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7 octobre 2024 à 10 h 52 min #50910bzoParticipant
en mode yin
quand le féminin a pris les commandes de mon corps,
les génitaux sont un petit paquet
à chiffonner, à malaxer, à presser,
sans relâche
les cuisses sont à la traie,
produisant des giclées et des giclées d’ondes fraîches
bues directement sous la pie
par tout mon être
mais parfois,
régulièrement même,
sous l’effet des frottements, des pressions,
mon sexe s’épaissit, se redresse,
je me sens alors comme une bête de mythologie,
avec en même temps, un dard pointant en l’air
et ma petite fente qui chante dans l’invisible
délicieuse sensation d’androgynie,
mon bassin tout empli du plaisir d’être pénétré
et en même temps,
cette queue toute raide momentanément
qui semble renifler à coups de vibrations
après un orifice où s’enfouir,
un orifice où s’enfoncer,
un orifice où effectuer des va et vient
7 octobre 2024 à 12 h 04 min #50911bzoParticipantmes cuisses ont acquis une telle complicité,
un tel entendement,
avec mes génitaux,
le moindre contact entre eux
et ce sont des vagues soyeuses
qui se répandent en moi
quand la danse s’installe,
dans mon bassin,
il y a deux couples immédiatement
qui se lancent sur la piste,
les cuisses avec les génitaux
et puis les muscles du périnée
avec la prostate
oh, comme cela tourbillonne
directement, avec eux,
rapidement, même,
ils ne forment plus
qu’un seul couple à quatre
de temps à autre,
il y a un troisième couple
qui vient les rejoindre sur la piste,
un ou deux doigts
dans l’anus
parfois, les deux autres
leur laissent complètement la place
pour un temps
ou alors un des deux qui reste,
parfois les trois papillonnent
en même temps
volcanique chorégraphie,
toujours,
dès qu’ils entrent aussi
dans la danse
11 octobre 2024 à 11 h 17 min #50913bzoParticipanttout un orchestre,
dans un seul mouvement
de la hanche
oh comme j’aime cela,
la toute puissance du bassin
qui s’exprime
comme un flot de cavaliers,
à perte de vue
qui démarrent avec leur monture
le chant de leurs sabots
dans mon sang
ma chair,
tellement propice,
tellement encline,
aux envolées de notes
de la volupté
comme
nous sommes
complices,
oh,
comme
nous sommes
complices
12 octobre 2024 à 1 h 12 min #50914bzoParticipantla sensation
est comme un fruit
à murir jour après jour
toujours plus juteuse,
toujours plus de goût,
toujours plus de soleil,
à chaque fois
qu’on croquera dedans
12 octobre 2024 à 10 h 53 min #50915bzoParticipantnotre essence la plus secrète,
notre essence la plus intime,
là où nous sommes nous,
là où nous sommes vraiment nous,
c’est quand nous vibrons
juste cela,
le plaisir ou l’émotion,
ne sont juste que cela
une gigantesque révélation
de nous-même à l’autre,
de l’autre à nous-même,
alors,
c’est comme si nous nous regardions dans un miroir,
c’est comme si nous regardions le monde dans un miroir,
c’est comme si le monde nous regardait dans un miroir
être bouleversé,
être envahi de volupté,
être juste là,
connecté à sa chair,
vibrant de fond en comble,
débarrassé de ses oripeaux
la possibilité de vibrer,
nous est offerte,
nous est proposée,
tel un défi,
tel une énigme,
tel un présent
sans limites
12 octobre 2024 à 11 h 05 min #50916bzoParticipantce matin,
dès que je me suis réveillé,
j’ai eu une envie irrésisitible
de m’enfoncer deux doigts dans l’anus
je les ai rapprochés de la crevasse derrière,
lentement lentement, ils ont plongés,
oh comme je suis transformé instantanément
en une mare sans limites de nectar
je les gardais bien en moi,
mes petits plongeurs valeureux,
les enfonçai de plus en plus ,
remuais légèrement le cul
pour favoriser leur descente
et c’est comme si je touillais
avec une grosse cuillère
le brasier dans la gueule d’un volcan,
cela tournait, tournait entre mes reins,
oh comme mes entrailles étaient enflammées
13 octobre 2024 à 1 h 29 min #50925bzoParticipanty-a-t-il quelque chose de plus beau que de jouir?
