20 sujets de 121 à 140 (sur un total de 161)
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  • #20111
    Andraneros
    Modérateur

    Vous nous parliez il y a 8 mois déjà des expériences nocturnes que vous viviez sans la stimulation de votre masseur. Je suis très heureux de lire que malgré les craintes qu’elles ont pu vous inspirer cette dernière (en date) vous ait procuré une jouissance aussi forte. Vous n’avez pas supporté l’intensité du plaisir que la caresse de vos tétons a fait naître ; c’est normal, nous avons tous des moments comme ça où nous bloquons. Mais votre cerveau apprend et acceptera peu à peu tant d’intensité. La clé pour faire sauter ces verrous est, selon mon expérience, d’approfondir votre état de détente ; plus votre plaisir est intense, plus vous devez être relâché jusqu’à l’abandon total de votre corps à la jouissance qui vous submerge.

    Toutes vos sessions, aussi différentes soient-elles, vous aident à progresser. C’est formidable de lire au fil des semaines à quel point votre jouissance s’intensifie. Bon cheminement @Lerris.

    #20115
    Lerris
    Participant

    C’est vrai que j’avais eu des expériences nocturnes, mais elles étaient différentes et je n’en avais plus eu depuis un moment.
    A l’époque il y avait une montée de sensations très fortes, aigus, mais qui n’aboutissaient pas forcément à un plaisir identifié. Même si c’était agréable. Alors que ce qui s’est passé récemment était à la fois plus doux (je ne crois pas avoir eu les yeux qui se révulsaient par exemple) et avec du plaisir vraiment identifié.
    Je ne sais pas vraiment pourquoi j’ai arrêté de stimuler mes tétons sur le coup, peut-être parce que c’était vraiment fort et peut-être aussi parce que je ne suis pas seul dans le lit et que ça devenait difficile à contenir. Je n’avais pas envie de me mettre à crier…

    Le jour d’après cette expérience, mes muscles étaient de nouveau un peu douloureux. J’ai tenté une séance Aneros pour voir si je pouvais renouveler l’expérience, mais de façon plus consciente cette fois. Mais, il a fallu que je stop, j’avais mal au ventre. Les jours suivant, j’ai été fatigué, barbouillé, j’ai eu mal à la tête. Ma prostate ne s’est pas vraiment manifestée. Donc, je laisse tout ça reposer.

    L’expérience que j’ai vécu était vraiment plaisante, et je me sentais bien, j’étais joyeux, j’espère qu’elle se reproduira et que je pourrais un jour appeler ces sensations plus facilement.

    Je voulais aussi dire, ou redire, que mes orgasmes du pénis ont gagné en puissance depuis le début de mon expérience, et que, pour l’instant, ils ont conservé cette puissance. Ça démarre par des fourmillements (un peu comme les petits nuages que j’évoque, mais plus légers), au niveau du coccyx, de la prostate et des fesses. Puis, cela termine par un plaisir puissant qui me fait élever la voix à chaque fois avec de fortes contractions qui durent pendant un petit moment, même après. Je m’abime presque la voix d’ailleurs.

    Bref, j’ai envie de dire que, même si on arrive pas à découvrir l’orgasme prostatique tout de suite, il y a tout de même des bénéfices indirects très plaisants. Ça vaut le coup.

    #20173
    Lerris
    Participant

    Salut !

    J’ai passé plus d’une semaine à ne rien faire car j’étais fatigué, malade, les muscles endoloris.
    Bref, pas de sessions, j’avais besoin de me reposer.

    Et puis, en cette fin de semaine, j’ai refait quelques expériences.
    Une session Aneros tout d’abord. C’était agréable, je me suis détendu, mais je ne crois pas avoir vraiment atteint l’orgasme.

