20 sujets de 301 à 320 (sur un total de 362)
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  • #37770
    bzo
    Participant

    c’est dommage qu’il n’y ait pas moyen d’éditer que pendant un laps de temps assez court,
    j’aurai eu envie de changer un peu ce dernier texte que j’ai mis

    se faire l’amour,
    c’est faire l’amour à l’autre en nous,
    vivre son plaisir en mode yin,
    c’est vivre le plaisir de l’autre en nous

    se sentir deux entremêlés,
    quoi de plus doux, quoi de plus suave, comme sensation?
    deux en communion dans une seule chair,
    deux se murmurant toute la volupté de la terre

    #37771
    Andraneros
    Modérateur

    @bzo
    Tu peux m’envoyer en MP via Discord ton nouveau texte et me dire celui qu’il doit remplacer et le N° du message concerné et je le ferai.
    (Attention si ton message fait plus de 2 000 caractères il faudra le répartir en plusieurs messages sur Discord)

    #37772
    bzo
    Participant

    merci @andraneros,
    ce n’est pas vraiment nécessaire,
    le texte est juste au-dessus,
    j’ai enlevé le second paragraphe et ajouté une ligne au premier

    #37779
    bzo
    Participant

    hé hé, mon sexe coule un peu encore comme un robinet qui fuit,
    cela fait un bon quart d’heure que j’ai fini ma séance
    mais le bougre continue encore de pleurer de joie
    tellement on a eu du bon temps

    petit tuyau entre mes jambes,
    je t’ai reconverti à des plaisirs pas très catholiques
    mais tu as l’air d’y trouver ton compte

    nous avons chevauché le grand mustang sauvage de longues minutes,
    il nous a emmené sur des plaines à l’horizon illimité,
    comme nos sabots ont résonné,
    comme nous étions libres et hors de toute frontière

    #37786
    bzo
    Participant

    comme c’est bon,
    terminant vite d’écrire un mail administratif après une journée de travail,
    ayant cliqué sur le bouton “envoyer”,
    presque machinalement, sans y penser, je serre les cuisses, fais monter une petite contraction,
    immédiatement dans mon bassin, un nectar chaud, dense, soyeux,
    semble apparaître de nulle part,
    je ferme les yeux, gémis,
    c’est comme du velours jusqu’à dans ma bouche
    qui prend son envol en faisant frissonner l’air entre mes lèvres entrouvertes

    le tout n’aura duré qu’une quinzaine de secondes,
    toute la tension de la journée s’est envolée immédiatement,
    je me sens à nouveau présent dans ma chair, tranquille, détendu, relax,
    conscient de tout le miracle qu’elle peut pour moi à chaque instant
    et de la complicité sans failles qu’on a établie,
    ce n’est plus juste un véhicule que je mène tant bien que mal pour accomplir mes tâches de la journée,
    ces quelques secondes ineffables, m’ont libéré de la chape de plomb du quotidien,
    de certaines lois et frontières en moi qui semblaient immuables,
    de tout ce qui a pu s’accumuler en route durant la journée,
    comme contrariétés, comme agacements, comme contingences, banalités, machinal, sans intérêts,
    une journée en ville, sur mon lieu de travail, de trajets en métro, de courses dans les magasins,
    gagné mon pain, côtoyé mes collègues, ri et travaillé avec eux, beaucoup ri avec eux en fait,
    tous les jeudis désormais, on se rend sur place, dans les bureaux au lieu d’être en télétravail,
    ils font cela sans doute pour qu’on se déconnecte pas totalement,
    qu’on ne perde pas totalement l’habitude de travailler ensemble autrement que virtuellement

