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14 septembre 2024 à 18 h 05 min #50690bzoParticipant
Le désir nidifie au creux de nos reins,
hommes comme femmes,
cependant nous autres hommes,
avons les hanches tellement raides, tellement raides,
tellement inactives sur leur axe
bon, c’est un peu normal, aussi, au quotidien,
me direz-vous,
nous ne sommes pas assemblés, architecturés,
pour balancer mélodieusement des hanches
cependant certains ont malgré tout
un zeste de fantaisie, là-bas en bas dans le bassin,
un mouvement presque imperceptible
un peu ondoyant, vaguement langoureux
qui leur donne une allure féline,
presque féminine, par moments,
qui charme ou qui du moins, trouble l’oeil
et peut envoyer des frissons plus bas
à ceux qui assistent au spectacle de leur passage
mais si vous voulez goûter au plaisir en mode yin,
si vous voulez goûter au féminin en vous,
si vous voulez en jouir,
alors là, vos hanches doivent absolument
se mettre à chanter
capiteux est le mot d’ordre,
Capiteux avec un grand C,
en action, soyez capiteux jusqu’aux bout des ongles,
jusqu’à dans la moindre de vos particules,
penser capiteux, respirer capiteux, bouger capiteux
oh, formulons cela autrement,
il s’agit de capituler, de capituler capiteusement,
capituler tout entièrement, capiteusement,
capituler capiteusement, dans un élan, sans rien retenir
capituler tout en laissant le désir courir fermement,
devenant notre nouvelle volonté,
prenant possession de nos membres,
prenant possession de nos mouvements,
prenant possession de nos gestes,
prenant possession de nos lèvres,
les gardant entrouverts autour d’un flot épais de gémissements
prenant possession de nos poils, les faisant se hérisser
prenant possession de notre sexe, de notre anus, de notre prostate,
quelle musique, ceux-là peuvent fournir depuis le bassin,
prenant possession de notre peau,
prenant possession de nos seins,
prenant possession de nos tétons,
oh des tétons durs, durs, durs et dressés,
deux petits sexes gorgés de vibrations, offerts aux doigts,
malléables, titillables, effleurables, à souhait
oseras-tu te laisser emporter
par le flot du féminin,
éveillé en toi
oseras-tu surmonter ta peur,
et ta honte,
t’assouvir jusqu’au bout?
oseras-tu cette présence
dans l’instant,
radicalement autre?
14 septembre 2024 à 19 h 41 min #50691bzoParticipantautant, par ici,
j’étale en long et en large, mon jardin secret,
mon petit vice, ma perversion,
autant dans mon entourage,
je n’imaginerai pas à en parler à quiconque
schéma classique, me direz-vous,
ultra-classique, même,
seuls quelques chanceux,
ont parmi leurs proches,
des oreilles sufisamment ouvertes,
suffisamment souples,
pour entendre certaines choses
bizarre comme la sexualité est un sujet
qui antagonise les gens,
les peurs, les frustrations, les interdits,
ancrées au plus profond,
ce qui est moralement correct,
moralement acceptable
versus,
une sexualité ouverte, ludique, joyeuse
entre gens consentants et qui se respectent
ou encore des pratiques en solitaire
comme la mienne,
assez extrême, assez transgressive
mais là encore,
dans le respect absolu de mon propre corps,
de son intégrité,
sans gêner, ni faire de mal, à quiconque
15 septembre 2024 à 2 h 05 min #50692bzoParticipantavec la même caresse,
la même contraction,
le même mouvement du bassin,
libérer toujours plus d’énergie
grossir toujours plus
la vague de soie,
l’enrichir, la diversifier,
la laisser courir
toujours plus longtemps,
toujours plus loin
en ressentir
les milles et un détails,
avec toujours plus de finesse,
toujours plus d’acuité
se laisser transporter,
se laisser emporter,
toujours mieux,
être une plume,
toujours plus
en une fraction de seconde,
parcourir toujours plus de distance
sur les ailes de la volupté,
le temps d’un éclair,
entrevoir, percevoir,
toujours plus
15 septembre 2024 à 10 h 13 min #50693bzoParticipantjour après jour,
l’amélioration, l’optimisation,
de chaque geste, de chaque mouvement,
de chaque caresse,
de la moindre contraction
on reste, en fait,
jusqu’à la fin, jusqu’au dernier jour,
en perpétuel apprentissage
de la volupté
vivre,
c’est désirer d’apprendre,
c’est apprendre de désirer
