30 sujets de 241 à 270 (sur un total de 739)
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  • #33610
    bzo
    Participant

    le plaisir est-il une hystérie?

    par moments, j’ai vraiment l’impression que c’est cela,
    juste cela,
    un château de cartes, une construction,
    une sorte de partie de ping pong entre notre chair et nous,
    cela tient par un fil ténu,
    tellement fragile par moments

    parfois je tousse et déjà il n’y a plus rien pendant quelques secondes,
    pouf, tout s’est envolé, reste qu’un vieux con en train de se toucher, de s’agiter bizarrement,
    le charme qui tordait mon corps de plaisir dans tous les sens l’instant d’avant,
    le charme qui faisait de moi un roi, un prince dans les cieux,
    s’est envolé en fumée

    tellement ressenti, tellement vécu, pourtant,
    tellement plus d’intensité,
    tellement plus de sens ressenti dans ce dérèglement

    ceci expliquerait pourquoi certains n’y parviennent pas,
    ils envoient les corrects signaux à leur chair,
    ou à peu près, rien de bien compliqué ici,
    on s’en rend compte plus tard quand on a atteint un stade avancé

    leur corps voudrait bien s’emballer, celui-ci ne demanderait qu’à décoller, à partir en vrille
    mais ils ne se laissent pas faire, ils ne se donnent pas l’autorisation,
    en ce sens que quelque part en eux, ils restent une statue de cire,
    ils attendent que la fonte des glaces vienne d’elle-même, comme par miracle, deus ex machina,
    alors qu’il faut y mettre du sien,
    pour que le petit grain de folie fleurisse dans notre chair,
    il faut le provoquer, il faut le cajoler, il faut lui ouvrir les bras,
    y mettre du sien, inciter, il faut faire un pas ou deux

    pour que tout se dérègle en nous, que tout se mette sens dessus sens dessous
    notre esprit doit accepter d’être au moins momentanément dépouillé de certaines de ses prérogatives,
    il faut abdiquer sa volonté, laisser l’animal s’exprimer en nous,
    l’esprit doit faire place à l’instinct, aux pulsions,
    il ne faut pas avoir peur du ridicule non plus,
    pas hésiter à s’exprimer, à essayer d’exprimer notre désir de plaisir, même maladroitement,
    faire fi de tous les tabous, oser s’avancer avec ce corps, s’aventurer avec ce corps, sortir des sentiers battus,
    accepter de ne plus régner dessus sur nous,
    chercher à provoquer la folie, chercher à provoquer le dérèglement,
    inciter notre corps à se libérer de nous,
    inciter notre monture sous nous, à galoper de lui-même, sans nous tenant les rennes,
    inciter notre monture sous nous à trouver des espaces où il peut galoper librement

    #33622
    bzo
    Participant

    revenons à l’essentiel,
    l’essentiel, c’est cette tension, cette tension qui fleurit miraculeusement,
    soudainement une corne d’abondance,
    soudainement du nectar soyeux se déversant,
    soudainement des traînées de félicité ineffable,
    soudainement des extases comme des vagues traversant au ralenti ma chair

    ma voix s’est faite de cristal, de cristal qui chante,
    ma voix s’est fait de cristal qui vibre, de cristal qui frémit,
    comme mon être résonne, la corne d’abondance a parlé,
    la corne d’abondance a déversé dans ma chair, tout mon être résonne,
    ma voix s’est faite de cristal, tout mon être vibre dedans,
    tout mon être chante dedans,
    un chœur de milliards de cellules, je les entends toutes en même temps,
    je les entends à présent toutes en même temps,
    c’est comme si tout l’univers résonnait en moi

    chair-univers, chair-firmament, chair voie lactée,
    mes cellules, des étoiles brillant parmi l’immensité sans fin, l’obscurité des abysses

    #33623
    bzo
    Participant

    j’adore cette sensation de chiffonné,
    de chair chiffonnée, douce et humide
    quand j’enfonce un ou plusieurs doigts dans mon anus-pussy

    chair molle, chair qui se donne, chair qui se donne et qui enveloppe,
    qui se donne et qui enveloppe, connectée à tout mon être,
    chair vibrante, chair frémissante, chair tempête, chair tempétueuse,
    chair aimant, chair attractions

    chair grotte, chair grotte à explorer, chair à parois, chair à parois gravées,
    chair des profondeurs montées tout près de la surface,
    chair des grands jours, chair des grandes nuits, chair étoilée, chair trois étoiles
    chair intime, intimement contactable, chair de tous les contacts, chair intimement contactée

