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20 sujets de 261 à 280 (sur un total de 284)
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  • #33480
    aneveil
    Participant

    Bonjour @epicture,

    En revanche ses mains produisent sur mon corps un effet étonnant. C’est comme si au bout de ses doigts des ondes traversaient ma peau pour venir faire vibrer mon corps. Ces ondes se propagent et traversent mon être pour finir en des convulsions, des spasmes et contractions musculaires particulièrement au niveau thoracique et abdominal. Inutile de dire que j’en profite allègrement.

    Je connais quelque chose de proche, ce n’est pas systématique mais quand je ne suis pas trop “orienté Pénis” les caresses de ma compagne me rendent totalement hystérique en activant directement ma prostate, des caresses dans le haut du dos, des seins ou des fesses me font rapidement gémir et déclenchent parfois des orgasmes fulgurants… C’est dans ces moments que je partage le plus mon Plaisir prostatique avec elle, même si je n’ai pas de masseur inséré en moi.

    Ce que je décri est plus une façon de vous en parler, une image, qu’une réalité concrète. C’est beaucoup plus subtil, et délicat, en forme de diffusion douce, parfois brutale, faite de picotement, voire de sensations de brulure vives et brèves, d’envahissements soudains, et de retombées toute aussi soudaine, c’est en fait assez indescriptible.

    ça ressemble beaucoup à ce que je vis parfois au niveau énergétique, mais il y a toujours un moment ou ceci est relié à la zone prostatique en tant que “réservoir d’énergie”.
    Quand une émotion (en tant qu’énergie) se débloque et circule, un spasme ou un orgasme se déclenche alors soudainement.

    Ce qui rend cette période étrange, c’est le sentiment de perdre le contact avec la réalité d’un monde que je m’était construit. Tout part à volo, c’est à la fois inquiétant, et rassurant, envoutant, et anxiogène, jouissif et douloureux.

    C’est assez typique des périodes de déstructuration, c’est assez déstabilisant et exaltant en même temps, mais on se sent beaucoup plus vivant que dans des périodes de stabilité. Ensuite tu seras probablement dans autre chose, quelque chose de plus stable.

    Par rapport à ce que décrit Mantak Chia, j’ai aussi parfois du mal à faire redescendre l’énergie au delà de la gorge.
    Dans ces cas là je m’oriente vers quelque chose de plus léger en laissant bouger et danser les énergie là ou elles veulent aller…
    (c’est un peu ce que décrit Darpan, ou “le mouvement interne” de la fascia-thérapie ou de certaines danses méditatives reliées à cette discipline.)

    Je suis de plus en plus connecté à mon corps via des pratiques de méditation profonde. Tout ceci s’écarte du massage prostatique, et je ne sais pas si mon témoignage est toujours pertinent dans le cadre de ce forum, mais c’est quand même le massage prostatique qui a éveillé ma prostate, et m’a permis d’avoir de mon corps une expérience, une vision, radicalement différente de celle que j’avais il y a tout juste un an.

    De mon point de vue on est on ne peut plus dans le sujet de ce forum, car c’est par un état de présence (ou de méditation) au corps que je rentre très rapidement dans le plaisir prostatique (beaucoup plus que par de longues et fastidieuses respirations) et c’est le plus souvent une concentration sur des points d’énergie hors de la zone prostatique (ou que je mets en relation avec) qui me sert de déclencheurs à spasmes et orgasmes.

    #33810
    Epicture
    Participant

    Bonjour à tous,

    Je pensais pouvoir un jour annoncer le basculement de mon être dans une autre dimension, celle ou les orgasmes prostatiques succédent aux super O, qui succèdent aux déferlantes, et aux tsunamis, mais cela ne se passe pas comme ça.
    Il n’y a pas pour moi de basculement, il y a lentes et progressives modifications, avec une courbe qui semble légèrement ascendante. Mais même cette assenions est difficilement perceptible, un peu comme le mouvement des aiguilles des minutes et des heures sur une horloge. C’est en remontant loin dans le passé que l’on peut éventuellement s’en apercevoir. Eventuellement parce que la connexion à moi même, à ce qu’il vit en moi, brouille l’image que je me fait du passé car je vis de plus en plus dans le présent. De ce fait, les éléments comparatifs se dissipent.
    Mon corps me parle de plus en plus souvent. Il m’envoie des signes, toujours agréables : vagues vibratoires, spasmes musculaires pics électriques, fourmillements, brusques changements du rythme cardiaque, bouffées de chaleur, sensation de froid dans le dos, sensations de battements dans la gorge, etc… à n’importe quel moment du jour, ou de la nuit. Ces signes peuvent paraitre inquiétants, mais ils ne m’inquiètent pas. Tous les voyants médicaux (car je consulte quand même régulièrement) sont au vert. Mon médecin me dit que je suis en très bonne santé, sauf quelques réactions allergiques aux pollens.
    Je deviens accroc à toutes ces manifestations, corporelles et émotionnelles, quand elles s’estompent, je relance avec diverses pratiques :
    – Massage prostatique
    – Masturbation sans éjaculation (façon Mantak Chia)
    – Port d’anneau pénien
    – Séance de Méditations
    La méditation prend de plus en plus de place. Depuis que j’ai découvert tandava, la danse de shiva/shakti, (voir les liens dans le sujet dédier au tantra) J’ai abandonné le massage anerosless. Le mouvement de balancier de cette pratique doit certainement masser la prostate d’une façon beaucoup plus efficace. Probablement d’ailleurs comme doit le faire les techniques de mise en orbite microcosmique préconisées dans le Taoïsme, mais ce dernier favorise un mouvement ondulatoire d’avant en arrière. Il est pour moi moins naturel, plus forcé que le mouvement latéral de Tandava. Tout cela bien sûr selon mon expérience personnelle.