15 septembre 2024 à 10 h 22 min #50694bzoParticipantce matin, je me réveille,
je me mets à frotter lentement une jambe contre l’autre,
juste cela, juste cela,
j’avais encore les yeux fermés, le cerveau embrouillé
la chaude douceur soyeuse,
se mis à se répandre
depuis les peaux qui étaient en contact,
qui se mouvaient l’une contre l’autre
ça se mis à grossir, grossir,
oh je ne bougeais pas le reste,
je restais bien immobile,
juste sentir ces peaux s’enflammer
au contact l’une de l’autre,
l’une de l’autre
ça grossissait, ça grossissait, oh oui,
la boule de chaleur soyeuse,
et cela devenait comme de plus en plus épais,
de plus en plus dense
bientôt toutes mes deux jambes
en étaient remplies,
bientôt tout mon bassin,
bientôt tout mon thorax,
bientôt tout mon cerveau
je râlais tout doucement,
en continu,
oh comme il fait bon sous les couvertures,
comme il fait chaud et soyeux à l’intérieur,
comme à l’extérieur
et toujours juste mes deux jambes,
suavement qui se frottaient l’une contre l’autre,
un mouvement lent, très lent
et langoureux, très langoureux
je me sentais comme un réverbère allumé,
dans une petite ruelle sombre,
projetant un peu de lumière, un peu de chaleur,
dans le grand vide de la nuit,
avec toute sa cour d’insectes volant
qui tournoyaient follement,
vissés, subjugués, dans son halo lumineux
15 septembre 2024 à 10 h 41 min #50695bzoParticipantce monde est si terrible,
si terriblement magnifique
par moments,
si terriblement douloureux et cruel,
à d’autres
17 septembre 2024 à 22 h 13 min #50730bzoParticipantl’inventivité en sexe,
c’est de se laisser faire
de se laisser faire
tout entièrement
par le désir
de se laisser faire
tout entièrement
par le corps
de se laisser faire
tout entièrement
par le corps et l’esprit
réunis par le désir
être installé sur l’élan,
de leur réunion,
comme dans un fauteuil au théatre,
goûtant à tout, percevant tout,
dégustant à fond
17 septembre 2024 à 22 h 17 min #50731bzoParticipantquand après une journée de travail comme cela, dehors,
dans la haute tour,
au 25 ème étage, perché devant mon ordi,
avec mes collègues tout autour,
en plus avec la réunion mensuelle en matinée,
processus scrum, “sprint review”, “sprint planning” , etc
les pro du développement informatique reconnaîtront,
je retourne chez moi,
prends une douche,
la première reconnexion à mon corps,
semble avoir, à chaque fois, quelque chose de miraculeux
c’est comme si corps et âme, tout à coup,
je me retrouvais au paradis,
le nectar qui m’envahit,
la soie qui ondule de tous côtés en moi,
est tellement tellement ineffable,
il y a une telle sensation de libération,
de transportation, d’extase voluptueuse
c’est vraiment mon moment le plus extraodinaire
de la journée,
cette soudaine radicale coupure,
transformation de mon intérieur,
en quelque chose de totalement vibrant,
de totalement capiteux,
de totalement jouissif,
c’est juste magique,
il n’y a pas d’autre mot
18 septembre 2024 à 10 h 30 min #50732bzoParticipantréfléchir avec son corps
durant l’action,
c’est lui restituer l’esprit
pour pouvoir le faire
les laisser fonctionner
à nouveau ensemble,
de concert, dans un seul élan,
sans trop d’interférences
notre intellect
en abandonne l’usage
quasi exclusif,
qu’il en a,
la plupart du temps
pour les laisser folâtrer
un peu ensemble,
danser le désir,
réunis
18 septembre 2024 à 10 h 53 min #50733bzoParticipantmon corps ému
est une flamme dansante
19 septembre 2024 à 19 h 38 min #50738bzoParticipantla jouissance, la volupté,
sont des composantes essentielles de ma quête,
de mon cheminement intime
mais ils ne sont pas les uniques,
loin de là
s’il fallait la définir plus précisément,
je dirai qu’au fond ce qui m’intéresse,
c’est tout ce que ces énergies au fond de nous,
peuvent produire comme résultats
car ils sont l’essence même de la vie,
sa quintessence,
ses multiples immenses, singuliers
ou moins singuliers,
mais néanmoins immenses quand même,
sommets,
au fil des jours
je pense aussi, aux émotions, par exemple,
elles sont aussi leur production
mais aussi les rêves,
j’en suis 100% persuadé
et donc le contact, plus intense
qu’on peut avoir d’autres,
pas juste le “bonjour, bonsoir, il fait bon, n’est-ce pas?”
