Mots-clés : mon amour, plaisir androgyne, prostate
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bzo, le il y a 3 années et 9 mois.
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- 27 septembre 2019 à 1 h 06 min #35104
bzo
Participantje me fais un peu peur par moments,
tellement le désir fait de moi une girouette sans contrôle
mais cela me vasensation d’abyme fondant,
sensation d’abysse sans fond,
tout le vertige d’être ouvert,
tout le vertige d’être envahi d’ailes,
tout le vertige d’être envahi de caresses,
tout le vertige d’être une tour offerte aux vents,
tout le vertige d’être une tour avec des marches tournoyant à l’intérieurc’est la mer qui est tout autour,
magnifique27 septembre 2019 à 23 h 19 min #35110bzo
Participantune extrême lenteur va tellement bien au plaisir,
en tout cas, tellement bien à mon plaisirje le redécouvre maintenant que je commence à bien prendre mes marques
dans ma nouvelle façon de pratiquer, debout,
jusqu’ici je me rends compte, j’étais un peu comme un jeune chien fou
devant l’immense potentiel de ce nouveau terrain de jeu,
je m’agitais, je ne savais plus où donner de la tête
mais là je suis redevenu calme, déterminé, méticuleux, précis,
les sensations s’étirent à nouveau délicieusement,
j’en perçois à nouveau chaque détail, chaque nuance, chaque subtilité,
et la félicité ineffable, tellement jouissive, tellement nourrissante,
est là à chaque instant dans mes veines,
plus ineffable, plus jouissive et plus nourrissante que jamaispar moments, je me sens comme une statue dédiée au plaisir,
je m’immobilise dans une posture pour sentir couler en moi ses flots,
comme ils passent au ralenti ainsi, un nectar dense, épais, chaud,
et toujours cette sensation d’être nourri jusqu’au plus profond de l’âme d’un suprême apaisement,
en même temps qu’un indicible plaisirla joie, la pure joie dans l’instant, c’est cet embrasement, cette incandescence,
l’impression d’être comme dans un réacteur, le réacteur-même de la vie
qui maintient au-dessus de l’immensité sans fin de la mort
quelques instants, quelques particules assemblées ensembledanse éphémère de la vie, au-dessus du volcan,
le plaisir dans cette chair, c’est être comme un dieu un instant28 septembre 2019 à 1 h 14 min #35113bzo
Participantce qui est vraiment splendide,
c’est que cette disponibilité totale de mon corps,
elle semble être devenue la nouvelle norme de n’importe quelle façon que je pratique
et pas seulement deboutle fait d’avoir atteint ce niveau d’ouverture, de réceptivité de tout mon corps,
dans une certaine façon de pratiquer,
cela s’est propagé comme automatiquement aux autres façons aussitout est encore devenu plus sensible
mais où cela va s’arrêter?en marchant nu chez moi, désormais chaque pas avec mes cuisses frôlant mes couilles,
mon bassin est constamment inondé de nectar chaud,
affalé dans mon fauteuil,
je coince tout mon appareil derrière mes cuisses et j’exerce de légères pressions ,
effectue de légers mouvements,
des ondes tellement ineffables se répandent partout en moi
et pour un peu que j’y ajoute quelques contractions
et déjà une jouissance douce comme un petit raz de marée tout en soie et en frissons
m’envahit de la tête aux pieds
et cela n’arrête pas,
c’est divinvive la République,
euh non,
vive la raie publique29 septembre 2019 à 0 h 19 min #35125bzo
Participantau fond, debout,
je fais grosso modo la même chose que quand je pratique couché,
sauf que là, debout, mon mode liane lascive devient une danse
parce qu’il n’y a aucune entrave au mouvementune nette différence tout de même,
cette sensation de se marier au vide,
d’engrosser l’espace autour de moi de mes sensations, de ma volupté,
comme si elles s’épanchaient vers l’extérieur
et la jouissance est accompagné de vertige
ou plus précisément la jouissance est vertigineuse,
elle met en péril ma station debout,
elle semble en profiter aussi pour se lancer dans l’espace,
m’entraînant vertigineusementdressé et jouissant, c’est être plongé dans une baignoire d’ondes fluctuantes,
