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  • #30379
    Ch313
    Participant

    Délire nocturne
    Alors qu’il n’est pas encore trois heures (j’ai regardé l’heure), je me réveille en transes. Je suis plein de tremblements, de spasmes, en pleine érection.
    Je prends ma verge à pleine main en pensant y mettre fin par une masturbation libératoire. Mais rien n’y fait, au contraire, bouche grande ouverte je crie sans bruit. Je suis dans la dissociation ? Je tremble de plus en plus, pour ne pas réveiller ma compagne, il faut que je m’arrête. Plus j’essaye de contrôler ma respiration, plus c’est elle qui me dirige. Mon corps a pris possession de moi. Je ne sais plus qui je suis.
    Mes mains ont abandonné ma verge, elle n’est même pas humide.

    … trou de ‘mémoire’… ou occultation ?

    J’invoque Naomi, tu es dans mon désir ?
    Je suis fou, je fusionne. Mes mains sur ton corps c’est mon corps dans tes mains.
    Quel vertige ! Pourquoi elle est dans moi ? Mes seins contre ses seins irradient d’une chaleur fusionnelle.
    Plus j’essaye de me rattacher à la (une) réalité, plus je suis dans un éther insondable.
    Cette ‘réalité virtuelle’ dépasse mes capacités de transcription. Cela dépasse ma mémoire.
    . . .
    Je caresse mon pieds, je remonte langoureusement le long de ma jambe, puis ma cuisse. Mes doigts m’enveloppe la fesse, chatouillent mon anus avec l’envie folle de me pénétrer.
    Qu’est-ce qui m’arrive, je me prends pour Bzo maintenant ? À trop le lire deviendrais-je lui ? Qu’est-ce qui se passe ? Comme si je me dédoublais …
    Pas possible, il faut que je sorte de ce sortilège.
    Cela fait déjà une heure et demi que ça dure, je prends un grand coup de courage. Je me lève et je prends ma tablette pour vous conter mon voyage. Mais je tremble encore.
    Bises à vous …
    Je ne sais pas vraiment où poster ce CR, excuse-moi Andraneros si je le poste deux fois.

    #30388
    Jieffe
    Participant

    Bonjour CH313,

    Ici aussi je suis content de lire de bonnes nouvelles. Il semblerait que ta dernière discussion avec ta compagne et les essais que vous avez fait ont été concluants. Il semblerait que la position d’Andromaque (si je ne me trompe pas) lui convienne et l’ai libérée.
    Je suis content pour vous et souhaite que ça évolue de mieux en mieux.

    Merci pour ces bonnes nouvelles.

    #30842
    Ch313
    Participant

    Je suis toujours en plein désert, j’avais cru entrevoir une lueur mais ce ne fut qu’une étincelle. Elle n’a finalement pas allumé de flamme.
    Je reprends parfois quelques entraînements, de petites séances, petits plaisirs pour ne pas sombrer dans le désespoir. Je n’ai guère de motivation à écrire.
    Je vois que le forum est toujours très actif, alors voilà mon dernier épisode.

    Cet après midi ma compagne est chez le dentiste
    Je suis dans ma voiture sur le parking. Avant le départ j’ai introduit les boules vibrantes. Je mets les écouteurs avec une musique binaurale. Le smartphone est prêt à recevoir mes notes.
    Je me détends, les vibrations sont au minimum. Je laisse faire et déjà de légers spasmes me parcourent. Je détends encore mon bassin pour les atténuer.
    Les vibrations se propagent dans mes cuisses par instant.
    Des contractions en vagues douces caressent les boules mon pubis est bouillant, mon vagin joue avec mon gland, le masturbe délicatement.
    Je l’aspire à chaque contraction la vague reflue sous mon plexus, les contractions s’amplifient , mes lèvres vibrent de concert. Elle sont déjà trempées, je mouille vraiment heureusement le mouchoir n’est pas loin.
    Les spasmes reviennent, mon bassin est envahi de tremblements. Ma respiration s’affole.
    Je me détends au niveau des reins, les contractions vont et viennent à un rythme plus soutenu. Les vibrations montent dans ma poitrine et dans mes omoplates.
    Je calme ma respiration, ma gorge palpite au rythme des contractions qui deviennent lentes et langoureuses. Je gémis doucement je jouis longuement, plusieurs fois, je mouille, je squirte le mouchoir est trempé.
    Et je repars dans de folles vagues de plaisirs. Baises-moi…
    Mes mains tremblent je ne peux plus écrire.
    Encore un long moment de jouissance

