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20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 284)
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  • #26607
    Epicture
    Participant

    Tout a commencé il y a environ 3 ans et demi, j’avais 46 ans.

    Je pensais que tout ce qui touchait au plaisir anal était réservé aux homosexuels, et que l’homosexualité constituait une déviance par rapport à un ordre naturel. Je vis et évolue dans un milieu qui, affiche officiellement une vison très machiste des rapports humains : il y a des dominants et des dominés : choisi ton camp.
    J’avais mal au dos et j’avais des tiraillements dans le rectum. Parfois j’avais des démangeaisons au niveau de l’anus. J’ai fait une coloscopie qui n’a rien donné et j’ai commencé, sur les conseils de mon médecin, sans trop y croire, à suivre des cours de Pilate, sorte de gymnastique qui vise la musculation des muscles profonds. Les exercices insistaient sur la respiration, et sur la mobilisation du plancher pelvien. Mais comme j’étais le seul homme du groupe, je pensai que cela s’adressait plus particulièrement aux femmes, mais je me suis pris au jeux : pour les hommes il faut remonter les parties disait-il.
    Ensuite, pour accompagner ma progression, j’ai ressorti du placard un appareil d’électrostimulation pour approfondir la musculation des abdominaux. Et peu à peu je plaçais les électrode de plus en plus bas, jusqu’à envelopper mon pénis avec, et mes testicules. C’était très encourageant, mais décevant à la fois, alors je continuai à descendre, sur le périnée, toujours pour me muscler me disais-je. Bien sûr je fini par placer une électrode directement sur l’anus…

    Moi, je produisis un acte, à l’encontre de toutes mes convictions, qui pensait que l’anus n’était que le lieu du rejet des déchets du corps humain, moi qui restait marqué par la vision chrétienne de la sodomie comme péché mortel, comme cause de déchéance de l’âme dans les enfers éternels (bien que je ne sois aucunement croyant), je me risquais à défier l’ordre naturel.

    …ce fut une révélation… presque divine : l’anus pouvait être un VRAI lieu de plaisirs. c’était il y a 1 an 1/2.

    Je ne soupçonnait pas à ce moment-là le potentiel du chemin sur lequel je venais de m’engager, tant au niveau corporel, que sexuel, psychologique, philosophique…

    Je reviendrai pour vous faire part de ma progression sur ce chemin du plaisir prostatique.

    Bon cheminement à tous

    #26619
    Andraneros
    Modérateur

    pour les hommes il faut remonter les parties disait-il.

    Je suppose @epicture qu’il faut lire « fait » au leu de « faut » ? Quoi qu’il en soit le résultat annoncé par votre professeur est-il vérifié ? Plus largement avez-vous ressenti les effets bénéfiques du Pilate sur votre mal de dos ? L’utilisation de l’électro-stimulation faisait-elle partie du programme conseillé par votre médecin ou votre professeur de Pilate ?

    C’était très encourageant, mais décevant à la fois, alors je continuai à descendre, sur le périnée, toujours pour me muscler me disais-je.

    Que vous a apporté l’électro-stimulation à la fois encourageante et décevante ?

    …ce fut une révélation… presque divine : l’anus pouvait être un VRAI lieu de plaisirs. c’était il y a 1 an 1/2.

    Il faut nous en dire plus même si, au regard des explications techniques apportées par @matou8313 il est vraisemblable que le matériel que vous avez utilisé n’était pas le mieux adapté à votre expérience.

    Votre recherche d’une autre forme de jouissance dans un tel contexte mérite d’être saluée. Les résultats que vous avez obtenus, dont vous témoignerez dans vos prochains messages, et ceux que vous obtiendrez bientôt sont la juste récompense de vos effrts et de votre ténacité.

    Bon cheminement @epicture.

    #26621
    Epicture
    Participant

    Bonsoir @Andraneros,

    Dans une séance de Pilate, il y a une première partie ou l’on est debout. L’un des exercices consiste à faire basculer son basin d’avant en arrière pour acquérir suffisamment de tonicité pour le maintenir en rétroversion c’est-à-dire légèrement basculé vers l’arrière. Pour améliorer la posture il faut contracter le périnée, et l’une des façons de savoir si l’on agit sur le périnée est de sentir ses testicules remonter vers le haut. c’est là qu’on peut dire que l’on agit sur le périnée, selon mon coach.
    Il est clair que j’ai acquis une bien meilleure tonicité de toute la sangle abdominale, des pectoraux, et des muscles du dos, et que mes problèmes de dos ont disparus. Mais l’électrostimulation n’était pas dans son programme, ni conseillée par mon médecin c’était une initiative personnelle. J’avais connu ça chez un kiné, il y aune dizaine d’années, et j’avais fait l’acquisition d’un appareil. Cet appareil proposait des préréglages appelés massage relaxation. Ils diffusent des fourmillements par vagues, l’intensité monte, atteint un maxi, puis redescend, et ainsi de suite pendant 30 min. Cela me faisait du bien également dans les trapèzes qui étaient tendus à cause de ma posture au bureau.
    Il y a également toute une série de réglage et de programmes de musculation, mais je n’en faisait pas une utilisation très poussée.
    Lorsque j’ai eu l’idée d’en faire un autre usage, je ne visait pas le plaisir anal, d’ailleurs je ne connaissait la prostate que de nom. Je ne m’étais jamais intéressé à la question. Je voulais stimuler mon pénis et toute la zone génitale pour obtenir des orgasmes éjaculatoires. Je voulais explorer une nouvelle technique masturbatoire. Mais dans ce domaine ce fut décevant, je n’obtenais pas grand-chose de vraiment satisfaisant, et cela ne me conduisait pas du tout à l’orgasme éjaculatoire. Il est fort possible que mon matériel n’était pas adapté mais cela ne me gênais mas car par ailleurs, en me rapprochant de l’anus j’obtenais des résultats très intéressants. Les contractions de l’anus provoquées par les patchs me procuraient un réel plaisir, tout en restant localisé sur la zone anale. Je n’avais pas d’orgasme, mais j’adorais ça. J’adore toujours d’ailleurs, mais j’ai fait un peu évoluer ma technique, je vais en parler dans le sujet lancé par adam.

    Voilà pour mes réponses Andraneros, merci de me faire préciser les choses.

