20 sujets de 21 à 40 (sur un total de 362)
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  • #35649
    bzo
    Participant

    la femme sait d’instinct se rendre complice de son corps
    pour aller à la rencontre du plaisir,
    pour s’offrir, se laisser emporter, se laisser envahir

    encore faut-il qu’elle accepte sa nature,
    ce qui la relie à l’animal, ce qui la relie à la terre,
    nous autres hommes, nous pouvons arriver à des résultats équivalents
    si nous acceptons le féminin en nous,
    c’est la voie royale en nous pour la plus somptueuse des échappées belles

    se rendre complice de son corps,
    aimer celui-ci de l’intérieur de toutes ses forces,
    être à l’écoute de la moindre de ses cellules,
    devenir intime et caressant, avec la moindre de ses fibres

    #35652
    bzo
    Participant

    heureusement que j’ai cela,
    cette caverne d’Ali Baba de sensations onctueuses, chaudes, orgasmiques
    dans laquelle je peux puiser à volonté chaque soir
    car les temps sont durs, le moral affecté,
    la déprime rôde comme une hyène autour de moi

    et pouvoir déployer tout cela dans sa chair,
    cela me remonte à chaque fois le moral
    et me fait passer de merveilleux moments durant lesquels j’oublie tout le reste

    #35654
    bzo
    Participant

    dans ces moments,
    la vie devient un tourbillon merveilleux, tellement chaud, tellement doux,
    je nage là-dedans comme un poisson dans l’eau

    tout peut arriver, absolument tout,
    un dragon soudainement qui se met à cracher du feu,
    du feu tellement tendre, du feu tellement voluptueux, à travers toute ma chair,
    que j’en pleurerai de bonheur

    des sirènes chantent partout, je suis dans leur filet,
    je me laisse en traîner vers le fond
    mais il n’y a pas de fond, cela descend toujours et toujours,
    c’est comme un lent ascenseur au ralenti qui vous entraîne,
    la chair n’a plus de poids,
    vous en êtes détaché, elle vous a lâché,
    elle vous tient au bout d’un fil comme un ballon s’élevant quelque part,
    vous gigotez, vous vous tressautez, dans votre coin de ciel privé, quelque part en vous,
    c’est l’heure de la récré,
    c’est l’heure de la récré dans la chair,
    vous voilà livré au désir,
    pieds et poings liés,
    mais vous ne demandez que cela, être pieds et poings liés, livré au désir

    #35656
    bzo
    Participant

    le plaisir dans ma chair comme un partage,
    comme un moment de partage venant de tellement loin,
    venant de tellement plus loin
    que ce que mon identité masculine peut m’offrir toute seule

    le plaisir dans ma chair
    comme un moment de partage,
    comme un moment de partage entre le féminin et le masculin que je porte en moi,
    comme un moment de partage entre tout le féminin et tout le masculin
    que je porte en moi

    le plaisir dans ma chair comme des fruits mûrs
    comme les fruits mûrs d’un moment de partage,
    comme les fruits mûrs d’un moment de communion de plus en plus totale
    entre tout le féminin et tout le masculin que je porte en moi

    le plaisir dans ma chair
    comme un moment d’union, comme un moment de réunion,
    la chair incandescente, la chair en feu,
    l’âme souverainement libre, l’âme souverainement dansante

    #35661
    bzo
    Participant

    le désir est un élan dans la chair,
    si vous détachez votre corps de vos pensées suffisamment durablement,
    vous donnez une chance au désir de mener l’action

