Mots-clés : mon amour, plaisir androgyne, prostate
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bzo, le il y a 3 années et 9 mois.
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- 14 septembre 2019 à 1 h 05 min #34837
bzo
Participantcela fonctionne bien mon petit truc, de ne plus rien écrire avant 21h,
la preuve, 3 jours exactement que je n’avais plus rien mis dans mon fille premier jour a été un sevrage assez dur, plusieurs fois j’ai du faire un gros effort de volonté
pour ne pas me ruer et commencer à écrire
mais j’ai tenu et désormais je sens que le cordon est coupé,
cependant je reviendrais bien sûr,
des textes me viendront très certainement, j’attends d’avoir l’inspiration au bon moment,
c’est-à-dire après 21h,
pour l’instant rien ou pas grand chose, je ne force paspar contre le résultat escompté est bien là, depuis 3 jours j’ai bien avancé avec mes travaux,
un mois à ce rythme et tout sera terminé
et puis aussi je passe encore plus de temps avec ma pratique,
c’est un émerveillement constant, de ce côté,
je suis tellement loin, comme je suis loin
mais malgré cela, je me sens constamment en apprentissage
et je continue de progresser inlassablement,
cette escalade délicieuse n’a pas de fin,
cette quête voluptueuse réserve tellement de surprises,
débouche sur tellement de perspectivesles sensations sont vraiment comme un vin qui se bonifie, séance après séance,
ce plaisir me vient si naturellement, si spontanément
je me caresse vraiment comme deux amants
je serre un peu mes cuisses, j’effleure ma poitrine, je bouge lascivement un peu, à peine
et déjà je suis complètement parti, emporté par des flots délicieux,
c’est un miracle de chaque instant, de vivre des moments pareils,
qu’un tel bonheur puisse envahir la chairune sève ineffable circule partout en moi,
je me sens des racines qui descendent dans les profondeur à perte de vue
et je me sens un ciel à moi, mon petit ciel à moi que j’ai bâti de mes propres mains
et qui me connecte à de l’inconnude l’audace, mes amis, de l’audace et de la ténacité
car nous sommes vraiment comme un iceberg
avec tout un continent mystérieux immergé sous la ligne de flottaison16 septembre 2019 à 21 h 17 min #34935bzo
Participanthé hé, en ne m’autorisant pas d’écrire quoique ce soit par ici avant 21h,
j’ai vraiment réussi à couper le cordon
et à regagner du temps pour d’autres activités à la maison,
même plus de pratique en fait
mais surtout tous ces petits travaux qui s’étaient amoncelés
plus ma bibliothèque à fixer dans le béton armé du plafond et encore les travaux de finition dessus,
tout cela est bien en route désormais,
chaque jour j’effectue un petit quelque chose,
je ne veux forcer en aucune façon et essaye d’effectuer tout cela sans stress,
avec une bonne qualité d’exécution,
donc une demie heure , une heure, sans me presser, sans m’énerver,
à ce rythme dans un mois j’ai tout terminé16 septembre 2019 à 22 h 20 min #34937bzo
Participantchez moi, dès que je me suis dévêtu, et c’est souvent la première chose que je fais en rentrant,
cela éveille automatiquement toute une machinerie délicieuse en moi
je me sens avoir comme le corps d’une courtisane affleurant sous ma peau,
d’une courtisane prête à l’amour toujours, gourmande, accorte, désinhibée,
les courbes féminines que je sens à travers ma chair, attirent mes mains,
les invitent sans cesse à la balade par monts et par vauxma petite fente derrière, quand je l’effleure, quand j’y introduits quelques bouts de doigt,
comme c’est doux, comme c’est chaud, comme cela devient rapidement chaud bouillant, explosif,
cela semble tout de suite fondre dans mes entrailles,
cela semble tout de suite tournoyer dans mes entrailles
cela semble dégoulinant de tous les côtés de nectar soyeux dans mes entrailles