    #33625
    bzo
    Participant

    hier soir j’étais bien reposé
    mais pour la première fois depuis longtemps,
    simplement je n’avais pas envie,
    bon je me suis offert quand même quelques minutes ici et là,
    5, 6 micro-séances d’une minute en moyenne,
    en fait cela m’a suffit, je n’avais pas très faim

    la qualité des sensations hier soir avait atteint un tel niveau,
    j’aimerai pouvoir transmettre une exacte idée de cette notion
    de sensations pas très intenses dans l’absolu
    mais d’une telle finesse, d’une telle limpidité, d’une telle précision, de nuances tellement exquises
    et puis ressenti un peu partout dans le corps, tellement important cela,
    là aussi j’aimerai pouvoir donner une idée exacte de cette notion
    pour faire comprendre à quel point,
    le plaisir ressenti ainsi, est plus satisfaisant

    c’est comme si une plante dans un pot , était arrosée bien partout,
    pas juste dans une zone délimitée,
    non toutes ses racines, même les plus reculées,
    reçoivent bien à un moment donné, du divin nectar
    et pas juste vaguement par capillarité

    ce n’est pas que le plaisir est ressenti partout en même temps,
    dans les moments les plus forts , oui
    mais il peut être ressenti n’importe où, en de nombreux endroits en même temps,
    une synergie, un réseau,
    réseau qui bouge, réseau mouvant, réseau fluctuant, réseau vivant,
    réseau qui bat des ailes comme un papillon, réseau qui décolle,
    des ramifications vivantes, qui naissent, qui meurent, qui poussent,
    qui avancent sinueusement

    hier soir, le moindre de mes mouvements, le moindre de mes contacts
    participait directement à la création du plaisir et directement , instantanément à l’endroit du contact,
    dans la partie du corps bougée, dans la partie du corps caressée,
    des subtils et puissants accords se créaient,
    je bougeais les jambes, les frottant l’une contre l’autre
    tout en me caressant le visage, descendant lentement la main, le cou puis la poitrine,
    tout en faisant aussi remonter une légère contraction et pressant un peu mes cuisses contre mes couilles
    la sensation naissait en même temps dans mon bassin,
    je sentais les vibrations de la prostate monter dans la contraction,
    qui délivrait aussi une sensation d’être pénétré,
    un nuage de nectar voluptueux, soyeux, chaud, frémissant
    se dégageait du contact de mes cuisses contre mes couilles
    et se répandait dans mon bassin comme un nuage de lait dans du thé

    en même temps depuis les jambes se frottant l’un contre l’autre,
    les poils s’entremêlant, allant titiller la jambe opposée
    un autre flux de sensations arrivait, montait vers le bassin
    tandis que depuis mon visage caressé, puis le cou, puis la poitrine,
    un autre flux, flux qui évoluait en fonction de la main,
    un autre flux descendait

    tous ces flux fusionnent rapidement, quasi instantanément,
    la notion de temps est difficile à déterminer avec exactitude,
    le plaisir le distend, le raccourcit, le rallonge,
    tous ces flux semblent former un réseau qui dans la foulée,
    commence à irradier à disséminer plus ou moins fort dans toutes les directions

    enchaînement délicieux, très fluide, en l’espace de quelques secondes,
    il existe un cycle avec une naissance, une ascension puis cela s’estompe et meurt
    mais vient déjà la vague suivante,
    l’accord de sensations naît de différents flux (c’est ainsi que tout le corps participe)
    qui très rapidement se rejoignent,
    puis cela se répand un peu de tous les côtés
    un peu comme un sapin de Noel qui s’illumine un peu partout, par vagues, aléatoirement

    sauf que ce n’est pas aléatoire chez moi,
    c’est selon les endroits que je caresse, que je bouge,
    que je frotte, que je presse, que je contracte,
    c’est de l’improvisation de jazz
    mais avec des règles à respecter et une technique derrière

    #33627
    bzo
    Participant

    j’ai pas très faim ces derniers jours,
    cependant hier soir avant de dormir, je me suis fait tout de même une petite séance d’une demie heure

    ah mes amis, quels moments bénis des dieux de la luxure,
    quels moments sublimes d’abandon,
    par abandon j’entends, qu’on s’oublie totalement entre les bras de la volupté,
    entre les bras de la félicité
    tandis que notre corps officie tout seul, officie sans nous

    ce mécanisme, j’en ai beaucoup parlé il y a quelques mois,
    là je suis parvenu à l’appliquer avec encore plus d’efficacité, encore plus optimisé,
    mon corps était aux commandes, moi, j’étais paresseusement étalé sur des coussins,
    caressé de toutes parts, tripoté de toutes parts, pénétré de toutes parts,
    j’étais le point central d’une grosse partouze ,
    j’avais vraiment l’impression très puissante d’être en même temps séparé de mon corps
    mais en même temps connecté à lui comme jamais auparavant,
    connecté à lui par le truchement de canaux perceptifs, de canaux sensibles, comme jamais auparavant

    les ressources de ce corps ne cesseront jamais de m’étonner, de m’émerveiller,
    la partie immergée de l’iceberg, la source,
    éblouissants moments, émouvants moments,
    ciel de chair, chair de ciel,
    instants de ravissement
    tous les liens avaient fondus,
    complètement descellé