    Plus tard dans la semaine, j’ai voulu tester autre chose.
    Tout d’abord, j’ai utilisé un petit bonus pour me détendre et augmenter mes sensations.
    Puis, je me suis muni de mon dildo réaliste couvert d’un condom et je me suis préparé avec du lubrifiant silicone (au passage, je trouve que ce genre de lubrifiant est vraiment un plus. Surtout ceux qui ont une texture épaisse. Les sensations sont vraiment meilleures.)
    Le dildo possède une ventouse, donc je l’ai placé contre une paroi verticale et je l’ai introduit en moi. J’ai tenté des vas et viens.
    J’arrive à y trouver du plaisir, mais cet objet a tendance à m’irriter (le fait qu’il soit nervuré sans doute). Et puis, lorsque quelque chose monte, cela me crispe.
    Alors j’ai essayé autrement, j’ai placé la ventouse au sol, j’ai enfoncé le toy au plus loin en moi, j’ai relevé les jambes que j’ai posé sur le mur en face et puis, j’ai attendu en me relaxant, en pensant à des choses érotiques et en touchant mes tétons.
    Et là, surprise, j’ai vraiment eu du plaisir. Des petites vagues de nuages.

    Aujourd’hui, je me suis dit “Si j’arrive à quelque chose avec un toy qui, d’habitude ne m’aide pas pour l’orgasme prostatique, pourquoi ne pas réessayé l’Aneros Vice également ?” Même position, sans petit bonus, pas vraiment de préparation à part avec le lubrifiant pour ne pas me blesser. Je ne pensais pas ressentir grand chose. Et pourtant, il y a eu du plaisir aussi. Je me suis mis sur la vitesse que je pourrais appeler “coups de reins”, puisque ce sont des pulsions fortes, courtes et rapprochées. A un certain moment, ces pulsations me faisaient vraiment du bien à chaque “bzzz” j’avais des petits nuages.

    Bref.
    Tout ça pour dire que je suis dérouté 😀 ! Encore !
    Je faisais le boulot avec l’Aneros Helix sans obtenir de vrai plaisir identifié durant mes séances. Et là, en utilisant des toys que j’avais presque mis de côté, j’ai ressenti de super sensations. C’est à n’y rien comprendre.

    Bon, par contre, j’ai vraiment certains muscles qui me font mal par la suite, que je sens contractés constamment, ce qui n’est pas agréable. Je vais essayer d’espacer mes séances pour que cela repose. Je leur en demande peut-être trop.
    Paradoxalement, je crois que ce sont les muscles qui ont tendance à se crisper par réflexe lorsque le plaisir arrive. J’essaye consciemment de les détendre durant ma session, mais pour l’instant ça ne suffit pas. Je me dis que si j’arrivais complètement à détendre ces muscles du ventre, je ne devrais pas avoir mal après.

    #20174
    Andraneros
    Modérateur

    Le cheminement suit très rarement une évolution directe. Vous en êtes un des nombreux exemples @lerris. Cette situation qui vous déroute est normale. Tout se passe plutôt bien, si vous n’attendez rien de vos sessions. Au contraire toute forme d’attente de “progrès” aisés à identifier comme tels conduit à ressentir une forme de frustration si cette attente n’est pas récompensée.

    En revanche je suis heureux de lire que vous avez retrouvé vos petits nuages. Ce qui me paraît très intéressant dans votre cheminement c’est que vous les avez retrouvés en suivant une voie différente de celle qui vous les a fait découvrir. C’est à mon avis un très bons signe. Votre témoignage illustre bien comment des expériences différentes permettent de consolider des acquis.

    Bon cheminement @lerris.

    #20179
    Lerris
    Participant

    Je progresse en zigzags, en fait.

    C’est vrai que les petits nuages sont revenus là où je ne les attendais pas.
    J’ai l’impression que la stimulation du dildo a réveillé ma prostate au final. Durant les jours suivants, elle est restée assez sensible et j’ai eu des sensations, même à vide, et aussi pendant la nuit où j’ai été réveillé par le plaisir une ou deux fois. Ensuite, la sensibilité est allé en diminuant, jusqu’à aujourd’hui où ma prostate semble s’être réendormie. Je tenterai peut-être une nouvelle séance aujourd’hui ou demain pour voir si ça la “réactive”.

