Mots-clés : énergie sexuelle, plaisir androgyne, prostate
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Andraneros, le il y a 3 années.
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- 7 mai 2020 à 19 h 59 min #37304
bzo
Participantce corps a une telle capacité de jouissance, de volupté,
démarrant mon petit manège, fermant les yeux,
c’est immédiatement comme si j’étais emporté par un torrent irrésistible,
roulé et encore roulé comme un fétu de paille
dans une ouate ineffablement douce, chaude, soyeusej’aurai envie de hurler tellement c’est bon, tellement c’est indescriptiblement bon,
comme ma chair semble dans son milieu naturel ainsi,
immense abreuvoir du plaisir, je m’immerge dedans, la bouche grande ouverte,
que cela se déverse partout en moi, que cela m’inonde, que cela me trempe de fond en comble,
que j’en sois imbibé jusqu’au fin fond de mon âme,
de ce nectar délicieux, ineffable12 mai 2020 à 1 h 20 min #37326bzo
Participantj’ai décidé de laisser tomber le masseur
malgré tout ce que j’ai écrit ces derniers jours,
mon instinct me dit que cela doit être un tête à tête sans intercesseur,
que c’est ainsi que je dois continuer pour l’instant13 mai 2020 à 2 h 03 min #37333bzo
Participantpour être plus détaillé par rapport à ce que j’écris juste au-dessus
ce cycle de l’éjaculation en mode yin, appelons-le comme cela,
c’est-à-dire un lent crescendo comme une vague au fil des jours
qui prend de plus en plus d’ampleur,
avec une superbe perception de continuité et de régularité
malgré les interruptions entre les séances
pour cause de travail, de courses, de vie sociale, d’occupations diverses et variéesculminant à un moment donné quand le corps le décide
avec l’orgasme XXL (sorte de super O en mode yin),
celui-ci chevauchant d’abord le sperme mais rapidement le débordant, s’en servant pour décoller
puis retombant, se brisant
mais reprenant déjà tout de suite son cours tranquillement,
ré-accélérant déjà très progressivement sur sa pente montante sans discontinuitéla force pure du désir, libre,
je m’effleure lentement, passe le doigt sur ma peau
et je la sens, coulant comme du sang dans l’invisible en moi,
chaud et soyeux réseauce cycle, je le perçois pour l’instant avec beaucoup d’acuité,
délire de jouisseur en solitaire trop imaginatif?
qu’importe, je suis embarqué dans mon histoire, elle m’occupe merveilleusement
et ma chair et moi, avons atteint une complicité sans faille
qui nous porte vers des cimes de jouissance et de volupté toujours plus élevéesje perçois un potentiel fabuleux là-dedans
que je n’ai fait qu’effleurer pour l’instant,
mener le mode yin toujours plus vers son apogée dans ma chair
et uniquement en aneroless je dois le faire, je l’ai constaté
car les dernières fois que j’ai inséré le masseur,
après coup, je me suis rendu compte que cela brouillait fortement cette perception de cycle en moi,
cette perception de luxuriance et d’épanouissement dans la chair,
brouillant fortement cette sensation de forces subtiles à l’oeuvre,
de synergie comme un delta de fleuve
vers où courent les eaux de vastes terres lointaines et mystérieusesune finesse, une précision et une variété évoluant à vue d’oeil,
la volupté comme du cristal résonnant dans un halo de lumière chaude et enveloppante
j’ai hâte d’explorer plus en avant,
la tentation yang de précipiter l’éjaculation, a complètement disparue pour l’instant,
tellement ce que je ressens désormais, est satisfaisant à chaque instant
et semble promettre des moments toujours plus sublimesles instants passent, semblent être liés entre eux comme les perles d’une parure,
mes nostalgies de moments de plaisir prostatique
pour retrouver ces extases accompagnées de visions uniques, magnifiques,
sont toujours là
mais j’explore déjà de nouvelles pistes en aneroless
pour faire résonner la prostate sans interférence excessive des génitaux14 mai 2020 à 23 h 55 min #37344bzo
Participantle fait de n’avoir vraiment aucun accessoire, aucun intermédiaire
juste soi, son corps,
rend la pratique aneroless vraiment spéciale, différenteau début, on est inquiet justement qu’il n’y ait rien,
qu’on doive ne compter que sur soi-même,
que le petit miracle s’éveille sans baguette magique qu’on manipulemais la puissance de l’aneroless est là justement,
