Mots-clés : abstinence, Aneros, massage
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19 avril 2017 à 18 h 01 min #22812fidelioParticipant
@andraneros a fait remarquer que le sujet de l’abstinence est assez peu abordé sur ce forum, et c’est un sujet qui m’intéresse, du coup je me lance. N’hésitez pas à partager ici votre relation à l’abstinence.
Jusqu’à encore récemment, j’avais une pratique de la masturbation plutôt compulsive depuis plus de 20 ans. J’en ai vraiment fait le tour de ce machin. Avant de m’intéresser au plaisir prostatique j’en étais arrivé à un point où l’orgasme pénien était devenu d’un banalité terrible.
Et puis un jour je lis le traité d’Aneros qui me dit ” ne touche plus à ton sexe, concentre-toi sur ta prostate”. Révélation !(genre, le gars vient de lire la Bible pour la première fois! C’est tout de même Adam qui parle !! 😀 )
Au début c’est compliqué, on se concentre, ça ne vient pas trop, alors régulièrement La veuve poignet reprend du service. Et puis finalement, au bout de quelques mois d’efforts, j’y arrive ! Plus besoin d’érection ni d’éjaculation, et un orgasme sans commune mesure avec ce dont mon corps était capable auparavant.Et voilà, j’en viens maintenant à l’abstinence. depuis que je suis capable d’avoir des orgasmes prostatiques, ma pratique de la masturbation a considérablement diminué. L’éjaculation n’est plus du tout une fin en soi dans ma vie sexuelle, car elle a été remplacée par la recherche du Super O’. Je me sers de l’excitation provoquée par l’abstinence pour décupler mes sensations au moment de faire une session avec l’Aneros. Je pratique aussi parfois le “Tease and denial” comme disent les anglais: je me masturbe jusqu’à un stade de forte excitation, et puis j’arrête tout; je passe à autre chose, je reprends ma journée.
Le fait d’avoir compris qu’un orgasme plus grand survient quand on joue avec la montée du désir m’a libéré de ma compulsion. Pour plonger dans une autre qui serait prostatique ?
Cela a aussi des effets un peu pervers sur moi aujourd’hui. Il ne faut pas désapprendre totalement à jouir de façon classique car sinon on s’emmêle les pinceaux. Récemment, je me faisais masturber par ma compagne et c’est un orgasme prostatique qui est arrivé. Impossible d’éjaculer dans ses mains, c’était mini O’ sur mini O’, ce qui l’a beaucoup désemparée voire frustrée. Elle est au courant de ma pratique, mais pour le coup elle s’est sentie un peu laissée sur le bord de la route, un peu impuissante.
Je suis conscient qu’il y a une forme d’équilibre à trouver dans tout ça, dont l’abstinence n’est qu’un facteur parmi d’autres.
19 avril 2017 à 18 h 29 min #22815bzoParticipantcela fait quelques mois que je pratique l’abstinence,
enfin c’est une façon de parler car si on utilise son masseur prostatique tous les jours,
voire plusieurs fois par jour les jours de congé, est-on vraiment abstinent?
Oh que non… C’est même à un déferlement de plaisir et d’orgasmes peu courants auquel on est exposé…Mais bon, je ne me masturbe plus car je me suis vite rendu compte aussi,
que la puissance de mon plaisir prostatique, était étroitement lié à l’abandon de cette activité.
C’était dur au début mais maintenant que, comment dire, argh, dès l’introduction du masseur et la première pression sur la prostate, je suis déjà à râler, pas loin de l’orgasme
et constatant que ce plaisir se renforce encore de plus en plus,
mes sessions me donnant jour après jour l’impression de vivre un petit miracle,
il ne me viendrait plus à l’idée de me secouer le … pour lâcher une salve, l’idée-même
de me priver pendant un certain temps de la puissance de mes orgasmes prostatiques tels que je les vis actuellement,
me fait débander instantanément comme sous une douche froide.20 avril 2017 à 16 h 45 min #22838fidelioParticipantsi on utilise son masseur prostatique tous les jours,
voire plusieurs fois par jour les jours de congé, est-on vraiment abstinent?
@bzo c’est effectivement la question que je me pose 🙂j’aurais 2 questions:
– Arrives-tu à obtenir de bonnes sensations tous les jours avec le masseur ?