    #26622
    Epicture
    Participant

    Il y a 18 mois donc je place une électrode d’électrostimulation à la base de l’anus, à cheval entre l’anus et le périnée. Mon appareil était réglé en mode massage relaxation, par vagues de fourmillements. Plus je montais en intensité, plus j’avais l’impression d’être pénétré. Ces sensations me donnaient envie de pousser toujours plus loin jusqu’à ce que mon appareil soit au maximum de l’intensité, . Curieux et enthousiasmé par cette découverte je cherche des outils différents que ceux en vente chez Decathlon : simples patchs adhésifs de surface carrée. 
    C’est là que en tapant sur google les mots clefs “électrostimulation sexuelle” je tombe sur le sujet d’@Adam : ” retour d’expérience en électrostimulation”. 
    En creusant de fil en aiguille je télécharge le “traité d’Aneros”, et me voilà parti clopin clopan et en grand secret, sur le chemin du plaisir prostatique, mais avec toujours un petit faible pour l’electrostim, pour varier les plaisirs. Mais quand je vois les techniques développées par certains pratiquants : @matou8313, je fais figure de petit poucet. 
     
    S’ensuit alors une longue période de tests et d’expérimentations. Allouant un certain budget à l’acquisition de matériel. L’achat en toute discrétion via les relais colis (cf @Spele42) me permet de constituer une collection de sex-toys et produits en tous genres, mais sans trop insiter non plus sur la partie electrostimulation.  J’y reviendrai. 
     

    Aujourd’hui, que j’ai précisé mes besoins en matière de taille et de formes d’objets, que j’ai réglé les questions d’hygiène et de santé rectale (hémorroïdes), que j’ai trouvé le bon dosage et les bons produits en matière de lubrification, et que j’ai mis au point des plugs anal pour “réveiller” ma prostate régulièrement, ma difficulté réside plus dans ma capacité à me trouver l’espace et le temps nécessaire pour pratiquer dans de bonnes conditions, et faire évoluer mes sensations.  Cette difficulté vient du fait que ma pratique s’effectue en grand secret, dans un environnement familial qui ne laisse que peu d’espace. 

    #26633
    Jieffe
    Participant

    Bonjour Epicture,

    Je te souhaite un bon cheminement. Je n’y connais rien en électro-stimulation, mais je voudrais souligner ici ton changement d’état d’esprit:

    Je pensais que tout ce qui touchait au plaisir anal était réservé aux homosexuels, et que l’homosexualité constituait une déviance par rapport à un ordre naturel. Je vis et évolue dans un milieu qui, affiche officiellement une vison très machiste des rapports humains : il y a des dominants et des dominés : choisi ton camp.

    C’est un grand pas à mon sens, qui demande beaucoup d’intelligence. Et tu l’as eu, je te félicite pour ça, sincèrement. C’est malheureusement bien trop rare pour passer inaperçu.

    #26639
    Epicture
    Participant

    Merci Jieffe, ton intervention appelle quelques précisions :

    Après relecture, je m’aperçois qu’il y a deux aspects dans ma phrases qui doivent être distinguées :
    L’existence de l’homosexualité suscite chez de nombreux hétérosexuel une incompréhension, voire un rejet. De nombreux films, témoignages aident à voir les choses autrement. Mais il y a quelque chose de plus. Le lieu commun de l’état d’esprit homophobe c’est de percevoir les homosexuels comme des “lopettes”, des hommes qui n’ont pas de couilles, être un pédé, c’est être un sous homme, un dominé. Hors la distinction dominant/dominé va bien au-delà de la simple opposition hétéro/homo, ce sont deux concepts qui sont par souci d’efficacité dans l’idéologie “ordre naturel” mélangés, mais ils doivent être distingués. D’ailleurs, cette dualité dominant/dominé existe également entre homosexuels, elle est une constante humaine, semble-t-il. Quand on a compris cela, il n’est pas difficile de considérer l’homosexualité comme l’expression personnelle d’un rapport au monde et à soi, qui mérite autant le respect que n’importe quel autre, à partir du moment où il ne conduit pas à faire de l’autre un simple objet de consommation, ce qui se rencontre malheureusement autant entre hétérosexuels qu’entre homosexuels.

    La découverte du massage prostatique m’a permis, au-delà des sensations physiques que cela procure, de renforcer cette prise de conscience que le monde que nous avons bâtis, nous, hommes et femmes occidentaux, est construit sur la consommation que nous en faisons. Or à mon sens, faire du massage prostatique une nouvelle occasion de “consommer du plaisir” est vouée à l’échec. Il faut se mettre dans une autre perspective. C’est une danse de l’esprit et du corps, non dans la perspective d’une fusion, qui génère crainte de l’un ou de l’autre de se voir absorbé, dominé, mais dans la perspective d’une valse ou chacun participe à forger une œuvre. Chaque partie de notre être est respecté par chaque autre partie. Il ne peut pas être question de domination ni de consommation. Du moins c’est ce qu’il me semble. Cela dit, il ne suffit pas de le dire, c’est une autre affaire de le vivre, nous sommes tellement conditionnés qu’il faut se déconditionner couche après couche, et ça prend du temps. Mais c’est à chaque fois tellement bon de se sentir un peu plus léger, que la patience et l’effort méritent d’être engagés. C’est pourquoi j’adhère à 200 % à l’idée de cheminement qui ne doit jamais s’arrêter.

    Bon cheminement à tous

    #26640
    Andraneros
    Modérateur

    Merci @epicture d’apporter ces précisions qui nous éclairent sur l’intérêt de la Méthode Pilate pour améliorer la tonicité de notre périnée. C’est la première fois que cette méthode est mentionnée dans notre forum. Votre témoignage vient enrichir les informations qu’il rassemble sur les méthodes qui facilitent l’accès à la jouissance prostatique.

    Je comprends mieux en vous lisant comment l’électro-stimulation vous a fait découvrir peu à peu le plaisir anal, le site NXPL et le massage prostatique. Je comprends bien aussi à quel point votre environnement familial rend votre pratique difficile. Dans de telles conditions vous réserver régulièrement des périodes de temps suffisamment longues et protégées de tout dérangement pour vos sessions doit être très compliqué.

