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20 sujets de 21 à 40 (sur un total de 47)
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  • #29302
    christoul
    Participant

    Bonjour Jieffe et un grand merci pour toutes tes réponses.

    N’attends- tu pas trop de tes séances depuis celle de Samedi? Dirais tu qu’inconsciemment tu débutes tes sessions en espérant revivre ce que tu as connu lors de ta sessions de Samedi?

    Bien sûr que j’attends de revivre la séance de samedi. Mais je crois que j’attends cela depuis 4 ans et encore plus depuis mon acquisition du prograsm junior. Ce jour là, j’ai senti qu’il y avait une vraie différence et depuis malgré mes autres achats le prograsm junior fait la différence par rapport aux autres. Depuis l’été dernier, les sensations et le plaisir sont devenus réguliers mais sans jamais ou presque s’emballer.
    Alors oui, bien sûr, que j’attends de revivre des sensations telles que samedi et même mieux.
    Tout ce que j’ai entrepris depuis plus de 4 ans vont dans ce sens : lectures, sessions, stage, recherche de témoignages pouvant m’aiguiller et comprendre où se situent mes blocages.
    Je pense qu’on peut parler de blocages, parce que même si le Super O n’arrive pas en quelques sessions, plus de 4 ans de pratique (dont 1 an de pratique très régulière) aurait dû me permettre d’atteindre ce fameux Super O.
    J’ai essayé d’éliminer les différentes causes pouvant m’empêcher d’atteindre cet orgasme.
    J’ai travaillé les muscles PC et je sens que mes muscles PC réagissent et que tout est en place pour faire leur travail (je crois). Cela élimine ce paramètre là.

    J’ai changé de masseur pensant qu’il y avait des différences de taille, de forme et je me disais que les masseurs n’avaient pas encore trouvé le point magique. Je pense aujourd’hui que je ne trouverai pas mieux que le Junior.

    En ce qui concerne les blocages psychologiques concernant l’homosexualité, je n’en n’ai aucun. Je n’ai jamais le moindre problème lors de l’insertion des aneros même pour les plus gros (le love to love est nettement plus gros que le prograsm), mon corps les accepte très bien après quelques secondes.
    Je me suis toujours dit que l’anus était un lieu de plaisir pour moi et qu’il fallait que j’en profite.
    Alors oui, je guette et j’attends le moindre plaisir lors de mes sessions. Je suis tout de même circonspect sur le fait d’attendre trop des sessions et donc de provoquer un blocage.
    “Le samedi” je guettais comme d’habitude l’étincelle de plaisir mais elle est arrivée très vite et j’ai presque l’impression que le junior s’est calé de lui- même au bon endroit en mettant une très légère pression mais qui a été très efficace.

    D’ailleurs, j’ai l’impression que chez moi tout va vite. En effet, dès le début de la séance je sais généralement si cela va être bien, très bien ou moyen.
    Mes séances durent souvent 2 heures (parce que j’espère toujours que l’étincelle va arriver) mais je stagne au bout d’une heure. Je devrais peut -être les raccourcir mais je continue jusqu’à ce que je constate que le plaisir s’est fait la malle.
    Le fait de finir par un orgasme éjaculatoire (le plus souvent) me permet de sortir pleinement satisfait puisque j’ai eu un plaisir continu et un sommet avec l’éjaculation.
    Un autre point était de séparer les sessions de l’éjaculation. C’est ce que j’ai fait pendant plus de 2 mois sans résultat probant. Par contre, évidemment le plaisir après cette abstinence fut très important.
    Voilà, je me pose des questions:
    Comment faites- vous les contractions techniquement parlant ? Moi j’ai du plaisir avec les contractions anales rien ou presque avec les rectales.
    La pratique avec un plug genre tempo est- ce une bonne chose pour arriver au Super O ?
    Pourquoi mes attentes du Super O ont bloquées mon plaisir et pas “le samedi” (en tout cas beaucoup moins que les autres fois) ?

    En tout cas “le Samedi” m’a permis de me dire que c’était possible parce que je commençais à fortement douté et je pensais même que peut- être mon corps morphologiquement n’était pas fait pour ce plaisir.
    De plus, même si “le samedi” ne m’a pas fait basculer dans le super O, j’ai nettement senti que c’était très différent de d’habitude: très vite des contractions très rythmées et complètement involontaires (d’habitude je provoque les involontaires mais elles ne prennent pas complètement le relais des contractions volontaires) avec ensuite les genoux qui tremblaient comme on peut les voir dans des vidéos.