– est-ce que tu te masturbais avec la même fréquence avant de connaître l’orgasme prostatique ?20 avril 2017 à 17 h 54 min #22839Adam M.KeymasterTiens j’ai une question pour vous ? Du coup qu’en est-il de la qualité de vos érections ? Est-ce que l’abstinence et le choix d’orgasme prostatiques beaucoup plus nombreux ont un impact sur la qualité de vos érections ?
20 avril 2017 à 19 h 33 min #22843bzoParticipant– Arrives-tu à obtenir de bonnes sensations tous les jours avec le masseur ?
absolument, j’avais quelques craintes au début parce qu’on lit ici et là qu’il vaut mieux espacer les sessions, minimum deux jours entre
mais j’avais trop envie , donc depuis début janvier où j’ai découvert le massage prostatique, à part une fois 5 jours où j’ai du arrêter parce qu’il y avait du monde chez moi et puis une autre fois où j’ai arrêté deux jours parce qu’une hémorroïde avait fait son nid et pointait le bout de son museau à l’entrée,
(c’était, j’en suis persuadé, parce que durant une période je ne me lubrifiais pas assez mais j’ai repris après deux jours malgré l’hémorroïde en lubrifiant plus sérieusement et la sale bête a disparu depuis heureusement).
A part une semaine en tout donc, j’ai pratiqué tous les jours, les jours de congé (j’en ai beaucoup) et jours de weekend , 3 à 4 sessions en moyenne, parfois une demi heure, jusqu’à 2 heures et demi pour mes séances les plus longues.
Et donc je ne m’en lasse pas, les sensations ne faiblissent pas, tout du contraire comme je l’écrivais dans ma première réponse, elles se renforcent de plus en plus, je mets cela sur le compte de ma technique et de mes positions qui sont de plus en plus efficaces et puis sur cette absence de masturbation.Le premier mois, j’ai eu une période où je masturbais , en général à la fin de la session
mais j’ai très rapidement constaté que mes sensations diminuaient et reprenaient en vitalité au contraire quand j’arrêtai la branlette, donc j’ai finalement décidé d’arrêter complètement et depuis je n’ai plus recommencé pour les raisons que j’explique plus haut.est-ce que tu te masturbais avec la même fréquence avant de connaître l’orgasme prostatique ?
oui, plus ou moins une fois par jour car je n’ai plus de compagne ces dernières années et ni de passades avec des hommes.
Tiens j’ai une question pour vous ? Du coup qu’en est-il de la qualité de vos érections ? Est-ce que l’abstinence et le choix d’orgasme prostatiques beaucoup plus nombreux ont un impact sur la qualité de vos érections ?
Il m’est difficile de répondre, ne me masturbant plus et ne faisant pas l’amour depuis pas mal de temps.
20 avril 2017 à 23 h 50 min #22880fidelioParticipant@NXPL pour le moment non, mais j’ai effectivement cette crainte (peut-être infondée) que mon cerveau désapprenne la bonne vieille méthode, alors j’essaie quand même de faire entrer des érections dans le jeu. Et puis, j’ai quand même une partenaire à qui ça sert encore 😉
20 avril 2017 à 23 h 58 min #22881fidelioParticipant@bzo moi je ne peux clairement pas faire une session par jour. J’ai essayé mais les sensations s’affaiblissent jusqu’à devenir pauvres. Je suis comme naturellement rassasié en fait. Pour que la qualité soit au rendez-vous il faut que j’espace les séances d’au moins une semaine.
21 avril 2017 à 13 h 23 min #22885AndranerosParticipantLa pratique de l’abstinence dans l’exercice de notre sexualité peut répondre à des recherches différentes.
Il y a d’une part le sado-masochisme. Cet aspect trouve sa place dans le forum « BDSM ».