    #20344
    Lerris
    Participant

    La même histoire qui se répète.
    Pour résumé les épisodes précédents, j’ai eu un orgasme prostatique pendant une nuit où je n’attendais rien. Puis, plus rien.
    Ensuite, j’ai retrouver des sensations agréables avec des jouets qui ne me font rien habituellement. Puis, plus rien.
    C’est toujours la même chose, je touche du doigt le plaisir, j’essaye de le reproduire les jours d’après, mais tout ce que j’obtiens c’est une énorme frustration.

    Cette nuit, de nouveau, j’étais détendu et, avant de m’endormir, je me suis même dit que c’était l’état parfait pour atteindre l’orgasme. Car, je n’étais pas focalisé dessus, mon corps ne cherchait pas absolument les contractions. Comme je le disais dans un message précédent :

    Et c’est peut-être ça qui a fonctionné. Mes muscles étaient assez reposés, mon esprit moins focalisé.

    Au moment précis où j’allais sombrer dans le sommeil, j’ai même senti quelque chose monter en moi. Mais, j’ai fini par m’endormir quand même.

    Au cours de la nuit, je me suis réveillé avec cette sensation plaisante qui montait. Je respirais lentement, mon esprit était en position d’observateur, pas d’acteur. A chaque expiration la sensation augmentait. Les petits nuages sont venus me visiter plusieurs fois, c’était agréable et j’étais heureux. Je n’attendais rien de plus. Et puis, à un certain point, mon esprit a commencé à s’effacer à chaque expiration. Puis il a disparu et à la place j’ai été envahi par un plaisir pur. Cela a duré un bon moment et puis ça a fini par repartir et je n’ai pas réussi à le rappeler car j’étais beaucoup plus réveillé et mon esprit s’est focalisé sur ma prostate.

    Ça a été une nouvelle expérience riche en enseignements.
    Premièrement, je comprends pourquoi j’ai tant de mal à mémoriser ces moments, ou à les décrire. Car quand cela arrive, ma conscience s’efface, je suis juste dans le ressenti, il n’y a plus que le plaisir et rien d’autre. C’est un moment unique, insaisissable.

    Deuxièmement, j’ai l’impression que mon corps m’a envoyé un message. Il m’a dit : “Cela n’arrive que lorsque tu ne le cherches pas et que ton esprit se déconnecte”. Et c’est vrai que je n’ai jamais ressenti ce plaisir pur autrement que lorsque je m’endors ou me réveille. D’ailleurs, même les sensations que j’ai eu, il y a quelques jours, avec mes sextoys, ne se sont produites qu’au moment où mon esprit partait ailleurs. Bref, mon esprit me parasite. Du moment où je suis conscient, je focalise et sans le vouloir je bloque, je crée une barrière. Il faut donc que j’apprenne à lâcher prise, peut-être en cherchant l’endormissement durant mes sessions. A un moment donnée, j’arriverai peut-être à trouver cet entre-deux qui me permet d’atteindre l’orgasme. D’ailleurs, depuis que j’ai commencé les sessions, j’arrive presque à trouver ce canal de l’endormissement de façon consciente. Je me relaxe quand je suis au lit, et certaine fois, j’arrive à obliger mon esprit à s’éloigner et paf, à un moment, je dors. C’est un début.

    Troisièmement, je pense que je commence à différencier les P-waves, qui me font des petits nuages dans le bas du corps et que je ressens souvent, des Mini-O, qui me font des nuages avec en plus du plaisir, ce que j’ai pu ressentir avec mes sextoys il y a quelques jours, et les Super-O, qui sont ce plaisir pur qui m’envahis et emporte tout, plaisir que je n’ai eu que de nuit sans Aneros et sans le vouloir.

    Voilà. Encore une fois, cet apprentissage me met face à mes défauts : les tensions qui m’habitent, mon acharnement, ma difficulté à lâcher prise.
    J’ai l’impression de me répéter, je crois que j’ai déjà parlé de tout ça avant, je n’arrive juste pas à apprendre la leçon et à l’appliquer.