    #35663
    bzo
    Participant

    paradoxe:
    la spontanéité du désir
    repose sur la maîtrise technique

    #35664
    bzo
    Participant

    le plaisir m’entraîne de plus en plus comme sur un toboggan,
    je n’ai qu’à me laisser entraîner,
    cela prend de la vitesse tout seul,
    la tension sexuelle monte, monte, monte, irrésistiblement
    et moi je gémis, je râle, je ahane, je crie, je n’en peux plus,
    inarrêtable, irrefrenable

    c’est comme si j’avais une fuite quelque part au fond de moi, qui s’agrandit de plus en plus,
    je sens le jet d’énergie monter de plus en plus fort, éclabousser de plus en plus tout mon intérieur,
    je le disperse avec mes caresses, mes mouvements, cela inonde partout, cela dégouline de partout,
    des petites vibrations de tous les côtés qui se font leur nid un instant,
    des petits tourbillons de nectar chaud, soyeux, innombrables,
    tournoyant partout dans ma chair

    soyeux moments,
    la volupté comme un palais dans toute sa splendeur dans ma chair

    #35665
    bzo
    Participant

    le matin, après que je me sois levé,
    ce n’est pas encore instantané, comme plus tard quand je serai bien éveillé, que tout sera en place,
    toute la machinerie prête à réagir au quart de tour,
    cela prend un certain temps à se mettre en route si je m’y essaie

    par exemple, ce matin, dans mon fauteuil de bureau un peu affalé , j’ai commencé à me caresser lentement
    tout en faisant monter des contractions de temps à autre
    et puis l’habituel jeu entre mes cuisses et mes parties, frotti-frotta, frotti-frotta,
    au départ rien,
    un mec s’il se caresse comme cela, il ne se passe pas grand chose,
    tant qu’il ne commence pas aussi à se toucher le sexe, à le faire raidir
    mais je continue tranquillement comme si de rien n’était,
    ma tactique est bien au point, je sais qu’il suffit que je continue
    pour qu’à un moment donné, assez rapidement en fait, cela se déclenche, se mette en route,
    les zones que je caresse, vont commencer à lever de la chaleur soyeuse sous ma peau,
    dans mon bassin aussi, de la volupté va commencer à se répandre,
    la sensation d’ondes cristallines montant de mes profondeurs
    va aussi être de plus en plus présente

    le féminin s’empare de mon corps,
    je vais commencer par ressentir à travers lui, vivre les instants au travers lui,
    bouger mon corps au-travers lui,
    mon plaisir androgyne va commencer à rouler,
    la sensation de sexe turgescent allant et venant dans un sexe de femme,
    accueillant, humide, délivrant du nectar dans toutes les directions au moindre contact,
    va être aussi de plus en plus présente dans mon bassin,
    les sentir, eux deux, là en bas en moi, bougeant l’un dans l’autre,
    cherchant la synchronisant , cherchant à se fondre l’un dans l’autre, ne plus former qu’un, vibrant,
    l’union parfaite,
    va arriver seulement plus tard quand tout sera bien en place, c’est-à-dire pas avant ce soir
    je retrouve mes marques cependant au bout de quelques dizaines de secondes,
    mes gestes et mes mouvements vont se faire plus sûrs, plus précis, plus porteurs d’effets à chaque instant
    les gémissements vont être de plus en plus présents, plus forts

    parce que je ne ne suis pas encore tout à fait bien dedans, bien entraîné comme il faut,
    mon sexe s’est durci un peu avec tous les frottements dans la zone
    mais je n’y fais pas attention non plus, cela passera tout seul
    quand le féminin se sera totalement emparé de moi, aura les commandes de mon corps

    #35671
    bzo
    Participant

    mais le soir, rentré chez moi, aucun problème de réactivité,
    la machine se met en route au quart de tour, c’est instantané,
    mon corps directement est au diapason,
    le chant voluptueux monte tout de suite dans ma chair,
    le cristal des vibrations résonne tellement finement, tellement précisément,
    éblouissants instants, des ondes sensuelles comme de la lumière jaillissant dans ma chair

    eros magique dans la solitude,
    la veine que nous avons en nous, est d’une telle richesse,
    un baiser du ciel dans ma chair