Il y a d’autre part la recherche d’une amélioration de l’orgasme. Le renoncement provisoire à l’orgasme permet de maintenir un désir sexuel fort voire de plus en plus fort selon la durée de l’abstinence, ce qui accroît l’excitation et au final l’intensité de la réponse orgasmique. Cet aspect nous intéresse dans ce forum « Aneros et plaisir orgasmique » et dans ce sujet opportunément ouvert par @fidelio.Le guide encyclopédique officiel ne mentionne qu’une seule fois l’abstinence :
« Temporary periods of abstinence from the Aneros and masturbation in general can actually produce heightened levels of physical arousal down the line »
(Traduction : Des périodes temporaires d’abstinence de l’Aneros et de la masturbation en général peuvent conduire en réalité à des niveaux finalement plus élevés d’excitation physique).
En comparaison de la somme d’informations contenues dans ce guide c’est très peu.Le forum officiel est un peu plus riche avec 63 occurrences, dont 6 en 2017, pour abstinence et 60, dont 32 en 2017, pour « semen retention » au sens de non-éjaculation. Sur quatorze ans et en comparaison avec le nombre d’interventions enregistrées par ce forum ces nombres restent faibles, sauf depuis le début de l’année.
Notre traité d’Aneros n’en fait aucune mention directe.
Si l’on met à part le conseil donné aux débutants de ne pas stimuler le pénis en même temps que la prostate, ce sujet n’est donc pas au cœur de la galaxie Aneros contrairement à d’autres techniques. Je pense qu’il mériterait une bien meilleure place dans les informations mises à la disposition des débutants et qu’il est donc important d’en parler dans notre forum.
Merci @peri d’avoir mentionné cette discipline et merci @fidelio pour l’ouverture de ce sujet dédié. Bon cheminement à tous.
22 avril 2017 à 10 h 04 min #22886PeriParticipantBonjour,
Je crois que l’abstinence est une bonne méthode pour expérimenter le lâcher prise.
Vivre en permanence avec de l’excitation et ne pas céder à n’emporte quelle sollicitation scabreuse de notre mentale est un excellent exercice. Apprendre à vivre le plaisir en le ressentant dans notre corps plutôt que dans nos fantasmes.
A présent, je considère mes fantasmes comme une manifestation d’une excitation physique. Je ne m’en sers pas pour accroitre mon excitation, je préfère me concentrer sur les zones de mon corps ou le plaisir se manifeste. Ainsi, je me libère de schémas mentaux obsédants. Ceux qui, il y a quelques semaines, me poussaient à éjaculer avec peu de plaisir.
C’est plus facile à faire quand on ressent déjà cette chaude énergie s’écouler en soi. Alors, si je pouvais donner un conseil : c’est d’être vigilant, attentifs à nos désires profonds, même lorsqu’on cède à une pulsion. Conscient que le peu de plaisir que l’on ressent n’est que le fruit de mauvaises habitudes qu’il nous appartient de changer.
Au jour le jour, un outil nous le permet et tant de témoignages sont là pour nous en assurer.A vous !
22 avril 2017 à 11 h 50 min #22887bzoParticipantne pas céder à n’importe quelle sollicitation scabreuse
je ne vois pas cela du tout de la même manière,
il y a presque une connotation morale dans cette phrase qui ne me déplaît beaucoupje vois cela plutôt comme une canalisation, au lieu de se disperser et de lâcher sa semence à tout va, pour un oui ou pour un non, je concentre mon énergie sexuelle pour un plaisir et une jouissance de plus en plus intenses, pour atteindre des sphères bien plus éloignées et mystérieuse dans la galaxie de la volupté
car mystère il y a, je trouve, à partir d’un certain degré de plaisir, je comprends mieux à présent ces pratiques sexuelles qui sont liées à des pratiques mystiques, tantrisme, etc
il y a un pont, un mince sentier quelque part qui relie le sexuel au spirituelmoi je ne peux clairement pas faire une session par jour. J’ai essayé mais les sensations s’affaiblissent jusqu’à devenir pauvres. Je suis comme naturellement rassasié en fait. Pour que la qualité soit au rendez-vous il faut que j’espace les séances d’au moins une semaine.
j’ai pris le soin dès le début de beaucoup varier mes sessions, j’ai une série de postures, chacun avec ces variantes,
et je bouge beaucoup, je suis toujours en mouvement sur mon lit, l’expression “se faire l’amour” correspond totalement à ma pratique, je manie le pénis, le masseur, et ma prostate enflammée de désir, est un sexe béant en chaleur, je manie les deux et une passion torrentielle est mise en oeuvrecomme le sexe dans un couple, si jour après jour on n’essaie pas d’y mettre de la variété,
alors on est guetté par la monotonie et la lassitude, je ne me repose pas sur mes lauriers acquis à la sueur de mon front, tous les jours j’essaie quelque chose de nouveau, tous les jours j’essaie des nouvelles façons
de rendre folle ma prostate (louée soit-elle…)22 avril 2017 à 19 h 46 min #22897PeriParticipantMerci bzo pour votre message qui me donne l’occasion d’éclaircir mon propos.