c’est qu’on n’a plus à compter sur rien d’extérieur,
tout est en nous ce dont on a besoin,
on devient soi-même la baguette magiquel’aneroless ouvre des voies uniques en nous
parce qu’on n’est plus à l’ancre, lié à un endroit,
essentiellement lit, baignoire éventuellement
mais on est libre de bouger, de se déplacer,
de goûter du plaisir en n’importe quel endroit, à n’importe quel moment,
ça a l’air de rien mais c’est une véritable révolution en fait,
c’est tout notre rapport au plaisir qui change,
cela peut devenir un compagnonnage, un questionnement de tout instant,
un entremêlement de moments et d’actes du quotidien, si banals, si machinaux,
et puis de gestes, de mouvements, éveillant du plaisir,
comme un dialogue intime entre notre réalité terre à terre
et puis notre désir, notre chairil n’y a plus que nous-même, plus rien d’extérieur, quand bien même en nous,
la boule de billard peut rouler librement dans toutes les directions,
rebondir à l’infini, plus aucun obstacle,
profiter de son inertie jusqu’à la dernière goutte,
du moindre dénivelé, pour prendre de l’élan,
créer son propre parcours, modeler la table à son gré16 mai 2020 à 20 h 56 min #37350bzo
Participantquand on est enfant, on croit que le monde est magique,
qu’il y a de la sorcellerie, des lutins et des féesaprès on grandi, on devient un adulte,
le monde n’est plus enchanté, les sorciers, les lutins et les fées, sont enterrésun jour, j’ai cherché à réenchanter mon monde,
j’ai d’abord découvert que l’art, la littérature, pouvaient cela,
ils ont sauvé mon coeur, mon âme,
y ont réinjecté de la magiepuis un jour, j’ai découvert le massage prostatique
et enfin cette pratique aneroless en mode yin qui est désormais la mienne à plein temps,
ainsi j’ai pu réenchanter mon corps, y ré-infuser de la sorcellerie18 mai 2020 à 21 h 49 min #37356bzo
Participantje le veux comme cela mon plaisir,
réagissant au quart de tour, dès la première seconde, riche, varié,
aussi riche et varié à l’infini
que peuvent l’être toutes les caresses que l’on peut se faire,
tous les mouvements, tous les gestes que l’on peut effectuer,
venant de partout, se diffusant partout
car je sais que c’est ainsi que peut naître en nous
la divine, la miraculeuse, sensation de se faire l’amour tout seul,
aussi riche et aussi varié
que toute la langueur, tout le désir, que nous portons en nous,oh, elle peut naître aussi avec d’autres types de pratiques, quelques instants à gauche et à droite,
dans les moments paroxystiques par exemple,
je l’avais déjà expérimenté par le passé plus d’une fois
mais que cette sensation naisse dès le premier instant et nous vous quitte plus,
s’amplifie dans un crescendo sublime et irrésistibleque dès le premier instant,
vous sentiez en vous le masculin et le féminin, comme enlacés,
comme engagés dans une délicieuse lutte amoureuse,
que la sensation de communion dans votre chair, dès le premier instant,
soit tellement envahissante, tellement puissanteoui finalement je crois que c’est ce que j’aime le plus,
bien plus que n’importe quel orgasme XXL , aussi puissant soit-il,
c’est cette sensation de communion dans la chair,
sensation de communion, sous-entend, sensation de plénitude, sensation d’épanouissement,
sensation que deux pôles fusionnent, s’unissent, ne forment plus qu’unet puis que cela vienne de tout le corps,
que tout mon être participe à la fête jusqu’au plus profond de mes fibres,
que cela veuille dire aussi, sentir ses abysses, sentir ses profondeurs,
sentir qu’il y a une gouffre sans fond en nous, le percevoir physiquement dans sa chair,
en sentir monter comme un doux, calme et irrésistible flux sans discontinuité dans sa chair,
sentir tout cela s’illuminer, éclater en feux d’artifice,
tracer quelque instant parfois comme des signes mystérieux dans le sangoui, tout cela, sous la volupté,
comme de multiples couches, de multiples strates,
à déguster, à vivre dans l’instant,
comme suspendu au-dessus de l’abîme,
comme soutenu seulement par la puissance du désir,
comme sans poids et sans consistance autre
qu’un essaim de vibrations tournoyant dans la lumière19 mai 2020 à 0 h 48 min #37357bzo
Participantil y a-t-il une perversion saine et une perversion malsaine?