non, là encore ce qui passe entre êtres,
les émotions, la connection,
tout cela, ce sont aussi les énergies au fond de nous
et puis la nature,
l’émotion, l’admiration, l’extase qu’on peut éprouver
à voir un simple oiseau ou un coucher de soleil,
ce sont encore les énergies au fond de nous
ou encore l’émotion artistique,
les extases qu’on peut vivre à lire certaines lignes de Proust
ou à entendre un opéra de Mozart
µou encore à plonger dans un tableau de Picasso ou de Van Gogh,
ce sont encore les énergies au fond de nous
eh bien, c’est tout cela,
ma quête,
mon exploration
et je compte bien m’y adonner à 100% de mon temps,
maintenant que dans 10 jours, je serai à la retraite
20 septembre 2024 à 8 h 40 min #50739bzoParticipantle fait est que vous vivons constamment
comme entouré d’un univers sans limites
de sensations et d’émotions,
en devenir
soyons même plus précis,
nous sommes comme une petite planète
tournant pour un temps dans l’immensité du vide,
entourée d’une infinité de galaxies de sensations et d’émotions
tellement diverses et variées,
oh, cette richesse en nous,
l’exploration nous tend les bras,
n’attend que nous,
tous les matériaux sont là
pour construire de brefs vaisseaux
qui peuvent nous catapulter en un instant,
à des années-lumière en nous-même
l’infinité des dimensions
en nous-même,
sans dimensions et sans temps
la visitation
en nous et dehors
où l’autre règne,
tellement nous sommes à la fois,
tout et rien,
tellement nous sommes capables,
à la fois de si peu et de tellement
21 septembre 2024 à 8 h 47 min #50742bzoParticipantquelle douceur en l’air, déjà, à huit heures du matin
malgré qu’on soit fin- septembre,
il n’y a pas cette fraicheur un peu glaçante
comme si quelqu’un avait laissé la porte du frigo entrouverte, à proximité,
la journée va être glorieuse, on a annoncé des 24°
je marche dans les rues encore désertes
ce samedi, de l’archi-centre de Bruxelles
et je me sens bien, incroyablement bien,
tranquille, apaisé, sûr de moi
enfin quand j’écris sûr de moi,
j’entends par là, juste bien,
là dans l’instant, sans arrière-pensée,
sans à-priori, sans craintes,
prêt à accueillir le monde,
prêt à déambuler et à goûter l’instant
comme il arrive
je suis sorti faire un aller retour à la boulangerie,
cela m’arrive très très rarement
mais là, je n’ai plus aucun pain, ni pita, ni biscotte, chez moi
du coup à midi, quand j’aurai pris mon premier repas du jour,
il me falait agir par rapport à cela
il y a une boulangerie tout près
mais la qualité du pain y est quelconque, pas cuit sur place,
un peu plus loin, à quelques 800 mètres,
il y a une des meilleures boulangeries-pâtisseries de Bruxelles,
les 3 ou 4 centaines de mètres en plus,
en valent vraiment la peine
juste avant de partir, pour quelques secondes,
j’ai laissé le flot du yin m’envahir,
sentir en moi la soie dansante,
la soie chaude, frémissante, divine du yin
juste quelques secondes comme cela,
comme une flamme ondulante,
sentir cette incroyable puissance
mais en même temps, tellement douce,
capitalement capiteuse,
royalement envahissante
de sentir ce pouvoir en moi,
cette magie tellement à ma portée,
mon corps tellement en accord,
tellement complice,
je m’en suis allé me balader un peu par les rues,
tranquille et heureux d’être
21 septembre 2024 à 9 h 50 min #50743bzoParticipantune réécriture d’un texte un peu plus haut:
le fait est que vous vivons constamment
comme entouré d’un univers sans limites
de sensations et d’émotions,
en devenir,
prêtes à être vécues
soyons même plus précis,
nous sommes comme une petite planète
tournant pour un temps dans l’immensité du vide,
entourée d’une infinité de galaxies de sensations et d’émotions
tellement diverses et variées,
oh, cette richesse,
l’exploration nous tend les bras,
n’attend que nous,
tous les matériaux sont là
pour construire de brefs vaisseaux
qui peuvent nous catapulter en un instant,
à des années-lumière
comme en nous-même et en-dehors
l’infinité des dimensions émotionnelles
et du ressenti,
en nous,
des dimensions,
sans dimensions et sans temps
mais avec une épaisseur sans limites
l’instant de la visitation,
de la visitation où l’inconnu règne en nous ,
l’offrande de nous-même,
à nous-même ou à l’autre
tellement nous sommes
à la fois, tout et rien,
tellement nous sommes capables,
à la fois de si peu et de tellement
22 septembre 2024 à 9 h 05 min #50744bzoParticipantcouché sur mon lit,
je me frotte les jambes,
lentement , l’une contre l’autre
et immédiatement,
c’est comme si je frottais la lampe d’Aladin,
le djinn de la volupté apparait
“quel est ton souhait, toi qui m’a invoqué,
que veux tu de moi?”,
“oh, juste reste-là comme tu es
continue de rester là comme tu es,
ô djinn divinement envahissant”
22 septembre 2024 à 9 h 23 min #50745bzoParticipantquand mes génitaux passent en mode yin,
ils deviennent un tel pourvoyeur d’ondes,
c’est juste extraordinaire,
ils semblent irradier comme un soleil,
à la moindre sollicitation
associés aux ondes de la prostate,
obtenues en jouant avec les muscles du périnée,
en même temps,
c’est devient glorieux,
jouissif à chaque instant,
le paradis s’installe en moi
couché sur mon lit, dans la semi-obscurité,
me suis réveillé plutôt que mon réveil,
les bras sont allongés derrière la tête,
les deux mains jointes,
les doigts immobiles, entreliés,
je laisse le reste de mon corps,
jouer ensemble
de lents mouvements du bassin,
c’est lui la plupart du temps qui mène la danse,
des contractions diverses et variées,
en bas, en haut,
en bas, en haut , en même temps, séparément,
des ondulations, des gestes, des mouvements,
parfois de tout le corps,
parfois juste ici ou là, à un endroit ou à un autre
tout cela mis en branle par le désir,
tout cela improvisé totalement
par mon instinct et mon ressenti,
le corps et l’esprit,
tellement totalement, dans le même élan
je n’arrête pas de jouir,
de gémir et de jouir,
comme pénétré de toutes parts,
comme pénétrant de toutes parts
je me tords de plaisir,
je me convulse de plaisir,
j’ondoie de plaisir,
je tremble de partout de plaisir
mon intérieur semble de la nitroglycérine, ce matin,
le moindre frottement, le moindre mouvement,
provoque de telles vagues de douceur soyeuse
qui se répandent partout,
qui me dérèglent de fond en comble
oh comme c’est bon,
quelle demie heure divine,
merci mon corps chéri
22 septembre 2024 à 10 h 09 min #50746bzoParticipantjuste libérer mes énergies,
les faire circuler,
leur faire faire des pas de danse,
des pirouettes, des entrechats
que je devienne une glorieuse piste de danse
de fond en comble,
jusqu’au plus profond de mon être,
pour elles
25 septembre 2024 à 9 h 21 min #50842bzoParticipantune des grandes questions qui semble travailler l’humanité,
c’est pourquoi on est ici-bas,
quel est le sens de tout cela?