    J’aperçois ma compagne qui revient. Moi je ‘reviens’ au monde réel.
    Voilà une heure et demi de plaisirs intenses. En direct-live!
    Mes séances sont plutôt du genre apprentissage mais de plus en plus fréquentes, bientôt quotidiennes. Les sensations sont toujours présentes même si je me réfrène un peu (beaucoup)
    À suivre

    #30845
    bzo
    Participant

    étant donné le peu de réciprocité de tes efforts,
    tu ferais peut-être mieux de te concentrer sur ton île sexuelle intérieure,
    certes il n’est pas facile d’être seul nulle part
    mais au moins là c’est paradisiaque ,
    ton petit bout d’île est paradisiaque, ne l’oublie pas,
    tu peux y trouver un plaisir immédiat puissant,
    un oubli dans l’instant de tes tracas et contrariétés du quotidien

    mais aussi beaucoup plus au-delà de ce plaisir dans l’instant,
    il y a là beaucoup plus
    mais tu le sais aussi sans doute, je n’ai pas besoin de te l’apprendre,
    le féminin enfoui au fond de nous,
    que nous éveillons,
    que nous mettons à contribution,
    nous fait plus complet, nous fait plus riche,
    le masculin et le féminin à l’oeuvre ensemble dans notre chair,
    nous offre une communion rare, une fusion inespérée avec des choses d’avant notre naissance

    cette chair a sa part d’ombre comme un iceberg, sa partie immergée,
    notre part de mystère nous pouvons l’explorer par ce biais,
    cher @ch313, je te souhaite de surmonter tes épreuves
    et de retrouver la joie de pratiquer,
    la joie fusionnelle de pratiquer

    Mes séances sont plutôt du genre apprentissage mais de plus en plus fréquentes, bientôt quotidiennes.

    c’est drôle que tu écrives cela car moi aussi je suis constamment dans l’expérimentation,
    presque malgré moi,
    pourtant le plaisir est là tellement intense à chaque instant
    mais c’est plus fort que moi, je ne suis jamais totalement satisfait
    et ma curiosité m’entraîne toujours à expérimenter

    il faut dire que il y a une telle richesse à ma disposition,
    je suppose que pour toi, cela doit être la même chose,
    tellement de perspectives sont là à portée de main, ne demandent à qu’être explorées,
    il n’y a presque que cela en fait désormais curieusement,
    c’est comme si j’avais débouché dans un palais
    avec des millions de couloirs, de pièces à explorer,
    je n’ai qu’à faire quelques pas et déjà je suis dans une nouvelle pièce,
    une nouvelle aile du palais,
    tout est nouveau, tout est inconnu,
    il est devenu si facile de se réinventer jour après jour

    bon courage @ch313

    #30847
    Epicture
    Participant

    Bonjour @CH313

    Je te rejoins dans cette épreuve. Ma femme est un corps souffrant difficile à transformer en matière vivante tournée vers le plaisir. Il y a bien comme toi des sursauts d’espoir, des moments rares, trop rares de rapprochement, mais entrecoupés de longues traversées du désert. J’oscille entre le désir de raviver une flamme dont je ne sais même pas si elle existe, et l’abandon pur et simple d’une telle tâche qui ne me procure le plus souvent que déconvenues et frustration. Les moments de plaisir sont vraiment trop rares et trop faibles pour soutenir un désir durable de construire quelque chose de plus que la vie familiale que nous avons.
    Il me reste la possibilité de soutenir mon désir et mon plaisir par le massage prostatique, et travailler à construire une meilleure connaissance de moi-même, une meilleure approche de mon corps, et ne plus faire dépendre mon existence sexuelle d’une tierce personne. Je ne sais pas comment font les autres hommes, si ils font semblant, ou si vraiment ils ont trouvé chaussure à leur pied, mais moi, clairement, j’ai renoncé.
    Cela sonne peut-être tristement, mais je n’ai pas beaucoup le choix si je veux maintenir un foyer pour mes enfants, moi qui ai souffert de voir le mien partir en déconfiture. Mais cela a-t-il vraiment d’importance ? Finalement.