    Aujourd’hui… j’ai réglé les questions d’hygiène et de santé rectale (hémorroïdes),

    Savez-vous que les modèles « Peridise » de la gamme Aneros sont issus de modèles identiques destinés au traitement des hémorroïdes les « Peristal » conçus par une société High Island Health qui vend des produits para-médicaux dont font partie des masseurs prostatiques “Pro-State” . Vous atteignez un âge où ce dernier sujet peut autant vous concerner que le premier.
    Vous pouvez peut-être plus facilement insérer des sessions « para-médicales », pour éviter le retour de vos hémorroïdes et ou prévenir l’hypertrophie de la prostate, dans votre emploi du temps officiel et proposer à votre femme de consulter ces pages qui n’offrent aucun lien vers Aneros.

    Bon cheminement @epicture.

    #26649
    Epicture
    Participant

    Merci Andraneros, les pistes que vous me proposez pour introduire de l’espace pour mes séances dans ma vie familiale sont intéressantes. Cependant, cela me gêne de faire l’impasse sur la dimension plaisir. Je sais que ma femme n’y est pas insensible. Ce que je veux éviter, c’est présenter cela comme une pratique palliative à un une activité sexuelle dite normale, qui ne serait pas pour moi satisfaisante. Une activité sexuelle normale serait celle d’un ordre naturel qui vise la procréation, ou le devoir conjugal dans une relation de couple. Mais je ne veux pas, parce-que je l’aime, la mettre en porte à faux, cela causerait des dommages difficiles à réparer. Je ne veux pas me servir d’elle comme l’alibi de mon désir sexuel non assouvi, car je sais pertinemment, pour l’avoir vécu, que même si l’on vit une relation sexuelle très active avec une femme, on peut toujours ressentir un manque.

    Donc, je me dis que je pourrais utiliser la méthode Pilate, encore elle, pour lui expliquer que cela a réveillé mon corps. L’a sensibilisé, et m’a conduit peu à peu, de fil en aiguille, à avoir un désir sexuel différent, qui inclus la pratique du massage prostatique, sans l’exclure elle, bien au contraire. J’ai expliqué dans le forum ou je me suis présenté que cela avait modifié mon comportement à son égard, et que nos rapports étaient devenus plus sensuels. Je suis beaucoup moins dans l’attente, ce qui l’a rendu elle, plus sensible à son tour.

    Qu’en pensez – vous ?

    #26651
    Jieffe
    Participant

    Bonjour Epicture,

    Je souhaiterais avant toute chose préciser un point, qui n’est que mon avis, mais qui précisera peut-être ce que j’écrirai par la suite. Le fait pour un homme de profiter du plaisir prostatique et/ ou du plaisir anal ne fait pas de lui un homosexuel. C’est un raccourci erroné et réducteur. Je n’ai aucun problème avec l’homosexualité, ni avec les homosexuels, mais ce terme définit selon moi bien plus qu’un acte physique. Un anus, tout le monde en a un, et quoi que quiconque puisse dire, il s’agit d’une zone fortement érogène. Être homosexuel est bien plus à mon sens, il s’agit ici de vouloir vivre avec une personne du même sexe, partager ses joies et ses peines, des activités, élever des enfants… Une dimensions d’amour qui n’existe peut-être pas dans une simple relation que peuvent avoir deux personnes du même sexe, juste pour le plaisir.
    Bref, ceci est une aparté, mais précise ma façon de voir les choses. Et c’est un peu ce que j’ai voulu dire dans mon message. Tu as réussi à dépasser cette idée que tout homme qui joue avec son anus et un pédé, une couille molle…. bien que cela était solidement ancré dans ton esprit par ton éducation. Je trouve tellement dommage que certains hommes sous ce prétexte s’empêche ces découvertes. Et j’irais bien plus loin, je suis persuadé que d’entamer un tel cheminement nous rend meilleur; il nous ouvre l’esprit, nous permet d’être moins dans le jugement, être plus tolérant… Tant de sentiments positifs qui ne peuvent que contribuer au bonheur de chacun. Imagine une vie dans laquelle tout le monde est en paix avec soi même, avec les autres par conséquent, tolérant, sans jugement… il y aurait bien moins de bagarre dans les stades de foot, certainement mois de guerre, de terrorisme…. Et tout ça est presque exclusivement masculin.
    Ça rejoint ta deuxième idée de dominant/ dominé. C’est un sentiment auquel je n’ai pas accès, tout au moins je le crois (les personnes qui me connaissent diront peut-être le contraire). Je suis aujourd’hui “manager”, “chef”, et ça me pose un gros problème, je ne sais pas faire. Je dois avoir un rapport de subordonnés à subordonnant, ça m’est extrêmement difficile et reproché par mes supérieurs.
    Je connais mal le mileu homosexuel, et tu dis que les rapports dominants/ dominés y existent également. Je veux bien te croire. Ce que j’ai pu constater pour le peu que j’ai fréquenté, c’est qu’ils ont tout de même une sensibilité différente, bien souvent une plus grande ouverture d’esprit que les hétérosexuels, et sont souvent plus tolérants. C’est pour ces raisons à mon sens qu’ils sont traités de lopette, parce qu’ils ne répondent pas aux canons de l’Homme dans toute sa virilité, le Mâle qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, qui donne des ordres, qui plie ses contemporains à ses désirs.

    Ton idée de valse du corps et de l’esprit pour parts égales, avec respect de l’un pour l’autre (si j’ai bien compris) et fort intéressante. Je ne l’avais jamais envisagé sous cet angle, mais je pense que c’est une piste que je vais creuser. J’avoue que pour le moment elle est floue dans mon esprit. Je vais la laisser ce poser et évoluer.

    Pour reprendre les conseils d’Andraneros, et pour préciser ce que j’en ai compris, je n’y vois pas le risque que ta femme y voit une quelconque insatisfaction de ta part. Sous un prétexte médical, tu as certaines pratiques, qui ont pour effet collatéral de t’ouvrir à une autre sensualité, tout bénéfice pour elle. Elle ne se sentira donc pas mise à l’écart, ni remise en cause. Enfin, c’est comme ça que j’ai compris les conseils d’Andraneros. Tu peux dores et déjà le lui prouver, puisque tu as essayé sans lui en parler parce que tu souhaitais en vérifier l’efficacité. Elle a pu constater que non seulement cette pratique ne t’éloignait pas d’elle, mais au contraire t’en rapprochait.

