Mots-clés : mon amour, plaisir androgyne, prostate
- Ce sujet contient 738 réponses, 14 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par bzo, le il y a 4 années et 9 mois.
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21 janvier 2019 à 23 h 52 min #32717bzoParticipant
optimiser son immobilité,
optimiser ses sorties de l’immobilité,
deux phases délicieusement complémentaires
qui alternent l’action visible, l’action extérieure
et puis l’action intérieure, l’action partie immergée de l’icebergje me mets à bouger, je sors souplement de l’immobilité,
j’ai envie de sentir la volupté couler en moi,
des courbes frissonnantes, langoureuses, parcourir ma chair,
je me mets en mode liane lascive,
mes cuisses se frottent tantôt ardemment, tantôt tendrement, contre mes couilles, mon sexe,
mes mains vont et viennent, pressent mes seins,
parcourent mes flancs, effleurent, frottent,
je continue ainsi pendant de longues secondes , gémissant de plus en plus,
de plus en plus empli d’un nectar dense, chaud, soyeuxje me fige net, je me fige net pour la contraction qui s’annonce,
qui commence à se former, qui commence à remonter,
voluptueux coups de clairons partout dans la chair de mon bassin,
je commence à travailler la contraction, je joue avec,
je presse, je relâche, je presse à nouveau, toutes sortes de petits effets délicieux,
en même temps je plonge en moi-même,
je plonge en moi-même à la poursuite du dauphin
il va vers les profondeurs, je lui ai saisi l’aileron, je glisse, je suis devenu léger, je file
cela devient de plus en plus dense autour de moi, de plus en plus chaud,
la vie semble se concentrer de plus en plus,
je suis en train de vivre de très longs instants, de plus en plus longs,
ils semblent sans fin maintenant
la densité semble avoir presque arrêté le temps,
comme s’il tournait au ralenti, de plus en plus au ralentiquel aquarium sublime dans les profondeurs,
comme j’aime faire partie de cette faune et de cette flore dans mes abysses,
je sens ma chair partout tout autour,
l’impression d’être dans un dédale de cavernes immergées, en plongée,
explorant paresseusement des cavités au fil des courants
comme une algue marine détachée dansant lentement au fil de l’eau,
des signes mystérieux semblent se dessiner parfois dans l’obscurité de mon sang,
comme entrevus un instant dans l’éblouissement d’un éclair de plaisir
mais déjà les courants m’emportent plus loin de-ci de-là langoureusement,
jamais le temps de déchiffrer
mais y a-t-il seulement quelque chose à déchiffrer?
quelque chose d’autre à déchiffrer sinon que de vivre
la grâce et la magie de ces instants offerts à ma chair?22 janvier 2019 à 17 h 00 min #32719lighteningboltoParticipantMon cher @bzo, vous etes un poete 😉
Encore une fois tu nous fais rêver de sommet de plus en plus haut!23 janvier 2019 à 12 h 51 min #32730bzoParticipantce que je préfère tout de même comme contact des doigts avec mes parties,
c’est quand les doigts sont posés, pressant sur mon pubis à la base de la hampe,
touchant légèrement celle-cije vais tirer plus ou moins fort le pubis vers l’arrière avec les doigts enfoncés plus ou moins dans la peau,
tout mon appareil, couilles, sexe, est tiré aussi vers l’arrière,
mise plus ou moins en tension ainsi par la traction des doigts vers l’arrière
en même temps, je commence des contractions lentement, puissamment,
les sensations sont tellement irrésistibles, puissantes, ainsi,
jouant sur la longueur et la vigueur de la contraction,
variant les effets comme si j’étais engagé dans une pénétrationj’aime aussi les contacts par “accident”, souvent le gland,
je le cogne par inadvertance,
à force de laisser mes doigts roder dans la région,
ces contacts fugaces provoquent comme une décharge électrique dans tout le corps
que je prolonge par quelques contractions plus vigoureuses, plus appuyées,
qui accentuent encore le décollage dans l’instantla main sur le périnée, bien à plat, une partie de la paume touchant les bourses,
un bout de doigt effleurant l’entrée de mon A-pussy,
tantôt s’enfonçant légèrement, tantôt juste recouvrant celle-ci ,
ainsi de tranquilles contractions infusant de la vie à l’ensemble,
tout le bassin bientôt est en feu,
irradiant dans tout le corps d’ondes puissantesje reviens sur ma “philosophie” des contacts avec les parties génitales
qui, en principe, sont bannies de la pratique prostatique
et en effet on ne devrait pas trop en user
tant qu’on a pas acquis une forte maîtrise pour éveiller la prostatele type de contacts que je prône donc, cela n’a rien à voir avec la masturbation,
on ne cherche pas à éveiller le même type de plaisir ,
on veut des ondes sexuelles mâles, en quantité
on veut les mêler aux vibrations de la prostate
plus tout ce que le reste du corps, caresses, corps en mode liane lascive, produisent,
on veut que tout cela forme un flux puissant et homogène
qui nous envoie au septième ciel durablementquand vous y arrivez, votre sexe la plupart du temps, reste bien au repos
malgré de nombreux attouchements
et un flux constant massif d’ondes sexuelles mâlesil faut bouger la main le moins possible une fois que vous êtes au contact,
comme je l’ai déjà écrit,
ce que l’on doit parvenir à ressentir, ce que l’on doit rechercher,
c’st un effet fiche qui a été enfoncée dans une prise,
vos doigts sont la fiche mâle, une fois que vous êtes en contact, même légèrement,
vous êtes enfoncé dans la prise, les ondes sexuelles mâles tout de suite devraient affluer,
n’oubliez pas les contractions,
toujours synchroniser toutes ces actions à des contractions,
les contractions sont votre baguette magique touchant le chapeau
pour faire sortir le lapin qui va vous permettre de dévaler le tunnel vers le pays des merveillesau contraire les mouvements, dérangent ce flux d’ondes éveillé,
vont changer sa nature, si vous effectuez des mouvements de type caresse,
ce flux va se changer en sensations péniennes , pour reprendre une expression d’ @epicture,