    Bon cheminement à tous

    #34216
    Epicture
    Participant

    Voilà un moment que je ne suis pas venu ici.

    Ma dernière séance a été divine.
    Je pratique en insérant un aneros, différent à chaque fois. C’est selon mes envies. Hier soir c’était le progasm junior.
    Je l’insère le soir au moment de me coucher, et m’installe confortablement en chien de fusil, sur le côté droit.
    Je pousse avec mon rectum pour que la butée périnéale ne presse pas trop. Ensuite, je laisse faire. Le masseur à tendance à revenir. Quand je sens que la butée périnéale comprime un peu trop, je pousse. Peu à peu, mon anus se détend, et l’aneros trouve une place très confort qui lui permet de suivre les mouvements de la respiration. Avant je relâchait tout à l’expiration. Mais maintenant, je fais l’inverse, je relâche à l’inspiration, et à l’expiration j’accompagne avec le plancher pelvien en le faisant remonter. Les vagues se diffusent et mon corps commence sa série de spasmes. Le plus souvent je m’endors. Puis, après environ une heure de sommeil, mon corps me réveille alors que je suis envahi d’ondes de plaisir qui me bercent par vagues successives. Je ne fais rien de particulier, seulement profiter. Et peu à peu les vagues se font plus intenses, plus profondes, et ça continue à monter. Une telle puissance de plaisir, c’est inédit. Je suis saisi par ces vagues qui m’enserrent le corps, puis ça me laisse un peu tranquille. Alors j’interviens, et contracte légèrement mon anus. Et mon corps repart doucement à l’assaut de lui-même, et ainsi de suite pendant 1 heure. Parvenir à cela c’est tout simplement divin. Comme le dit la chanson, je n’ai besoin de personne en Harley Davidson. Sauf que ma monture ne vibre pas, c’est mon corps qui vibre. Je me sens comme Brigitte Bardot, le corps saillant, avide de sensations, et si je meurs demain, c’est que tel était mon destin !! 🙂

    Bon cheminement à tous !

    #34787
    Andraneros
    Modérateur

    En juillet l’année dernière tu validais plus ou moins l’étape 46 de la carte au trésor. En janvier tu validais les étapes 56, 57 et 58 de la carte au trésor. Tu ajoutais :

    Pour les étapes 59 et 60, on verra plus tard, mais je ne dois plus en être très loin. Il reste tout de même un point curieux : c’est l’absence de cette autonomie des mouvements du masseur : je dois progresser encore dans le relâchement sans doute.

    As-tu l’impression que ton masseur a gagné en autonomie quand tu nous dis :

    Quand je sens que la butée périnéale comprime un peu trop, je pousse. Peu à peu, mon anus se détend, et l’aneros trouve une place très confort qui lui permet de suivre les mouvements de la respiration. (… )
    je suis envahi d’ondes de plaisir (… ) par vagues successives. Je ne fais rien de particulier, seulement profiter. Et peu à peu les vagues se font plus intenses, (… ) Une telle puissance de plaisir, c’est inédit. Je suis saisi par ces vagues qui m’enserrent le corps, puis ça me laisse un peu tranquille. Alors j’interviens, et contracte légèrement mon anus. Et mon corps repart doucement à l’assaut de lui-même, et ainsi de suite pendant 1 heure. Parvenir à cela c’est tout simplement divin.

    J’ai l’impression que ton prochain message concernera une session qui te permettra de valider les deux étapes finales de la carte au trésor. La description de ta session du 3 juillet et encore plus celle de ta rentrée orgasmique sur ton autre sujet de discussion me font penser que tu es sur le point d’accepter l’idée que tu y es. (A lire « YES ! » bien sûr. )

    Tu disais à @jieffe en juin de l’année dernière :

    Moi j’en veux bien un peu de ton bonheur. Ce n’est pas que j’en ai besoin, mais comme c’est offert de bon cœur, je le prends avec plaisir.
    Continue comme ça @jieffe, tu es l’exemple vivant que ce cheminement, malgré les obstacles, vaut la l’effort et la persévérance.

    Tu es aussi l’exemple vivant… et c’est ton tour d’offrir ce bonheur à tous nos lecteurs.
    Bon cheminement @epicture.

    #34808
    Epicture
    Participant

    Bonjour @andraneros,

    La séance à laquelle tu fais référence date de début juillet. Depuis, je n’en ai pas vécu de semblable, et je m’en souvient encore tellement elle était puissante. Mais on le sait, le parcours n’est pas linéaire, et aucune séance ne se ressemble.

