20 sujets de 61 à 80 (sur un total de 739)
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  • #32593
    bzo
    Participant

    On dirait que ta fusion est complète à présent, celle de ton corps et ton esprit, ainsi que de ton coté masculin et féminin! Je suis ravis pour toi

    ben disons que j’ai la sensation que le pôle masculin et le pôle féminin
    tournent à pleine puissance en moi,
    leur lutte amoureuse à chaque instant est ressentie plus fort que jamais

    cette sensation d’épanouissement, de complétude dans ma chair, c’est cela,
    leur union, leur fusion, dans l’instant

    plus que jamais je me sens comme une piste de danse, une piste de décollage,
    des choses se jouent en moi, ma chair, ce sont comme les planches d’un plateau de théâtre,
    de mes abysses montent ce pôle masculin et ce pôle féminin,
    s’unissent sur la scène, se font l’amour,
    et moi je suis aux premières loges,
    j’occupe toutes les places dans la salle,
    je suis connecté à eux par cent mille milliards de terminaisons nerveuses

    #32594
    Epicture
    Participant

    Ce n’est peut-être pas le bon usage du mot Mystique, mais je l’utilisais pour souligner cette impression que dans cette pratique, les repères que l’on pense figés, ou stables, ou fiables, sont en constante évolution. Du coup il n’est jamais possible de définir un sommet, ou un creux, un début ou une fin. On devient comme en lévitation dans un espace indéfini qui du même coup peut être perçu comme infini.
    Mais ce dont je parle n’est pas l’état physique dans lequel on peut se trouver au moment de la pratique, bien que ma petite expérience indique qu’il y a de nombreuses similitudes, mais l’état d’esprit qui entoure cette pratique. Un état d’esprit qui épouse l’idée que toute définition de limite, de sommet, de finalité, de but ou d’objectifs, est contre-productif. Par conséquent, il n’y a pas d’autre choix que de se tenir dans cet espace, ou état d’esprit indéfini, comme en flottaison. C’est cela que je nomme mystique. Cela ne prétend pas faire référence à une quelconque religion, ou toute autre communauté plus ou moins sectaire.
    Bon cheminement à toi @bzo

    #32597
    bzo
    Participant

    Ce n’est peut-être pas le bon usage du mot Mystique, mais je l’utilisais pour souligner cette impression que dans cette pratique, les repères que l’on pense figés, ou stables, ou fiables, sont en constante évolution. Du coup il n’est jamais possible de définir un sommet, ou un creux, un début ou une fin. On devient comme en lévitation dans un espace indéfini qui du même coup peut être perçu comme infini.
    Mais ce dont je parle n’est pas l’état physique dans lequel on peut se trouver au moment de la pratique, bien que ma petite expérience indique qu’il y a de nombreuses similitudes, mais l’état d’esprit qui entoure cette pratique. Un état d’esprit qui épouse l’idée que toute définition de limite, de sommet, de finalité, de but ou d’objectifs, est contre-productif. Par conséquent, il n’y a pas d’autre choix que de se tenir dans cet espace, ou état d’esprit indéfini, comme en flottaison. C’est cela que je nomme mystique. Cela ne prétend pas faire référence à une quelconque religion, ou toute autre communauté plus ou moins sectaire.

    cela me fait penser plus à un chemin initiatique,
    un chemin initiatique sans fin

    #32598
    bzo
    Participant

    quelle divine séance encore ce soir

    je retrouve toute la fluidité des mouvements,
    quelqu’un qui m’aurait vu avant
    et qui me verrait maintenant,
    n’y verrait pas grande différence,
    je semble faire la même chose de la même façon

    pourtant il y a des différences, il y a un monde de différences,
    c’est devenu un automatisme,
    quand une contraction commence à se former
    ou alors un mouvement plus ample avec tout le bassin engagé,
    le reste s’arrête, laisse tout le focus à l’engin sur la ligne de départ

    et puis autre différence,
    j’ai identifié deux groupes d’actions, d’acteurs de mon plaisir
    et je ne les mélange plus donc

    les caresses, le mode liane lascive du corps
    et puis le tendre mais ardent corps à corps de mes parties génitales avec mes cuisses,
    tout cela crée une volupté générale, une ivresse diffusée dans tout le corps
    renforcée localement par les caresses,
    le mode liane lascive éveillant la houle

    alors que l’autre groupe, ce sont les mouvements de pénétration,
    c’est l’engin fouillant mes entrailles,
    ses milles petits mouvements et variations possibles,
    c’est aussi les doigts dans mon A-pussy accompagné par les contractions

    la parfaite coordination désormais entre les deux groupes
    m’assure une complète fluidité dans l’action
    et cela semble identique à ce que je faisais
    mais moi je sens la différence, une sacrée différence même!
    je viens encore de franchir une étape supplémentaire,
    la sensation de se faire l’amour est toujours plus puissante,
    je le vis toujours plus dans ma chair,
    c’est divin