Avez-vous vu le film de Michael Haneke Le ruban blanc ?
Je crois que tout le monde ici connait les pratiques moralistes, condamnées aujourd’hui, associé à l’abstinence. Je suis d’ailleurs heureux qu’aujourd’hui nous puissions en discuter comme le moyen de nous épanouir d’avantage.
Là, il s’agit de me libérer d’un mauvais karma en quelque sorte.
J’ai effectivement un jugement morale sur quelque chose qui me cause de la souffrance. Dans mes messages, je témoignage de ma propre expérience. Quand mes actes ont des conséquences négatives il est nécessaire, dans le mesure de mes capacités, de prendre des mesures adaptées. Il m’est déjà arrivé de faire la remarque à un ami de la façon dont il me parlait des attributs physiques d’une amie en des termes grossiers.
Alors oui, je répudie aussi la “branlette-porno” pour une jouissance de plus en plus grande.
A nous d’utiliser l’abstinence à bon escient comme la morale.
Tchuss22 avril 2017 à 21 h 17 min #22898bzoParticipantj’ai vu quelques films de Haneke mais pas celui-là,
je ne suis pas un grand fan de son cinéma. J’ai des milliers de films chez moi mais n’ai gardé aucun de lui.
Anecdote: je l’ai croisé un jour à Bruxelles il y a quelques années.Cette notion d’abstinence est toute relative, on a poussé les portes d’une autre sexualité pour le moment,
le sperme peut rester à sa place, il y a un réel épanouissement dans le massage prostatique24 avril 2017 à 0 h 29 min #22900Adam M.KeymasterMorale et sexualité ne font pas bon ménage. La morale est simplement un carcan sociétal qui empêche d’assumer pleinement son corps, sa connaissance et ses propres pulsions (qu’il faut savoir écouter, comprendre et maitriser évidemment). Rien n’est scabreux dans la sexualité et l’épanouissement ne passe ni pas une excès de sexe (ou de masturbation) ni par un excès d’abstinence.
Il faut plutôt regarder la sexualité comme son propre développement personnel, elle doit être équilibrée, positive et rayonnante. Chacun son mode de fonctionnement, mais attention à ne pas se perdre dans des prétendus solutions universelles, promesses ou croyances.
@Peri, si quelque chose dans votre sexualité vous cause de la souffrance je vous conseille d’en parler avec un sexothérapeuthe. Cela pourrait changer votre vie. Vous ne pouvez pas combattre la souffrance par une autre souffrance (qui est l’abstinence). L’abstinence, c’est un peu comme s’amputer volontairement d’une partie de ses désirs. Je la comprends temporairement et j’en vois même des effets bénéfiques, mais je ne l’envisage pas du tout comme un mode de vie ou d’hygiène de vie.1 mai 2017 à 19 h 18 min #22934JeffParticipantBonjour à tous ; abstinence ou pas : pour ma part, je n’en veux pas. Je connais les plus belles sessions avec un Aneros au lendemain d’une relation sexuelle très épanouie avec ma compagne. La prostate est dans un état se sensibilité très harmonieuse qui est assez décisive..
Je ne vois pas l’intérêt de l’abstinence prolongée. Par contre je dirais qu’il me faut, comme Fidelio (témoignage plus haut) espacer un peu les sessions (le Traité d’Aneros ne dit pas autre chose). Mais lorsqu’une session marche, je peux la renouveler quelques heures après à deux ou trois reprises (moyennant quoi il me faut ensuite généralement -mais pas toujours- quelques jours de récupération).Bon cheminement à tous et merci à ceux qui permettent à ce site formidable d’exister et de se développer.