un aquarium descend du plafond, passe devant les yeux,
ma vision devient trouble, comme si je regardais sous l’eau,
“ah mon intérieur est partout”, je me suis fait la réflexion,
j’ai eu une grosse fuite d’intérieur vers l’espace m’entourantdanser son plaisir, mon nouvel dada,
debout, on est automatiquement dans une verticalité du plaisir,
mes ondes qui d’habitude m’entraîne plutôt vers l’horizon dans une lente dérive,
ici me font monter,
l’horizon semble s’être rapproché, semble me coller à la peau
et je cherche à grimper dessus, à passer par-dessusun rut animal me prend par moments,
j’écarte les cuisses lascivement, je tends le cul, j’offre la croupe,
je sens mon troutrou qui baille, vibrant, frémissant déjà à l’avance
d’un va et vient bûcheron imminent,
quel moment d’empalement suprême,
j’en bande comme un taureau de me sentir un instant tellement empli par mes contractions,
une raideur souveraine me remonter dans les entrailles,
une autre raideur rend hommage à son labourage vigoureuxmais déjà je retourne vers l’orfèvrerie,
de lents mouvements, des caresses onctueuses, onduleuses
et des couilles pressées, frottées lentement, lentement, entre mes cuisses,
comme irradiant tout mon corps d’une soie tellement voluptueuse,
je vais m’envoler, c’est pas possible autrement,
tant de sensualité, une telle dentelle aérienne, fine, m’effleurant de tous les côtés,
mon âme nage dedans, le moindre atome de mon être en est frotté ineffablement,
cela n’arrête pas, vague après vague,
une telle félicité habite mon corps,
je vais m’évanouir, c’est trop pour un seul hommedanser son plaisir, c’est épouser l’espace,
c’est faire corps avec le mouvement, avec le geste,
c’est se déchirer,
dehors devient dedans, dedans devient dehors30 septembre 2019 à 21 h 26 min #35170bzo
Participantle plaisir, une fois que notre pratique est bien établie, arrive par vagues,
une houle constante, puissante, riche,
au moins on est avancé, au plus elle sera irrégulière, erratique, faiblardechaque sensation que nous ressentons, est donc comme une vague,
elle naît, elle prend son essor, monte en puissance, gagne en richesse, en nuances, en coloris,
culmine
puis décline, perd de la vitesse, s’appauvrit et meurt,
c’est ce que j’appelle, le cycle de la sensationpour en profiter au maximum, la goûter pleinement, lui faire honneur,
il faut synchroniser à ce cycle un autre cycle qui dépend de nous,
celui de l’action et de l’inaction
ou plutôt de l’action et d’une non-action directequand une sensation commence à décliner sérieusement en nous, qu’elle commence à être en bout de course,
c’est à ce moment qu’il faut se remettre en action, qu’il faut relancer la machine,
on va contribuer plus ou moins fortement, selon les moments,
à faire naître la vague ou les vagues suivantes par nos actes, aussi minimes soient-ils,
chez moi, par exemple, ce seront des caresses,
des ondulations de tout le corps ou seulement du bassin, des mouvements du bassin, du cul,
les frottements des cuisses sur mes bijoux de famille et les contractions bien sûr,
chez d’autres, adeptes de techniques plus minimalistes, l’action pourra être réduite à une portion congrue,
néanmoins, j’ai la conviction, qu’elle existe toujours, aussi minime soit-elle,
puis quand on sent que la sensation est bien sur sa lancée,
on ralentit, voire on s’immobilise complètement pour déguster ce qu’on a faire naître en nouset ainsi de suite, quand on sent qu’elle est à nouveau en bout de course,
on se remet en action,
on accompagne avec une écoute privilégiée la course de la vague ou des vagues en nous
et on aide à l’éclosion des suivantes,
deux cycles qui s’interagissent en fait, sont en étroite collaborationavec le temps, cela devient un automatisme,
vous n’avez plus du tout à y réfléchir tellement cela devient naturel,
bien sûr cela peut et c’est la plupart du temps, moins nettement délimité, précis que ce que je décris,
si on essaie d’appliquer cela à la lettre,
on ne se relâche pas assez, on tente de trop contrôler,