    Dernièrement, j’ai fait une séance sans attente et cela s’est déroulé de manière normale.
    Alors, c’est vrai, autant j’avais beaucoup d’espoir après “le samedi” autant je suis retombé depuis. Mais je suis persévérant et je n’abandonne pas.
    Au plaisir de vous lire encore et encore.

    #29303
    Jieffe
    Participant

    Christoul

    C’est tout à fait normal de vouloir revivre une expérience agréable que l’on a déjà vécue, mais dans le plaisir prostatique, il semblerait qu’elle ne revienne qu’à la condition de ne pas trop l’attendre. Je ne sais pas comment cela fonctionne, mais il faut constater que cela s’est souvent vérifié. Je ne sais te dire comment faire, je ne suis pas encore suffisamment avancé, mais je peux partager mon expérience: il m’arrive souvent de faire des séances parce que ça fait longtemps que je n’ai pas pratiqué (disons de 2 à 4 jours), ou que je veuille augmenter la fréquence des séances pour m’entraîner. Lorsque j’envisage ces sessions, qui représentent une grande partie de mes sessions (c’est de moins en moins vrai, aujourd’hui j’ai plus tendance à envisager les sessions pour la recherche du plaisir), je pars défaitiste, persuadé que la session sera nulle. Et il n’en est finalement rien, à ma grande surprise et pour mon plus grand bonheur. Tu comprends ce que je veux dire? Tu pars en te disant que tu verras bien ce que ta prostate te réserve. De plus, chaque session est différente, je ne retrouve que très rarement les sensations que j’ai connues la veille. Il faut donc oublier l’idée de reproduire une session à l’identique.
    Je comprends tout à fait ton désir, mais il faut essayer de le dépasser.
    Je sais, ce n’est pas facile, et c’est notre grand dilemme.
    D’autre part, je m’imagine à la lecture de tes récits que tu es très attaché à la technique. Certainement parce que tu cherches une solution, mais si c’est le cas, tu n’es pas suffisamment attaché aux ressentis, connectés à ton corps. Il te guidera pour la technique, il saura quoi foire. Tu as aujourd’hui suffisamment de pratique pour le laisser faire. Oublies les contractions involontaires, les tremblements, les contractions anales ou rectales… Lorsque tu essaies de noter tout ça, tu n’es pas concentré sur ce que tu ressens, sur tes sensations, sur ton corps, et c’est ça qui déclenchera l’orgasme par flots.
    Ton ‘blocage’ n’est pas à mon sens technique, mais psychique, comme beaucoup d’entre nous.
    Et comme tu le dis si bien, puisque c’est arrivé une fois, c’est que tu es non seulement constitué de façon correcte, mais aussi que tu peux le ressentir, le vivre. Si c’est arrivé une fois, ça arrivera d’autres fois.
    Aies confiance.
    Je sais, ce n’est pas toujours facile.
    Tu parles de contractions rectales. J’ai essayé dans mes débuts et j’ai trouvé ça nul. Aucune sensation, j’en ai conclu que ce n’était pas pour moi. Et bien aujourd’hui je dirais que l’essentiel de mon plaisir est obtenu avec des contractions rectales, associées à des contractions anales. Je n’ai pas vraiment analysé le phénomène, mais je dirais que c’est comme ça que ça se passe. Ce n’est pas moi qui déclenche ces contractions rectales, c’est mon corps, ou mon esprit, je n’en sais rien, et à aucun moment je ne me dis ‘Tiens, je vais faire une contraction rectale’.
    Je n’ai pas non plus de tremblements, pas plus que mes sphincters tremblent comme souvent décrits. Ça se traduit chez moi sous forme de spasmes, de contractions tenues assez violentes, mais peu importe, si le plaisir est présent.
    Essaies d’écourter tes séances. Profites de la première heure pendant laquelle tu ressens du plaisir. Tu sais aujourd’hui que la deuxième heure n’est qu’attente, donc source de frustration. Tu restes à la fin de ta séance sur un sentiment d’échec. En stoppant ta séance après la première heure, tu restes sur un sentiment positif, et tu fais reposer ta prostate. Je pense qu’elle a besoin de se remettre pour correctement assimilé ce qui vient de lui arriver. C’est une idée comme ça, essaies, elle te sera peut-être bénéfique.

    Ne perds pas espoir Christoul, je pense sincèrement que tu es sur la bonne voie, mais tu as encore du pain sur la planche. Tu as découvert très récemment une autre façon de pratiquer, qui t’a été plutôt bénéfique. Peut-être que ton naturel est revenu lors des sessions suivantes?
    Mais tu y es parvenu une fois, tu y arriveras d’autres fois, c’est certain.

