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  • #35390
    bzo
    Participant

    en fait ce qui se joue ici, maintenant je me rends compte,
    c’est le rythme, la vitesse, la tension de ma pratique en station debout

    ne pratiquant plus qu’ainsi quasiment ces dernières semaines,
    après avoir découvert l’incroyable liberté de gestes, de mouvements que cette manière offrait,
    que le désir pouvait nous entraîner comme il voulait,
    je me suis rendu compte que ce que j’avais saisi déjà,
    c’est cette liberté totale de se laisser entraîner par le désir
    mais qu’il fallait encore creuser plus loin

    que le rythme du désir, la tension, n’y était encore pas,
    qu’il fallait aller plus loin,
    qu’il y avait donc une façon de bouger, de se mouvoir tout en restant à l’écoute à 100% de ce qui se passe,
    ralentissement, accélération, c’est le rythme de la vague, le rythme du désir, le rythme de l’océan,
    cela doit devenir mon rythme,
    sentir les flots d’énergie bouger et épouser leur mouvement, les accompagner,
    pas juste se contenter de les injecter dans mes membres, dans ma chair
    puis de se laisser entraîner n’importe comment

    la liberté totale du désir a un rythme
    et je dois encore m’y habituer, ralentissements, accélérations,
    épouser les vagues intérieures comme une danse, se mettre au diapason,
    se laisser s’envoler tout en restant collé à la pulsation des abysses,
    il n’y a plus à réfléchir au geste, il est totalement improvisé par le désir
    mais pour la vitesse, pour le rythme,
    il faut aller chercher l’inspiration à l’intérieur, au plus profond de soi,
    pas juste se laisser emporter par une cadence improvisée

    #35391
    bzo
    Participant

    hum, pas très lisible pour l’instant, ce que j’écris,
    je suis en train de faire éclore quelque chose en moi, dans ma chair,
    épouser le rythme des énergies des profondeurs,
    épouser la progression de leur flot,
    fonctionner à leur rythme

    c’est plus clair en fait quand je suis en action,
    cela deviendra plus clair dans les mots aussi dans quelques jours
    quand ce sera plus au point

    ah j’ai une espèce de collant sous-vêtement chauffant qui colle à la peau,
    avec cela j’arrive vraiment à aucun résultat,
    c’est cela que je devrais porter chez moi
    si je veux avancer dans des travaux et que je ne veux pas être distrait pas le plaisir à tout bout de champ

    #35395
    bzo
    Participant

    il y a quelque temps je découvrais l’extraordinaire liberté de la station debout pour pratiquer,
    les gestes, les mouvements sans freins et sans restrictions, dans toutes les directions
    comme si le désir nous entraînait dans une danse érotique à la sensualité débridée

    cependant depuis, je me suis rendu compte que ce n’était qu’une première étape
    que la liberté ne devenait vraiment complète, vraiment totale
    que si on effectue aussi un travail en profondeur sur le rythme de l’action

    non, celui-ci n’est pas inhérent, il n’y a pas qu’à se laisser entraîner
    le rythme du désir, c’est le rythme des profondeurs,
    les gestes, les mouvements, doivent comme monter des profondeurs,
    doivent être coordonnés à nos énergies,
    une certain façon de se synchroniser, de se synchroniser à ses abysses,
    j’ai la sensation au fil des instants de prendre racine en moi,
    de boire au plus profond de moi-même

    s’accorder à l’instant, s’accorder à ses énergies,
    se retrouver,
    se retrouver dans la grâce du moment,
    éclore,
    être un instant, parfait comme une feuille, parfait comme une fleur,
    juste là,
    empli par la sève,
    empli par la richesse de vivre,
    dévoilée, la face cachée de la chair,
    contemplée dans toute sa splendeur vibrante,
    réuni dans la gloire de l’instant,
    homme et femme en même temps

