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  • #30436
    Helixir4
    Participant

    Bonjour à tous.
    Cela fait plusieurs fois que je constate que nous sommes bcp à avoir été confronté à la maladie. Grosse maladie pas le petit rhum. Comme si après une telle épreuve le plaisir charnel était primordial. Que ce corps qui nous a fait souffrir nous fasse maintenant jouir. Une écoute plus importante s’exprimant également au niveau des sensations et des plaisirs.
    Qu’en pensez vous
    À bientôt

    #30455
    Adam M.
    Maître des clés

    Je pense qu’il est facile dans la vie de ne pas écouter son corps et d’être plongé dans la vie de tous les jours qui nous absorbe et nous éloigne de nous même. La maladie ou le malheur a cet effet de nous rappeler à notre corps et de nous donner le coup de pied au cul qui nous permet d’enfin comprendre que nos anciennes priorités n’étaient qu’en partie bien futile. C’est quand on se rend compte que l’on a pas de deuxième vie que l’on commence à profiter de celle que l’on a. Même si j’ai eu la chance de ne pas avoir rencontré la maladie dans ma propre chair, j’ai subit le même type d’électrochoc que vous tous il y a 10 ans d’où mon réveil.

    #30457
    Jieffe
    Participant

    Bonjour à tous les deux,

    J’ai la chance également pour le moment de ne pas avoir vécu la maladie dans ma propre chair, mais je l’ai vécu au travers de ma compagne. Elle a été bien malade, de longues années, et a enchaîné des maladies loin d’être anodines. Elle s’attache toujours à mon grand désarroi à des détails pour lesquels je ne m’explique pas cet attachement.
    Quoi qu’il en soit, il est fort regrettable d’être obligé de passer par cette étape pour se réveiller. Mais il ne faut pas se jeter la pierre, je suis tout à fait d’accord avec Adam:

    qu’il est facile dans la vie de ne pas écouter son corps et d’être plongé dans la vie de tous les jours qui nous absorbe et nous éloigne de nous même

    Tout est fait autour de nous pour qu’il en soit ainsi. À nous peut-être, conscient du problème, de faire en sorte que cela change.
    Adam a déjà commencé avec la création de ce site.

    #30487
    Epicture
    Participant

    Moi non plus je n’ai pas vecu personnellement dans ma chair la souffrance, la vraie. Mais j’ai vu dans les yeux de mes deux compagnes successives à quel point on pouvait souffrir, et a quel point j’étais demuni. Cela ne m’a pas fait électrochoc, j’ai toujours su qu’il fallait profiter du moment présent, sans bien savoir en quoi cela pouvait consister, concrètement, sans autodétruire ni se tuer au travail ou se faire endoctriner par un pervers polymorphe. La découverte du massage prostatique a été une révélation ! Purement et simplement. Merci Adam ! Et tous ceux qui apportent leur témoignage !

    #30802
    Helixir4
    Participant

    Ce qui me frappe c’est la proportion de gens qui ont été confronté à la maladie de près ou de loin. Comme si nous voulions redonner un sens à ce corps meurtri.
    Je ne suis pas sociologue mais c’est un constat frappant.

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