il faut que cela reste détendu,
avec l’habitude, cela se fait vraiment tout seulcependant il peut y avoir un moment de notre parcours, de notre apprentissage
où il est nécessaire de faire plus attention à tout cela
pour bien l’intégrer,
pour que notre corps puisse s’en emparerse forcer à un rythme lent de l’action durant la pratique,
permet de bien sentir ces cycles,
c’est beaucoup plus facile ainsi d’y arriver30 septembre 2019 à 23 h 32 min #35173bzo
Participantregarder ma série du moment,
oui mais avec du plaisir sourdant dans le bassin,
les pieds sur la table, j’ai placé tout mon appareil reproducteur avec ses accessoires ballant,
derrière les cuisses,
tout ce paquet se trouve délicieusement sous tension
éponge imbibée de volupté,
cela dégouline de tous les côtés à chaque pression, à chaque frottement, dans mon bassincomme c’est irrésistible,
les instants passent si délicieusement ainsi,
de temps à autre je me caresse en plus, j’en ai des frissons partout
fais monter quelques contractions,
directement j’ai tout le corps empli d’une chaleur soyeuse
un voile passe devant mes yeux, plein d’étoiles fondent déjà derrière mes prunelles,
comme c’est bon de jouir,
de cette jouissance tranquille, comme une longue et puissante lame m’ayant pris sur son dos
fétu de paille en un instant,
fétu de paille emporté par un tourbillon de chaleurcette caresse intérieure, cette indicible caresse intérieure,
les images de la série continue à défiler sur l’écran
mais je suis ailleurs pour l’instant,
je suis au pays de la félicité souveraine, un soleil resplendissant illumine partout mon intérieur,
je sens l’amour comme un fleuve immense
qui m’emporte1 octobre 2019 à 0 h 58 min #35175bzo
Participantpour terminer ma soirée,
je ne fais même plus rien d’autre que juste presser mon appareil entre mes cuisses,
changeant la pression, malaxant, frottant un peu,
cela m’envahit le bassin d’une volupté tellement ineffable constamment,
que je ne sens pas le besoin d’autre chose,
c’est juste tellement irrésistible,
je suis au septième cielle paradis a fait son nid dans ma chair
2 octobre 2019 à 23 h 16 min #35183bzo
Participantcomme je suis bien dans ma pratique,
elle me fait un nid tellement chaud, tellement soyeux, dans la peau
tellement de flots de volupté,
tellement de moments de magie, de moments de jubilation du corps,
de félicité onctueuse dans la chairje continue à explorer avec gourmandise la station debout,
pour quelqu’un comme moi, qui a une pratique dynamique,
avec beaucoup de mouvements du corps, d’ondulations, de danse lascive du bassin,
de mains sans cesse se déplaçant,
c’est une aubaine exceptionnelle d’avoir découvert les possibilités superbes dans cette position
car la liberté totale de se mouvoir et de bouger dans toutes les directions,
permet au désir de s’exprimer sans entraves, de me mener jusqu’au bout de l’élanpour l’instant cependant, je reste relativement sur place
mais je bouge beaucoup le bassin, danse langoureuse et lascive dans les hanches,
mes cuisses et mes parties se frottent beaucoup,
mon sexe et mes couilles ou mes couilles seules, souvent coincées derrière les cuisses,
et ainsi en tension, chaque mouvement, change la pression, malaxe, presse,
délicieux, irrésistible,
tant d’ondes voluptueusesme caresse beaucoup aussi bien sûr, la poitrine, les flancs, la croupe,
de temps à autre je passe la main dans ma raie, j’y glisse un doigt ou deux ou trois
et puis les contractions, bien sûr, plus ou moins régulièrement,
comme un piston remontant en moi avec son cortège de feu faisant fondre tout sur son passageje plie souvent les genoux, ondulant ainsi, dandinant le cul, remontant, redescendant,
cela change radicalement la direction des pressions entre les cuisses sur mes parties,
y provoquent toutes sortes de mouvements imprévus, très doux, tortueux, ondoyant,
j’ouvre les cuisses avec langueur, les referme, sentant mon petit troutrou bailler
tend la croupe vers l’arrière, me déhanche, me raidit, m’amollit, me cambre,