    mais là, ces quelques secondes,
    c’est la première chose vraiment dense, puissante, authentique
    qui me soit arrivée de la journée,
    de l’exceptionnel, du hors normes, pour quelques instants, a envahi mon quotidien,
    oh j’aurai pu écrire la même chose si j’avais plongé dans quelques pages de Proust
    ou écouté une sonate de Beethoven ou regardé un tableau de Van Gogh,
    enfin pas tout à fait
    car avec ces artistes, ils m’ont déjà mâché tout le travail,
    je n’ai plus qu’à me laisser guider par eux,
    alors que ma pratique, c’est quelque chose que j’ai bâti à partir de rien,
    avant il y avait le désert là en moi,
    désormais c’est une palmeraie empli de verdure, d’oiseaux, de rires, de chants,
    une véritable oasis où se désaltérer après la journée à courir, à s’énerver,
    une véritable oasis où se désaltérer puis d’y faire la fête encore et encore

    libérer des force mystérieuses au fond de moi,
    flamber comme un feu de plage au milieu de la nuit sous les étoiles,
    vivre la complicité avec son corps, la communion avec sa chair

    #37787
    bzo
    Participant

    dans le feu de l’action,
    si je mets la main sur mon sein et que je l’y laisse,
    changeant juste légèrement la pression, la déplaçant vaguement, frottant doucement,
    le désir va le rendre de plus en plus rond, de plus en plus bombé,
    va le faire pousser sous ma paume,
    jusqu’à ce qu’il soit enflé, tendu, le téton pointant splendidement,
    frémissant de plus en plus de intérieur

    #37796
    bzo
    Participant

    vivre un plaisir intense, de grand qualité, à deux,
    c’est goûter à la complicité d’un autre corps,
    un corps qui se livre à nous, qui se confie à nous

    vivre un plaisir intense, de grande qualité, en solitaire,
    c’est goûter à la complicité de son propre corps,
    un corps qui se livre à nous, qui se confie à nous

    le plaisir est le moyen de communication le plus intime,
    le moyen de communication préféré, d’un corps,
    celui par lequel il nous fait toucher à ses plus grands secrets,
    celui par lequel il se livre le plus complètement,
    celui par lequel il se dévoile,
    celui par lequel il nous dévoile

    un instant, toutes les portes s’ouvrent,
    un instant, c’est la fête en des chambres très anciennes
    un instant, ce sont les murs, les frontières, qui sont abolis,
    un instant, une divine chorégraphie, est exécutée dans notre chair

    #37801
    bzo
    Participant

    le plaisir m’accompagne partout, en tout lieu, à tout heure,
    tantôt comme une musique de fond dont on déguste des notes à gauche et à droite,
    tantôt je m’arrête avec quoi j’étais occupé
    et me laisse absorber par la mélodie dans ma chair,
    la laisse prendre de l’ampleur, la laisse me déborder de tous les côtés quelques instants,
    tantôt je me transforme en salle de concert, en public et en musiciens, en même temps
    et deviens musique de la tête aux pieds,
    me laisse emporter par les vagues de notes

    #37812
    bzo
    Participant

    c’est extraordinaire cette sensation d’être à la fois homme et femme,
    d’être à la fois homme et femme engagé dans un acte sexuel,
    entremêlés, s’unissant l’un à l’autre,
    se décollant pour mieux se recoller l’un à l’autre,
    jamais cette sensation n’aura été aussi puissante que ce matin,
    c’est absolument divin de vivre cela avec une telle intensité,
    jamais cette sensation d’androgynie en action, n’aura été aussi forte,
    aussi omniprésente, autant perçue avec tant de détails, de finesse, de précision,
    je me fais l’amour, comme c’est divin à vivre,
    comme je suis capable de me sentir à la fois homme et femme,
    je me sens habité, totalement habité, j’occupe tout mon être,
    je sens la passion dans ma chair, je sens l’ardeur dans ma chair, je sens la vie dans ma chair,
    je me fais l’amour et je le vis totalement

    j’ai un sexe dur en bas, dressé, je le dirige avec mes reins, il est lourd,
    je le dresse autant que je peux, je prends un plaisir mâle à le sentir bien dur, bien gorgé de sang,
    bien à la verticale pointant vers le haut,
    je prends un plaisir mâle à le pousser en avant, à le faire monter à coups de rein,
    je me sens puissant, je me sens conquérant, je me sens armé jusqu’aux dents