    #33629
    bzo
    Participant

    arf, comme c’est bon,
    la première fois de la journée, à 20h52 mn très exactement,
    j’ai soulevé une fesse et ai glissé deux doigts à l’entrée de mon anus-pussy,
    j’ai joué un peu dans la raie, les faisant progressivement gagner du terrain,
    effectuant des petits mouvements circulaires, frottements, pressions diverses,
    avant de les enfoncer bien profondément genre mini-empalement,
    le tout bien sûr toujours accompagné de contractions,
    pour avoir les ondes de la prostate pour amplifier, développer les sensations

    bassin chéri, cornet à sensations voluptueuses,
    comme tu t’emplis facilement de toutes ces bonnes ondes soyeuses, chaudes,
    je les sens déjà courir aussi dans mes flancs
    comme des processions de fourmis d’amour, aguicheuses, douces,
    pétillantes, frémissantes, trotteuses, frotteuses, chatouilleuses, titilleuses,
    ma chair est envahie par-ci, par-là, de ces ruisselets,de ces petits filets, tellement délicieux

    ah bon j’arrête, je n’ai pas encore mangé, ni pris ma douche,
    après je serai prêt, calme, restauré,
    prêt à me faire beaucoup de bien

    #33633
    bzo
    Participant

    il pleut sur Bruxelles, dehors il fait triste,
    c’est plein de gros nuages gris, dehors il fait triste
    mais dedans… ah dedans,
    dedans çà danse, dedans çà gémit, dedans un corps exulte déjà à 10h du matin

    ah mes amis, vive le libertinage, tout seul ou à plusieurs et à toute heure,
    c’est si bon, quand cette chair est enivrée, quand cette chair exulte
    et nous avec bien sûr,
    ma chair au pays des merveilles, j’ai plein de lapins de toutes les couleurs dans mon chapeau

    j’ai appris à aimer ce corps, je découvre ses secrets les plus intimes, ils sont innombrables,
    toutes ces énergies au fond de nous, ce réservoir, cette nappe phréatique aux pouvoirs envoûtants,
    je suis devenu une pompe tellement efficace à les faire monter , à les faire surgir

    par moments, j’ai l’impression d’être d’une part une pompe à faire monter ces énergies
    et d’autre part, une usine de traitement de celles-ci
    car une fois qu’elles sont là à notre disposition, ces énergies éminemment volatiles,
    il faut encore en faire quelque chose,
    c’est un produit brut, il s’agit de le raffiner,
    d’en extraire les infinies nuances possibles, ce kaléidoscope sans fin de nuances possibles ,
    d’en révéler toute la délicatesse, toute l’extraordinaire finesse possible

    de l’orfèvrerie fine,
    ma pratique, c’est devenu de l’orfèvrerie fine la plupart du temps,
    bon j’ai mes moments bûcherons avec sa cognée bien dure, frappant de toutes ses forces, ahanant, suant,
    régulièrement même, il s’agit d’alterner, d’alterner intelligemment
    mais la plupart du temps, c’est de l’orfèvrerie fine,
    il y a bien plus de richesse, bien plus de diversité,
    bien plus de décollages et de vols différents possible

    quelle aubaine, mes amis, quelle aubaine,
    la sexualité peut devenir quelque chose de tellement libre,
    quelque chose de tellement imaginatif, quelque chose de tellement libérateur,
    sans bander, sans accessoires, rien dans les mains, rien dans les poches,
    il y a pourtant tout un royaume à la portée de l’intrépide, à la portée du curieux, à la portée du persistant,
    tout est là en nous pour faire de nous une boîte à sortilèges ouverte

    une boîte à sortilèges ouverte dans ma chair,
    je la sens constamment au fond de moi, cela me fait comme un nid vibrant doucement,
    je n’ai qu’à la solliciter un tout petit peu
    et déjà des filets voluptueux s’en évadent, se répandent dans ma chair,
    du nectar qui coule dans ma chair,
    très vite, du nectar ineffable partout
    qui me donne envie de grimper aux rideaux,
    qui me donne envie de hurler, tellement c’est bon

    mieux que la drogue, bien mieux

    #33643
    bzo
    Participant

    un grand paradoxe dans notre pratique:
    au plus vous contrôlez, au moins vous contrôlez

    au plus vous contrôlez ce que vous faites,
    au moins vous avez de contrôle sur ce que vous faites

    #33649
    bzo
    Participant

    de retour à la maison après une nuit chez ma mère,
    plutôt sage, pouvais pas me laisser aller comme je le fais habituellement,
    commencer à gémir, à me lâcher sans faire attention

    suis revenu donc, me suis foutu à poil,
    directement les habituels signaux de désir dans ma chair se sont manifestés,
    j’ai commencé à me caresser,
    rien qu’aux premiers contacts avec ma peau,
    ma main qui a lentement, très lentement épousé la peau de mon épaule,
    de mon dos puis est revenu vers ma poitrine,
    mouvements langoureux, mouvements amoureux,
    j’ai joui, ma peau s’est enflammée comme une meule de foin sec,
    j’ai senti un feu soyeux se répandre en moi en quelques instants,
    j’ai fermé les yeux, c’était aérien, léger,
    j’ai senti de la chaleur liquide courir partout en moi
    puis une douce explosion derrière mes yeux