    Bon courage @ch313

    #30849
    Ch313
    Participant

    Merci Bzo, merci Épicture, pour votre attention à mon égard.
    J’ai beaucoup de difficulté pour ‘écrire’, je n’ai pas le lyrisme de Bzo, je n’ai pas la ‘faculté’ de transcrire ce que je ressens ou ce que je pense aussi ‘bien’ que vient de le faire Épicture.
    Je me reconnais tellement dans ce qu’il vient d’écrire, je jurerai que c’est mon double.
    Moi je reste très basique, trop près de ‘la chose’ que je veux dire, mon approche est trop technique. Je ne sais pas développer mon propos. Je trouve les mots trop faible pour traduire mon mon ressenti ou ma pensée. À posteriori, il me faut souvent plusieurs heures pour décrire un moment qui n’a duré que quelques dizaines de minutes qui était très intense. Je n’ai pas cette facilité, c’est pour ça que j’écris si peu et que je préfère mon direct-live même s’il est succinct.
    Pour l’instant je pratique d’une façon très contenue car les contractions ne manquent pas de me rappeler mon hernie, il faut que je fasse attention. Le gastroentérologue que je viens de consulter m’en prévient, surtout avec mon ‘déficit’ de sensibilité. Mon médecin traitant m’à fait la même recommandation. La prochaine étape est une coloscopie.

    Mon dilemme profond, je le résume en un mot : partage.
    Dans mon ‘intérieur’ je pratique le partage entre mon féminin est mon masculin, et mon désir fou est de le partager avec ‘autrui’ et me sentir ‘moi’ totalement réalisé.
    Aimer ‘moi’, aimer l’autre, vaste confusion de la pensée et des sens…

    Encore merci, à plus.

    #30851
    Epicture
    Participant

    Ton désir de partager est parfaitement légitime, il est de notre constitution humaine de partager, d’être reconnu, de reconnaitre l’autre, de se reconnaitre en l’autre, et de se reconnaitre soi-même en soi même. Un philosophe disait (Sartre) l’enfer c’est les autres, et pourtant nous recherchons constamment leur compagnie. Il y a là un paradoxe qui ne peut se dissoudre que dans un élan vers l’autre, élan qui n’attend rien en retour. C’est extrêmement difficile, voire impossible. Parfois le massage prostatique génère un sentiment de la sorte, mais personnellement, j’attends toujours un peu quelque chose lorsque je me tourne vers ma femme, et lorsque j’y trouve un rejet cinglant, je ne peux pas être indifférent, et c’est naturel et légitime.

    Tu as tors de considérer que ton écriture est confuse. C’est la tienne, et moi je n’ai pas de difficulté à la lire. Tu devrais avoir du respect pour elle, elle est parfaitement respectable et souvent très juste. J’adore lire les détails techniques de tes escapades. C’est ton style, laisse le se déployer. Il ne faut pas croire que vous lisez tout ce que j’écris, il y en a une bonne partie qui part à la poubelle. Parfois quand je me relis, c’est incompréhensible. L’écriture, ce n’est pas quelque chose de facile, même @bzo, souvent nous dit : oh là là, j’ai vraiment dit n’importe quoi, excusez-moi !!

