Mots-clés : chemin, cheminement, orgasme
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24 septembre 2019 à 0 h 17 min #35075AndranerosParticipant
@loulou tu demandes à @epicture :
En même temps tu écris : Est-est que cela perturbe ma vie de couple? Tu n’y réponds pas.
Je pense, au contraire que @epicture répond bien à cette question :
Est-ce que cela perturbe ma vie de couple ? En fait, c’est pour ça probablement que je ne suis pas comparable à @bzo, ni aux autres prostatonautes, car ma pratique s’est adaptée à mon environnement, et nous n’avons pas les uns et les autres, le même environnement. Cette chose qui vit en moi est d’une douceur infinie, elle ne viendra pas s’imposer comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, elle s’écoulera dans les interstices que j’aurai laissé disponibles, pour les remplir de jouissance un à un.
C’est ce qu’il disait déjà au début de cette année :
je suis marié et père de deux enfants, et qu’il n’est pas question que je sacrifie ma famille pour le massage prostatique, ou quoi que ce soit d’autre d’ailleurs. Je n’en ressent aucune frustration.
Alors, le plaisir que provoque le massage prostatique, s’immisce dans tous les recoins disponibles du reste de mon existence : le soir dans mon lit auprès de ma femme qui dort, ou le matin avec elle, ou très tôt le matin quand je me lève à 5 heures.Une semaine plus tard il complétait :
Si ma femme me suit, elle le fera de loin.
Fin février, début mars un événement fortuit fut l’occasion d’échanges qui ont abouti à cette conclusion :
L’événement a eu un effet décapsulant. La découverte de ces images, et de ma pratique a conduit ma femme à changer radicalement de comportement. Nous nous étions repliés dans nos habitudes, nos croyances et petites peurs, que cet événement a révélé. Nous nous sommes rapprochés comme si nous venions de nous rencontrer.
Cela dit ton conseil reste utile car je pense que plus nous cheminons dans nos pratiques de développement orgasmique, plus nous découvrons l’intensité des forces vitales qui nous animent, plus nous entrons dans un monde hors du commun, plus nous risquons de nous y perdre.
Bon cheminement @loulou, bon cheminement @epicture et bon cheminement @ ta femme.
24 septembre 2019 à 6 h 08 min #35076EpictureParticipantMerci @andraneros pour ces précisions, je n’aurai pas fait mieux. Je ne sais pas comment tu fais pour te souvenir de tout comme tu le fais, et restituer avec exactitude et pertinence nos propos : bravo.
J’ajouterai juste une chose : Ma femme est parfaitement au courant de mes pratiques, et participe, à sa façon a ma progression. Nous avons tres souvent des moments de grande tendresse, qui sont aussi des grand moments d’émotion.24 septembre 2019 à 8 h 25 min #35081LOULOUParticipantBonjour.
@Epicture…Oups ! Avec toutes mes excuses! Je ne me rappelais plus que tu avais écrit ce que cite @andraneros.
Je me suis focalisé sur ton dernier message sans avoir relu ton fil.
Révélateur de mon vécu, quand il me semble qu’une personne met son couple en danger, c’est plus fort que moi, je me transforme en St Bernard des amoureux… quelques fois un peu trop vite, la preuve!
C’est qu’une séparation ce n’est pas rien. Cela peut faire très très mal à l’un ou à l’autre au point d’être réduit en miettes. On a le droit d’aimer mais pas de faire souffrir.
@andraneros Effectivement quelle mémoire. Merci pour ton intervention. Sans elle je n’aurais jamais pu m’expliquer.24 septembre 2019 à 10 h 57 min #35085AndranerosParticipantDe rien @epicture et @loulou.
@epicture tu demandes :comment tu fais pour te souvenir de tout comme tu le fais, et restituer avec exactitude et pertinence nos propos
Réponse :
1. Je lis avec une grande attention et un véritable intérêt tous les messages ;
2. J’ai la chance de le faire depuis la naissance du forum ;
3. @adam a pris soin d’associer à son forum un moteur de recherche que j’utilise systématiquement en conjonction avec la fonction recherche de mon système d’exploitation (« control + f » avec Windows).