    je rabats le bras en arrière de ma tête,
    je me laisse aller, je m’abandonne, je me mets en mode liane lascive,
    je suis bon à prendre,
    j’effleure de la main la pointe de mon sein, je frissonne,
    mes cuisses viennent se presser contre mes couilles, contre mon sexe,
    une volupté douce envahit tout mon corps,
    je gémis, je gémis, je n’arrête pas de gémir

    ce doux feu en moi, ce doux feu qui m’embrase de la tête aux pieds
    et puis ces mouvements, comme il est bon de s’abandonner ainsi,
    d’être entièrement entre les bras du plaisir,
    de se sentir un pantin entre les bras du plaisir

    je prépare une contraction, je sens l’entrée de mon A-pussy,
    je pousse, j’entre puissamment, lentement,
    en route je bouge un peu l’engin vers la gauche puis vers la droite,
    je le bouge dans toutes les directions en fait tout en remontant,
    histoire de bien frotter, de bien racler,
    ça y est, je suis à fond,
    je maintiens la pression, la chaleur se fait de plus en plus dense,
    c’est juste bien ainsi, plus bouger, juste appuyer
    jusqu’à ce que la dense chaleur comme un bélier, fasse tout céder,
    et que les flots se ruent en moi, emportent tout en moi,
    me charrient jusqu’aux confins de l’univers,
    implosion généralisée, que la chair se liquéfie,
    que le cerveau se liquéfie

    je recommence à bouger, je serre fort mes couilles avec mes cuisses,
    ça y est, cela repart, des vagues de chaleur frissonnante dans tous les sens,
    je me remets à onduler sur le lit,
    j’essaie un peu de calmer ma voix car je crie vraiment trop fort,
    les voisins vont finir par venir sonner un de ces soirs
    mais cela repart de plus belle au mouvement suivant,
    tant pis je laisse tout aller, advienne que pourra

    #32603
    Envole
    Participant

    Hello à tous et toutes, et excellente année, en particulier à toi @bzo, véritable moteur de ce forum !!

    Je viens de lire ça sous ta plume :

    Le rewiring, donc, j’ai ma théorie là-dessus,
    je crois qu’il ne cesse jamais, qu’il évolue sans cesse en nous,
    ainsi si on arrête un certain temps, tel un athlète de haut niveau,
    il nous faudra une période pour retrouver nos sensations, nos automatismes

    le rewiring est vivant en nous, il fait partie de notre évolution,

    Je suis parfaitement d’accord, à tel point que j’ai pensé un peu la même chose, pas plus tard que hier, même si ce ne sont pas les mêmes sensations qui en sont la cause : chez moi, l’exploration intérieure continue, j’ai encore acheté un godemichet vibrant plus long, plus gros, qui me prend plus profondément, et je découvre au tréfonds de moi des endroits où je désire être touchée, dans ma plus grande intimité, et ça me fait littéralement fondre de plaisir…Et à cette occasion, je me suis demandée à un moment s’il y avait une limite à tout ça…Et je me suis dit que non, finalement, c’est comme la vie en général : il ne tient qu’à nous de construire de nouveaux édifices du plaisir sur les éléments que nous donne la nature. Je pense que nous sommes en train d’inventer ici l’existentialisme érotique, ou l’érotisme existentialiste…Comme une quête intérieure sans fin, aux constructions toujours renouvelées, en fonction des personnalités, des corps qu’elles habitent, des instruments qu’elles utilisent (instruments toujours plus ingénieux !!!!)…Bon en tant qu’artiste j’avoue que je trouve ça génial ! Et en tant que femme trans, ça me transporte de joie parce que je peux vraiment exprimer ma libido de femme, alors que mon corps est né garçon…Quelle chance !!!

    Tout le meilleur à tout le monde, beaucoup de plaisir 🙂

    Naomi

    #32604
    Envole
    Participant

    Ah oui, et vivent les bonobos ! Une espèce véritablement passionnante !
    Dont on parle par exemple dans ce livre sur la sexualité à la préhistoire (ou sur la préhistoire de la sexualité !!) qui n’était pas si archaïque que ce qu’on pourrait penser…
    https://en.wikipedia.org/wiki/Sex_at_Dawn

    Beaucoup de plaisir 🙂

    Naomi

    #32606
    bzo
    Participant

    hello chère @envole

    …Comme une quête intérieure sans fin, aux constructions toujours renouvelées, en fonction des personnalités, des corps qu’elles habitent, des instruments qu’elles utilisent (instruments toujours plus ingénieux !!!!)…Bon en tant qu’artiste j’avoue que je trouve ça génial ! Et en tant que femme trans, ça me transporte de joie parce que je peux vraiment exprimer ma libido de femme, alors que mon corps est né garçon…Quelle chance !!!