oui, les variations Goldberg de J-S Bach
13 octobre 2024 à 12 h 07 min #50926bzoParticipanty-a-t-il quelque chose de plus beau que de jouir?
oui, les variations Goldberg de J-S Bach
oh j’ai écris cela, hier, dans la nuit
compréhensible malgré tout,
je venais de réécouter les variations Goldberg
dans une des interprétations par E Gould,
j’étais encore sous le coup de l’émotion
stupide reflexe de hiérarchiser tout et n’importe quoi,
un jeu adolescent qui souvent nous persiste,
à nous autres adultes
les variations Goldberg sont un des sommets de la musique classique,
jouir est un des ces moments merveilleux, magiques, du jeu sexuel,
tout seul ou à plusieurs
pas comparer des pommes et des poires,
aimer tous les fruits,
du moment qu’ils ont la qualité,
qu’ils ont l’authenticité,
qu’on leur a accordé le temps de pousser dans les règles de l’art,
ils sont une expression lumineuse, colorée
de la terre dans laquelle ils poussent
13 octobre 2024 à 22 h 44 min #50927bzoParticipantpar moments,
le yin m’emporte d’une telle manière,
le corps reste définitivement le même
mais la façon de l’habiter,
la façon de le bouger,
la façon de ressentir, d’éprouver, avec,
deviennent tellement radicalement différentes
que je semble totalement un autre,
un autre avec un feu
incroyablement doux et changeant,
partout en lui
la volupté semble une danse intérieure,
la volupté semble la danse d’un océan,
la volupté semble le vent dans les arbres
et le frémissement synchronisé
de millions de feuilles,
la volupté semble un baiser des dieux
14 octobre 2024 à 1 h 14 min #50928bzoParticipantla brièveté,
n’est pas un problème,
oh tellement non,
la qualité vous atteint au coeur,
vous atteint dans le noyau
et vous régénère, vous ressource,
c’est la seule chose qui importe
14 octobre 2024 à 10 h 55 min #50929bzoParticipantaucun attentisme là-dedans,
la sensation est ce que nous en faisons,
mobiliser toutes ses énergies de vivre
14 octobre 2024 à 11 h 00 min #50930bzoParticipantla femme que je suis,
l’homme que je suis,
vous salue
vous me trouverez dans le mix,
heureux de barboter là-dedans,
heureux de dériver là-dedans
heureux d’être devenu
un territoire à explorer
minutieusement
14 octobre 2024 à 11 h 25 min #50931bzoParticipantmon petit sexe raidi,
à la tête violacée,
à la hampe toute gorgée de sang,
courbée comme un cimeterre,
est la huitième merveille du monde
bon, très honnêtement,
je n’ai pas encore trouvé d’autres personnes
qui corroboraient cette affirmation,
pas beaucoup cherché non plus,
faut avouer
serai tenté d’écrire
que la huitième merveille du monde,
est ce qui est là,
planté dans l’instant,
tout entièrement à ma disposition,
que cela m’appartienne ou pas
à ce qui m’a été prêté,
a été offert à mes investigations,
l’offrande à faire en retour,
est tout entièrement dans mes yeux,
dans mes mains
je suis prêt
à vibrer pour vous,
de tout mon être,
je suis prêt
14 octobre 2024 à 13 h 59 min #50932bzoParticipantma queue au féminin,
fantastique engin
tellement chiffonnable,
tellement malaxable,
tellement pressable,
fleur grande ouverte,
rayonnante, dégoulinante, d’ondes,
sur sa tige se balançant capiteusement,
au rendez-vous des butineurs
15 octobre 2024 à 8 h 41 min #50934PetitsPlaisirs76Participantle 12/10/2024 tu écris
ce matin,
dès que je me suis réveillé,
j’ai eu une envie irrésisitible
de m’enfoncer deux doigts dans l’anus
je les ai rapprochés de la crevasse derrière,
lentement lentement, ils ont plongés,
oh comme je suis transformé instantanément
en une mare sans limites de nectar
je les gardais bien en moi,
mes petits plongeurs valeureux,
les enfonçai de plus en plus ,
remuais légèrement le cul
pour favoriser leur descente
Certains matins le corps en décide ainsi, le petit trou est demandeur, à ta différence, je ne mets pas les doigts mais un objet de taille équivalente, et la procédure est la même, douceur et gourmandise.