    #33656
    bzo
    Participant

    je n’ai toujours aucune idée de ce que je suis capable de faire,
    jusqu’où je suis capable d’aller
    mais en tout cas, je suis en route, sans tabou, avide, curieux,
    je suis en route

    il y a quelques minutes, je me suis étonné mais vraiment étonné,
    je n’aurai jamais cru quelques instants avant que j’étais capable de cela,
    capable de vivre des moments pareils

    ce plaisir fait de moi quelqu’un d’autre durant la séance
    mais tellement quelqu’un d’autre,
    on n’a pas idée tant qu’on n’a pas vécu quelque chose d’un peu similaire

    c’est tellement enivrant de se sentir en même temps homme et en même temps femme,
    car les deux en même temps,
    c’est l’impression d’appartenir à un nouveau sexe,

    il y a un sexe sans genre, qui a en même temps les deux genres fondus en un
    jusqu’à former un amalgame nouveau
    avec des nouvelles sensations, un nouveau plaisir
    et un corps vécu autrement

    #33657
    bzo
    Participant

    houla, je me relis,
    je me prends un peu trop au sérieux, un peu trop excité parfois après l’action,
    certes cela a été intense, cela a été sublime
    mais ce n’est pas une raison ,
    je vais essayer d’y faire attention dorénavant

    #33658
    bzo
    Participant

    j’écrivais jusqu’ici des choses du genre:
    se sentir en même temps homme et en même temps femme durant la séance,
    plaisir au féminin, pôle masculin et pôle féminin
    mais il est temps d’appeler les choses par leur nom,
    il existe un mot précisément pour cela dans la langue française
    et désormais je vais l’utiliser car il correspond tellement totalement à ce qui est mon vécu durant la séance,
    je pense au mot androgyne,
    je me sens androgyne durant l’action, je vis cet état à 100% jusqu’au plus profond de mon être

    je vais être honnête, il n’y a plus grand chose d’autre qui m’intéresse durant la séance,
    tellement c’est quelque chose de spécial, tellement on se sent sans aucune entraves,
    tellement tout est descellé en nous

    la dualité masculin-féminin est constamment présente,
    dans le moindre geste, la moindre attitude, la moindre sensation, la moindre perception,
    je ne connais rien de plus excitant, de plus mystérieux et de plus jouissif
    que de vivre cette dualité à pleine puissance à chaque instant

    tout semble descellé et sans limites,
    expérience radicale, expérience totale,
    on vit ce corps comme s’il était tout à fait différent à tellement de niveaux

    on n’est pas loin de se sentir complet, on se sent sur le chemin de la complétude,
    et les sensations vont constamment dans ce sens,
    elles semblent apporter plus que jamais de la plénitude, de la réunion, de la fusion, de l’euphorie,
    avec une infinité de nuances,
    en même temps qu’un plaisir physique, un plaisir animal

    plus besoin de rien d’autre que de vivre cette union
    qui se passe en même temps au plus intime de soi-même
    et en même temps partout en surface, partout dans les membres, partout dans les organes
    pas un micro-gramme de mon être qui n’y participe, qui ne festoie,
    qui ne soit remué de fond en comble

    ému jusqu’au plus profond de mon être,
    je sens quelque chose de beau, de tellement beau, se jouer en moi,
    ému et en rut jusqu’au plus profond de mon être,
    je sens quelque chose d’extraordinairement trouble et sensuel, en éveil en moi,
    en rut jusqu’au plus profond de mon être,
    comme un fourreau de chair palpitant d’excitation, je me sens pénétré de part en part,
    je me sens monté intérieurement

    #33664
    bzo
    Participant

    ce corps est déjà un miracle en soi,
    on peut être athée et l’admettre sans hésitation,
    il est porteur de tant de choses mystérieuses, de tant de zones d’ombre

    mais ce corps est capable d’encore plus de mystère, d’encore plus de choses mystérieuses,
    une fois que ces énergies que nous portons en nous,
    qu’on y a accède, qu’elles se libèrent, qu’elles jaillissent en nous
    des portes sur notre nature profonde s’entrouvrent, tout un opéra,
    l’amour étrange que nous portons,
    l’amour étrange que nous portons

    ce que j’aime dans ces moments d’extrême libération, dans ces moments d’extrême liberté,
    c’est qu’il n’y a plus de limites, c’est qu’il n’y a plus rien de défini,
    qu’on semble accéder à soi-même dans son entièreté,
    des miroirs portent la réalité, les faire notre,
    le désir comme un chant s’élève de partout,
    l’honorer dans notre chair, s’offrir à lui,
    lui concocter un scénario splendide

    #33665
    bzo
    Participant

    en état de grâce sexuelle,
    je ne sais pas si ces mots feront sens à quelqu’un d’autre
    mais je me sens en état de grâce sexuelle

    #33666
    bzo
    Participant

    quels moments rares, quels moments précieux d’intimité amoureuse,
    dans ma chair, comme deux amants ardents ,
    comme deux amants attentionnés, comme deux amants unis

    le désir m’unit à la vie,
    l’épanouissement de celui-ci, m’unit à moi-même et au monde,
    quelle merveilleuse paix après la tempête,
    la tempête amoureuse

    quelle merveilleuse paix cette chair a à me proposer
    des tourbillons m’ont déposé sur cette plaine ,
    des tourbillons m’ont fait danser,
    la frénésie amoureuse m’a prise dans ses bras,
    la frénésie amoureuse m’a fait danser jusqu’aux étoiles

