20 sujets de 101 à 120 (sur un total de 161)
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  • #19766
    Andraneros
    Modérateur

    Je pense aussi @Lerris que le titre de votre fil de discussion est bien adapté à l’expérience que vous vivez au long de votre cheminement. @Hyménée décrit très bien l’une des difficultés des débutants :

    il y est, mais ne s’en rend pas compte… De toute façon, on n’a pas conscience des étages suivants. On les espère, on les imagine, on passe à côté tant qu’ « on » ne nous a pas permis de les atteindre.

    Une des clés qui ouvre l’accès à la progression vers l’orgasme prostatique est de prendre conscience de sensations nouvelles et d’accepter qu’elles sont les prémices d’une nouvelle forme de plaisir. Certains sont spontanément à l’écoute de leur corps. D’autres plus nombreux sont freinés voire bloqués pour passer cette étape.

    L’intérêt des méthodes de relaxation pour débloquer la progression vers cette jouissance est de reconnecter notre conscience avec notre corps. Au début de noitre cheminement, en effet, nous raisonnons à partir de schémas pré-établis qui ne correspondent pas à la réalité que nous vivons pendant nos sessions.

    Sur le moment, je peux avoir l’impression d’avoir atteint l’orgasme prostatique. Et puis, plus tard, l’impression s’efface rapidement de mon esprit et je ne sais plus bien si ce que j’ai ressenti était un plaisir véritable ou simplement de fortes contractions.

    Vous mettez en évidence une autre caractéristique de votre cheminement, que je partage et retrouve assez régulièrement sur les forums spécialisés. Lorsque nous vivons nos premières sensations intenses, nettement plus intenses que ce que nous connaissions, nous avons l’impression d’avoir eu notre premier Super O’. Puis avec du recul ou de nouvelles sessions nous constatons que si nous avons bien été renversé par cette sensation elle n’était peut-être pas l’orgasme fabuleux, soit que notre mémoire sensorielle efface peu à peu une sensation dérangeante, soit que les sessions suivantes apportent de nouvelles sensations plus intenses ou plus étendues qui effacent les précédentes. C’est pourquoi il est si important de vivre chaque session pour ce qu’elle est, pour ce qu’elle apporte sans attente particulière.

    Chacun fait son cheminement, dans son contexte, selon sa personnalité, seul, séparé ou en couple. La sagesse est de savoir s’adapter pour rester en harmonie avec son environnement, ou pour créer les conditions d’une telle harmonie.

    Bon cheminement @Lerris.

    #19768
    Lerris
    Participant

    Franchement, je suis en plein doute.

    Il est certain que j’ai ressenti des sensations de plaisirs, je me souviens bien de certaines.
    Des orgasmes prostatiques, j’en ai sans doute eu, même si, comme je le disais, je n’ai pas de point de comparaison donc je ne peux rien certifier.

    Mais, ce qui se passe en ce moment, c’est que mes sensations se sont modifiées, et pas forcément en mieux. J’ai eu du plaisir, la dernière fois, au niveau du périnée et de l’anus, mais c’était moins profond que d’habitude, moins “complet” aussi.
    Depuis, je suis un peu bloqué là-dessus et j’ai l’impression que cela a effacé les sensations que je pouvais ressentir avant. Et j’ai de plus en plus de mal à me souvenir de comment c’était.

    Ce n’est peut-être qu’une étape…
    Une des explications qui me vient ne tête, c’est qu’en utilisant d’autres toys, j’ai sensibilisé d’autres zones de mon anatomie que la prostate et l’attention de mon corps se focalise plus sur ces zones depuis. Ce n’est pas forcément négatif, mais c’est déroutant.

    Ce que je ressens là tout de suite, c’est l’impression que je ne fais pas assez de session avec l’Aneros Helix. Je me rends compte que j’en ai finalement fait peu ces temps-ci par rapport au début. J’ai l’impression qu’à cause de ça, mon cheminement se dilue un peu. Et puis, je dois être moins détendu aussi. Bref, j’ai besoin de me recentrer et de refaire des sessions exclusive avec l’Helix. Je vais peut-être évité de mélanger plusieurs toys dans la même séance pour éviter de trop troubler mon corps. J’ai sans doute besoin de procéder par étape, en identifiant déjà bien certaines sensations. Pour ça, je dois sans doute me focaliser sur les unes, puis un autre jour sur les autres.
    Va falloir que je trouve un peu de temps à y consacrer.

    #19778
    Andraneros
    Modérateur

    Les questions légitimes que vous posent l’évolution de votre sensibilité orgasmique, @Lerris, nourrissent malheureusement chez vous des doutes qui vous gâchent le plaisir de la fête. Votre cheminement jusqu’à maintenant est suffisamment régulier et suffisamment riche en découvertes pour que vous puissiez le poursuivre dans la sérénité et la confiance.

    Rares sont les cheminements qui apportent à chaque session des sensations toujours plus faciles à atteindre, toujours plus nombreuses et toujours plus intenses. Votre progression ressemble à la mienne avec ses hauts, qui me faisaient penser que j’y étais, et ses bas qui me donnaient l’impression d’avoir tout raté. Dans les deux cas j’avais évidemment tort. Vous vivrez beaucoup mieux votre cheminement si vous acceptez au fond de vous même ces périodes creuses qui se révèlent finalement comme les périodes de maturation de vos futures expériences orgasmiques.

    Votre dernier paragraphe me rassure. J’ai l’impression qu’en réalité vous vous connaissez assez bien pour comprendre cette situation, votre situation. Vous vous retrouvez un peu comme @Jeff qui enrichit sa sensibilité en variant les expériences et revient à son masseur de référence pour constater à quel point il progresse en incluant ses découvertes dans ses sessions purement anerosiennes. Je pense qu’il pourrait vous le dire beaucoup mieux que moi ( @Jeff si vous nous lisez…).

    Tant que vous ne serez pas intimement persuadé de maîtriser l’accès à l’orgasme prostatique, votre cheminement sera fait d’une succession d’expériences qui vous apporteront, chacune, un des éléments qui vous manquent. Vous avez donc eu raison de varier les jouets dans une même session, ce qui vous a permis de constater, au-delà de la diversité des sensations, que étiez désormais capable de sortir de votre session et d’y rentrer aussitôt en retrouvant instantanément votre détente, votre excitation et votre plaisir. Vous avez raison de vous recentrer sur votre masseur de référence pour découvrir dans les prochains jours qu’il va vous procurer à son tour de nouvelles sensations.