    #35672
    bzo
    Participant

    je suis en train de mettre au point une nouvelle synchronisation
    entre mon mode liane lascive,
    c’est-à-dire les mouvements du corps, les mains qui se baladent sur ma peau,
    le jeu de mes cuisses avec mes bijoux de famille,
    et puis mon mode pénétration, toujours le jeu de mes cuisses avec mes bijoux de famille
    mais accompagnant la contraction, s’effaçant pour la mettre en valeur,
    avec la prostate derrière qui pousse, qui y injecte toute sa puissance

    enfin, elle n’est pas tellement nouvelle cette synchronisation,
    j’ai déjà écrit dessus
    mais là avec cet accès à volonté que j’ai à mes énergies,
    mes capacités de les faire monter quand je veux, comme je veux,
    cette synchronisation a pris tout son sens et délivre tout son potentiel dans ma chair
    et je suis ravi, je suis aux anges

    mais je n’ai pas encore écrit dit en quoi elle consistait cette synchronisation,
    rien de bien extraordinaire mais bien appliquée, elle semble tout optimiser divinement,
    donc une sorte d’alternance entre le mode liane lascive et le mode pénétration,
    des enchaînements entre les deux modes, des relais bien huilés,
    cela n’a l’air de rien comme cela
    mais pourtant c’est fou à quel point cela galvanise toute la machinerie

    avant tout c’est une question de focus là où il faut quand il faut
    qui s’établit automatiquement,
    le mode pénétration place le focus entre mes jambes,
    là où il y a comme un sexe mâle et un sexe femelle en moi, en pleine action

    quand je passe en mode liane lascive,
    mon focus qui était centré quelque part au milieu de mon bassin,
    semble soudainement se disperser dans toutes les directions
    à la suite des mouvements des hanches, du bassin, des mains qui vont et viennent,
    c’est un focus tout à fait différent,
    une écoute large qui comme la coupole d’un grand radar cherche à capter
    ce qui se murmure à gauche et à droite dans l’insondable univers

    alors qu’avec le mode pénétration , où mon attention est rivée sur mon bassin,
    sur une zone précise de mon bassin
    où le masculin et le féminin semblent donc se rencontrer intimement en moi,
    là c’est comme une longue vue braquée sur le lit où l’action se passe
    et puis quand la contraction remonte,
    c’est comme si elle remontait par cette longue vue, comme un piston,
    venant m’exploser au cerveau,
    mettant le feu sur son passage partout,
    dans mes entrailles d’abord, puis dans ma poitrine le long de la colonne vertébrale
    et enfin dans ma tête
    qui semble écumer quelques instants comme la gueule d’un volcan
    mais avec une lave tellement douce, tellement caressante, tellement soyeuse
    se dispersant à toute vitesse dans toutes les directions,
    une partie cependant s’attardant derrière mes yeux

    oh comme cette chair est emplie de félicité, de volupté,
    le bleu du ciel dehors, est de plus en plus bleu,
    le vert de l’herbe tendre, de plus en plus vert et de plus en plus tendre
    et je me dis que je me sens de mieux en mieux ici-bas,
    de plus en accord avec la vie, avec ce que je porte en moi

    je sens des forces vives, extraordinaires, en ébullition en moi de plus en plus,
    je les sens m’emplir de leur flot joyeux, désordonné,
    je les sens exprimer quelque chose de vital, d’essentiel, même si très fugacement
    et puis je me sens de plus en plus serein aussi, ainsi, calme, épanoui

    je sens les énergies en moi quelque part dans mes profondeurs,
    prêtes à m’ouvrir des tas de portes, autres que sexuelles,
    par exemple, c’est complètement fou
    mais l’autre jour, j’ai eu envie d’aller embrasser un arbre,
    mon bassin était en feu tout d’un coup, c’était sexuel et en même temps, pas,
    j’i eu envie d’aller courir jusqu’à un arbre et d’aller le serrer,
    de fermer les yeux, de me mettre tout contre lui, de me laisser aller le serrant,
    de le sentir tout contre moi fortement,
    de sentir la vibration de la terre en lui,
    de sentir la vibration de la terre monter en lui, venir me parcourir aussi,
    se mêler dans ma chair à mes vibrations un instant

    instant majeur, instant décisif,
    instant dénudé de tout artifice,
    brûler comme une torche