    et pourtant le mien de sexe, le vrai, il est totalement mou, flasque entre mes jambes
    l’autre, celui que je sens pour l’instant, que je sens tellement plus pour l’instant,
    je le fais monter et encore monter dans un sexe de femme qui me le happe, qui me le serre goulûment,
    je la sens tellement en chaleur à l’autre bout de ma queue,
    on est comme deux avions qui se ravitaillent en plein vol, connectés par mon bout de viande durcie,
    je frotte avec, je donne des petits coups avec,
    je le change de direction sans arrêt pour mieux la fouiller avec, encore et encore

    et puis en même temps, totalement en même temps, avec une remarquable acuité, en percevant chaque détail,
    je sens ce sexe qui monte en moi, qui change de direction en moi, qui frotte en moi,
    oh comme il frotte en moi,
    c’est magistral à quel point je suis envahi grâce à lui de chaleur dense
    qui explose et qui se disperse, à chacun de ses mouvements,
    un totem barbare recouvert de striures et de peinture, est dressé en moi,
    c’est la danse folle autour dans ma chair

    nous sommes à l’unisson, lui et moi, nous bougeons ensemble,
    lui avec sa queue que j’aime tellement sentir en moi
    et puis moi, liane lascive, ouverte jusqu’au firmament, le recevant en moi, le sentant monter et descendre en moi,
    comme nous bougeons à l’unisson, comme je m’ouvre toujours plus,
    comme je m’illumine à chacun de ses coups de boutoirs,
    des ailes me poussent, je vole, je vole dans un ciel bien à moi,
    l’air y est chargé de particules lourdes, l’air y est trempé, l’air y est électrisé,
    à chacun de ses va et vient, une folie sauvage m’envahit toujours plus,
    je ne me retiens plus, je bondis, je bondis,
    ma chair est tellement envahie de nectar chaud, quelle ivresse des sens,
    des vagues serrées de soie sans cesse me traversent,
    je dérive toujours plus loin, je deviens injoignable, inatteignable

    oh comme je sens que ma queue bien dure la fait jouir toujours plus,
    elle bondit dessus, elle danse dessus, elle ne se retient plus,
    elle semble légère comme une plume, multicolore, irisée, au milieu de sa chair en roue libre
    elle semble habitée par tout le plaisir du monde,
    c’est comme si je sentais tout ce qui lui arrive, c’est comme si je le vivais aussi,
    je pousse, je pousse toujours plus, avec ma queue bien dure, bien dressée,
    comme j’aime m’enfoncer dans cette chair tellement vivante, tellement frémissante,
    comme j’aime sentir son total abandon, sa totale ouverture,
    elle me happe corps et âme dans son tourbillon

    je la sens tellement unie à moi, tellement collée à moi, nous ne formons qu’un,
    c’est elle en fait qui semble s’enfoncer en moi, me pénétrer, je la sens tellement totalement en moi,
    je tangue comme un bateau ivre de toutes parts
    de sa omniprésence souverainement voluptueuse, souverainement jouissive,
    je m’envole, nous volons ensemble, nos ailes ne font plus qu’un, comme nous volons ensemble

    #37831
    bzo
    Participant

    test pour voir si j’ai un problème pour placer un message dans un autre fil aussi

    #37844
    bzo
    Participant

    certaines choses acquises,
    comme d’être capable de libérer toujours plus les énergies au fond de soi,
    de se laisser complètement aller, de se laisser entraîner,
    de faire fi de tous les tabous liés à son identité sexuelle,
    d’avoir appris à restreindre ses pensées pour bien laisser le corps s’exprimer,
    il s’agit dès lors vraiment plus que de s’accorder à soi-même,
    trouver l’accord à l’instant au fond de soi-même

    avec ses gestes, avec ses mouvements ou dans l’immobilité,
    avec tout ce qui tourbillonne dans notre chair,
    avec le couloir de l’écoute comme un vpn vers les profondeurs,
    il y a un accord à soi-même à trouver dans l’instant