eh bien moi, j’ai une réponse ultra-simple à fournir,
en tout cas, qui me satisfait totalement,
qui donne un sens à ma vie
on est ici-bas, pour jouir le plus possible,
être empli et emplir d’autres, le plus possible,
de volupté, de frissons, de gémissements
mais aussi, en-dehors de cela,
on est ici-bas pour éprouver des émotions,
le plus possible d’émotions
quand on n’est pas occupé à se fricoter,
tout seul ou avec d’autres
d’intenses et riches émotions,
plongé dans un livre,
dans de la musique
ou regardant un tableau,
une pièce de théatre,
une sculpture, un film,
un ballet, une photographie,
etc
ou encore
en interagissant avec d’autres,
le contact humain dans ce qu’il a de meilleur,
un pont se crée brièvement,
nous pouvons nous rencontrer un moment,
croiser vraiment nos routes,
cheminer un peu ensemble
grâce aux émotions
et puis le monde autour de nous,
le monde autour de nous, est magique,
je veux dire, le monde de la nature,
cet écrin à la fois vivant et mort, incroyable
il est comme un vagin gigantesque
qui englobe tout l’univers
comme à l’ oeuvre, depuis la nuit des temps
avec un pénis gorgé de sang,
enfoui en lui
se connecter un instant,
à cette pulsion première, partout autour de nous,
c’est l’extase ultime,
c’est du cent mille milliards de watts
qui passe dans notre frêle et momentané câblage,
on devient intérieurement
comme un sapin de noël intergalactique,
illuminé de toutes parts,
clignotant, frémissant et vibrant,
de partout
27 septembre 2024 à 19 h 38 min #50845bzoParticipantplus qu’un jour de travail, lundi,
et je suis à la retraiteil y a une sorte d’immense bien-être qui m’envahit,
une détente, une relaxation suprême
malgré la réduction très sérieuse des moyens financiers en perspectivemais à partir d’un certain âge,
ce qui devient le plus précieux dans sa vie,
c’est le temps qu’on a encore
et ce qu’on en fait ou n’en fait pasje suis très optimiste, malgré tout,
je suis relativement en bonne santé,
j’espère avoir encore de longues années
à vibrer dans ma chair,
à vibrer dans mon coeur,
à vibrer dans mon âmemoi qui jusqu’à mes 40 ans, a vécu une vie plutôt de bohême,
côtoyant des artistes, des vagabonds magnifiques, des aventuriers, enfin toutes sortes de gens plutôt en marge
qui avaient des idées tellement différentes sur la façon de passer leur temps sur cette terre,
quand je suis finalement entré dans le monde du travail,
après que j’ai été digérée peu à peu par lui,
je me suis acquitté honorablement de ma tache
mais maintenant, j’ai besoin de retrouver ma famille, ma vraie famille, pour mes dernières annéesétonnant
comme mon bassin, aussi, est en constante ébullition ces derniers jours,
comme s’il sentait que l’écurie est toute prochela volupté est depuis longtemps
comme un arc en ciel dans ma chair
que je déplie et que je replie à volonté,
mon bassin est femme, mon bassin est homme,
comme on se sent bien avec les deux en soi,
libre de se sentir pénétré,
libre de se sentir pénétrant,
car c’est cela le mode yin,
on devient en même temps, les deux, le désir est comme un papillon volage en nousmon bassin grouille de tellement de bonnes choses,
quelle tambouille sublime qui se prépare là, 24h sur 24,
le chaudron a été mis sur le feu, il y a bien longtemps
et la soupe s’y bonifie, jour après jour,
un fumet toujours plus exquis,
envahit ma chair,
envahit mon âme,
envahit mon coeurvivre, vivre,
essayer de dialoguer
avec ce qu’il y a de meilleur,
en chacun de nous
et puis mourir calmement d’avoir vécu28 septembre 2024 à 11 h 53 min #50847bzoParticipantdans l’instant
où j’éprouve des émotions,
dans l’instant
où je ressens des sensations,
j’existe vraiment,
j’acquiers de l’épaisseur,
le monde me reconnait,
le monde me répond
être là dans l’instant,
être là, pleinement dans l’instant,
se sentir enveloppé
comme dans un nid flottant
se sentir entraîné
par un flux sans fin
se sentir plongé
comme dans le non-temps du temps
qui semble former comme un noyau
partout et nulle part
on semble collé au dos
de quelque chose,
en pendouillant,
balloté sans fin,
prêt à s’en détacher
mais cela n’arrive jamais,
pour l’instant
se retrouver
dans l’instant d’une caresse,
se retrouver
dans l’instant d’un baiser
se retrouver
dans l’instant d’un mot,
dans l’instant d’une phrase,
sur une page de livre
se retrouver
dans l’épaisseur des couleurs
amoncelées sur le canevas
d’un tableau
se retrouver dans des notes
dansant en l’air,
le corps et l’esprit,
soudainement irrésistiblement
entraînés par elles
se retrouver
dans les branches
d’un arbre
qui danse au vent,
avec un ciel immense
en toile de fond
se retrouver
dans le vol d’un oiseau
qui zigzague après la mélodie
qui sort de sa gorge
ou alors,
est-ce la mélodie
qui est en poursuite zigzaguante
des plumes qui battent l’air?