    #35674
    bzo
    Participant

    peu à peu, le plaisir prostatique ne m’a plus suffit
    malgré les super O , malgré des orgasmes qui duraient parfois pendant de longues minutes,
    malgré des séances de folie où mon corps m’a entraîné loin, mais tellement loin

    j’en frissonne rien que d’y penser à quel point il m’a entraîné dans des moments d’orgasmes extrêmes
    où je ne contrôlais plus du tout mon corps, il ruait, se convulsionnait,
    je tombais du lit, continuer de me tordre dans toutes les directions, me cognant aux meubles
    complètement hors de moi

    ce fut très violent en fait souvent, extrêmement jouissif, orgasmique mais très violent, sans concessions
    le plaisir prostatique est violent souvent en fait si on y regarde de plus près
    car nous nous confrontons à toutes ces énergies que nous parvenons à libérer en nous
    en tant qu’homme, avec des attentes d’homme, avec des réflexes d’homme, avec notre nature d’homme

    nos orgasmes prostatiques sont violents,
    nous aimons les fusées qui décollent avec force et fracas,
    qui sont dressées bien à la verticale tandis qu’elles s’élèvent,
    crachant du feu, faisant beaucoup de fumée,
    montant dans le ciel le plus haut possible

    je ne regrette rien mais cela n’a été qu’une étape pour moi,
    une merveilleuse étape à bien des égards,
    une étape d’initiation à la sorcellerie que nous portons en nous,
    la découverte de tout un monde en moi, de possibilités immenses, illimitées,
    mais le plaisir peut devenir tout autre chose encore, notre invention de A à Z
    si nous le prenons en main,
    si nous sortons totalement des clous et que nous n’écoutons plus que notre désir,
    que nos plus intimes aspirations

    le plaisir prostatique a été une étape peut-être nécessaire dans mon parcours,
    et probablement, grâce au fait que je me sois lancé à la découverte d’une autre façon de faire
    avec une prostate déjà totalement éveillé et réceptive,
    cela m’a aidé grandement, cela aura été décisif

    ces énergies que nous avons au fond de nous, elles sont féminines,
    définitivement féminines
    et je sentais qu’il y avait moyen de les vivre au féminin malgré que je sois un homme,
    malgré que je ne sois pas homosexuel, juste un gars à peu près normal,
    certes prêt à expérimenter, certes prêt à reculer toujours ses limites,
    jusque ne plus en avoir aucune,
    juste vivre le désir avec tout ce qu’il porte au fond de lui
    car c’est ainsi, j’en ai eu l’intuition,
    que nos énergies des profondeurs, féminines dans leur essence
    révèlent toute leur ensorcelante richesse, toute leur incroyable variété
    et c’est dans ce sens que j’ai travaillé depuis,
    que j’ai évolué depuis
    et je ne le regrette pas un instant,
    les super O et les orgasmes qui s’enchaînent pendant des heures,
    ne me manquent pas un seul instant

    ce plaisir désormais, semble tellement naturel à mon corps, comme de respirer, comme de bouger,
    c’est une fonction supplémentaire que j’ai fait éclore en moi,
    qui désormais, est arrivée à maturité,
    tout mon corps en fait réagit comme un organe sexuel,
    je peux me toucher n’importe où, bouger n’importe comment,
    il réagit au quart de tour, éveille des sensations, du plaisir
    dans mon bassin, il y a comme un coeur sexuel
    composé d’un sexe féminin avec son braquemart à demeure dedans,
    prêts à entrer en action

    le fait que je parvienne à jouir tout en me préparant un thé,
    m’est devenu tout à fait normal,
    toujours aussi magique, aussi sublime mais en même temps normal, totalement intégré à mon quotidien,
    il me parait normal de sortir mon linge de la machine à laver
    et en même temps de gémir de plaisir, le bassin empli d’ondes délicieuses

    mon sexe est un sexe d’homme, un pénis
    mais la chair dont est faite ce pénis, elle n’a pas de sexe,
    elle peut vivre le plaisir au masculin comme elle peut le vivre au féminin,
    c’est là une des clefs de ma pratique,
    c’est grâce à cette propriété dans notre bidoche, dans notre sang, dans nos os
    que tout est possible,
    que toutes les magies sont rendues possible