De nombreux messages publiés sur notre forum sont les témoignages d’une découverte, d’un apprentissage, d’une évolution voire d’une transformation de leur auteur. C’est ainsi qu’ils se répartissent sur plusieurs semaines, plusieurs mois voire plusieurs années. Il me semble qu’on ne peut pas comprendre correctement les messages les plus récents sans les replacer dans dans cette continuité.L’utilisation la plus courante de nos moyens de communications modernes est une forme de zapping hébété et compulsif qui empêche toute réflexion sur l’information ainsi reçue. Je m’efforce d’améliorer cette situation en aidant les lecteurs à replacer les messages dans leur contexte qui diffère d’un auteur à un autre.
Bon cheminement @epicture, @loulou et bon cheminement à tous les participants du forum.
26 septembre 2019 à 6 h 10 min #35099EpictureParticipant@loulou, tu n’as pas à t’excuser. Ne crois pas que j’ai été insensible à ta remarque qui est une inquiétude legitime. J’ai moi aussi vecu un mariage qui s’est terminé par le départ de ma femme. Elle est tombée dans les bras d’un autre. Je suis bien conscient de la peine et de la remise en question que cela provoque. Le désir, comme je l’ai ecris, à quelque chose de brulant, incandescent, et la crainte de se bruler les ailes plane toujours un peu. Je ne suis pas insensible aux charmes des sirènes qui virevoltent autour de moi dans ma vie quotidienne, c’est humain. Et je sais pertinemment que ma femme n’est pas éternelle. Nous avons traversé des moments difficiles, ou sa santé etait menacée, sa vie même. Et je sais que comme toutes les femmes, elle fait l’objet de convoitises.
Et nous avançons en conscience de tout cela. Nous vivons un peu au jour le jour, avec nos deux enfants. L’avenir n’est pas tracé. C’est une chose que j’ai appris et qui s’est confirmée dans ma pratique du massage prostatique.
Mais ce qui est rassurant, c’est que ma vitesse de progression est très lente. Donc si je mapproche un peu trop près du soleil, je sentirai, avant qu’il ne soit trop tard, que mes ailes chauffent. Alors j’aurai le temps de prendre une decision, en mon ame et conscience, en toute responsabilité.
@andraneros, bravo à toi pour ce travail de qualité.Bien à vous !!
27 septembre 2019 à 16 h 25 min #35109EpictureParticipantExceptionnelle séance hier soir, mais cette fois ci, de massage prostatique, avec mon helix. La membrane qui me sépare du plaisir, dont je percevais la porosité, s’est littéralement déchirée. Elle est partie en lambeaux. Il en reste encore quelques morceaux par-ci par-là, et je pensais qu’elle se serait reconstituée pendant la nuit. Mais ce matin, en allant au travail dans ma voiture, j’ai mis un morceau de musique pour me détendre sur la route, la musique a étreint mon cœur et mon corps, j’ai dû me caller derrière un camion pour limiter le risque de la conduite au maximum, mais dieu que ce fut bon, à en pleurer de joie, hier soir, comme ce matin.
Bon cheminement à tous !
28 septembre 2019 à 1 h 07 min #35112AndranerosParticipantBonsoir @epicture.
Tu nous dis :ce qui est rassurant, c’est que ma vitesse de progression est très lente.
C’est très intéressant car ta remarque peut paraître paradoxale.
Au début de l’apprentissage du plaisir prostatique, la lenteur de la progression tend souvent à nourrir le sentiment de frustration que subissent des pratiquants qui ont l’envie légitime de multiplier des expériences orgasmiques identiques à celles dont ils lisent les descriptions alors qu’ils n’y parviennent pas encore.
Au contraire elle te rassure dans la mesure où elle te laisse le temps de te préparer aux changements que ta transformation apportera à ta vie. Cette attitude marque une grande confiance dans ta capacité à atteindre ton objectif, l’objectif de tous les pratiquants, vivre des super O’s mythiques. Elle marque aussi ta sagesse de reconnaître les bienfaits de chaque étape intermédiaire, de recevoir dans la joie chaque progrès aussi faible soit-il.Mais la lecture de tes derniers messages me donnent l’impression que ta progression n’est plus du tout aussi lente que tu le dis. Je pense au contraire qu’elle s’est formidablement accélérée. A moins de mesurer tes nouveaux progrès en pourcentage de ton acquis. Si on mesure chacun de tes sauts de 10 % dans l’intensité et la maîtrise de tes orgasmes, quand tu as commencé tu es passé de 1 à 1,1 soit un progrès mesuré à 0,1 Au 10ème saut de 10 % tu passes de 2,59 à 2,85 soit une progression de 0,26, au 30ème saut tu passes de 17,45 à 19,19 soit une progression de 1,74. De ton point de vue c’est toujours 10 %, du point de vue d’un lecteur découvrant le massage prostatique c’est une évolution qu’il a du mal à imaginer en référence à sa propre expérience.