ce n’est plus exploitable de la même façon,
il n’y aura plus une synergie qui va se produire avec les autres types d’ondes
et former un flux homogènevotre sexe aussi va avoir tendance à se raidir,
continuez ainsi et assez rapidement vous arriverez à l’éjaculation,
alors qu’avec l’autre manière décrite plus haut,
vous pouvez continuer pendant des heures même à produire des quantités massives d’ondes sexuelles mâles
sans que votre sexe ne prenne l’ombre d’un raidissement26 janvier 2019 à 10 h 57 min #32745bzoParticipantce matin je me suis éveillé assez tôt,
m’étant couché aussi plus tôt, vers minuit, étant mort de fatigue,
suis resté au lit, bien au chaud sous la couverture
et bien sûr assez vite des idées grivoises bien à moi, me sont venues,
m’ont assailli généreusement,
des titillements dans le fondement, mon A-pussy qui me grattouillait, qui me chatouillait,
bref je m’y suis mis avec gourmandise, je m’y suis avec délectationce fut une séance longue, une séance d’entraînement
pour reprendre le terme et le concept de notre cher @andraneros national
je suis toujours occupé avec la même chose en fait,
quand je remets en question encore certaines parties de ma pratique,
les contacts des mains avec les parties génitaleseh oui, encore, me direz-vous, la question n’est toujours pas réglée
et je la remettrai sur le tapis autant de temps qu’il le faudrade quoi s’agit-il? plutôt qu’une explication technique laborieuse
qui essaie de décrire le problème pour la énième fois,
je vais user de quelque imageimaginez mon petit avion, mon petit monoplace pétaradant qui a décollé,
qui vole à 200 mètres d’altitude, aucun contact des doigts pour l’instant avec les parties,
la progression, le gain d’altitude est régulier, constant mais assez lent,
200 mètres, puis 210 puis 220 , etcet toujours en moi, faisant partie du terreau de mes sensations,
celle d’un ciel illimité est au-dessus de moi
et que si je suis suffisamment patient et appliqué,
la progression peut n’avoir aucune limite,
220 mètres d’altitude pour l’instant
mais dans une demie heure je pourrai être à 2500 mètres
et dans une heure à 5000, etcmais voilà que je perds patience, une brusque envie alors que je suis à 250 mètres,
de me retrouver soudainement à 2500 mètres,
mes doigts descendent, commencent à frotter mon pubis
et viennent se placer à la base de mon sexe flasque, contre la hampe
restent là en place, pressant et tirant un peu vers l’arrière
pour créer de la tensionje me mets à effectuer de lentes et vigoureuses contractions,
façon pénétration solide, engageant bien tout le bassin,
façon bûcheron attentionné mais bûcheron tout de mêmelà directement je me retrouve à 2500 mètres d’altitude,
euphorie généralisée dans le cockpit, je crie, je gémis , j’en peux plus,
cela va durer 10mn, 15 minutes
mais après une fois que je me suis habitué aux 2500 mètres d’altitude,
je cherche de nouveau à progresser vers le haut
et c’est là que cela va coincer,
je semble plafonner,
il y a bien des orgasmes, tout à fait délicieux et explosif
mais ce sont des soupapes qui sautent très momentanément,
après je retrouve plus ou moins la même altitude
qui semble aussi désormais et de plus en plus lourdement ressenti,
comme un plafond,
un plafond atteintvoilà , grosso modo,
comment je le visdonc revenons-en à ce matin,
j’ai cherché une alternative viable,
j’ai trouvé une piste intéressante que j’explore depuis avec des résultats intéressantsje privilégie désormais totalement pour l’instant,
l’élan vital ,l’instinct animal, le moi animal, la spontanéité de la chairj’ai déjà évoqué ce sujet, parfois très intensivement
mais je me rends compte que jusqu’ici,
ce n’est que momentanément que je le laissais prendre les commandes complètement,
la plupart du temps, j’étais en mode direction assistée,
le corps dirigeait l’action mais mon moi pensant veillait quelque part au grain
et reprenait régulièrement la direction des opérations pour changer ceci, pour changer celamais là, je lui ai laissé les commandes totalement, sans aucune interférence, même légère,
c’est assez fascinant à vivre dans l’instant,
comme si on bougeait sans aucune influence , même minime sur nos gestes, nos actions,
quand le moi pensant se remet un instant en activité,
j’ai l’impression d’être ballotté dans ma cabine, qu’autour de moi une machinerie
qui n’a pas besoin de moi, est en action
et je me laisse aller très rapidement à nouveau, juste à vivre mes sensations dans l’instant
et à suivre quelque part totalement fasciné
ce corps qui semble se mouvoir sans moi, qui semble s’activer sans moi,
n’en faire qu’à sa tête,
je le laisse faire ce qu’il veut,
il veut toucher le sexe, le presser, le frotter ou pas, il fait ce qu’il veut,
il est le patron, c’est lui le boss, je me suis soumis entièrement à sa volontépour l’instant, cela donne des résultats très excitants, très puissants
on va voir où cela me mène27 janvier 2019 à 11 h 55 min #32752bzoParticipantcourte séance d’une demie heure, j’en sors à l’instant,
me fais l’effet d’être encore tout trempé de l’intérieur
tant de délicieux embruns ont balayé mon pont,
tant de délicieux embruns ont chahuté ma coquehier soir je suis passé à travers une mini-crise,
les deux séances que j’ai eues,
n’avaient pas tout à fait été aussi réussies, aussi pleines, que d’habitude,
un goût d’inachevéj’ai réglé tout cela à l’amiable ce matin,
le fait est que ces derniers temps, j’ai tellement été habitué à des réactions immédiates, instantanées de mon corps,
que dès je me touchais, dès que je me mettais à bouger,
immédiatement les sensations étaient là, instantanées,
variant directement suivant ce que je faisais
que j’ai perdu un peu l’habitude de me battre pour obtenir des résultats,
ce que j’entends par me battre, c’est savoir se montrer humble,
savoir se montrer patient, savoir se montrer persévérant sans rien attendre