    le plaisir tel que nous l’explorons, est véritablement un art,
    un art à destination de soi-même,
    on a comme public une et une seule personne, nous-même,
    on a comme support pour cet art, une et une seule personne, nous-même
    et on a comme artiste s’exprimant sur ce support, une et une seule personne, nous -même

    par contre, de monade à monade, on peut s’échanger des informations, des tuyaux, des impressions,
    on peut aussi établir une complicité très puissante, même si fugace

    comme dans l’art, on trouve ici une façon de sublimer momentanément la solitude,
    une façon de dépasser momentanément la solitude,
    une façon de se dépasser
    sauf que contrairement à l’art,
    on a comme public une et une seule personne, nous-même,
    on a comme support pour cet art, une et une seule personne, nous-même
    et on a comme artiste travaillant ce support, une et une seule personne, nous -même

    le produit de notre art est vécu dans l’instant, au plus profond de notre chair
    et s’évanouit en fumée l’instant d’après,
    une fois la séance terminée

    bien que des changements profonds peuvent nous changer lentement,
    peuvent changer notre personnalité peu à peu

    #32608
    Envole
    Participant

    Hello,

    oui tu as raison

    par contre, de monade à monade, on peut s’échanger des informations, des tuyaux, des impressions,
    on peut aussi établir une complicité très puissante, même si fugace

    Mais en fait on peut aussi aller plus loin…Selon le tantra, si on a des énergies sensuelles et spirituelles assez fortes, il est possible de se connecter à distance…Le kiff serait de pouvoir échanger des ondes sensuelles pendant nos séances respectives !!! 🙂 Mais je ne sais pas comment on fait 🙂

    #32609
    bzo
    Participant

    Selon le tantra, si on a des énergies sensuelles et spirituelles assez fortes, il est possible de se connecter à distance…Le kiff serait de pouvoir échanger des ondes sensuelles pendant nos séances respectives !!!

    hum, à distance j’ai des doutes,la façon que décrivait Adam dans son article,
    ça j’y crois tout à fait
    mais à distance, les ondes sensuelles et spirituelles en mode wifi , là j’ai comme un doute

    #32611
    bzo
    Participant

    avec mes derniers changements,
    j’ai l’impression d’avoir ouvert une boîte de Pandore,
    une mutation puissante est en cours,
    elle va me mener loin, très loin, très vite,
    expérimenter, expérimenter, on finit par être récompensé
    si on persiste avec patience et sachant se remettre en question

    j’ai connu aujourd’hui de multiples d’orgasmes
    mais certains est d’un type tout à fait nouveau,
    une quinzaine de secondes en moyenne
    mais d’une qualité rare,
    et donc que je n’avais pas encore éprouvé jusqu’ici

    c’était brusquement comme s’il y avait eu une déchirure en moi
    et que tout mon être s’était engouffré par la brèche,
    tout à fait saisissant comme expérience,
    un moment de panique la première fois,
    comme si je m’échappais de moi-même par un orifice,
    comme si je n’étais plus du tout dans ce corps
    mais à la seconde et les suivantes, je me suis laissé entraîné avec avidité

    le plus extraordinaire,
    c’est que je parviens à obtenir désormais des orgasmes à volonté,
    ces nouveaux types mais aussi d’autres que j’avais déjà eu ces derniers jours,
    en quelques instants d’action désormais, je suis dans un état d’excitation post-apocalyptique

    et quand je reste quelques minutes sans contractions,
    rien qu’avec les caresses, le mode liane lascive de mon corps
    et le tango langoureux et passionné de mes cuisses avec mes génitaux,
    cela lève un tel océan de volupté en moi,
    une telle étendue de nectar délicieux semble m’imbiber jusqu’au plus profond de mon être,
    caresse ineffable de chaque instant de tous les fibres de mon être,

    que quand brusquement je m’arrête pour passer en mode contraction,
    je suis déjà dans un état comme une cocotte-minute prête à exploser
    accumulation de soie ondulante, frissonnante,
    exacerbant tout mon intérieur avec une diabolique précision, une diabolique adresse,
    ce brusque changement d’action,
    le bélier délicieux commençant à remonter entre mes cuisses,
    semblant s’enfoncer dans mes entrailles, entraînant comme une éruption de tous les côtés,
    l’orgasme est tout de suite là, massive explosion de lumière dans ma tête,
    je fonds, je suis empli d’une chaleur de plus en plus dense, de tous les côtés
    et quand après quelques minutes,
    en même temps qu’une contraction, j’y ajoute les doigts à la base de mon pénis,
    effleurant une couille aussi,
    c’est là que j’ai obtenu ces orgasmes d’un type nouveau,
    tout s’est déchiré, des rideaux lourds dans ma chair se sont écartés,
    j’ai d’abord senti cette béance très surprenante
    mais tout de suite j’ai été happé,
    sans violence, très fluide comme mouvement mais avec une puissance irrésistible
    et tout mon être a semblé être aspiré dans un autre espace,
    une pièce encore inconnue en moi
    (y a-t-il des pièces dans ma demeure qui semblent être hors de moi?)

