Mots-clés : énergie sexuelle, plaisir androgyne, prostate
- Ce sujet contient 361 réponses, 5 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
Andraneros, le il y a 3 années.
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- 19 janvier 2020 à 9 h 56 min #36019
bzo
Participantvivre chaque sensation dans l’instant comme un surfeur vit la vague,
faisant corps avec elle, se laissant emporter par elle,
étant corps et âme avec ellevivre son corps dans toute sa richesse, dans toute sa diversité,
vivre son corps vague après vague,
vivre le grand océan vague après vague,
vivre son corps comme un accès au grand océan, vague après vaguechaque vague est formée de tout ce qui se passe avec ce corps,
chaque déplacement de partie du corps, chaque mouvement, chaque geste,
chaque attitude, chaque posture, chaque pensée,
l’état émotionnel dans lequel vous êtes,
votre état de fatigue, votre ardeur, votre enthousiasme,
tout, absolument tout qui vous concerne de près ou de loin,
participe à la formation des vagues, instant après instantvous changez la trajectoire du mouvement de votre bras, la vague change de coloris,
vous amorcez un mouvement du bassin, la vague change de nuance,
votre main bouge, parcourt, frotte, caresse, des parties différentes du corps,
les nuances de la vague évoluent sans cesse plus ou moins fort,
comme un film dont la vitesse ralentit, s’accélère où défilent des personnes, des actions différentes,
vous vous frottez un peu contre la couverture,
de nouvelles nuances apparaissent,
vous arrêtez mais vous pressez maintenant vos cuisses avec plus de force contre vos parties,
de tas de nouveaux coloris dans la vague, apparaissentvous êtes inquiet tout à coup parce que vous vous rendez compte
qu’il est plus que temps d’aller promener le chien,
la vague perd de ses coloris, devient terne,
tout ce qui se passe en vous à chaque instant,
absolument tout contribue à la vague,
à vous d’apprendre à le percevoir
à vous d’apprendre à tisser l’océan en vous
et le ressentir vague après vaguecar l’océan se tisse en nous
comme une majestueuse tapisserie,
il faut assembler avec patience les fils
et puis un jour c’est là, tout un pan de tapisserie est là en nous
prêt à prendre vie, prêt à s’animer, prêt à nous animer,
prêt à faire vivre l’océan un instant en nous,
comme un film en trois dimensions, expérience complètement immersive,
tout d’un coup on est dans l’écran, on est dans ce qui se passe sur l’écran,
on est dans l’image, on est dans le film, on est les acteurs, on est le paysage, on est l’action,
on est les coups d’éclats, la tension dramatique, le suspensune idée arrive dans votre cerveau, s’installe,
mauvaise facteur, toujours,
cela plombe immédiatement, voile la perception des sensations,
leur présence n’est acceptable que si elles passent fugacement, en catimini, en sourdine,
qu’on ne leur laisse pas le temps de s’installer,
de reprendre pied en vous dans le fauteuil du pilote,
d’installer leur grisaille sur la perception de ce qui se passe dans votre corps,
on ne peut pas en même temps percevoir, ressentir à 100%
et réfléchir, avoir des idées,
c’est comme boire ou conduire, il faut choisirle secret espoir de tout prostatonaute,
au lieu d’un hypothétique super O,
cela devrait être cela,
parvenir à ressentir son corps de cette manière,
comme un océan de vagues aux nuances infinies,
à ressentir instant après instant, à vivre instant après instant,
où tout, absolument tout, participe,
où dès que l’on bouge déjà le petit orteil du pied
et cela fait changer le coloris de la vague en nous et nous le ressentons, nous le dégustonsà vous d’apprendre aussi à ne plus se laisser influencer
par tout ce qu’il peut nuire dans l’instant à la vague
mais laisser le désir reprendre le dessus en vous,
juste laisser le désir s’exprimer sans restrictions en vous
contre vents et marées parfois
mais le désir peut ce miracle en nous,
il peut tout vaincre, anxiété, dépression, mal être, perte de confiance,
tout cela peut être emporté par le désir
si on s’en remet entre ses mains et qu’on le laisse prendre les rennes de ce corps19 janvier 2020 à 11 h 46 min #36020bzo
Participantje ne soulignerais jamais assez l’importance de faire le vide dans sa tête,
de laisser l’espace habituellement occupé par notre moi pensant
devenir un espace de jeu, une cour de récréation pour les sensationsà ce moment-là, vous êtes en contact direct avec votre corps,
vous faites un avec votre corps,
vous êtes dedans à 100%,
pas juste isolé dans une tour dans votre tête,
non vous êtes partout dans votre corps, lié à celui-cibien sûr, les idées, les pensées, les suggestions diverses et variées