    Bonne continuation @ch313

    #30881
    bzo
    Participant

    Je trouve les mots trop faible pour traduire mon mon ressenti

    on est tous confronter à cela,
    l’immensité,le caractère tout à fait exceptionnel de ce que l’on ressent
    et puis l’étroitesse des mots,
    par rapport à ce vécu, notre vécu durant la séance

    on a la tentation constamment d’en rajouter et encore rajouter
    pour essayer d’inclure toute l’intensité, toute la richesse de nos sensations
    mais c’est peine perdue, le texte devient ampoulé, boursouflé,
    il faut donc constamment se freiner
    et malgré tout essayer de parvenir à transmettre un peu d’émotion, un peu de perspective

    essayer de transmettre en miniature l’immensité de notre vécu durant la séance,
    un peu comme il y a des trains miniature,
    alors c’est une question de perspective pour le lecteur,
    s’il a l’oeil bien dessus, bien dessus nos mots, des images se dégagent de ceux-ci,
    alors cela peut fonctionner quelque instant,
    ce qu’on a essayé de mettre de nous, de notre plaisir, dans les mots,
    donner à voir très fugitivement

    Dans mon ‘intérieur’ je pratique le partage entre mon féminin est mon masculin, et mon désir fou est de le partager avec ‘autrui’ et me sentir ‘moi’ totalement réalisé.

    peut-être la voie du tantrisme peut ce genre de partage d’être à être,
    je me réfère ici au fameux article d’Adam
    qui évoquait, il me semble, ce genre de partage auquel tu aspires

    personnellement le sexe à deux avec une autre personne
    et puis le sexe à deux avec soi-même,
    sont d’un autre ordre, à mon avis

    je sais que certaines personnes par ici, parviennent à combiner sexe avec leur conjointe
    et puis sexe prostatique,
    je suis toujours un peu sceptique quant au résultat final,
    j’ai l’impression plutôt que cela augmente juste les sensations, les enrichit

    mais autant quand tout seul, je fais participer constamment à mes jeux mes parties génitales,
    les ondes mâles engendrées sont amalgamées au flux des sensations prostatiques très majoritaire,
    autant dans le sexe à deux, je crois que c’est l’exact inverse,
    les ondes prostatiques générées par la présence d’un masseur
    sont amalgamées au flux des ondes sexuelles péniennes très majoritaires
    dans une partie de jambes en l’air à deux


    @ch313
    , un texte même maladroitement écrit, du moment qu’il est sincère, en dit bien plus
    que n’importe quel autre texte, quelques soient ses qualités,
    s’il manque cette sincérité

    #30882
    bzo
    Participant

    arf, voilà que je donne des conseils comment écrire,
    excusez-moi, mes amis

    #30895
    Epicture
    Participant

    Bonjour @ch313

    Je suis dans ma voiture sur le parking. Avant le départ j’ai introduit les boules vibrantes. Je mets les écouteurs avec une musique binaurale. Le smartphone est prêt à recevoir mes notes.

    Cette musique binaurale m’intrigue. Pourrais tu me dire comment me la procurer, et me donner la reference de celle que tu ecoutais ce jour là.

    Merci et bon cheminement

    #30896
    Ch313
    Participant

    Bonjour Épicture,
    Plutôt que de donner une référence, un numéro dans une bibliothèque je préfère répondre d’une façon plus détaillée pour répondre à ta curiosité.
    Aussi je vais développer et poster ma réponse sur mon autre fil (Ma séance type) qui correspond plus comme thème.
    À plus

    #31068
    fidelio
    Participant

    l’absence de relations sexuelles dans les couples est beaucoup plus fréquente qu’on ne le croit. Visiblement, c’est un sujet tabou.
    https://www.20minutes.fr/societe/2336811-20180914-vie-sexuelle-france-avoir-vie-sexuelle-tabou-parle-explique-janine-mossuz-lavau