    #20465
    Lerris
    Participant

    Je reviens vous donner des nouvelles, ça ne va pas très bien.

    La dernière fois, j’avais conclu que j’avais besoin de lâcher prise pour que l’orgasme prostatique arrive, car je n’arrivais à l’atteindre qu’en plein sommeil. Dès l’instant où je prenais trop conscience, cela s’arrêtait. Et puis, je m’acharnais trop.
    Donc j’ai essayé de moins stimuler ma prostate en gardant des jours de repos et je me suis mis à écouter des vidéos d’hypnose sur le lâcher prise. J’ai aussi essayé 1 ou 2 fois d’écouter Hypnoaerosession avec l’aneros en place.

    Le problème c’est qu’en ce moment je souffre d’une grande crispation des muscles du visage, notamment autour et derrière les yeux et un peu au niveau de la mâchoire et du cou. Et je pense que la stimulation de la prostate n’y est pas étrangère. Bien sûr, il y a aussi la fatigue oculaire car je travaille devant un écran, et le soleil ainsi que la clim n’arrangent pas les choses. Mais, ce qui est certain également, c’est que chaque fois que ma prostate se réveille, il y a comme une connexion avec mes yeux ou plutôt un muscle qui se situe derrière eux. J’avais déjà parlé du fait que mes yeux ont tendance à papillonner ou se révulser lors des vagues prostatiques. C’est le même phénomène. C’est comme si un courant électrique (nerveux) reliait la prostate à ces muscles et ça les mets en tension. Au point, qu’en ce moment, ils sont constamment crispés et je sens une pulsation dans mon visage. C’est désagréable, cela me fatigue et me donne mal à la tête. Et cela ne veut pas partir, depuis plusieurs jours. Pourtant je n’ai pas refait de session. Le soucis, c’est que ma prostate ne semble pas vouloir se mettre au repos. Même si je ne fais rien dans la journée, elle se réveille la nuit. D’ailleurs, je me dit que sans cette tension dans ma tête, j’aurais déjà eu quelques orgasmes supplémentaires. Car les sensations montent la nuit, mais la crispation refait alors surface et ça stoppe tout.

    Je suis un peu désespéré. J’essaye de me relaxer au maximum, je prendre 1 ou 2 h le soir pour essayer de décontracter complètement ces muscles, mais c’est devenu presque impossible. De plus, j’ai un peu peur que, même si cela se calme, ça se réveille de nouveau dès que je voudrais stimuler de nouveau ma prostate.

    #20466
    Lerris
    Participant

    EDIT : J’ai oublié de préciser que, si je considère que la stimulation de la prostate est en partie responsable de mon problème, c’est aussi parce que, depuis le commencement de mon utilisation de l’Aneros, j’ai cette pression derrière les yeux qui se fait sentir de temps en temps, qui apparaissait de façon plus ou moins forte, plus ou moins brutale, et qui était bien relié aux contractions involontaires des muscles autour de ma prostate.

    #20470
    fidelio
    Participant

    @Lerris, je lis ton post et je me demande s’il n’y a pas une part de psychosomatique dans tout ça. Tu as le bon réflexe en faisant une pause pour voir si tes symptômes partent, et en essayant de te décontracter par l’hypnose. Il n’y a encore pas si longtemps, après mes séances d’aneros, j’avais des montées d’angoisse et l’impression persistante d’avoir le cou serré comme si j’avais un truc coincé dans l’œsophage. Avec le temps, l’auto-hypnose et les exercices sur le souffle, ça a fini par partir doucement.
    Et puis quand on fait une pause, la prostate met un certain temps à se calmer, mais elle le fait.

    Il me semble qu’on est un peu pareil, du genre nerveux 😉 , c’est pour cela que je me permets d’émettre l’hypothèse que ton souci est peut-être de l’ordre de l’angoisse ou du stress.

    tiens-nous au courant et bon courage.

    #20471
    Lerris
    Participant

    Salut et merci pour ta réponse. Il n’y a pas beaucoup d’activité en ce moment sur le forum et j’ai l’impression de parler dans le vide, alors que j’avoue avoir besoin d’aide et de soutient, car la situation n’est pas facile à vivre.