se retrouver
dans le regard de quelqu’un
qui vous dit
qu’il ou elle, vous aime
se retrouver
explorant de la langue, des yeux,
de la bouche, des lèvres, des doigts, des narines
un sexe
explorant minutieusement,
sans distinctions,
les hampes durcies, dressées
comme les fentes humides
et entrouvertes
se retrouver vraiment ici-bas,
se trouver dans la vie
comme se trouver dans la mort
29 septembre 2024 à 11 h 50 min #50853bzoParticipantil m’est arrivé quelque chose de superbe hier,
quelque chose de nouveau,
ça n’a pas duré longtemps
mais cela me laisse entrevoir de belles perspectives,
une piste très intéressante à explorer,
combinant l’art et les puissances sexuelles en nous
ce qui m’est arrivé hier,
c’est qu’une musique à démarrer à la radio,
c’était le générique, en fait, d’une émission sur le cinéma,
c’était la musique d’un film de François Truffaut,
celle de la Nuit Américaine,
magnifique film
et ce qui est arrivé,
c’est qu’instinctivement, j’ai fermé les yeux,
me suis mis en mode yin,
avec un petit mouvement des hanches
c’est comme si j’avais reçu une invitation à une danse intérieure,
j’ai basculé,
j’ai commencé à tournoyer en moi
et les notes qui sortaient de la radio
ont acquis une puissance, une richesse, émotionnelles,
splendides,
tout à fait inhabituelles dans ce contexte
je frissonnais de toutes parts,
j’étais emporté puissamment,
cela n’a duré que quelques secondes,
comme c’était un générique d’émission de radio
mais ce fut bouleversant,
d’être emporté comme cela par le truchement,
juste de quelques notes, sorties du poste
le yin en moi,
avait réagi à la radio, en quelque sorte,
a voulu prendre les commandes
par rapport à ce qui m’entrait dans les oreilles
29 septembre 2024 à 11 h 56 min #50854bzoParticipantet ce que je ressentais,
était un mix de volupté et d’émotion artistique,
enfin, quelque chose comme cela,
c’est comme cela que je l’interprète
29 septembre 2024 à 21 h 03 min #50895bzoParticipanttemps pour moi,
à la veille
de mon dernier jour de travail
dans cette vie,
enfin, en principe
de me préparer
à ne plus m’occuper
que d’acquérir de l’épaisseur
et en même temps, de la légèreté,
le plus possible
d’épaisseur
et le plus possible
de légèreté
ah oui,
et puis aussi,
de jouir beaucoup
oh oui, de jouir
et de faire jouir
beaucoup
c’est ma recette
pour préparer la sortie,
on verra où cela mène
avancer
de plus en plus
sereinement,
de recevoir et de donner,
sans rien retenir
expirer crânement,
expirer sans regrets,
d’avoir vécu,
d’avoir goûter à l’intensité,
en nous,
de l’avoir travaillé et retravaillé
sans relâche
1 octobre 2024 à 1 h 06 min #50896bzoParticipantoh, je pourrai passer des heures,
rien qu’à me caresser
lentement, un peu partout,
la main baladeuse,
la main gambadeuseà me frotter les jambes,
l’une contre l’autreà tendre et à détendre
les muscles des fesses,
tout en les écartant,
en les resserrantou alors juste,
à me frotter
contre le bois poncé d’un meuble
ou contre des drapsou encore presser mon anus,
contre le coin d’une table,
le sentir un peu s’enfoncer,
me frotter contre,
chercher à le sentir
s’enfoncer toujours plusmon bassin
est toujours le plus prompt à démarrer
un tout léger mouvement lui suffit,
à peine un cabrement,
un vague déhanchement,
et déjà je ressens
des vagues de picotements délicieux
entre les reins1 octobre 2024 à 10 h 42 min #50898bzoParticipantles énergies
sont un réseau en nous,
un peu, beaucoup,
pareillement à un arbre
au plus notre sexualité sera riche et épanouie
ou au plus l’on pratique une abstinence d’éjaculation,
au plus cet arbre poussera en nous,
pourra devenir immense, immense,
millénaire, millénaire,
touffu, touffu
pourrait devenir ponctuellement, fou, fou, fou
dansant allègrement, massivement, dans le vent,
inondé de soleil, inondé de ciel,
visité d’une multitude d’oiseaux
avec des racines
qui s’enfoncent au fur et à mesure
de plus en plus loin
dans l’obscurité de nos profondeurs,
y puisant une sève riche
qui nous nourrit de plus en plus abondement
avec des branches aussi
qui s’élèvent, qui se prolongent,
de plus en plus dans toutes les directions,
portant de plus en plus de feuilles,
capable de capter de plus en plus de vent,
de plus en plus de soleil
de plus en plus d’oiseaux,
les énergies sont en nous,
un arbre indéracinable jusqu’au dernier souffle
mais il peut être coupé
et encore coupé,
coupé, recoupé, rerecoupé
il peut être forcé à rester rabougri
à rester chétif,
il peut pousser lentement,
très lentement, chez certains
ou trop rapidement, chez d’autres,
inmaintenable, peu exploitable
c’est selon,
selon les personnes, les tempéraments,
selon l’évolution, le cheminement
ou le non cheminement,
de chacun
cela pourra être une croissance,
par phases
ou quelque chose de plus stable,
de plus consistant,
d’ établi plus durablement en nous,
progressant magnifiquement,
en tout notre être,
l’irriguant richement,
l’épanouissant de plus en plus
et non pas maladivement, chichement
2 octobre 2024 à 8 h 49 min #50899bzoParticipantje me suis réveillé, il y a pas longtemps,
entièrement sous les couvertures
bien au chaud, dans ma bulle,
que pourrai-je bien faire?