    #35396
    bzo
    Participant

    se lâcher,
    quel geste magnifique
    car c’est véritablement un geste, un mouvement
    mais vers l’intérieur
    et dans l’invisible
    bien qu’il affecte tous les organes
    en qui on ressent comme un frémissement, comme des vibrations,
    quand on l’effectue

    je m’ouvre vers l’intérieur, je crée un canal de communication privilégié avec mes abysses
    par lequel vont monter mes énergies les plus intimes
    pour inonder ma chair,
    se transformer en sensations

    envahissement bien-aimé, envahissement chéri,
    que mes abysses me pénètrent, m’éjaculent dans la chair leurs flots ineffables,
    que je sente le masculin et le féminin en moi,
    entremêlés, se frottant l’un contre l’autre dans mon corps

    oh comme ils s’entremêlent grâce à cette fontaine montant des profondeurs,
    ma chair est un lit, le lit d’un torrent, le lit de leurs ébats
    et moi, je suis aux premières loges,
    m’imbibant de tout cela,
    vivant ce délire magique qui me donne des ailes

    je suis un tapis de prière sexuel
    sur lequel toutes mes cellules célèbrent la vie,
    la belle flamme dansante dans mes entrailles

    #35397
    bzo
    Participant

    comme c’est frustrant d’être à la maison en ce jour de congé
    et ne pas pouvoir m’adonner à mon occupation favorite,
    me vautrer dans la luxure,
    me laisser envahir de la soie chaude de la volupté, à tout bout de champ

    j’ai mis ce collant dont j’ai découvert les vertus anti-aphrodisiaques,
    sous-vêtement tenant bien au chaud, en deux pièces
    qui me collent à la peau des pieds jusqu’au cou,
    les sensations avec sont atténuées,
    mes parties génitales et mes cuisses ne peuvent pas se joindre,
    ma peau n’est pas à la portée de mes mains baladeuses,
    il n’y a pas de frottement sensuel avec le tissu quand j’ondule,
    quand je me frotte contre un meuble en bois

    mais ainsi mon corps me fait sentir sa frustration, j’ai des signaux constamment,
    “viens jouer avec moi, allumons le moteur”
    ce collant a l’effet sur moi d’une cage de chasteté
    car ce n’est pas assez d’avoir une cage de chasteté qui engaine le sexe,
    c’est tout mon corps que je dois enfermer dans une pareille gaine
    pour me couper la possibilité de plonger dans la luxure trop facilement

    il faudrait pouvoir fermer à clef avec un cadenas ce collant deux pièces,
    il se descend trop facilement, alors mes cuisses peuvent aller se frotter à nouveau à mes couilles
    et la machinerie se met directement en route

    #35401
    bzo
    Participant

    pas facile même avec ce collant qui m’a couvert toute la journée de bien rester concentré,
    je me déculottais régulièrement, commençais à onduler
    tandis que mes cuisses et mes bijoux de famille se retrouvaient avec une joie non dissimulée,
    se pressaient les uns contre les autres, comme cela se met à frotter en bas,
    me caressais sous la toile du collant,
    introduisais deux, trois doigts dans ma crevasse derrière,
    y faisais quelques va et vient,
    le plaisir monte si facilement,
    tout est tellement délié désormais en moi

    nu, cela devient vertigineux,
    dès que je me déshabille, au premier contact de mes cuisses avec mes couilles et mon petit tuyau d’arrosage,
    des ondes délicieuses se répandent puissamment dans mon bassin,
    en quelques secondes même sans faire grand chose, je suis dans un état d’excitation avancé

    très bien tout cela, sauf pour travailler à la maison , accomplir mes tâches,
    on ne va pas se plaindre, les choses se font quand même, beaucoup plus lentement que je le voudrais
    mais elles se font,
    il y a d’autres critères qui rentrent en ligne de compte aussi qui expliquent la lenteur,
    je n’aime plus du tout travailler de mes mains,
    vu ma mauvaise condition physique et mon âge qui commence tout de même à peser,
    je me fatigue aussi beaucoup plus vite
    et puis mes divers problèmes articulaires tout de même assez sérieux, hélas,
    genou, dos, cheville,
    bref mes divers travaux à la maison avancent à la vitesse d’un escargot cul de jatte