15 octobre 2024 à 19 h 00 min #50937bzoParticipantpersonnellement, actuellement,
je suis totalement réfractaire à utiliser des accessoires,
autres que ceux que me propose mon corps
bien que de temps à autre,
j’adore me frotter contre du bois
et qu’il m’arrive de prendre du plaisir
en incorporant diverses actes banals du quotidien
dans quelques moments d’intense complicité avec mon corps
ainsi, j’ai vécu des moments étonnants,
en me brossant les dents, par exemple,
le goût de la mousse en bouche,
la brosse à dents qui farfouillait,
tout cela est parvenu, je ne sais comment,
à se connecter au rythme langoureux dans mes reins,
aux caresses que je me faisais de l’autre main
sous la douche, bien entendu, régulièrement,
avec l’eau dégoulinant sur moi,
j’adore me laisser onduler un peu,
me caresser, bouger,
laisser mes cuisses faire frotti frotta
sous l’averse chaude, avec mes génitaux
aussi, parfois, en prenant mon petit déjeuner,
avec le goût et la consistance
des aliments en bouche,
en train d’être écrasés, réduits en bouillie
c’est une sorte d’intégration d’un geste , d’une action
qui normalement n’a rien à voir avec la quête de plaisir
et qui vient apporter des nuances tout à fait exotiques
à celles générées dans ma poitrine, dans mon bassin
avec des aliments en bouche,
l’expérience est vraiment à approfondir,
les qualités sensuelles de différents ingrédients,
n’ a rien de nouveau
mais intégrer cela dans une action sexuelle en solitaire,
le mâchage, la libération des différents goûts et odeurs,
la consistance changeante,
tout cela, j’ai réussi à assimiler cela
à des moments de pratique tout à fait improvisés
avec des résultats tout à fait étonnants
me frotter contre des meubles en bois,
c’est encore autre chose,
la douceur et en même temps,
la vague rugosité de certains types de bois poncé,
est toujours très excitante,
je trouve
ne fusse que passer la main lentement dessus,
c’est tellement sensuel
16 octobre 2024 à 2 h 19 min #50939bzoParticipantje suis arrivé à faire ce soir,
comme de brusques décharges d’énergie,
en me lâchant brusquement
tout en accentuant une posture en mode yin
cela me faisait à chaque fois
comme une sorte de mini-orgasme délicieux
de tout le corps
comme si j’étais une espèce de turbine
dans laquelle se ruaient les énergies
soudainement, à pleine puissance,
pendant quelques secondes
16 octobre 2024 à 10 h 40 min #50940bzoParticipantah je m’offre de ces réveils ces derniers temps,
ce matin, par exemple,
ça a été encore vraiment tellement enchanteur
mes doigts semblaient un pinceau
dessinant follement la volupté sous la peau
et j’étais tout entièrement, de tout mon être,
une feuille blanche sur laquelle