sur la façon dont vous devriez mener l’action, vous affluer par moments
mais si vous ne devriez pas en tenir compte,
laisser la place au flux des sensations
comme à des herbes folles envahissantes dansant une farandole endiablée
et plus généralement à une sorte d’élan général, comme cornaqué, chapeauté, par le désir,
manoeuvrer tout seul, vous bougervous êtes pour l’instant qu’un pantin
sans volonté autre que d’éprouver, de ressentir, le plus possible
et de vous laisser emporter autant et aussi loin que possible19 janvier 2020 à 12 h 05 min #36021bzo
Participantpour compléter mon texte juste au-dessus
c’est un travail sur soi-même qui ne se fait pas en un jour,
réussir à mettre à la niche son moi pensant
et à ce qu’il y reste la plupart du temps ou qu’il y retourne en vitesse chaque fois qu’il en sortle fait est qu’on est tellement habitué à ce que notre moi pensant soit aux commandes,
que ce n’est pas évident, juste d’être en action, comme mené par le désiron est tellement habitué à ce que notre moi pensant soit aux commandes,
qu’on ne se rend même pas compte que des tas d’ordres et de suggestions,
émanent en fait de lui,
cela nous parait tellement naturel, machinal, aller de soimais à partir du moment où l’on cherche à faire émerger la spontanéité du désir,
que ce soient nos pulsions, nos instincts, notre chair, notre désir
qui soient aux commandes,
cela ne va vraiment pas de soi,
l’on se rend compte que le moi pensant cherche à intervenir à tout bout de champ,
il faut du temps pour reconnaître ses directives, ses suggestions
et ne plus en tenir compte,
en arriver juste à l’élan primaire en nous, l’élan vital,
le désir pur,
seul aux commandes19 janvier 2020 à 23 h 15 min #36028bzo
Participantau risque de passer pour un obsédé sexuel,
je pratique autant que je peux,
certains jours, plusieurs heuresmais tant que le désir est dans cette chair,
tant que le désir irrigue cette chair,
la rend avide de plaisir, avide de jouissance,
je ne vois pas pourquoi je me retiendrai20 janvier 2020 à 7 h 49 min #36029bzo
Participantse laisser bouger, se laisser manipuler,
implique aussi d’accepter pleinement les temps morts, les moments creux
où le corps semblent se chercher, où le corps semble se faire paresseux,
où le corps semble comme prendre son élan rêveusementces moments creux font partie entièrement de l’action,
ne doivent en aucune manière nous faire paniquer ou nous faire chercher à les évacuer,
accepter le rythme du corps, accepter le rythme du désir,
se laisser envahir par l’élan primaire, par l’élan vital, en nousprendre du plaisir même à laisser s’éteindre notre moi pensant,
à vivre ce corps sans être dans le fauteuil de pilotage,
juste à se laisser entraîner, à se laisser envahir,
déguster dans l’instant tout ce qui se passe en nous,
toutes ces sensations qui nous habitent comme une jungle luxuriante, vibrante de vie,
fourmillante d’une faune et d’une flore, infiniment variées20 janvier 2020 à 21 h 01 min #36041bzo
Participantarriver au désir brut, débarrassé de toutes les couches qui nous séparent de lui,
que la force pure du désir,
chargée de tous nos instincts, de toutes nos pulsions, de tout notre sang, de toute notre chair,
de tout notre animalité, de tout le mystère pulsant dans nos ténèbres,
soit comme un élan vital qui nous mène durant l’action,
est un travail de longue haleine sur soi-mêmeil faut creuser et encore creuser,
retrouver ce qui est enfoui en nous,
nos forces vitales, la vie concentrée en vibrations cristallines,
prêtes à jaillir dans le dialogue avec la chairretrouver une écoute de notre corps,
retrouver une écoute de tout notre être,
s’imbiber des nombreux détails de ce qui se passent en nous en vie,
bougeant langoureusement, se caressant, se frottantces innombrables détails sont à unifier, notre corps est un réseau
cela grouille de tous les côtés pour qui a appris à écouter,
un doigt de pied qui bouge, peut avoir un effet battement d’aile d’un papillon en Chine
qui va provoquer un séisme de sensations dans tout le haut de notre corps,
savoir écouter, c’est devenir magicienapprendre à se desceller,
le désir en a que faire que nous soyons homme ou que nous soyons femme,
la chair n’a pas de sexe,
juste une infinie réserve d’énergies à consumer sans modération,
seuls les plus audacieux,
qui n’ont pas peur de réveiller le féminin en eux,
connaîtront l’ivresse suprême du désir courant librement dans leur chair21 janvier 2020 à 7 h 40 min #36045bzo
ParticipantA tous ceux là-dehors qui ont une pratique un peu dynamique, je leur propose une expérience,
une séance à la sauce bzo, c’est-à-dire nappée de volupté à volonté et où l’on se lâche, se lâche, se lâche jusqu’aux étoiles.
