Mots-clés : chemin, cheminement, orgasme
- Ce sujet contient 283 réponses, 13 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
Andraneros, le il y a 3 années et 1 mois.
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- 21 septembre 2018 à 11 h 53 min #30618
Epicurien99
ParticipantMerci bzo de croire que nous sommes tombés dans la marmite de potion magique.
Car il s’agit vraiment d’une potion magique qui me mène vers un plaisir que je n’avais jamais connu jusque là (et je ne suis plus tout jeune…)
Je dirais aussi merci à Nouveauxplaisirs.fr qui nous a guidé vers ce plaisir en rédigeant le Traité D’Aneros. Car, on doit bien reconnaître que si l’on a, comme guide, que le petit feuillet qui accompagne le jouet, il est impossible d’atteindre le nirvana.
L’atteinte de ce plaisir nécessite toute une éducation, à commencer par la connaissance de son propre corps.
Et le Traité d’Aneros nous guide pas à pas, nous fait cette éducation.A bientôt,
Epicurien9921 septembre 2018 à 12 h 16 min #30619Andraneros
ModérateurC’est formidable @epicture.
J’ai l’impression que les pièces de ton puzzle prostatique trouvent peu à peu leur place. Tu nous disais le 19 septembre :Je pratique en alternance les techniques de Mantak Chia sans éjaculation, et le massage prostatique sans stimulation pénienne.
Je me demande si cela ne provoque pas une interférence dans ma progression.Tu as eu un début de réponse hier soir. J’en suis très heureux. Il semble que l’application méthodique que tu mets dans chacun de tes apprentissages, prostatique et taoïste avec abstinence, porte peu à peu ses fruits. Je constate plutôt que tu commences à bénéficier de la combinaison de tes deux savoir-faire. Tu peux donc continuer. Tu te situes dans la pratique d’un entraînement fractionné dans laquelle au lieu de te focaliser sur l’exécution complète d’un geste, tu apprends à en maîtriser les composantes séparément pour les utiliser ensemble avec de plus en plus d’efficacité.
Tu ne dis pas si hier soir tu étais seul ou soumis à ta contrainte habituelle de discrétion. Tu nous dis aujourd’hui :
Je me souviens du temps ou la pression de la butée sur mon périnée me faisait mal. Ce n’est plus du tout le cas, car la pression est devenue souple et légère. Le masseur a acquis une mobilité qu’il n’avait pas au début. Il était comme bloqué, vérouillé, et pressant sans subtilité sur la prostate et le périnée. Je pense vraiment que la pratique régulière a permis d’acquérir la musculature adaptée, et le relâchement nécessaire.
Nous nous souvenons presque tous du temps où nous ne trouvions pas notre prostate, du temps où nous nous demandions si le masseur n’était pas trop petit ou trop grand, du temps où nous ne parvenions pas à nous relaxer et à reste très excités… C’est un signe évident de ta progression et de l’approche du moment où tu te sentiras basculer dans une jouissance incontrôlée.
Bon cheminement @epicture.
21 septembre 2018 à 12 h 58 min #30629Jieffe
ParticipantBonjour Epicture,
Ce sont d’excellentes nouvelles, je suis content pour toi.
mais aussi d’état d’esprit, de détente
Oui, et j’ajouterais de concentration. Restes bien concentré sur tes sensations, sur les sensations au niveau de ta prostate. Continues de travailler ce relâchement, tu pourrais avoir (d’agréables) surprises 🙂
21 septembre 2018 à 13 h 47 min #30631Epicture
ParticipantC’est un signe évident de ta progression et de l’approche du moment où tu te sentiras basculer dans une jouissance incontrôlée.
Je ressens les mêmes emotions que lorsque j’étais sur le point d’embrasser la femme que je convoitais, pour la premiere fois.
Bon cheminement à tous
21 septembre 2018 à 14 h 14 min #30633Epicture
ParticipantSauf que aujourd’hui la femme que je convoite, c’est mon corps !
21 septembre 2018 à 18 h 57 min #30638bzo
Participant@epicture
tu y arrives lentement mais sûrement
et tu as o combien raison de n’en faire qu’à ta tête,
de suivre ton instinct en suivant ta voie, en prenant des chemins de traversele résultat sera à la hauteur de tes espérances et bien au-delà,
je peux te le certifier, moi qui question chemin de traverse, en connait un bout
mais c’est plus difficile et plus lent parce que tu sors des chemins balisés,
tu n’as quasi aucun manuel pour te guider,
tu est ton propre guide et tu écris en cours de route dans ta tête ton propre manuelfélicitations pour cela,
continue ainsi,
tu n’es vraiment plus loin des résultats qui seront la récompense de ta persévérance23 septembre 2018 à 19 h 52 min #30657Andraneros
ModérateurTu nous dis @epicture :
Je ressens les mêmes émotions que lorsque j’étais sur le point d’embrasser la femme que je convoitais, pour la première fois.