se dessinaient d’extraordinaires et momentanées figures de sensations
dans l’invisible
j’y ajoutais ponctuellement des contractions,
selon mon inspiration,
des muscles d’un peu partout,
fesses, périnée, tronc, bras, jambes, etc
juste je contractais, sans réfléchir,
seulement guidé par mon ressenti
et le dessin de la volupté
devenait soudainement
de plus en plus volumineux,
de plus en plus splendide
je bougeais peu et lentement, lentement,
pour pouvoir déguster cela au maximum,
en apprécier la moindre nuance
et il y en avait tellement
ce qui rendaient ces moments
vraiment tellement spéciaux,
c’est à quel point tout mon corps et tout mon esprit
semblaient participer
à ce qui se passait à chaque instant,
je ne formais vraiment plus qu’un tout,
j’étais un,
j’étais tout d’ un bloc,
j’étais entier
et je vibrais vraiment de partout,
pas en même temps mais cela pouvait venir de partout,
le dessin semblait pouvoir venir de n’importer où
et se prolonger partout
je semblais composé d’une multitude
d’infiniment petites cellules en trois dimensions
qui se vidaient et se remplissaient au fur et à mesure,
de nuances de volupté sans cesse changeantes,
se relayant les unes les autres,
comme dans un ballet parfaitement chorégraphié
au rythme onctueux, soyeux
je semblais voir sans les yeux,
dans la chair, la volupté,
je la suivais à la trace
comme un chien pisteur,
je ne la lâchais pas
ou plutôt elle ne me lâchait pas,
elle était le chien pisteur
je la voyais
mais elle avait comme une odeur aussi,
des fumets , des parfums qui arrivaient comme par magie
et qui se répandaient onctueusement dans mon être
16 octobre 2024 à 12 h 08 min #50941bzoParticipantce qui est assez étonnant, je trouve,
enfin il me semble que cela se pourrait se refléter peut-être comme cela,
qu’on pourrait le déduire de mes écrits,
c’est que je n’arrête pas de pratiquer
alors qu’en fait, c’est le contraire,
surtout ces derniers temps,
je ne pratique quasiment plus,
par contre les quelques secondes à gauche, à droite,
sont d’une splendide intensité
plus que jamais,
ce n’est pas la quantité qui compte
mais la qualité,
celle-ci vous nourrit vraiment,
vous régénère, vous ressource,
en profondeur
même des orgasmes à répétition
peuvent après un certain temps
vous laisser sur votre faim
si elles ont juste une puissance superficielle
mais pas de véritables qualités nourrissantes
alors que quelques sensations, un peu de volupté,
par-ci, par-là
mais de la meilleure veine,
du millésimé, du cru de prestige
vieilli amoureusement dans vos caves,
à la consommation,
cela va aller s’imprégner au plus profond de vous,
son nectar vous nourrit corps et âme
- Cette réponse a été modifiée le il y a 3 months par bzo.