    j’ai recommencé le manège cinq, six fois,
    plus aucun problème avec les contacts de mes parties avec les doigts,
    ce type de contacts qui m’a tellement posé de problèmes, tellement été remise en question
    a tout naturellement trouvé sa place dans le groupe des contractions, des doigts dans le A-pussy,
    bien séparé de l’autre groupe qui comporte les caresses, le mode liane lascive
    et le tango voluptueux des cuisses avec mes génitaux

    tout semble désormais bien sous contrôle
    et je parviens à retrouver toute la finesse, toute la délicatesse,tout le raffinement
    des sensations du groupe sans contractions, sans contacts avec les doigts
    même après avoir effectué plusieurs contractions
    accompagnées pendant de longues secondes de mes doigts,
    plus du tout ces problèmes que j’avais décrit en long et en large ces dernières semaines,
    plus du tout l’effet d’un éléphant ayant dansé dans le magasin de porcelaine
    et ayant tout réduit en miettes

    plus de problème non plus de risque d’éjaculation, il semble, en tout cas pour l’instant,
    peux y aller autant que je veux
    en respectant cette alternance, il y a une espèce d’équilibre qui s’établit
    et les sensations péniennes sont bien canalisées,
    bien injectées dans le flux général des ondes sexuelles,
    il semble,
    mon pénis est bien devenu un peu dur par moments
    à force de le presser, de le frotter avec les cuisses et quelques fois avec les doigts
    mais rien de bien méchant, je sentais bien que je restais bien en-dessous d’un seuil

    #32631
    bzo
    Participant

    je sors d’une belle et longue séance,
    en fait je me rends compte que ce soir, une fois m’être restauré, réglé quelques taches domestiques,
    je me suis mis au lit et je n’ai pas arrêté,
    emporté par des torrents délicieux de sensations trois heures durant

    ma chair était devenue le lit d’un torrent,
    je sentais sur moi les flots passer, dévaler, roulant joyeusement, roulant lumineusement

    trois heures durant où mes soucis se sont évanouis, emportés au loin,
    enfin plutôt c’était moi qui a été emporté au loin,
    mes soucis , eux, sont restés derrière

    j’ai lavé ma chair, j’ai lavé mon coeur de toute cette boue
    que le quotidien accumule en nous,
    boue de médiocrité, boue de banalité, boue d’indifférence,
    je suis ressorti de mon lit,
    vibrant, vivant, ressourcé

    déjà dans ma chair, tout s’est évanoui,
    bien qu’il me semble que l’air est encore empli de mes gémissements, de mes cris,
    bien qu’il me semble encore ressentir en moi des zones d’humidité soyeuse,
    des zones de fluidité soyeuse,
    des traces de bonheur immémorial

    le désir comme un ange, a joué dans ma chair,
    un chant s’est élevé dans ma chair,
    une danse ineffable a agité mes cellules,j’ai recueilli dans l’instant,
    dans la coupe de mes mains, le nectar monté de mes abysses

    je loue l’amour,
    l’amour aux mille visages,
    l’amour qui a été capable de trouver en moi quoi aimer,
    l’amour qui a été capable de me montrer quoi aimer en moi,
    l’amour si puissant, si doux,
    l’amour s’est mis à couler en moi comme un fleuve tranquille,
    je descends le courant,
    l’amour m’a accueilli, l’amour m’a recueilli,
    l’amour me nourrit de ses plus secrets limons, de ses plus secrets sédiments

    #32632
    bzo
    Participant

    j’ai encore remis cela pour une bonne heure,
    je suis insatiable aujourd’hui,
    ma chair en veut toujours plus,
    moi aussi j’en veux toujours plus,
    je n’arrive plus à m’arrêter, je veux sentir mes cellules ivres,
    je veux sentir le désir brûler mes flancs,
    mes jambes tremblantes de plaisir

    comme les caresses enflammaient ma peau aujourd’hui,
    comme chaque effleurement de mes parties génitales
    me faisaient crier,
    je prenais bien soin de juste les effleurer un tout court moment
    puis d’enchaîner avec une contraction,
    ainsi j’ai connu quelques orgasmes tout à fait délicieux,
    mâtinés d’ondes sexuelles mâles provoquées par le contact bref et léger de mes doigts,
    nuances puissantes injectées, sensations poivrées, longues vagues voluptueuses,
    divin gourdin remontant en moi

    tous pleins de nouveaux reliefs ces derniers jours,
    les gestes, les caresses, les orgasmes, je redécouvre tout différemment,
    plus riches, plus variés, plus précis, plus vifs,
    à la lumière de ma progression foudroyante de ces derniers jours

    j’ai terminé ma séance en pratiquant l’alternance aussi
    de moments yeux ouverts et de moments yeux fermés,
    là aussi des reliefs étonnants, des différences superbes,
    une lente et longue sensation commencée yeux ouverts,
    j’avais l’impression de la caresser avec les cils de mes paupières qui se refermaient progressivement,
    d’en épouser toutes les courbes au fur et à mesure avec le mouvement de celles-ci,
    mille nuances en quelques secondes, un véritable kaléidoscope, je n’en finissais pas de la déguster,
    je la ralentissais autant que possible
    pour qu’elle cesse le moins vite possible
    que j’en extraie la substantifique moelle jusqu’à la dernière micro-goutte

    quelle séance, mes amis,
    cette année 2019 commence divinement pour moi,
    en tout cas pour ma pratique
    car pour le reste, c’est un gros chapeau rempli de merde pour l’instant