    N’oubliez surtout pas votre capacité à ressentir ces vagues de plaisir sans la présence de vos jouets. Elle fait partie intégrante de votre cheminement et mérite toute votre attention.

    Vos doutes sont importants pour vos futurs progrès à condition que vous n’en fassiez pas une barrière à votre cheminement, à condition qu’ils vous aident à prendre du recul pour mieux rassembler les pièces de votre puzzle orgasmique. Bon cheminement @Lerris.

    #19779
    Lerris
    Participant

    Votre progression ressemble à la mienne avec ses hauts, qui me faisaient penser que j’y étais, et ses bas qui me donnaient l’impression d’avoir tout raté.

    C’est un peu ça effectivement. Quand je suis en plein dans une session intense, j’ai l’impression d’avoir touché le but. Quand je suis hors de cette séance, j’ai l’impression que pas du tout.

    Bref, après mon message d’hier, j’ai fait une session Aneros dans la foulée. Cela a duré environ 2h.
    Comme les sessions précédentes, j’ai mis une musique relaxante et j’ai même rajouté quelques étirements avant de m’allonger.
    J’ai choisi un lubrifiant silicone cette fois, car j’avais l’intention de n’utiliser que l’Helix.
    Je précise que je ressentais déjà une certaine excitation avant la session. Dans ce genre de cas, je ressens une sorte de pulsation dans mon corps.

    Comme c’était hier, et comme je le disais précédemment, j’ai du mal à véritablement me souvenir de ce que j’ai ressenti une fois l’Aneros inséré et l’état de relaxation requis installé.
    Je me souviens surtout qu’à un certain point j’ai ressenti une sensation presque irritante au niveau de l’anus et du périnée. Mais, ce n’était pas vraiment de l’irritation et presque du plaisir. Cela ressemblait à ce que j’ai ressenti dans le hamac l’autre jour. A force de s’amplifier, je crois que cela m’a donné du plaisir localement. Difficile de me souvenir. Par contre, j’ai retiré l’Aneros quelques minutes par la suite, pour soulager un peu ce titillement. Quand je l’ai remis, peu de temps après, je n’ai ressenti aucune irritation, ce n’en était donc pas une.

    Je dois dire qu’après 1h30 de ma séance, je n’avais pas grimpé au rideau. Je note d’ailleurs que j’ai des muscles, les muscles ilio-psoas il me semble, qui se contractent souvent pendant mes séances et je dois faire un effort conscient pour les décontracter. J’ai quelques muscles dorsaux qui font pareil. Généralement, c’est en les décontractant que je me rends compte qu’ils sont tendus et qu’ils gâchent mes sensations de plaisir.

    Suite à ces 1h30, je me suis décidé à utiliser une petite aide pour me relaxer et augmenter mes sensations. Je n’entrerai pas dans le détail. Disons que j’ai retrouvé l’état dans lequel j’étais le 9 avril durant la nuit, en plus léger.
    Et là, mes muscles étaient vraiment décontractés, enfin au début, et j’ai tout de suite ressentis des sensations puissantes. Lorsque j’ai rajouté la stimulation des tétons, j’ai décollé. Les sensations sont devenus intenses, presque insoutenables. A un certain moment, j’ai eu l’impression d’être suspendu en l’air par la zone de mon corps entourant ma prostate et mon pénis. A un autre moment, je tremblais de partout. Je ne pouvais plus retenir les spasmes tellement ça me titillait.

    Au bout d’environ 30 minutes, j’ai décidé d’arrêter la session car j’y avais passé assez de temps et j’avais d’autres choses à faire. Je suis allé dans la salle de bain, prendre une douche. Mais, je me suis rendu compte que mon anus et mon périnée étaient très sensibles. Par là, je ne veux pas dire “irrités” mais bien “sensibles aux caresses”. J’ai repris un peu lubrifiant et j’ai entrepris un massage de ces zones, ce que je fais rarement. Cela a était vraiment agréable. De temps en temps, un doigt se frayait un passage dans le rectum et c’était assez délicieux. A cet instant, j’avais l’impression d’avoir un vagin pour anus et un clitoris à la place du périnée. C’était presque tout comme.

    Maintenant, que tout cela est retombé. J’ai toujours des doutes.
    J’arrive de plus en plus à préciser ces doutes grâce à mes séances.
    En fait, ce qui me trouble, en plus de ma mémoire qui efface mes sensations, c’est aussi qu’il n’y ait pas de “libération”. Je suis tellement habitué à avoir une libération éjaculatoire puis une retombée brusque du plaisir, que je ne peux pas rapprocher des sensations “sans fin” à un orgasme. D’ailleurs, durant ma session, j’ai cru tout le long que j’allais éjaculer car j’avais des sensations dans le pénis et je suppose que ce que je ressentais se rapprochait fortement de ce que je ressens pendant un orgasme éjaculatoire. C’était presque frustrant de ne pas pouvoir me libérer par une éjaculation.

    De plus, j’ai du mal à démêler ce qui est vrai plaisir des autres sensations de l’expérience, comme ces titillements, les contractions, etc. Durant la première partie de ma séance, j’ai ressenti une sensation que je croyais perdue et qui me semble se rapprocher vraiment du plaisir. C’est comme si des nuages se développaient à partir de mon coccyx, m’envahissaient et à ce moment je ressens vraiment un bien-être et ce qui me semble être du vrai plaisir.

    Désolé j’écris un roman, mais c’est difficile à expliquer.
    Je voudrais vous faire comprendre comment ces sensations de “nuages, bien-être, plaisir” s’opposent à celles de “titillements intenses, yeux révulsés, spasmes”.
    Dans le premier cas, je me sens bien, je flotte, je suis calme et serein.
    Dans le deuxième cas, je suppose que ça se rapproche d’un orgasme, mais c’est presque insupportable, je perds presque conscience et mes muscles ont tendance à se crisper car les sensations ne font que grandir.

    C’est complètement différent donc. Et je ne sais pas quoi en penser.
    J’adore le premier cas mais cela arrive de plus en plus rarement, je dirais. C’était ce que je pouvais ressentir lorsque ma prostate me réveillait dans la nuit. Ce qui n’arrive plus.
    Le deuxième cas est très intense, c’est bon, mais ça ne s’arrête jamais et j’en arrive à être frustré. D’ailleurs c’est comme ça que je finis par me crisper de partout et à éjaculer sans me toucher. Généralement, dans ce cas, je sors de la séance un peu énervé, fatigué, et déprimé.