en cas où rien ne se passe ou que moins se passe que d’habitudeparfois pour des raisons plus ou moins mystérieuses,
fatigue, stress, préoccupations,
trop de sollicitations les derniers jours, peut-être,
cela ne se déclenche pas aussi vite que l’on voudrait,
ce matin j’ai su à nouveau me montrer humble, me montrer patient,
effectuer mes gestes, effectuer mes mouvements, effectuer ma non-routine
et attendre patiemment que les récompenses fleurissent dans ma chair————————–
il y a eu un moment ce matin tout à fait superbe,
ce n’était pas un orgasme mais une de ces sensations venues d’ailleurs comme j’en ai de temps à autrepar le passé, il y a eu “le pont suspendu dans la lumière”
ou encore la sensation que tout mon être n’était plus qu’une aile au travail dans les airs,
ce sont des moments assez uniques et que je chéris tout particulièrement
car ce n’est pas dans mon imagination que cela se passe,
c’est vraiment quelque chose de très spécial,
c’est vraiment comme si les sensations généraient aussi une image en moi,
perçue dans ma chair, perçue avec les sens, perçue avec tout mon être
cela devient vraiment ma réalité pour quelques instantslà ce matin, cela n’a duré que quelques secondes mais c’était un moment de grâce et d’étrangeté absolues,
j’avais déjà été bien assailli par de nombreuses vagues de volupté, de chaleur, de frissons divers et variés,
j’étais déjà dans un état d’excitation bien avancé
quand tout d’un coup, j’ai eu la sensation que je commençais à être descellé, à basculerd’ordinaire ce type de sensation est très déstabilisant
et j’ai eu un très court instant, une réaction d’appréhension
mais en même temps la conscience d’être au lit, cherchant le délire, cherchant l’ivresse,
m’assaillit aussi
et donc je me laissais aller,
je me laissais totalement aller à cette sensation de culbuter,
de commencer à m’effondrer,
de passer soudainement d’un objet immobile, aux fondements fermes, à toute épreuve
à fétu de paille emporté par le courant, soudainement ne pesant plus riencela a duré que quelques secondes, mais cette sensation soudainement d’être descellé,
de m’abattre , de me disloquer puis d’être emporté, ne pesant plus rien,
je l’ai vécu tellement puissamment dans ma chair,
je l’ai tellement en mode visualisé quelque part en moi
que j’en ai des frissons rien que de l’évoquer30 janvier 2019 à 0 h 52 min #32860bzoParticipantmon plaisir est plus onctueux que jamais,
je passe de longs moments à me frotter les jambes l’une contre l’autre,
de longs moments à me caresser lentement,
de longs moments à sentir cette peau vibrer doucement,
de longs moments à sentir cette peau parcourue d’un feu doux,
de longs moments à sentir cette peau parcourue d’un feu doux sous mes doigtsde longs moments rien qu’avec,
de longs moments rien qu’avec le tango voluptueux de mes cuisses,
avec le tango voluptueux de mes cuisses venant se serrer,
de mes cuisses venant se presser, de mes cuisses venant se frotter,
contre mon sexe, contre mes couilles,
inlassablementquelle étreinte douce, quelle étreinte chaude,
quelle volupté cristalline m’inonde des pieds à la tête,
quelle volupté cristalline m’inonde des pieds à la tête de millions de gouttelettes,
de millions de gouttelettes lumineuses,
de millions de gouttelettes soyeusessource joyeuse, source lumineuse, flanc de montagne en moi,
source joyeuse, source lumineuse, à flanc de montagne en moi,
quelle dévalement de millions de gouttelettes en moi,
quelle dévalement joyeux de millions de gouttelettes soyeuses en moi30 janvier 2019 à 8 h 48 min #32861bzoParticipantce matin, un peu par hasard, je me suis assis sur le bord de mon bureau,
plus précisément sur le coin de mon bureau,
j’ai tout de suite senti une pression délicieuse derrière,
des sensations familières qui s’éveillaient
“houla je me suis dit, il y a une idée à creuser ici”
et je me suis mis à remuer du popotin,
tout de suite des éclairs familiers de plaisir irradiaient dans mon bassin,
tout de suite j’ai compris qu’il y avait là un usage nouveau pour ce bureau,
un potentiel tout à fait intéressant à exploiteret quand j’exécutais la première contraction,
ah mes amis, je n’y tenais plus je gémissais tellement fort,
se faire prendre sur le coin du bureau, par le coin du bureau, c’est quelque chose,
avec la contraction, la sensation était du même ordre que celles
quand j’y allais avec les doigts dans mon A-pussy,
je vais dès ce soir revenir me frotter, revenir me presser, contre l’angle bien dur
de ce charmant meuble en hêtre massif
à qui j’ai trouvé un nouvel usage tout à fait inattendu et bienvenubon je ne vous cacherai pas que cela ne fait pas dans la finesse, dans la dentelle,
c’est du bourre-madame, enfin du bourre monsieur qui se prend pour madame,
façon bûcheron, façon bûcheron avec sa cognée s’abattant sans merci, sans relâche,
mais le plaisir animal flirtant avec les limites de la brutalité,
cela a du bon de temps en temps31 janvier 2019 à 20 h 50 min #32875bzoParticipantj’ai retrouvé le coin de ma table, massif et solide bureau en hêtre
je me suis frotté contre,
je montais et je descendais légèrement, tantôt augmentant, tantôt diminuant la pression,
je me caressais en même temps la poitrine
et faisait monter des contractionsun bon coin, un sacré bon coin, il m’en a fait voir de toutes les couleurs,
je cabrais l’échine, j’écartais bien les fesses,
moments animal, moments tempétueux, moments délicieuxdésormais à chaque fois que je passe à côté de mon bureau, je n’y résiste,
comme une chatte en chaleur je viens me frotter contre ce coin la raie des fesses,
sentant la pointe s’enfoncer légèrement
et avec la contraction qui vient,
cela me fait directement comme quelque chose de massif qui remonte entre mes reins,
qui vient me fouiller les entrailles1 février 2019 à 0 h 59 min #32876bzoParticipantj’étais comme un surfeur à la surface qui attendait les vagues
et en même temps un scaphandrier dans les profondeurs
essayant d’attraper les bonnes énergies,