    #35677
    bzo
    Participant

    mon plaisir au féminin,
    mon plaisir androgyne, plus exactement,
    maintenant qu’il est arrivé à maturité,
    maintenant que je peux l’allumer, comme je le veux, où je le veux, quand je veux, chez moi,
    en n’importe quelle circonstance, occupé à n’importe quelle tâche du quotidien,
    maintenant qu’il fait tellement part de ma vie, tellement totalement intégré à mon être

    ce matin par exemple, m’étant éveillé, ayant repris conscience,
    me suis étiré et puis tout naturellement, sans même y réfléchir,
    me suis mis à bouger langoureusement, me suis mis à me caresser lentement,
    à faire monter quelques contractions et à laisser jouer mes cuisses et mes parties ensemble,
    comme j’aime leurs innombrables petits frottements,
    leurs innombrables petites pressions,
    les unes contre les autres,
    cela se met à murmurer directement dans ma chair,
    qu’il faisait bon sentir cette peau sous ma paume,
    qu’il faisait bon de sentir comme elle s’embrasait directement au moindre contact,
    qu’il faisait bon de sentir comme tout mon corps s’emplissait de nectar ineffable,
    comme j’étais devenu en un instant de tout mon être,
    liane lascive, anguille ivre de plaisir, ondulant dans un océan de volupté

    le plaisir, tel que je l’ai laissé se développer en moi,
    est devenu une forme d’expression de mon corps, de tout mon être,
    le désir quand on le libère totalement, qu’on le laisse s’exprimer totalement,
    devient une sorte de forme d’expression majeure
    impliquant tout son être, vos abysses, toutes vos énergies vitales,
    enfin tout ce que vous portez en vous,
    tout participe, tout entre en fusion, en effusion,
    tout trouve là une porte de sortie sublime et extrêmement satisfaisante, épanouissante,
    une sorte de forme d’art extrêmement personnel,dans l’instant,
    qui ne va laisser aucune trace d’elle-même, qui sera perdue après vous,
    liée à votre corps, à tout votre être

    on part à la quête de chefs d’oeuvre dans l’instant, de moments d’absolue incandescence
    où la chair libérée de toutes contraintes, de tout tabou, s’ouvre,
    s’ouvre comme une fleur géante, butinée de toutes parts,
    s’offre au monde, s’offre à l’air, s’offre à la lumière,
    s’offre au vent

    il y a de l’éternité dans un instant,
    une merveilleuse petite dose d’éternité dans les instants,
    qu’il faut aller essayer de chercher, de s’injecter,
    pour vivre une félicité totalement débridée dans notre chair,
    nous devenons une oeuvre d’art , s’élevant un instant, à la gloire de la vie,
    flamme précieuse, éphémère, brûlant dans l’instant de toutes les forces secrètes enfouies en nous

    #35678
    bzo
    Participant

    je regarde mon sexe avec sa peau plus sombre que le reste, toute basanée,
    tout recroquevillé, tout rabougri,entre mes cuisses en mouvement,
    bougeant comme un gros ver aveugle, malhabile, mou

    moi seul sait,
    à quel point dans l’invisible, pour l’instant,
    il est un danseur sublime, effectuant des figures de style somptueuses,
    une chorégraphie sensuelle, harmonieuse, fleurie d’étoiles en mouvement
    qui le précipite vers le ciel