    Cependant, cela me gêne de faire l’impasse sur la dimension plaisir

    Si j’ai bien compris l’histoire des Aneros, il s’agit au début d’une recherche médicale, pour le traitement de la prostate. Ils ont découvert par hasard que cela pouvait donner du plaisir. Si cette histoire est vraie, il n’est pas impossible que d’ici quelques années les médecins prescrivent un Aneros, avec peut-être même prise de mesure pour définir le modèle le mieux adapté, et des séances avec apprentissage!!! Sans faire d’impasse, tu peux simplement préciser que ces massages peuvent même générer du plaisir chez certains.

    Bon cheminement Epicture, au plaisir de lire tes prochains témoignages.

    #26657
    Andraneros
    Modérateur

    Il n’y a aucune obligation « de faire l’impasse sur la dimension plaisir » @epicture, surtout si comme vous le dites :

    Je sais que ma femme n’y est pas insensible.

    Cette référence paramédicale permet de mettre un peu de rationalité dans la pratique du massage prostatique, apporte un lien de cause à effet qui précisément élimine cette notion de

    pratique palliative à un une activité sexuelle dite normale, qui ne serait pas pour moi satisfaisante.

    Cette « nouvelle » recherche de plaisir est la conséquence de votre découverte faite à l’occasion de l’essai d’une pratique para-médicale. Comme ce fut déjà le cas à la suite de la tonification de votre plancher pelvien grâce à la méthode Pilate.
    Votre évolution améliore votre sensualité, améliore la qualité de votre relation physique (toucher, caresses…) et émotionnelle (patience, complicité…) avec votre femme. Elle ne peut que le ressentir.

    je me dis que je pourrais utiliser la méthode Pilate, encore elle, pour lui expliquer que cela a réveillé mon corps. L’a sensibilisé, et m’a conduit peu à peu, de fil en aiguille, à avoir un désir sexuel différent, qui inclus la pratique du massage prostatique, sans l’exclure elle, bien au contraire

    Je suis tout à fait d’accord avec vous. Tout ce message pour vous dire que je n’ai pas de conseil à vous donner parce que vous avez le meilleur état d’esprit possible pour développer à la fois votre pratique prostatique et la qualité de votre relation avec votre femme. Bon cheminement @epicture.

    #26660
    Epicture
    Participant

    Bonjour ,


    @Jieffe
    , tu le dis autrement, avec tes mots, ta compréhension, mais tout ce que tu as dit sur l’homosexualité je suis entièrement d’accord avec toi. Je ne connais pas du tout le “milieu homosexuel” je ne peux donc pas affirmer qu’ils ont une sensibilité spécifique. Je ne peux d’ailleurs rien affirmer les concernant, je fais l’hypothèse que comme tout être humain ils sont soumis aux mêmes tentations d’être dominant ou d’être dominés. Et que par conséquent la difficulté d’approcher le plaisir, qu’il soit prostatique ou non, est de même nature.
    Tu as bien pointé du doigt la difficulté que cela représente quand on est dans la position de manager une équipe et que cette équipe attend de toi que tu la manage, et que tes supérieurs aussi.

    Mais là n’est pas le sujet. Il faut d’abord préciser que je ne confond pas la question dominant/dominé et les rapports BDSM qui sont consentis. Les rapports dont je parle sont eux plus ou moins consenti, ou disons autrement consentis par la force des choses. Ce que je pense, c’est que dans un cas comme dans l’autre (dominant ou dominé, manager ou managé, chef ou grouillot, homme dominant femme soumise, ou l’inverse) on reste cantonné dans une perspective stérile qui vise le rapport fusionnel. Nous sommes baignés par cette idée que l’union, le rassemblement, l’égalité, la fusion, conduit à la paix, ce qui est contradictoire avec le constat que chacun fait de sa différence. Il y a là, à mon sens un point fondamental. Sortir de cette perspective, c’est s’ouvrir les portes d’une autre vie ou chacun dans sa différence respecte celle de l’autre et ne cherche pas la fusion qui ne peut que conduire au sentiment de l’un ou de l’autre d’être consommé, et de s’en révolter.
    S’engager sur la voie de cette autre perspective, me semble strictement identique à celle qui conduit au plaisir prostatique, mais non dans le rapport qu’on entretien avec les autres, mais dans ceux qu’on entretien avec soi-même. Soi-même entant que corps et esprit. Les témoignages de BZO sont très représentatifs il me semble de cette danse qu’il engage avec lui-même : il se fait l’amour. Il faudrait l’interroger sur ce point. Quoi qu’il en soit, c’est un cheminement solitaire. Non qu’il ne soit pas partageable, ce site prouve le contraire, mais chacun en est seul responsable.

    Pour ce qui concerne les pistes de progression sur le terrain de la présentation de tout ça à ma femme, je suis d’accord avec vous @Andraneros et @Jieffe, que l’aspect santé peut être une bonne approche sans occulter la partie plaisir. Il faut que je mouline tout ça dans ma tête.

    Merci pour vos réactions qui font toujours progresser

    #26662
    Epicture
    Participant

    Bonjour à tous,

    Il y a un point sur lequel j’aimerai avoir votre avis et qui concerne les contractions.
    Avant que je m’intéresse au massage prostatique, j’étais sujet à des spasmes musculaires. Ces spasmes étaient comparables aux soubresauts que l’on peut ressentir à l’endormissement. Cependant, ces soubresauts sont souvent associés à des images mentales de type chute, glissement ou coup de pied dans un ballon… Mais moi c’était avant l’endormissement, et j’ai pu identifier précisément le moment du spasme : après un petit moment de détente, sur le dos, respirant calmement, vient le moment de l’expiration qui se prolonge, à la fin de l’expiration alors que mes poumons se sont vidés, je sens les battements de mon cœur, et sur un battement, contraction musculaire du thorax, comme un spasme éclair, qui n’est ni douloureux, ni gênant, sauf qu’il surprend, du moins au début. Et ça marche à tous les coups, et ce depuis maintenant environ 2 ans.
    Quand j’ai commencé les massages prostatiques, j’ai ressenti, le même type de spasmes, mais un peu plus bas au niveau de l’abdomen. La question qui me vient à l’esprit concerne les contractions involontaires. Celles qui sont décrites dans le traité d’aneros ne sont pas localisées, il est simplement dit, il y en a. Mais y a-t-il des contractions spécifiques au massage prostatiques, ou n’y a-t-il pas de règles sur leur localisation. Je veux dire abdominale, anales, cuisses, fessiers, tout le corps. Certains parles de contractions anales qui font bouger l’aneros tout seul, je n’en ai jamais ressenties. Y a -t-il une technique spécifique qui pourrait les déclencher ?

