Mots-clés : énergie sexuelle, plaisir androgyne, prostate
- Ce sujet contient 361 réponses, 5 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Andraneros, le il y a 4 années.
-
AuteurArticles
-
17 juin 2020 à 16 h 48 min #37770bzoParticipant
c’est dommage qu’il n’y ait pas moyen d’éditer que pendant un laps de temps assez court,
j’aurai eu envie de changer un peu ce dernier texte que j’ai misse faire l’amour,
c’est faire l’amour à l’autre en nous,
vivre son plaisir en mode yin,
c’est vivre le plaisir de l’autre en nousse sentir deux entremêlés,
quoi de plus doux, quoi de plus suave, comme sensation?
deux en communion dans une seule chair,
deux se murmurant toute la volupté de la terre17 juin 2020 à 16 h 59 min #37771AndranerosParticipant@bzo
Tu peux m’envoyer en MP via Discord ton nouveau texte et me dire celui qu’il doit remplacer et le N° du message concerné et je le ferai.
(Attention si ton message fait plus de 2 000 caractères il faudra le répartir en plusieurs messages sur Discord)17 juin 2020 à 17 h 10 min #37772bzoParticipantmerci @andraneros,
ce n’est pas vraiment nécessaire,
le texte est juste au-dessus,
j’ai enlevé le second paragraphe et ajouté une ligne au premier18 juin 2020 à 0 h 45 min #37779bzoParticipanthé hé, mon sexe coule un peu encore comme un robinet qui fuit,
cela fait un bon quart d’heure que j’ai fini ma séance
mais le bougre continue encore de pleurer de joie
tellement on a eu du bon tempspetit tuyau entre mes jambes,
je t’ai reconverti à des plaisirs pas très catholiques
mais tu as l’air d’y trouver ton comptenous avons chevauché le grand mustang sauvage de longues minutes,
il nous a emmené sur des plaines à l’horizon illimité,
comme nos sabots ont résonné,
comme nous étions libres et hors de toute frontière18 juin 2020 à 21 h 41 min #37786bzoParticipantcomme c’est bon,
terminant vite d’écrire un mail administratif après une journée de travail,
ayant cliqué sur le bouton “envoyer”,
presque machinalement, sans y penser, je serre les cuisses, fais monter une petite contraction,
immédiatement dans mon bassin, un nectar chaud, dense, soyeux,
semble apparaître de nulle part,
je ferme les yeux, gémis,
c’est comme du velours jusqu’à dans ma bouche
qui prend son envol en faisant frissonner l’air entre mes lèvres entrouvertesle tout n’aura duré qu’une quinzaine de secondes,
toute la tension de la journée s’est envolée immédiatement,
je me sens à nouveau présent dans ma chair, tranquille, détendu, relax,
conscient de tout le miracle qu’elle peut pour moi à chaque instant
et de la complicité sans failles qu’on a établie,
ce n’est plus juste un véhicule que je mène tant bien que mal pour accomplir mes tâches de la journée,
ces quelques secondes ineffables, m’ont libéré de la chape de plomb du quotidien,
de certaines lois et frontières en moi qui semblaient immuables,
de tout ce qui a pu s’accumuler en route durant la journée,
comme contrariétés, comme agacements, comme contingences, banalités, machinal, sans intérêts,
une journée en ville, sur mon lieu de travail, de trajets en métro, de courses dans les magasins,
gagné mon pain, côtoyé mes collègues, ri et travaillé avec eux, beaucoup ri avec eux en fait,
tous les jeudis désormais, on se rend sur place, dans les bureaux au lieu d’être en télétravail,
ils font cela sans doute pour qu’on se déconnecte pas totalement,
qu’on ne perde pas totalement l’habitude de travailler ensemble autrement que virtuellementmais là, ces quelques secondes,
c’est la première chose vraiment dense, puissante, authentique
qui me soit arrivée de la journée,
de l’exceptionnel, du hors normes, pour quelques instants, a envahi mon quotidien,
oh j’aurai pu écrire la même chose si j’avais plongé dans quelques pages de Proust
ou écouté une sonate de Beethoven ou regardé un tableau de Van Gogh,
enfin pas tout à fait
car avec ces artistes, ils m’ont déjà mâché tout le travail,
je n’ai plus qu’à me laisser guider par eux,
alors que ma pratique, c’est quelque chose que j’ai bâti à partir de rien,
avant il y avait le désert là en moi,
désormais c’est une palmeraie empli de verdure, d’oiseaux, de rires, de chants,