    #35679
    bzo
    Participant

    ce qui m’étonnera toujours, c’est à quel point cette puissance qui m’envahit
    et puissance, il y a, vous pouvez me croire,
    à quel point, je disais donc, elle est en même temps douceur,
    cette puissance qui m’envahit, qui me soulève comme un fétu de paille sur ses vagues,
    est la douceur-même

    je parlais un peu au-dessus de la violence inhérente au plaisir prostatique,
    avec celui-ci, pour résumer,
    on vit essentiellement les énergies que nous avons au fond de nous,
    que nous libérons, que nous faisons monter,
    au masculin,
    même si nous avons des moments où nous basculons de l’autre côté, du côté du féminin,
    pour quelques instants, voire plus longtemps,
    cela dépend d’une personne à l’autre
    mais ce n’est souvent pas conscient, enfin pas au début en tout cas,
    cela vient peu à peu ou alors pas du tout, là aussi cela dépend des personnes,
    certains l’acceptent, cela éveille leur curiosité, les incitent à travailler dans ce sens,
    d’autres le refusent, le dédaignent,
    certains devinent plus ou moins ce qui se passe en eux dans ces moments,
    que du féminin les envahit, les fait fonctionner pour quelques instants,
    les fait fonctionner pour quelques instants totalement différemment
    mais le plaisir prostatique, reste avant tout
    une affaire de mâle explosion des énergies féminines que nous avons au fond de nous,
    on frotte, on pressurise, on titille sa prostate, jusqu’à ce que celle-ci fasse tout exploser,
    nous travaillons en ce sens, patiemment, avec obstination, méthodiquement,
    que cela explose et puis encore et encore et encore
    et au plus cela explose, au plus fort cela explose, au plus on est content

    alors que là, vivant ces énergies, féminines donc dans leur essence,
    au féminin avec juste qu’il faut comme masculin à côté,
    il n’y a plus aucune violence, juste de la puissance, de la puissance pure,
    juste de plus en plus de puissance, de la puissance d’une incroyable douceur,
    juste de plus en plus de douceur, de la douceur d’une incroyable puissance,
    et quand cela explose car cela explose chez moi aussi,
    de plus en plus souvent même en fait et de plus en plus fort,
    c’est encore plus doux, c’est encore plus puissant,
    ce sont des raz de marée de douceur et de puissance qui m’envahissent
    des explosions nucléaires de douceur et de puissance dans ma chair

    variations sur le thème de la puissance et de la douceur donc,
    c’est tout moi durant mes séances,
    c’est un thème qui se varie à l’infini sans risque de répétition,
    on ne s’en lasse pas,
    la puissance sans plus une once de violence
    dévoile toutes ses capacités à épanouir dans l’instant,
    la puissance sans plus une once de violence
    dévoile toutes ses capacités à rassasier la chair,
    la puissance sans plus une once de violence
    dévoile toute son incroyable richesse et diversité, dévoile d’infinis détails,
    la puissance sans plus une once de violence
    dévoile cette qualité cristalline, suffocante de finesse et de précision
    qui fait qu’on semble empli de vibrations et de lumière partout par moments

    #35683
    bzo
    Participant

    pincement au coeur ce matin en ouvrant le Nouvel Obs en ligne,
    Anna Karina, celle qui a enchanté quelques uns des meilleurs films de Godard,
    Vivre sa Vie, Pierrot le Fou, Une Femme est une Femme,
    est morte,
    bon dieu qu’elle était belle et splendide actrice

    arf, ainsi va la vie,
    putain, tout se recouvre peu à peu de cendres à partir d’un certain âge

    #35684
    bzo
    Participant

    il y a quelques instants, j’en tremble et suis encore complètement ému,
    quelques moments glorieux à la cuisine,
    j’étais en train de laver les différentes parties de mon gros presse-fruits,
    nu évidemment, je me suis mis à bouger mon cul,
    à me frotter les couilles, le pénis avec mes cuisses et à faire remonter des contractions
    tout en continuant de laver doucement les morceaux de plastique sous l’eau chaude

    instantanément j’avais un brasier dans le bassin
    et des ondes délicieuses qui commençaient à se répandre dans tout mon corps,
    ce fut très rapidement un exercice de haute voltige
    entre continuer de laver malgré tout
    et puis bien m’appliquer dans mon bassin

    j’étais de plus en plus en feu, c’était tellement excitant,
    j’avais surtout du mal avec l fait que mes yeux se refermaient constamment sous la pression du plaisir
    et que je devais les ré-ouvrir un peu pour voir ce que je faisais,
    je restais ainsi de longues secondes à gémir, à récurer le plastique au-dessus de l’évier
    et à me faire récurer par moi-même en bas