    Je dois préciser que je crois être déjà passé du deuxième cas au premier dans une séance. Le titillement montait, montait, montait, et puis d’un coup paf le nuage et ce plaisir particulier. J’aimerais vraiment que cela se passe comme ça à l’avenir, mais pour l’instant ce n’est pas le cas. Pour l’instant, j’ai de temps en temps un petit nuage, et le reste du temps cette sensation qui monte, qui monte… sans s’arrêter.

    Voilà, je vais m’arrêter là avant de saouler tout le monde, si ce n’est déjà fait.
    Je suis encore une fois troublé. Je pourrais en parler des heures, je crois. Car j’ai besoin de l’extérioriser.

    #19781
    Andraneros
    Modérateur

    La description de votre dernière session @Lerris apporte trois informations fort intéressantes.
    La première :

    Les sensations sont devenus intenses, presque insoutenables.

    Vous faites une constatation commune à presque tous ceux qui font une avancée décisive dans leur cheminement. C’est cette intensité presque insoutenable qui est à l’origine d’une réaction de défense sous forme de contraction générale, de blocage mental et physique. C’est pourquoi il est si important
    – 1) de se détendre et plus particulièrement de se détendre de plus en plus au fur et à mesure que l’intensité des sensations s’accroît ;
    – 2) de se laisser aller, d’effacer toute attitude de résistance, d’accepter de perdre le contrôle.

    La deuxième :

    En fait, ce qui me trouble, en plus de ma mémoire qui efface mes sensations, c’est aussi qu’il n’y ait pas de « libération »

    Votre réflexion est la même que celle d’ @hector le 17/01/2015 :

    Par contre ce plaisir qui monte me frustre toujours un peut car il n’y a jamais d’explosion libératrice

    et celle de @Papy6748 le 20/10/2015

    Alors que l’intensité de mon plaisir augmente pendant mes sessions au point d’approcher ce que je ressens lors de mes orgasmes avec éjaculation je ne ressens pas la satisfaction post-orgasmique qui suit l’éjaculation, quand on a plus envie de rien tellement on se sent bien. Je n’ai pas cette libération du corps et de l’esprit et j’ai l’impression d’avoir raté quelque chose même si je sais que ce n’est pas le cas.

    C’est ce que nous répétons, l’orgasme prostatique est différent de l’orgasme éjaculatoire centré sur le pénis. Il faut donc idéalement s’imprégner de cette réalité le plus tôt possible dans notre cheminement. Plus vous avancerez dans votre cheminement, plus vos sessions deviendront intenses, plus vous serez gavé de plaisir, moins vous ressentirez le besoin de la libération éjaculatoire. La fatigue résultant de la stimulation extraordinaire de vos centres nerveux suffira à votre satiété. Votre capacité de plus en plus naturelle à plonger dans la jouissance vous apportera la confiance qui éliminera le besoin d’avoir la preuve paradoxale de votre plaisir qu’est la disparition de votre désir.
    La troisième :

    Je voudrais vous faire comprendre comment ces sensations de « nuages, bien-être, plaisir » s’opposent à celles de « titillements intenses, yeux révulsés, spasmes ».
    Dans le premier cas, je me sens bien, je flotte, je suis calme et serein.
    Dans le deuxième cas, je suppose que ça se rapproche d’un orgasme, mais c’est presque insupportable, je perds presque conscience et mes muscles ont tendance à se crisper car les sensations ne font que grandir.

    Vous illustrez parfaitement ce que je dis plus haut. Les yeux révulsés, les spasmes sont bien les signes, fréquents dans les orgasmes classiques, d’un état de contraction voire de crispation sous l’effet du plaisir. Ils font partie de l’expérience orgasmique traditionnelle. Le massage de la prostate permet d’aller bien au-delà de ce plaisir aigu, localisé et fulgurant en ouvrant la voie à un plaisir beaucoup plus profond, beaucoup plus étendu et beaucoup plus long.

    C’est normal de reconnaître le plaisir à partir des signes qui y sont associés depuis notre naissance. C’est l’objet du cheminement que d’apprendre que ces signes ne sont pas les seules manifestations du plaisir et que nous pouvons en découvrir d’autres qui nous permettront d’accéder à une jouissance plus profonde et au final plus satisfaisante.

    Bon cheminement @Lerris.

    #19785
    fidelio
    Participant

    votre dernier échange @lerris et @andraneros est rempli d’enseignements en ce qui me concerne. Je partage les sensations de @lerris quand il parle de titillements intenses, spasmes, yeux révulsés. La dernière fois j’avais même une main qui bougeait toute seule et qui tapotait le matelas en rythme avec les contractions 😀

    On est encore face à un paradoxe apparent, car on est censé selon le traité d’Aneros faire croître les contractions involontaires, qui sont des spasmes des sphincters, de plus en plus violents à mesure que le plaisir monte; en tout cas ce fut le cas dans mon expérience récente. pour l’instant je reste dans cette zone de plaisirs pré-orgasmiques que décrit @lerris, qui n’a pas de fin et qui ne débouche sur rien d’autre.

    #19816
    Lerris
    Participant

    Salut,

    @Andraneros
    :

    C’est cette intensité presque insoutenable qui est à l’origine d’une réaction de défense sous forme de contraction générale, de blocage mental et physique. C’est pourquoi il est si important
    – 1) de se détendre et plus particulièrement de se détendre de plus en plus au fur et à mesure que l’intensité des sensations s’accroît ;
    – 2) de se laisser aller, d’effacer toute attitude de résistance, d’accepter de perdre le contrôle.

    Oui, là-dessus je suis d’accord. Depuis le début, je vois bien que mon corps dresse une barrière de défense lorsque les sensations sont trop puissantes. J’ai réussi peu à peu à réduire cette résistance, mais elle est toujours présente lorsque les sensations vont très loin.

    C’est ce que nous répétons, l’orgasme prostatique est différent de l’orgasme éjaculatoire centré sur le pénis. Il faut donc idéalement s’imprégner de cette réalité le plus tôt possible dans notre cheminement.