    s’accorder au temps et à l’espace, s’accorder à ses abysses,
    s’accorder au plus intime de soi-même, à tout, à rien,
    s’accorder un instant pour être enrichi, pour être un instant augmenté,
    de tout ce que l’on porte en soi, de tout ce qui dort au fond de soi,
    s’accorder un instant pour se sentir entier

    l’univers comme un grand instrument de musique aux notes secrètes,
    nous, version miniature,
    nous, recherchant toujours plus à résonner toujours mieux,
    trouver l’accord dans l’instant,
    l’accord qui fait résonner tout notre être comme du cristal

    trouver l’accord au plus intime de soi-même
    pour résonner toujours plus, toujours mieux

    #37887
    bzo
    Participant

    ah ces premier moments où je resserre les cuisses et fais monter une petite contraction,
    comme c’est indescriptiblement bon, comme je suis traversé de frissons,
    je suis comme le drogué qui retrouve son petit coin de paradis préféré

    juste une petite dose pour commencer,
    les grands décollages et les vols au long cours, ce seront pour plus tard
    mais le délai de toute une journée sans rien dans ma chair,
    a mis celle-ci quelque part complètement à sec,
    comme le lit d’un torrent que seules des averses ponctuelles alimentent

    comme ces brefs moments de retrouvailles, sont jouissifs,
    “enfin, enfin, enfin!”

    #37895
    bzo
    Participant

    ce que je vais écrire, n’a rien à voir
    mais strictement rien à voir avec les sujets qui nous occupent habituellement sur ce forum,
    quoique…

    j’ai commencé à maigrir, à fondre plus exactement,
    fondre tranquillement, lentement, surement,
    durablement

    j’adopté la méthode du jeûne intermittent,
    le principe est , on ne peut plus simple,
    on mange pendant 8h et puis plus pendant 16

    Donc je prends un repas vers 12h et un autre vers 19h, rien d’autre,
    cela convient parfaitement à mon tempérament, que je pourrais résumer
    par une expression qui pourrait être ma maxime: “tout ou rien!”,
    donc manger de tout, sans se priver
    puis plus rien le restant de la journée

    bon, bien sûr, il ne faut pas exagérer, s’empiffrer pendant 8h non stop,
    au début , on mange un peu plus
    mais désormais je suis bien habitué et je mange deux repas aux quantités normales
    mais je ne me prive de rien, je ne fais attention à rien,
    m’autorisant quelques excès quand j’en ai envie

    le matin, cela devient vraiment facile car tout l’appareil digestif, cette usine immense en nous,
    est au repos, l’estomac est complètement vide,
    on a même une sensation d’euphorie, de bien-être, c’est vraiment agréable ainsi,
    tous ceux qui pratiquent de temps à autre un jeûne,
    connaissent cette sensation,
    au début le soir, c’était un peu difficile,
    surtout que je me couche rarement avant 1 heure du matin,
    là l’estomac est en train de terminer de digérer, toute la machinerie tourne encore un peu
    mais désormais depuis quelques jours,
    même le soir, c’est devenu facile

    j’ai eu des problèmes de pied, fascia déchiré, épine calcanéenne,
    pratiquement plus pu marcher pendant deux mois,
    ainsi j’ai perdu tout de même deux kilos
    mais dès qu’on peut s’exercer à côté
    ou même ne fusse que les déplacements et la dépense d’énergie habituels,
    cela va plus vite,
    jusqu’à quel point, je ne peux encore dire, cela fait que deux mois et demi mois que je le fais,
    j’entre dans mon 6 ème kilo de perdu

    j’ai totalement adopté ce système, il me va comme un gant,
    j’ai bien l’intention de le continuer , c’est devenu mon mode d’alimentation,
    on se sent vraiment bien,
    je suis un migraineux, au début j’ai eu quelques maux de tête dans la matinée
    mais plus rien désormais
    et quand même ils continueraient, rien de trop grave, en tout cas par rapport à ce que j’ai connu
    et le jeu pour moi, en vaut largement la chandelle
    et comme je l’ai écris, ils ont totalement disparu depuis