    #33667
    bzo
    Participant

    on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même

    je dois être un assez parfait exemple de ce dicton éculé

    #33685
    bzo
    Participant

    je me sens comme avoir des super pouvoirs

    imaginez un bonhomme dans sa cuisine, il est nu sous son grand peignoir entrouvert,
    à un moment il s’arrête dans ses activités de préparation de son petit déjeuner,
    il s’adosse à un meuble, sa main se porte ver sa poitrine,
    il commence à la descendre lentement, il se caresse, mouvement langoureux,
    on le voit pas
    mais il effectue aussi des contractions de muscles en-dessous,
    du côté de ses organes sexuels, un peu derrière plus précisément

    toute son attitude maintenant exsude la passion,exsude le plaisir,
    oh cela semble assez équivoque tout de même,
    est-ce bien masculin tout cela?
    cette façon de vibrer sur place avec passion,
    cette façon de se laisser aller, de s’abandonner,
    cette façon de se balancer légèrement, langoureusement sur place,
    cette houle lascive qui semble habiter son bassin,
    comme il gémit, le bougre,
    les traits de son visage reflètent un plaisir intense, un plaisir immense

    je me sens comme avoir des super pouvoirs,
    des fortunes sont échangées de par le monde à chaque instant
    pour quelques bribes, quelques miettes, de plaisir physique,
    là, moi, sans personne d’autre, sans aucun accessoire, sans me masturber,
    je m’en offre des masses, cela arrive par camions entiers à la queue leu leu,
    il y aurait de quoi remplir un paquebot transatlantique géant en fin de journée

    #33688
    SophiAir
    Participant

    @bzo, merveilleux tes posts du moi de mai… Androgyne, oui. Etre les deux à la fois, morphing permanent de l’un à l’autre, être l’une, puis l’autre ou les deux en même temps. Etre pénétrée, pénétrant (même si pour moi c’est un amant imaginaire qui me prend).
    Fellation/cunnilingus, sodomie, pénétration vaginale, point P ou point G, gland ou clito, tout se mêle pour mieux exploser. TNT permanent, être extrêmement inflammable, être pulvérisée et réapparaître, partir en torche sur un bûcher orgasmique…
    Tout est possible et toujours plus fort que ce que l’on imagine possible. Le corps qui va toujours plus loin que ce que l’on croyait réalisable.

    @bzo
    , tes paroles me touchent

    #33695
    bzo
    Participant

    @bzo, tes paroles me touchent

    cela me fait très plaisir

    Le corps qui va toujours plus loin que ce que l’on croyait réalisable.

    tellement vrai,
    tellement délicieusement vrai,
    tellement merveilleusement vrai

    l’émerveillement sans cesse devant ce que ce corps est capable

    une fois qu’on vise la qualité des sensations,
    comment ne pas être ébloui
    quand tout le corps semble vibrer comme du cristal d’une pureté lumineuse

    et puis cette dualité masculin-féminin constamment,
    c’est tellement incroyable à vivre,
    il faut l’avoir vécu, ne fusse que quelques secondes,
    ces sensations qui une fraction de seconde semblent mâle
    puis dans un enchaînement d’une fluidité parfaite, semblent totalement féminins

    changement constant,
    on sent les deux en fait constamment,
    on ne sait plus vraiment si ce qu’on sent , est masculin ou féminin,
    c’est les deux en même temps

    bah c’est assez indéfinissable, il faut l’avoir vécu,
    la richesse mystérieuse, insondable de ces sensations, tellement ambivalente,
    totalement androgyne,
    assez parfaite quelque part

    #33696
    bzo
    Participant

    assis dans mon siège avant d’aller prendre mon petit déjeuner,
    je m’offre quelques minutes de volupté, quelques minutes de plaisir,
    je croise un bras sur ma poitrine,
    elle va se déposer doucement sur l’épaule opposée, pressant au passage mes seins un peu
    tandis que l’autre main va se poser sur mon sexe, mes couilles,
    s’immobilise sur mon paquet qui se met à vibrer immédiatement

    je commence à bouger, je me mets en mode liane lascive,
    j’ondule,
    l’ondulation à l’air de commencer en haut
    puis de tournoyer lentement en cercles lascifs vers le bas,
    mettant en mouvement progressivement toutes les parties de mon corps,
    au passage de mon bassin le feu s’intensifie, l’embrasement se décuple
    mes doigts posés sur mes parties génitales restent bien inertes
    mais l’effet comme s’ils étaient enfoncés dans une prise électrifiée sexuellement, fonctionne à pleine puissance,
    j’ai l’impression d’avoir une petite dynamo entre les jambes
    qui génèrent des flots et des flots d’ondes qui se répandent dans mon bassin,
    qui se répandent dans tous mes membres,
    qui se répandent partout

    l’ondulation de tout le corps au passage de la contraction,
    elles semblent danser un instant ensemble, onduler l’une contre l’autre,
    la contraction semble se dissoudre dans l’ondulation générale
    et vice et versa, l’ondulation de l’ensemble venant s’injecter dans la contraction
    qui monte dans mes entrailles

    tout bouge en moi, des arabesques sensuelles,
    des frissons liquides comme des vers vivant brièvement partout,
    je danse sur place , rivé à mon siège,
    de la chaleur liquide, des frottements soyeux, fourmillent
    la tête tourné vers le côté, elle pivote lentement sur son axe de gauche à droite puis retour,
    de temps à autre j’ouvre les yeux
    et je regarde cette chair en délire, cette chair embrasée,
    comme j’aime la voir cette chair envahie de plaisir,
    je referme les paupières,
    je plonge, je plonge, à la suite du dauphin,
    je saisis son aileron, je me laisse entraîner,
    tout danse autour de moi, un nectar voluptueux partout,
    je m’enfonce toujours plus profondément