    #32633
    bzo
    Participant

    car pour le reste, c’est un gros chapeau rempli de merde pour l’instant

    en relisant mon dernier texte, je me suis rendu compte que j’ai terminé avec cela,
    eh oui pas mal de soucis, c’est la vie,
    je me rends compte aussi que j’utilise pas mal ma pratique pour oublier,
    pour m’enivrer pendant de longues heures,
    c’est mieux que de boire ou de se piquer, je me dis

    au réveil aujourd’hui, mon corps s’est remis en route, je me suis laissé entraîner,
    la volupté semble comme une main géante caressante, chaude
    qui est là de tous les côtés,
    qui m’entoure, me frotte langoureusement l’esprit,
    enivrent mes sens, fait péter un câble ou deux à mes membres
    qui semble chacun, acquérir une vie indépendante,
    commencer à bouger de plaisir toute seule, sans aucune coordination avec le reste

    au centre de moi , mes parties génitales, frottées inlassablement par mes cuisses,
    sont comme un diffuseur de douceur, un diffuseur de chaleur tremblante, frémissante,
    elle se répand partout, me rend fou,
    toute cette volupté exacerbée par les caresses, par mon corps en mode liane lascive

    je prends soin pendant tout un temps
    de ne plus toucher du tout avec mes doigts mes bijoux de famille,
    ainsi un équilibre délicat s’établit,
    une sensation d’harmonie, de chant qui semble s’élever de toutes parts de mes cellules

    je suppose que cela varie selon les jours,
    certains j’ai envie de cette explosivité immédiate
    que m’offrent les contacts des doigts
    sur mes couilles, sur mon sexe
    et d’autres, me sens mieux ainsi,
    voguant voluptueusement, dérivant aux confins

    #32637
    bzo
    Participant

    première séance de la soirée,
    très très content, moments délicieux, moments pleins

    au fond, c’est quoi une séance réussie pour moi?
    c’est bien sûr une séance avec plein de sensations riches, variées, intenses,
    peut-être quelques orgasmes
    mais pas indispensables
    et puis, et puis…
    la sensation d’avoir fait quelque progrès,
    une séance sans progrès, ne sera jamais vraiment une séance réussie à 100%, à mes yeux

    la patience n’a jamais été mon fort
    mais là ce soir j’ai déployé toute ma volonté pour faire preuve de toute la patience nécessaire,
    j’étais décidé à conduire toute la séance
    sans contacts de mes doigts avec mes génitaux
    malgré les moments délicieux que j’ai connus les jours passés,
    ces orgasmes tout à fait étonnants, d’un type nouveau que je décris un peu plus haut,
    non là cette séance, j’étais décidé à m’en priver

    toujours pour les mêmes raisons en fait,
    sans ceux-ci, les sensations restent d’une finesse, d’une délicatesse incomparables,
    il y a aussi cette sensation d’équilibre entre les différents intervenants,
    les différents acteurs contribuant à mon plaisir,
    cette sensation d’harmonie chantante de tout mon corps
    et puis enfin cette lente progression de la tension sexuelle
    qui semble ne pas avoir de limites
    mais qui mettait toujours à contribution ma patience
    car elle peut sembler trop lente par moments
    par rapport à la soif, par rapport au désir qui m’enflamme

    il y a un moment donc l plupart du temps
    où je n’y tenais plus malgré le nectar incomparable dont j’étais empli,
    malgré tout ce que j’ai décrit plus haut
    mais que voulez-vous,
    on n’est pas qu’un ange en train de planer dans les limbes,
    on est aussi un animal en rut, on a envie de grimper aux rideaux,
    donc il y avait toujours un moment où je n’y tenais plus
    et descendais la main vers mes parties génitales
    et c’était le décollage immédiat,
    décollage immédiat après décollage immédiat,
    ne me méprenez pas, on obtient aussi de superbes résultats ainsi
    mais j’avais toujours un petit regret après

    là ce soir, j’étais bien décidé à résister et à aller jusqu’au bout
    et j’ai tenu,
    tenir une fois, c’est suffisant, la partie est gagnée,
    je sais désormais que je peux y arriver
    et que le chemin est gratifiant au-delà de tout ce que j’imaginais

    en fait non, ce n’est pas au-delà de ce que j’imaginais,
    cette progression lancinante,ce lent décollage
    correspond très exactement à ce que j’imaginais que cela allait être,
    il faut néanmoins faire preuve d’une solide dose de patience par moments,
    souvent quand on devient très excité, qu’on commence à perdre la tête,
    que le délire s’installe dans notre chair,
    on est tenté de mettre la charrue avant les boeufs

    garder la charrue bien à sa place derrière
    pour avoir son champs retourné comme il faut,
    voilà bien ce que je suis arrivé à faire ce soir,
    voilà bien une piste de décollage immense
    que j’ai parcouru, pas tout à fait jusqu’au bout
    mais pas loin,
    j’ai été très loin dessus,
    suffisamment loin pour savoir désormais que les décollages y sont grandioses
    et que cela vaut vraiment la peine de faire un gros effort de volonté

    je suis tellement excité,
    chaque jour offre de nouvelles perspectives,
    je me sens comme un aventurier remontant l’Amazone,
    traversant des contrées inconnues, découvrant de nouvelle espèces,
    l’aventure sexuelle est bien une des rares authentiques aventures
    à notre portée dans ce monde moderne