une véritable oasis où se désaltérer après la journée à courir, à s’énerver,
une véritable oasis où se désaltérer puis d’y faire la fête encore et encorelibérer des force mystérieuses au fond de moi,
flamber comme un feu de plage au milieu de la nuit sous les étoiles,
vivre la complicité avec son corps, la communion avec sa chair19 juin 2020 à 8 h 34 min #37787bzoParticipantdans le feu de l’action,
si je mets la main sur mon sein et que je l’y laisse,
changeant juste légèrement la pression, la déplaçant vaguement, frottant doucement,
le désir va le rendre de plus en plus rond, de plus en plus bombé,
va le faire pousser sous ma paume,
jusqu’à ce qu’il soit enflé, tendu, le téton pointant splendidement,
frémissant de plus en plus de intérieur20 juin 2020 à 9 h 47 min #37796bzoParticipantvivre un plaisir intense, de grand qualité, à deux,
c’est goûter à la complicité d’un autre corps,
un corps qui se livre à nous, qui se confie à nousvivre un plaisir intense, de grande qualité, en solitaire,
c’est goûter à la complicité de son propre corps,
un corps qui se livre à nous, qui se confie à nousle plaisir est le moyen de communication le plus intime,
le moyen de communication préféré, d’un corps,
celui par lequel il nous fait toucher à ses plus grands secrets,
celui par lequel il se livre le plus complètement,
celui par lequel il se dévoile,
celui par lequel il nous dévoileun instant, toutes les portes s’ouvrent,
un instant, c’est la fête en des chambres très anciennes
un instant, ce sont les murs, les frontières, qui sont abolis,
un instant, une divine chorégraphie, est exécutée dans notre chair20 juin 2020 à 11 h 16 min #37801bzoParticipantle plaisir m’accompagne partout, en tout lieu, à tout heure,
tantôt comme une musique de fond dont on déguste des notes à gauche et à droite,
tantôt je m’arrête avec quoi j’étais occupé
et me laisse absorber par la mélodie dans ma chair,
la laisse prendre de l’ampleur, la laisse me déborder de tous les côtés quelques instants,
tantôt je me transforme en salle de concert, en public et en musiciens, en même temps
et deviens musique de la tête aux pieds,
me laisse emporter par les vagues de notes21 juin 2020 à 11 h 30 min #37812bzoParticipantc’est extraordinaire cette sensation d’être à la fois homme et femme,
d’être à la fois homme et femme engagé dans un acte sexuel,
entremêlés, s’unissant l’un à l’autre,
se décollant pour mieux se recoller l’un à l’autre,
jamais cette sensation n’aura été aussi puissante que ce matin,
c’est absolument divin de vivre cela avec une telle intensité,
jamais cette sensation d’androgynie en action, n’aura été aussi forte,
aussi omniprésente, autant perçue avec tant de détails, de finesse, de précision,
je me fais l’amour, comme c’est divin à vivre,
comme je suis capable de me sentir à la fois homme et femme,
je me sens habité, totalement habité, j’occupe tout mon être,
je sens la passion dans ma chair, je sens l’ardeur dans ma chair, je sens la vie dans ma chair,
je me fais l’amour et je le vis totalementj’ai un sexe dur en bas, dressé, je le dirige avec mes reins, il est lourd,
je le dresse autant que je peux, je prends un plaisir mâle à le sentir bien dur, bien gorgé de sang,
bien à la verticale pointant vers le haut,
je prends un plaisir mâle à le pousser en avant, à le faire monter à coups de rein,
je me sens puissant, je me sens conquérant, je me sens armé jusqu’aux dentset pourtant le mien de sexe, le vrai, il est totalement mou, flasque entre mes jambes
l’autre, celui que je sens pour l’instant, que je sens tellement plus pour l’instant,
je le fais monter et encore monter dans un sexe de femme qui me le happe, qui me le serre goulûment,
je la sens tellement en chaleur à l’autre bout de ma queue,
on est comme deux avions qui se ravitaillent en plein vol, connectés par mon bout de viande durcie,
je frotte avec, je donne des petits coups avec,
je le change de direction sans arrêt pour mieux la fouiller avec, encore et encoreet puis en même temps, totalement en même temps, avec une remarquable acuité, en percevant chaque détail,
je sens ce sexe qui monte en moi, qui change de direction en moi, qui frotte en moi,