quand je sens ces petites souris curieuses et fureteuses en moidans mon bassin, je sens la mâle puissance du coup de rein qui engage tous les muscles,
je me sens un instant poussant le braquemart gorgé de sang,
griserie de le percevoir si dur, si dressé, si vibrant de tout cet embouteillage de sang,
griserie de le sentir s’enfoncer comme dans une petite brèche de chair surchauffée et tendre,
de sentir les parois soyeuses qui frottent la hampe,
les muscles qui se serrent dessus comme pour mieux le happer, mieux en sentir la forme,
mieux le sentir millimètre par millimètre essayer de s’enfoncer toujours plusen même temps, je sens ce vit si virilement dressé, gagnant du terrain en moi, montant dans mes entrailles,
comme il semble pousser de la soie chaude et frémissante devant lui,
elle me monte le long de la colonne vertébrale, s’enroulant autour tel un serpent ondulant
puis se répand comme un champignon grandissant à toute allure,
elle arrive jusqu’à dans ma tête,
pluie d’étoiles chaudes derrière mes yeuxune poitrine de femme, ses seins, semblent caressés, semblent palpés sans relâche,
pressés, effleurés, manipulés,
tantôt sans ménagement, tantôt avec la délicatesse d’une personne évoluant sur une couche de glace fragileje n’arrête pas chez moi, des amants ardents et inlassables sont à l’oeuvre,
ébats constants, imaginatifs, bref je me tripote sans arrêt,
il y a toujours quelque chose à faire en toute circonstance pour se procurer quelques ondes de plaisir,
pour se procurer au moins quelques nuages de volupté dans le bassin, aussi occupé que je sois à autre chose,
il me suffit d’un peu presser mes cuisses, par exemple,
en marchant cul serré, me dandinant, frotti-frotta, frotti-frotta,
il n’y a pas de limite à mon inventivité dans la débauche, dans la lascivité, chez moipressant avec constance et assiduité mes vieilles roubignoles,
comme elles sont douces, comme elles semblent ronronner comme des chatons entre mes jambes,
véritables petits éponges gorgées de volupté, je vous presse, je vous presse…
debout à l’arrêt, attendant que la bouilloire chauffe l’eau,
pour un peu que j’y ajoute quelques contractions et quelques caresses
et je suis déjà en train de jouir doucement, inlassablement,
manquant de me casser la figure à la renverse, tellement le plaisir m’a étourdi un instant,la technique est totalement gérée sans moi, je ne dois plus y penser du tout,
j’ai juste à laisser parler le désir, à le laisser m’emporter,
juste me concentrer sur les sensations, ne plus être qu’elles, entièrement ellescomme elles sont constamment ambivalentes,
je sens le masculin et le féminin sans cesse désormais à l’oeuvre,
5 à 10 % de masculin et le reste, féminin
mais c’est normal,
si par un tour de passe-passe comme il peut y en avoir dans les films de science-fiction,
on pouvait mettre dans un seul corps tout le plaisir féminin et tout le plaisir masculin,
eh bien ce corps se retrouverait avec ces proportions,
5 à 10 % de plaisir masculin et 90 à 95% de plaisir féminin,
telle est la suprématie en ce domaine comme en bien d’autres, de la femmecependant ces 5 à 10 % de masculin en moi, sont néanmoins absolument nécessaires,
ce plaisir que je qualifie d’androgyne,
l’est véritablement devenu, a commencé à être ressenti comme tel
à partir du moment où j’ai accepté le masculin aussi en moi durant la séance
et ainsi un équilibre subtil s’est établile masculin en moi durant la séance, c’est désormais un peu le sel et le poivre dans la soupe,
en plus il sert de détonateur au feu d’artifice aussi constamment
et puis il y a aussi cette griserie si mâle masculine de pénétrer,
de se sentir s’enfoncer avec son petit gourdin bien dur18 septembre 2019 à 23 h 43 min #34961bzo