    Bon cheminement Christoul

    #29305
    Andraneros
    Modérateur

    Vous nous disiez hier @christoul :

    En fait, je revis ce que je vivais déjà depuis 1 an avec des sensations agréables, parfois un peu plus intenses mais sans érection très fortes comme j’ai toujours quand les sensations sont très fortes.
    « L’entraînement » ne donne pas de meilleurs résultats et je pense que je vais essayer d’espacer mes séances de 3 jours au moins. Pourtant, je sens souvent ma prostate « pulser » c’est pour cela que j’ai fait une séance dimanche (alors que j’avais décidé de la laisser au repos). Quand je la sens pulser je me dis qu’elle m’appelle et que c’est le bon moment pour une séance mais après plusieurs tentatives dans ce cas j’ai l’impression que c’est le contraire.

    Ces résultats, aussi faibles peuvent-ils paraître, valident la poursuite de vos sessions. Simplement, pour des raisons que nous ignorons il vous faut plus de temps qu’à d’autres, comme ce fut mon cas.

    je crois que j’attends cela depuis 4 ans et encore plus depuis mon acquisition du prograsm junior.

    C’est normal de l’attendre, c’est un des objectifs de votre quête de l’orgasme prostatique, vraisemblablement le plus motivant. Mais cette attente doit rester en dehors de chacune de vos sessions, avant et après autant que vous voulez, pendant autant que possible jamais.

    Essayez de lancer vos sessions, non pour déclencher ce plaisir, mais seulement pour créer les conditions qui vont vous permettre de le recevoir.

    Vous nous dites aujourd’hui :

    Alors oui, je guette et j’attends le moindre plaisir lors de mes sessions. Je suis tout de même circonspect sur le fait d’attendre trop des sessions et donc de provoquer un blocage.

    La première phrase que je cite est source de blocages, la seconde est une prise de conscience qui devrait vous aider à changer d’état d’esprit. Plus facile à dire qu’à faire, j’en suis conscient.

    Le fait de finir par un orgasme éjaculatoire (le plus souvent) me permet de sortir pleinement satisfait puisque j’ai eu un plaisir continu et un sommet avec l’éjaculation.

    C’est vrai, malheureusement cette pratique ne vous aide pas à rompre le lien entre orgasme et éjaculation et vous tient prisonnier d’une dominance du plaisir apporté par la stimulation du pénis et l’éjaculation au détriment de celui que votre prostate commence difficilement à vous apporter. Au point où vous en êtes efforcez-vous de séparer les deux sans vous obliger pour autant à l’abstinence absolue même si un peu d’abstinence contribue à accrître le désir et l’excitation.

    Comment faites- vous les contractions techniquement parlant ? Moi j’ai du plaisir avec les contractions anales rien ou presque avec les rectales.

    Les contractions anales sont suffisantes. L’alternance entre contraction et relâchement de l’anus suffit à faire bouger le masseur, donc à stimuler la prostate. A vous d’être à l’écoute.

    La pratique avec un plug genre tempo est- ce une bonne chose pour arriver au Super O ?

    C’est une bonne chose comme toutes les formes de stimulation anales et périnéales. Le Tempo peut apporter beaucoup de plaisir anal et même prostatique (on le lit régulièrement sur les forums spécialisés) mais dans la même logique que l’utilisation d’un masseur prostatique sans attente.

    Pourquoi mes attentes du Super O ont bloquées mon plaisir et pas « le samedi » (en tout cas beaucoup moins que les autres fois) ?

    Si l’homme était un robot, il suffirait de le démonter et d’exécuter son programme en mode « debug » pour résoudre le problème. Mais heureusement nous ne sommes pas des robots.

    Patience, confiance, pratique. J’ai moi-même mis du temps à atteindre le plaisir prostatique. Vous l’atteindrez, quand vous serez prêt, sans jamais savoir à l’avance que c’est le moment . Bon cheminement @christoul.

    #29308
    christoul
    Participant

    Merci à vous deux pour vos réponses,

    je pars défaitiste, persuadé que la session sera nulle.