    #32638
    bzo
    Participant

    je relis ce texte juste au-dessus, il faut que je rectifie un peu

    j’étais décidé à conduire toute la séance sans contacts de mes doigts avec mes génitaux

    ce type de séance, je l’explique d’ailleurs juste au-dessus aussi,
    j’avais la sensation d’une délicieuse et irrésistible progression,
    d’un lent crescendo où la tension sexuelle augmentait,
    au bout d’un certain temps ainsi,
    la suite naturelle est de décoller à un moment donné,
    de décoller, de voler, de faire des pirouettes en l’air, toutes sortes de figure de style,
    des piqués grisants, d’atterrir, de re-décoller, etc

    la griserie du vol, la griserie de l’altitude, a flying machine fully powered

    tout cela sont bien sûr des images,
    c’est quoi décoller pour moi?
    c’est quoi la griserie de l’altitude pour moi?

    c’est arriver dans des excitations supérieures où tout devient possible,
    sorte d’état assimilable à de l’extase,
    j’ai connu cela de mon temps avec masseur,
    le temps semble ne plus exister,
    chaque caresse, chaque mouvement du corps,
    semble comme un coup de rame délicieux
    qui vous entraîne sur une mer de nectar, votre corps semble être la barque

    jusque il y a peu je roulais sur cette piste de décollage
    au bout d’un certain temps, mes roues quittaient parfois le sol pendant quelques instants
    mais j’y recollais rapidement, j’y retombais,,
    parfois je réussissais à me maintenir en l’air un plus longtemps
    mais de réel vol, de réelle échappée en altitude pour de plus longues périodes,
    non je n’y parvenais pas

    mes séances étaient délicieuses, emplis de sensations tellement riches, tellement fines,
    variées, parfois un orgasme
    mais il me manquait cet état supérieur permanent
    dans lequel on est en droit d’espérer arriver une fois qu’on a connu cela pendant un certain temps,
    comme cela avait été mon cas dans mes derniers mois avec masseur,
    d’où cette perte de patience si je persistais,
    je sentais que je ne parvenais pas à faire décoller durablement mes roues,
    à vivre des moments où tout devient fou durablement

    il manquait quelque part de la puissance encore,
    d’où ce recours aux doigts sur les parties
    qui m’assuraient des décollages verticaux immédiats
    mais ce n’est pas la même chose,
    ce n’est pas vraiment cela que je recherchais,
    même si j’ai connu ainsi des orgasmes tout à fait délicieux (voire un peu plus haut, il y a 2 ou 3 jours)

    non ce n’était pas tout à fait cela,
    les orgasmes, ce sont des sortes de départ de fusée, monter le plus haut possible
    ou quand on a de l’expérience,monter tranquillement, sans se préoccuper de l’hauteur qu’on atteint,
    juste déguster la montée, juste déguster la griserie des instants qui passent ainsi

    non, c’est autre chose que je recherchais,
    ce que je voulais retrouver, c’est cet état extatique qui dure de longues longues minutes
    où le temps semble s’être arrêté,
    parfois jusqu’à un quart d’heure,
    la vérité, c’est que je n’ai retrouvé cet état que très occasionnellement jusqu’ici en aneroless,
    une densité qui s’installe à demeure

    hier soir, j’ai persisté, avec ma nouvelle synchronisation,
    avec mes deux groupes d’acteurs de mon plaisir, bien établis,
    automatismes bien retrouvés, fluidité des enchaînements, des mouvements,
    élan mené par mon corps,
    j’ai senti hier soir que le décollage était enfin possible à nouveau,
    j’ai affronté le doute, les hésitations, est-ce que cela allait être encore la même chose?
    j’ai trop pris l’habitude aussi de perdre patience à un moment donné,
    il me fallait secouer cette mauvaise habitude,
    pour cela il me fallait des signes, des prémices encourageants
    que quelque chose a changé, que quelque chose a évolué
    et ces signes sont bien arrivés, j’ai résisté à l’envie d’arrêter ou d’y mettre les doigts
    car en aneroless, c’est plus long pour y arriver qu’avec masseur
    mais là j’ai nettement senti qu’il y avait moyen,
    que la possibilité était bien là

    certes cela demande plus de la patience
    mais j’ai bien senti que mon moteur avait suffisamment de puissance désormais
    pour assurer le décollage,
    je ne l’ai pas fait car la patience est comme un muscle,
    hier soir je l’avais fortement mis à contribution,
    je ne voulais pas la sur-solliciter

    je sais désormais comment y parvenir,
    pas besoin de se ruer comme un cabri sur-excité,
    peut-être pour ce soir,
    en tout cas pour très bientôt,
    faites confiance à votre serviteur pour mettre tout en oeuvre
    pour faire décoller la carlingue vers le bleu azuré