    Merci et bon cheminement à tous

    #26677
    Epicture
    Participant

    Mea maxima culpa

    Contrairement à ce que j’ai pu écrire sur la précision du traité d’aneros, tout est dit. Comme quoi, la relecture, attentive, nourrie de l’expérience, nous fait lire un autre texte.
    Ce qui me permet de dire que malgré mes sensations, qui semblent stagner au niveau des contractions involontaires, il y a progression mentale puisque quand je relis le traité, je n’y vois pas la même chose, et j’y puise encore, ainsi que dans certains excellents sujets, des informations précieuses et finalement particulièrement adaptées à ma situation du moment.
    En effet, ce qui me manque le plus, c’est l’aménagement d’un temps et d’un espace dédié, j’y travaille…

    #26681
    Andraneros
    Modérateur

    Les contractions sont l’objet de nombreuses questions. Le chapitre du traité d’Aneros « Une session avec un Aneros » mentionne 64 fois le mot « contraction », 5 fois le verbe « contracter ». A ce jour, 19/03/18, il y a sur le forum 1053 messages qui contiennent le mot « contraction » dont le plus ancien remonte au 16 octobre 2013 sur un total de 4 760 messages.

    Comme vous nous le dites ce matin, à tête reposée, @epicture, Adam précise bien quelles contractions servent à lancer le moteur qui mettra le masseur en mouvement. Mais, comme le montre la fréquence des mentions du terme contraction votre question intéresse tous les anéronautes et j’en profite pour reprendre ce qu’il dit à ce sujet.

    Tout d’abord selon mon expérience les contractions sont à répartir en deux catégories :

    – 1) Les contractions volontairement déclenchées dans deux situations :
    — a) pour lancer, après la phase de relaxation, les mouvements du masseur qui servent à stimuler la zone prostatique sur la face antérieure du rectum,
    — b) pour relancer ou entretenir les contractions péristaltiques involontaires.

    – 2) Les contractions involontaires qui se répartissent en deux catégories :
    — a) les contractions péristaltiques qui entretiennent les mouvements du masseur contre la prostate en associant les contractions anales qui font remonter le masseur dans le rectum et les contractions rectales qui le repoussent vers l’anus, qui ne se voient pas ;
    — b) les « spasmes » et « tremblements » incontrôlés qui secouent le corps de façon plus ou moins violente en réaction à l’intensité du plaisir ressenti, particulièrement mis en valeur dans les vidéos spectaculaires publiées par les sites spécialisés.

    Dans le chapitre mentionné en début de message section « Etape 5 : Techniques de contractions pour faire bouger l’Aneros » Adam parle bien des contractions volontaires anales et rectales. A l’occasion d’une réponse à @yoyoma il propose d’y ajouter les contractions des fessiers pour faciliter le déclenchement des contractions rythmées involontaires de l’anus. Ces contractions se retrouvent implicitement dans la position allongé sur le dos, les fesses en l’air en ne reposant que sur le haut du dos et les pieds, présentée dans l’« Etape 6 : Position ».

    Il y revient dans la section « Etape 7 : Massage et contractions : en route vers l’orgasme » qui détaille l’apparition des contractions involontaires :

    Vos sphincters vont, petit à petit, se mettre à trembler légèrement, avoir des spasmes, ou même vibrer. Ces réactions sont normales et sont le signe du début des contractions involontaires. La construction du mécanisme amenant à l’orgasme peut maintenant avancer. C’est toute la zone anale, la prostate et le point d’acupressure du périnée qui sont stimulés par ces contractions musculaires involontaires.
    Essayez d’entretenir et de développer ces vagues de plaisirs générées par ces contractions involontaires et volontaires. Continuez d’utiliser les contractions anales en conjonction avec des contractions rectales pour amplifier ces contractions. N’oubliez pas, qu’à ce stade,  l’intensité des contractions doit toujours être faible à moyenne pour ne pas écraser les sensations et les stopper.
    Essayez de visualisez les vagues de plaisir qui proviennent de la prostate et de l’anus suite aux contractions involontaires et au travail de l’Aneros.
    Jouez avec les contractions anales et rectales pour les entretenir et les développer, restez à l’écoute de votre corps, concentrez vous sur les sensations internes et ne pensez plus qu’à des images érotiques à ce moment. Stimulez aussi très délicatement vos seins, c’est souvent un facteur d’accélération vers la montée de l’orgasme.
    La raison de ces vagues de plaisir est le massage procuré par l’Aneros sur votre prostate grâce au fait que l’Aneros est suspendu de manière plutôt instable dans votre rectum grâce à sa forme spécifique. Ainsi, en plus des contractions volontaires et involontaires, même la pression sanguine irriguant le rectum fait bouger l’Aneros et engendre une stimulation des zones évoquées ci-dessus.
    Toutes ces stimulations provoquent une boucle de rétroaction qui s’accélère jusqu’à atteindre un sommet orgasmique. 

    Ensuite sous l’effet du plaisir apparaissent des spasmes ou soubresauts qui peuvent toucher d’autres partie du corps :

    Vous devriez maintenant avoir un ensemble de contractions involontaires qui touchent plus de muscles que les sphincters.
    En général, cela commence par les muscles des fesses qui se mettent à avoir des spasmes et vibrations, puis cela s’étend aux cuisses, ensuite aux jambes voir même à l’ensemble du corps. C’est tout à fait normal et nécessaire dans le mécanisme amenant à l’orgasme, il faut simplement continuer à se concentrer sur la relaxation, la respiration et les contractions anales/rectales puis laisser ces spasmes et vibrations vivre et se développer sans en tenir compte. Ne tentez pas de forcer l’orgasme à ce point, ce serait contre productif et annulerait vos chances d’y arriver.
    Au bout d’un certain temps, votre excitation est à son maximum, les sensations autour de votre prostate montent à des niveaux quasi orgasmiques, votre corps va alors avoir une série de spasmes coordonnés beaucoup plus importants que les vibrations précédentes. Vous êtes très près de l’orgasme.