essayant de descendre toujours plus basce que j’attrape, je l’envoie directement vers la surface,
sous chaque instant, un feuilleté, un feuilleté frémissant,
c’est une forge en fait, tout plein de forces sont à l’oeuvredes fleurs de chaleur naissent et meurent sous ma peau,
temps des caresses
du velours, du velours, il y en a partout
et de la soie,
c’est l’océan qui s’éveille partout en moi,
il y a un chant dans mon sang2 février 2019 à 0 h 18 min #32884bzoParticipantmoments de communion avec mon corps,
nous sommes séparés la plupart du temps
mais là nous étions unis dans la même quête,
il y avait comme un chant à la gloire des éléments en nous,
l’eau, la lumière, la terre, le feu2 février 2019 à 10 h 07 min #32885bzoParticipantil y a quelque chose d’extraordinairement enivrant,
on se sent tout puissant à être autosexuel (pour reprendre le titre d’un autre fil de conversation par ici)quand d’autres sont obligés de courir les lieux de rencontre, cafés, boîtes de nuit,
ou drague sur internet, sites de rencontre,
pour satisfaire les pulsions, leurs besoins, leur désir, quelques instantsje suis totalement hors de ce circuit,
tout seul dans mon coin,
je parviens à lever de telles tempêtes en moi,
je parviens à être envahi par un tel océan de volupté,
je parviens en fait à ressentir en autre
et à baiser cette autre, à caresser cette autre, à faire jouir cette autre,
à rendre dingue de plaisir cette autreet que je peux faire durer tout cela
des heures et des heures,
des heures et des heures à gémir, à crier, à me pâmer, à défaillir de plaisir,
entre mes propres brasbon il y a un revers à la médaille, une face sombre,
pas besoin de ma le rappeler, j’en suis parfaitement conscient,
un tout seul, même démultiplié, même turbo-boosté,
ce ne sera jamais deux,
je vis aussi dans un désert quelque part,
un ermite libidineux dans sa grottemais enfin, en attendant je prends sacrément mon pied par moments,
il y a quelque chose de totalement extrême à ma situation,
comme l’a été finalement toute ma vie dans la plupart de ses aspectsc’est moi ce type sans concessions,
pour le meilleur et pour le pire3 février 2019 à 11 h 47 min #32890bzoParticipantdepuis deux, trois jours,
j’ai beaucoup pratiqué en micro-séance, c’est-à-dire hors du lit
et pas plus de 10 mn en continu
mais répétés de nombreuses fois sur la soirée,
ainsi regarder un film m’a pris près de quatre heures au lieu de une heure trente
car je m’interrompais sans cesseil s’agit plus ici de se laisser emporté par une mer de volupté,
de dériver dessus, jusqu’à se retrouver en territoire inconnu,
de vivre de lents et longs moments de félicité extatique dans la chair
mais de vivre des moments telluriques, animal,
en quelques minutes de jouir le plus fort possible, de crever le plafond,
de vivre des sensations fortes, intenses, d’amour entre deux portes,
de faire éclater cette chair de plaisir,
pas un marathon donc mais un cent mètres sprinté, répété de nombreuses foisainsi hier soir, j’ai regardé un film sur l’ordi
mais toutes les cinq minutes, je mettais sur pause
et je commençais à me caresser, à bouger en mode liane lascive déchaîné,
c’était toujours très fiévreux, très ardent, frénétique,
hystérique, complètement fou,
même par moments tellement j’étais entraîné loin par mon corps en un temps recordnouveauté, le regard a de plus en plus d’importance dans ces courtes explosions bestiales,
je regarde mon corps, je bois sa sensualité, son déchaînement ,par les yeux
et cela m’enflamme encore plusje regarde le manège de mes cuisses et de mon sexe, collés, emmêlés,
en fait c’est assez étonnant parce que je me rends compte
que ce ne sont plus vraiment mes parties génitales entre mes cuisses serrées que je vois,
juste une masse de chair en train de se déplacer voluptueusement,
le regard vient se mêler en fait aux sensations éveillées,
je vois juste de la chair en train de jouir, en train de s’abandonner,
que le délire du plaisir bouge de plus en plus librement, de plus en plus sauvagement
et cela m’excite, comme cela m’excitepar moments j’effleure ce sexe, ce sont comme des décharges électriques dans tout mon corps,
mon regard se referme quelques instants,
je plonge vers des abysses voluptueux,
je re-ouvre les yeux, ma vision est à nouveau emplie de cette chair imbibée d’ivresse,
imbibée de sensualité,
le moindre mouvement me fait hurler désormais
et mon bassin semble danser sous moi dans le fauteuilje glisse la main sous mon cul, je vais caresser ma raie,
je sens une légère humidité tandis que j’y laisse traîner deux doigts à l’entrée,
je les enfonce un peu et fais monter une contraction,
bon dieu de bon dieu,
j’ai l’impression que le haut de ma tête est en train d’exploser
et que mon cerveau en mille morceaux est éjecté vers le plafond,
l’impression d’éjaculer ma matière grise vers le plafond,mes paupières se ferment, cela continue,
je presse bien à fond la contraction remontée en moi
et un doigt vient effleurer mon gland,
je reste ainsi, la tête rabattue en arrière, immobile désormais,
empli d’une chaleur délivrante, bienfaitrice, d’une chaleur ondoyante
et de frissons partout dans tout le corpsderrière mes yeux fermés, un tournoiement d’étoiles
3 février 2019 à 13 h 03 min #32891bzoParticipantce qui est nouveau aussi dans ces micro-séances de ces derniers jours,
c’est que j’apprends à ma lâcher à fond,
à lâcher tous les freins, à tout donner en quelques secondesassez minimaliste en fait, avec quelques gestes, quelques mouvements répétés, peu de variété,
ainsi il y a quelques secondes,
assis dans mon fauteuil, deux , trois doigts bien enfoncés derrière dans mon A-pussy,
balançant un peu du bassin, les doigts me fouillant méthodiquement, implacablement,
avec les contractions aussi venant sans cesse
et puis l’autre main caressant ma poitrine,
suis resté ainsi deux , trois minutes, gémissant, ahanant et puis jouissant coup sur coup trois, quatre foismais donc lâchant tout, l’impression de me donner à fond, de tout lâcher,