    mais question plaisir, là je ne traîne pas, oh que non,
    le rythme de ma pratique que j’ai beaucoup travaillé ces derniers jours, se met bien en place,
    comme il est extraordinaire à percevoir,
    on dirait un prolongement des énergies qui montent en moi,
    le moindre mouvement, semble désormais naître dans la parfaire continuité et synchronisation
    de ces énergies qui montent de mes abysses,
    ils sont dans le même élan,
    quelle sensation en même temps d’harmonie et de volupté

    je ne suis même pas sûr que je dois parler ici juste de plaisir sexuel,
    tellement ce que je ressens, s’est affiné et devenu global dans tout mon être,
    des vagues qui semblent naître dans mes tréfonds,
    qui montent, qui montent
    et qui dans la plus parfaite continuité, viennent dans mes mouvements, mes gestes,
    tout devient tellement caressant, voluptueux et harmonieux

    cette continuité du rythme donne aux sensations une qualité tellement particulière,
    l’impression d’avoir des racines qui plongent à perte de vue en moi,
    d’immenses ailes qui battent à tout instant dans ma chair,
    la chaleur est tellement ineffable, tellement caressante, tellement omniprésente
    que j’ai l’impression à tout instant que je vais me dissoudre de bonheur,
    que ma chair va fondre,
    tellement chaque instant semble une jouissance extatique qui me relie à mes abysses
    tout en étant d’un érotisme torride, animal

    #35402
    bzo
    Participant

    le fait est que chez moi,
    je n’ai qu’une seule envie, un seul désir,
    c’est de me vautrer dans la luxure, d’être envahi de volupté de la tête aux pieds,
    de vivre des jouissances interminables,
    d’explorer mes confins,
    de découvrir grâce à la transe sexuelle toujours des nouvels états transitoires de mon être

    cette envie principale est entrecoupée par des envies de voir du cinéma, des séries,
    de lire, d’écouter de la musique, de consulter des livres d’art
    et puis aussi des tâches plus liées aux obligations diverses et variées qui nous incombent,
    se restaurer, se laver, ranger
    et puis mes interminables travaux qui n’en finissent pas

    ah mes travaux…
    je m’en veux, ces travaux si je m’y mettais sérieusement, ne prendraient pas plus d’une semaine, 10 jours
    et alors mon appartement trouverait son aspect final,
    une vraie bonbonnière moderne
    avec toutes les statuettes, vases et autres décorations en place,
    meubles design splendides accumulées au fil des années,
    ma nouvelle bibliothèque fixée au plafond au lieu d’être simplement fixée avec des cales disgracieuses,
    ainsi que tout le travail de finition sur cette bibliothèque,
    faire disparaître les vis avec de la pâte à bois, quelques coups de papier ponce,etc

    comment faire alors que ce corps n’arrête pas de m’envoyer des signaux?
    je l’ai habitué dès que je suis à la maison,
    à être en roue libre sexuellement, avec du plaisir à la pelle à la moindre démangeaison,
    dès que je reste un peu plus d’un quart d’heure sans ma petite gymnastique
    qui m’emplit si vite de nectar ineffable,
    mon corps commence à donner des signes de mécontentement, me fait savoir que cela lui manque

    en même temps ces dernières semaines,
    j’ai rajouté une série de travaux au fur et à mesure que des idées me venaient
    pour améliorer mon intérieur,
    par exemple, j’ai décidé de mettre des films d’intimité décoratifs aux fenêtres,
    je suis au troisième avec des bureaux en vis à vis, pas grand à voir dehors,
    donc j’ai décidé de mettre ce type de film qui me permettront d’enlever les voilages,
    tout en préservant une intimité totale, j’en ai besoin puisque je me déplace tout le temps nu chez moi
    et que je m’adonne à tout bout de champs à ma pratique, debout, couché, assis

    ces films laissent bien passer la lumière, ainsi mon palmier sera content aussi,
    bah et s’il y a quelque chose à voir dehors, je n’aurai qu’à ouvrir une fenêtre,
    en plus ces films peuvent être très décoratifs,
    celui que j’ai choisi , par exemple, assez opaque avec des motifs en étoiles,
    cela donne vraiment bien avec la lumière qui passe à travers
    mais c’est encore du travail en plus, du travail qui s’ajoute à chacun de mes idées
    et cela s’accumule, s’accumule