    Bon cheminement @epicture.

    #26689
    Epicture
    Participant

    Merci @andraneros pour toutes ces précisions.

    Il y a un point sur lequel j’aimerai revenir, et qui me semble pour ma progression important. Il y a selon moi une contradiction structurelle entre le niveau d’excitation nécessaire pour engager les sessions, pour laisser monter le plaisir, et la relaxation elle aussi nécessaire. Je me sens comme tiraillé entre d’un côté une excitation montante, mettant mon corps en tension, et une tentative quasi désespérée de le relaxer. Il y a ici pour moi un nœud que je ne parviens pas à dénouer. Avez-vous dans votre expérience ou dans les témoignages que vous connaissez pareille problématique qui pourrai apporter un nouvel éclairage à mon questionnement ?

    Je sais que si je veux continuer à progresser, je ne dois pas être inquiété par mon environnement durant mes sessions. Les contractions involontaires doivent probablement m’inquiéter dans le sens où si je me met à bouger dans tous les sens, on risque de se demander autour de moi ce qui se passe. Je dois pouvoir avoir la certitude que cela n’est pas un problème. Jusqu’à présent, je pensais pouvoir ressentir des vagues de plaisirs sans que cela ne se traduise par toute une série de mouvements, de contractions, de gémissements, mais je comprends à présent que l’un ne va pas sans l’autre. j’ai changé l’optique de faire cela “en secret”. Il ne s’agit pas nécessairement de faire cela avec ma femme, car c’est une pratique solitaire, mais de le faire avec son consentement et en toute connaissance pour qu’elle ne se fasse pas de fausses idées sur la question.
    Merci @andraneros

    #26691
    logansan
    Participant

    Bonjour Epicture

    Pour répondre à ton premier paragraphe, je ressens moi aussi ce tiraillement, entre excitation,envie d’être submergé, cherchant l’orgasme ultime, l’abandon total, la vision cosmique, l’état conscient-inconscient de diffusion consciente d’être dans l’univers, d’être l’univers,bref, Dieu. Ok, je redescend sur terre, désolé.
    Mais à l’intérieur de moi, je sais que la clé est l’abandon total, et non le désir de quelque chose. Je ne suis pas encore prêt. Et je pense que mes meilleures sessions sont celles où le relâchement mental est le plus présent.
    Du coup, je commence à répondre à ton 2ème paragraphe :
    Au matin (voir mon post ici), allongé au côté de ma chère et tendre, je peux me laisser aller. Elle connait mes pratiques mais ne souhaite pas y participer, me laisse faire. Mais elle prend cela, je suppose pour des étirements matinaux, cela reste discret.
    Par contre, quand je fais mes sessions avec insertion de masseur, qui plus est vibrant… je préfère être seul. D’autant que cela me secoue parfois dans tous les sens, et je me laisse aller à gémir, couiner, feuler, râler, pas encore crier mais peut-être un jour… Comme cela fait partie du phénomène d’abandon mental, de soumission au plaisir, celui-ci devient plus fort. J’ai la chance d’avoir des moments rien qu’à moi dans l’année, heureusement pour moi.
    Donc la clé de la progression est aussi dans cette abandon, ce relâchement, cette soumission à l’instant,, soit dans l’intimité solitaire, soit dans l’acceptation de ta compagne.
    Bon cheminement

    #26694
    Andraneros
    Modérateur

     Il y a selon moi une contradiction structurelle entre le niveau d’excitation nécessaire pour engager les sessions, pour laisser monter le plaisir, et la relaxation elle aussi nécessaire…  entre d’un côté une excitation montante, mettant mon corps en tension, et une tentative quasi désespérée de le relaxer.

    Vous n’êtes pas le seul @epicture à relever ce qui semble une contradiction pour de nombreux débutants. Ce fut une grande question pour moi aussi. Cette contradiction naît de la difficulté à mettre en application simultanément
    • d’une part le relâchement musculaire indispensable à la perception des micro-sensations initiales et à l’exercice des mini-contractions volontaires localisées,
    • d’autre part la concentration exclusive de nos pensées sur ces sensations et le contrôle des contractions,
    • et enfin le maintien d’un « état d’esprit sexualisé », l’excitation, pour orienter les réactions du cerveau à ces stimulations vers des réponses à caractère orgasmique.

    Sous réserve d’avoir accès à de bons conseils, d’y mettre un peu de bonne volonté, d’y consacrer un peu de temps on peut progresser suffisamment dans chacun des trois domaines pour que peu à peu le relâchement musculaire devienne de plus en plus naturel, la concentration de ses pensées sur la zone prostatique de plus en plus spontanée et l’excitation sexuelle de plus en plus instinctive dès la seule pensée de la session à venir. Cet apprentissage ressemble à ce que demande l’apprentissage de la méditation. C’est une part de ce que nous appelons le cheminement.

    Chacun a une expérience, une psychologie et un comportement différent des autres ce qui conduit à réagir différemment dans les détails de chaque session. Chacun peut donc faire des progrès différents dans chaque domaine en avançant plus vite dans l’un que dans l’autre. Il est donc important de rester ouvert à l’expérimentation pour trouver la ou les méthodes qui permettront de résoudre ce conflit de compétences en élevant le niveau de ses aptitudes, là où elles sont les plus faibles, jusqu’à ce qu’elles deviennent naturelles. C’est pourquoi je rappelle souvent l’intérêt d’apprendre (lectures, exercices, stages ou pratique régulière auprès d’un formateur) et de s’entraîner aussi en dehors des sessions.

    Je suis une illustration de cette singularité de l’apprentissage. Face à la même contradiction que celle que vous mentionnez, j’ai trouvé ma voie en portant mon masseur Helix pendant la nuit et en me laissant réveiller au petit matin par des sensations libérées par le relâchement musculaire induit par le sommeil, amplifiées par l’absence de pensées parasites et par le cycle hormonal masculin favorable à ce moment à l’excitation sexuelle (la fameuse érection matinale). Je vis maintenant la même expérience à peine moins intense sans avoir besoin de mon masseur. Vous pouvez lire sur le forum que la même méthode n’apporte rien à d’autres membres.