    En ce qui me concerne, je traverse la plus longue période d’abstinence avec ma femme jamais vécue. En fait j’ai cessé de compter les mois. Je dois admettre que cela coïncide avec la mise en place de ma pratique anale solitaire. Je m’explique cela comme une sorte de cercle vicieux (si j’ose dire): Comme j’ai trouvé un nouveau plaisir ailleurs, je ne fais plus l’effort de “monter à l’assaut” de la forteresse femme, et ce n’est surement pas elle qui viendra vers moi pour avoir des rapports (elle ne l’a jamais fait). Le désir entre nous s’est éteint mécaniquement, puisque je ne prends plus la peine de remettre la machine en route.
    Ma femme, comme tout le monde, a besoin d’être séduite, de se sentir désirée. Il faut mettre en place tout un tas d’attentions, de roucoulades, de parades nuptiales en somme; et ça me fatigue rien que d’y penser. Le stress lié au travail et à la vie quotidienne n’y sont pas pour rien non plus. Elle et moi sommes fatigués, nous n’avons pas pris de vacances depuis des années. Paradoxalement je pense qu’on ne s’est jamais autant aimé et compris. Simplement, ça ne passe plus par le sexe.
    Elle sait que j’ai des toys, elle n’aurait même rien contre le fait d’enfiler un harnais. Simplement le fait de savoir que je me débrouille tout seul accentue sans doute encore un peu plus l’écart sexuel qui se creuse entre nous. C’est doucement triste, mais c’est comme ça. J’en ai pris mon parti. L’orgasme prostatique me procure un plaisir si puissant que l’envie d’aller voir ailleurs ne m’effleure même pas.

    Ce que dit @Epicure en creux me laisse à penser que sa compagne profiterait sans doute d’un petit passage chez un psy pour démêler sa presque aversion pour le rapport sexuel. Mais en fait, c’est une situation tellement banale, traversée par des milliers de couples.

    #31076
    Epicture
    Participant

    Bonjour @fidelio

    Il faut mettre en place tout un tas d’attentions, de roucoulades, de parades nuptiales en somme; et ça me fatigue rien que d’y penser.

    C’est cela. Il y a une forme de lassitude sourde qui s’ancre profondément parceque l’élan est toujours à sens unique. Les desirs sont installés dans des couches parallèles qui ne se rejoignent pas. Se sont-ils jamais rejoints?
    Finalement ce qui réuni les etres humains ne repose t il pas uniquement que l’espoir, et jamais sur une réalité… de communion ?
    J’écrivais il y a peu un rapprochement avec ma femme, mais il ne s’est pas confirmé. Pire que cela, le souvenir de nos ébats ne me fait plus frémir.
    Cependant nous restons très proches, et très soudés devant le tourbillon environnant.
    Mais le massage n’est pas le responsable, il est une conséquence heureuse. Une decouverte personnelle de grande importance. Ce n’est pas un palliatif. La masturbation a toujours fait partie de ma vie, même quand mon activité sexuelle etait riche et régulière.

    Bon cheminement à toi @fidelio

    #31332
    Ch313
    Participant

    Serait-ce une bonne nouvelle ?

    Ce matin je me réveille de très bonheur à cause de problèmes de transit. Devant la probabilité d’avoir besoin plusieurs fois d’aller aux toilettes, je ne me recouche pas. Je déjeune un peu et je m’installe dans mon fauteuil. Après deux vidanges je me laisse aller à une séance pas très profonde car je reste vigilant craignant des expulsions involontaires.
    Pierrette s’est quand même offert quelques plaisirs….
    Les besoins de toilettes s’étant estompés, je retourne me coucher près de ma compagne.