    #37899
    bzo
    Participant

    bon, après ma recette pour maigrir,
    revenons-en à nos moutons, à nos petits plaisirs

    soirée calme pour moi, je regarde des séries, pas beaucoup d’envie ce soir,
    cela arrive, rarement mais cela arrive, ça viendra peut-être plus tard dans la nuit,
    juste de temps à autre, assez régulièrement en fait,
    je serre un peu mes cuisses, j’enserre mes bijoux de famille
    et je frotte un peu tout en faisant remonter une contraction,
    je ne mets même pas en pause l’épisode que je regarde, juste comme cela en passant,
    un peu de soie chaude, voluptueuse, dans mon bassin, quelques instants

    c’est l’avantage d’avoir une pratique comme la mienne,
    qui est effective dès la première seconde,
    enclenche toutes sortes de sensations en moi

    #37900
    bzo
    Participant

    hier soir je n’avais pas trop envie comme je l’écris juste au-dessus,
    pas trop envie d’autre chose que juste de ces quelques instants ici et là,
    provoqués presque machinalement
    qui me font comme des bouffées de plaisir dans ma chair

    mais j’ai quand même fait une séance au lit,
    elle aura été bonne, sans plus, rien de stratosphérique,
    rétrospectivement je me rends compte que je me suis forcé, mon corps n’en avait pas envie,
    j’aurai du l’écouter

    enfin c’est du passé, ce matin,
    c’est reparti, mes premières “bouffées” de la matinée, semblent prédire un excellent cru aujourd’hui,
    je sens ma chair disponible, assoiffée et prête à battre tous les records,
    comme d’habitude quoi, en fait,
    hier je ne sais pas ce que j’avais, pas trop en forme, peut-être fatigué

    #37904
    bzo
    Participant

    un des immenses avantages de l’aneroless sur une pratique avec masseur,
    c’est qu’elle est totalement malléable, totalement façonnable,
    aucun intermédiaire entre notre désir et notre chair

    au plus vous avancez, au plus vous pouvez mouler jusque dans le moindre détail,
    au plus la précision et la variété des nuances semblent sans limites

    #37905
    bzo
    Participant

    comme mon sexe est humide, trempé même,
    de la tête aux pieds, jusqu’au plus profond de mon être,
    comme je suis ouvert, offert, trempé, tremblant, frémissant, gémissant

    une soupe d’ondes,
    une soupe d’ondes chaudes et tournoyantes, dans ma casserole de chair,
    une soupe de cristal, une soupe de lumière,
    un soupçon de ciel dans cette soupe de cristal, dans cette soupe d’ondes,
    comme les moments peuvent devenir divins

    en mode yin, en mode océan,
    en mode vague après vague, après vague,
    en mode goéland, en mode azur,
    en mode amour déchaîné, en mode descellé,
    en mode communion intime, en mode firmament

    #37913
    bzo
    Participant

    je ne me lasserais jamais d’écrire sur ces premiers moments de retrouvailles
    avec ma chair qui s’enflamme,
    soudainement qui s’emplit de sensations délicieuses, de volupté soyeuse,
    tout se délie miraculeusement en moi, s’ouvre,
    des tas de portes qui semblaient ne même pas exister,
    soudainement s’entrebâillent vers des horizons lointains,
    une animalité qui ressuscite à chaque fois dans ma chair,
    des énergies insoupçonnées qui semblent jaillir de mes abysses comme une fontaine de jouvence

    malgré désormais des centaines et des centaines d’heures de vol, de décollages et d’atterrissages
    d’instants emplis d’orgasmes, de jouissance, de volupté, de super O, etc,
    c’est à chaque fois la même éblouissante et irrésistible impression de vivre un petit miracle,
    dans ces premiers moments,
    je n’arrive toujours pas y croire tout à fait,
    cela me parait toujours trop beau pour être vrai, un instant,
    après c’est parti, j’ai décollé, je suis déjà totalement pris par la griserie