oh comme il frotte en moi,
c’est magistral à quel point je suis envahi grâce à lui de chaleur dense
qui explose et qui se disperse, à chacun de ses mouvements,
un totem barbare recouvert de striures et de peinture, est dressé en moi,
c’est la danse folle autour dans ma chairnous sommes à l’unisson, lui et moi, nous bougeons ensemble,
lui avec sa queue que j’aime tellement sentir en moi
et puis moi, liane lascive, ouverte jusqu’au firmament, le recevant en moi, le sentant monter et descendre en moi,
comme nous bougeons à l’unisson, comme je m’ouvre toujours plus,
comme je m’illumine à chacun de ses coups de boutoirs,
des ailes me poussent, je vole, je vole dans un ciel bien à moi,
l’air y est chargé de particules lourdes, l’air y est trempé, l’air y est électrisé,
à chacun de ses va et vient, une folie sauvage m’envahit toujours plus,
je ne me retiens plus, je bondis, je bondis,
ma chair est tellement envahie de nectar chaud, quelle ivresse des sens,
des vagues serrées de soie sans cesse me traversent,
je dérive toujours plus loin, je deviens injoignable, inatteignableoh comme je sens que ma queue bien dure la fait jouir toujours plus,
elle bondit dessus, elle danse dessus, elle ne se retient plus,
elle semble légère comme une plume, multicolore, irisée, au milieu de sa chair en roue libre
elle semble habitée par tout le plaisir du monde,
c’est comme si je sentais tout ce qui lui arrive, c’est comme si je le vivais aussi,
je pousse, je pousse toujours plus, avec ma queue bien dure, bien dressée,
comme j’aime m’enfoncer dans cette chair tellement vivante, tellement frémissante,
comme j’aime sentir son total abandon, sa totale ouverture,
elle me happe corps et âme dans son tourbillonje la sens tellement unie à moi, tellement collée à moi, nous ne formons qu’un,
c’est elle en fait qui semble s’enfoncer en moi, me pénétrer, je la sens tellement totalement en moi,
je tangue comme un bateau ivre de toutes parts
de sa omniprésence souverainement voluptueuse, souverainement jouissive,
je m’envole, nous volons ensemble, nos ailes ne font plus qu’un, comme nous volons ensemble21 juin 2020 à 19 h 39 min #37831bzoParticipanttest pour voir si j’ai un problème pour placer un message dans un autre fil aussi
22 juin 2020 à 23 h 47 min #37844bzoParticipantcertaines choses acquises,
comme d’être capable de libérer toujours plus les énergies au fond de soi,
de se laisser complètement aller, de se laisser entraîner,
de faire fi de tous les tabous liés à son identité sexuelle,
d’avoir appris à restreindre ses pensées pour bien laisser le corps s’exprimer,
il s’agit dès lors vraiment plus que de s’accorder à soi-même,
trouver l’accord à l’instant au fond de soi-mêmeavec ses gestes, avec ses mouvements ou dans l’immobilité,
avec tout ce qui tourbillonne dans notre chair,
avec le couloir de l’écoute comme un vpn vers les profondeurs,
il y a un accord à soi-même à trouver dans l’instants’accorder au temps et à l’espace, s’accorder à ses abysses,
s’accorder au plus intime de soi-même, à tout, à rien,
s’accorder un instant pour être enrichi, pour être un instant augmenté,
de tout ce que l’on porte en soi, de tout ce qui dort au fond de soi,
s’accorder un instant pour se sentir entierl’univers comme un grand instrument de musique aux notes secrètes,
nous, version miniature,
nous, recherchant toujours plus à résonner toujours mieux,
trouver l’accord dans l’instant,
l’accord qui fait résonner tout notre être comme du cristaltrouver l’accord au plus intime de soi-même
pour résonner toujours plus, toujours mieux25 juin 2020 à 20 h 21 min #37887bzoParticipantah ces premier moments où je resserre les cuisses et fais monter une petite contraction,
comme c’est indescriptiblement bon, comme je suis traversé de frissons,
je suis comme le drogué qui retrouve son petit coin de paradis préféréjuste une petite dose pour commencer,
les grands décollages et les vols au long cours, ce seront pour plus tard
mais le délai de toute une journée sans rien dans ma chair,
a mis celle-ci quelque part complètement à sec,
comme le lit d’un torrent que seules des averses ponctuelles alimententcomme ces brefs moments de retrouvailles, sont jouissifs,