(Enfin, on essaie…)Proposition
Vous vous mettez en route,
Vous commencez à bouger votre bassin, pas besoin de forcer, ni d’essayer de faire comme ci ou comme cela,
Vous mettez vos mains sur votre peau, vos mains sont des mains de magnétiseur, de chaman,
Vous essayez de sentir les énergies,
Vous essayez d’être dans vos mains,
Vous essayez d’être tout contre votre peau, là non plus pas besoin de caresser frénétiquement, juste immobile, se déplaçant de temps en temps un peu mais juste sur la peau, en attente du pilote. c’est déjà bon !Le but ici, c’est que le désir nous prenne en main, nous mène, nous entraîne toujours plus,
donc dès que vous vous êtes mis en route,
vous vous forcez – cela c’est importantissime – vous forcez votre moi pensant, vos idées, vos reflexions, enfin tout cela, votre intellect, à rester couché dans un coin.
Dès qu’il sort de sa niche, vous n’en tenez pas compte,
S’il ne veut pas rester tranquillement dans son coin, vous faites comme s’il n’était pas là, en aucun cas vous ne suivez la moindre de ses suggestions,
Juste vous vous laissez bouger,
Vous attendez que le désir soit de plus en plus éveillé, présent, vous attendez que le désir vous enchante, enchante votre chairla place laissée libre par votre moi pensant, doit devenir un espace de récréation pour vos sensations, pour tout ce qui monte ou montera
Rien ne se passe ?
Pas de panique, n’écoutez aucun suggestion de votre moi pensant, moins il se passe de choses, plus il aura tendance à sortir de sa niche.
Là encore il faut persister, ne pas l’écouter, ne pas le laisser reprendre la place du pilote, seulement continuer comme si de rien n’était.
Vous allez être récompensé à un moment donné,vous allez à un moment donnée vous retrouver en mode pilotage automatique avec le désir éveillant le chant en vous.Ce sera un choc la première fois car cela semblera venir de tout le corps, tout votre être semblera participer mais c’est cela le désir à l’état pur, tout votre corps sera là, participant à la fête.
donc James Prostate 007, votre mission consiste en trois points:
–> Empêcher à tout prix votre moi pensant d’intervenir dans le cours de l’action et laisser la place habituellement occupée par lui, ouverte, disponible, pour tout ce qui va monter ;
–> Exclusivement se laisser bouger, sans hâte, sans frénésie, paresseusement, langoureusement
en attendant que le pilotage devienne précis jusqu’au plus infime détail ;
–> Etre bien à l’écoute, c’est être concentré sur rien, c’est juste être disponible, ouvert,
prêt à être entraîné dans toutes les directions où le désir a envie de vous emmener.Soyez prêt à vous laisser bouger sans avoir peur si vous sentez que le désir vous entraîne
dans des mouvements ou des gestes , des postures ou des attitudes qui paraissent efféminés,
encore une fois le désir quand il se déchaîne vraiment, ne reconnait pas les frontières du genre. Il mêle indistinctement masculin et fémininVoilà James Prostate 007, à vous de jouer ! Bonne plongée en vous, je vous attends en haut de la vague, là où l’écume scintille dans la lumière et où une myriade de gouttes d’eau dansent brièvement entre ciel et mer.