J’exprime à l’occasion de ta remarque une constatation que m’inspire la lecture des forums spécialisés sérieux. Les pas de progression au début de notre cheminement sont très petits. Plus nous avançons plus nos pas de progression prennent de l’ampleur. Parallèlement notre définition du super O’ évolue. Au début de notre cheminement nous classons facilement dans cette catégorie des orgasmes que nous classerons plus tard comme simplement meilleurs que nos orgasmes d’avant mais sans plus. Quand nous sommes bien plus avancés dans notre pratique nous réservons cette notation à des orgasmes bien plus intenses, bien plus profonds, bien plus étendus.
Tu nous dis cet après-midi :
Exceptionnelle séance hier soir, mais cette fois-ci, de massage prostatique, avec mon helix. La membrane qui me sépare du plaisir, dont je percevais la porosité, s’est littéralement déchirée.
Ton message est un vrai bonheur. Il confirme mon impression, qui grandit depuis tes tout derniers messages sur ce sujet et celui de « L’énergie sexuelle masculine », que tu vis tes sessions avec de moins en moins de technique et de plus en plus d’émotions. Est-ce le signe que ta technique devient si bien maîtrisée qu’elle n’existe plus, que ta pratique devient instinctive, que tu possèdes désormais une fonction naturelle supplémentaire, plonger à volonté dans la jouissance orgasmique, comme tu peux marcher, nager, parler ?
Bon cheminement @epicture.
29 septembre 2019 à 21 h 14 min #35161EpictureParticipantAu début de l’apprentissage du plaisir prostatique, la lenteur de la progression tend souvent à nourrir le sentiment de frustration que subissent des pratiquants qui ont l’envie légitime de multiplier des expériences orgasmiques identiques à celles dont ils lisent les descriptions alors qu’ils n’y parviennent pas encore.
Sur ce point, je vais répondre au sujet que tu as initié dans “un témoignage précieux“. Ce que je peux dire ici, c’est que la frustration fait partie du désir et qu’il n’y a ni plaisir ni orgasme sans désir. J’ai découvert récemment, ce qui me fait faire un bond en avant, que le désir conduit à la jouissance. Penser que la jouissance satisfera le désir est une méprise. L’un est le moteur de l’autre. Même après le plus beau des orgasmes, il y a toujours un reliquat de frustration qui nourrit le désir. Ce qui me conduit à un autre problème auquel je me heurte actuellement qui concerne la gestion du désir et de ses effets “collatéraux”, mais ça je vais en parler dans le sujet “l’energie sexuelle masculine”
l’objectif de tous les pratiquants, vivre des super O’s mythiques
Je ne suis pas certain que cela soit finalement mon objectif. Mon objectif est bien plus vaste, et s’inscrit dans une démarche globale de tout mon être. Le super O est une sorte de cerise sur le gâteau, mais il ne faut pas que la cerise fasse oublier le gâteau.
Pour ce qui est de la perception de la vitesse de progression, tu as probablement raison. Je n’ai pas limpression d’avancer plus vite qu’ au début de ma pratique. La perception subjective des choses y est surement pour beaucoup. Mais je t’invite à aller lire ma réponse sur ton sujet “un témoignage précieux”
que tu vis tes sessions avec de moins en moins de technique et de plus en plus d’émotions.
La technique n’a jamais été mon point fort, j’ai du mal à suivre point par point les techniques conseillées. Je m’en inspire, et suis mon instinct. En revanche l’émotion a vraiment pris plus de place et de consistance dans ma pratique, ça c’est un fait. De plus en plus souvent l’émotion accompagne les vagues de plaisirs, et me submerge, c’est très puissant. A ce moment oui je ne cherche pas à mettre en application telle ou telle technique, je me laisse porter par l’instinct, et par la jouissance.