emporté de plus en plus par un torrent violent et délicieux,
roulant voluptueusement en moi,
comme manipulé par des dizaines de mains sans ménagement,
tournoyant comme une balle de ping-pong vibrante, érotisée, léchée, baisée3 février 2019 à 22 h 18 min #32894bzoParticipantj’ai tendance à trop m’enfermer dans une seule façon de pratiquer
toute ma vie en fait a été comme cela,
je suis tombé amoureux de Mozart, pendant trois ans je n’ai pratiquement écouté que sa musique,
idem pour Proust, résultat, j’ai lu la Recherche du Temps perdu pendant deux ans en boucle,
bref j’ai une tendance à la monomanie, je pourrais citer une longue liste
puisque j’ai déjà quelques années au compteurlà j’ai pris conscience que ces dernières semaines je pratiquais toujours de la même façon,
même si j’expérimente beaucoup, que j’essaie des nouvelles choses,
j’ai décidément à l’unanimité de mon conseil d’entreprise de changer cela,
après tout il y a quelque temps, je redécouvrais les délices de mon cher G-Rider,
ce gros mastiff en silicone au mufle si têtu et farfouilleur
et puis il y a donc ces micro-séances aussi que j’ai délaissées,
qui ont pourtant fait mes délices pendant de longues semainescela me fait donc déjà au moins trois façons différentes,
que cette fois-ci je vais alterner très régulièrement
pour ne pas risquer la routine, ne pas risquer la saturation
car je pratique toujours les jours et au moins une heure en moyenne,
il faut mener sa barque intelligemment,
il est temps que je m’y emploiedan s les prochains jours, ma pratique en aneroless au lit,
je vais laisser cela un peu reposer
et insister plutôt sur mes micro-séances hors du lit,
un peu partout dans mon appartement
et puis une pratique au lit avec masseur,
je vais ressortir Carabosse ma petite fée en silicone de sa boîte,
donner un coup ou deux de balai magique dans mon fondement4 février 2019 à 0 h 23 min #32895bzoParticipantbelle séance de près d’une heure avec le masseur,
ma chère Carabosse et sa hampe vigoureuse, infatigable,
comme je l’aime cette hampe, en même temps bien dure et un peu flexiblefaire appel à sa flexibilité, c’est immédiatement avec une réponse aussi de sa raideur
et vice et versa,
faire appel à sa raideur, c’est dans la foulée, goûter aussi à sa flexibilité,
leur combinaison, ah leur combinaison…raideur qui devient légèrement flexible dès qu’on l’invoque avec un peu d’insistance,
c’est comme un gros roseau adulte qui se dresse fièrement,
le vent le presse, il résiste, il résiste mais il cède toujours aussi un peu,
voilà la hampe de Carabosse, c’est un gros roseau en silicone, têtu, peu collaboratif à première vue
mais qui sait se donner, qui sait offrir pour peu qu’on apprenne à s’en servir,
quel câlineur de chair, quel séducteur de prostate, mon g-riderse ploie vaguement, se redresse vaguement,
on croit qu’on a rêvé,
flexibilité de rêve, raideur de rêveet puis sa bosse, car si je l’ai intitulé Carabosse, ma petite fée du logis,
ce n’est pas pour rien, elle a une sacrée bosse,
une grosse tête d’Alien,
elle pivote en bout de course comme pas deux,
touchant au but, je la laisse pivoter, elle bascule ainsi systématiquement
du à la forme de cette grosse bosse qui lui sert de tête,
un gland d’Alien, un débusqueur de truffe, fouillant sans relâcheplus jamais je ne dirai de mal, je ne dénigrerai la pratique avec masseur,
non, non, non, je le promets solennellement,
c’est juste différent, juste différent et délicieuxce contact physique contre la paroi,
bong, bong, bong, prostate, ouvre-toi, je cogne à la porte du grand plaisir,
je cogne à la porte du grand désir,
ouvrez-moi en grand ces battants, laissez-moi être entraîné par les flotsquels moments merveilleux, quels moments magiques,
je les chéris dans mon coeur,
mon âme est ravie, j’ai senti l’amour trembler dans tout mon être,
j’ai senti toutes les fibres de mon corps
être imbibées d’un nectar tellement riche, tellement apaisant,
que j’en tremble encoredéjà le désir s’empare à nouveau de moi car je suis insatiable,
je suis un tonneau des Danaïdes et plus rien ne reste en moi
sinon des traînées de plaisir dans ma mémoire,
que ces mains me caressent, que ce bassin ondule,
que ce sexe et ces couilles soient comme les pis d’une vache
et m’inondent d’un lait chaud, frissonnant, velouté
tandis que mes cuisses les traient inlassablement, collés à euxc’était étonnant, les dix premières minutes, je n’ai pas du tout fait appel à mes parties génitales,
juste le masseur, ma prostate, mes mains et moi
puis j’ai resserré les jambes et mes cuisses ont commencé leur manège délicieux, envoûtant,
après une petite demie heure ainsi,
j’ai fait entrer mes doigts dans la danse aussice fut absolument bouleversant, ce crescendo était parfait
et m’a touché jusqu’au fond de l’âme,
comme quand au théâtre, un acteur nouveau entre en scène
et jette une nouvelle lumière sur ce qui est en train de se passeur sur scène,
mon sexe et mes couilles, d’abord par le truchement de mes cuisses
puis de mes doigts,
apportaient chaque fois un éclairage nouveau, tellement enrichissant, tellement riche en sensations,
j’en aurai pleuré, tellement j’étais ravi, en pâmoison4 février 2019 à 7 h 58 min #32896bzoParticipantarf, maintenant que j’ai décidé fermement de repratiquer très régulièrement avec Carabosse,
j’ai vérifié mon stock de lubrifiants
et il est assez bas, j’ai donc décidé de me ré-approvisionner de mon favori, le Swede Aqua quelque chose,
pfff il est quasi plus disponible,je l’achetais à moins de 8 euros pour 120ml,
rapport qualité-prix sans concurrenceje me suis jeté sur la page des tests de NPXL consacrée aux lubrifiants
et j’en ai commandé deux différents à essayer, bien placés dans les notes de tests,
histoire d’effectuer une transition
– le Yes
– le Rends PeaceOn va voir
4 février 2019 à 14 h 27 min #32898lighteningboltoParticipantJe te rejoins sur ton avis.