je me pose la questionla première serait “passagère” peut-être, disons,
permettrait à des adultes consentants
d’atteindre des sommets de plaisir inhabituellement élevéset la seconde serait?
serait quoi?
on peut déjà y verser sans hésitations quand on la fait subir à d’autre(s)
sans leur(son) consentement,
quoi d’autre?
suis-je par exemple, un pervers avec mon plaisir en mode yin?
sans doute, très certainement, pour certainsmais encore?
c’est en tout cas, pour le moins insolite, extrême
comme façon d’aller chercher son plaisir,
on éveille des zones en soi qui dans un couple
sont normalement à l’autre sexe,
j’essaie et je crois que je parviens,
à vivre ce que l’autre sexe vit durant l’acte,
en tout cas quelque chose qui y ressemble diantrementje ne suis pas homosexuel, un peu bisexuel tout de même,
jusqu’à quel point? je ne sais pas,
étant donné que je n’ai plus de vie sexuelle avec autrui depuis pas mal d’années
mais j’ai un certain nombre d’expériences dans mon sillageje crois que tout est dans le respect en fait,
tant qu’on reste dans le respect de soi et des autres,
on ne glissera pas dans une zone où une sexualité un peu extrême,
peut devenir négativeje vais essayer d’être encore plus précis
quand votre pratique sexuelle, aussi “particulière” soit-elle
vous fait dans la vie et durant votre pratique
respecter de plus en plus les autres, ainsi que vous-même,
alors vous êtes dans une pratique “positive”, foncièrement positive,
aussi extrême soit-ellevous vous procurez des satisfactions charnelles exceptionnelles
tout en apprenant par le truchement des plaisirs de la chair portés à leur comble,
à vous aimer et à aimer les autres
toujours mieux et toujours plusce texte est peut-être d’une naïveté extrême
ou alors d’une banalité affligeante,
je ne suis pas sûr, je vais quand le mettre ici,
après tout c’est mon journal, j’y mets toutes les conneries que je veux19 mai 2020 à 21 h 47 min #37363bzo
Participantvivre d’amour et d’ondes fraîches
21 mai 2020 à 2 h 00 min #37377bzo
Participantquelle divine séance, elle dure depuis des heures
j’ai déjà évoqué la vague qui s’accroît et encore s’accroît au fil des jours,
sublime crescendo dans la chair,
elle est désormais à un stade où elle a commencé à déferler,
je chevauche l’écume, la lumière et le ventje ne sais pas combien de temps cela va durer
mais j’ai bien l’intention d’en profiter au maximum,
même si cela doit me mener jusqu’au bout de la nuit,
au bout d’une interminable nuit de jouissance, de gémissements et de râles, à ne plus en finir,
de peau enflammé, de bassin qui danse et danse encore, au rythme du désirje me rends compte que j’en suis entré en mode yin dans la zone de l’orgasme mâle,
classiquement, la queue dressée, prête à cracher,
cela ne dure que quelques secondes
mais là, cela dure depuis des heures
et je crois que je peux encore faire durer bien longtemps,
peut-être l’apothéose,
malgré le volcan qui m’habite pour l’instant, semblant prêt à cracher à tout moment,
ne sera même pas pour cette nuit
car j’ai bien l’instant de ne rien faire pour forcer la chose,
bien respecter le cycle, c’est tellement sublime à chaque instantcomme je suis en feu,
chaque geste, chaque mouvement, relance l’orgasme de plus belle,
cela sortira à un moment donnée, quelques jets de sperme, cette nuit ou demain,
mais pour l’instant, je chevauche la vague,je suis maître de l’azur,
la lumière me fait un trône parmi les nuagesolé,
taureau! taureau! taureau!