frotte sans arrêt mes cuisses contre mes bijoux de famille,
presse ma poitrineles orgasmes sont souvent au rendez-vous avec la station debout,
contrairement au lit, où c’est comme une dérive à l’horizontale, tout en s’élevant mais très progressivement
avec au bout d’un certain temps, d’interminables extases
comme si je débarquais sur des rivages lointains où je communie avec les éléments,
le soleil, la mer, le ventalors que debout, ce sont des orgasmes, c’est de la verticalité, de l’explosivité
tout en ayant la même incomparable finesse et richesse des nuances qu’au lit,
cependant la tension sexuelle augmente très rapidement
jusqu’à me mener quasi à chaque micro-séance, aussi courte soit-elle,
à l’explosion douce mais puissante d’un orgasme3 octobre 2019 à 1 h 52 min #35184bzo
Participantj’ai connu un moment splendide il y a quelques instants,
j’étais debout, gémissant sous de doux mais fermes coups de boutoir,
j’étais penché pas mal en avant et aussi de côté,
l’excitation montait vraiment fort, j’étais de plus en plus emporté,
ma main gauche s’attardait sur mon sein droit,
le pressait, le caressait, pinçait un peu la pointe durciesoudain une sorte de moment de transe, plutôt une sorte d’orgasme sans doute
mais où j’ai été envahi par la sensation tellement puissante de caresser le sein bien rond d’une femme,
d’avoir ma queue bien dure dans son vagin
et en même temps,
je sentais cette queue bien dure aller et venir en moi, je la sentais tellement puissamment,
sa divine dureté, sa longueur enfoncée dans mes entrailles,
chaque millimètre de son parcours montant et descendant, enflammant toujours plus mes entrailles,
je sentais aussi mon bassin en même temps tellement mâle et tellement femelle,
je les sentais tellement unis, tellement réunis
et en même temps je les sentais aussi, chacun dans leur spécificité sensorielle et charnelle,
chacun avec sa part bien à lui des mouvements qui étaient accomplis,
cela a duré quelques longues secondes, quelques secondes sublimes,
je sentais en même temps le corps d’un homme et d’une femme faisant l’amour à la place de mon corps,
comme ils étaient encastrés l’un dans l’autre,
comme ils se serraient l’un contre l’autre,
se frottaient l’un contre l’autre3 octobre 2019 à 19 h 09 min #35190bzo
Participanttiens, mon fil a été déplacé de Plaisir Prostatique à Tantra, Tao et autres disciplinesénergétiques
je suis un peu étonné,
je considérais ma façon de pratiquer,
même si elle a pris radicalement un chemin de traverse,
toujours se baser massivement sur la prostateenfin bon, on ne va pas en faire un plat
3 octobre 2019 à 19 h 17 min #35191Andraneros
Modérateur@bzo si tu penses qu’il est mieux à sa place dans le forum Aneros et plaisir prostatique je l’y remets.
Je l’ai déplacé parce que j’avais l’impression que maintenant ta pratique est plus basée sur le contrôle de ton énergie sexuelle ou énergie vitale que sur le contrôle des mouvements d’un masseur, ce qui n’empêche pas d’y retrouver des éléments propres au massage prostatique parmi tous ceux que tu as appris à mettre en action pendant tes sessions.
Bon cheminement @bzo.
3 octobre 2019 à 19 h 36 min #35192bzo
ParticipantJe l’ai déplacé parce que j’avais l’impression que maintenant ta pratique est plus basée sur le contrôle de ton énergie sexuelle ou énergie vitale que sur le contrôle des mouvements d’un masseur
ma foi, il y a du vrai là-dedans,
c’est plutôt que j’avais l’impression d’être mis au placard
mais ce n’est pas un problèmela prostate intervient toujours
mais indirectement,
dans le cadre d’une synergie qui correspond sans doute plus désormais à ta description3 octobre 2019 à 20 h 56 min #35193Andraneros
ModérateurJe suis désolé que tu aies pu avoir cette impression.
Mon intention est de mettre mieux en valeur ton témoignage en le regroupant avec celui de @epicture “L’énergie sexuelle masculine” dans ce forum que j’ai spécialement renommé à cette occasion “Tantra, Tao et autres disciplines énergétiques”.