22 janvier 2020 à 9 h 59 min #36076bzo
Participantma façon de voir
car je me suis élaboré toute une façon de voir ma pratique sous tous ses aspects,
j’ai besoin de me construire mon petit monde, ma petite cosmologie personnelle,
basée sur mon expérience,
une façon de m’expliquer ce qui m’arrive,
de comprendre ces moments ensorcelants que je vis dans ma chair,
ces moments de complicité absolue avec mon corpsmais il y a des choses derrière tout cela, tellement de choses,
c’est du sexuel bien sûr avant tout, de la pure animalité parfois,
du rut full speed ahead par moments même
mais derrière, derrière…
point de plus en plus des choses mystérieuses en moi que je dois tenter de m’expliquer,
des moments mystiques, osons les mots, des moments de communion quasi sacrées en moi
mettre des mots sur tout cela,
élaborer des concepts pour ne pas être complètement perdu, ballotté au hasarddans ma façon de voir donc,
les sensations, comme je l’ai écrit déjà, n’ont pas de sexe,
c’est-à-dire aussi ont en même temps les deux,
sur toute la longueur de leur segment,
les sensations n’ont qu’une toute petite part masculine (5 à 10%)
et le reste, c’est féminin.nos organes génitaux d’homme, par défaut, nous donne accès à ce bout de 5 à 10% de la sensation,
sans doute exceptionnellement dans le feu de l’excitation, dans le feu de l’action,
au moment de l’orgasme, par exemple, accompagnée de l’éjaculation,
ce segment d’une taille réduite, peut augmenter, peut croître un court moment
jusqu’à nous faire percevoir de façon explosive, beaucoup plus que les 5 à 10% initiauxle mystère de la prostate en fait,
c’est que c’est une porte vers les 100% de la sensation,
il nous donne un accès libre à nos énergies des profondeurs,
l’apprentissage alors,
c’est d’arriver à faire quelque chose avec ces sensations livrées brute de décoffrage,
avec un potentiel tellement immensedans un massage prostatique plus “traditionnel”, nous reproduisons des schéma de plaisir masculin,
c’est-à-dire nous cherchons des orgasmes de plus en plus fort et répétés le plus possible,
le Graal du prostateur étant, le fameux et mythique super Oc’est, étant arrivé ce stade où je vivais de multiples orgasmes,
certains régulièrement de plusieurs minutes
et de temps à autre un super O
que j’ai pressenti, a eu l’intuition de plus en plus,
qu’il y avait moyen de les goûter autrement, ces sensations, ces jouissances,
que de les vivre au féminin me permettrait de réaliser beaucoup plus leur potentiel,
de les vivre dans tout le corps plus “naturellement”
perçues comme si je faisais l’amour, me livrais à un acte sexuelcomment fait-on pour vivre plus au féminin les sensations qui montent?
c’est en fait très simple
mais c’est un processus qui prend du temps, un long et patient travail sur soi-même,
un cheminement sauf pour quelques uns qui sont tombés dans la marmite de potion magique prostatique,
pour qui tout est facile, semble aller de soi,
le fait de s’introduire un masseur dans l’anus, aussi mince soit-il, éveille déjà une sensation de pénétration
sensation de pénétration qui va parler au féminin enfoui en nous
et au plus nous déplaçons ce masseur comme si c’était un sexe masculin,
au plus cela va éveiller ce féminin en nous,
ajoutons-y quelques caresses langoureuses, lascives à souhait, autour des seins par exemple,
partout en fait plus on avance,
quelques mouvements du corps et plus particulièrement, bien sûr, du bassin
et vous avez déjà de bonnes bases,
de très bonnes basesil n’y a plus qu’à se laisser faire, à se laisser aller, se laisser emporter,
les freins dans notre tête, dans notre corps, sont efficaces, machinaux, automatiques,
prendront du temps à être circonvenus, contournés
il s’agit de les désactiver momentanément le temps de la séance
pour pouvoir laisser le désir s’exprimer librement
sans tenir compte des limites de notre identité sexuelle22 janvier 2020 à 13 h 07 min #36077bzo
Participanton est en train de remplacer le Velux chez moi dans mon appartenant,
cela me fait depuis plusieurs heures et encore pour plusieurs heures
un trou béant vers l’extérieur par où entre le froid d’hiver,
tout cela un des jours avec des températures particulièrement basses ici à Bruxelles,
pas de chance, autant dire que je me les gèle pour l’instant
et que cela ne favorise pas la galipette en solitaireil y a des outils partout, les ouvriers sont allés manger,
moi emmitouflés dans des couches de vêtements,
j’attends avec hâte qu’ils posent la fenêtre
et que je puisse rallumer les chauffagesah comme cela me manque déjà, le murmure de la volupté se répandant dans ma chair,
ces tissus soyeux se diffusant partout, ondulant en moi
et puis la jouissance comme un doux cheval se déplaçant dans tout mon être,
tantôt accélérant, tantôt ralentissant,
irrésistible et tellement douce, tellement calme puissance, m’effleurant partout l’intérieur,
m’épanouissant comme un jour d’été sous un ciel bleu gorgé de soleil22 janvier 2020 à 14 h 41 min #36079SophiAir
ParticipantToujours aussi parlantes et pertinentes, tes descriptions cher @bzo. Je ne dirais pas le contraire.