Participanttous les gestes, tous les mouvements doivent être adaptés au fait qu’il y a un seul corps,
un seul corps partagé entre l’homme et la femmeil ne faut pas faire n’importe quoi,
chaque geste doit être redécouvert, redéfini et incorporé au tissu de l’action réinventé de bout en bout,
adapté au fait qu’il y a un seul corps, un seul corps partagé,
ainsi peu à peu la sensation de se faire l’amour
devient tellement réaliste, qu’on le vit vraiment,
on ne se rend plus du tout compte qu’on est tout seul,
on vit l’acte physique instant après instant, passant instantanément du mâle à la femelle en action,
sans même se rendre compte qu’il n’y a qu’un seul corps,
on a l’impression plutôt de deux corps intriqués l’un dans l’autre,
de leurs sensations intriquées les unes dans les autres,
de leurs gestes, de leurs mouvements, intriqués les uns dans les autreset quand on ne sent plus qu’un seul corps,
c’est parce que la fusion s’opère, la communion charnelle, moments d’incandescence absolue21 septembre 2019 à 0 h 23 min #35002bzo
Participantcontinue jour après jour de m’explorer, de me découvrir
à travers cette chair que nous partageons,
toi au grand jour, moi dans tes ténèbres,
je t’éblouirais toujours plus,
ferai couler dans tes veines le plus ineffable des nectarsdéploie des trésors de subterfuges pour m’atteindre,
pour me deviner toujours un peu plus,
l’île au trésor, tu y débarques par moments,
tu en foules le sable chaud à travers moi,
dessine une carte comme tu peuxtu es irrécupérablement hors la loi, cher vieux pirate
habitué que tu es désormais à vagabonder au-delà des frontières de ton genre
tu as déjà chevauché tant de vagues en haute mer, loin de toute côte,
tant de frissons, tant d’envols, tant d’incandescence dans l’instant,
tant d’inconnuje suis devenu ton sport national,
danse, flambe, en ma compagnie,
vis de réunion21 septembre 2019 à 2 h 43 min #35003bzo
Participantfaire l’amour avec des partenaires,
c’est comme apprendre le sexe dans une langue,
après quand on découvre le féminin en soi, les possibilités d’ébats avec
c’est comme réapprendre le sexe dans une autre languela bonne nouvelle,
c’est que le sexe avec des partenaires et avec le féminin en soi,
même si ce sont des langues différentes,
elles font partie de la même famille,
comme le français et l’italien, sont toutes les deux des langues latineson peut donc se servir de son savoir, de son expérience dans l’une
pour progresser en tâtonnant dans l’autre,
deviner le sens d’un mouvement , d’un geste,
ce que cela nous évoque dans le sexe avec partenaireaucun syllabus, aucun dictionnaire, jamais n’existera ici,
jamais n’expliquera comment progresser
dans ce domaine totalement transgressif, totalement tabou,
totalement fou,
il faut donc tacher de deviner, de décrypter, de mettre bout à bout
jusqu’à ce qu’on puisse se débrouiller de mieux en mieux en cette langue rare
qui nous permet de jouir de nous-même dans notre chair
comme si on était une femme à qui on fait l’amour,
à qui nous faisons l’amour nous-mêmecomme certaines plantes qui ont les deux sexes,
l’autonomie sexuelle dans un corps21 septembre 2019 à 14 h 41 min #3501421 septembre 2019 à 16 h 18 min #35018LOULOU
Participant@Chromehf Bien vu! Tout à fait d’accord. Beaucoup sont persuadés que l’escargot est hermaphrodite.
C’est vrai et c’est faux. Mais c’est un hermaphrodisme un peu particulier (dit protérandrique).
Il est tantôt mâle tantôt femelle. Donc il ne peut pas s’ auto féconder. Pour la reproduction, il est obligé de s’accoupler!
@bzo mes excuses j’ai pollué ton fil. Tu m’en veux ? mais j’aime bien démystifier les choses que je connais.21 septembre 2019 à 21 h 45 min #35021bzo
Participantmes excuses j’ai pollué ton fil. Tu m’en veux ?