16 octobre 2024 à 12 h 31 min #50943bzoParticipantje passe en fait
bien plus de temps à écrire sur ma pratique
et ce qui l’entoure
qu’à pratiquer vraiment
surtout ces derniers temps
je peux pondre une tartine
de plusieurs dizaines de lignes
qui m’aura pris une bonne heure de rédaction,
alors qu’en fait derrière,
ce qui l’aura inspiré, déclenché,
c’est juste quelques secondes de pratique,
effectuées au passage, entre deux tâches ménagères
ou en mettant un film en pause, quelques instants
18 octobre 2024 à 0 h 18 min #50971bzoParticipantje ne pratique plus
intentionnellement
actuellement
le plaisir
comme un petit vent
qui va, qui vient
qui soudainement
m’enveloppe,
se manifeste,
au détour d’un geste,
d’un mouvement,
d’une position
s’emparant de mon bassin,
immergeant un instant
de sa houle
mes hanches
faisant danser intérieurement
ma silhouette
me faisant se cabrer,
mon périné se durcir,
mes flancs
comme s’emplir
voyage incognito
de la soie,
improvisation
du désir
les oiseaux volent
parmi les branches,
s’ils le veulent
je me sens bien
comme cela,
pour l’instant,
les feuilles
juste effleurées
de temps en temps
par les notes
légèreté de vivre,
heureuse balance
dans mes jours
et dans mes nuits
19 octobre 2024 à 10 h 08 min #50991bzoParticipantle désir devient vraiment libre
de vagabonder sans limites en nous
quand il n’y a plus aucune frontière
entre le masculin et le féminin
nos gestes, nos mouvements, nos postures,
deviennent alors,
en même temps,
d’une virilité extrême
et totalement féminins
tout le spectre possible,
en nous,
des sensations de volupté
comme mine à exploiter
19 octobre 2024 à 10 h 44 min #50992bzoParticipantles émotions, les émotions,
dans la vie,
il n’y a vraiment
que cela qui compte
et puis
les petites soeurs
qui les accompagnent,
les sensations
tout le reste,
ce ne sont vraiment
que des foutaises,
de la survie
19 octobre 2024 à 15 h 17 min #51016bzoParticipantce n’est pas une série toute récente
mais pour faire découvrir éventuellement
à ceux qui ne connaîtraient pas encore,
je recommande Station Eleven
comme quoi, pour ceux qui pourraient en douter,
même un sous-genre aussi typé
et enclin aux clichés
comme le post-apocalyptique
peut produire un chef d’oeuvre
20 octobre 2024 à 10 h 21 min #51032bzoParticipantmais la série pourrait peut-être ennuyer
ceux qui s’attendent qu’à des vampires ou des zombies
dans tous les sens
ici, il s’agit avant tout,
même s’il y a un peu d’action et de suspens,
de deuil et de résurrection
de faire le deuil de ses proches, de ceux qu’on aime
et de toute l’humanité
et puis de résurrection de l’amour,
de la resurrection de l’espoir
de fraternité humaine,
même dans les pires moments
où c’est chacun pour soi,
pour l’essentiel
d’art, aussi,
de la puissance salvatrice
de l’art
20 octobre 2024 à 10 h 48 min #51033bzoParticipantassis à mon bureau,
perdu dans mes pensées,
m’acquittant de quelques petites taches
à l’ordi,
comme m’informer du bain de sang en continu
qu’est le monde
ou de temps qu’il va faire aujourd’hui
ou encore de mettre à la poubelle
les publicités qui sont arrivées pendant la nuit,
dans ma boîte mail
soudainement,
j’ai envie d’un peu de nectar,
d’une brève mais profonde,
partout là où il faut,
là où cela fait du bien,
d’injection de nectar chaud,
soyeux et vibrant
qui ressource bien,
qui vous fait un bien terrible, un moment,
dans l’âme et partout ailleurs,
dans vos os, dans votre sang, dans vos muscles
j’enfouis sous les paumes, les seins,
les pressent, les malaxent un peu,
sens les tétons se durcir instantanément
comme j’aime sentir
tout contre la peau de mes paumes,
leur petites érections,
titiller encore et encore
ces petits bouts
de chair fripée et durcie
j’essaie de les renverser,
de les garder couchés
mais toujours ils se redressent
une chaleur dense,
se diffuse dans mon bassin,
me démange délicieusement,
me donne irrésistiblement envie de bouger des hanches,
de ressentir le rythme lascif du désir
les mouvoir