    Cependant, pour répondre à ta question sur l’évolution de la mobilité du masseur pendant la séance, il est vrai que les progrès sont plus concrets. Je sens que le masseur est plus libre de ses mouvements, que le rectum travaille désormais beaucoup plus en autonomie qu’il ne le faisait par le passé. Avant, j’aspirais le masseur presque continuellement, ce qui appuyait sur la butée et le périnée. Puis j’ai réduit la force de cette aspiration. Percevant que j’étais sur la bonne voie, j’ai fini par ne plus aspirer, mais au contraire pousser le masseur, comme si je voulais le faire sortir, mais en m’arrêtant juste avant. A ce moment je me plaçais en mode “do nothing”. Là, Le masseur se déplace lentement, des petites contractions que je localise entre le masseur et la prostate le font légèrement bouger, du moins c’est la sensation que j’en ai. Ces mouvements s’accompagne bien sûr de pointes de plaisirs qui se diffusent ensuite dans mon corps. Ce qui est vraiment intéressant, c’est que cette sensation de mouvement autonome, bien que léger, se reproduit quasiment à chaque séance, alors que avant, c’était très aléatoire.

    Peu à peu l’entité qui me constitue, et qui était effrayée par la jouissance, l’apprivoise gentiment. Elle reçoit les vagues de plaisir avec bienveillance si bien que à chaque séance, les vagues pénètrent un peu plus profondément en moi. Cette entité est une chose en moi dont je n’ai pas conscience, et qui a une influence certaine sur mon cheminement. Avec le temps, elle laisse passer plus de plaisir et de jouissance. C’est ce que je voulais dire par le sentiment d’être de plus en plus poreux au plaisir. De plus, mes pratiques changent : j’ai moins besoin qu’avant d’être mentalement stimulé par des phantasmes érotiques, je ne porte quasiment plus ni plug anal, ni anneau durant la journée, et mon désir d’éjaculer est de plus en plus remplacé par un désir de profiter de ce que ces séances, comme décrites sur mon autre fil, qui alternent massage pénien et prostatique, peuvent me procurer comme plaisir intense sans aucune éjaculation.
    La décision de passer du massage pénien au massage prostatique durant une séance n’est pas le fruit de ma volonté, mais une adaptation aux réactions de mon corps, qui me “dit ” quoi faire. C’est un nouveau rapport à soi, à son corps, et à cette entité inconsciente, faite de bienveillance, de plaisir, de jouissance, et d’amour.

    Bon cheminement @andraneros

    #34932
    Epicture
    Participant

    Désormais, mon corps me parle. J’apprends son langage. Il n’y a qu’un seul mot que je peux traduire de tout ce qu’il me dit. Ce mot vient carresser régulièrement le fond de mes entrailles : encore…

    #34934
    LOULOU
    Participant

    Bonsoir.
    Merci Epicture de tous tes écrits.
    Tes propos sont réconfortants. Bravo à toi dans ton cheminement.
    Cela me fait toujours plaisir de voir quelqu’un d’heureux.
    Bien à toi.

    #34941
    Andraneros
    Modérateur

    Je suis ravi de lire ce message que tu as publié hier @epicture. Il nous laisse à penser que tu vis tes expériences orgasmiques de plus en plus naturellement, de plus en plus spontanément. Tu nous disais le 2 septembre :

    Je suis de plus en plus poreux au plaisir, la barrière qui m’en sépare s’amenuise jour après jour.

    Tel que tu t’exprimes, de manière aussi concise, je comprends que tu es en train de passer de la porosité à une imprégnation permanente.
    Tu nous disais il y a 4 mois :

    Mon corps me parle de plus en plus souvent. Il m’envoie des signes, toujours agréables : vagues vibratoires, spasmes musculaires pics électriques, fourmillements, brusques changements du rythme cardiaque, bouffées de chaleur, sensation de froid dans le dos, sensations de battements dans la gorge, etc… à n’importe quel moment du jour, ou de la nuit.

    Tu nous dis hier :

    Désormais, mon corps me parle. J’apprends son langage. Il n’y a qu’un seul mot que je peux traduire de tout ce qu’il me dit.

    Nous attendons avec impatience la suite de ton travail lexicographique…

    Tu nous disais il y a 4 mois :

    Je deviens accroc à toutes ces manifestations, corporelles et émotionnelles, quand elles s’estompent, je relance avec diverses pratiques :

    Tu nous dis hier :

    Ce mot vient caresser régulièrement le fond de mes entrailles : encore…

    Ton message m’inspire 4 questions :
    1. depuis 4 mois le langage de ton corps a-t-il évolué comme semblent avoir évolué tes expériences orgasmiques ?
    2. Au printemps tu nous disais « Je deviens accroc à toutes ces manifestations … quand elles s’estompent, je relance avec diverses pratiques ». S’estompent-elles encore et dois-tu les relancer ou bien commences-tu à vivre un état orgasmique à la manière de @bzo ?
    3. Est-ce que la présence de cette « charge orgasmique », comme on parle de charge électrique, perturbe ta vie quotidienne ou bien est-ce qu’elle l’illumine ? A ce stade de ta transformation vis-tu ton nouvel état énergétique comme une addiction ou comme une bénédiction ?

    Les réponses que tu apporteras aux deux premières aideront les lecteurs à mieux comprendre comment notre cheminement continue après la maîtrise de la jouissance prostatique. La réponse que tu apporteras à la dernière contribuera soit à effacer la peur de l’addiction qui revient régulièrement sur les forums spécialisés soit à encourager les nouveaux pratiquants à prendre soin de garder une vie équilibrée.