J’espère que sous votre égide d’autres membres du forum viendront apporter leurs témoignages et leurs questions sur ces disciplines que @adam a commencé à présenter dans la partie blog du site.A vos claviers les amis !…
3 octobre 2019 à 21 h 13 min #35195bzo
Participantoui, ce n’est pas un problème, après réflexion, cela me va
tu as en effet raison, ma façon de faire participer la prostate à mes jeux,
n’a plus grand chose à voir avec le massage prostatiquebien qu’à l’occasion, je ressorte encore mon masseur
mais c’est devenu une pratique très marginale,
pour l’instant en tout casavec ce qu’est devenue ma pratique,
c’est devenu tellement global,
tout mon corps participe tellement en même temps,
en tant que générateur du plaisir et aussi en tant que récepteur de celui-ci,
c’est trop unique cela, c’est trop irremplaçable4 octobre 2019 à 7 h 47 min #35197bzo
Participantdebout, mon mode liane lascive, devient un mode danse lascive, danse sexuelle,
tellement les gestes, les mouvements, sont libres d’être exécutés sans entraves par le désirje trouve de plus en plus mes marques
et cela se traduit aussi par une sensation accrue de me faire l’amour,
je sens véritablement physiquement dans ma chair, l’homme et la femme entremêlés,
collés l’un contre l’autre, remuant,
c’est nouveau cela, de le sentir à ce point, si distinctementj’effectue un mouvement
et je me sens homme commençant une caresse, pénétrant avec mon sexe dur, gorgé de sang,
la fraction de seconde après,
je me sens femme goûtant ces diverses actions que je venais d’entamer en tant qu’hommec’est la même sensation
mais elle a une portion mâle (5% à 10%) et une portion femelle (90% à 95%)
et je les perçois avec une acuité décuplée, ainsi debout,
de plus en plus à l’aise dans cette façon de pratiquer4 octobre 2019 à 22 h 14 min #35204bzo
Participantma pratique debout désormais est vraiment bien sur les rails
elle me fait tellement progresser,
par exemple, j’ai définitivement compris la différence
entre juste se laisser entraîner à improviser, à bouger un peu n’importe comment,
laisser son corps juste n’en faire qu’à sa tête,
ce que j’ai qualifié plus haut, un peu comme un jeune chien fou qui court dans tous les sens
et puis suivre son désir, se laisser entraîner par son désirce sont fondamentalement deux choses différentes,
être mené par son désir, ce n’est pas faire n’importe quoi, ce n’est pas juste bouger le corps n’importe comment
dans une sorte d’improvisation plus ou moins réussie,
être bougé par le désir, c’est l’écouter, c’est l’entendre, c’est abdiquer toute volonté
et suivre ses instructions à la lettre,
on sert d’intermédiaire en quelque sorte,
quelque part cela passe toujours par notre tête, aussi excité qu’on soit,
aussi emporté par l’élan qu’on soit
et même si on ne pense pas aux gestes, aux mouvements à faire,
quelque part il faut qu’on donne notre consentement pour que le corps soit entraîné par le désir,
notre conscience doit l’accepter, doit le favoriser en s’effaçant,
en se pliant aux flots d’instructions du désirenfin bref, désormais mon désir me contrôle à nouveau
et c’est tellement voluptueux, ondoyant de chaleur et de frissons,
j’ai la sensation de ne pas m’arrêter de m’enrouler et de me dérouler lascivement,
la soie coule à flots partout en moi
ou plutôt je baigne dans une mer de soie car l’espace autour de moi, en semble envahi aussi,
dans la position debout, l’espace participe beaucoup plus aux jeux,
il semble avoir une sorte de rôle actif,
je ne peux pas encore le définir beaucoup plus
mais je sens que l’espace, le vide , autour de moi, debout, participe activement à mes séancesj’aime cette danse sexuelle tellement déjà,
tout s’éveille tellement facilement en moi, je sens des torrents d’énergie monter en moi,
j’ai la sensation d’effectuer une sorte de rituel vaudou autour d’un totem,
quelque chose d’ancestral,
un rite païen immémorial de charnelle communion
éveillant toutes les forces vives dans mes abysses
pour brûler un instant comme une flamme sur l’autel de l’amour et de l’érotismemon coeur, ma chair en fleur, éruption d’amour
toute ma sexualité d’homme et de femme en même temps,
dans l’incandescence de l’instant,
rapprocher les horizons lointains5 octobre 2019 à 9 h 53 min #35205bzo