    Là-dessus, par contre, j’ai un petit doute personnellement. Je ne veux pas remettre en cause votre expérience évidemment.
    Mais, comme je le disais, il m’est déjà arrivé, durant certaines sessions ou en dehors, d’avoir cette explosion de nuages qui partent de mes fesses, de mon coccyx et de l’intérieur du corps, qui se répandent et me donne du plaisir. Il y a une forme de libération et les sensations sont temporaires, même si je suppose qu’on peut ensuite les répéter.
    Comme je le disais également, mon questionnement, en ce moment, est : Est-ce que cette explosion est un orgasme différent de celui de la prostate et donc du titillement intense et sans fin, ou est-ce que ces nuages sont simplement un aboutissement après ces titillements.

    A noter qu’il m’arrive souvent d’avoir une petite sensation de nuage également au début de mes sessions. Et je les ai ressenti un peu aussi la dernière fois que je me suis masturbé normalement. Mais je ne suis pas sûr que ce soit des “nuages” similaires à ce dont je parle au-dessus.

    Le massage de la prostate permet d’aller bien au-delà de ce plaisir aigu, localisé et fulgurant en ouvrant la voie à un plaisir beaucoup plus profond, beaucoup plus étendu et beaucoup plus long.

    En lisant ce passage de votre message, je me dis que cela semble aller dans le sens de ce que je dis plus haut. Les sensations aigus peuvent sûrement aboutir à quelques chose de plus profond, sans doute ces petits nuages dont je parle. Et peut-être également que ces nuages peuvent durer plus longtemps avec l’expérience. Finalement, nous parlons possiblement de la même chose. Et comme vous le dites, la clef est sans doute dans un relâchement plus profond et le laisser-aller.


    @Fidelio
    :

    La dernière fois j’avais même une main qui bougeait toute seule et qui tapotait le matelas en rythme avec les contractions

    Cela m’est arrivé plusieurs fois également. Durant ma dernière session, ce sont surtout mes pieds qui battaient tout seul.

    On est encore face à un paradoxe apparent, car on est censé selon le traité d’Aneros faire croître les contractions involontaires, qui sont des spasmes des sphincters, de plus en plus violents à mesure que le plaisir monte

    Dans mon cas, je crois surtout qu’il faut que je me préoccupe le moins possible des contractions volontaires au niveau de ma prostate. J’ai l’impression que c’est ce qui me bloque.

    Cela me permet d’aborder mes pensées du moment. J’ai passé deux jours plutôt tranquilles niveau prostatique. J’essaye de penser à autre chose, de ne pas stimuler ma prostate, car je sens que mes muscles sont trop crispés, quelques fois à la limite de la crampe. Je pense d’ailleurs que, du côté des muscles entourant la prostate, je suis suffisamment fort, j’ai presque tendance à penser qu’ils le sont trop. En effet, pendant les dernières séances je les ai senti se crisper très fort et ce n’était pas forcément agréable. Je devais faire un effort conscient pour les relâcher.

    Et j’ai l’impression que, plus je me focalise sur la prostate, plus ces muscles ont tendance à travailler puissamment, trop même. Alors oui, cela finit par apporter une certaine sensibilité au niveau de la prostate, mais au bout d’un moment cela semble me limiter.
    En bref, je pense qu’il faut que je revienne à mes basiques, à ce qui semble avoir fonctionner chez moi depuis le début : placer mon esprit à l’extérieur, avec les sensations aigus au second plan, et laisser venir. Car, je crois qu’en ce moment je me focalise trop sur la prostate. Cela me bloque et me fatigue nerveusement. Je suis trop à la recherche de ce fameux plaisir, c’est contre-productif car cela occupe mes pensées chaque jour. Durant les séances, cela finit par me crisper. Lorsque les sensations ne sont pas assez fortes, je rajoute la stimulation des tétons et c’est encore pire.

    D’ailleurs, je m’aperçois que c’est dans ma nature et que c’est un phénomène qui est revenu constamment au cours de ma progression. Chassez le naturel, il revient au galop.

    #19819
    Andraneros
    Modérateur

    Vous avez raison @Lerris de rappeler que chaque expérience est unique même si globalement le processus est le même.

    je sens que mes muscles sont trop crispés, quelques fois à la limite de la crampe…
    je crois qu’en ce moment je me focalise trop sur la prostate. Cela me bloque et me fatigue nerveusement. Je suis trop à la recherche de ce fameux plaisir, c’est contre-productif car cela occupe mes pensées chaque jour. Durant les séances, cela finit par me crisper.

    C’est très bien observé. Quand notre cheminement nous met en situation de penser que le Super O’ est à portée de main, nous avons naturellement tendance à chercher à le provoquer. Il est important de rester patient et confiant pour bien avancer.

    je pense qu’il faut que je revienne à mes basiques, à ce qui semble avoir fonctionner chez moi depuis le début : placer mon esprit à l’extérieur, avec les sensations aigus au second plan, et laisser venir.

    Vous connaissez très bien la réponse et vous allez la mettre en pratique pour votre plus grande satisfaction. Bon cheminement @Lerris.

    #19820
    Lerris
    Participant

    Eh bien, sur ces bonnes paroles, après avoir mis de côté ma prostate pendant 2 petits jours, j’ai finalement cédé à mon corps. Mais, attention, pas n’importe comment. J’avais en tête tout ce dont j’ai parlé plus tôt.

    Donc, hier soir, tout d’abord, j’ai fait des étirements pour décontracter mes muscles.
    Ensuite, une fois couché, je me suis détendu du mieux que j’ai pu.
    Et puis, j’ai essayé de conserver mon esprit “à l’extérieur”, en ne focalisant pas sur la prostate. Je voulais laisser les choses venir à moi. Au bout d’un moment j’ai visualisé une scène érotique en essayant de vraiment ressentir ce que j’imaginais.

    Premier constat, j’ai retrouvé des sensations que j’avais un peu perdu depuis quelques temps. C’est à dire une sorte de monté de sensations, avec le cœur qui se met à battre très fort. Il est déjà arrivé qu’après ce genre de phénomène je ressente les fameux nuages dont j’ai déjà parlé. Mais, pas cette fois-ci. Cette fois, j’ai surtout eu des contractions incontrôlés au niveau de la prostate, du périnée et de l’anus. C’était un peu chaotique.
    Mais, cela m’a permis de bien observer quelques points qui me semble cruciaux (c’est le deuxième constat) : ma respiration a tendance à se bloquer, ainsi que mes abdominaux (ça va ensemble), mon visage se crispe, comme les muscles du haut de mes cuisses.