Les séances avec masseur au final sont très rafraîchissantes dans la pratique majoritaire A-less. Il y a certes une base commune, mais les détails changent tant de choses que se priver de cela est dommage. On peut apprécié la natation, à la mer ou à la piscine 😉5 février 2019 à 7 h 57 min #32903bzoParticipantces micro-séances,
certaines qui durent moins d’une minute,
m’offrent des espèces de plongées vertigineuses dans le plaisirmon corps devient de plus en plus réactif
j’exploite cela au maximum,
chacune de mes micro-séances réussies, est un démarrage en trombe,
la main se met à caresser, le bassin se met à bouger,
le reste est une question de s’abandonner totalement en un instant,
de s’offrir au plaisir, de s’offrir au désir,
de s’en remettre entièrement aux sensations comme une plume emportée par les eauxêtre passionnément dans ses mains, être passionnément dans son bassin,
être ardemment, être à la folie,
être la maîtresse et l’amant se ruant l’un sur l’autre
pantelant de désir,
pantelant de désir pour la chair de l’autre,
pantelant de désir pour le sexe de l’autre5 février 2019 à 23 h 47 min #32930bzoParticipantbelle séance avec masseur au lit
étonnant comme mes gémissements sont différents de ceux en en A-less,
plus monocordes, nettement moins variés,
très “plainte de plaisir”,
comme si un couteau me remontait dans les entrailles
mais un bon coup de couteau
qui déchire la chair mais avec plein de bonnes choses
qui font du bienil doit y avoir des mécanismes communs avec la douleur
quand j’entends mes gémissements, c’est pas possible autrement,
pour partie, c’est dégoulinant de plaisir, délicieusement obscène
mais en même temps, c’est comme si je souffrais terriblement aussi,
cela doit être la tension, il doit y avoir de la tension en commun,
une mise en tension du corps en commun avec la douleur
et qui fait que vocalement, cela semble si procheaussi,
à un moment donné durant la séance, j’ai été frappé par des images très puissantes,
que le sexe à partir d’un certain niveau d’intensité dans l’instant, n’est plus sexué,
les deux sexes sont unis jusqu’à ne former plus qu’une seule entité sans sexeils retrouvent leur forme originelle en quelque sorte,
une entité omnipotente, non-altérée, dont le spectre est total encore,
qui porte tous les potentiels en elle,
quelque chose de foetal,
on semble baigner comme dans un liquide amniotiquele plaisir, les sensations,
semblent devenus comme un liquide amniotique tellement riche, tellement nourrissant,
toutes les fibres de notre être semblent téter ce nectar par les racines,
la paix originelle de l’âme est proche,
on a l’impression dans ce nid douillet6 février 2019 à 10 h 52 min #32940bzoParticipantmercredi où j’ai pris congé, comme la plupart des mercredis de l’année,
je peux me permettre ce luxe de couper ainsi la semaine, d’oublier le boulot et de décompressereu une urgente envie, mes tripes soudainement ont crié leur désir,
me suis rué vers le lit,
attrapant au passage Carabosse qui était encore dans la salle de bain sur le meuble
où je l’avais mis à sécher après nettoyage hier soirun peu de lubrifiant et hop,
le voilà qui cogne déjà à l’entrée avec sa grosse tête,
j’aime sentir quand il force un peu le passage
après quelques premiers mouvements préliminaires d’approche
et de détente des muscles de la zonele voilà qui s’engouffre, écarte les chairs, son museau déjà droit vers le but,
je lui fais faire quelques petits mouvements latéraux en cours de chemin,
histoire de provoquer quelques effets frottementj’y suis allé pas par quatre chemins,
je n’ai pas fais dans la dentelle dans un premier temps ce matin,
c’était un gros cuirassier tremblant sur l’eau de faire feu de tous ses canons,
cela canardait de tous les côtés en moi,
le tempo donné par la grosse Bertha en silicone qui allait et venait dans mon fondement,
je rugissais, je ahanais, je couinais de plaisirme redressais souvent sur les coudes, voire même assis,
quels angles délicieux de contact ainsi entre la tête du masseur et ma prostate,
il semble pénétrer dedans comme dans du beurre,
j’ai l’impression de le sentir monter dans mes entrailles comme un ascenseur hydraulique
avec un mouvement fluide, irrésistible, comme sur roulements à billeun bon quart d’heure ainsi avec Carabosse, ma chère grosse Bertha,
je l’enlevais et continuais en A-less,j’ai particulièrement dégusté cette transition,
passer du pilonnage en règle aux variations tout en nuances du aneroless,
j’en ratais pas une goutte
jusqu’à ce que ce foutu téléphone sonne et me gâche mon élanaprès j’ai repris
mais les moments magiques
où j’avais encore le bruit et la fureur des sensations produites par le masseur en moi
enveloppant toutes les nuances délicates, subtiles , éveillées par les contractions en A-less,
s’étaient évanouisreprendrai tout cela plus tard,
me suis payé quelques bons moments avant mon petit déjeuner6 février 2019 à 12 h 57 min #32941bzoParticipantterminé mon petit déjeuner enfin,
vais attendre 14h avant de sortir, ici dans le centre de Bruxelles,
tous les gens des bureaux envahissent les snacks, les magasins, les rues,
ce sera plus tranquille aprèsen attendant, qu’est-ce que je pourrais faire…
qu’est-ce qu’un jeune homme , plus très jeune dans sa chair
mais jeune de pulsions, jeune d’imagination,
peut faire?
oh mais j’ai une idéeje mets en avant tout particulièrement une micro-séance, pas plus d’une minute
mais elle a été lumineuse, limpide, aérienne, tournoyante, tourbillonnantederrière mes paupières baissées, soudainement j’ai eu la sensation d’une grotte sous-marine
dans laquelle de puissants courants allaient et venaient
avec des milliards d’alluvions, de sédiments,
nageant follement dans tous les sens,
traversée de rayons de lumière de tous les côtés,
de reflets lumineux se poursuivant, s’enfuyant, se rencontrant,
ballet fou derrière mes yeux, grouillement délicieux derrière mes yeuxme suis laissé aller, j’ai bu à cette sensation autant que j’ai pu
7 février 2019 à 23 h 43 min #32943bzoParticipanthoula pas grand monde par ici,
couloirs déserts, meubles qui commencent à prendre la poussière,
godemichés et autres accessoires abandonnés ça et làdepuis hier, je pratique quelques secondes par ci par-là
mais vraiment quelques secondes, à peine une minute à la fois,
en fait j’y ai pris plaisir de n’avoir pour l’instant que ces séances-éclairils passent comme un rêve,
mon corps est devenu tellement réactif,