“enfin, enfin, enfin!”27 juin 2020 à 10 h 36 min #37895bzoParticipantce que je vais écrire, n’a rien à voir
mais strictement rien à voir avec les sujets qui nous occupent habituellement sur ce forum,
quoique…j’ai commencé à maigrir, à fondre plus exactement,
fondre tranquillement, lentement, surement,
durablementj’adopté la méthode du jeûne intermittent,
le principe est , on ne peut plus simple,
on mange pendant 8h et puis plus pendant 16Donc je prends un repas vers 12h et un autre vers 19h, rien d’autre,
cela convient parfaitement à mon tempérament, que je pourrais résumer
par une expression qui pourrait être ma maxime: “tout ou rien!”,
donc manger de tout, sans se priver
puis plus rien le restant de la journéebon, bien sûr, il ne faut pas exagérer, s’empiffrer pendant 8h non stop,
au début , on mange un peu plus
mais désormais je suis bien habitué et je mange deux repas aux quantités normales
mais je ne me prive de rien, je ne fais attention à rien,
m’autorisant quelques excès quand j’en ai enviele matin, cela devient vraiment facile car tout l’appareil digestif, cette usine immense en nous,
est au repos, l’estomac est complètement vide,
on a même une sensation d’euphorie, de bien-être, c’est vraiment agréable ainsi,
tous ceux qui pratiquent de temps à autre un jeûne,
connaissent cette sensation,
au début le soir, c’était un peu difficile,
surtout que je me couche rarement avant 1 heure du matin,
là l’estomac est en train de terminer de digérer, toute la machinerie tourne encore un peu
mais désormais depuis quelques jours,
même le soir, c’est devenu facilej’ai eu des problèmes de pied, fascia déchiré, épine calcanéenne,
pratiquement plus pu marcher pendant deux mois,
ainsi j’ai perdu tout de même deux kilos
mais dès qu’on peut s’exercer à côté
ou même ne fusse que les déplacements et la dépense d’énergie habituels,
cela va plus vite,
jusqu’à quel point, je ne peux encore dire, cela fait que deux mois et demi mois que je le fais,
j’entre dans mon 6 ème kilo de perduj’ai totalement adopté ce système, il me va comme un gant,
j’ai bien l’intention de le continuer , c’est devenu mon mode d’alimentation,
on se sent vraiment bien,
je suis un migraineux, au début j’ai eu quelques maux de tête dans la matinée
mais plus rien désormais
et quand même ils continueraient, rien de trop grave, en tout cas par rapport à ce que j’ai connu
et le jeu pour moi, en vaut largement la chandelle
et comme je l’ai écris, ils ont totalement disparu depuis27 juin 2020 à 23 h 30 min #37899bzoParticipantbon, après ma recette pour maigrir,
revenons-en à nos moutons, à nos petits plaisirssoirée calme pour moi, je regarde des séries, pas beaucoup d’envie ce soir,
cela arrive, rarement mais cela arrive, ça viendra peut-être plus tard dans la nuit,
juste de temps à autre, assez régulièrement en fait,
je serre un peu mes cuisses, j’enserre mes bijoux de famille
et je frotte un peu tout en faisant remonter une contraction,
je ne mets même pas en pause l’épisode que je regarde, juste comme cela en passant,
un peu de soie chaude, voluptueuse, dans mon bassin, quelques instantsc’est l’avantage d’avoir une pratique comme la mienne,
qui est effective dès la première seconde,
enclenche toutes sortes de sensations en moi28 juin 2020 à 9 h 04 min #37900bzoParticipanthier soir je n’avais pas trop envie comme je l’écris juste au-dessus,
pas trop envie d’autre chose que juste de ces quelques instants ici et là,
provoqués presque machinalement
qui me font comme des bouffées de plaisir dans ma chairmais j’ai quand même fait une séance au lit,
elle aura été bonne, sans plus, rien de stratosphérique,
rétrospectivement je me rends compte que je me suis forcé, mon corps n’en avait pas envie,
j’aurai du l’écouterenfin c’est du passé, ce matin,
c’est reparti, mes premières “bouffées” de la matinée, semblent prédire un excellent cru aujourd’hui,
je sens ma chair disponible, assoiffée et prête à battre tous les records,
comme d’habitude quoi, en fait,