la cape rouge est endiablée, s’agite à tout va!
et tu fonces et encore fonces dessus!
o mes entrailles, comme vous me rendez fou de bonheur21 mai 2020 à 22 h 00 min #37386bzo
Participantje vais tout de même reprendre le masseur
j’ai cette pratique aneroless en mode yin tellement épanouissante, riche
encore plus optimisée maintenant que je “respecte le cycle”,
c’est-à-dire que je mêle au maximum les ondes prostatiques et les ondes génitales
et laisse mon corps décider quand il veut éjaculer,
sans jamais rien forcer, sans jamais rien hâter,
il y a une espèce de montée en puissance sur plusieurs jours,
qui est assez divine et irrésistiblecependant maintenant que cela fait quelques semaines que je suis cette voie,
bénéficiant de ces vagues de volupté tellement jouissives,
qui passent en moi sans discontinuité,
je me rends compte qu’elle ne pourra jamais me faire vivre ces transes si spéciales
que j’ai obtenues du temps du massage prostatique avec masseur en mode yinj’ai évoqué il y a pas longtemps ces longues extases avec carrément des sortes de visions,
enfin ce ne sont même pas des visions, c’est différent,
enfin bref, je ne vais pas recommencer à essayer de décrire ces moments si spéciaux,
cependant ils me manquent,
la vérité, c’est que même les successions d’orgasmes prostatique, me manquent aussi,
j’ai envie d’y regoûter,
avec masseur, cela me ferait un complément parfait, une alternative parfaite,
à cette pratique aneroless qui mélangent les ondes prostatiques et les ondes génitalesje vais essayer à nouveau,
ce n’est vraiment pas facile,
cette sensation de vide dans mon bassin, je n’y ai pas résisté pour l’instant,
alors qu’il est si facile de resserrer les cuisses et de faire entrer en piste les ondes des génitaux
et alors tout mon bassin se remplit immédiatement de volupté tellement délicieuse, tellement richela vérité, c’est qu’il faut que je passe par une phase de rewiring,
réhabituer mon corps à exclusivement des onde prostatiques ou presque,
juste un peu d’interférence des couilles, du sexe,
j’ai déjà expliqué aussi que du pur prostatique comme avant,
cela je ne l’aurai jamais plus tellement mes organes génitaux sont devenus sensibles
et prêts à vibrer au moindre déplacement, au moindre contact
mais enfin, il y a moyen d’avoir avec le masseur une grosse portion uniquement d’ondes prostatiques,
avec, je dirai, moins de 15% d’interférence des génitauxje vais essayer de persévérer là-dedans, c’est un vrai défi que je me lance
avec comme objectif d’avoir cette double pratique,
d’une part aneroless en mode yin avec mix d’ondes prostatiques et ondes des génitaux
et puis une pratique avec masseur, en mode yin aussi bien sûr
mais avec essentiellement des ondes prostatiques23 mai 2020 à 12 h 29 min #37391bzo
Participantles énergies sont sans limites en nous,
par conséquent, il n’y a pas de limites à notre pratique
parce que chaque jour quand on progresse,
on parvient toujours à un peu mieux les libérer,
à mieux les faire monter dans notre chairles faire monter dans notre chair, les y libérer, est une chose
il faut encore pouvoir les apprécier dans toute leur richesse et toute leur diversité
qui elles aussi, sont sans limitesainsi donc, toujours plus d’énergies dans les tuyauteries,
tout en apprenant à en apprécier toujours plus,
l’infini carrousel des nuances et des coloris,
voilà bien de quoi occuper un homme toute sa vie24 mai 2020 à 1 h 54 min #37439bzo
Participantj’ai enfin effectué une séance avec masseur
avec l’idée bien sûr de privilégier la prostate,
les débuts n’étaient pas très réussis, je persistai cependant
je commençais avec l’idée d’essayer d’avoir un minimum d’interférence de mes génitaux
mais pour obtenir ce résultat, je ne peux plus bouger trop comme je veux,
dois garder les cuisses écartées