voyons voir, que pourrai-je bien faire?
je ne peux plus écrire
que je me suis réveillé avant le réveil
car il n’y a plus d’alarme d’activée sur mon smartphone,
je les ai toutes désactivées
comme je suis désormais officiellement pensionné
alors, donc, que pourrai-je bien faire
là bien au chaud sous la couverture
avec toute cette chair dénudée si proche de mes mains,
avec cette prostate, ce bassin, ces hanches,
cette peau, ces génitaux, ces seins, cet anus, ces tétons
qui s’offrent à moi, qui m’invitent?
oh, tout entièrement me laisser faire par le désir,
bonne idée, les amis,
lentement, lentement,
on a tout le temps du monde,
on a tout le non-temps du monde,
les amis
ma main circule au ralenti,
va un peu partout,
mais quand j’écris, au ralenti,
c’est vraiment un ralenti de chez ralenti,
bien inspecter minutieusement,
toute cette surface de peau,
en étudier chaque pore, chaque bosse,
chaque dénivelé, chaque courbe, chaque plat,
déguster son grain un peu rêche,
tellement réactif, tellement inflammable,
grain par grain
la volupté parait tout le temps,
tellement identique
et à la fois, tellement différente
elle parait constamment
fondamentalement neuve
même si vous l’avez éveillée déjà des milliers de fois
elle se renouvèle constamment
tout en conservant
foncièrement, intégralement, de fond en comble,
un air de famille,
sans origine et sans âge
elle est, en même temps,
constamment la même
et constamment différente,
c’est cela, le miracle
ma main circule lentement, lentement
et tout mon corps semble lui répondre,
les sensations accourent joyeusement de partout,
viennent la suivre,
la bergère avec son troupeau innombrable
qui la suit depuis sous la peau
ma main bouge tellement tellement lentement,
que les sensations générées semblent faire du sur-place
comme c’est délicieux comme cela,
temps de goûter tellement à chaque nuance
c’est comme si je croquais à belles dents,
de tout mon être,
dans tout mon être
et que je sentais un jus divin
couler partout en moi
dégustation time, dégustation time,
les sensations s’attardent indéfiniment
sur le palais que je forme tout entièrement
le nectar roule dans ma gorge,
le nectar roule dans mon âme,
le nectar roule dans mon corps,
le nectar roule dans mon cerveau
sensation de danse dans le bassin,
ma hanche bouge pourtant à peine aussi,
le moindre mouvement, en fait,
semble comme un mouvement de danse
en mode yin
les mille et une nuances de la soie,
voilà ce que je suis en train de vivre,
les mille et une façons
qu’a la soie de circuler en moi
tantôt, virevoltant, nageant, glissant,
se déployant en éventail bariolé,
se déployant en dauphin,
se déployant en aile d’oiseau,
fluctuant divinement,
tantôt frôlant, effleurant, imbibant, inondant,
ratiboisant jusqu’au plus profond de mon être,
me mettant en état de perpétuel extase voluptueuse
3 octobre 2024 à 18 h 57 min #50900bzoParticipantje sens tellement de plus en plus
les énergies circuler en moi,
même en-dehors des moments sexuels
cela semble un peu comme un lac tranquille,
en surface, la plupart du temps,
c’est immobile
mais quand le désir s’empare de moi,
alors la surface se met à s’agiter de plus en plus,
des vagues se forment, dansent de plus en plus
et la volupté m’envahit
cependant,
même quand la surface est parfaitement immobile
que je ne suis pas occupé à m’offrir quelques moments de volupté,
de communion avec mon corps,
dessous, il y a comme des courants à l’oeuvre constamment
et c’est cela que je commence à ressentir
de plus en plus, ces derniers temps
les particules d’énergie dans l’invisible
semblent voyager en réseau,
nuit et jour, partout, en nous,
comme un banc d’innombrables poissons,
dans nos profondeurs, comme tout près de la surface,
semblant nourrir à tout instant
notre bien-être, notre équilibre, notre confiance,
notre capacité à communiquer,
à nous mettre en relation avec autrui,
avec nous-même
elles semblent nourrir aussi nos émotions,
leur puissance, leur richesse, leur variété,
nos sensations les plus diverses et variées,
la nuit , mystérieuse magie,
elles semblent motoriser nos rêves
d’une sublime anarchie généralisée
bref, elles sont là en nous constamment,
partout, tout le temps
et je commence à ressentir cela en moi
grâce à la complicité extraordinaire
que j’ai acquise avec mon corps
comment expliquer?