Participantavec notre désir, tout notre désir,
sans aucun tabou,
avec notre sexe, note prostate, tout notre corps,
avec notre envie de faire l’amour,
avec notre volonté, toute notre volonté, toute notre envie, tout notre désir,
avec notre envie de pénétrer et d’être pénétré,
tout notre envie de pénétrer et d’être pénétrésans aucune règle,
avec notre envie, sans aucune règle, avec notre chair,
avec notre chair comme complice de notre envie de faire l’amour,
avec notre chair comme complice de notre envie de nous faire l’amour,
avec notre envie de nous faire l’amour,
avec juste nos bras, nos mains, notre sexe, notre prostate,
avec tout notre corps comme complice de notre envie de nous faire l’amours’étreindre, se prendre entre ses bras et libérer toutes les forces en nous,
sentir des torrents monter, envahir notre chair,
envahir notre chair de délices,
être submergé par des torrents de soie frissonnantesentir le gourdin gorgé de sang,
le sentir bien dressé, vibrant de passion, vibrant d’ardeur,
vibrant d’envie d’aller fouiller dans une chair tendre et réactive,
de le sentir s’enfoncer en nous, en sentir chaque millimètre de la progression en nous,
sentir comme il frotte divinement au plus profond de nous, comme il enflamme nos entraillesêtre aux deux bouts de l’engin,
ressentir les sensations dans leur totalité,
ressentir toute leur portion masculine et toute leur portion féminine,
vivre tout le spectre, la totalité du spectre des sensations,
se sentir deux ne formant plus qu’un,
vivre la communion charnelle dans l’instant,
vivre la communion charnelle dans l’instant qui explose toutes les frontières secrètes en nous5 octobre 2019 à 11 h 38 min #35206ane et rosse
Participantbonjour bzo,
Ton cheminement sensuel et intellectuel se lit comme ” les rêveries d’un promeneur solitaire” ou plutôt ” les flaneries d’une pensée solitaire”. L’intensité de ta pensée va et vient avec la perception de ta sensualité, de ton être sensuel et son analyse fondamentale.
Je pense qu’Andraneros a eu parfaitement raison de resituer ce fil dans la rubrique tantrisme. Mais la pratique du Tao, du Tantrisme demande une maîtrise et donc un Maître sinon elle peut avoir des conséquences inattendues auquelles l’absence d’acquis ne pourra pas répondre.
Il est bien que tu ne t’enfermes pas dans ton intériorité et que tu t’ouvres dans ce fil. Tu évoques l’envie d’une vidéo et du partage du visage de ton plaisir, c’est une bonne démarche à mon avis que de solliciter le regard de l’autre. Le vrai plaisir doit être partagé et compris à travers les yeux de l’amour ou de l’amitié.
Je te souhaite de belles aventures5 octobre 2019 à 21 h 27 min #35209Andraneros
ModérateurBonsoir @ane-et-rosse. Je suis heureux de ton retour sur le forum. Merci de nous rester ainsi fidèle !
J’espère que tu as pu continuer ton cheminement dans la découverte du plaisir prostatique. Il y a environ 2 ans et demi, déjà, le Prograsm t’aidait à franchir une étape dans l’intensification de ton plaisir et venait compléter les progrès que avais faits avec la découverte de ta sensibilité à l’hypnose érotique. Tu nous disais aussi commencer à ressentir un plaisir intense sans Aneros. Je serai heureux si tu nous faisais le cadeau de nous dire où tu en es aujourd’hui. Même si tu penses que ton témoignage n’apprendra rien aux lecteurs, ton évolution est importante à nos yeux et certainement instructive pour les lecteurs qui découvrent le plaisir prostatique. Si tu choisis de répondre à ma demande tu peux le faire sur un sujet dédié ou là où cela te paraîtra le mieux placé.
Bon cheminement @ane-et-rosse.
6 octobre 2019 à 0 h 23 min #35210bzo
Participanthello @ane-et-rosse
pour les vidéo, je les ferais un jour
mais quand je les partagerai, je ne suis pas sûr de le faire avant 5 ans, quand je prendrai ma retraite,
alors je n’aurais plus aucune appréhension de le fairecomme je l’ai déjà écrit, je veux les faire à visage découvert,
dans cinq ans, je craindrais plus d’être reconnu éventuellement par un collègue,
cela me sera devenu complètement égal,
plus de risque de se faire ostraciser sur mon lieu de travail - AuteurArticles
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