    Bon cheminement @epicture.

    #35043
    Epicture
    Participant

    Le temps s’est subitement accéléré. Je ne sais si c’est ma vie professionnelle qui est entrée pour des raisons indépendantes de ma volonté dans une zone de turbulence, ou si c’est le sentiment de n’être jamais seul, toujours occupé à écouter le langage de mon corps. Toujours est-il que j’ai l’impression d’avoir écrit mon dernier message hier.

    Merci @loulou pour tes encouragements. J’ai toujours essayé en effet de montrer que débutants et expérimentés avaient tous à apprendre les uns des autres. On ne s’engage pas sur ce chemin comme si on allait à un cours sur l’anatomie : avant on savait pas, après on sait. En fait, nous ne savons que notre expérience, et comme notre expérience est personnelle et subjective c’est comme si on ne savait rien, et pourtant, on en apprend tous les jours sur soi. C’est un truc de dingue. Je ne me souviens plus exactement quels témoignages ont été le plus profitables pour moi, mais je me souviens très bien avoir été “débloqué” par le premier témoignage d’un nouvel adhérent, qui a éclairé mon chemin d’un jour nouveau. Le retrouver ne sert à rien tellement c’est personnel. Dernièrement j’ai été marqué par une ligne de @bzo, elle parait toute simple et anodine, mais pour moi elle résume tout car elle se trouve à la fin d’un de ses fameux posts, celui du 11/09/2019 qui se termine par : “le désir permet tout cela, j’aime”. Le DESIR, c’est la clef. Notre corps est un être de désir. Ressentir le désir envahir son corps, c’est une jouissance infinie.


    @andraneros
    , pour répondre à tes questions :
    – Le langage de mon corps se modifie tout le temps. Avant, la source de ses signes étaient localisés dans la zone uro-génitale, et diffusaient dans mon corps. Ces derniers temps, la source à tendance à s’étendre au thorax, le dos, et la gorge. La gorge est le siège de poussées, comme si un cri voulait sortir, mais en même temps, ce n’est pas un cri, c’est plus consistant, sans toutefois être une envie de vomir. C’est très étrange et à la fois envoutant. Peu à peu, mon esprit s’habitue à toutes ces manifestations, si bien qu’elles continuent de progresser, d’évoluer.
    – Me comparer à @bzo est exagéré. Ce n’est pas d’un état orgasmique dont je suis l’objet. C’est une jouissance diffuse et continue, avec des modulations d’intensité. Il faut que je sois en séance de massages pour que l’intensité s’amplifie. Je ressens en continu, la jouissance d’être de mon corps.
    – Addiction ou bénédiction ? Les deux en fait. Oui, je suis addict, oui c’est une bénédiction, mais comme je porte cela avec moi tout le temps, je n’ai plus besoin de créer des espaces pour jouir. Et quand l’occasion se présente de pousser un peu la pratique, alors j’en profite. Le soir, quand tout le monde s’endort, alors mon corps m’entraine dans son tourbillon, ou il s’endort. Est-ce que cela perturbe ma vie de couple ? En fait, c’est pour ça probablement que je ne suis pas comparable à @bzo, ni aux autres prostatonautes, car ma pratique s’est adaptée à mon environnement, et nous n’avons pas les uns et les autres, le même environnement. Cette chose qui vit en moi est d’une douceur infinie, elle ne viendra pas s’imposer comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, elle s’écoulera dans les interstices que j’aurai laissé disponibles, pour les remplir de jouissance un à un. C’est une jouissance douce et pénétrante, qui provoque un émotion puissante. Parfois, quand je vais au travail, au moment du lever de soleil, les lumières que dégagent la nature me font pleurer, je veux dire, vraiment pleurer. Ce moment d’émotion est un cadeau de mon corps pour bien commencer la journée. Je ne connaissais pas cela avant. C’est une bénédiction.

    Vraiment bon cheminement à tous !

    #35063
    LOULOU
    Participant

    @Epicture C’est très beau se que tu as écrit. Un lever de Soleil. Superbe. Les rayons de lumière naissante… Que tu
    en as la (vraie) larme à l’œil.
    En même temps tu écrits : Est-est que cela perturbe ma vie de couple?
    Tu n’y réponds pas.
    Fais attention à toi. En as-tu parlé à ta partenaire de ce qui t’arrive? A trop s’aimer… ne plus regarder du coup l’être qui partage ta vie?
    Attention de ne pas te brûler les ailes.
    Alors, pour enfoncer le clou, j’ai envi de t’écrire : les lumières que dégagent la nature me font pleurer… Moi aussi! Parce que maintenant
    je les contemple seul. La belle, la douce, c’est envolée pour essayer de croiser un autre partenaire.
    Tu pleures d’émotion. Ne va pas trop loin dans tes recherches sans prévenir ton épouse… ahma, tu risques de pleurer de tristesse infinie quand les lumières…
    Bien à toi

    #35075
    Andraneros
    Modérateur

    @loulou tu demandes à @epicture :

    En même temps tu écris : Est-est que cela perturbe ma vie de couple? Tu n’y réponds pas.