    Il y a peut-être un peu de psychosomatisme, tu as raison, mais malheureusement, pas que. J’angoisse de la situation et donc ça n’arrange pas l’affaire, mais la situation en elle-même est réelle et n’a rien de psychologique.

    Tu sais, quand tu stimules ta prostate, tu vois bien que les jours suivant ton corps a tendance à continuer les contractions involontaires autour de celle-ci. Et bien imagine juste que pour moi c’est un peu la même chose avec en plus de contractions des muscles derrière les yeux, le nez et le cou.
    Là où ça se corse, c’est que ça ne se calme pas car, même si j’essaye de ne pas faire de séance, mon corps continue à travailler sur la prostate la nuit. Et sans que je puisse en tirer du plaisir en plus, car les contractions au niveau du visage m’en empêchent. C’est un cercle vicieux. Il faut aussi que j’évite de stimuler ma libido car mes muscles autour de la prostate se réveillent très vite. C’est un calvaire.

    Comme je le disais, je crains que, même si j’arrive à faire une grosse pause qui évacue ces contractions, elles ne se réveillent dès que je vais reprendre mes séances Aneros. Et ça me semble assez évident puisque depuis le début, j’ai toujours eu les yeux qui se révulsent, qui papillonnent ou ces pressions dans le visage, quand ma prostate était stimulée.

    Bref… Je suis un peu dégouté là. Surtout que j’avais l’impression de toucher au but, avec des orgasmes nocturnes de plus en plus fréquents.

    #20473
    fidelio
    Participant

    J’ai vu ton post hier, ça m’ennuyait de le laisser lettre morte. J’espère qu’avec la fin des vacances, tu auras d’autre retours.
    Je comprends que tu sois dégoûté, ceci dit le plus important c’est que tu n’abîmes pas ta santé. Le plaisir ça passe après à mon avis. ça fait combien de temps que tu as cessé les séances ? Moi il m’a fallu 2 bonnes semaines d’abstinence pour que ma prostate se taise.

    Par contre au sujet de la connexion entre les nerfs autour de la prostate et ceux des yeux et du nez, j’avoue ma totale incompétence. Pas facile d’en parler à un médecin généraliste non plus d’ailleurs…

    #20474
    Lerris
    Participant

    Merci d’avoir pris le temps de me lire et me répondre. Ça me soulage un peu de pouvoir en discuter.

    Je n’ai pas refait de séances avec l’Aneros depuis un moment, mais je ne saurais pas dire combien de temps. Peut-être une semaine.
    Mais, même sans ça, mes muscles continuent à travailler. Ça a toujours été comme ça. J’ai surtout progressé en dehors des séances, ma prostate reste active sans avoir à utiliser l’Aneros. Donc difficile de se reposer complètement puisque ça veut dire que je ne dois pas recevoir de stimulus visuels, par exemple, sinon paf, les muscles s’activent. Peut-être même qu’avoir une relation sexuelle ou se masturber normalement peut jouer aussi, car je sais qu’à présent cela stimule beaucoup plus ma prostate qu’avant. Il faudrait presque que je stoppe tout pendant des semaines…

    Je ne sais pas s’il y a une connexion nerveuse directe et physique entre ma prostate et les muscles de mon visage. Je sais juste que, quand ma prostate est stimulée (avec ou sans Aneros) certains muscles ont tendance à se crisper involontairement (et pas que dans le visage). J’ai fait un gros travail pendant une période pour éviter que cela n’arrive, en me concentrant pour tout relâcher. Sauf que lorsque les sensations de la prostate sont trop fortes, ou même que j’ai un orgasme, ça devient assez difficile de tout contrôler.