mais moi, au fur et à mesure que les minutes passaient, j’avais de plus en plus envie de les serrer,
de sentir aussi les bonnes ondes de mes génitaux dans mon bassinau bout d’un moment , je n’y tenais plus, je les resserrais,
par contre je continuais à bien me concentrer sur le masseur, à bien le privilégier
et ainsi j’ai pu vivre d’excellents moments, même un petit orgasme prostatique,
ce fut vraiment délicieux à partir de làj’ai obtenu en fait ce que je recherchais,
un pendant en version prostatique de ce que je fais aneroless,
ainsi avec le masseur, en restant bien concentrer dessus,
même les cuisses serrées, c’est une logique de plaisir prostatique qui était en action,
j’ai pu le constater,
mon sexe restait mou de chez mou, c’en est la meilleure preuve,
je le sentais en arrière-plan malgré les constants contacts et les ondes qui s’en dégageaientaneroless, avec la pratique que j’ai développée depuis des mois,
j’ai grosso modo, 60 à 7% d’ondes génitales , 30 à 40%, selon les moments, de prostatiques
et ainsi c’est une logique de plaisir en mode yin
mais basée avant tout sur les frottements des couilles, de mon sexe
avec la prostate en support
et l’orgasme XXL que j’obtiens tous les trois, quatre, jours,
c’est un orgasme qui est déclenché par une éjaculationavec le masseur, c’est exactement l’inverse,
les proportions d’ondes sont inversées
et donc les orgasmes seront prostatiques, j’ai déjà pu le constater^,
j’obtiens cependant suffisamment d’ondes des génitaux aussi
pour ne pas avoir cette sensation de vide dans mon bassinje suis très excité d’explorer plus en avant cette pratique avec masseur,
curieux d’avoir à nouveau des chapelets d’orgasmes prostatiques comme dans le bon vieux temps
et puis surtout,
car c’est cela avant tout qui m’intéresse,
ces sortes d’extase, de transe, tellement spéciales que j’ai eues par le passé,
qui m’ont tellement marqué,
ils restent dans la mémoire de mes cellules,
quand je pense à eux, je peux les sentir brièvement dans ma chair,
leur tellement extraordinaire présence en moi25 mai 2020 à 23 h 13 min #37459bzo
Participantce dialogue au plus près, dialogue constant, avec mon corps, dès que je suis seul,
générateur de sensations, générateur de volupté, générateur de jouissance
est un but en soi,
autant que tout ce plaisir sexuel que j’en tires’accorder, être au plus près de ma chair,
sentir qu’on est sur la même longueur d’onde, tellement tellement complices,
du tac au tac, sa réactivité immédiate à mes sollicitations,
mon écoute ardente, passionnée, vers l’intérieur,
vers cette masse de barbaque sanguinolente, striée de nerfs, de zones d’ombre,
sentir ces énergies monter si facilement de mes profondeurs,
se répandre, se transformant instantanément en kyrielle de nuances,
en même temps, tellement animales et tellement sophistiquées,
la divine sensation de communion, avec moi-même, avec tout, avec rien,
juste une danse fugace, un instant, ô libellules voltigeant dans ma chairil y a quelque chose de tellement épanouissant à tout cela,
à tout instant de pouvoir, juste en bougeant, se déplaçant légèrement, se cambrant un peu,
frottant vaguement une cuisse contre mes bijoux de famille, effleurant ma peau,
en être submergé immédiatement de plaisir,
pas juste quelques vagues sensations,
non, quelque chose de tellement ineffablement intense et omniprésent,
comme une liesse généralisée immédiatement à tous les étagesj’ai l’impression d’avoir un orchestre en moi, avec des danseurs, plein de danseurs,
leur musique est volatile, appartient à l’instant
cela se met en route soudainement et se fige tout aussi rapidement,
mais ils sont là, prêts à tout moment à bouger d’une façon suave, endiablée,
la chorégraphie des notes vers le ciel,
ô carburant lascif dans mes veinesle bateau quitte le quai, lentement,
tout son poids s’évanouit au fur et à mesure que les vagues le prenne en charge,