    C’est aussi, pour ceux qui le connaissent, le tryptique mis en œuvre dans les fichiers spécialisés mentionnés par Adam dans le traité d’Aneros, chapitre « Session avec un Aneros » à la fin de l’ « Etape 4 : Relaxation et respiration »

    Pour les personnes parlant anglais, vous pouvez commander les CDs ou les fichiers mp3 «Hypnaerosession» disponibles sur le site du constructeur des Aneros ou sur différents sites de distribution de CDs. Ce programme permet d’être guidé dans sa relaxation puis dans les contractions. C’est grâce à ce programme audio que j’ai eu mes premiers orgasmes.

    Pour répondre à votre question @epicture

    Avez-vous dans votre expérience ou dans les témoignages que vous connaissez pareille problématique qui pourrai apporter un nouvel éclairage à mon questionnement ?

    La première étape me semble de repérer ce qui vous paraît le plus difficile en ce moment parmi les points mentionnés (ou d’autres qui vous seraient propres).

    La seconde, si vous avez l’impression que c’est la fusion de vos aptitudes qui pose problème et non chacune d’elles prise séparément, c’est d’en laisser volontairement une ou deux de côté pendant quelques sessions. Ce peut-être par exemple l’occasion
    • d’essayer la méthode « laisser faire » ( « do nothing »),
    • ou de vous masturber avant la session, sans éjaculer bien sûr, pour faire monter l’excitation,
    • ou d’essayer une forme d’induction hypnotique ou l’écoute de fichiers comportant des sons binauraux. Vous pouvez essayer ceux que @fidelio a proposés. Vous pouvez voir ce que proposait @fidelio en décembre 2016 et janvier 2017.

    Le second paragraphe de votre message @epicture pose un tout autre problème, aussi fréquent pour nos amis qui vivent en couple. Certains orgasmes prostatiques peuvent être si intériorisés qu’ils ne produisent aucun spasme, aucun soubresaut (« calm seas orgasms », orgasmes des mers calmes). La jouissance s’exprime dans ce cas comme une béatitude et peut paraître mystique. Mais le plus souvent la jouissance s’ancre dans le corps, plus ou moins localement et se traduit par des contractions réflexes plus ou moins spectaculaires et des gémissements ou des cris (comme l’orgasme classique). Dans ce cas les sessions ne sont plus compatibles avec la proximité de votre compagne si elle dort ou si elle n’est pas au courant de votre session.

    j’ai changé l’optique de faire cela « en secret ». Il ne s’agit pas nécessairement de faire cela avec ma femme, car c’est une pratique solitaire, mais de le faire avec son consentement et en toute connaissance pour qu’elle ne se fasse pas de fausses idées sur la question.

    C’est évidemment la meilleure solution ; son application peut demander du temps. Mon expérience est que plus on est ouvert, mieux cela se passe. L’important est de sécuriser votre femme sur votre attachement, et sur le respect de ses propres limites. Si elle ressent le même attachement pour vous elle peut comprendre que vous cherchiez une forme de développement sensuel, à condition de ne pas vivre votre expérience comme un début d’abandon. Elle a le droit de ne pas vouloir y participer, mais son attachement lui impose aussi de vous laisser faire cette expérience tant qu’elle n’en subit pas de conséquences néfastes. Comme votre progression vers le super O’ ne fera que développer votre sensualité et la compréhension de la sienne vous ne risquez rien.

    Vous avez une bonne base de discussion avec les effets indirects de la méthode Pilate pour votre rééducation dorsale Selon l’état d’esprit dans lequel elle est ou dans lequel elle sera dans quelques jours ou quelques semaines vous pouvez ou pourrez lui proposer de lire aussi ce que nous disons sur le forum. Nous n’avons rien à cacher, elle n’a rien à y perdre (au pire un tout petit peu de son temps). Bon cheminement @epicture.

    #26704
    Epicture
    Participant

    @Logansan à écrit :

    Donc la clé de la progression est aussi dans cette abandon, ce relâchement, cette soumission à l’instant,, soit dans l’intimité solitaire, soit dans l’acceptation de ta compagne

    Oui, je suis bien d’accord avec toi, je travaille activement à aménager ces instants.

    Merci @andraneros pour toutes ces distinctions et précisions qui alimentent ma réflexion. Il s’agit bien d’un repositionnement psychologique, déjà amorcé depuis longtemps, mais qui se précise.
    Il y a bien quelque chose comme un “état d’esprit” si je puis dire, féminin qui s’insinue peu à peu en moi. Je ne me sens pas cependant devenir homosexuel. Vous devez avoir l’impression que cela est pour moi quelque chose d’important de me sentir ou de ne pas me sentir homosexuel, mais en fait cela n’a plus vraiment d’importance. Je me sens de plus en plus en plus comme la corde d’un instrument de musique qui n’attend que de vibrer pour faire de la musique. Il ya beaucoup de témoignages dans les forums qui indiquent qu’ils ont laissé le féminin entrer en eux, je trouve cela particulièrement vrai. Etre un homme, ou une femme, un hétéro, ou un homo, ou toute autre chose qui serait de l’ordre de l’objectivation n’a finalement pas d’importance.


    @andraneros
    à écrit

    j’ai trouvé ma voie en portant mon masseur Helix pendant la nuit et en me laissant réveiller au petit matin par des sensations libérées par le relâchement musculaire induit par le sommeil, amplifiées par l’absence de pensées parasites et par le cycle hormonal masculin favorable à ce moment à l’excitation sexuelle (la fameuse érection matinale)

    Personnellement, j’ai découvert cela fortuitement en m’endormant avec, puis en étant régulièrement dans la nuit stimulé par mon masseur, mais cela n’a pas généré de déclic. Pour ce qui me concerne, il n’y aura pas de déclic, c’est une progression lente, mais continue. Elle a quelque chose de délicieux, cette progression, loin d’être frustrante comme peu l’être le chemin vers la jouissance pénienne.

    Pour répondre à vos conseils, je dois avouer que j’ai beaucoup de difficultés à ne pas enchainer la stimulation par la masturbation. C’est un point essentiel. En effet, nos différent échanges m’ont permis de comprendre que plaisir pénien et plaisir anal/prostatique sont de nature différente. Ils ne répondent donc pas aux mêmes stimulations. Par conséquent la masturbation “classique” écrase immanquablement les sensations d’origines anales.