    Ce que je pense, c’est qu’à un moment donné, il y a eu une surcharge de sensations et donc de crispation. Que les nerfs et les muscles dans la zone de mon visage ont été surexcités et que maintenant ils ont du mal à retrouver leur état normal.
    Si jamais j’arrive à calmer tout ça et que je veux reprendre ma progression, je vais devoir le faire à tâtons, doucement. L’appréhension que la situation recommence risque de ne pas beaucoup m’aider…

    #20536
    Andraneros
    Modérateur

    Je suis désolé de lire que votre cheminement vous conduise à affronter ces désagréments. Votre témoignage apporte des éléments qui correspondent à mon expérience, bien que dans ma situation je ne ressente pas les difficultés que vous mentionnez.

    Je ressens assez souvent dans mes sessions une sensation qui correspond à celle que vous décrivez. Il s’agit d’une espèce de vague, onde qui va de la pointe des pieds vers la tête. Elle se traduit par une sensation de plaisir à la fois localisée et diffuse et déclenche une forme de crispation ou de crampe douce et puissante qui prend dans l’ordre les orteils, les pieds, les chevilles, les mollets les cuisses, les fessiers, les lombaires, les doigts des mains, les poignets, les bras, les trapèzes, les épaules, la partie arrière du cou jusqu’au yeux.

    Les effets sont crispation des doigts (pieds et mains), raidissement et écartement des jambes, cambrure du dos, raidissement et écartement des bras, renversement de la tête, révulsion des yeux. Ces symptômes ressemblent à ceux que vous décrivez mais ne sont chez moi jamais douloureux ni inconfortables. Je ressens comme une immense crampe qui m’envahit lentement, qui non seulement n’est jamais douloureuse, bien que certaines contractions puissent être fortes, mais est au contraire associée à une sensation de plaisir, à la manière de ce qu’on peut ressentir quand on s’étire.

    Les seuls effets un peu négatifs qui prouvent que ces contractions sont bien réelles sont quelques douleurs musculaires légères essentiellement localisées dans le bas du ventre, les fessiers qui apparaissent quelques heures après mes sessions particulièrement quand elles sont rapprochées ou longues.

    Pour la pression derrière les yeux avez-vous envisagé que l’utilisation de l’Aneros est peut-être le révélateur plutôt que la cause d’un problème physiologique latent qui concerne la région oculaire ? Cette considération ne change rien à ce que vous ressentez mais peut être l’occasion de consulter un ophtalmologue.

    Quoiqu’il en soit vous avez bien analysé votre difficulté à vous détendre. J’espère que vous trouverez peu à peu les solutions qui vous remettront mieux dans votre corps, dans votre esprit et dans votre cheminement. Bon cheminement @Lerris.

    #20540
    Lerris
    Participant

    Bonjour Andraneros, merci pour ta réponse.

    Pour décrire précisément mes sensations désagréables, je dirais qu’il s’agit tout d’abord d’une sorte de vibration derrière mes yeux, qui doit suivre les battements de mon cœur ou les contractions autour de ma prostate. En plus de cela, je peux avoir une crispation d’un muscle derrière le nez et au niveau de la nuque.

    Pendant quelques jours, j’ai arrêté toute sollicitation de la prostate et les sensations se sont calmés. Mais, hier, le simple fait de faire des exercices de respiration, qui ont réveillé ma prostate, cela a aussi réveillé les sensations désagréable derrière mes yeux. Il y a donc bien un lien.

    Je ne pense pas qu’il s’agisse d’une pathologie oculaire. Mes yeux sont sensibles, certes, mais les ophtalmologistes ne m’ont jamais trouvé de problème.

    En réalité, comme je le disais précédemment, je pense qu’à un moment de ma progression, il y a eu une sollicitation trop fort et trop soutenue des muscles de mon visage, suite à des expériences prostatiques qui ont provoqué la révulsion de mes yeux et autres phénomènes de crispation. Comme je n’ai pas su m’arrêter pour me reposer vraiment et qu’en ce moment j’ai tendance à ne pas manger assez, mon avis est que c’est une sorte de blessure de fatigue. Il faut dire aussi que le “petit plus” que j’ai pu utiliser pendant certaines de mes séances décuple tellement les sensations que ça a pu me faire dépasser mes limites également.