Bon cheminement @andraneros
7 octobre 2019 à 13 h 50 min #35221AndranerosParticipantTu nous dis @epicture que la manière dont tu perçois ton désir s’est modifiée au cours de ton cheminement et que cette modification est à l’origine de grands progrès. La notion de désir est une question importante régulièrement mentionnée dans les conseils donnés à nos amis qui commencent leur découverte du plaisir prostatique.
Ce que je peux dire ici, c’est que la frustration fait partie du désir,
Si le désir est l’expression d’un besoin ou d’une envie, je comprends que la frustration, état d’une personne privée d’une satisfaction, fasse partie du désir.
et qu’il n’y a y a ni plaisir ni orgasme sans désir.
Le désir, l’envie est utile pour engager une session de massage prostatique dans les meilleures conditions. Mais le plaisir et l’orgasme peuvent aussi naître d’une expérience nouvelle ou inattendue qui, dans une telle situation, ne peut pas être l’objet d’un désir conscient.
J’ai découvert récemment, ce qui me fait faire un bond en avant, que le désir conduit à la jouissance.
Ta découverte peut paraître banale au premier regard. Le désir sexuel demande satisfaction et la réponse à cette demande est la jouissance apportée par les diverses stimulations qui déclenchent l’orgasme.
Mais l’expression « bond en avant » implique qu’il faut comprendre autrement ta découverte. Je comprends que ton évolution, ces derniers mois, est associée, entre autres pratiques, à ta discipline du renoncement à l’éjaculation qui contribue à accroître ton désir. J’ai l’impression qu’en réalité il n’est pas seulement question d’un accroissement mais plutôt d’un changement de nature de ton désir ce qui est plus difficile à comprendre.
Penser que la jouissance satisfera le désir est une méprise. L’un est le moteur de l’autre. Même après le plus beau des orgasmes, il y a toujours un reliquat de frustration qui nourrit le désir.
Peut-on dire que la jouissance, qui est la satisfaction du désir, donne simplement l’envie de recommencer ? Ou bien est-ce que cette frustration résiduelle est d’une autre nature ? Ce qui reprend sous une autre forme mon interrogation du paragraphe précédent.
Ce que tu dis dans le sujet que tu as ouvert sur « L’énergie sexuelle masculine » complète les citations faites ci-dessus :
De plus les sensations vécues sont telles que l’absence d’éjaculation ne pose plus aucun problème de frustration.
Je comprends que l’intensité de ton plaisir atteint maintenant de tels sommets que tu es comblé, rassasié tel que tu l’écris :
A l’issue de ma séance, je baigne dans un état de grande satisfaction,
Je suis tenté de penser que dans cet état tu n’a plus de désir sur le moment. Or ce n’est pas le cas :
mélangé à un désir ardent.
Ardent qualifie ,en sens dérivé, ce qui est très vif. A l’issue d’une session qui m’a comblé je ne ressens plus de désir « très vif ». Je suis encore submergé par le bonheur physiologique et l’allégresse que me procurent mes orgasmes. Je vis dans l’instant, sans capacité à me projeter dans le futur que porte toute forme de désir. J’en arrive à la même interrogation sur la nature de ton désir qui à ce point de ton évolution me semble très différent de ce que peuvent ressentir nos amis qui découvrent nos pratique.
Je m’interroge, je t’interroge si l’acceptes, sur cette évolution de ton désir qui est un des fruits de ton évolution personnelle et dont la compréhension sera peut-être une des clés qui ouvriront l’accès à la jouissance prostatique à ceux qui la cherchent.
Bon cheminement @epicture.
25 octobre 2019 à 6 h 45 min #35345EpictureParticipantBonjour @andraneros
Les interrogations que tu poses sont passionnantes. Tu relèves dans mes écris certains détails qui me posent quelques problèmes. Le désir pose quelques problèmes de compréhension mais que chacun soit rassuré, il en est de même pour moi. Bien que certains peuvent percevoir mes progrès comme considérables, je mesure régulièrement le chemin qui reste à parcourir.En effet, j’en parle dans mon sujet sur l’énergie sexuelle masculine, j’ai encore de grandes difficultés à maitriser ce désir, cette pulsion, cette énergie, autrement que par l’éjaculation. Pour le dire autrement il arrive un moment ou les effets du désir, ou de l’énergie sexuelle sont tels que seule l’éjaculation permet d’appaiser. Ma pratique double, c’est à dire de massage prostatique, et de massage pénien sans éjaculation font monter en moi une énergie à deux visages :
– l’un d’eux que je placerai sur le versant négatif provoque des effets gênants comme, des troubles du sommeil, des inflammations musculaires de la région cervicale, des vertiges, des palpitations, mais comme je l’ai dit par ailleurs, aucun symptôme médicalement inquiétant.