    Quand elle se réveille, c’est elle qui se rapproche de moi.
    Elle me caresse le torse. Je pense qu’elle m’invite alors je tente de me rapprocher. J’essaye de la caresser à mon tour. Mais elle ne veut pas, repousse ma main.
    Désolation . . .
    Elle descend sa main sur mon ventre, je me laisse aller, ‘j’en prends mon parti’.
    Je vais ‘laisser faire’, advienne que pourra. Des spasmes commencent alors à me secouer.
    Pour ‘m’accompagner’ je pose mes mains sur mes seins, je tripote mes tétons.
    Je laisse mon pubis s’envahir de chaleur. Je laisse Pierrette prendre possession de moi.
    Tout juste si je m’aperçois qu’elle a pris mon sexe dans sa main.
    Elle me caresse, me masturbe et contrairement à l’habitude elle ne me demande pas de mettre ‘un machin’. Je tente à nouveau un rapprochement mais cela se solde par un échec, je fait fausse route. Je me recentre sur mon pubis, Pierrette reprend mon corps.
    Je commence à être pris de tremblements, je me désolidarise de ce que fait ma compagne, l’intérieur de mon pubis se remplit de contractions diverses. Je commence à jouir, je commence à gémir, les tremblements s’amplifient.
    Je ne sais si mon plaisir la touche ou lui ‘fait quelque chose’ mais elle pose son autre main sur mes testicules et me les masse doucement. Je jouis encore.
    Ses doigts s’insinuent entre mes cuisses, et caressent mon périnée.
    Je lui suis toute ouverte, les jambes tétanisées, ses doigts pétrissent mes lèvres, je ne sens plus qu’elle tient mon sexe. Je suis totalement dans mon vagin qui pulse violemment à distiller ses doigts. Des larmes m’inondent, mon corps sursaute de toute part.
    Je toute rivée à sa main. Ma vulve et sa main ne font qu’un. Ma respiration est haletante, entrecoupée de râles et de cris. Je me cambre, je retombe, elle m’accompagne toujours.
    Je me ‘colle’ me connecte à sa main comme une sangsue, mon vagin l’aspire, je distille ses doigts en moi.
    La pression, la chaleur, le flux s’empare de mes cuisses. Je jouis encore plus fort.
    À peine je m’écroule elle me ranime, me projetant encore plus haut.
    Les orgasmes s’enchaînent sans répits. Je suis balancé de vagues en vagues dans une tempête de contractions électriques.
    J’en suis au dixième ciel qu’elle s’étonne : « tu ne t’arrêtes jamais ? »
    Elle me demande un mouchoir, j’ai peu mouillé.
    Je mets encore quelques temps à calmer les spasmes.

    Cette conjonction entre cette action sexuelle externe, la masturbation que ma compagne m’a prodiguée et celle que j’ai vécue en intérieur est extraordinaire.
    La stimulation externe totalement masculine entraînant une jouissance totalement féminine, je n’avais encore jamais vécu ça et que cela ait une telle puissance est sidérant.
    Plus d’une heure durant Pierrette s’est éclatée en lesbienne soumise. Mon entre-jambes s’en souvient encore en cette fin d’après-midi, mon périnée est bouillant, j’en mouille ma culotte rien que d’y repenser et de l’écrire.

    Sublime moment !
    Que je ne peux qu’attribuer qu’au potentiel de l’orgasme prostatique, le désir de m’y abandonner et ma façon de pratiquer. Enfin un bonheur à vous faire partager.

    #31333
    SophiAir
    Participant

    Excellent @ch313. J’ai eu le même tyoe d’expérience. Regarde le post #31167 sur le fil de @envole. C’est génial de méler les deux expériences.

    #31341
    Jieffe
    Participant

    Bonjour CH313,

    Tes témoignages sont absolument extraordinaires. Je m’en sens totalement incapable, mais je les trouve extraordinaires.

    #31950
    Ch313
    Participant

    Il y a longtemps que je n’ai rien écrit.
    Alors voilà quelques nouvelles.
    Sur le plan santé, cela ne va pas trop mal. La coloscopie n’a rien révélé de grave, j’ai cependant un colon beaucoup trop long qui provoque des problèmes de transit. Quant à mon hernie, tant qu’elle ne s’étend pas, je ‘m’arrange avec’, il suffit que je fasse attention après des contractions involontaires ou pas.
    Quand à ma compagne, elle est encore plus distante que jamais.
    J’ai repris une pratique quotidienne, tous les matins je m’offre un voyage chaleureux et je suis avidement les fils de chacun sur le forum. Cela m’aide à ne pas déprimer.
    Merci au contributeurs.
    À plus, bises à tous

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