    peut-être que si j’avais commencé à 20 ans et que j’avais derrière moi des décennies de pratique,
    trouverais-je cela tout à fait aller de soi,
    mais là, avec derrière moi, +-40 ans de vécu sexuel, somme toute, assez classique,
    sans grand relief, ni originalité,
    si ce n’est pour quelques partouzes et expériences bisexuelles, dans ma jeunesse

    mais même ces expériences-là, un peu hors du commun,
    restent malgré tout dans un cadre bien identifié, connu, balisé,
    de libertinage qui existe depuis toujours, sous diverses formes,
    pratiqué de-ci, de-là, dans des alcôves discrètes généralement,
    rien à voir, mais alors rien à voir, avec ce que je vis à présent,
    avec ce plaisir en solitaire vécu comme un art d’aller s’explorer,
    un art de résonner comme un instrument de musique entre ses propres doigts,
    d’aller extraire de ses abysses des énergies
    qui se transforment en bouquets incomparables dans notre chair,
    c’est tellement irréellement hors du commun, tellement irréellement riche,
    avec parfois des moments d’élans quasi mystiques,
    avec toujours des perspectives de luxure sans limites malgré les sommets déjà atteints

    d’être capable de me faire l’amour,
    réellement capable de vivre tout seul des sensations assimilables à un acte sexuel
    de me sentir en même temps homme et femme, entremêlés charnellement,
    vivant les sensations des deux sexes
    quelques uns, sans doute, auront du mal avec ce genre de mots,
    non pas choqués moralement mais auront du mal à ne pas exprimer de l’incrédulité,
    auront du mal à croire que c’est possible ce genre d’expérience

    mais qu’importe, je sais ce que je vis ou du moins ce que je crois vivre,
    que ce soit vrai ou juste une histoire montée de toutes pièces par ma libido, qu’importe,
    l’important, c’est que la jouissance et la volupté sont bien là, dans ma chair,
    que l’exploration, l’aventure, sont bien là
    et qu’un épanouissement sans limites, semble de longs moments, s’emparer de tout mon être,
    des moments de plénitude, de communion avec moi-même, avec tout, avec rien

    un feu secret, avec quelque chose de presque sacré et de splendidement sauvage
    semble s’être rallumé en moi, m’entraînant vers l’incandescence

    #37918
    bzo
    Participant

    comme le plaisir envahi facilement ma chair,
    cela semble couler soudainement de partout,
    je fais eau délicieusement, devient de soie mouvante, chaude,
    chaudes caresses partout à l’intérieur

    sensation de sexe partout,
    d’odeur sexuelle de tout mon être, partout,
    sensation de sexe palpitant, ouvert, humide, prêt à recevoir, prêt à se donner, partout
    tout mon être, dressé aussi, dressé aussi, turgescent,
    dressé aussi turgescent, ouvert, humide, palpitant, béant, vibrant, prêt à s’emplir
    prêt à recevoir, prêt à se donner,
    prêt à m’enfoncer en moi-même de tout mon être, prêt à m’emplir

    raide, turgescent, dressé, de tout mon être, prêt à m’emplir
    ouvert, fouillable, tripotable, palpitant, humide, prêt à recevoir, prêt à m’offrir, prêt à m’emplir

    #37919
    bzo
    Participant

    matinée sexuelle pour moi,
    depuis que je me suis réveillé, je n’ai pas arrêté,
    juste un coup de téléphone à mon restaurant favori
    pour me réserver un plat du jour et c’est reparti

    matinée tout en gémissements, en bassin qui danse,
    en petit robinet en bas qui fuit sans cesse, de bonheur
    et puis tout ce intérieur en flammes, en miel chaud,
    en convulsions de plaisir qui se succèdent par vagues

    ah mon corps, ma chair,
    comme l’instant peut devenir ardent,
    comme la communion charnelle peut devenir démesurée,
    faisant monter jusqu’au ciel

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