– L’autre visage est plus positif, et provoque une sensation de désir permanent et ardent, comme si je baignais dans cette énergie sexuelle, qui me donne un sentiment de plaisir continu. En cela le désir est source de plaisir corporel par sensations vibratoires, et psychologique par la sensation d’être en forme. Du coup, je ne perçois pas, probablement comme je le devrai, la fatigue corporelle, physiologique. Car mon corps en demande encore, toujours et encore.Cela, c’est dans la vie quotidienne, en dehors des sessions de massages sexuels.
Il est difficile de distinguer le désir et l’énergie sexuelle, pourtant ils sont bien différents : l’énergie sexuelle est assez mécanique et provient d’une accumulation d’énergie provoquée par ma pratique, c’est le côté corporel de la sensation vibratoire. Le désir, je dirai que c’est la réponse mentale, psychologique a cette énergie sexuelle. Il s’installe alors entre mon corps et mon mental, un dialogue bouillonnant, une excitation à l’idée de pratiquer ma prochaine séance.
Cet état d’excitation, qui mixe l’énergie sexuelle corporelle et la réponse mentale à cet état corporel, est un palier supplémentaire dans le désir, une nouvelle forme de désir qui se nourri de l’appréciation du dialogue qui s’instaure entre le corps et le mental, comme une sorte de cercle vertueux qui augmente l’excitation, le désir, ET le plaisir.
A ce stade, l’ensemble de mon être est prêt pour la séance, et dans le même temps, l’absence de séance ne pose pas de problème car cet état est déjà une jouissance, un plaisir. Si je m’allonge simplement pour me détendre, à l’abris de tout autre stimulation, ce dialogue devient danse, ronde de vagues de plaisirs. Et si j’insère un aneros, les choses peuvent continuer à s’amplifier, mais pas nécessairement, et conduire à l’orgasme. Si je pratique le massage pénien, les sensations sont de nature différentes, mais tout autant explosives.Mais les choses ne sont pas linéaires, il y a des jours avec, et des jours sans. Ce qui est certain désormais, c’est que l’énergie sexuelle (masculine ou féminine, chacun la vit comme il l’entend), est une quantité, qui s’amplifie et se conserve dans le corps, ou se réduit avec le massage pénien. Les techniques et processus qui conduisent à la maitrise de cette quantité d’énergie sont encore pour moi à développer et à travailler. Cette énergie est à la base du désir qui en s’accumulant forme une sorte de tremplin vers la jouissance et l’orgasme. D’après ce que j’ai pu comprendre du Tantra, cette énergie ne doit pas être perçue comme un trésor qu’il faudrait garder en soi, mais comme un flux qui nous traverse. Ce n’est pas l’accumulation d’énergie qu’il faut viser pour favoriser cette danse orgasmique, mais l’augmentation de ce flux qui nous traverse : permettre à ce flux énergétique de circuler en grande quantité dans notre corps, pour que vibrent nos cordes orgasmiques.
Le massage pénien conduit à une accumulation rapide d’énergie. Il faut ensuite apprendre à la faire circuler ce qui est loin d’être évident. Le massage prostatique procède d’une autre manière en ouvrant “l’orifice” par lequel passe cette énergie (à ne pas confondre avec l’anus, c’est un orifice énergétique). Mais c’est plus délicat à maitriser car l’énergie circule instantanément, ce qui peut provoquer des réponses réflexes tout aussi instantanées de blocages. Pour ma part il s’agit de spasmes musculaires réflexes qui referment aussitôt l’orifice. Il faut alors recommencer, encore et encore pour apprendre au corps à s’habituer à cette circulation.