pas de problème
21 septembre 2019 à 23 h 55 min #35023bzo
Participantil y a deux jours à peine, je conseillais dans le bassin
de coordonner le plus possible le mouvement de pénétration et la contraction
avec les frottements des cuisses avec les parties
et ne voilà-t-il pas que pas plus tard que depuis hier, je redécouvre les subtilités, les délices
et l’extraordinaire potentiel de ce mouvement de pénétration accompagné de sa contraction
mais sans les cuisses et les parties faisant frotti frottadonc les jambes un peu écartées , voire beaucoup écartées,
la sensation de pénétration toute seule, enrobée, fortifiée, par les vibrations de la prostate,
d’abord il y a un peu une impression de vide dans le bassin,
du fait qu’il n’y a pas tout ce nectar soyeux
que j’obtiens en grande quantité des pressions de mes cuisses sur les bijoux de famille
mais j’ai appris à apprécier très vite au contraire de n’avoir que la sensation de pénétration dans le bassince n’est pas nouveau en fait, c’est vraiment une redécouverte
car j’ai commencé ainsi et pratiqué ainsi pendant plusieurs mois à mes débuts en aneroless
mais à l’époque , je n’avais pas encore les mêmes capacités
à faire monter les énergies et à me laisser emporter, que maintenant
aussi quand à l’époque je me suis rendu compte de toute la volupté soyeuse que je pouvais obtenir
en laissant jouer mes cuisses avec mes couilles et mon pénis,
j’ai adopté cela avec enthousiasme et n’ai plus pratiqué que comme celamais aujourd’hui la situation est tellement différente,
ma pompe à énergie des profondeurs est devenue ultra-puissante
et la sensation de pénétration que je parviens à obtenir ,
rien qu’avec le mouvement et la contraction dans le bassin ,
est tellement puissante, tellement irrésistible
que j’ai directement ajouté avec enthousiasme cette variante à ma panopliedoit encore m’y habituer cependant,
l’alternance avec d’autres moments ont les cuisses se resserrent viennent à nouveau se frotter,
ne se fait pas encore aussi naturellement et facilement que je le voudrais,
des automatismes doivent encore se créerautre chose aussi, avec les cuisses venant presque constamment presser,
j’avais peu d’orgasmes, très peu même
mais cela ne me dérangeait pas outre mesure
puisque dès les premiers instants, une sorte de félicité jouissive
s’installait dans ma chair, dans tout mon corps
et puis si la séance se prolongeait et que la tension sexuelle montait progressivement,
alors je décollais, je basculais dans d’espèces d’extases interminables
où je ne savais plus où j’étais et qui j’étais,
comme emporté vers d’autres rivages, au loin en moicependant ces deniers temps, le décollage vertical
et l’explosion dans les entrailles et la tête, des orgasmes,
commençaient à me manquer,
eh bien j’ai très rapidement pu constater qu’avec cette manière de procéder dans le bassin,
c’est-à-dire rien que le va et vient et la contraction, sans les cuisses et les parties donc,
les orgasmes ont refait leur apparition, se bousculent même désormais au portillonils viennent rapidement après quelques minutes ainsi
augmentent en puissance et en durée , au plus je fais durer la séance
la tension sexuelle monte en flèche,
je dois encore apprendre à gérer tout cela, cela me fait une petite révolution dans ma manière de pratiquer,
je dois intégrer cette nouvelle manière dans mon bassin,
pour l’instant, cela manque de fluidité, les alternances22 septembre 2019 à 23 h 16 min #35040bzo
Participantj’ai mes endroits privilégiés pour pratiquer,
au lit, bien sûr, classique,
chevauchant mon coin de table de bois dur
ou me frottant contre ma grande armoire en bois aussi,
le contact sensuel du hêtre massif, c’est tellement délicieux
mais depuis hier j’ai trouvé un nouvel endroit où pratiquer chez moi
qui est en train de supplanter tous les autres pour l’instant
tellement il m’apporte de la nouveauté, un potentiel énorme à exploiter,
c’est tout simplement debout, nula merveille de cette position que j’ai découverte,
c’est la liberté totale qu’a le corps ainsi,