    Bref… Je n’ai plus qu’à attendre un bon moment sans rien faire pour que le repos fasse son travail. Ensuite, je ressaierai l’Aneros, en espérant que les sensations désagréables ne reviennent pas. C’est dommage, j’avais la sensation de toucher au but. Si jamais je peux reprendre mes séances, je pense que je me limiterai à 1 par semaine maximum. Je dois être raisonnable.

    Je dois aussi préciser que, depuis que je sollicite ma prostate de façon intensive, il se passe bien un des phénomènes que j’avais pu lire et qui me faisait peur : lorsqu’il y a stimulation sexuelle, mon corps a tendance à activer ma prostate plutôt que mon pénis. Mes érections sont donc devenus plus difficile à obtenir et restent moins longtemps. C’est difficile à vivre. Le plaisir est plus fort pendant mes relations sexuelles, mais si je ne peux plus avoir d’érection, c’est un problème. Sans parler des questions que ça peut susciter dans le couple.

    Il faut que je trouve un équilibre dans tout cela, je n’ai pas envie de me retrouver avec des problèmes permanents.

    #20585
    fidelio
    Participant

    Mes érections sont donc devenus plus difficile à obtenir et restent moins longtemps. C’est difficile à vivre.

    je pense que c’est une peur partagée par beaucoup de lecteurs de ce forum. Pour ma part je reste en permanence attentif à garder une forme de balance entre des moments où je vais me donner du plaisir prostatique, et d’autres où je vais rester dans une stimulation classique du pénis. C’est à mon avis le cerveau qui doit être entraîné à pouvoir basculer de l’un à l’autre sans “oublier” de déclencher des érections.

    il y a un facteur qui contribue à la perte de puissance de l’érection, c’est tout simplement celui de l’avancée dans l’âge. Plus un homme vieillit, moins ses orgasmes sont satisfaisants. Il y a un effet d’usure, alors que chez les femmes cela semble être l’inverse.
    Quand j’ai découvert la stimulation prostatique, ma libido commençait à s’éteindre doucement par effet de lassitude; et puis la découverte de ce nouveau plaisir plus puissant a fait l’effet d’une bombe dans ma tête. Le cerveau analyse forcément cela comme une nouvelle expérience formidable à vivre, et l’imprime fortement au niveau neuronal puisqu’elle est liée directement au circuit de la récompense. Pas étonnant que nos érections aient tendance à perdre de leur efficacité puisque ce n’est plus le passage obligatoire vers le 7ème ciel.

    #20591
    Lerris
    Participant

    Personnellement, mes orgasmes normaux sont toujours aussi satisfaisants. Et ils ont gagné encore une puissance depuis ma pratique prostatique.
    Et comme cette perte d’érection est arrivée pile pendant la période où j’ai utilisé l’Aneros, je pense qu’il y a un lien.
    D’ailleurs, depuis que je ne pratique plus et que j’ai repris une masturbation normale, les érections sont revenus à la normal.

    Ce qui est arrivé, c’est que je suis passé de masturbations normales( en plus des relations avec ma conjointe), à des masturbations prostatiques uniquement (toujours avec des relations à côté évidemment). Quand je me lance dans quelque chose, je le fais rarement à moitié. Mais, du coup, je pense que mon corps n’a pas bien aimé ce changement brusque et intensif. Il a pris l’habitude de stimuler ma prostate plutôt que mon pénis. L’un était en train de remplacer l’autre. Le fait d’avoir arrêté la masturbation prostatique me permet de revenir à des érections normales. Par contre, j’ai toujours ses pulsations dans le crâne, c’est fatiguant. Et j’ai même l’impression que la masturbation classique ou des relations sexuelles relance ces pulsations à chaque fois car cela stimule tout de même ma prostate.

    C’est difficile à vivre, surtout pour quelqu’un comme moi, qui est plutôt actif sexuellement.