La profondeur de ce que nous ressentons, la profondeur de l’origine du plaisir et la révélation féminine de ce plaisir, de tout un corps au féminin. Les seins et la bouche, les lèvres qui se gorgent de désir, l’ouverture à l’autre, les cambrures en offrande, les ondulations avides.
La libération de la tyrannie pénienne et l’accueil du plaisir multidimensionnel, multidirectionnel, en soi et partout autour de soi, la peau comme organe de jouissance…
A tes lecteurs, je souhaite de lâcher suffisamment prise pour laisser advenir ce féminin en eux, laisser toutes les facettes de leur corps s’exprimer.23 janvier 2020 à 7 h 36 min #36088bzo
ParticipantA tes lecteurs, je souhaite de lâcher suffisamment prise pour laisser advenir ce féminin en eux, laisser toutes les facettes de leur corps s’exprimer.
cher @pcommep
il est clair que tous les pratiquants peuvent bénéficier positivement
de l’apport du féminin durant l’action,
cela enrichit, diversifie, épanouit, les ondes féminines en nouscependant, il n’est pas sûr que tout le monde a le besoin en lui
d’aller aussi loin que nous sommes allés,
tous, nous avons en nous, que nous nous en rendions compte ou pas, que nous l’acceptions ou pas,
un besoin de féminin en nousmis sans doute pour la plupart,
le fait d’être en contact intime, échange intime, avec des femmes,
suffit à contenter, en partie du moins, ce besoin,
moi, je crois que c’est parce que cela fait des années que je me suis éloigné des femmes,
que je ne fais plus l’amour,
qu’il y a eu ce besoin en moi, à partir du moment où j’ai perçu
qu’il y avait moyen de goûter puissamment et sans restrictions au féminin, en soi
que j’ai creusé, creusé, sans relâche,
pour vivre la femme , au moins durant l’action
mais pas sûr donc que pour un homme qui vit en couple, qui est heureux dans sa relation avec sa compagne,
ait ce besoin au même degré, que moitoi, aussi, tu es un cas à part, tu as trouvé avec cette pratique poussé aussi loin,
une issue, une richesse,
qui répondait à un besoin profond
qui n’est dans doute pas communmais encore une fois, sans doute la plupart des pratiquants ne vont pas encore assez loin
dans l’exploration du féminin possible en eux
et passent donc à côté de cette extraordinaire richesse,
percevoir le plaisir dans tout le corps,
plus juste pendant les orgasmes mais dès que les premiers instants, par exemple,
est un des apports essentiels quand on s’ouvre sérieusement au féminin en nous23 janvier 2020 à 8 h 46 min #36090bzo
Participantpercevoir le plaisir dans tout le corps dès les premiers instants
je reviens rapidement sur cette notion
car je m’en voudrais d’être mal compris et de faire miroiter des choses
qui ne correspondent pas à la réalitéquand j’écris cela, je veux dire par là,
du plaisir qui peut être ressenti n’importe où dans le corps,
généré aussi hors du bassin,
tout le corps donc participe, aussi bien à la génération des sensations
que dans la perceptions de celles-ciet puis quand l’excitation devient suffisamment forte,
alors oui cela semble venir de partout en même temps,
tout l’être des pieds à la tête et jusqu’au plus profond de mes fibres,
semblent tout feu, tout flamme, constamment,
le moindre petit mouvement, le moindre petit geste devient sensation ineffable,
“un chant montant de toutes les cellules” ,
pour reprendre le genre d’expression que j’aime utiliser24 janvier 2020 à 22 h 25 min #36108bzo
Participantah l’ineffable, la soyeuse douceur qui envahit mon bassin
dès que je me mets à frotter lentement, langoureusement, mes cuisses contre mes parties,
que je mets une main devant la bouche,
que l’autre caresse mes seins
et que je fais entrer dans la danse ma prostate chérie en effectuant quelques contractionscela me monte en quelques instants au cerveau comme une tellement légère inondation,
de l’ivresse comme une vapeur divine, un grain de folie dans la chair,