    #33717
    bzo
    Participant

    je n’ai pas arrêté de toute la soirée de faire des micro-séances,
    des dizaines, certaines d’à peine quelques secondes,
    ce plaisir est tellement riche, tellement dense, tellement voluptueux,
    c’est comme une injection,
    une injection qui libère des sensations nageant paresseusement dans ma chair

    il y a quelques minutes,
    je me suis assis nu sur mon coin de table favori,
    comme une femme qui a envie de se faire prendre, écartant bien les jambes
    pour sentir s’enfoncer autant que possible le coin massif en hêtre,
    je me suis cambré, cambré, cambré, autant que je le pouvais pour offrir ma croupe au bois,
    rejeté la tête en arrière,
    pour bien sentir sa dureté en moi, en recueillir chaque sensation éveillée dans ma chair

    ai commencé à bouger mon bassin avec comme point de pivot ce bois enfoncé en moi,
    écartelant mon trou de balle, distendant mon cher anus-pussy,
    des petits mouvements de bas en haut et en même temps latéralement, rythmiquement,
    une main caressant ma poitrine
    tandis que l’autre descendait vers mes parties, plongeant les doigts dans les couilles,
    je continuais à bouger ainsi,
    cambrant de plus en plus les fesses,
    offrir ma croupe au bois, qu’il me déchire, qu’il m’explose

    mon bassin,
    de plus en plus comme un chaudron bouillonnant dont le couvercle sautille,
    quelques secondes après sauta définitivement
    j’explosais, en rut, incapable de me contenir
    ma cervelle comme un bouchon de bouteille de champagne, fit un vol plané à travers la pièce
    tandis que je continuais encore un peu à frotter avec frénésie
    mon cul contre le coin de table jusqu’à me faire mal
    et que ma main toujours pressant mes parties génitales,
    semblait fondue à elles, fusionnées à elles,
    provoquant dans mon bassin comme un feu d’artifice continuel de filaments de chaleur soyeuse

    pas plus d’une minute
    mais cela semblait une éternité,
    on plonge dans l’instant, celui semble presque figé, tournant au ralenti,
    on descend en apnée dans l’instant,
    plus rien d’autre que cette densité de plus en plus voluptueuse,
    plus rien d’autre qu’une cathédrale de lumière autour

    #33718
    bzo
    Participant

    c’est plus fort que moi, au plus de plaisir, au plus je ressens le besoin d’écrire aussi
    oh, well…

    j’ai commencé ma journée comme je l’ai terminée hier tard dans la nuit
    ou plutôt dans le petit matin,
    mon corps semblait s’être réveillé affamé de caresses, affamé d’ivresse,
    ma peau semblait brûlante sous mes doigts, brûlante de désir sous mes doigts

    aux premiers mouvements lancinants de mon bassin,
    aux roulements de bastingage de mon bassin,
    comme il semble lourd, comme il semble chargé, mon bassin,
    chargé d’épices sensuelles, d’épices érotiques,
    ma chair chauffe, ma chair devient ardente, comme je suis excité,
    comme j’ai envie de sentir mes entrailles en feu,
    comme j’ai envie de me sentir tout feu, tout flamme,
    le bassin ivre dansant lentement, dansant lascivement
    tandis que mes mains parcourent mon corps, allumant ma peau

    comme mes parties génitales coopèrent divinement, pleinement,
    avec ma prostate, ensemble forment une sorte de super dynamo dans mon bassin,
    des tas de bonnes ondes montant,
    ces couilles sont capable pendant de longues heures de générer un nectar tellement voluptueux,
    une chaleur diffuse, soyeuse, frissonnante, en lentes vagues traversant ma chair de part en part

    je n’ai plus qu’à me laisser entre mes caresses et mon bassin explosant à chaque instant doucement,
    je me rends compte qu’il n’arrête pas d’exploser doucement,
    un moteur à explosions
    tandis que mes mains frottent ma peau, éveillent mes seins sous leurs pressions, sous leurs effleurements,
    je les sens comme vibrant, comme deux tambours d’amour vibrant dès qu’effleurés