    #21262
    Andraneros
    Modérateur

    en lisant ce témoignge récent publié sur le forum du site officiel Aneros.

    veon replied
    11-05-2016, 10:11 AM
    i do have a love hate relationship with my own prostate orgasm reaction
    love it because of the pleasure from my prostate orgasm and most of us who experienced prostate orgasm will agree with me
    the feeling of your body muscles all going involuntary while your mind is in another state is pure ecstasy
    hate it because i always got my back or neck sores after each session, i have tried to remind myself not to tense up too much and be calm, but when it happened, it will happen
    sigh.. that is why i am trying to cut it down to 1 or 2 session per week instead of almost every single day that i used to have

    traduction :
    Réponse de veon le 5 novembre 2016 à 10 h 11 m
    J’ai une relation d’amour et de détestation avec ma propre réaction à mes orgasmes prostatiques.
    J’aime en raison du plaisir que m’apportent mes orgasmes prostatiques et la plupart d’entre nous, qui connaissons l’orgasme prostatique, seront d’accord avec moi pour dire que la sensation de tous vos muscles qui réagissent de façon involontaire pendant que votre esprit est dans un autre état est pur bonheur.
    Je déteste parce que je me retrouve toujours avec mon dos ou mon cou douloureux après chaque session, j’ai essayé de me rappeler de ne pas trop me contracter et d’être calme, mais quand ça arrive, ça arrive
    soupir… c’est pourquoi je m’efforce de me limiter à 1 ou 2 sessions par semaine au lieu de presque tous les jours comme je le faisais.

    Vous n’êtes pas le seul à ressentir les effets secondaires des réactions de votre corps à un plaisir si intense. De même que le témoignage de @aneveil devrait vous rassurer sur votre problème d’érection associé à votre expérience du plaisir prostatique.
    J’espère vous avoir apporté un peu de réconfort sur les effets peu agréables de certaines de vos sessions et j’espère que vous parvenez maintenant à mieux gérer ces difficultés inattendues. Bon cheminement @lerris.

    #21354
    Lerris
    Participant

    Bonjour.
    Non, je n’arrive pas vraiment à mieux gérer les effets secondaires et c’est pour ça que je n’étais pas revenu témoigner ici, je voulais attendre d’en être délivré.
    J’ai vécu beaucoup de changements dans ma vie dernièrement, mais les effets secondaires m’ont suivi. Chaque jour, toute la journée, dès le réveil, je ressens ces palpitations intra-craniennes qui font vibrer mes yeux et se contracter mes sinus. Je peux en avoir de la difficulté à me concentrer et à m’endormir.

    J’ai énormément réduit mes sessions avec et sans Aneros. J’ai même fait une pause complète pendant 1 mois.
    J’ai aussi passé un scanner cérébrale qui s’est révélé négatif. Je ne sais pas quoi faire. J’espère que ces palpitations vont disparaître un jour, mais rien n’est sûr.

    #21355
    Andraneros
    Modérateur

    Si votre vie a beaucoup changé, comme vous le dites, et que ce problème persiste malgré la suspension de vos sessions de massage prostatique, c’est peut-être que vos sessions ont plus été un révélateur du problème que sa cause directe. Votre état peut-il s’apparenter à une forme de migraine ophtalmique ?

    A mon grand regret je ne peux que partager votre inquiétude. J’espère que votre état va évoluer dans le bon sens au fil des jours, spontanément ou sous l’effet des soins que la médecine saura vous donner. Je vous souhaite de reprendre votre cheminement aussi vite que possible. A très bientôt @lerris.

    #21357
    fidelio
    Participant

    @lerris je ne sais pas si tu es versé dans la médecine chinoise, mais si ton scanner n’a rien donné tu ne perdrais sans doute rien à aller voir un acupuncteur pour dénouer ce problème.
    Les taoïstes connaissent le plaisir prostatique et s’en servent pour faire circuler l’énergie sexuelle à travers la colonne vertébrale, puis le cerveau, et la stocker ensuite au niveau du nombril. Sauf que parfois cette énergie est susceptible de rester bloquée au niveau du cerveau et de créer des ennuis.
    L’acupuncture existe pour résoudre ces histoires de nœuds d’énergie coincée.

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