    #32645
    bzo
    Participant

    je sors d’une séance,
    ce plaisir est devenu tellement riche, tellement consistant, tellement nourrissant,
    tellement nourricier,
    que de la même façon que je fournis à ce corps tous les jours
    sa dose de protéines, de légumes, de fruits, etc,
    je lui procure aussi sa dose quotidienne de cette volupté, de ces sensations,
    de ce chant charnel sensuel si enivrant

    je le sens circuler dans mon corps, je le sens se répandre,
    imprégner toutes mes cellules comme un baume chaud, comme un baume réparateur,
    bain de jouvence, soyeuse félicité,
    mon être est uni pendant quelques instants, mon être est un pendant quelques instants

    dans cette douce copulation, dans ce rut feutré,
    des félins vont et viennent en moi,
    des grands fauves plantent leurs griffes et font couler l’amour en moi,
    la douceur animale du plaisir,
    tempêtes épanouies dans l’instant, fruits dans mon verger,
    comme une danseuse qui tourne et tourne encore sur elle-même,
    c’est ainsi que je m’élève, comme en tournoyant de plus en plus,
    étourdi de tant d’harmonie sauvage, étourdi de tant d’harmonie voluptueuse

    débarrassé de tous soucis, ma chair me guide dans les airs
    comme un ballon tenu par un enfant
    et je ris et je ris encore de me sentir si léger,
    de me sentir si librement bondissant

    #32646
    bzo
    Participant

    me suis offert rapidement au lit un quart de plaisir avant de m’habiller et d’aller au boulot

    c’est vraiment comme si j’avais à ma disposition une drogue ,
    une drogue miracle secrétée par mon corps,
    éveillée par mes mains,éveillée par mes mouvements,éveillée par mes contractions

    une drogue miracle non nocive qui me fait grimper aux rideaux en quelques instants

    ça y est, je sens qu’elle commence à se répandre dans mes veines, dans mes muscles,
    la sensation de frissonner de partout,
    la sensation de caresses soyeuses partout en moi,
    de vagues voluptueuses montant de mes entrailles,
    des coulées de lave onctueuse dans mon cerveau

    je fonds, j’ai envie de hurler et encore de hurler

    bon, allons-y, temps d’aller au boulot,
    rien dans les mains, rien dans les poches,
    mais tout ce qu’il faut pour s’envoyer en l’air, est bien là, avec moi

    #32650
    SophiAir
    Participant

    une drogue miracle non nocive qui me fait grimper aux rideaux en quelques instants

    Une belle drogue, qu’on peut emmener partout avec nous, qui passe tous les portiques, et tous les chiens renifleurs… Que l’on peut prendre n’importe où, n’importe quand !

    @bzo
    , tu as le chic pour trouver des formules.
    Il y avait un autre point auquel j’avais voulu réagir, c’est lorsque tu parlais d’une nouvelle sensation de déchirure. C’est une sensation que je ressens également. Comme un gouffre dans lequel je tombe inexorablement. les premières fois, on se retient tellement c’est surprenant, voire effrayant. Ensuite, se laisser aller est un pied incomparable.

    #32656
    bzo
    Participant

    bon, ceux qui me lisent, comment à y être habitué,
    de mes nombreuses volte-faces techniques,
    un jour j’affirme ceci, un autre que je ne ferais plus cela…

    hum… à ceux qui chez qui , une idée commencerait à se former
    comme quoi il y a quelque chose de la girouette en moi, en tout cas pour ce qui concerne ma pratique,
    je peux les conforter, tout à fait,
    j’assume

    d’abord ici c’est mon journal, j’essaie d’être aussi honnête que possible
    et de relater toutes mes expérimentations,
    et qui dit expérimentation, dit se tromper, se retrouver dans des culs de sac,
    faire demi-tour, etc

    ce n’est pas une question que je ne retire pas suffisamment de satisfactions de mes séances,
    oh que non!
    c’est que je sais qu’il n’y a pas de limites et qu’on peut aller toujours plus loin
    et cela on l’obtient uniquement en expérimentant beaucoup

    donc voilà, j’ai à nouveau ré-intégré les contacts des doigts avec mes parties génitales,
    c’est peine perdue de lutter contre, en fait, je me rends compte,
    le type de sensations que cela apporte,
    l’explosivité, l’effet décollage vertical, l’effet turbo, la pure puissance animale,
    pour quelqu’un comme moi
    qui a développé un certain type de pratique globale, omnivore,
    qui fait feu de tout bois trouvé sous sa peau,
    où tout le corps participe à l’éveil du plaisir ,
    et dont chaque centimètre carré est aussi réceptacle de celui-ci,
    où je sens en moi très distinctement un pôle féminin et un pôle masculin,
    où je sens leur lutte amoureuse en moi,
    leur fusion, leur communion, que dans ces moments je me sens complet,
    tellement un, tellement deux unis
    et que tous les gestes, tous les mouvements que je fais,
    doivent s’intégrer dans le moule soyeux, voluptueux
    des faits et gestes d’un acte amoureux