mes yeux se referment mais pas tout à fait,
j’entrevois encore au travers d’un voile le monde autour
qui chavire dans une chaleur dense avec moion m’a plongé dans un aquarium de volupté, je coule à pic,
mes mouvements lascifs de la hanche
semble éveiller des arabesques de chaleur tellement harmonieuses dans ma chair,
une forêt de lianes dansent partout en moile plaisir est un moment de liberté extraordinaire,
il y a des barils de poudre, des piles de feu d’artifice
qui sont stockés à la cave,
ça pousse tout seul ces choses-là25 janvier 2020 à 0 h 58 min #36111bzo
Participantcomme j’aime me sentir homme qui pénètre,
comme j’aime sentir mon dard durci comme s’engouffrant dans une petite fente,
écartant les lèvres humides avec mon nœud comme un casque de chair violacée
car au plus je me sens homme qui pénètre,
au plus je me sens pénétré,
au plus je me sens femme pénétrée au plus intime de sa chairandrogyne,
je me sens androgyne jusqu’au bout des ongles,
androgyne jusqu’au bout des tétons,
androgyne ondulant sans tabou,
ayant totalement libérer la femme en lui
mais aussi l’homme en ellele cercle est parfait, l’arc est tendu,
elle est en moi, la petite colonne de chair durcie avec des veines tout le long,
je la sens s’enfoncer en moi,
et je me sens comme un papillon multicolore aux ailes immenses, cloué au litc’est ainsi que tu t’envoles, c’est ainsi que tu aimes t’envoler,
cloué par un dard, un beau dard turgescent
comme un moteur à explosion carburant à l’afflux de sang25 janvier 2020 à 1 h 35 min #36112bzo
Participantais-je tort d’écrire des textes pareils (juste au-dessus)?
vais-je trop loin?tant pis, c’est plus fort que moi, c’est moi durant l’action,
c’est moi là ondulant comme une tapette, comme une folle, sans identité sexuelle bien définie,
aucune envie de me retenircet autre moi tellement plus riche sexuellement, tellement plus complexe,
tellement totalement ambigu, tellement totalement extrême,
en un mot, dépravé jusqu’au bout des ongles,
oh oui, délicieusement dépravé jusqu’au bout des onglescomme j’aime la dépravation, me vautrer dans la luxure,
même si je le fais tout seul dans mon coin,
j’aurais fait un grand libertin, même avec mon petit sexe,
il y a bien eu des grands basketteurs tout petitsavec un ou une autre, je n’aurais pas été aussi loin sans doute,
la présence de l’autre, marque des frontières, porte notre attention vers l’extérieur
alors que tout seul, rien pour me retenir, rien pour m’empêcher de plonger toujours plus loin,
on est à vingt dans mon lit des fois,
toujours au moins deux, sexes entremêlés, sexes confondus, sexes interchangés,
comme j’aime les sentir s’entremêler, se coller, se fondre l’un dans l’autre
à force de se frotter, à force de se presser,
toute cette zone est faite de chair tellement tendre, de muqueuse,
ça se colle si facilement, c’est si malléable,
c’est doux, c’est plein d’odeur animale, d’odeur d’urine et de sueurj’aime l’urine, une petite douche de temps à autre, cela fait du bien,
fantasme: moi couché, une femme debout m’urinant dessus,
voir son sexe entrouvert lâchant le jet de liquide doré vers moi
puis la léchant, la lapant entre les jambes, recueillant les dernières gouttesnotre corps est comme une cathédrale, tout y est sacré
et le sexe est une messe,
une grande messe qui peut être murmurée tout seul ou en groupe,25 janvier 2020 à 10 h 11 min #36115bzo
Participantc’est agréable cette odeur de melon sur les doigts
je n’ai pas encore installer ce système de douchette aux toilettes
qui permet de se passer de papier cul, de se rincer avec un jet d’eau le troutrou,
hygiénique, simple et pas de risque d’irritation avec le papiercependant chez moi, ce n’est un un simple tuyau flexible, c’est rigide,
cela m’a un peu découragé
mais je viens de prendre des mesures et je vais aller au magasin de bricolage