toujours,
je me cabre dans ces moments
et je sens quelque chose s’ouvrir irrésistiblement au creux de mes reins,
et en même temps s’emplir irrésistiblement au creux de mes reins
je me sens
me faire l’amour,
je me sens homme,
je me sens femme
plus que ce moment
de communion charnelle
compte,
brève plongée
dans l’éternité
pour un instant,
j’étais uni à moi-même,
j’étais entier,
j’étais vibrant
jusqu’au fond de l’âme,
ma journée déjà,
n’est plus perdue
21 octobre 2024 à 9 h 37 min #51036bzoParticipantle désir
comme une pâte à modeler
de la volupté
une opportunité à saisir
en soi,
d’incorporer le moindre geste,
le moindre mouvement,
le moindre contact,
le moindre frôlement,
la moindre position,
la moindre contraction
de n’importe quelle partie
de son corps
osez cette autre version
de vous-même,
le temps de l’action,
sans genre fixe,
accueillant les deux
cette autre version
de vous-même
au pénis
et au vagin,
entremêlés
tout votre être,
comme une fleur somptueuse,
baroque
qui s’auto-féconde
dans l’instant
tout votre être
comme une ruche
vibrante,
aux millions d’envolées
dans toutes les directions
d’ailes indépendantes
synchronisées entre elles
21 octobre 2024 à 11 h 08 min #51037bzoParticipantoh, je ne me lasse pas de voir et de revoir
le finale de la mini-série Station Eleven
les qualités dramatiques et humaines
sont juste exceptionnelles,
d’un niveau rarement atteint dans une série
purée, à chaque fois,
ce sont des torrents de larmes
et des frissons partout
pendant de longues, longues secondes
oh, c’est vraiment vivre,
que des moments comme cela
22 octobre 2024 à 11 h 25 min #51038bzoParticipantchacun se construit,
se bâtit son univers
comme il veut
comme il peut, en définitive
mais au final, c’est la même chose,
sur une plus longue période de temps,
profits et pertes,
vouloir et pouvoir
semblent tellement se confondre
si on y regarde, avec le recul, de plus près
peu à peu,
on va ressembler comme deux gouttes d’eau
d’avoir été tel qu’on est,
d’être tel qu’on a été
dans mon monde,
l’émotion et la volupté,
ont acquis une puissance
quasi surnaturelle
elles sont devenues en quelque sorte
comme une religion,
semblant comme porteuses de magie
par moments,
ayant développé dans l’instant
un pouvoir sans limites
et sans restrictions
sur moi
je l’ai voulu ainsi tout le long,
je me rends compte maintenant,
me suis destiné tout le long,
quelque part, à cela
me suis donné peu à peu
des moyens de plus en plus sans limites
d’effritement et de renaissance
de ma carapace, de mes fondations,
dans l’instant
pour que les vagues de l’émotion
et de la volupté
puissent inonder,
puissent balayer tout sur leur passage,
puissent m’inventer et me réinventer,
encore et encore,
puisse m’offrir tout entier à moi-même
et à d’autres éventuellement
un enseignement fondamental à mes yeux,
après tout ce temps,
c’est que nous sommes, finalement,
un matériau tellement malléable
jusqu’au plus profond de nous-même
on se sculpte peu à peu à son image
quelque part
ma croyance, mon histoire,
ma mythologie, mon vécu,
s’imaginer, être,
s’imaginer être,
être de s’imaginer,
être de s’avoir imaginé,
être de s’avoir imaginé jusqu’à dans les profondeurs
de sa chair et de son esprit,
se vivre de s’avoir imaginé et réimaginé
et en attendant,
libre cours dans la chair et l’esprit
aux petits miracles du désir
tout le long des instants
qu’ils convolent,
qu’ils se rejoignent en plein vol,
au-dessus des chaleureuses acclamations
imaginaires ou pas,
de la terre-mère
25 octobre 2024 à 11 h 12 min #51057bzoParticipantmon corps me répond tellement
à la moindre sollicitation,
dans n’importe quelle situation,
il y a une telle générosité
en réponse de sa part
quand je le sollicite,
ne fusse que pour quelques secondes
un tel afflux de bien-être, de volupté,
de sensations riches, variées,
épanouissantes, jouissives
qu’à chaque fois,
j’ai l’impression de vivre un petit miracle
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