    Après quelques minutes, j’ai retrouvé mon calme et j’ai surtout essayé de lutter contre ces crispations. J’ai entamé un véritable travail de rééducation contre ce que je considère mon principal problème : mon corps a une grosse tendance à se contracter à la moindre douleur ou sensations un peu aiguë.
    Et je peux vous dire que ce n’est pas facile. Il faut conserver un calme total, se relâcher, tout en surveillant les parties du corps qui ont tendance à se crisper. J’ai pu observer que le haut de mes cuisses se contractent vraiment souvent, sans que je m’en rende compte. Je dois presque me focaliser uniquement là-dessus pour que la contraction ne revienne pas. J’ai d’ailleurs pu constater que, ma prostate continuant à travailler, les sensations irradient jusque dans la haut des cuisses. C’est cela qui provoque la contraction. J’ai donc bien un soucis de ce côté-là !
    Au bout d’un moment, je me suis rendu compte qu’avec du travail, mon muscle finit par rester un peu plus tranquille. Ce qui me permet de me concentrer un peu plus sur le relâchement de mon ventre et de ma respiration.

    J’ai continué ce travail puis je me suis endormi. Pour être réveillé plus tard par une montée de sensation. Ce qui n’était pas arrivé depuis des semaines !
    J’ai donc repris le travail et ce que j’ai pu observer, c’est que le vrai titillement de la prostate est bien masqué par mes crispations. Avec un gros effort pour relâcher ce qui pose problème, j’ai bien pu identifier les sensations. Et même, à la fin, j’ai ressenti un grand relâchement général, que je n’ai pas réussi à entretenir longtemps, mais qui me semble un bon indice de ce qu’il me reste à faire.
    Note : J’ai peu dormi, mais en me levant je me suis senti bien, calme.

    Au final, si j’essaye de rassembler toutes mes réflexions, voilà mes conclusions :
    Ce que j’ai ressenti pendant ces dernières semaines, le titillement dont je parle depuis quelques jours, c’est bien la prostate qui se manifeste mais mon corps ne la laisse pas complètement faire. Le résultat ce sont de fortes contractions, qui peuvent engendrer un peu de plaisir et même une sensation intense infini, mais qui, à mon avis, ne peuvent pas aboutir à un vrai orgasme.

    Je vais donc devoir beaucoup travailler. J’ai l’impression que, jusque-là, ça avait été assez facile, mais j’ai été rattrapé par mes propres limites. Si je veux avancer je vais devoir leur faire face. Le pire, c’est que ça fait des années que je connais le problème. Mon corps est devenu dur, crispé, cassant. Je me fais mal constamment, j’ai des tensions musculaires douloureuses, etc. Il va falloir que je change tout ça, que je m’assouplisse, que je me détende…

    #19828
    fidelio
    Participant

    Je comprends bien ce que tu décris, le côté crispé, cassant des muscles. Il ne faut pas paniquer, je crois que tu analyses très bien ce qu’il faut faire: cultiver le calme et une respiration lente et profonde. Cela doit en théorie automatiquement atténuer tes crispations. Cela va aussi atténuer ce plaisir trop dur et qui ne mène nulle part; mais sans doute aussi que la sensation de nuage dont tu parles viendra plus facilement comme ça.

    bon courage 🙂

    #19829
    Lerris
    Participant

    Merci @Fidelio.

    J’ai essayé d’appliquer ça à une séance Aneros Helix ce matin. J’étais seul chez moi, ce qui est assez rare.
    Pas facile d’arriver à détendre les muscles qui me posent problème, mais j’ai l’impression qu’il y a déjà du mieux.
    Cela ne m’a pas permis d’atteindre les nuages, mais j’ai tout de même eu des sensations plaisantes.

    On va voir ce que tout cela donne avec du temps.

    #19871
    lucky
    Participant

    Bonjour tout le monde,

    Lerris : Il est vrai que le cheminement qui conduit au plaisir prostatique suppose aussi d’autres modifications. Principalement un lâcher prise et une sorte de changement de priorité. Lorsque depuis longtemps on a mis en avant la pensée avant le corps, il faut ici mettre le corps avant la pensée. LE laisser faire, le laisser vivre en s’en mêlant le moins possible et sans avoir peur.
    Notre corps se défend de toute manière, tout seul, sans que l’on ait besoin de se crisper.
    Exemple ; je me suis rendu compte que si je n’étais pas bien, si je me sens un peu malade, trop mangé par exemple, ben les orgasmes ne viennent pas. Le corps n’en rajoute pas. Il n’y a pas suffisamment d’énergie, en quelque sorte, pour faire face en même temps au mal-être et au plaisir orgasmique qui est tout de même assez prenant, pour ne pas dire violent.
    C’est moi ça : Il ne faut pas avoir peur de mourir ! Il m’est arrivé d’avoir cette idée que j’allais mourir de plaisir, que l’orgasme allait me déborder et que la vie allait s’envoler, et de me dire tant pis, c’est pas grave, j’ai envie d’aller jusqu’au bout de mes orgasmes…. et bonne nouvelle, je suis toujours en vie. Comme quoi hein ?
    La relaxation, le relâchement musculaire, le lâcher prise, l’offrande de son corps à quelque irrationnel accompagne le plaisir prostatique, à tel point qu’au bout d’un certain temps de pratique, on peut se demander si finalement cette offrande et ce lâcher-prise n’est pas plus important même que le plaisir associé en ce qu’il touche toute la vie, le quotidien, la relation aux autres.
    Mais, bon, pour tout dire, c’est un tout où l’un ne va pas sans l’autre.
    J’ai pour ma part l’impression d’être sur un petit nuage, heureux et amoureux de tous, ceux qui passent, mais les femmes principalement. Mon regard a changé, je me rends compte que je peux plus facilement comprendre une situation donnée. Exemple : l’autre jour un homme me regarde avec un regard assassin sans que j’en sache quelque chose, je le regarde et je lui décoche un des plus beaux sourires de fond d’âme ! J’ai vu son visage se transformer en un temps record et apparaître le gentil garçon qui s’y trouvait caché. C’était trop drôle. Je pense que mon attitude ici est directement un effet de ma transformation, de mes découvertes prostatiques et de ce lâcher-prise dans lequel en fait je me suis installé quasiment en permanence.
    Affectueusement
    Lucky/Julie

    #19877
    Lerris
    Participant

    Salut @Lucky et merci pour ton message !