    Je pense, au contraire que @epicture répond bien à cette question :

    Est-ce que cela perturbe ma vie de couple ? En fait, c’est pour ça probablement que je ne suis pas comparable à @bzo, ni aux autres prostatonautes, car ma pratique s’est adaptée à mon environnement, et nous n’avons pas les uns et les autres, le même environnement. Cette chose qui vit en moi est d’une douceur infinie, elle ne viendra pas s’imposer comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, elle s’écoulera dans les interstices que j’aurai laissé disponibles, pour les remplir de jouissance un à un.

    C’est ce qu’il disait déjà au début de cette année :

    je suis marié et père de deux enfants, et qu’il n’est pas question que je sacrifie ma famille pour le massage prostatique, ou quoi que ce soit d’autre d’ailleurs. Je n’en ressent aucune frustration.
    Alors, le plaisir que provoque le massage prostatique, s’immisce dans tous les recoins disponibles du reste de mon existence : le soir dans mon lit auprès de ma femme qui dort, ou le matin avec elle, ou très tôt le matin quand je me lève à 5 heures.

    Une semaine plus tard il complétait :

    Si ma femme me suit, elle le fera de loin.

    Fin février, début mars un événement fortuit fut l’occasion d’échanges qui ont abouti à cette conclusion :

    L’événement a eu un effet décapsulant. La découverte de ces images, et de ma pratique a conduit ma femme à changer radicalement de comportement. Nous nous étions repliés dans nos habitudes, nos croyances et petites peurs, que cet événement a révélé. Nous nous sommes rapprochés comme si nous venions de nous rencontrer.

    Cela dit ton conseil reste utile car je pense que plus nous cheminons dans nos pratiques de développement orgasmique, plus nous découvrons l’intensité des forces vitales qui nous animent, plus nous entrons dans un monde hors du commun, plus nous risquons de nous y perdre.

    Bon cheminement @loulou, bon cheminement @epicture et bon cheminement @ ta femme.

    #35076
    Epicture
    Participant

    Merci @andraneros pour ces précisions, je n’aurai pas fait mieux. Je ne sais pas comment tu fais pour te souvenir de tout comme tu le fais, et restituer avec exactitude et pertinence nos propos : bravo.
    J’ajouterai juste une chose : Ma femme est parfaitement au courant de mes pratiques, et participe, à sa façon a ma progression. Nous avons tres souvent des moments de grande tendresse, qui sont aussi des grand moments d’émotion.

    #35081
    LOULOU
    Participant

    Bonjour.
    @Epicture…Oups ! Avec toutes mes excuses! Je ne me rappelais plus que tu avais écrit ce que cite @andraneros.
    Je me suis focalisé sur ton dernier message sans avoir relu ton fil.
    Révélateur de mon vécu, quand il me semble qu’une personne met son couple en danger, c’est plus fort que moi, je me transforme en St Bernard des amoureux… quelques fois un peu trop vite, la preuve!
    C’est qu’une séparation ce n’est pas rien. Cela peut faire très très mal à l’un ou à l’autre au point d’être réduit en miettes. On a le droit d’aimer mais pas de faire souffrir.


    @andraneros
    Effectivement quelle mémoire. Merci pour ton intervention. Sans elle je n’aurais jamais pu m’expliquer.

    #35085
    Andraneros
    Modérateur

    De rien @epicture et @loulou.

    @epicture
    tu demandes :

    comment tu fais pour te souvenir de tout comme tu le fais, et restituer avec exactitude et pertinence nos propos

    Réponse :
    1. Je lis avec une grande attention et un véritable intérêt tous les messages ;
    2. J’ai la chance de le faire depuis la naissance du forum ;
    3. @adam a pris soin d’associer à son forum un moteur de recherche que j’utilise systématiquement en conjonction avec la fonction recherche de mon système d’exploitation (« control + f » avec Windows).
    De nombreux messages publiés sur notre forum sont les témoignages d’une découverte, d’un apprentissage, d’une évolution voire d’une transformation de leur auteur. C’est ainsi qu’ils se répartissent sur plusieurs semaines, plusieurs mois voire plusieurs années. Il me semble qu’on ne peut pas comprendre correctement les messages les plus récents sans les replacer dans dans cette continuité.

    L’utilisation la plus courante de nos moyens de communications modernes est une forme de zapping hébété et compulsif qui empêche toute réflexion sur l’information ainsi reçue. Je m’efforce d’améliorer cette situation en aidant les lecteurs à replacer les messages dans leur contexte qui diffère d’un auteur à un autre.

    Bon cheminement @epicture, @loulou et bon cheminement à tous les participants du forum.

    #35099
    Epicture
    Participant

    @loulou, tu n’as pas à t’excuser. Ne crois pas que j’ai été insensible à ta remarque qui est une inquiétude legitime. J’ai moi aussi vecu un mariage qui s’est terminé par le départ de ma femme. Elle est tombée dans les bras d’un autre. Je suis bien conscient de la peine et de la remise en question que cela provoque. Le désir, comme je l’ai ecris, à quelque chose de brulant, incandescent, et la crainte de se bruler les ailes plane toujours un peu. Je ne suis pas insensible aux charmes des sirènes qui virevoltent autour de moi dans ma vie quotidienne, c’est humain. Et je sais pertinemment que ma femme n’est pas éternelle. Nous avons traversé des moments difficiles, ou sa santé etait menacée, sa vie même. Et je sais que comme toutes les femmes, elle fait l’objet de convoitises.
    Et nous avançons en conscience de tout cela. Nous vivons un peu au jour le jour, avec nos deux enfants. L’avenir n’est pas tracé. C’est une chose que j’ai appris et qui s’est confirmée dans ma pratique du massage prostatique.
    Mais ce qui est rassurant, c’est que ma vitesse de progression est très lente. Donc si je mapproche un peu trop près du soleil, je sentirai, avant qu’il ne soit trop tard, que mes ailes chauffent. Alors j’aurai le temps de prendre une decision, en mon ame et conscience, en toute responsabilité.