J’aime beaucoup cette comparaison qui met en avant un désir très fort et l’excitation de plus en plus forte qui précède sa réalisation. C’est le meilleur état d’esprit pour engager une session.
Attention cependant à ne pas être trop pressant tant que Madame n’a pas donné son consentement explicite !
Sauf que aujourd’hui la femme que je convoite, c’est mon corps !
A comprendre aussi avec la perception d’une jouissance profondément féminine ?
Bon cheminement @epicture.
24 septembre 2018 à 7 h 39 min #30661Epicture
ParticipantBonjour,
A comprendre aussi avec la perception d’une jouissance profondément féminine ?
Je ne sais pas. Hier j’ai eu un moment de solitude innatendu. Mon sang n’a fait qu’un tour. J’en ai profité pour faire une session. Mais le decollage n’a pas eu lieu. Je n’étais pas prêt. Je ne pense pas être de ceux qui vivent des declics ou des basculements. Je decortique tellement mes sensations que j’avance peu a peu, a chaque fois un peu plus près. C’est ce que j’ai fais encore une fois. Mais la solitude de la session m’a conduit a me lâcher. Je ne me suis pas reconnu. J’etais en rut, un vrai fauve. Et j’ai fini par ejaculer. Mais je l’ai bien vécu. Je n’ai pas perdu trop d’énergie. Il me reste de quoi repartir sur des bases plus sereines. Ces derniers temps cetait devenu tres chaud.
Je ne sais pas si ce que je convoite est feminin. Ce que je sais c’est que ca n’a rien de commun avec ce que je reconnais en moi de masculin.
Bon cheminement à tous
24 septembre 2018 à 9 h 23 min #30663Epicture
ParticipantRe-bonjour à tous
Je ne sais pas si ce que je ressens est la même chose que ceux qui appellent ce qu’ils ressentent comme du féminin en eux. En fait je m’aperçois que, à trop vouloir l’identifier, ce quelque chose que je ressens, je le bride. Je ne lui donne pas l’espace dont il a besoin pour croitre et se répandre.
Ce quelque chose est une sensation, et c’est elle que je convoite.
Si toutefois je devais trouver une description de ce que je ressens, les philosophies orientales qui parlent d’une circulation d’énergie est ce qui me convient le mieux.
La sensation d’une circulation est très nette pour moi. Peu importe que ce soit de l’énergie ou je ne sais quoi d’autre, ce qui compte c’est que je le sente circuler, se répandre en moi, aller et venir, monter et redescendre.
Mais cela va bien au-delà d’un plaisir de nature sexuelle. La sensation est diffusée à l’ensemble du corps, et agit sur la perception que l’on a du monde, c’est-à-dire sur une dimension de nature psychologique, mentale.
Cette circulation n’est pas seulement le résultat d’une stimulation sexuelle, c’est aussi le résultat d’un esprit d’ouverture a cette sensation. Les stimulations, sexuelle, prostatique, anale… sont des amplificateurs, de quelque chose qui selon moi existe déjà en nous, et qui peut se manifester en dehors de toute stimulation sexuelle.
Ce que je ressens également, c’est un état général différent : plus léger, moins fatigué, plus fort, et réceptif à ce qui se passe en dehors et en dedans de moi, alors même que je n’ai pas pu bénéficier de mon “quota de sommeil habituel”.Après relecture, “un esprit d’ouverture pour que quelque chose me pénètre et se répande en moi”, ça a quelque chose de féminin, en effet.
Bises à tous !
24 septembre 2018 à 13 h 46 min #30666Jieffe
ParticipantPeu importe que ce soit de l’énergie ou je ne sais quoi d’autre, ce qui compte c’est que je le sente circuler, se répandre en moi,
Entièrement d’accord. Peu importe comment on le nomme, peut importe que l’on connaisse exactement la nature du phénomène, du moment qu’il nous est agréable, voire plus, et surtout
c’est elle que je convoite
Et ça, c’est juste parfait.
Je suis content de lire de bonnes nouvelles.
Bon cheminement Epicture.