    Eh oui, pas facile d’aller à contre courant de ce que l’on a appris toute sa vie !
    D’ailleurs, je me disais que le plaisir prostatique devait être encore plus difficile à découvrir si on s’y met tard dans la vie.

    La relaxation, le relâchement musculaire, le lâcher prise, l’offrande de son corps à quelque irrationnel accompagne le plaisir prostatique, à tel point qu’au bout d’un certain temps de pratique, on peut se demander si finalement cette offrande et ce lâcher-prise n’est pas plus important même que le plaisir associé en ce qu’il touche toute la vie, le quotidien, la relation aux autres.

    Effectivement, le but, au final est sans doute de réussir ce lâcher-prise. L’orgasme prostatique ne serait alors qu’une conséquence (une récompense) pour avoir atteint cet état de relâchement total. Je me souviens avoir lu que, de toute façon, plus on recherche l’orgasme, plus il s’éloigne. Il ne faut donc pas le viser directement je suppose, mais plutôt travailler sur la relaxation. L’orgasme se présente alors de lui-même.

    J’ai pour ma part l’impression d’être sur un petit nuage, heureux et amoureux de tous, ceux qui passent, mais les femmes principalement. Mon regard a changé, je me rends compte que je peux plus facilement comprendre une situation donnée. Exemple : l’autre jour un homme me regarde avec un regard assassin sans que j’en sache quelque chose, je le regarde et je lui décoche un des plus beaux sourires de fond d’âme ! J’ai vu son visage se transformer en un temps record et apparaître le gentil garçon qui s’y trouvait caché. C’était trop drôle. Je pense que mon attitude ici est directement un effet de ma transformation, de mes découvertes prostatiques et de ce lâcher-prise dans lequel en fait je me suis installé quasiment en permanence.

    Cela me semble logique que réussir ce lâcher-prise influe sur la vie de tous les jours, l’état d’esprit, etc. C’est un peu le Satori zen, finalement.
    Personnellement, même si je n’ai pas encore complètement atteint cet objectif, j’en ressens généralement les effets juste après une séance : un calme profond et un certain bien-être. Cependant, ça ne dure pas et le stress revient généralement au bout de quelques heures.
    Il faut dire, qu’en ce moment, j’ai de gros soucis avec mes tensions musculaires. En fin de journée, c’est une véritable torture et mes nerfs sont à vif.

    J’en profite de ce message pour faire une petite mise à jour.
    Ce matin, au réveil, j’ai senti ma prostate se réveiller et j’en ai donc profité pour pratiquer la relaxation. Mes muscles des jambes se sont bien comportés, je n’ai presque pas eu de problèmes de crispation de ce côté-là.
    Le plus dur, ça a été lorsque la sensation aigu s’est faite sentir au niveau de ma prostate. Mes abdominaux et ma respiration ont tendance à se bloquer dans ces moments-là.
    Mais, j’ai tout de même noté que, de temps en temps, à force de travail, il se passe une détente global de tout le corps. Sans vraiment que ce soit un effort conscient de ma part, tous les muscles se relâchent et je m’enfonce dans le matelas.
    Autre chose : après une montée particulièrement intense de la “sensation prostatique aigu” (Je pourrait l’appeler SPA, mais c’est déjà pris), j’ai ressenti des fourmillements provenant des profondeurs de mon corps, et il me semble que cela ressemblait fortement aux “nuages” dont je parlais il y a quelques jours…

    J’ai l’impression d’avancer un peu. Mais, je dois dire que ce n’est vraiment pas facile. C’est épuisant de devoir lutter pour se relâcher complètement, c’est paradoxal.

    #19888
    Andraneros
    Modérateur

    J

    ’ai l’impression d’avancer un peu. Mais, je dois dire que ce n’est vraiment pas facile. C’est épuisant de devoir lutter pour se relâcher complètement, c’est paradoxal.

    Vous avancez indiscutablement @Lerris. Soyez confiant et soyez patient. Votre corps et votre cerveau prennent un peu de temps pour rassembler et mettre en bon ordre les pièces du puzzle mais il est clair au fil de vos interventions qu’ils le font. Bon cheminement @Lerris.

    #20060
    Lerris
    Participant

    Salut à tous,
    Je reviens faire un petit bilan de ces 3 semaines passées.

    Comme je l’avais annoncé, j’ai multiplié les sessions exclusivement avec l’Aneros Helix. J’ai un peu plus de moments seuls à la maison, j’en profite.
    Mon objectif, durant ces sessions, était surtout de me détendre totalement. Je n’ai pas tout le temps réussi, mais je pense avoir progressé. A chaque expirations, j’essayais de me relâcher un peu plus, en me concentrant sur les zones posant le plus de problèmes.
    J’ai également entrepris de travailler la souplesse de mes muscles régulièrement, afin de réduire les tensions.

    La bonne nouvelle, c’est que durant une ou deux sessions, j’ai retrouvé les fameux nuages dont je parlais plus haut.
    La mauvaise nouvelle c’est que, comme d’habitude lorsque je crois avoir trouvé la “bonne méthode”, je me suis acharné et je n’ai pas retrouvé ces sensations… Grosse frustration.

    Aujourd’hui, j’ai décidé de reprendre les bases du traité Aneros, tout en profitant de ce que j’ai acquis.
    J’ai donc procédé à une période de relaxation en début de séance, puis j’ai entrepris de légères contractions. Habituellement, j’avais tendance à ne rien faire, à me laisser faire, et donc j’ai eu un peu de mal avec ces contractions volontaires. Je me suis aperçu de deux choses. Un, certains de mes muscles du bas ventre sont plutôt fatigués et avaient tendance à me faire mal. Signe que je devrais sans doute me reposer. Deux, j’ai beaucoup de difficulté à suivre les instructions du traité Aneros au niveau de la coordination respiration/contraction. Je m’explique dans le traité, il est dit (en résumé) qu’il faut inspirer (le ventre se gonfle) et contracter légèrement à ce moment-là. Puis, il faut expirer et détendre les muscles. Or, dans mon cas, je trouve bien plus naturel de faire l’inverse. En fait, si je laisse faire mon corps, les muscles rectaux se contractent à l’expiration et se détendent à l’inspiration. Est-ce normal ? Et surtout, est-ce un problème pour la progression ?

    Pour en revenir à la session, j’ai ressenti des sensations différentes de mes précédentes séances. Dans le sens où j’ai beaucoup plus senti l’Aneros bouger et, à la fin, j’avais le souffle court et l’Aneros faisait de court va et vient assez agréable sur la prostate, qui m’ont un peu fait décoller (mais pas de nuage par contre). La séance m’a laissé tremblant avec l’esprit léger.