même en-dehors des moment sexuels,
celui-ci semble avoir une présence de plus en plus importante
dans ma tête
et vice et versa,
mon esprit semble se gambader de plus en plus dans mon corps,
comme si je ressentais, éprouvais,
percevais la réalité,
de plus en plus directement avec mon corps,
sans filtres
c’est comme une sorte d’automatisme
de conjonction entre mon corps et mon esprit
qui croit en moi,
qui au début, n’était qu’une petite graine
que j’ai arrosée,
en ai pris soin attentivement jour après jour
et maintenant c’est devenu une plante magnifique
qui a bien grandi
et qui continue de croître de plus en plus
3 octobre 2024 à 19 h 02 min #50901bzoParticipanttouchez un peu un tronc de vieux arbre dans la forêt,
rien ne semble plus rêche, plus rugueux,
plus totalement sans vie,
de la pierre végétale
et pourtant si vous maintenez votre main,
que vous vous laissez bien aller
en essayant le plus possible
d’être là, dans l’instant et dans le lieu,
vous allez sentir peu à peu
que ce n’est qu’une facade
que l’écorce de ce tronc
semble comme des sables mouvants
dans laquelle votre main s’enfonce interminablement
une sensation incroyable
de puissance et de douceur, en même temps,
une puissance d’une douceur bouleversante,
une douceur d’une puissance non moins bouleversante
4 octobre 2024 à 11 h 54 min #50903bzoParticipantje dois admettre
qu’un minimum de rareté va bien au plaisir
c’est un peu comme si les bijoux
étaient présentés dans leur écrin,
l’effet est plus spectaculaire
que si ceux-ci étaient juste posés sur un coin de table
parmi un amoncellement d’autres objets
ceci dit, il ne faudrait pas non plus en déduire,
qu’un excès de rareté est d’autant plus intéressant,
non, tout du contraire,
l’écrin devient moisi, l’écrin parait essouflé,
l’écrin ne met plus du tout en valeur le contenu,
aussi précieux soit-il
il faut trouver un juste milieu,
laisser le désir parler,
à condition de ne pas l’avoir nourri de junk food
un désir obèse
est mauvais conseiller
5 octobre 2024 à 12 h 28 min #50904bzoParticipantquelque chose que j’ai constaté depuis longtemps
mais dont je ne m’expliquais pas encore le pourquoi du comment,
c’est pourquoi j’éprouvais le besoin d’effectuer
des périodes d’abstinence d’éjaculation
(parfois très très longues, la plus longue, plus d’un an)
suivies de périodes durant lesquelles
je ne me retenais absolument pas,
je giclais quasi tous les jours,
parfois même plusieurs fois par jour
et où je jurais où l’on ne m’y reprendrait plus
de pratiquer ce genre d’abstinence
et quand j’étais plongé dans une de ces périodes,
j’en décrivais en long et en large, les avantages
qui sont bien réelles jusqu’à un certain point,
le gain d’énergie au quotidien,
certains types de douleur qui sont sérieusement anesthésiées
grâce à l’accumulation de testostérones,
on devient aussi tellement réceptif, tellement sensitif,
sexuellement, les sensations se décuplent,
s’affinent, s’enrichissent de manière exponentielles au fil des jours,
grâce à la suraccumulation des énergies
des cycles donc
où je passais de l’abstinence totale d’éjaculation
à l’arrosage joyeux et sans retenue
et c’était plus fort que moi,
chaque fois je me jurais que l’on ne m’y reprendrais plus
mais après un certain temps, j’éprouvais le besoin irrésisitible d’y replonger
alors pourquoi?