il est libre dans l’espace, rien d’aucun côté pour entraver les gestes, les mouvements,
au lit, on est couché,
là rien ne s’oppose à aucune divagation du désir dans l’espace
et c’est à une véritable chorégraphie lascive à laquelle je me livre,
le désir me danseemporté par un rythme sensuel qui m’envahit,
je ne peux résister, j’effectue des sortes de pas de danse par moments,
j’effectue des figures de style, je me laisse complètement aller à mes mouvements et à mes gestes,
les vagues de la volupté à l’intérieur de moi, me font danser, onduler,
faire faire toutes sortes de volutes, d’arabesques avec mon corps
je suis plus liane lascive que jamais,
mon corps est tellement libre de bouger,
je suis ivre rien que de cette extraordinaire liberté de déplacement sensuel dans l’espacela partie de mon corps qui bénéficie le plus de cette liberté,
c’est mon cul, tout mon bassin en fait,
comme le désir me le bouge, ce cul,
j’écarte les cuisses, je les resserre, je fais de lents va et vient, je plie les genoux et je descend
je me sens tellement totalement indécent avec mon cul, tellement sans tabous,
cette croupe mienne comme elle se déplace avec langueur dans l’espace, comme elle ondule,
je semble m’empaler à tout bout de champ
mon cul semble un papillon voletant langoureusement,
quelle langueur entre les reinsmais cette sensation de danser,
le désir m’emporte dans une sorte de danse sexuelle sur mon parquet,
et je me laisse complètement faire
et c’est une expérience incroyable à vivre,
ce n’est pas seulement sexuel, c’est quasi mystique comme sensation quelque part,
d’être comme cela libre dans l’espace, complètement sans entraves
comme en orbite23 septembre 2019 à 0 h 51 min #35041bzo
Participantquelle révélation,
j’ai l’impression de tout redécouvrir,
chaque geste, chaque mouvement, semblent prendre une autre dimension, ainsi debout,
la liberté complète de se mouvoir, de se déplacer, dans l’espace,
semble insuffler une ampleur toute particulière chaque instant à mes faits et mes gesteset puis mon corps qui semble faire des pas de danse, c’est complètement fou,
des pas de danse sexuels, sublimes moments de liberté et d’ivressema petite raie derrière aussi est tellement facile atteignable,
alors qu’au lit il faut que je mettre toujours mon corps un peu de travers
ou dans mon siège, que je soulève une fesse au moins,
là debout, je glisse juste la main derrière et voilà, je chipote déjà dans mon troutrouje reste de longs moments, juste à bouger le cul,
sans rien faire d’autre, à le cambrer, à écarter les fesses,
à me plier un peu les genoux et me baisser,
ainsi me sentir offert, lentement, je le cambre de plus en plus,
ma croupe comme une grosse pomme croquée par le plaisir,
elle croque dedans et encore et encorecomme les sensations sont fines, précises, variées,
diaboliquement ciselées dans ma chair un instant,
j’ai vraiment l’impression de tout redécouvrir là,
que de surprises jour après jour,
le potentiel érotique de cette chair n’a vraiment aucune limite23 septembre 2019 à 22 h 21 min #35070bzo
Participantquelle merveilleuse découverte que de pratiquer ainsi debout,
quelle grisante sensation de liberté,
le désir semble déployer ses ailes comme jamais,
que les mouvements, les gestes, semblent libres d’aller dans toutes les directions, sans aucune restriction,
une excitation toute spéciale s’empare rapidement de ma chair,
la danse du désirj’ai déjà souvent évoqué dans mes textes à quel point,
les sensations en moi étaient perçues par courbes, arabesques, vagues, soyeuses
à quel point aussi, c’était du chant, de la danse,qui semblait s’élever de mes cellules
mais là avec le désir comme prenant son élan librement,
une chorégraphie sexuelle lascive, improvisée, semble tellement me mener,
j’ai la sensation constamment d’effectuer des pas de danse, des figures de style,
c’est divin d’être à ce point empli par des notes de musique
et que cela envahisse aussi à ce point chaque instant de l’actionhier cependant dans mon enthousiasme, j’ai suggéré que cette manière, debout donc,
pourrait remplacer toutes mes autres manières,