    Pour résumer tout ça, je suis encore paumé 😀
    Je ne sais pas si je dois continuer mes sessions pendant lesquelles je ne fais rien à part respirer et me détendre, ou si je dois plutôt suivre le traité, comme je l’ai fait pendant cette dernière séance, et contracter légèrement jusqu’à ce que mon corps prenne le relais…

    #20076
    Andraneros
    Modérateur

    Mon objectif, durant ces sessions, était surtout de me détendre totalement. Je n’ai pas tout le temps réussi, mais je pense avoir progressé… comme d’habitude lorsque je crois avoir trouvé la « bonne méthode », je me suis acharné et je n’ai pas retrouvé ces sensations… Grosse frustration.

    Votre témoignage @Lerris me donne l’impression que vous êtes déchiré entre l’importance de la relaxation qui ouvre la porte au lâcher-prise et l’application d’une méthode qui vous ouvrirait la porte du Super O’. La difficulté créée par votre attitude est que lorsque vous vous mettez en mode « application de LA méthode » vous n’êtes plus en mode « relaxation et lâcher-prise ».

    Comme je l’avais annoncé, j’ai multiplié les sessions exclusivement avec l’Aneros Helix. J’ai un peu plus de moments seuls à la maison, j’en profite… certains de mes muscles du bas ventre sont plutôt fatigués et avaient tendance à me faire mal. Signe que je devrais sans doute me reposer.

    Le temps libre dont vous avez disposé récemment vous a conduit à multiplier vos sessions sans répit. Elles semblent produire des effets forts sur vous, même si vous n’êtes pas comblé par le plaisir qu’elles vous procurent. Je confirme qu’il vous serait très profitable de laisser reposer vos muscles et vos nerfs pendant quelques jours.

    j’ai beaucoup de difficulté à suivre les instructions du traité Aneros au niveau de la coordination respiration/contraction… Est-ce normal ? Et surtout, est-ce un problème pour la progression ?

    Le problème serait de vous forcer à suivre une méthode qui ,vous mettant sous contrainte, vous ferait complètement sortir de l’état de détente qui est la clef de tout le processus qui mène à l’orgasme prostatique. Mon incapacité à concilier détente, respiration abdominale, contractions volontaires, concentration sur mes sensations et excitation sexuelle m’a conduit à dormir avec le masseur en place.

    Mes progrès ont pris beaucoup de temps, quelques années au lieu de quelques jours, mais en acceptant de cheminer très longtemps j’ai finalement atteint mon paradis orgasmique. C’est la preuve qu’il n’y a pas une voie unique pour accéder au Super O’ mais un réseau très dense comprenant de nombreux carrefours. Les plus favorisés trouvent facilement la voie la plus courte, les autres beaucoup plus nombreux à mon avis font un chemin plus long qui ne les empêchent pas toutefois de découvrir le Super O’ s’ils savent hisser leur patience et leur application à la hauteur de l’intensité du plaisir attendu.

    Pour en revenir à la session, j’ai ressenti des sensations différentes de mes précédentes séances. Dans le sens où j’ai beaucoup plus senti l’Aneros bouger et, à la fin, j’avais le souffle court et l’Aneros faisait de court va et vient assez agréable sur la prostate, qui m’ont un peu fait décoller (mais pas de nuage par contre). La séance m’a laissé tremblant avec l’esprit léger.

    Donc ce fut une bonne session puisqu’elle a apporté un enrichissement de votre expérience et contribué à vous rapprocher de l’état qui vous plongera dans votre prochaine transe orgasmique. Elle tend à prouver que l’application de la méthode proposée par le traité d’Aneros ne vous empêche pas de progresser. Acceptez l’idée que chaque session doit être vécue pour elle-même sans attendre le Super O’ qui sera la cerise sur le gâteau quand vous serez prêt à la croquer.

    Pour répondre à votre dernière question je me permets de vous en poser une autre. Pourquoi ne pas alterner selon votre ressenti et votre humeur des sessions pendant lesquelles vous vous attacherez à appliquer une méthode qui a fait ses preuves et d’autres pendant lesquelles vous laisserez votre être s’exprimer à sa façon ? Si j’en crois mon expérience vous serez surpris de constater à quel point les sensations propres à chaque type de session vont peu à peu converger. LE cheminement vers le Super O’ est VOTRE cheminement vers votre Super O’. Bon cheminement @Lerris.

    #20078
    Lerris
    Participant

    Votre témoignage @lerris me donne l’impression que vous êtes déchiré entre l’importance de la relaxation qui ouvre la porte au lâcher-prise et l’application d’une méthode qui vous ouvrirait la porte du Super O’. La difficulté créée par votre attitude est que lorsque vous vous mettez en mode « application de LA méthode » vous n’êtes plus en mode « relaxation et lâcher-prise ».

    Il y a sans doute un peu de ça.

    Le temps libre dont vous avez disposé récemment vous a conduit à multiplier vos sessions sans répit. Elles semblent produire des effets forts sur vous, même si vous n’êtes pas comblé par le plaisir qu’elles vous procurent. Je confirme qu’il vous serait très profitable de laisser reposer vos muscles et vos nerfs pendant quelques jours.

    Le problème, c’est que se reposer n’est pas facile car mon corps fait un peu ce qu’il veut et je m’aperçois que mes muscles rectaux sont souvent en état de contraction. J’essaye de me détendre consciemment mais même en faisant cela, en respirant doucement, etc. Mon corps a tendance à prendre le relais et les contractions involontaires se mettent en place. Si je fais quelque chose d’un peu stressant, je me rends aussi compte que mes muscles se contractent fortement. Me masturber normalement est également source de contraction et active ma prostate. Bref, je me bats encore une fois pour que ces muscles se relâchent. J’ajoute que, depuis hier, je ressens une sorte de grattement au niveau de la prostate et je sens une vibration, peut-être les battements de mon cœur, au niveau de mon bas ventre. Ça ne m’aide pas à penser à autre chose !

    Mon incapacité à concilier détente, respiration abdominale, contractions volontaires, concentration sur mes sensations et excitation sexuelle m’a conduit à dormir avec le masseur en place.