qu’en deux temps, trois mouvements, j’ai déjà atteint une telle intensité,
une telle singularité de sensationsingularité de sensation et intensité minute,
j’aime cette formule pour l’instant,
en quelques secondes, je suis pris comme dans un tourbillon dans ma tête
et quand j’atterris, eh bien quand j’atterris,
je suis au coeur d’un corps en rut, d’un corps en train de jouir,
d’un corps traversé par des sensations en couleurs, des sensations en technicolorun accord, voilà,
je ne joue pour l’instant qu’un accord sur mon instrument
mais je l’optimise et la sonorité qui s’échappe de tout mon être,
me ravit jusqu’au fond de l’âmec’est comme si, un bref instant, une caresse suprême,
une caresse suprême s’effectuait sur le dos d’une bête fauve,
et que celui-ci se calme instantanémentet me voilà déjà occupé à autre chose, c’est passé comme un rêve
mais j’ai senti le fauve s’éveiller en moi,
le fauve s’éveiller en moi dans toute sa splendeur, dans toute sa puissance,
il était prêt à bondir, il était prêt à rugir, ses yeux étaient terribles
mais apaisé en un instant il fut,
comme par une main magique,
elle a parcouru lentement son échine, elle a glissé lentement tout le long,
suprêmement caressante, suprêmement épanouissantemon corps a chanté un instant, tout mon être a dansé un instant,
ma soif s’est désaltérée un instant à la source la plus profonde en moi,
j’ai senti courir dans mes veines, dans mes muscles
une volupté ineffable, une harmonie sensuelle s’élever de partout9 février 2019 à 0 h 28 min #32949bzoParticipantcomme ce corps ondule entre mes mains,
je me fais l’effet d’être un charmeur de serpentchaque centimètre carré de cette peau est pour l’instant habité d’une telle charge sexuelle,
que je peux me toucher n’importe où
et immédiatement je pars en vrille dans ma tête
et suis empli de vagues de frissons soyeuxje me laisse guider,
je me laisse guider par mes caresses, par mon bassin, par mes contractions,
le chant sensuel monte de partout en moi,
danse charnelle de tout mon être,
comme je prends du plaisir à onduler comme une liane en chaleur,
comme je prends du plaisir à sentir cette houle lascive qui a envahie mon bassin
je me laisse aller sans tabous, je suis à la fois homme et femme,
je me sens me pénétrer9 février 2019 à 1 h 49 min #32950bzoParticipantles micro-séances, pour l’instant, sont devenus mon laboratoire
grâce à eux, je progresse merveilleusement,
cela semble de plus en plus instantané, comme immédiatement entraîné par un puissant courant
à l’instant-même de la première caresse, du premier mouvement de bassin,
je pars en vrille, suis envahi de tournoyants frissonsc’est bien là le seul véritable progrès qui n’a pas de fin, peut-être
parvenir à de plus en plus être en contact avec ses abysses,
de plus en plus puissamment, de plus en plus directementplus que jamais chez moi, c’est une sorte de moi animal qui mène la danse,
c’est difficile à décrire, c’est comme un autre cerveau mais plus bas,
un autre cerveau un peu partout dans le corps
tout entièrement tourné à être dans l’instant,
à être présent dans l’instant, baignant de plus en plus dans l’ineffable9 février 2019 à 2 h 03 min #32951bzoParticipantle plus important,
c’est de ne jamais couper son élan quoiqu’il arrivel’élan du corps est alimenté par le désir, habité par le désir,
habité par les pulsions, habité par l’instinct, habité par nos fantaisies, habité par notre imaginationen laissant cet élan se développer, en le contrariant le moins possible,
c’est tout cela qui va s’exprimer de plus en plus,
c’est le chant qui va monter de plus en plus9 février 2019 à 10 h 35 min #32952bzoParticipantle cadeau merveilleux que m’ont fait ces derniers jours mes micro-séances,
c’est que désormais je contrôle totalement ce mécanisme de mettre en veille mon moi pensant
et de laisser mon moi animal prendre en charge la séancec’est au fond cela se lâcher, se laisser aller,
souvent par ici sur le forum dans d’autres fils on peut lire,
“c’est quoi se lâcher, c’est quoi se laisser aller, c’est quoi se détendre?”
ces mots , ces questionnements, on les retrouve régulièrementmoi désormais, j’ai une très exacte idée sur la question,
j’ai aussi les clefs pour un contrôle complet du mécanisme,
cependant ce que je vais décrire, ne concerne, je crois, qu’une pratique dynamique,
d’autres approches, plutôt façon traité d’Aneros, c’est-à-dire essentiellement statique,
avec peu de gestes, peu de mouvements,
quelques caresses, souvent surtout du chipotage des tétons
je ne suis pas sûr que ce que je décris ici, fait sens aussi pour ces manières de pratiqueret puis aussi,
chez moi il y a eu une lente et longue évolution, une lente et longue progression,
je ne prétends pas que ce je vais décrire, est applicable par tout le monde,
à n’importe quel stade de son évolution,
peut-être faut-il est prêt physiquement et psychiquement
pour être capable de faire ce type de saut, de plongée en soi-même,
peut-êtreen tout cas je vais essayer de décrire ce que je fais pour y arriver systématiquement,
prenons le matin, je ne suis pas vraiment un gars du matin, je me sens assez rouillé au réveil
et si je m’y essaie, il me faudra un peu de temps pour éveiller les sensations
c’est un peu comme ces coups de pompe à vide,
vous avez sans doute déjà eu affaire à ces fontaines publiques
où pour l’amorcer, pour avoir le breuvage désaltérant dans la bouche, dans la gorge,
il faut amorcer la pompe,
alors avec de l’huile de coude, vous pompez, vous pompezeh bien le matin, c’est ce que je fais quelques longues secondes,
j’écris le matin, parce que c’est là que c’est le plus spectaculaire chez moi,
le restant de la journée, c’est quasi instantané,
c’est comme si chaque jour, je devais ré-amorcer tout le mécanismeparfois je redonne encore quelques coups de pompe à videe durant les séances,
il peut y avoir des micro-coupures du débit,
en fait cela arrive assez régulièrement
mais je n’y fais pas attention, l’important, c’est de ne pas couper l’élan, de rester sur sa lancée
même si les sensations sont mortes quelques instants,
cela va revenir, le contact avec les profondeurs va être ré-établidonc imaginons que le @bzo vient de se réveiller, (je parle un peu de moi à la troisième personne)
il a envie d’avoir un peu de nectar dans les veines, dans les muscles, dans le cerveau,
que va-t-il faire désormais sans sourciller, sans hésiter, sans s’interrompre,
fort de sa nouvelle maîtrise, fort de ses nouvelles découvertes?