hier je ne sais pas ce que j’avais, pas trop en forme, peut-être fatigué28 juin 2020 à 20 h 33 min #37904bzoParticipantun des immenses avantages de l’aneroless sur une pratique avec masseur,
c’est qu’elle est totalement malléable, totalement façonnable,
aucun intermédiaire entre notre désir et notre chairau plus vous avancez, au plus vous pouvez mouler jusque dans le moindre détail,
au plus la précision et la variété des nuances semblent sans limites28 juin 2020 à 23 h 42 min #37905bzoParticipantcomme mon sexe est humide, trempé même,
de la tête aux pieds, jusqu’au plus profond de mon être,
comme je suis ouvert, offert, trempé, tremblant, frémissant, gémissantune soupe d’ondes,
une soupe d’ondes chaudes et tournoyantes, dans ma casserole de chair,
une soupe de cristal, une soupe de lumière,
un soupçon de ciel dans cette soupe de cristal, dans cette soupe d’ondes,
comme les moments peuvent devenir divinsen mode yin, en mode océan,
en mode vague après vague, après vague,
en mode goéland, en mode azur,
en mode amour déchaîné, en mode descellé,
en mode communion intime, en mode firmament29 juin 2020 à 21 h 27 min #37913bzoParticipantje ne me lasserais jamais d’écrire sur ces premiers moments de retrouvailles
avec ma chair qui s’enflamme,
soudainement qui s’emplit de sensations délicieuses, de volupté soyeuse,
tout se délie miraculeusement en moi, s’ouvre,
des tas de portes qui semblaient ne même pas exister,
soudainement s’entrebâillent vers des horizons lointains,
une animalité qui ressuscite à chaque fois dans ma chair,
des énergies insoupçonnées qui semblent jaillir de mes abysses comme une fontaine de jouvencemalgré désormais des centaines et des centaines d’heures de vol, de décollages et d’atterrissages
d’instants emplis d’orgasmes, de jouissance, de volupté, de super O, etc,
c’est à chaque fois la même éblouissante et irrésistible impression de vivre un petit miracle,
dans ces premiers moments,
je n’arrive toujours pas y croire tout à fait,
cela me parait toujours trop beau pour être vrai, un instant,
après c’est parti, j’ai décollé, je suis déjà totalement pris par la griseriepeut-être que si j’avais commencé à 20 ans et que j’avais derrière moi des décennies de pratique,
trouverais-je cela tout à fait aller de soi,
mais là, avec derrière moi, +-40 ans de vécu sexuel, somme toute, assez classique,
sans grand relief, ni originalité,
si ce n’est pour quelques partouzes et expériences bisexuelles, dans ma jeunessemais même ces expériences-là, un peu hors du commun,
restent malgré tout dans un cadre bien identifié, connu, balisé,
de libertinage qui existe depuis toujours, sous diverses formes,
pratiqué de-ci, de-là, dans des alcôves discrètes généralement,
rien à voir, mais alors rien à voir, avec ce que je vis à présent,
avec ce plaisir en solitaire vécu comme un art d’aller s’explorer,
un art de résonner comme un instrument de musique entre ses propres doigts,
d’aller extraire de ses abysses des énergies
qui se transforment en bouquets incomparables dans notre chair,
c’est tellement irréellement hors du commun, tellement irréellement riche,
avec parfois des moments d’élans quasi mystiques,
avec toujours des perspectives de luxure sans limites malgré les sommets déjà atteintsd’être capable de me faire l’amour,
réellement capable de vivre tout seul des sensations assimilables à un acte sexuel
de me sentir en même temps homme et femme, entremêlés charnellement,
vivant les sensations des deux sexes
quelques uns, sans doute, auront du mal avec ce genre de mots,
non pas choqués moralement mais auront du mal à ne pas exprimer de l’incrédulité,
auront du mal à croire que c’est possible ce genre d’expériencemais qu’importe, je sais ce que je vis ou du moins ce que je crois vivre,
que ce soit vrai ou juste une histoire montée de toutes pièces par ma libido, qu’importe,
l’important, c’est que la jouissance et la volupté sont bien là, dans ma chair,
que l’exploration, l’aventure, sont bien là
et qu’un épanouissement sans limites, semble de longs moments, s’emparer de tout mon être,
des moments de plénitude, de communion avec moi-même, avec tout, avec rienun feu secret, avec quelque chose de presque sacré et de splendidement sauvage