    @andraneros
    , bravo à toi pour ce travail de qualité.

    Bien à vous !!

    #35109
    Epicture
    Participant

    Exceptionnelle séance hier soir, mais cette fois ci, de massage prostatique, avec mon helix. La membrane qui me sépare du plaisir, dont je percevais la porosité, s’est littéralement déchirée. Elle est partie en lambeaux. Il en reste encore quelques morceaux par-ci par-là, et je pensais qu’elle se serait reconstituée pendant la nuit. Mais ce matin, en allant au travail dans ma voiture, j’ai mis un morceau de musique pour me détendre sur la route, la musique a étreint mon cœur et mon corps, j’ai dû me caller derrière un camion pour limiter le risque de la conduite au maximum, mais dieu que ce fut bon, à en pleurer de joie, hier soir, comme ce matin.

    Bon cheminement à tous !

    #35112
    Andraneros
    Modérateur

    Bonsoir @epicture.
    Tu nous dis :

    ce qui est rassurant, c’est que ma vitesse de progression est très lente.

    C’est très intéressant car ta remarque peut paraître paradoxale.

    Au début de l’apprentissage du plaisir prostatique, la lenteur de la progression tend souvent à nourrir le sentiment de frustration que subissent des pratiquants qui ont l’envie légitime de multiplier des expériences orgasmiques identiques à celles dont ils lisent les descriptions alors qu’ils n’y parviennent pas encore.
    Au contraire elle te rassure dans la mesure où elle te laisse le temps de te préparer aux changements que ta transformation apportera à ta vie. Cette attitude marque une grande confiance dans ta capacité à atteindre ton objectif, l’objectif de tous les pratiquants, vivre des super O’s mythiques. Elle marque aussi ta sagesse de reconnaître les bienfaits de chaque étape intermédiaire, de recevoir dans la joie chaque progrès aussi faible soit-il.

    Mais la lecture de tes derniers messages me donnent l’impression que ta progression n’est plus du tout aussi lente que tu le dis. Je pense au contraire qu’elle s’est formidablement accélérée. A moins de mesurer tes nouveaux progrès en pourcentage de ton acquis. Si on mesure chacun de tes sauts de 10 % dans l’intensité et la maîtrise de tes orgasmes, quand tu as commencé tu es passé de 1 à 1,1 soit un progrès mesuré à 0,1 Au 10ème saut de 10 % tu passes de 2,59 à 2,85 soit une progression de 0,26, au 30ème saut tu passes de 17,45 à 19,19 soit une progression de 1,74. De ton point de vue c’est toujours 10 %, du point de vue d’un lecteur découvrant le massage prostatique c’est une évolution qu’il a du mal à imaginer en référence à sa propre expérience.

    J’exprime à l’occasion de ta remarque une constatation que m’inspire la lecture des forums spécialisés sérieux. Les pas de progression au début de notre cheminement sont très petits. Plus nous avançons plus nos pas de progression prennent de l’ampleur. Parallèlement notre définition du super O’ évolue. Au début de notre cheminement nous classons facilement dans cette catégorie des orgasmes que nous classerons plus tard comme simplement meilleurs que nos orgasmes d’avant mais sans plus. Quand nous sommes bien plus avancés dans notre pratique nous réservons cette notation à des orgasmes bien plus intenses, bien plus profonds, bien plus étendus.

    Tu nous dis cet après-midi :

    Exceptionnelle séance hier soir, mais cette fois-ci, de massage prostatique, avec mon helix. La membrane qui me sépare du plaisir, dont je percevais la porosité, s’est littéralement déchirée.

    Ton message est un vrai bonheur. Il confirme mon impression, qui grandit depuis tes tout derniers messages sur ce sujet et celui de « L’énergie sexuelle masculine », que tu vis tes sessions avec de moins en moins de technique et de plus en plus d’émotions. Est-ce le signe que ta technique devient si bien maîtrisée qu’elle n’existe plus, que ta pratique devient instinctive, que tu possèdes désormais une fonction naturelle supplémentaire, plonger à volonté dans la jouissance orgasmique, comme tu peux marcher, nager, parler ?

    Bon cheminement @epicture.

    #35161
    Epicture
    Participant

    Au début de l’apprentissage du plaisir prostatique, la lenteur de la progression tend souvent à nourrir le sentiment de frustration que subissent des pratiquants qui ont l’envie légitime de multiplier des expériences orgasmiques identiques à celles dont ils lisent les descriptions alors qu’ils n’y parviennent pas encore.