Quoi qu’il en soit à l’issue d’une séance, si j’ai pu chevaucher dans les contrées orgasmiques, à mon retour, bien que encore retourné et ébahi par tant de plaisir, cette capacité de dialogue corps mental, nourri par cette énergie sexuelle, est toujours aussi vif, elle est là, présente en moi à chaque instant.Bon cheminement à tous
21 août 2020 à 23 h 13 min #38634EpictureParticipantBonjour à tous,
Je continue, inlassablement mon bonhomme de chemin. Je dois avouer que j’ai un peu décroché du forum, mais pas de mon cheminement.
Comment pourrais-je décrocher ? Je suis tombé dans la corne d’abondance !!
Je me perçois de plus en plus comme un tube, une sorte de canal, à l’intérieur duquel serait tendue une corde qui vibre et fait chanter mon corps. Cette vibration est provoquée par le passage dans ce canal d’un frémissement continu qui rentre par la partie postérieure de mon corps (plancher pelvien) et ressort par le sommet de mon crane. Le flux ascendant de ce frémissement fait vibrer cette corde qui résonne dans mon corps. Mon desir ardent aspire ce frémissement, ce souffle.
Toute tentative de contrôle ne fait qu’en reduire la portée.
Le masseur prostatique est comme une clef qui ouvrirait une turbine d’aspiration à frémissement.
Bref, je continue mon bonhomme de chemin.
Bon cheminement à tous24 août 2020 à 19 h 28 min #38689AndranerosParticipantBonjour @epicture. Merci de revenir régulièrement nous apporter des nouvelles de ton cheminement.
J’ai plaisir à lire :Je continue, inlassablement mon bonhomme de chemin. Je dois avouer que j’ai un peu décroché du forum, mais pas de mon cheminement.
Comment pourrais-je décrocher ? Je suis tombé dans la corne d’abondance !!
Je me perçois de plus en plus comme un tube, une sorte de canal, à l’intérieur duquel serait tendue une corde qui vibre et fait chanter mon corps.Tu nous disais il y 15 mois :
Mon corps me parle de plus en plus souvent. Il m’envoie des signes, toujours agréables : vagues vibratoires, spasmes musculaires pics électriques, fourmillements, brusques changements du rythme cardiaque, bouffées de chaleur, sensation de froid dans le dos, sensations de battements dans la gorge, etc… à n’importe quel moment du jour, ou de la nuit.
Passer de ce que tu décrivais ainsi à te percevoir « de plus en plus comme un tube, une sorte de canal » marque une forme d’évolution qui me paraît particulièrement importante. J’ai l’impression que, alors que ta pratique à l’époque était déjà bien développée, tu es parvenu à t’ouvrir encore plus à la circulation de ton énergie sexuelle. L’image du tube laisse penser que l’énergie coule à flot et plutôt en permanence que de temps en temps à l’occasion d’une session.
Tu disais il y a 10 mois :Les techniques et processus qui conduisent à la maîtrise de cette quantité d’énergie sont encore pour moi à développer et à travailler. Cette énergie est à la base du désir qui en s’accumulant forme une sorte de tremplin vers la jouissance et l’orgasme. D’après ce que j’ai pu comprendre du Tantra, cette énergie ne doit pas être perçue comme un trésor qu’il faudrait garder en soi, mais comme un flux qui nous traverse. Ce n’est pas l’accumulation d’énergie qu’il faut viser pour favoriser cette danse orgasmique, mais l’augmentation de ce flux qui nous traverse : permettre à ce flux énergétique de circuler en grande quantité dans notre corps, pour que vibrent nos cordes orgasmiques.
Le massage pénien conduit à une accumulation rapide d’énergie. Il faut ensuite apprendre à la faire circuler ce qui est loin d’être évident. Le massage prostatique procède d’une autre manière en ouvrant « l’orifice » par lequel passe cette énergie (à ne pas confondre avec l’anus, c’est un orifice énergétique). Mais c’est plus délicat à maîtriser car l’énergie circule instantanément, ce qui peut provoquer des réponses réflexes tout aussi instantanées de blocages. Pour ma part il s’agit de spasmes musculaires réflexes qui referment aussitôt l’orifice. Il faut alors recommencer, encore et encore pour apprendre au corps à s’habituer à cette circulation.J’ai l’impression que tu as particulièrement bien progressé sur ce point. Je marque en gras le point sur lequel j’ai l’impression que tu as particulièrement bien progressé. Si je ne me trompe pas j’en suis particulièrement heureux.