    un petit point par rapport à mes dernières avancées dans ma pratique,
    le rythme s’est ralenti, définitivement ralenti,
    je suis à l’écoute plus que jamais de la montée des énergies en moi,
    j’épouse le rythme de leurs flots,
    cela a pas mal changé ma gestuelle,
    je me sens mené désormais en même temps par le désir dans ma chair
    et par la montée de mes énergies intimes, mes énergies vitales,
    cela crée des gestes nouveaux, des mouvements inédits jusqu’ici,
    des transformations des plus anciens

    les énergies me font tout ralentir constamment,
    leur écoute constante dans la chair, freine, parfois à l’extrême, jusqu’à l’arrêt
    pour bien entendre leur montée
    et parvenir à bien les intégrer dans mes gestes, dans mes mouvements,
    je dois avoir une sensation de continuité,
    je sens sourdre en moi ce flux de mes abysses
    et c’est comme s’ils devenaient les mouvements, devenaient les gestes

    ainsi la sensation d’harmonie est incroyable,
    la sensation d’être en communication directe avec mes abysses, plus présente que jamais,
    par moments c’est animal, par moments, très raffiné

    les micro-séances debout se rallongent de plus en plus,
    plus rare du tout qu’elles durent jusqu’à 10 à 15 mn,
    je vais me coucher, continue ainsi, me relève, , continue debout,
    va contre mon armoire en hêtre, vais me frotter contre comme un animal en chaleur,
    retourne au milieu de la pièce,
    va m’asseoir, me relève, va m’asseoir cette fois sur mon coin de table favori
    que je chevauche comme une walkyrie les yeux fermés pendant quelques instants

    ah , vive la luxure, tout seul, à deux, à trois, à dix,
    à deux cents…
    que cela gémisse de tous côtés, que cela fusionne, que cela communie, dans la chair, par la chair,
    que cela fornique jusqu’au ciel
    et au-delà

    #35403
    bzo
    Participant

    tout à l’heure, je me suis essayé à nouveau à faire quelques mouvements
    façon danse de tandava mais avec ma variante où je rajoute régulièrement des contractions,
    pas une contraction à caractère sexuel,
    donc effectuée lascivement, un mouvement qui évoque le va et vient de la pénétration,
    non une contraction neutre, je dirai, la plus lente et la plus régulière possible,
    un mouvement de piston pour bien faire monter des énergies
    et qui ne seront pas “traitées” de manière à se transformer en sensations sexuelles

    je suis toujours frappé à quel point j’obtiens des résultats intéressants quand je m’y remets,
    il faudrait vraiment que je persévère

    il y eut un moment particulièrement frappant,
    une contraction particulièrement réussie, puissante mais calme,
    j’ai senti une grosse vague d’énergie arriver,
    ce fut tellement saisissant que je me suis arrêté de bouger, paralysé par ce qui m’arrivait

    c’était comme si j’avais des mustangs sauvages qui galopaient dans mon sang,
    cela vibrait, cela résonnait de tous les côtés en moi de leur galop,
    de l’énergie pure qui a tourné quelques instants dans ma chair
    comme cherchant par où s’élancer, par où se ruer

    une fois qu’on a accès à ses énergies les plus secrètes,
    il y a la possibilité d’ouvrir des tas de portes,
    des tas de pratiques s’offrent à nous
    à condition d’investir un peu de temps et de patience

    je veux explorer tout cela,
    gravir la montagne par d’autres versants aussi que le versant sexuel