    tous mes mouvements, tous mes actes, tous mes gestes,
    je dois les sentir comme s’ils étaient les mouvements, les actes, les gestes,
    d’un couple en train de faire l’amour,
    sauf que le couple, c’est moi, je me fais l’amour
    grâce à ces deux pôles totalement éveillés dans ma chair

    quand tout va bien , ils semblent tellement entremêlés, c’est divin,
    les caresses semblent issues de mains d’homme
    qui semblent posées sur un corps de femme dont les sensations sont miennes, vécues dans ma chair
    ainsi les contractions semblent un sexe turgescent montant dans un sexe de femme, mon A-pussy

    j’ai donc repris les contacts avec les doigts,
    cependant d’une façon nouvelle qui semble très encourageante,
    pour l’instant je ne ressens pas du tout les problèmes que j’avais rencontré jusqu’ici avec ce type de contacts,
    “éléphant dans un magasin de porcelaine”, etc

    c’est très très encourageant,
    comment je fais?
    en fait tout serait peut-être qu’une question de dosage,
    trouver le bon équilibre, la bonne quantité d’ondes sexuelles mâles issues des contacts des doigts
    à injecter dans le flux général des sensations issues de tout le corps et de la prostate

    cette quantité à injecter, serait d’après mes dernières expériences , minime,
    ainsi on obtient déjà de l’explosivité, enfin tout ce que je décris,
    tout en maintenant toutes les qualités de finesse, de variété,
    la progressivité aussi

    comment j’ai fait donc?
    eh bien j’avance mes doigts vers mes couilles, vers mon sexe
    mais au lieu d’un contact direct plus ou moins franc et massif,
    je reste toujours juste au-dessus de la surface, j’effleure, je rase

    pfiouu, rien que d’y penser, j’en ai des frissons,
    ce qu’on peut obtenir comme effets, rien qu’en effleurant, rien qu’en rasant,
    le tout couplé à une lente contraction,
    je suis rapidement dans un état avancé de délire sexuel

    je vais continuer ainsi pour l’instant, autant de fois que j’ai envie,
    j’avance la main vers mes bijoux de famille
    mais donc au lieu de les saisir ou de les caresser franchement,
    j’effleure du bout du bout des doigts,
    c’est terriblement excitant
    et j’ai vraiment l’impression qu’ainsi on obtient juste la bonne dose à injecter

    aller, ciao

    #32657
    bzo
    Participant

    je continue

    les sensations chez moi, proviennent de toutes les parties du corps
    mais bien sûr avant tout du bassin, avec toute sa houle langoureuse, sensuelle
    et puis là il y a un épicentre, l’épicentre des ondes de la prostate
    montant grâce aux contractions

    ma fontaine des profondeurs, c’est grâce à elle avant tout que la magie est possible

    les contacts des parties génitales avec les cuisses ou avec les doigts
    semblent d’une nature tellement différente,
    tellement tellement radicalement différente

    quand je suis en mode liane lascive,
    les cuisses semblent faire partie du bassin, ils bougent ensemble
    et quand ils viennent enserrer mes couilles, mon sexe,
    cela semble tout naturel,
    ils sont fait pour danser ensemble, ceux-là,
    pour se serrer tendrement, pour se serrer fiévreusement,
    pour se frotter inlassablement les contre les autres
    et les sensations qui en résultent,
    sont d’une douceur voluptueuse superbe, c’est de la ouate chaude, lascive,
    qui envahit tout mon corps,
    c’est du nectar chaud et soyeux

    alors que les contacts avec les doigts,
    eh bien c’est comme de la dynamite sans cesse,
    petites explosions, grosses explosions, toute la gamme des détonations possibles, y passent,
    rien à voir donc

    mais trop, c’est trop, je crois qu’un trop grand afflux soudain d’ondes sexuelles mâles
    provoque un déséquilibre avec tout le reste,
    les ondes sensuelles éveillées par le restant du corps, par la prostate

    il faut donc éviter les contacts trop directs même si sur le moment, c’est bien agréable
    car un afflux soudain, trop massif,
    provoque un déséquilibre durable,
    noient tout le reste des sensations au lieu de collaborer avec
    pour délivrer des sensations plus riches, plus variées issues de la synergie

    alors qu’en se restreignant à des effleurements, des vols lents en rase-motte,
    on injecte juste la dose qu’il faut pour ne pas perturber la circulation générale des sensations
    et quelle sensualité supplémentaire à caresser comme cela à distance!
    souvent ce sont juste les poils des couilles comme des roseaux se ployant
    qui font contact avec mes doigts

    il y a tout un monde de sensations à découvrir dans les effleurements
    et les contacts fantômes avec des parties aussi sensibles que son sexe, que ses couilles!

    voilà ma vérité du jour,
    voyons si elle résistera plus longtemps que tout le reste que j’ai affirmé ces derniers moments
    concernant ces fichus contacts entre les doigts et mes parties

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