j’ai seulement compris aujourd’hui après des années comme cela,
en fait, alterner ce type de cycles,
me permet de progresser,
d’avoir toujours plus accès à mes réserves d’énergie
et d’être capable de les mettre en action de manière toujours plus efficace,
sexuellement
mais aussi autrement
ma sensibilité, ma perception, mes sensations, mes émotions, en général
quand je plonge dans un livre, dans un film
et même juste quand je suis face à un autre être humain
ou quand je suis face à la nature où je cherche aussi quelque chose,
j’espère secrètement une sorte de contact avec elle, disons
la nuit aussi,
j’ai décris à quel point mes rêves
devenaient étonnamment puissants et riches,
encore bien plus que d’habitude
car je n’ai jamais eu à me plaindre,
toujours adoré dormir et rêver
mais là, cela devenait d’une richesse et d’une puissance,
j’avais vraiment l’impression de vivre une autre réalité,
d’avoir une seconde vie,
en dormant
mais donc pour en revenir à mon sujet,
bon je suis sans doute un cas extrême,
en ce sens que cela fait des années
que j’ai coupé le pont sexuellement avec d’autres,
que je suis dans un cheminement en solitaire
comme je l’ai déjà expliqué,
les premières années ont été très pauvres, de plus en plus pauvres,
j’étais de plus en plus dans un cul de sac
où la frustration et le manque d’interaction sexuelle, m’étouffaient,
me réduisaient à une pauvre petite chose desséchée,
en manque cruellement,
“les mort de faim” comme ils sont désignés ironiquement par certains
jusqu’au jour où j’ai découvert le plaisir prostatique
puis après le plaisir en mode yin,
là je suis sorti de mon cercueil,
j’ai commencé à progresser et à m’épanouir
et c’est assez rapidement, en fait,
après 6 premiers mois de massage prostatique avec aneros
que j’ai commencé mon premier cycle d’abstinence d’éjaculation
parce que je m’étais rendu compte que c’était particulièrement intéressant
pour ce type de plaisir
d’accumuler les énergies,
d’en avoir en soi en surabondance
et c’est aussi beaucoup plus facile de prolonger une telle période
comme il n’y a aucun contact avec les génitaux,
c’est ainsi que j’ai pu rester pendant un peu plus d’un an
sans éjaculer,
y serais encore sans doute maintenant
s’il y n’y avait pas eu un “accident”,
une fois en hiver, avais pratiqué avec le masseur sous les couvertures,
dans mon excitation , je ne m’étais pas rendu compte
qu’il y avait des frottements de mon pénis contre le textile
et quand on est déjà depuis plus d’un an sans avoir éjaculé,
il suffit de pas grand chose,
quelques effleurements, quelques frottements
et pouf, le coup était parti,
quelques jets laiteux contre les draps
mais bon, plus d’un an en massage prostatique sans éjaculer,
c’étaient des super O quotidiennement,
parfois plusieurs,
j’en ai même eu dès que j’ai enfoncé le masseur en moi,
dès les premières secondes,
c’était parti pour plus de 5 mn de délire somptueux de tout le corps
après deux, trois ans avec le massage 100% prostatique avec masseur,
je suis passé peu à peu au mode yin
que j’ai découvert au fur et à mesure,
j’expérimentai , je découvrais de nouvelles sensations
quand je laisse bouger mon bassin, quand je me caressais,
quand je laisse mon corps s’exprimer sans retenue
il a fallu accepter de se libérer, de se lâcher,
oser le féminin, oser le laisser monter,
oser le laisser prendre les commandes de son corps
et donc j’ai basculé très progressivement
d’un plaisir 100% prostatique à un plaisir en mode yin
où je mélangeais allègrement les ondes venant de la prostate
à celles générées par mes génitaux
et même celles de mon anus quand l’envie me prenait,
d’aller fourrager avec mes doigts derrière dans la divine fente
le basculement a été définitif et radical
quand je n’ai plus exclu mes génitaux de mes séances
mais au contraire,
les ai accueilli à bras ouverts de tout mon corps
mais donc pour en revenir au pourquoi
de l’alternance de périodes d’abstinence d’éjaculation
et de périodes sans ,
j’ai compris que c’était une méthode tout en force,
une méthode certes extrême
mais qui a l’avantage de s’embrayer automatiquement,
qui fonctionne d’elle-même, toute seule,
pour progresser,
pour progresser très sérieusement
on progresse ainsi
parce qu’on recule ses limites toujours un peu plus
grâce à la suraccumulation des énergies en soi,
on devient plus perceptif, notre corps devient plus réactif,
on a toujours plus facilement accès à ses énergies,
on arrive toujours mieux les faire circuler,
à chaque fois qu’on est dans une de ces périodes sans éjaculation
et le truc c’est
et cela je l’ai compris ce matin car hier je suis sorti d’un de ces cycles
où je suis resté abstinent,
cette fois-ci pendant à peu près un mois, un peu plus peut-être,
c’est qu’une fois que vous avez lâché votre coup,
eh bien vous avez reculé vos limites
et il en reste quelque chose,
vous avez perdu certains des bénéfices de rester sans éjaculer
mais vous avez reculé certaines de vos limites
et cela reste ainsi en vous, vous avez gagné du territoire
et donc à chaque fois, un peu plus,
votre potentiel au plaisir, votre potentiel à l’émotion,
votre potentiel à la chaleur humaine,
votre potentiel à toutes les sortes d’extases, possibles et imaginables
augmente toujours plus
vos sensations deviennent plus riches, plus variées,
votre perception plus large, vos émotions, etc
grâce à la période d’abstinence que vous venez de finir
hier, sous les draps,
j’ai juste serré les cuisses,
enveloppé mes génitaux avec,
leur ai fait un petit nid bien chaud, bien enveloppant,
ai laissé mes hanches bouger lentement, lentement,
un mouvement lancinant quasi imperceptible
mais ce fut suffisant,
j’ai senti comme une pulsation géante naître en moi,
comme la vibration du souffle géant d’une baleine
m’envahissait
cela s’est établi dans mon bassin
puis a monté, monté,
a envahi tout mon tronc
puis mon cerveau
suis resté ainsi quelques instants, gémissant en continu,
une plainte de plaisir comme je les aime,
cela montait de mes reins,
cela captait au passage tout mon être
et cela sortait, cela était expulsé
par ma bouche comme une caresse ineffable,
entrait encore par mes oreilles
comme pour une lente pénétration de mon cerveau,
en stéréo, dans l’invisible
puis j’ai senti mes génitaux se liquéfier,
devenir comme de la lave incroyablement brûlante,
mes entrailles les ont suivi dans la délicieuse sensation de désintégration,
cela coulait sur mes couilles,
mes cuisses, mon ventre,
du sperme mâturé dans mes caves
pendant un peu plus d’un mois
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