car je veux absolument un système comme cela pour me simplifier la vie, l’hygiène anale,
je veux avoir les lieux toujours bien propres
j’aime tellement y enfouir les doigts, y farfouiller,
mes petites souris d’amour, comme je les appelle, le bout de mes doigts,
comme j’aime les y laisser courir pour satisfaire leur curiosité,
trottiner dans tous les sens, frotter leur museau dans toutes les directionsc’est quelque chose que je suis en train d’intégrer dans ma pratique
avec beaucoup plus de fréquence ces derniers jours,
c’est d’ailleurs cela qui m’a décidé à m’y remettre
pour transformer mes toilettes avec ce jet nettoyeur pour que les lieux soient toujours visitables
sans risque de se retrouver avec des traces brunes odorantes sur les doigtsen attendant, j’ai acheté sur amazon des lingettes humides avec un parfum de melon,
pour les enfants, pour leur apprentissage pour se torcher le cul,
c’est parfumé au melon, c’est pas mal, on peut frotter avec insistance, plus de pression,
cela reste doux au contact
mais c’est un peu cher de continuer sur la durée avec ce système
et ce n’est certainement pas aussi pratique et simple que le système de jet d’eau25 janvier 2020 à 23 h 23 min #36122bzo
Participantla vérité de la chair,
comme j’aime cette expression,
il y a comme un chant dedans qui se fraie un cheminla chair a une vérité,
comme elle a une vie cachée
les énergies sont les éjaculations de nos abysses,
c’est le grand cycle de la fertilisation, à la racine,
la vérité de la chair,
c’est que je parviens à éprouver dans l’instant,
c’est ce qui fait de moi une flamme vacillante un moment
sur l’autel ardent de la viela femme est partout durant la séance,
l’homme juste en elle,
il n’a pas besoin d’être ailleurs,
il a besoin d’être là juste où il faut, au moment où il fautéprouver,
la chose la plus fugace au monde
et peut-être la seule qui nous fait exister vraiment un instant,
qui nous fait vivre un peu de l’épaisseur de ce mondele noyau de la terre est tellement loin,
tellement inaccessible
mais un peu de sa poussière a été enfermée en nous, avant la naissance26 janvier 2020 à 0 h 14 min #36124bzo
Participantj’ai l’impression d’être comme un ermite du sexe,
là où d’autres font leurs prières à deux, à trois, etc,
moi je loue dans ma chairle gland est divin, je l’ai gobé
maintenant il est partout en moi,
comme mes doigts me font jouir,
ils font de moi une fusée,
quand ils bougent en moi, ils caressent mon âme, la retournent dans tous les sensun vagin est né en moi, a grandi en moi,
ma belle plante à moi,
ma belle plante carnivore aux divines morsuresjouir, jouir, c’est vivre un instant parmi les dieux
26 janvier 2020 à 12 h 22 min #36134bzo
Participantune certaine façon de se laisser aller, de se laisser emporter,
d’abdiquer toute volonté, de lever toutes défenses,
d’associer cela à des gestes lascifs, à des mouvements langoureux,
aux frottements, aux caresses, aux pressions diverses et variées,
aux contractions-dard,
aux doigts qui me fouillent par le petit tunnel soyeux, derrièrele désir me mène où il veut,
totale liberté, au-delà de l’identité sexuelle,
quelle danse somptueuse, quel chant de tout mon être26 janvier 2020 à 23 h 45 min #36137bzo
Participantpendant de longues minutes,
les vagues d’un orgasme d’une ineffable douceur, me traversaient,
caressaient tout mon être,
je feulais, je gémissais, je tremblais
mais des collines mouvante de soie, de velours,
poussaient en moi comme des champignons géantsma chair est ivre, le moment est toujours somptueux,
quand on chavire de tout son être,
mon corps de lianes dansantes, chorégraphie dans les profondeurs,
le sang et le souffle, s’unissent
l’âme s’offre dans un baiser au ciel,
à l’air libre une fente
invite à plonger toujours plus loin - AuteurArticles
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