semble s’être rallumé en moi, m’entraînant vers l’incandescence1 juillet 2020 à 11 h 10 min #37918bzoParticipantcomme le plaisir envahi facilement ma chair,
cela semble couler soudainement de partout,
je fais eau délicieusement, devient de soie mouvante, chaude,
chaudes caresses partout à l’intérieursensation de sexe partout,
d’odeur sexuelle de tout mon être, partout,
sensation de sexe palpitant, ouvert, humide, prêt à recevoir, prêt à se donner, partout
tout mon être, dressé aussi, dressé aussi, turgescent,
dressé aussi turgescent, ouvert, humide, palpitant, béant, vibrant, prêt à s’emplir
prêt à recevoir, prêt à se donner,
prêt à m’enfoncer en moi-même de tout mon être, prêt à m’emplirraide, turgescent, dressé, de tout mon être, prêt à m’emplir
ouvert, fouillable, tripotable, palpitant, humide, prêt à recevoir, prêt à m’offrir, prêt à m’emplir1 juillet 2020 à 11 h 45 min #37919bzoParticipantmatinée sexuelle pour moi,
depuis que je me suis réveillé, je n’ai pas arrêté,
juste un coup de téléphone à mon restaurant favori
pour me réserver un plat du jour et c’est repartimatinée tout en gémissements, en bassin qui danse,
en petit robinet en bas qui fuit sans cesse, de bonheur
et puis tout ce intérieur en flammes, en miel chaud,
en convulsions de plaisir qui se succèdent par vaguesah mon corps, ma chair,
comme l’instant peut devenir ardent,
comme la communion charnelle peut devenir démesurée,
faisant monter jusqu’au ciel3 juillet 2020 à 0 h 52 min #37936bzoParticipantle mode yin,
c’est avant tout vivre une complicité toute particulière, incandescente,
avec son corps,
c’est sentir qu’on vit quelques instants, grâce à cette complicité,
quelque chose de radical, de sans concessions
libérant des ressources qui sont tout au fond de nousc’est vivre par moments
comme une communication directe, vertigineuse, avec ses abysses,
totalement empli de passion et de volupté,
libéré des limites de son identité sexuelle,
juste comme ballotté au gré des ébats entre le pôle masculin et le pôle féminin en nous,
aimanté par le désirle mode yin,
c’est une tentative de vivre une communion totale avec son corps4 juillet 2020 à 12 h 39 min #37945bzoParticipantje m’installe dans une position, bien confortablement calé dans mon fauteuil,
ne bouge plus, fais monter une contractionje la maintiens, assez fort au début,
pour bien mettre en route le flux d’ondes prostatiques
puis joue avec, relâche un peu la pression, ré-appuie,
alterne les muscles qui opèrent, autour de l’anus, le périnée,
la contraction semble rouler par moments, changer de forme,
c’est comme si je me caressais la prostate, la tripotait avec passion,
maintenant et faisant constamment évoluer le flux
comme un jongleur faisant virevolter en l’air des quillesje deviens un bouchon de liège emporté par le flux puissant qui monte depuis tout en bas,
cela n’arrête pas de monter et encore de monter comme le jet d’une fontaine puissante,,
un espace semble s’ouvrir derrière quelque part en moi,
comme si on avait ouvert un rideau dans ma chair,
je suis entraîné de plus en plus, les vagues me font danser doucement, rythmiquement,
mon corps me semble tellement éloigné,
comme si je flottais sur une mer d’énergie pure, à des années-lumière,
quel bombardement de rayons, comme c’est délicieux de dériver lentement là-dedans4 juillet 2020 à 18 h 08 min #37946bzoParticipantà côté de mes micro-séances si délicieuses,
bien intégrées dans mon quotidien, pimentant mes instants régulièrement,
je viens de découvrir une autre possibilité de forme brève à pratiquer,
le shot d’énergie prostatique, une trentaine de secondes maximum,
juste un petit verre d’énergie pure, concentrée à 100%, à ingérer cul seccela monte d’en bas comme un coup de canon au ralenti mais accélérant, accélérant,
cela racle tout sur son passage comme une gorgée de tord-boyaux,
cela monte de plus en plus vite, cela éclate, cela se disperse, cela frotte, cela mord,
cela ne dure pas plus de quelques secondes
mais comme on le sent passer…une contraction soudainement aussi fort que possible tout en me détendant adéquatement, pour démarrer cela,
maintenue, relâchée éventuellement fugacement pour re-presser aussitôt aussi fort que possible encore,