ce ne sera bien sûr jamais le cas,
sûrement cela remplacera toutes mes façons hors du lit, tellement celle-ci leur est supérieuremais couché, hier soir, j’ai exercé , à peine 5, 10 mn
et j’ai tout de suite compris
que jamais pratiquer couché, à l’horizontale, ne sera remplacé par aucune autre manière,
au fond je pourrai écrire,
que cette nouvelle manière que j’ai découverte, me propose une liberté totale à la verticale
et couché au lit, je goûte à une liberté totale à l’horizontale,
c’est-à-dire qu’au lit, mon corps était certes plus restreint dans ses mouvements,
il n’y avait donc pas cette formidable liberté de mouvement que j’ai découverte debout
mais par contre la liberté puissante de pratiquer à l’horizontale
vient du fait que le corps est débarrassé de sa pesanteur,
le corps n’a presque plus de poids à l’horizontale, couchéquelque part, on s’élance dans l’action déjà comme un oiseau, dès qu’on se met en action au lit,
on bat des ailes, on tente de décoller,
cela ne réussit pas toujours, voir pas très souvent pour certains
mais il y a comme une tentative de battement d’ailes,
on n’est plus tout à fait lié au sol par le fait qu’on s’est mis à l’horizontale,
on échappe d’une certaine façon à l’attraction terrestre,
la possibilité de se transformer totalement en oiseau point,
habite notre chair comme une promesse d’ivresse23 septembre 2019 à 23 h 22 min #35073bzo
Participantj’ai donc deux façons de pratiquer désormais,
couché et debout,
cela sonne bien, je trouve, c’est net, c’est carréje m’imagine bien rester ainsi des heures à pratiquer debout,
point n’est besoin de bouger beaucoup en fait,
en restant quasi sur place, j’obtiens des effets tout aussi incroyables,
avec mes couilles coincés derrière mes cuisses,
bougeant un peu sur place
et mes mains se déplaçant lentement sur mon torse, mes seins,
descendant le long de mes flancs,
je suis vite envahi des pieds à la tête du chaud nectar vibrant
que j’aime tantet le délicieux piston, l’irrésistible piston, entre mes fesses,
monte et descend dans mes entrailles comme une petite locomotive
faisant une marche avant, une marche arrièreje suis une flamme de soie dansante,
j’ai épousé la lumière, j’ai épousé le rythme,
quel amant je suis devenu, ardent, passionné, attentionné,
je me suis embrasé de tout mon être sur l’autel de l’amour,
je suis tout un orchestre qui s’enflamme comme un seul homme,
le désir agite sa baguette dans toutes les directions,
ce dialogue dans ma chair,
c’est une offrande de chaque instant,
le calice de la vie24 septembre 2019 à 7 h 41 min #35077bzo
Participantmon corps nu bougeant suavement dans l’espace,
au bout d’un certain temps,
n’est plus que désir pur,
désir pur ondulant lascivement,
désir pur rayonnant de tout l’amour dont je suis capable,
épousant la caresse de l’airdanse nuptiale,
s’épouser un instant dans l’ineffable24 septembre 2019 à 21 h 50 min #35089bzo
Participantpourquoi seulement maintenant je me suis déjà demandé plusieurs fois?
pourquoi seulement maintenant avoir découvert l’extraordinaire potentiel de pratiquer debout?
il y a quelques jours, il a suffit que je reste debout un peu plus longtemps que d’habitude
et n’aille pas tout de suite me mettre contre ma grande commode en hêtre
ou bien aller m’asseoir dans mon fauteuil ou encore aller chevaucher mon coin de table
ou tout simplement me mettre au lit
pour que tout de suite je me rende compte qu’il se passait quelque chose icile désir pouvait aller jusqu’au bout de chaque geste, de chaque mouvement,
les développer et leur laisser prendre toute leur ampleur,
aller chercher le moindre détail possible, égrener toutes les variations les plus subtiles,
laisser parler toute une imagination corporelle,
chorégraphiant de plus en plus l’action comme si c’était une danse
je sentais tellement fortement l’action comme éveiller les notes d’une musique,
j’étais emporté par leur rythme comme dans un filet,
un élan s’emparait de moi, m’emportait, me transportait tellement aisément,
tellement irrésistiblementdonc pourquoi juste si tard?