    vers la fin, (cela aura durer deux, trois minutes tout au plus),
    je me suis rendu compte que je caressais la carcasse du presse-fruits sous l’eau courante
    comme si c’était une part de moi-même
    et qu’au plus je la caressais avec langueur, avec ardeur,
    au plus je ressentais l’excitation en moi comme si je me caressais moi-même

    moments puissants, moments extraordinaires,
    c’est noté dans mon calepin mental qu’on peut fait aussi des choses comme cela

    #35685
    bzo
    Participant

    mettre en route la machine

    parfois c’est instantané comme ce que j’ai décris un peu au-dessus,
    quand retrouvant mes esprits sous les draps encore,
    je faisais tout démarrer instantanément,
    d’autres fois il y a quelques secondes de décalage,
    je ne suis pas sûr de quoi cela dépend
    mais au fond cela n’a pas grand importance,
    l’important c’est que le petit miracle ait lieu à chaque fois,
    que le robinet à nectar se mette à couler dans ma chair

    je viens de l’effectuer ce matin, il y a quelques minutes,
    ça va, tout est bien là, j’ai eu mes premiers émois,
    une trentaine de secondes de décalage
    avant de sentir les premières vaguelettes d’ineffable dans mon bassin
    puis remontant un peu dans ma poitrine,
    temps d’aller préparer mon petit déjeuner, de m’activer pour aller au boulot,
    tout cela en plaisir, bien sûr,
    en laissant le désir se promener joyeusement dans ma chair

    alleluia, c’est noel tous les jours pour moi,
    avec ma petite caverne d’Ali Baba qui n’en finit pas de se déverser en moi

    #35686
    bzo
    Participant

    hier soir, j’ai refait une séance au lit, une vraie,
    cela faisait en fait des semaines que je n’en avais plus faite,
    juste quelques minutes par-ci, par là
    mais hier soir donc,
    j’ai fait une petite demie heure en aneroless
    que j’ai enchaînée encore avec un gros quart d’heure avec masseur,
    j’ai ressorti mon G-Rider pour l’occasion
    et non pas mon dernier achat, le Vice 2

    ce furent des moments merveilleux,
    tous ces progrès que j’ai fait ces dernières semaines grâce aux micro-séances debout,
    j’ai perçu que tout cela était là aussi couché,
    à savoir la montée sans aucunes restrictions des énergies en moi
    et puis la superbe liberté de bouger qu’il y a en position debout,
    ce que j’avais découvert avec émerveillement,
    que le désir pouvait nous mener, nous danser, tout à son gré,
    certes n’existait pas couché
    puisque le corps n’était pas exposé dans l’espace de la même façon,
    cependant la liberté, la richesse de mouvements que j’ai acquises debout,
    je l’ai bien senti,
    se répercutaient aussi au lit,
    ce fut glorieux, ce fut magique,
    comme j’ai été emporté, comme j’ai été bouleversé de fond en comble, instant après instant

    et puis après, le bon quart d’heure avec mon g-Rider,
    je l’ai choisi en dernière minute, plutôt que le Vice 2,
    je ne suis pas sûr tout à fait pourquoi
    mais là aussi, j’ai passé des moments tellement intenses,
    avec une telle félicité dans ma chair

    le G-Rider est plus massif que le Vice 2,
    j’avais une moins grande liberté de mouvements avec,
    le fait que tout le long, je bougeais beaucoup les cuisses,
    je le sentais, le Vice 2 aurait été plus approprié

    mais même ainsi, les sensations ont été au rendez-vous, oh combien,
    le masseur remplaçait, au fond, simplement, les contractions
    sinon tout le reste était identique
    mais les résultats bien différents,
    j’écartais plus les cuisses avec des va et vient du masseur plus aisés,
    quand je les refermais,je maintenais de fortes pressions en moi avec le masseur,
    tout en frottant mes cuisses sur mes parties, comme d’habitude,
    j’ai eu des orgasmes tellement intenses ainsi,
    absolument divin