plusieurs fois éventuellement en rapide succession
comme quelques rapides et puissants coups de pompe pour amorcer le jus,
avec l’idée de faire monter le plus possible de fracas délicieux dans ma chair,
d’imbiber autant que possible d’étoiles soyeuses, mon cerveauc’est au fond l’équivalent prostatique de mes micro-séances en mode liane lascive
5 juillet 2020 à 0 h 22 min #37951bzoParticipantune posture du corps, dans ma pratique,
c’est comme une rampe de lancementje prends une pose, je fais monter une contraction,
je sens tout de suite alors si la posture est bonne, si elle peut délivrer,
le yin en moi, prend des couleurs, a des ailes qui poussent,
une bonne cuvée, les vibrations bourdonnent de tous les côtéstemps de changer un peu, je me cambre un peu plus,
mon bras le long de ma poitrine sur l’épaule opposée, remonte encore un peu plus,
la main va encore plus dans le dos et ma tête bascule encore un peu plus vers l’arrièrejouir est devenu si facile,
ma chair semble grésiller de partout tellement elle est emplie d’ondes en un instant,
bouger un peu les cuisses, senti les lobes de mes fesses s’écarter,
créent tellement de vagues tout de suite dans mon bassin
je sens les flots se fendre, la contraction monte en moi,
une galère romaine avec son éperon, au son des tambourscomme chaque mouvement, chaque geste, m’emplit de sensations délicieuses
et puis le yin, tantôt gazelle, tantôt fauve,
j’aime sentir mon corps se féminiser durant l’action,
comme attraper des rondeurs, des courbes,
tant de douceur et en même temps, tant de violence,
meilleure qualification du yin, une main de fer dans un gant de velours,
une main précise, fine, sophistiquée qui titille dans ma chair,
quelle délicieux remue-ménage dans mon bassin6 juillet 2020 à 22 h 11 min #37962bzoParticipantun des premiers actes quand je rentre chez moi, c’est de me déshabiller,
nu comme un ver, ma peau commence à respirer,
je commence à me détendre souverainement
et puis presque instantanément, un petit voyant quelque part, se met à clignoter
qui m’indique que tout l’équipage sexuel est prêt désormais, à tout moment, à se mettre en action,
que toute le délicieux, le sophistiqué, mécanisme, générateur de volupté et de jouissance,
est en mode stand-by,
prêt à tout moment à inonder momentanément ma chair d’ineffablecomme j’aime me sentir ainsi,
dans cet état de réceptivité ardente, prêt à frémir de tout mon être,
prêt à me laisser emporter par la lascivité,
prêt à accueillir en moi un torrent de sensations voluptueuses,
prêt à m’ouvrir, prêt à gémir, prêt à lever toutes mes défenses
pour m’offrir sans retenue, sans tabous, sans entraves, morales ou autres,
freiné aucunement par les frontières de mon identité sexuelle non plusje me sens prêt à accueillir le désir, oh comme je me sens prêt à accueillir le désir,
qu’il flambe souverainement en moi,
qu’il m’emporte où il veut, me dépose sur le rivage qu’il aura choisi,
j’ai effectué beaucoup de travail patiemment pour ça pour que son cours soit le plus libre possible,
sans entraves d’aucune sorte, pendant quelques instants dans ma chair7 juillet 2020 à 23 h 04 min #37974bzoParticipantquels moments délicieux au lit, 45 minutes à peu près de pur bonheur
parfois on vit de tels instants de communion charnelle,
de communion resplendissante avec son corps,
une telle sensation d’épanouissement et de sublime nous envahit
tout l’être rayonne, tout l’être chante, tout l’être est enchantéj’ai vécu de ces moments-là,
l’injection massive, à volonté, d’ondes prostatiques, dans ma pratique,
est de mieux en mieux intégrée,
j’ai abandonné toute volonté d’essayer de contrôler la balance
et c’est tant mieux,
le corps, selon son envie, tantôt est plus prostate, tantôt plus génitaux,
cependant il me semble, que la balance reste désormais tout de même plus du côté de la prostateen tout cas, j’ai désormais de nombreux orgasmes prostatiques,
je veux dire, de vrais orgasmes prostatiques, définitivement différents de ceux en mode yang
mais néanmoins, je suis très satisfait car ce sont de vrais orgasmes,
avec explosion à chaque fois mais avec une telle douceur,