    J’ai également dormis plusieurs fois avec. Mais, j’ai arrêté parce que je passais plutôt de mauvaise nuits et que, malgré une bonne dose de lubrifiant, cela finissait par être désagréable au matin. Je devrais peut-être recommencer quelques fois.

    Pour répondre à votre dernière question je me permets de vous en poser une autre. Pourquoi ne pas alterner selon votre ressenti et votre humeur des sessions pendant lesquelles vous vous attacherez à appliquer une méthode qui a fait ses preuves et d’autres pendant lesquelles vous laisserez votre être s’exprimer à sa façon ? Si j’en crois mon expérience vous serez surpris de constater à quel point les sensations propres à chaque type de session vont peu à peu converger.

    Je ne vois pas tellement d’autres choix effectivement…

    #20101
    greg
    Participant

    Bonjour Lerris
    je viens de démarrer mon expérience avec anéros helix et je dois dire que les premieres séances sont délicieuses et de plus en plus intenses. J’avais mal démarré avec la manipulation de l’anéros et de la masturbation associée. Après la lecture du traité d’Anéros et des conseils d’Andranéros, j’ai complètement changé de méthode.La relaxation, la respiration profonde, et une musique très relaxante ont radicalement changé les sensations. Celles-ci viennent de plus en plus rapidement après l’introduction de l’anéros.je n’ai pas encore atteint les contractions involontaires fortes et il me faudra du temps ,mais je suis agréablement surpris des progrès . La musique que j’écoute : je tape Hypnaérossession sur youtube et j’écoute la première musique . Très planant ! Enfin je pense qu’il ne faut pas dormir avec l’Anéros, car je pense qu’on perd de la sensation par la suite. Mais ça n’est que mon avis !!!
    Et espace tes séances. je pense que notre corps se prépare à une séance dans 1 ou 2 jours et cela renforce son appétit !
    bon cheminement Lerris
    Quels anéros possède tu ? que penses tu de l’anéros Eupho
    Greg

    #20102
    Lerris
    Participant

    Salut Greg, comment vas-tu ?
    Je suis content que tu avances bien, commences-tu à ressentir un réel plaisir ?

    Et espace tes séances. je pense que notre corps se prépare à une séance dans 1 ou 2 jours et cela renforce son appétit !

    J’essaye de trouver le bon rythme, mais ce n’est pas une science exacte car il faut prendre en compte la fatigue, l’humeur, les hormones…
    J’espace en principe mes séances d’au minimum 1 ou 2 jours minimum. Le problème étant surtout que mon corps continue à travailler sans l’Aneros et que cela ne me permet pas de prendre un réel repos.
    Dernièrement, j’ai senti que certains des muscles autour de ma prostate étaient fatigués, car je ressens comme des crampes lorsqu’ils se contractent trop. Ces derniers jours, j’ai donc essayé de les détendre. Petit à petit, il y a eu un mieux. Et de façon un peu surprenante, j’ai ressenti un titillement au niveau de la prostate. Encore une sensation qui devait être masquée par trop de crispation et de fatigue.

    Enfin je pense qu’il ne faut pas dormir avec l’Anéros, car je pense qu’on perd de la sensation par la suite. Mais ça n’est que mon avis !!!

    Personnellement, et je pense qu’Andraneros sera d’accord, je ne pense pas que dormir avec l’Anéros pose problème, tant que cela reste dans la modération évidemment. Je me vois mal le porter toutes les nuits. Généralement, cela m’a plutôt été bénéfique puisque l’Aneros peut faire son travail dans un état de détente total, le sommeil. Mais, je ne l’ai pas fait depuis longtemps car cela donne des nuits peu reposantes. Déjà que je dors très mal en ce moment…

    Quels anéros possède tu ? que penses tu de l’anéros Eupho

    Je possède l’Aneros Helix, le classique, et l’Aneros Vice, le vibrant, plus gros. Je n’ai pas encore réussi à vraiment apprécier ce dernier. Avec le recul, je pense même qu’il vaut mieux avancer suffisamment longtemps avec l’Helix, atteindre de vraies sensations, identifiables, reproductibles, et ensuite essayer d’autres jouets pour étendre le panel de sensations.
    Je n’ai pas vraiment d’avis sur l’Eupho car je ne l’ai jamais essayé. Il doit sans doute convenir pour ceux qui trouve que l’Helix appuie trop fort sur la prostate. Je ne serais pas contre l’essayer, mais mon budget sextoys est déjà bien assez élevé. Et puis, j’ai d’autres jouets en tête avant d’essayer celui-la. Les Paradises notamment.

    #20110
    Lerris
    Participant

    Salut.
    Cette nuit, je crois avoir eu ma première vraie expérience d’orgasme prostatique identifiée.
    Qu’ais-je fait pour réussir ? Rien. Absolument rien.
    En fait, cela fait quelques jours que je n’ai pas utilisé l’Aneros et hier ça a été le calme plat du côté de la prostate.
    Et c’est peut-être ça qui a fonctionné. Mes muscles étaient assez reposés, mon esprit moins focalisé.

    Bref, je me suis couché et endormi comme d’habitude.
    Au milieu de la nuit, je me suis réveillé et j’ai senti monter quelque chose d’agréable du côté de la prostate.
    A chaque respiration, la sensation augmentait et pourtant je restais très calme, mon corps était complètement détendu. J’avais l’impression que mon esprit s’éloignait, ou qu’il tombait à l’intérieur de mon corps. Et puis, au bout de quelques instants, j’ai senti les petites nuages m’envahir et j’ai ressenti du plaisir. Le processus s’est répété 3 fois. Et puis je me suis dit “pourquoi ne pas essayer en stimulant mes tétons ?”. J’étais intéressé de voir ce que cela pouvait donner car ça a toujours décuplé mes sensations. Je n’ai pas été déçu. La vague est montée et le plaisir a été très fort. A tel point que j’ai du écarter mes doigts de mes tétons pour stopper l’augmentation du plaisir. Je serrais les poings, je me suis tourné sur le côté en gigotant un peu. La sensation a duré un petit moment avant de repartir.
    Ensuite, c’était terminé, j’avais bien encore des contractions mais j’avais perdu ma relaxation et mes muscles étaient fatigués. Il n’y avait plus rien d’agréable. Je me suis donc rendormi, difficilement.

    Je ne sais pas si je pourrais reproduire ces sensations facilement, mais en tout cas, cela me montre que cet orgasme existe bel et bien, et que je ne me suis pas trompé sur les fameux petits nuages.

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