    #33719
    bzo
    Participant

    c’est le défilé et la fête de la gay pride cette après-midi dans Bruxelles

    cela va sentir la bière et le foutre dans tout l’archi-centre,
    la folie colorée dans les rues

    bites et chattes, voies séparées
    mais délire sensuel à son maximum tout de même

    je vous aime tous

    #33720
    bzo
    Participant

    arf, c’est samedi prochain,
    je me suis encore trompé

    #33721
    bzo
    Participant

    rentrer chez moi, après une longue promenade, visite chez les bouquinistes, courses

    me mettre nu, enlever ces vêtements,
    sentir ces couilles aller et venir entre les jambes, se frotter aux cuisses
    c’est envoyer un signal à mon corps, à ma chair endormie,
    on peut y aller, on peut se lâcher, tout peut monter, tout peut se mettre en action,
    la communion sensuelle, le déchaînement voluptueux, peut se mettre à tout moment en route

    #33723
    bzo
    Participant

    quand je me réveille après une nuit de sommeil,
    la première chose que je fais, c’est devenu une sorte d’automatisme,
    je vais avec deux, trois doigts titiller ma petite raie d’amour

    je reste quelques instants à l’entrée, frottant, effleurant, farfouillant
    puis sans ménagement, je les enfonce bien droits, bien durement,
    avec la crème pour soins intimes
    dont je m’enduits toujours désormais le soir avant de m’endormir, après mes ébats,
    au matin, la teneur est juste parfaite,
    on n’a pas du tout la sensation d’une lubrification par des moyens artificiels,
    elle semble une humidification naturelle des lieux

    les doigts s’enfoncent comme dans du beurre, du beurre d’amour,
    la chair est tendre, se donne sans effort, enveloppante, velouteuse,
    sensations de plein de plis, de replis, de recoins,
    de courbes soyeuses, caressantes qui se révèlent au passage

    ne pas oublier en même temps, parfaitement synchronisée chez moi avec une longue pratique,
    la contraction,
    venir à la rencontre des doigts avec la contraction,
    ainsi ce ne ne sont plus juste des doigts qui s’enfoncent dans un anus
    mais une sensation de pénétration dans un anus-pussy

    les doigts et la contraction fusionnent instantanément,
    semblent former un engin glissant lentement dans la chair, se frayant son chemin, remontant,
    fouillant les entrailles

    notre prostate est vraiment la clef du royaume,
    c’est par elle que tout passe, c’est elle qui donne accès à toutes ces énergies en nous,
    cet immense réservoir d’énergie qui dort au fond de nous,
    pas directement énergie sexuelle,
    c’est nous qui allons les transformer en sensations perçues comme érotiques, sexuelles, sensuelles,

    ce sont des énergies asexuées, en ce sens qu’elles ont les deux sexes possibles,
    nous pouvons les ressentir pour ce qu’elles sont,
    en même temps mâles et en même temps femelles,
    c’est là qu’elles révèlent toute leur richesse, toute leur diversité

    un plaisir prostatique “classique”, un plaisir prostatique au masculin,
    c’est une fois que c’est bien développé,
    un enchaînement d’orgasmes plus ou moins forts
    avec ultimement de temps à autre un super O,
    c’est au fond en miroir, l’orgasme masculin mais amplifié, démultiplié, enrichi,
    et sans érection, sans éjaculation

    c’est pas mal, pas mal du tout
    mais il y a moyen d’aller tellement plus loin
    mais tellement,
    ce que j’ai appelé le plaisir au féminin, vivre sa séance au féminin
    mais que désormais pour être plus complet, plus précis, plus juste,
    j’utiliserai des expressions du genre, vivre son androgynie,
    un plaisir qui est en même temps au masculin et en même temps au féminin,
    vivre tout le spectre possible de la sensation dans l’instant

    la même sensation peut ainsi se révéler dans toute sa splendeur,
    nous livrer tous ses secrets, être perçue sur tout son spectre,
    nous révéler toute sa richesse, toute sa complexité délicate,
    nous révéler tous ses pouvoirs fusionnant, transporteurs, unificateurs

    le mâle a besoin de l’explosion de l’orgasme
    car ces sensations fortes sont cantonnées à son bassin la plupart du temps,
    dès lors pour ressentir un peu au-delà,
    cela doit exploser le plus fort possible,
    ainsi le reste du corps reçoit des miettes durant la déflagration

    ainsi il peut vivre un peu la sensation d’unité du corps
    car au fond c’est de cela dont nous avons le plus besoin,
    nous sentir plein, nous sentir entier, nous sentir un

    mais une fois que notre androgynie se révèlent totalement la séance,
    que nous vivons entièrement la séance au masculin et au féminin
    les sensations sont perçues dans tout le corps
    et la sensation d’unité du corps est constamment là,
    c’est ainsi que même les plus légères caresses apportent une satisfaction accrue, décuplée
    une sensation de plénitude, de satisfaction, dans tout le corps,
    elle résonne partout, est perçue partout,
    ce n’est pas juste votre épaule ou votre épaule que vous caressez,
    c’est tout votre corps en même temps, vous avez caressé un seul organe, l’organe corps

    la notion d’orgasme devient donc secondaire,
    puisque même les plus légères sensations délivrent à 100%,
    délivrent une partie de ce que l’on peut ressentir durant la jouissance,
    cette sensation d’unité du corps, que tout est relié, que c’est plein, que c’est entier,
    qu c’est fusionné