24 septembre 2018 à 20 h 29 min #30679bzo
Participantappelle-le comme tu veux, l’essentiel c’est que tu le ressentes de plus en plus,
que tu le vives de plus en plus,
en lisant tes derniers messages,
je m’y reconnais de plus en plus dans tes descriptions,tu entres dans une période très excitante de ta progression
et très très richebravo cher @epicture,
je te sens de plus en plus proche dans ton expérience et ton cheminement,
viendra un moment où tu vas te lâcher complètement et te laisser emplir, emporter
par ces forces délicieuses, si envoûtantes, si voluptueusesd’ailleurs toi-même tu as écris un peu plus haut:
Mais la solitude de la session m’a conduit a me lâcher. Je ne me suis pas reconnu. J’etais en rut, un vrai fauve.
24 septembre 2018 à 23 h 21 min #30681bzo
Participantje ne suis pas sûr que mes mots t’aident vraiment
tout ce que j’ai voulu dire ce que je te sens de mieux en mieux sur ton chemin,
de plus en plus prêt à exploser, à te réaliser, à t’épanouir
nos parcours convergent de plus en plus aussi, j’ai l’impression,
je te sens de plus en plus procheappelle-le comme tu veux ou ne l’appelle pas du tout,
contente-toi de le ressentir, de t’en laisser emplir,
ce que moi je nomme le féminin, ce qui vient prendre les commandes chez moitout seul, chez toi, tu t’es lâché complètement,
cela t’a sans doute tellement surpris tout ce déluge de puissance éveillée,
de sensations animales montant en toi,
que cela s’est terminé par une éjaculation,
la prochaine fois cela ira mieux,
bien que ce ne soit pas une catastrophe en soi évidemment,
c’est juste une question d’optimisation
et de concentrer ses forces là où c’est le plus intéressant en solitaire,
là où il y aura le plus de rendement comme ils disent dans le monde de la boursetrès cher @epicture,
je te souhaite de plus en plus de merveilleux moments,
tu les as bien mérités25 septembre 2018 à 11 h 15 min #30687Andraneros
ModérateurJe ne sais pas si ce que je convoite est féminin. Ce que je sais c’est que ça n’a rien de commun avec ce que je reconnais en moi de masculin.
Ta remarque apporte une réflexion rarement développée sur la question de la nature du plaisir que découvre un homme qui parvient à vivre des orgasmes prostatiques. En effet la plupart des messages sur ce sujet disent :
1. Je ressens un plaisir différent de celui que je connais dans mes activités sexuelles habituelles ;
2. Je parviens à ce plaisir en étant pénétré par un objet qui stimule ma prostate de l’intérieur ;
3. Je localise ce plaisir dans mon ventre ;
4. Je n‘ai pas d’éjaculation ;
5. Je n’ai pas de période réfractaire ;
6. Donc je ressens un plaisir féminin.
Or ces cinq affirmations n’imposent pas cette seule conclusion. Ce n’est pas parce que l’expérience de ce type d’orgasme est différente de l’orgasme masculin avec éjaculation et qu’elle présente des ressemblances avec les orgasmes féminin qu’elle est obligatoirement féminine. Cette ressemblance peut tout simplement être le signe que cette forme de jouissance est mixte, disponible chez l’homme comme chez la femme. Dans cette hypothèse l’orgasme prostatique n’est pas le signe du féminin dans l’homme, mais le signe de son accès à la plénitude de son être sexuel.J’ai dit que si cette forme de jouissance avait pour moi aussi des traits féminins, je ne me sentais pas femme pour autant mais plutôt réunifié, plus complet.
Je comprends bien ce que tu dis @épicture :Je ne sais pas si ce que je ressens est la même chose que ceux qui appellent ce qu’ils ressentent comme du féminin en eux. En fait je m’aperçois que, à trop vouloir l’identifier, ce quelque chose que je ressens, je le bride. Je ne lui donne pas l’espace dont il a besoin pour croître et se répandre.
C’est plus difficile d’imaginer cette notion de réunification que celle de la féminisation. Elle est plus abstraite :
Ce quelque chose est une sensation, et c’est elle que je convoite.
Tu exprimes à ta manière ce que je ressens aussi :
La sensation d’une circulation est très nette pour moi. Peu importe que ce soit de l’énergie ou je ne sais quoi d’autre, ce qui compte c’est que je le sente circuler, se répandre en moi, aller et venir, monter et redescendre.
Tu sembles de plus en plus ressentir ce dont nous parlions déjà il y a trois mois (passage relatif à “tantric training wheels”). Tu ajoutes :
« un esprit d’ouverture pour que quelque chose me pénètre et se répande en moi », ça a quelque chose de féminin, en effet.
On peut aussi comprendre que la femme accède spontanément à une forme de jouissance beaucoup plus complète, qui est disponible chez l’homme mais qu’il ignore parce qu’elle est cachée par la nécessité de la reproduction.