Jeff
1 mai 2017 à 20 h 28 min #22935bzoParticipantje ne pense pas que le sexe, en couple, en nombre plus élevé, mâle avec femelle, mâle avec mâle,
enfin toutes les combinaisons possibles,
affaiblisse de quelque façon que ce soit le plaisir prostatiqueje pensais uniquement à la masturbation,
cependant je ne crois pas que ce soient ces quelques gouttes de sperme évacuées lors d’une branlette
qui diminuent les sensations, enfin c’est ma théorie,
par énergie sexuelle, j’entends des fluides plus subtils qui circulent dans les corps,
entre les corps dans le sexe on met en commun ces fluides subtils,
on dépense donc beaucoup de cette énergie mais on en reçoit aussi beaucoup,
voilà pourquoi, je crois que par rapport à l’activité de massage prostatique, le sexe n’affaiblit pas,
tout du contraire, comme vous le souligniez,Je connais les plus belles sessions avec un Aneros au lendemain d’une relation sexuelle très épanouie avec ma compagne.
je dirai donc que quand on se masturbe, on dépense de l’énergie sexuelle mais on n’en reçoit pas en retour
et c’est pour cela que les sensations s’affaiblissent, non pour le sperme éjaculéenfin, c’est juste une théorie à moi,
j’aurai bientôt l’occasion de le vérifier car effet inattendu du massage prostatique que je pratique depuis le début de l’année, celui-ci a fait renaître le désir du corps d’un autre ou d’une autre en moi, il m’a redonné l’envie d’aller vers les autres pour me cherche une compagne (ou un compagnon puisque je suis bisexuel), envie que j’avais perdu depuis longtemps et qui renaît en moi grâce au massage prostatique1 mai 2017 à 20 h 56 min #22936JeffParticipantMerci pour ce point de vue vraiment très intéressant.
La fin de votre intervention montre aussi que le cheminement qui est le nôtre doit enrichir tous les aspects de la personnalité et de la relation à l’autre.
Jeff2 mai 2017 à 17 h 48 min #22941fidelioParticipantC’est chouette, la discussion est très intéressante.
Pour continuer sur le thème de la masturbation et de l’éjaculation, je garde en tête le fameux livre “the multi-orgasmic man” du maître taoïste Mantak Chia, qui dit en introduction que le fait d’éjaculer éparpille l’énergie sexuelle. Pour lui, c’est un gaspillage d’énergie. Il propose, au moment critique de la masturbation ou du coît, de stopper tout et d’appuyer fortement avec 3 doigts sur le périnée pour couper l’afflux de sperme. Cela aurait pour conséquence de renvoyer l’énergie dans la colonne vertébrale, de pouvoir continuer ainsi à faire l’amour à son / sa partenaire très longtemps, et d’accroître son plaisir. Je le pratique un peu de temps en temps, comme je l’ai dit plus haut, mais j’avoue qu’il y a un effet secondaire, c’est ce que les américains appellent “blue balls”. Cela congestionne les bourses et c’est un peu douloureux, gênant.
Ensuite, par rapport au jugement moral. Adam dit qu’il faut que la sexualité soit “équilibrée, positive et rayonnante”. ça ce serait dans le meilleur des mondes, et c’est sans compter tous les refoulements qui sont à l’œuvre quand la sexualité entre en jeu. on a tous une morale placée différemment, et la transgression de cette morale peut amener à une très grande jouissance (souvent suivie d’une aussi grande honte). La grande littérature est traversée d’œuvres transgressives (Marquis de Sade, Sacher-Masoch, Bataille, etc…) où le tabou a un rôle considérable dans le plaisir pris par les protagonistes et par les lecteurs. En ce qui me concerne, la recherche de l’orgasme prostatique m’a confronté à ma propre morale, et j’ai tiré de très grandes jouissances, et souvent de belles frousses, à la transgresser.
3 mai 2017 à 1 h 04 min #22942bzoParticipantune sexualité « équilibrée, positive et rayonnante » n’exclut pas obligatoirement du sexe transgressif,
tant qu’on est entre adultes consentants, on peut beaucoup reculer les limitesle fait est que le plaisir épanouit,
la morale, ce sont des histoires pour les petits enfants,
enfin il faut voir ce que l’on entend par morale,
avoir une éthique de vie, des valeurs et être profondément immoral à certains égards, ne me gêne pas outre mesure8 août 2017 à 14 h 48 min #23687PeriParticipantAucun excès n’est bon.