    mais désormais mes séances avec masseur seront plus nombreuses
    car elles sont l’exact pendant de mon aneroless,
    la seule différence foncière étant qu’il y a le masseur à la place des contractions
    mais au niveau des résultats,
    il y avait un monde de différences au niveau des sensations, des orgasmes,
    moins de finesse et de variété avec le masseur
    mais une quantité très augmentée, massive,
    grâce aux contacts directs avec la prostate

    je vais désormais alterner masseur et aneroless,
    c’est trop divin ainsi,
    revenir à des séances plus longues au lit aussi chaque soir

    #35695
    bzo
    Participant

    c’est comme s’il y avait une porte entrouverte en moi,
    une porte entrouverte sur la magie d’un plaisir d’une incroyable richesse

    à la maison quoique je fasse, quelque soit mon occupation,
    je peux laisser s’exprimer mon désir,
    je peux laisser chanter mon corps,
    il y a un tapis magique quelque part, moteur allumé, prêt à décoller, qui m’attend tranquillement,
    je n’ai qu’à enchaîner une ou deux caresses, un ou deux mouvements du bassin,
    quelques frottements de mes cuisses sur mes bijoux de famille
    et déjà il m’emporte

    et comme il m’emporte…
    rouler en moi comme un fétu de paille sur des vagues de volupté,
    immergé, trempé jusqu’à l’os, dans un nectar voluptueux,
    coulé par dix mille mètres de fond dans du nectar voluptueux

    devenir à ce point complice de son corps, à ce point acolyte de son corps
    c’est peut-être ma plus grande satisfaction,
    à quel point je suis capable de l’écouter,
    à quel point je suis capable de l’entendre,
    à quel point je suis capable d’ouvrir ses portes les plus secrètes,
    à quel point on est capable de s’envoler ensemble, de voler en communion

    faire monter librement toutes ses énergies les plus intimes, les plus vitales
    réclame juste cela,
    devenir complice totalement de son corps, savoir l’écouter,
    injecter dans sa chair tout l’amour, toute l’ardeur, toute la tendresse
    qu’on porte en soi

    sur la route de la soie intérieure,
    je suis sur la route de la soie intérieure,
    on n’imagine pas à quel point elle est large, elle est immense, elle est sans fin
    c’est un boulevard ardent vers le ciel

    libérer ce corps, le laisser galoper librement,
    libre comme l’air, libre comme des notes de musique,
    comme on est récompensé de ses efforts,
    comme on est récompensé d’avoir insisté et encore insisté,
    quand on arrive à de pareils résultats
    quand toute notre être n’est plus qu’une flamme dansante,
    qu’on est l’incandescence-même,
    avec comme combustible, nos énergies les plus secrètes,
    ce que la vie a placé en nous de plus précieux,
    dans nos abysses un lac sans fond de vibrations scintillant dans l’obscurité
    pour alimenter toute cette folie douce,tout cette folie soyeuse
    que je libère dans ma chair

    je me dépouille totalement de mon identité sexuelle,
    accéder l’unicité de ce corps, accéder à la plénitude de ce corps,
    accéder au spectre entier des sensations qu’il contient

    #35698
    bzo
    Participant

    je viens de dénicher ce bouquin:MAGALI LE MENS: «MODERNITÉ HERMAPHRODITE. ART, HISTOIRE, CULTURE
    http://editionsdufelin.com/o-s-cat-r-628.html

    le sujet de l’hermaphrodisme, de l’androgynie, m’intéresse tout particulièrement ces derniers temps,
    vivant ce que je vis durant mes séances,
    c’est-à-dire un effacement total des frontières de mon identité sexuelle,
    vivant ainsi des moments d’une incandescence rare

    je ne suis pas sûr que cet essai répondra à mes attentes, étanchera certaines de mes interrogations,
    mais il a éveillé mon intérêt,
    il est tout récent en fait, avril 2019

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