il va se mettre à bouger, il va se mettre à onduler, il va se mettre à se caresser,
dans un premier temps, c’est mécanique, c’est mon moi pensant qui dirige les opérations
mais cela ne le perturbe pas, il continue tranquillement,
il est en train d’amorcer la pompe,
il sait qu’à un moment donné, la nappe phréatique en lui, dans les profondeurs,
va envoyer le jus divin, va établir le contactaucune sensation donc encore pour l’instant, je continue tranquillement
mais plus ou moins vite,
une impression que quelque chose en moi, est en train de s’épaissir, de se densifier,
et puis aussi, cela je l’ai déjà décris par le passé,
cette sensation que le centre de commande, descend de la tête vers tout le corps,
celui-ci semble peu à peu se mettre en mode auto-pilotagemon imagination, mes pulsions,semblent désormais
en dialogue direct avec ma chair sans passer par mon moi pensant,
je les sens au travail,
elles concoctent pour moi des tas de mouvements délicieux, des tas de gestes sans tabou, sans freinrien désormais n’est formulé précisément dans ma conscience,
mon imagination est au travail directement dans ma chair, dans mon sang, dans mes membres,
enfin j’utilise le mot imagination mais j’ai l’impression plutôt que c’est un ensemble,
imagination, pulsions, instinct, que sais-jeune règle cependant que j’applique à nouveau,
je ne me touche plus les parties génitales,
les cuisses pas de problème mais plus de contact avec les mains,les contacts avec les doigts,
c’est un raccourci assez irrésistible souvent
mais qui se transforme un peu trop systématiquement en impasse malgré tous mes efforts
dès lors qu’on leur fait trop confiance,
aussi je préfère à nouveau les écarter9 février 2019 à 11 h 12 min #32953bzoParticipantune règle cependant que j’applique à nouveau,
je ne me touche plus les parties génitales,
les cuisses pas de problème mais plus de contact avec les mains,les contacts avec les doigts,
c’est un raccourci assez irrésistible souvent
mais qui se transforme un peu trop systématiquement en impasse malgré tous mes efforts
dès lors qu’on leur fait trop confiance,
aussi je préfère à nouveau les écarterje n’aurais pas du rajouter, j’ai hésité, j’ai voulu l’enlever mais c’était trop tard, le texte n’était plus éditable
cela n’a pas de sens en fait, mille fois déjà j’ai banni ce type de contacts de ma pratique,
mille fois je les ai réintégrés10 février 2019 à 10 h 11 min #33004bzoParticipantarf,
quels moments délicieuxse laisser entraîner pareillement dans le royaume de la sensualité,
se laisser entraîner pareillement dans la royaume de la volupté,
entièrement guidé par le corps, entièrement mené par le corps,
c’est quelque choseles sensations sont tellement vécues, sont tellement réelles, tellement riches, tellement pleines,
m’emplissent tellement des pieds à la tête, jusqu’au plus profond de mon être,
on n ‘est plus que sensations, c’est bien simple,
il n’y a plus rien d’autre qui existe
le moi pensant entièrement éteint,
on sent en-dessous de nous, notre corps tout entièrement à la manoeuvre,
tout entièrement occupé à se chipoter, à se cajoler, à se peloter, en mode liane lascive,
ondulant divinement
et puis moi,
eh bien moi je ne suis plus que sensations voluptueuses de partout,
c’est tellement épanouissant comme expérience à vivre,
avoir tout son être, sans pensées, sans rien de l’habituel moi,
à la place plus qu’une masse ondulant lascivement,
traversée de frissons, de vagues de chaleur et autres délices11 février 2019 à 0 h 41 min #33036bzoParticipantune courte séance avec masseur pour terminer la journée, un bon quart d’heure
plus quelques minutes aneroless pour faire bonne mesurec’est vraiment comme si j’avais une drogue puissante qui m’envahissait la chair,
l’effet semble venir tellement d’ailleurs,
semble vraiment comme une substance étrangère à mon corps,
une substance hautement euphorisante, hautement aphrodisiaque,
qui fait immédiatement chavirer ma chair dans un délire voluptueux et une ivresse sans bornescomme je suis accroc, comme je suis accroc
11 février 2019 à 22 h 33 min #33048bzoParticipantmes micro-séances sont des moments de plus en plus incroyables,
de plus en plus incroyables et de plus en plus extrêmesde trente secondes à pas plus de 5mn
mais tellement intense, tellement intense,
c’est comme si un bolide avec des centaines de chevaux sous le capot,
on tirait le frein à main
puis en même temps on appuie à fond sur les gaz,
la voiture vrombit, tremble, fume mais reste sur place
puis tout d’un coup on lâche le frein
et la bête mécanique bondit en avant, se rue en avanten fait cette image pourrait faire croire
que c’est quelque chose de très frénétique, de très rapide dans le déroulement
mais ce n’est pas du tout exact, elle n’est là que pour donner une idée de l’intensité
qui soudainement se libère en moi, se répand en moi, à travers mes membres, à travers mes muscles
sinon mes gestes, mes mouvements sont lents, très lents et très variés,
je fais dans la dentelle en fait, dans la dentelle sophistiquée,
je m’autorise tout, j’ose tout,
mon imagination se libère d’une façon folle en ces quelques secondes assis ou debout,
mon regard participe aussi beaucoup, j’adore contempler ce corps
parfois en train de se tordre bizarrement, de trembler comme une feuille
mais la plupart du temps en mode liane lascive ondulant sensuellement
et cela donne des sensations tellement riches, tellement colorées et sur-puissantes
qui m’emmènent en quelques instants dans des zones encore non-visitéesbref, c’est très très excitant,
très très excitant et totalement dépaysant,
je regarde un film sur l’ordi,
je mets en mode pause
et hop, une minute ou deux,
quelques orgasmes plus loin, je suis déjà en train de regarder mon film à nouveau,
les entrailles encore frémissantes de plaisirou bien encore dans la salle de bain face au miroir,
je suis en train de me laver les dents,
soudainement je m’arrête, je me mets à onduler lentement et à me caresser,
la brosse dans la bouche,
je vois ce corps dans le miroir commencer à réagir sous mes mains baladeuses,
j’effleure mon sexe, la raie de mon A-pussy, j’y glisse un ou deux doigts,
je me balance, je fais monter des contractions de plus en plus fort,
je ferme les yeux,
je saisis le bord de l’évier des deux mains comme si un autre corps par derrière
me poussait en avant sous ses coups de boutoir,
ma brosse va tomber si j’ouvre la bouche pour gémir
alors je grogne sourdement, je grogne sourdement,
rapidement je n’en peux plus, un orgasme m’emporte,
un peu de dentifrice a coulé hors de ma bouche, descendu jusqu’à mon épaule,
tout mon corps tremble de plaisir,
c’est délicieux à voir dans le miroir -
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