    Sur ce point, je vais répondre au sujet que tu as initié dans “un témoignage précieux“. Ce que je peux dire ici, c’est que la frustration fait partie du désir et qu’il n’y a ni plaisir ni orgasme sans désir. J’ai découvert récemment, ce qui me fait faire un bond en avant, que le désir conduit à la jouissance. Penser que la jouissance satisfera le désir est une méprise. L’un est le moteur de l’autre. Même après le plus beau des orgasmes, il y a toujours un reliquat de frustration qui nourrit le désir. Ce qui me conduit à un autre problème auquel je me heurte actuellement qui concerne la gestion du désir et de ses effets “collatéraux”, mais ça je vais en parler dans le sujet “l’energie sexuelle masculine”

    l’objectif de tous les pratiquants, vivre des super O’s mythiques

    Je ne suis pas certain que cela soit finalement mon objectif. Mon objectif est bien plus vaste, et s’inscrit dans une démarche globale de tout mon être. Le super O est une sorte de cerise sur le gâteau, mais il ne faut pas que la cerise fasse oublier le gâteau.

    Pour ce qui est de la perception de la vitesse de progression, tu as probablement raison. Je n’ai pas limpression d’avancer plus vite qu’ au début de ma pratique. La perception subjective des choses y est surement pour beaucoup. Mais je t’invite à aller lire ma réponse sur ton sujet “un témoignage précieux”

    que tu vis tes sessions avec de moins en moins de technique et de plus en plus d’émotions. 

    La technique n’a jamais été mon point fort, j’ai du mal à suivre point par point les techniques conseillées. Je m’en inspire, et suis mon instinct. En revanche l’émotion a vraiment pris plus de place et de consistance dans ma pratique, ça c’est un fait. De plus en plus souvent l’émotion accompagne les vagues de plaisirs, et me submerge, c’est très puissant. A ce moment oui je ne cherche pas à mettre en application telle ou telle technique, je me laisse porter par l’instinct, et par la jouissance.

    Bon cheminement @andraneros

    #35221
    Andraneros
    Modérateur

    Tu nous dis @epicture que la manière dont tu perçois ton désir s’est modifiée au cours de ton cheminement et que cette modification est à l’origine de grands progrès. La notion de désir est une question importante régulièrement mentionnée dans les conseils donnés à nos amis qui commencent leur découverte du plaisir prostatique.

    Ce que je peux dire ici, c’est que la frustration fait partie du désir,

    Si le désir est l’expression d’un besoin ou d’une envie, je comprends que la frustration, état d’une personne privée d’une satisfaction, fasse partie du désir.

    et qu’il n’y a y a ni plaisir ni orgasme sans désir.

    Le désir, l’envie est utile pour engager une session de massage prostatique dans les meilleures conditions. Mais le plaisir et l’orgasme peuvent aussi naître d’une expérience nouvelle ou inattendue qui, dans une telle situation, ne peut pas être l’objet d’un désir conscient.

    J’ai découvert récemment, ce qui me fait faire un bond en avant, que le désir conduit à la jouissance.

    Ta découverte peut paraître banale au premier regard. Le désir sexuel demande satisfaction et la réponse à cette demande est la jouissance apportée par les diverses stimulations qui déclenchent l’orgasme.

    Mais l’expression « bond en avant » implique qu’il faut comprendre autrement ta découverte. Je comprends que ton évolution, ces derniers mois, est associée, entre autres pratiques, à ta discipline du renoncement à l’éjaculation qui contribue à accroître ton désir. J’ai l’impression qu’en réalité il n’est pas seulement question d’un accroissement mais plutôt d’un changement de nature de ton désir ce qui est plus difficile à comprendre.

    Penser que la jouissance satisfera le désir est une méprise. L’un est le moteur de l’autre. Même après le plus beau des orgasmes, il y a toujours un reliquat de frustration qui nourrit le désir.

    Peut-on dire que la jouissance, qui est la satisfaction du désir, donne simplement l’envie de recommencer ? Ou bien est-ce que cette frustration résiduelle est d’une autre nature ? Ce qui reprend sous une autre forme mon interrogation du paragraphe précédent.

    Ce que tu dis dans le sujet que tu as ouvert sur « L’énergie sexuelle masculine » complète les citations faites ci-dessus :

    De plus les sensations vécues sont telles que l’absence d’éjaculation ne pose plus aucun problème de frustration.

    Je comprends que l’intensité de ton plaisir atteint maintenant de tels sommets que tu es comblé, rassasié tel que tu l’écris :

    A l’issue de ma séance, je baigne dans un état de grande satisfaction,

    Je suis tenté de penser que dans cet état tu n’a plus de désir sur le moment. Or ce n’est pas le cas :

    mélangé à un désir ardent.

    Ardent qualifie ,en sens dérivé, ce qui est très vif. A l’issue d’une session qui m’a comblé je ne ressens plus de désir « très vif ». Je suis encore submergé par le bonheur physiologique et l’allégresse que me procurent mes orgasmes. Je vis dans l’instant, sans capacité à me projeter dans le futur que porte toute forme de désir. J’en arrive à la même interrogation sur la nature de ton désir qui à ce point de ton évolution me semble très différent de ce que peuvent ressentir nos amis qui découvrent nos pratique.

    Je m’interroge, je t’interroge si l’acceptes, sur cette évolution de ton désir qui est un des fruits de ton évolution personnelle et dont la compréhension sera peut-être une des clés qui ouvriront l’accès à la jouissance prostatique à ceux qui la cherchent.