Voilà ma conclusion suite au recule que j’ai pris par rapport à mon expérience d’abstinence.
En même temps, sans quelque excès comment peut on etre juge d’expérience ?
Alors, non, je ne regrette rien et j’en tire la leçon suivante :
Fais toi du bien, mec !J’avais lu dans un livre sur le Tao que l’énergie sexuel varie selon l’individu et l’age entre autre…
La saison et la météo ont eu beaucoup d’effet sur moi ces derniers temps. Peut être pas plus qu’avant. Mais l’écoute et l’interiorisation de mon attention découlant de mon cheminement ont permis ce constat. J’avais trouvé un rythme de une éjac tous les quinzes jours à la fin du printemps alors assez pluvieux. Puis avec les beaux jours et une activité en extérieur plus longue, je suis passé à tous les trois jours en peu de temps. Le changement à été soudain et d’ailleurs je n’en revenais pas d’avoir d’excellente session prostatique dès le lendemain d’une émission de sperme.
Un jour vous avez une habitude et vous vous rendez compte quelle vous enferme, qu’elle ne vous ressemble pas. Puis vous essayez quelque chose d’autre avec maladresse. Et enfin après ajustement vous trouvez ce qui vous correspond.
Je ne dirai pas que je suis pleinement épanoui, car j’espère tellement plus encore. Mais au regard de mon expérience je suis satisfait aujourd’hui.
Lorsque j’explorais l’abstinence je ne cherchais pas une expérience extrême où une quelconque souffrance légitiment un engagement idiot. Non ! Je me redonnais la possibilité de choisir à nouveau ma sexualité.
Je mets a profit cette longue période de célibat pour renouer avec mes désirs. Mes sessions de massage prostatique bi-hebdomadaire sont souvent intense et curieusement j’ai remarqué que j’avais tendance à imiter ce que décrivent
d’autres participants à ce forum.
Un sexologue me ferait probablement du bien. Je serais curieux de savoir si certains pratiquent notre massage…Be free
16 août 2017 à 23 h 40 min #23778AndranerosParticipant18 août 2017 à 15 h 52 min #23792PeriParticipantJe partage l’enthousiasme ou la lassitude de certains témoignages, l’excitation parfois. Quand un récit nous touche, je crois que nous nous l’approprions par l’affect qu’il engendre en nous. Si c’est bon pour lui, pourquoi pas pour moi ? J’ai donc essayé divers masseurs, positions, lubrifiants, sources de fantasmes, etc. Souvent avec peu de succès mais forgeant en moi une expérience. Balisant un vaste monde où l’instinct est probablement le meilleur guide.
Ainsi je ne fais plus de séances d’une heure trente mais seulement de trente en moyenne. Je m’autorise de ne pas y arriver, de changer de position et des carresses même du penis. Beaucoup a été écrit sur “la meilleure façon de faire”.
Il est contre le devellopement de son plaisir que de s’imposer des rêgles ou un cadre strict. J’en sais quelque chose et d’ailleurs je suis sur le bon sujet pour en parler. Alors soyons à l’écoute, conciliant, éclairé et aimant !18 août 2017 à 16 h 54 min #23794AndranerosParticipantVotre réponse @peri fait naître de nombreux échos en moi et je suppose chez nos amis, au moins ceux que je nomme les débutants laborieux. Nous sommes logiquement attirés par tous les récits qui décrivent une expérience réussie en oubliant parfois que cette expérience peut être le fruit d’un vécu qui ne nous appartient pas. C’est pourquoi à l’ouverture d’esprit il faut ajouter le goût de l’expérience, l’acceptation de l’échec, un peu d’esprit d’analyse et beaucoup de confiance en soi.
Beaucoup a été écrit sur « la meilleure façon de faire ».
Chaque auteur a eu de bonnes raisons de le dire. Mais à chaque fois il manque la fin de la phrase « en ce qui me concerne » ou « sur la base de l’ensemble des expériences que j’ai pu faire » ou « sur la base des témoignages que j’ai rassemblés ».
Je partage votre conclusion. Bon cheminement @peri.
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