Bon cheminement @epicture.
25 septembre 2018 à 14 h 12 min #30691Arousal
Participant@Andraneros : oui je suis assez proche de tes réflexions (comme souvent) sur le plaisir prostatique qui serait féminin.
J’entends bien que certains le ressentent ainsi.
A titre personnel, pas du tout. J’avoue me poser beaucoup moins de questions que certains ici à ce sujet, d’ailleurs (et pourtant…)
Me concernant, je comparerais plutôt ma découverte du plaisir prostatique à une nouvelle adolescence : la découverte du plaisir sexuel, à un autre niveau.
La révélation de l’existence d’un Easter Egg au fond du rectum 🙂25 septembre 2018 à 16 h 13 min #30697Epicture
ParticipantBonjour,
Merci pour vos reactions qui me confortent dans mon cheminement. Vos analyses et reactions sont toujours les bienvenues même si je ne reagis pas toujours.On peut aussi comprendre que la femme accède spontanément à une forme de jouissance beaucoup plus complète
D’après mon expérience, et probablement celle de beaucoup d’entre nous, pour les femmes non plus c’est pas du tout cuit. Il faut aussi un cheminement qui ne tombe pas du ciel pour acceder au plaisir et le faire grandir.
Bon cheminement à tous !
25 septembre 2018 à 16 h 17 min #30698nydor01
ParticipantBonjour,
Je me trouve dans le même état mental. Je ne perçois pas de dimension féminine dans mon plaisir prostatique. J’y vois l’extension de ma sexualité à des territoires jusque-là inexplorés et inconnus. C’est pour moi l’expérience étendue de ma sexualité masculine. Je pense que le plaisir prostatique est un plaisir unique et incomparable, de la même façon que le plaisir vaginal est unique et incomparable. Je vois bien le rapprochement fait entre l’expression et le ressenti de ce plaisir avec la façon dont les femmes vivraient leur plaisir, mais je pense que cela tient plus à une motivation subjective qu’à une réalité objective.25 septembre 2018 à 16 h 21 min #30699Epicture
ParticipantBonjour @Arousal
Me concernant, je comparerais plutôt ma découverte du plaisir prostatique à une nouvelle adolescence : la découverte du plaisir sexuel, à un autre niveau.
La révélation de l’existence d’un Easter Egg au fond du rectum 🙂C’est tout a fait similaire à ce que j’écrivais il y a peu :
Je ressens les mêmes emotions que lorsque j’étais sur le point d’embrasser la femme que je convoitais, pour la premiere fois.
Et j’aime assez la référence à un Easter egg au fond du rectum.
25 septembre 2018 à 22 h 34 min #30746bzo
ParticipantJe ne perçois pas de dimension féminine dans mon plaisir prostatique. J’y vois l’extension de ma sexualité à des territoires jusque-là inexplorés et inconnus. C’est pour moi l’expérience étendue de ma sexualité masculine.
hum, je ne suis pas du tout sûr qu’on parle du même plaisir.
Comme je l’ai déjà expliqué plusieurs fois dans mon fil,
mon plaisir a évolué, la première année, c’était un plaisir prostatique
tel qu’on peut l’obtenir en venant frotter, presser la prostate avec un masseurmais peu à peu il a évolué
et aujourd’hui, même si ma prostate est impliquée à 100% dans les résultats que j’obtiens,
ceux-ci n’ont rien à voir mais alors rien à voir
avec ce plaisir prostatique j’ai aussi connu, très bien connu,
multi-orgasmes à la pelle, super O, etcc’est quelque chose de tout à fait différent,
ressenti dans tout le corps dès la première seconde,
enfin bon je ne vais pas continuer la description,
je n’arrête pas de le faire ailleurs26 septembre 2018 à 7 h 47 min #30765Epicture
ParticipantCe que tu nous dis là @bzo, c’est que la pratique du massage prostatique procede de la découverte de couches successives dans les sensations corporelles et/ou mentales ?
C’est ce que moi je pense, et ce que je veux dire quand je dis que cela va bien au delà de la recherche du super O.
Non qui’l y a quelque chose de plus fort, mais quelque chose de différent, et même bien plus encore.
Cela nous accompagne à chaque instant de notre vie, cela se répand dans notre existence.
Bises26 septembre 2018 à 7 h 51 min #30766Epicture
ParticipantEt j’ajouterai que, de même que tu t’es affranchi du masseur, il y a une possibilité de s’affranchir du massage et de passer sur un autre plan, plus mental ou spirituel, et d’accéder à encore autre chose.
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