Bon cheminement @epicture.
25 août 2020 à 8 h 05 min #38692EpictureParticipantBonjour @Andraneros, ton accueuil chaleureux est toujours un plaisir, je t’en remercie vivement.
Ton message appelle 2 reponses :
Tu fais bien de me rappeler mes propres mots, auxquels aujourd’hui j’apporterai quelques nuances :
“Viser, permettre, maîtrise, faire circuler, maitriser”, sonnent aujourd’hui comme inappropriés.
Car cette énergie a sa propre motricité. Elle se deplace d’elle même, elle est là en permanence, il suffit juste de se mettre à disposition de sa fluidité légère (mais potentiellement puissante). Il y a une disposition de corps et d’esprit qui n’entrave pas cette circulation. Cette disposition a quelque chose a voir avec le désir qui monte, auquel je repondai par stimulations diverses, mais qui, sans reponse (sauf si l’on considère cette dispisition de corps et d’esprit comme une réponse) continue de monter et d’aspirer l’énergie sexuelle jusqu’à l’orgasme. Cette disposition est disponibilité, attention, écoute, patience, appreciation, degustation….
La deuxieme reponse concerne les reponses réflexes :
D’une part il faut preciser qu’elles se produisent à l’instant précis de la fin de l’expiration, et d’autre part il faut distinguer le désir qui monte, et l’energie sexuelle. Les reponses reflexes bloquent le désir, mais stimulent l’énergie dans le cours de la respiration. Cependant, il arrive un moment, (qui n’est pas systématique) ou puissance du désir, disposition d’esprit, réponses reflexes et energie sexuelle sont en phase, et là le plaisir est incommensurable. Les choses se font d’elle même, ou pas.
Quoi qu’il en soit, il est vrai que cette disposition conduit à un style de vie qui épure l’inutile de l’existence, et là il y a beaucoup de travail… surtout que notre monde est entièrement recouvert par des couches épaisses d’inutilité.
Bon cheminement à toi @andraneros27 août 2020 à 19 h 08 min #38720AndranerosParticipantJe rapproche https://www.nouveauxplaisirs.fr/forums/topic/journal-dun-prostatomane-vi/page/18#post-38713 ce que vient d’écrire @bzo dans son fil de discussion :
non, la bonne manière, c’était d’adapter l’écoute,
chez moi en mode yin, les ondes prostatiques,
c’est une colonne de vibrations qui montent de haut en bas
qui est perçue comme l’outil de pénétration,
il fallait se concentrer sur cela, rien que sur cette érection d’ondes
qui devient omniprésente dans ma chair, qui s’accroît, qui gonfle, qui durcit de plus en plus,
qui va et qui vient, qui frotte, qu’on peut faire changer un peu de direction
mais toujours qui monte, qui monte de plus en plus,
pénètre de plus en plus profondément en moide ce que tu exprimes ci-dessus :
Je me perçois de plus en plus comme un tube, une sorte de canal, à l’intérieur duquel serait tendue une corde qui vibre et fait chanter mon corps. Cette vibration est provoquée par le passage dans ce canal d’un frémissement continu qui rentre par la partie postérieure de mon corps (plancher pelvien) et ressort par le sommet de mon crane. Le flux ascendant de ce frémissement fait vibrer cette corde qui résonne dans mon corps. Mon desir ardent aspire ce frémissement, ce souffle.
Toute tentative de contrôle ne fait qu’en reduire la portée.Je trouve remarquable qu’en suivant des voies que vos témoignages décrivent de façon fort différente vous parveniez à transmettre la manière dont vous vivez vos expériences orgasmiques en utilisant la même image d’un tube dans lequel est aspirée l’énergie que vous faites naître et circuler. Votre convergence dans les images utilisées pour transmettre vos expériences devraient conduire ceux d’entre nous qui vivent leurs orgasmes ou les premiers signes de leurs futurs orgasmes prostatiques comme une manifestation consciente de leur énergie sexuelle à s’intéresser sérieusement à cette notion et aux pratiques qui la développent indépendamment du massage prostatique.
Bon cheminement à tous.
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