je n’ai pas vraiment trouvé d’autre explication que c’était le bon moment,
le moment était enfin arrivé, j’en étais à un stade de mon parcours où cela devenait possible,
les énergies montaient à flots en moi,
mon corps était délié, ma technique maîtrisée, mes tabous totalement sauté,
mon identité sexuelle fracassé durant la séance,
l’androgynie omniprésente à chaque moment,
le masculin et le féminin , libres de circuler en moi,
de s’emparer de moi comme cela les arrangent dans ma chair
bref tout était là,
j’étais prêt pour commencer à goûter à l’exquisité et à la richesse incommensurable
de pratiquer debout,
libre de bouger, de m’élancer, de me tordre, de me plier, dans toutes les directions, à tous les rythmes,
libre de laisser le désir s’emparer de moi comme jamais auparavant25 septembre 2019 à 0 h 29 min #35091bzo
Participantc’est bête, je suis trop catégorique,
pourquoi tout de suite éliminer mes autres façons?dans mon fauteuil, les pieds sur la table, par exemple,
qu’il fait bon serrer, changeant régulièrement la pression,
comme au nid bien au chaud, comme ronronnantes de bien-être,
mes couilles chériesles presser doucement, les malaxer, les rouler, entre mes cuisses
ah oui, comme c’est bon de les frotter ainsi inlassablement,
de les sentir dégorger de nectar vibrant, soyeux,
en avoir le bassin envahi,
comme des coulées de lave lentement qui se disséminent un peu partout par momentspourquoi se passer de tout cela?
on ne peut pas être tout le temps debout,
le plaisir paresseusement affalé dans son fauteuil,
se caressant sans cesse,
avec le petit piston des contractions aussi dans mon cul que j’actionne régulièrement,
sentant immédiatement les vibrations de la prostate se disséminer
c’est pas mal non plus tout ça25 septembre 2019 à 0 h 59 min #35093bzo
Participantmon corps est tellement éveillé ce soir,
c’est grâce à cette nouvelle pratique en station debout,
en fait c’est une des principales caractéristiques de cette façon de pratiquer, je me suis rendu compte,
à quel point le corps est éveillé facilement et puissamment,
je peux me toucher n’importe où, faire n’importe quel geste, n’importe quel mouvement,
je suis immédiatement dans le même état
que les autres jours après de longs moments très intenses
où tout le corps commençait à réagir à l’unisson comme un sexe
en état de réceptivité totale avec tous ses capteurs,
prêt à irradier les environs d’ondes délicieuses au moindre contactl’éveil du corps, sa capacité à réagir, émetteur, récepteur,
les énergies jaillissent de nos abysses quelque part en cette chair,
après toute une usine de traitement réagit au quart de tour
et ne voilà-t-il pas déjà que nous sommes à gémir de tant de délices nous envahissant25 septembre 2019 à 23 h 47 min #35098bzo
Participantje continue d’explorer l’extraordinaire potentiel de la pratique debout
je découvre avec gourmandise,
quel rituel érotique improvisé, chorégraphié par le désir,
je laisse les vagues intérieures guider mon corps dans l’espace,
j’emplis le vide de mon désir, l’air devient une couche ardente,
je me lance comme une caresse,
mes abysses semblent s’épancher de plus en plus,
je sens comme une source fraîchel’espace est devenu mon complice,
le plaisir est danse, musique, chant,
cela s’élève de toutes parts en moi
et nous nous lançons joyeusement dans l’instant,
je me sens tellement flamme,
le désir me rend ma pureté perdue un moment,
je ne suis plus qu’amour,
je suis un pont entre terre et ciel,
un enfant dans ma chair, court joyeusement dessus26 septembre 2019 à 23 h 51 min #35103bzo
Participanttoujours quasi exclusivement à pratiquer debout pour l’instant
j’explore toute cette disponibilité tellement totale du corps et dès le premier instant,
c’est vraiment étonnant,
le désir semble pouvoir s’exprimer sans aucune retenue dans son élansans aucun vêtement, j’ai besoin de sentir sous mes pieds nus le parquet,
la clef pour s’échapper au poids du corps empêchant de se laisser aller totalement,
de se lâcher comme à l’horizontale ou vautré dans mon fauteuil,
c’est de se laisser entraîner par le mouvement, de se laisser entraîner par le geste,
qu’il n’y ait plus d’intérieur, ni d’extérieur,
à force d’arabesques soyeuses qui semblent partir d’en moi et finir dehors,
le désir passe-muraille, le désir qui ne connait plus les limites de la chair,
semble aimanter l’air ambiant, le saturer de vibrations,
tout autour je ne reconnais plus les objets,
je perçois juste un monde en fusion avec mes entrailles - AuteurArticles
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