    #33734
    bzo
    Participant

    ma séance est devenue un formidable espace de liberté
    où je m’affranchis de mon identité sexuelle,
    je suis devenu un espace de jeu sur lequel souffle
    quelque chose comme un grand désir qui se nourrit de l’énergie de mes abysses

    ce corps semble réagir comme un corps étranger,
    constamment hors des clous,
    chaque seconde est devenue une aventure haletante, une communion païenne dans la chair

    dans l’inconnu de moi, je voyage,
    porté par ma chair en transe étrangère

    #33735
    bzo
    Participant

    ma séance est devenue un formidable espace de liberté

    je sens le besoin de revenir sur cette notion
    car j’ai pris conscience dernièrement à quel point elle a progressé en moi,
    à quelle point elle est devenue importante

    ce n’est pas une notion abstraite,
    c’est véritablement quelque chose que je ressens physiquement, quelque chose que je ressens dans ma chair,
    une sorte d’immense griserie,
    un peu, comme j’imagine, ce qu’on doit ressentir quand on saute en parachute,
    d’être affranchi de toute une série de lois de la physique qui rattachent notre corps à la terre

    en occurrence durant ma séance,
    toute une série de choses sont totalement descellées en moi désormais
    mais alors totalement,
    mon identité sexuelle et tout ce qui l’accompagne,
    cela fait comme des fondations physiques, un socle qui semble coulé dans du béton en nous
    tout d’un coup n’existent plus,
    tout une série de règles qui semblent ne plus avoir cours

    comme avec le saut en parachute, une fois qu’on maîtrise bien,
    qu’on n’a plus peur,
    de la même façon, une fois qu’on est bien habitué
    à ce complet descellement en nous,
    qu’on accepte cette totale déstabilisation
    là cette liberté peut s’exprimer en toutes ses dimensions,
    nous offrant un terrain de jeu sans limites

    #33736
    matou8313
    Participant

    @bzo : je ne participe pas à ces échanges puisque je ne peux plus éprouver ces sensations mais j’admire la description des sensations physiques et surtout psychiques que vous savez transcrire avec tant de précisions et surtout d’images qui parlent à ceux qui ne les éprouvent pas ( ou plus pour moi …) …..Pour illustrer autant de sensations qui vous font souvent évader de votre corps , je vois mal une vidéo même commentée aider davantage à la compréhension des séances …. Filmer en gros plan des visages, des bassins-hanches ,des sphincters , des aneros en “pompage” ( s’il y en a …) lors de la montée de l’excitation ou de l’orgasme ne précisera pas ce que vous éprouvez dans votre corps et votre esprit à ces moments et que votre maîtrise du langage arrive à transcrire …. Enfin c’est mon avis mais peut-être que vous lui associez aussi des talents cinématographiques dont je n’ai pas idée ….Mais ceci supposerait aussi l’intervention d’un cameraman qui ait la même approche que vous pour saisir tous les détails ( comme l’a souligné Andraneros ) préjudiciable peut-être au déroulement de la séance ??? Et ensuite un retour en arrière de votre part pour les commentaires associés à l’image … Enfin vous êtes seul juge bien sur . Message que je fais volontairement ici alors qu’il concerne aussi le sujet “en parlez vous autour de vous ” tout au moins pour les dernières suggestions . Enfin il y a ici un pont entre les deux …
    matou8313

    #33737
    bzo
    Participant

    mon être évoluait encore dans du coton, entre les bras du sommeil
    mais d’autres bras, masses de chair bien réelles, chargées de vie, chauds, puissants
    m’attirèrent à eux doucement, irrésistiblement,
    je sentais des mains douces et à la fois avides sur mes épaules
    tantôt caressant lentement, tantôt me serrant, cherchant à attirer toujours plus,
    à m’envelopper dans une étreinte de chaleur sensuelle et protectrice

    je me sentais au nid tandis que dans mon bas ventre,
    une chaleur liquide se manifestait de plus en plus,
    commençant à déborder de mon bassin,
    se propageant lentement dans mes jambes, remontant dans mon tronc,
    mes cuisses se pressaient lentement contre mes couilles,
    les remuant, les frottant, méticuleusement,
    de bonnes ondes, de merveilleuses ondes de volupté
    tandis que tout mon corps bougeait très lentement, très très lentement ,
    en mode liane lascive extra lente,
    créant bientôt une houle paresseuse de volupté dans tout mon être

    je baignais dedans, mon petit nid en était inondé,
    entre mes propres bras j’étais bercé, trempé de sensualité, d’ivresse douce, cajolante,
    des contractions me remontaient dans les entrailles
    je les faisais durer, durer, durer,
    millimètre par millimètre, la chaleur volcanique gagnait du terrain,
    je freinais autant que possible, presque du sur place,
    de l’embrasement tournoyant au ralenti

    je glissais trois doigts dans mon anus-pussy, je les enfonçais autant que possible,
    quelle douce explosion dans mes entrailles,
    je les maintiens bien en place tandis que mon bassin danse autour de cet axe en moi,
    l’explosion continue pendant de longues secondes comme un cornet de chaleur incroyablement dense,
    je reste ainsi dans une espèce d’extase qui maintenant m’a saisi des pieds à la tête

    alléluia, la journée commence bien

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