c’est de la douceur qui explose en encore plus de douceur
mais c’est une véritable explosion,
des flots de nectar qui se répandent, qui éclaboussent, qui envahissent,
j’ai l’impression que je vais devenir fou de bonheur,
tellement ma chair fleurit, s’épanouit,
est empli du nectar le plus ineffable qu’on peut s’imagineret puis cela explose désormais aussi dans ma chair donc,
c’était la nouveauté absolue de cette séance , o combien, glorieuse,
on dirait des bulles qui grossissent tantôt lentement, tantôt rapidement,
et puis soudain qui éclatent entraînant toutes sortes de vagues partout
et puis cela n’arrête pas, cela n’arrête pas,
la jouissance est implacable, systématique, n’oublie pas une once de mon être,
tout vole, tout chante,
quel bonheur de vivre des moments pareils9 juillet 2020 à 0 h 32 min #38008bzoParticipantcela vous change un homme ça,
de pouvoir éprouver du plaisir sexuel, de la volupté,
quand je veux, avec quoique je sois occupé,
en train de faire la vaisselle, du thé,
regarder un film ou une série sur mon écran d’ordi, à écrire un petit texte ici sur le forum,
il suffit que l’envie me vienne (et il vient o combien souvent…)
et en deux temps, trois mouvements,
je suis déjà à gémir, le corps empli de bonnes ondes bien chaudes, bien soyeusescela vous change un homme, ça, donc j’écrivais,
parvenir à répondre à toutes les sollicitations du désir,
permettre à celui-ci de prendre ses aises en nous,
de s’amplifier, de n’en faire qu’à sa tête,
eh oui, cela vous change un homme, çame donner du plaisir est devenu une occupation à plein temps,
j’explore les ressources cachées de mon corps,
quelle aubaine, mes amis, quelle aubaine!
dire que j’ai tout ça en moi depuis toujours,
toutes ces années avec ce trésor en moi, ignorédans l’épanouissement de la chair, un esprit nouveau naît,
plus apaisé, plus équilibré, plus prêt à donner et à recevoir,
plus prêt à aimer et à être aimé9 juillet 2020 à 22 h 29 min #38024bzoParticipantmes premiers émois de la journée,
juste une quinzaine de secondes
mais quand votre chair vibre si magiquement,
que c’est comme si vous étiez empli de cristal chantant, frémissant dans la lumière10 juillet 2020 à 22 h 13 min #38041bzoParticipantl’art de se lâcher, l’art de s’embraser,
l’art de s’aimer, l’art de vivre l’instantl’art d’être l’amoureux dans sa chair et l’art d’être l’aimée dans sa chair,
l’art d’être en même temps, celui à qui on fait l’amour et celui qui fait l’amourl’art d’être homme de plus en plus justement,
de plus en plus librement, de plus en plus passionnément,
de plus en plus richementl’art de savoir éveiller la tempête,
l’art de jouir de la tête aux pieds,
l’art d’être à l’écoute de son corpsl’art de vivre les gestes de l’amour
et l’art de vivre l’amour dans ses moindres gestes,
l’art d’être aimé et en même temps d’aimerl’art de la quête en soi de moments de liberté absolue,
l’art de la communion avec son corpsl’art de vivre au-dessus de ses précipices,
l’art de s’engager dans des moments comme un équilibriste,
l’art d’improviser un chemin de soie en soi-mêmel’art de danser la folle et brève incandescence de l’instant présent,
l’art de laisser fondre son coeur et ses tripes tout entièrement
dans le creuset ardent de l’instant présent11 juillet 2020 à 17 h 14 min #38065bzoParticipantmon sexe, mes couilles, entre mes jambes, sont tellement doux et chauds au contact,
nu, chez moi, me déplaçant, assis, occupé, affairé, distrait, rêveur,
à chaque effleurement, à chaque frottement, même totalement involontaire,
c’est comme si je me frottais à de la soiesi le contact perdure un peu, la soie semble se dissoudre suavement,
se répandant, s’enfonçant, se disséminant dans mon bassin,
de plus en plus moelleuse, de plus en plus caressante,
un poulpe de soie s’agrandissant en fondant et fondant encore,
sinueuses arabesques, frémissantes micro-palpations de mon intérieur, millimètre par millimètrevotre serviteur,
reconditionné de la tête aux pieds,
en machine à éprouver du plaisir en solitaire
à haut rendement et full options -
AuteurArticles
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.