    #35404
    bzo
    Participant

    un simple mouvement, insignifiant en apparence,
    peut passer inaperçu, peut passer anonymement

    comme il peut éveiller une sensation délicieuse, ineffable
    qui vous émeut jusqu’au fond de l’âme, vous fait gémir, vous fait soupirer,
    de par sa grâce, sa volupté, sa finesse

    entre les deux, tout un apprentissage, tout un cheminement vers la qualité,
    toute une attention portée vers les détails,
    affinée, aiguisée

    entre les deux, toute une profondeur s’est ouverte en vous
    et par les caresses, vous cherchez la complicité de votre chair,
    des murmures montent en vous, des murmures et des vibrations,
    de plus en plus, vous vous élancez comme un danseur,
    de plus en plus vous êtes un musicien et son instrument, emmêlés
    de plus en plus les notes semblent monter toutes seules,
    semblent monter de partout

    #35405
    bzo
    Participant

    il n’y a rien de plus gracieux que la volupté,
    le visage d’une femme en train de jouir,
    c’est le visage d’une femme en état de grâce

    la grâce est le stade ultime de la volupté,
    c’est une soudaine libération de ce qu’il y a de plus pur en nous,
    de plus beau en nous,
    la chair s’épanouit un instant comme un bouquet géant
    avec nous au milieu, offert à un butinage généralisé

    #35406
    bzo
    Participant

    il y a un point dans votre parcours
    où le sexe avec vous-même devient une réalité, où vous le vivez

    vous ne vous rendez plus compte que vous êtes tout seul,
    vous vous rendez compte juste que vous êtes en train de faire l’amour

    vous ne vous rendez plus compte que vous êtes un homme,
    vous n’avez plus de sexe, vous avez les deux,
    vous bougez comme si vous aviez les deux sexes,
    vous ressentez comme si vous aviez les deux sexes

    quelque chose en vous est en train de faire l’amour,
    votre corps est utilisé pour cela,
    tout votre être est utilisé pour cela,
    je l’appelle sexe tout seul
    mais on pourrait aussi qualifier ce que je vis
    d’expérience extrême de transcendance, de transe sexuelle, à caractère chamanique ,
    enfin quelque chose comme cela, chacun y mettra les mots qu’il veut
    je m’en fous au fond,
    l’important pour moi, c’est d’être capable de le vivre avec cette totale intensité
    où désormais toutes les forces au fond de moi, se libèrent,
    l’important pour moi, c’est d’être capable de vivre ces moments incroyables, cette expérience totale,
    avec cette sensation sublime de communion dans la chair

    #35407
    bzo
    Participant

    et voilà les invités sont partis,
    passé l’après-midi et le début de soirée avec des gens,
    là tout seul, j’ai repris mes activités habituelles,
    comme c’est bon de voir que tout est encore là, que cela ne s’est pas enfui de moi,
    que ces moments si spéciaux, si précieux sont à ma portée instantanément,
    que je n’ai pas rêvé

    #35408
    bzo
    Participant

    il s’agit donc pas juste de se laisser porter par le désir dans sa chair
    mais de le faire en étroite complicité, en étroit dialogue
    avec les énergies montant de nos profondeurs

    le désir me bouge, les énergies dictent le rythme

    #35409
    bzo
    Participant

    ah ces premiers moments de retour à la maison après une journée au boulot
    où je me dénude et puis mes cuisses commencent leur manège avec mes bijoux de famille,
    toute cette ouate chaude, douce, caressante qui envahit mon bassin,
    comme c’est ineffablement bon, comme c’est irrésistiblement bon

    mourir de plaisir un jour, si c’était possible, je signerais tout de suite,
    quel autre manière de s’éteindre, de s’éloigner de ce corps,
    est plus digne d’un libertin?

    #35410
    bzo
    Participant

    comme c’est délicieux de sentir les larmes de bonheur de son sexe,
    sentir ces petites gouttes claires humidifier mon bas-ventre, mes genoux,
    rien à voir avec le gros crachat laiteux, tempétueux et bref,
    juste ces perles de cristal qui apparaissent tranquillement goutte après goutte,
    montant de l’urètre, descendant la chair rosâtre du gland,
    vont s’enfouir dans le buisson des poils ou sur la cuisse

    il y a des jours où cela n’arrête pas, une vraie petite fuite, quelqu’un a mal refermer le robinet,
    non, c’est juste le bonheur qui étreint cette chair,
    qui déborde , qui déborde en larmes de reconnaissance

    perles de rosée de mes entrailles,
    matin calme de mon désir,
    soleil glorieux de mon amour