    Je pense qu’il doit y avoir également une distinction entre plaisir anal et plaisir prostatique mais pour l’instant je ne fais pas bien la distinction. Je me demande si le plaisir anal, que j’ai découvert et qui me procure des sensations délicieuses n’écrase pas lui aussi les sensations d’origine prostatique.

    Quoi qu’il en soit, la plus grande difficulté, c’est de parvenir à distinguer l’origine de chacune des sensations, non pas pour l’intellectualiser, mais pour se concentrer dessus. Et cela est extrèmement dépendant de la perception que l’on a de ce que “doit” être le plaisir. Pour ma part, j’ai été conditionné à une perception centrée sur la nécessité pour un pénis de pénétrer un vagin. Mon cerveau est conditionné à satisfaire le pénis, et à ressentir la jouissance pénienne en forme de soulagement. La jouissance anale et prostatique est d’une toute autre nature, elle a une dimension féminine indéniable car elle se situe, comme le dit @logansan dans l’abandon, moi je dirais dans l’offrande. C’est essentiel il me semble pour comprendre la distinction entre le désir qui vise le plaisir pénien, et le désir qui vise le plaisir prostatique. Pour un homme comme moi, c’est une révolution et ça ne va pas sans résistance.

    Pour ce qui est des relations avec ma femme, je suis bien d’accord avec vous andraneros.

    Je ne vous dirais jamais à quel point il est passionnant de discuter avec vous tous. Les conséquences du massage prostatique sont tellement vastes, que le sujet est intarissable.

    Bon cheminement

    #26707
    Andraneros
    Modérateur

    Il y a bien quelque chose comme un « état d’esprit » si je puis dire, féminin qui s’insinue peu à peu en moi.

    Pourquoi ne pas vivre cette évolution en sens contraire et écrire « état d’esprit…féminin qui irradie peu à peu en moi » ? Bien qu’il possède, sauf exception rarissime, les chromosomes qui commandent son futur sexe, le fœtus porte pendant quelques jours les précurseurs de tous les organes sexuels féminins et masculins. Puis, sauf à de très rares exceptions, il se « spécialise » pour ne garder que les organes associés à son sexe génétique. Ainsi comprise votre évolution vous permet de redevenir « complet » et de retrouver la totalité de votre être. Il n’y a plus « d’invasion ».

    Je ne me sens pas cependant devenir homosexuel.

    Pourquoi associer cette forme différente d’accès à la jouissance à une attirance sexuelle différente de celle qui est la vôtre ? Votre remarque ressemble à une forme de défense contre ce qui pourrait paraître comme une perte d’identité sexuelle. Votre attirance sexuelle ne change pas, seule change, éventuellement, le regard que vous portez sur l’homosexualité, seules changent, éventuellement, les stimulations que vous acceptez pour accéder à une jouissance plus intense.

     La jouissance anale et prostatique est d’une toute autre nature, elle a une dimension féminine indéniable car elle se situe, comme le dit @logansan dans l’abandon, moi je dirais dans l’offrande. C’est essentiel il me semble pour comprendre la distinction entre le désir qui vise le plaisir pénien, et le désir qui vise le plaisir prostatique. Pour un homme comme moi, c’est une révolution et ça ne va pas sans résistance.

    Quand vous pensez « révolution » vous induisez « résistance ». Cet état d’esprit ralentira votre cheminement ou pire le bloquera. Si vous prenez en compte ce que je dis plus haut, vous penserez évolution, enrichissement, globalité de votre être et vous induirez une envie naturelle de progresser. Il n’y aura plus de résistance, plus de culpabilité, seulement un bien-être intérieur.
    Bon cheminement @epicture.

    #26712
    bzo
    Participant

    féminin qui s’insinue peu à peu en moi. Je ne me sens pas cependant devenir homosexuel. Vous devez avoir l’impression que cela est pour moi quelque chose d’important de me sentir ou de ne pas me sentir homosexuel, mais en fait cela n’a plus vraiment d’importance. Je me sens de plus en plus en plus comme la corde d’un instrument de musique qui n’attend que de vibrer pour faire de la musique. Il ya beaucoup de témoignages dans les forums qui indiquent qu’ils ont laissé le féminin entrer en eux, je trouve cela particulièrement vrai. Etre un homme, ou une femme, un hétéro, ou un homo, ou toute autre chose qui serait de l’ordre de l’objectivation n’a finalement pas d’importance.

    bravo, ça c’est le bon état d’esprit et la bonne ouverture d’esprit, pour progresser

    Je pense qu’il doit y avoir également une distinction entre plaisir anal et plaisir prostatique mais pour l’instant je ne fais pas bien la distinction. Je me demande si le plaisir anal, que j’ai découvert et qui me procure des sensations délicieuses n’écrase pas lui aussi les sensations d’origine prostatique.

    pas de plaisir prostatique sans plaisir anal et vice et versa,
    ce sont juste les proportions qui changent,
    selon qu’on soit engagé dans du massage prostatique
    ou plutôt avec un joujou orienté plaisir anal genre plug

    la prostate est là quelque part, enfouie près de la région anale,
    elle va réagir à tout ce qui s’y passe sexuellement

    La jouissance anale et prostatique est d’une toute autre nature, elle a une dimension féminine indéniable car elle se situe, comme le dit @logansan dans l’abandon, moi je dirais dans l’offrande. C’est essentiel il me semble pour comprendre la distinction entre le désir qui vise le plaisir pénien, et le désir qui vise le plaisir prostatique. Pour un homme comme moi, c’est une révolution et ça ne va pas sans résistance.

    bon discernement en tout cas,
    être dans l’abandon et dans l’offrande, il n’y a rien de contradictoire là,
    chez moi, chez qui le processus est finalisé, complet,
    l’abandon est total, j’ouvre toutes les portes,
    je fais sauter tous les verrous, toutes les barrières, tous les tabous,
    j’offre mon corps totalement, sans aucune résistance, sans aucune hésitation, au plaisir qui monte
    je laisse mon instinct féminin et mes pulsions féminines
    entièrement prendre les commandes durant la séance

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