    Bon cheminement @epicture.

    #35345
    Epicture
    Participant

    Bonjour @andraneros
    Les interrogations que tu poses sont passionnantes. Tu relèves dans mes écris certains détails qui me posent quelques problèmes. Le désir pose quelques problèmes de compréhension mais que chacun soit rassuré, il en est de même pour moi. Bien que certains peuvent percevoir mes progrès comme considérables, je mesure régulièrement le chemin qui reste à parcourir.

    En effet, j’en parle dans mon sujet sur l’énergie sexuelle masculine, j’ai encore de grandes difficultés à maitriser ce désir, cette pulsion, cette énergie, autrement que par l’éjaculation. Pour le dire autrement il arrive un moment ou les effets du désir, ou de l’énergie sexuelle sont tels que seule l’éjaculation permet d’appaiser. Ma pratique double, c’est à dire de massage prostatique, et de massage pénien sans éjaculation font monter en moi une énergie à deux visages :
    – l’un d’eux que je placerai sur le versant négatif provoque des effets gênants comme, des troubles du sommeil, des inflammations musculaires de la région cervicale, des vertiges, des palpitations, mais comme je l’ai dit par ailleurs, aucun symptôme médicalement inquiétant.
    – L’autre visage est plus positif, et provoque une sensation de désir permanent et ardent, comme si je baignais dans cette énergie sexuelle, qui me donne un sentiment de plaisir continu. En cela le désir est source de plaisir corporel par sensations vibratoires, et psychologique par la sensation d’être en forme. Du coup, je ne perçois pas, probablement comme je le devrai, la fatigue corporelle, physiologique. Car mon corps en demande encore, toujours et encore.

    Cela, c’est dans la vie quotidienne, en dehors des sessions de massages sexuels.
    Il est difficile de distinguer le désir et l’énergie sexuelle, pourtant ils sont bien différents : l’énergie sexuelle est assez mécanique et provient d’une accumulation d’énergie provoquée par ma pratique, c’est le côté corporel de la sensation vibratoire. Le désir, je dirai que c’est la réponse mentale, psychologique a cette énergie sexuelle. Il s’installe alors entre mon corps et mon mental, un dialogue bouillonnant, une excitation à l’idée de pratiquer ma prochaine séance.
    Cet état d’excitation, qui mixe l’énergie sexuelle corporelle et la réponse mentale à cet état corporel, est un palier supplémentaire dans le désir, une nouvelle forme de désir qui se nourri de l’appréciation du dialogue qui s’instaure entre le corps et le mental, comme une sorte de cercle vertueux qui augmente l’excitation, le désir, ET le plaisir.
    A ce stade, l’ensemble de mon être est prêt pour la séance, et dans le même temps, l’absence de séance ne pose pas de problème car cet état est déjà une jouissance, un plaisir. Si je m’allonge simplement pour me détendre, à l’abris de tout autre stimulation, ce dialogue devient danse, ronde de vagues de plaisirs. Et si j’insère un aneros, les choses peuvent continuer à s’amplifier, mais pas nécessairement, et conduire à l’orgasme. Si je pratique le massage pénien, les sensations sont de nature différentes, mais tout autant explosives.

    Mais les choses ne sont pas linéaires, il y a des jours avec, et des jours sans. Ce qui est certain désormais, c’est que l’énergie sexuelle (masculine ou féminine, chacun la vit comme il l’entend), est une quantité, qui s’amplifie et se conserve dans le corps, ou se réduit avec le massage pénien. Les techniques et processus qui conduisent à la maitrise de cette quantité d’énergie sont encore pour moi à développer et à travailler. Cette énergie est à la base du désir qui en s’accumulant forme une sorte de tremplin vers la jouissance et l’orgasme. D’après ce que j’ai pu comprendre du Tantra, cette énergie ne doit pas être perçue comme un trésor qu’il faudrait garder en soi, mais comme un flux qui nous traverse. Ce n’est pas l’accumulation d’énergie qu’il faut viser pour favoriser cette danse orgasmique, mais l’augmentation de ce flux qui nous traverse : permettre à ce flux énergétique de circuler en grande quantité dans notre corps, pour que vibrent nos cordes orgasmiques.
    Le massage pénien conduit à une accumulation rapide d’énergie. Il faut ensuite apprendre à la faire circuler ce qui est loin d’être évident. Le massage prostatique procède d’une autre manière en ouvrant “l’orifice” par lequel passe cette énergie (à ne pas confondre avec l’anus, c’est un orifice énergétique). Mais c’est plus délicat à maitriser car l’énergie circule instantanément, ce qui peut provoquer des réponses réflexes tout aussi instantanées de blocages. Pour ma part il s’agit de spasmes musculaires réflexes qui referment aussitôt l’orifice. Il faut alors recommencer, encore et encore pour apprendre au corps à s’habituer à cette circulation.
    Quoi qu’il en soit à l’issue d’une séance, si j’ai pu chevaucher dans les contrées orgasmiques, à mon retour, bien que encore retourné et ébahi par tant de plaisir, cette capacité de dialogue corps mental, nourri par cette énergie sexuelle, est toujours aussi vif, elle est là, présente en moi à chaque instant.

    Bon cheminement à tous

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