    #35411
    bzo
    Participant

    je profite de chaque instant de libre,
    l’eau dans la bouilloire est en train de se réchauffer?
    cela me fait au bas mot, une plage de quarante cinq secondes,
    je m’appuie contre un meuble de cuisine, je laisse aller ma tête en arrière,
    mon peignoir s’entrouvre, je commence à me caresser, à rapprocher mes cuisses de mes parties,
    cela part instantanément, je suis directement empli de la tête aux pieds de la chaleur soyeuse, des frissons

    o ces moments de lascivité et de volupté dans ma chair,
    cette extraordinaire intensité, ce nectar ineffable qui se déverse partout en moi,
    cette sublime sensation de devenir libre et de voler comme un oiseau dans sa chair,
    c’est mieux que n’importe quelle drogue

    #35412
    bzo
    Participant

    je ne me lasse pas d’écrire à propos de ces premiers moments de volupté,
    de retour à la maison après une journée au boulot

    ce sont toujours des moments uniques, des moments incroyables,
    tellement ma chair semble s’imbiber de toute cette ouate douce, chaude, caressante, en expansion
    comme un lit de torrent desséché qui retrouve son liquide favori

    mes mains se déplacent lentement, doucement , sur ma peau,
    en épousent chaque contour,
    mon bassin, plein directement de langueur, plein de lascivité, rien que d’onduler
    et puis mes cuisses… well… mes cuisses,
    elles vont se presser, se frotter, contre mes roubignolles
    qui directement s’enflamment d’un feu tellement doux, tellement contagieux

    comme ce plaisir est magique, comme ce plaisir est ineffable,
    comme il emplit mon quotidien, dès que je suis à la maison,
    comme il le rend magique, comme il le rend unique

    ma chair, mon pays natal, mon nid aux miracles,
    contrée aux mille sortilèges,
    je ne me lasse pas de t’explorer

    #35414
    bzo
    Participant

    la qualité des sensations,
    c’est-à-dire la richesse de leurs nuances, leur finesse, leur diversité, leur variété,
    a comme un halo dans notre chair
    qui se développe de plus en plus, au fur et à mesure que l’on progresse dans notre voie

    je parle d’une sensation d’éblouissement,
    on est ébloui, ému jusqu’au fond de l’âme, par la beauté de ce que l’on est en train de vivre,
    par la beauté de ce qui est en train de se passer en nous,
    la volupté peut acquérir une telle pureté cristalline,
    notre chair comme vibrant de lumière dans une chaleur ondoyante

    des moments aussi où l’on atteint une telle teneur de légèreté et de plénitude,
    que notre coeur semble le calme battement d’une aile géante dans la pureté d’un ciel souverain,
    on a glissé dans la grâce du moment,
    le temps un instant se repose en nous,
    l’amour nu pulse comme un coeur tranquille de réacteur dans nos veines

    c’est juste nous, là, tout entier, exposé sans fards, sans frontières et sans tabous,
    baignant dans la fontaine de jouvence de nos énergies les plus secrètes,
    tout entièrement homme, tout entièrement femme

    #35416
    bzo
    Participant

    l’orgasme vient toujours ces derniers temps
    comme un extraordinaire bouquet dans ma chair,
    un bouquet de tendre feu, un bouquet de lumière chaude,
    une fontaine de vie jaillissant de mes entrailles,
    peuplant ma chair de myriades de gouttes irisées

    pas une cellule de mon être
    qui n’est pas entraîné irrésistiblement sur ce toboggan vers le haut,
    le monde devient un village instantané,
    habité de rires, de chants et de danse, peuplé de vieilles connaissances,
    un mirage merveilleux dans le désert qui ensorcelle un instant ma chair

    #35417
    bzo
    Participant

    il y a moyen d’éveiller ce corps, de le faire carburer à ses énergies les plus secrètes
    d’une façon tellement totale, tellement incroyable

    flamber dans l’instant d’un feu doux et à la fois violent, aux mille nuances ineffables,
    rendre incandescente, cette chair

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