il danse maintenant vers le large, se balançant suavement,
sans contraintes, entre les bras de l’horizon déjà27 mai 2020 à 1 h 36 min #37463bzo
Participanthier soir la séance avec masseur a été tellement délicieuse,
l’orgasme, interminable, puissant,
d’un caractère tellement particulier, avec des nuances, comme je n’en avais jamais eu jusqu’ici,
il avait une espèce de régularité mécanique comme un moteur à explosion
qui se relançait toutes les quatre, cinq secondes, vers une nouvelle éruption,
cela s’enchaînait comme cela pendant près de deux minutesdeux minutes, c’est pas grand chose comparée aux durées qu’on peut avoir en orgasmes prostatiques
mais ici, avec ma pratique en mode yin,
c’est très certainement l’orgasme le plus long que j’ai eu jusqu’icil’essentiel dans ce type de pratique est ailleurs,
l’orgasme, c’est juste la cerise sur le gâteau,
c’est tout le reste avant tout
qui est tellement riche, tellement varié, tellement ressenti dans tout le corps,
bref de splendides moments,
très certainement la meilleure séance avec masseur,
depuis que j’en refais une de temps à autre, m’exerçant surtout anerolessj’ai bien repris contact avec mes sensations ainsi aussi désormais,
il y a encore moyen de faire beaucoup mieux bien sûr, toujours
mais je retrouve mes marques, mes automatismes
et c’est ce qui compte, c’est ce qui a dramatiquement amélioré la qualité de l’actionparadoxalement maintenant, j’ai la sensation de faire pas mal la même chose qu’aneroless,
tout en ayant des résultats bien différents, bien spécifiques,
c’est dû en fait tout simplement,
que j’arrive à bien me lâcher désormais avec masseur aussi,
et je laisse le désir aussi faire ce qu’il veut en moi, avec moi,
mon corps s’exprimer sans retenue,
d’où la sensation de “déjà vu” quelque partmais les résultats et même l’action, sont en fait bien différents,
je m’en rends compte en même temps,
grâce au masseur enfoncé en moi,
j’ai beaucoup plus d’ondes prostatiques, beaucoup beaucoup plus
et cela c’est très prometteur par rapport à mes attentesaussi l’action est différente, je peux moins bouger, plus bouger comme je veux
mais je peux me relever, me mettre assis,
j’aimais tant ces postures assises ou la partie supérieure du corps relevée
m’appuyant sur les coudes,
ainsi obtenant des angles délicieux de frottement, de contact, avec la prostatele Vice 2 est définitivement devenu mon chouchou pour l’instant,
il détrône mon bon vieux Nexus G-Rider,
il est tellement plus mobile, je peux beaucoup mieux bouger avec,
j’ai pas l’air con avec la bonne douzaine de G-Rider que j’ai achetés à l’époque,
j’ai vraiment été fou de faire cela,
j’en suis toujours au premier, les autres sont rangés dans une boîte
et si le Vice 2 continue d’avoir mes préférences,
ils n’en sortiront jamaisje dois cependant faire évoluer ma technique de lubrification,
avant je me contentais juste de sortir le masseur tous les quarts d’heure
pour le re-lubrifier , quatre, cinq fois,
après plus besoin,
aujourd’hui ces interruptions m’ennuient,
sans compter le côté hygiénique, le masseur sortant parfois avec des petits bouts de merde
et qu’il faut le nettoyer, avoir les odeurs dans les narines
avant de le ré-enduire et de le remettre en place,
ce qui n’est tout de même pas idéal pour garder la libido bien au zénith27 mai 2020 à 2 h 59 min #37464bzo
Participantil y a quelques minutes à peine,
je me suis payé un de ces orgasmes,
vindiou de biquettesil n’y a rien à faire, j’ai éveillé en moi de tels démons du plaisir,
une fois que ceux-là sont éveillés, se mettent en route,
mon corps devient leur jouet,
suis habité par des cataclysmes délicieux
qui me projettent dans une autre dimension de moi-même
tout entièrement régie par la voluptéthe sky is the limit
29 mai 2020 à 1 h 11 min #37479bzo
Participantje me rends compte que cela fait des semaines, voire des mois
que je n’avais plus pratiqué debout,
comme pendant toute une période, j’avais exercé intensément,
le moment est plutôt mal choisi car avec mon épine calcanéenne dans le talon,
c’est très douloureux
mais tout de même, la je viens de pratiquer quelques minutes
et j’ai à nouveau été ébloui par cette liberté totale du mouvement, du geste
qui permet au désir de s’embarquer dans une sorte de danse
où les énergies semblent de plus en plus tourbillonner dans une sublime chorégraphieje vais m’y remettre, enfin dans la mesure où mon talon me le permet
car j’ai vraiment très mal dès que je m’appuie un peu dessus
mais j’ai très très envie
car ces moments ont été tellement sublimes,
le désir semble s’épanouir tellement
quand le geste, le mouvement, les postures, sont totalement libres dans l’espace,
libres d’évoluer sans contraintes et sans obstacle aucun,
leur spontanéité par rapport à ma volonté, à ma personne,
semble sans limite,
je semble de plus en plus entraîné par le désir dans une danse langoureuse
où la volupté me fait comme un halo frémissant qui englobe tout mon êtreje me laisse entraîner, entraîner et encore entraîner,
il faut rompre toutes les amarres
et se débarrasser de tous les tabous,
que le féminin et que le masculin, s’expriment librement,
vivre l’instant, y creuser son nid d’intensité flamboyante29 mai 2020 à 1 h 29 min #37480bzo
Participantvivement que cette putain d’épine calcanéenne guérisse suffisamment,
j’ai hâte de faire à nouveau joujou debout,
avec ma capacité à libérer toutes les énergies en moi,
cela va faire un tel feu d’artifice,
je vais flamber comme une torche agitée à bout de bras par le désir29 mai 2020 à 8 h 57 min #37482bzo
Participantdans la foulée, j’ai recommencé aussi des exercices façon danse “Tandava”,
debout, me laissant bougeant lentement,
les yeux fermés, comme si je planais en moi-même,
je pompe de l’énergie dans ma chair
mais sans la faire ressortir après sous forme de sensations sexuellement chargées,
juste emplir ma chair d’énergie pure des profondeurs
et puis me laisser bouger lentementpas sûr où cela va me mener mais en tout cas c’est bien agréable,
cela détend suprêmementvotre serviteur est toujours en télétravail,
temps d’allumer la bête, la machine de développement,
temps de garer mon désir au parking jusqu’à ce soir29 mai 2020 à 9 h 37 min #37483Andraneros
ModérateurPuis-je ajouter @bzo temps de laisser monter l’excitation jusqu’à ce soir ?
29 mai 2020 à 20 h 54 min #37495bzo
ParticipantPuis-je ajouter @bzo temps de laisser monter l’excitation jusqu’à ce soir
hé, hé, c’est sûr cela,
une journée comme cela , à penser tout à fait à autre chose,
oublier même que cela existe,
après d’abord il y a ce plaisir si particulier, si intense, des retrouvailles
et puis cela repart de plus bellec’est sûr qu’il doit exister un point de saturation
comme à toute chose aussi intense et plaisante , qu’elle soit,
c’est aussi pour cela que j’essaie de me diversifier et de me renouveller sans cesse
malgré ma tendance à la monomanienon, c’est sûr que quelques heures de détachement complet de la pratique
permettent des moments de retrouvaille intense,
quelqu’un qui pratiquerait constamment jour après jour,
finirait par se lasser peut-être,
ceci dit, il y a de la marge, beaucoup beaucoup de marge,
avant d’arriver à pareil point de saturationpersonnellement je ne suis pas très partisan
de laisser passer plusieurs jours systématiquement entre chaque séance,
je n’y crois pas, cela ne rime à rien
j’ai toujours pratiqué autant que j’en avais envie,
parfois des heures et des heures chaque jour, pendant de longues semaines,
je crois plutôt que la devise d’un grand maître du yoga,
s’applique aussi à notre art: “s’exercer, s’exercer et tout viendra” - AuteurArticles
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