    Pour ma part, je ne pars jamais défaitiste en ayant tout de même bien conscience que ce sera difficile (voir impossible avant la séance de “samedi”).
    Quand je commence une session je suis patient et je commence à faire la respiration abdominale sans contraction. Puis je contracte un tout petit peu et je garde ce niveau de contraction sans relâcher (parce que j’ai remarqué que c’était comme ça que j’avais les meilleurs sensations) et très vite arrivent des sensations qui s’amplifient peu à peu et qui peuvent aller assez loin (plaisir intense, fortes érections, petits tremblements internes ou de mon sexe…) mais qui retombent au bout d’un moment sans basculer dans l’orgasme incontrôlé.
    La différence maintenant c’est qu’il y a eu “samedi” et donc si je sens à nouveau et dès le départ que les contractions veulent démarrer avant que la phase de relaxation ne soit terminée je les laisserai faire. Cela m’étais déjà arrivé mais j’avais détendu mon anus en me disant que pendant cette phase il ne devait pas y avoir de contractions sinon cela risquerait de bloquer la suite.

    Il m’arrive que je veuille augmenter la fréquence des séances pour m’entraîner.

    Je suis d’accord d’autant plus que c’est ce que je fais d’habitude. Mais entre tes conseils de m’entraîner plus, les vacances et ma libido l’été, j’ai augmenté mon nombre de séances passant d’une fois par semaine (le vendredi quand j’ai du temps et de la tranquillité; j’aimais ce petit rendez- vous) à tous les 2 jours.
    Je pense qu’il n’y a pas de règles et je le fais maintenant à l’envie.

    Essaies d’écourter tes séances. Profites de la première heure pendant laquelle tu ressens du plaisir.

    Je crois que tu as raison et que je vais essayer de les limiter à environ 1 heure.

    Tu pars en te disant que tu verras bien ce que ta prostate te réserve. De plus, chaque session est différente, je ne retrouve que très rarement les sensations que j’ai connues la veille. Il faut donc oublier l’idée de reproduire une session à l’identique.

    Je suis d’accord et j’ai l’impression que c’est que je fais.
    De plus, un orgasme classique n’est jamais le même.
    En fait ce que recherche c’est de trouver les sensations et de les entretenir pour que le basculement ait lieu.

    Pour répondre à Andraneros,

    Alors oui, je guette et j’attends le moindre plaisir lors de mes sessions. Je suis tout de même circonspect sur le fait d’attendre trop des sessions et donc de provoquer un blocage.
    La première phrase que je cite est source de blocages.
    Les contractions anales sont suffisantes. L’alternance entre contraction et relâchement de l’anus suffit à faire bouger le masseur, donc à stimuler la prostate. A vous d’être à l’écoute.

    C’est vrai aussi que je ne relâche pas les contractions au bout d’un moment (après les contractions de 15 s X 30 puis relâchement) car c’est comme cela qu’il me semble que je provoque les contractions involontaires et que je fais monter le plaisir. J’essaie justement d’être attentif au plaisir que je ressens pour entretenir le plaisir et provoquer le basculement.
    Merci encore pour vos réponses

    #29314
    Jieffe
    Participant

    Christoul

    Je continue de penser à la lecture de tes récits que tu es trop centré sur la partie technique de tes séances:

    après les contractions de 15 s X 30 puis relâchement

    fortes érections, petits tremblements internes ou de mon sexe

    avec ensuite les genoux qui tremblaient

    Puis quand je sens certaines sensations je maintiens ces contractions

    des contractions je crois involontaires mais qui ne durent jamais suffisamment pour que le corps prenne le relais

    parfois je suis obligé de contrôler les contractions en début de séance quand j’en suis à la phase de relaxation

    A ce moment là, j’ai essayé d’entretenir ce tremblement important mais qui ne m’amenait pas de plaisir supplémentaire

    Ne prends pas ombrage des quelques phrases que j’ai relevé. J’ai juste essayé de trouver des phrases qui me font penser que tu attaches trop d’importance aux manifestations physiques au détriment des sensations. Je précise que ce n’est qu’un ressenti de ma part, aucunement une certitude.

    Tu sembles très mathématique dans ton approche et très observateur de ce qu’il t’arrive. Tu notes chaque tremblements, chaque érection, chaque contractions, tu comptes les secondes et le nombre de cycles. Je faisais de même il y a peu, et je me suis dit qu’on s’en foutait. Et bien ça va mieux. Il y a encore des moments de ‘conscience’, mais de moins en moins, et ça fonctionne beaucoup mieux.
    J’ai commencé comme tout un chacun en suivant les directives du traité d’Aneros: 2O mn de relaxation chrono, contractions relâchement toutes les 15s chrono, le nombre de fois conseillé…etc.

    Voici comment je pratique aujourd’hui, avec un certain bonheur. Tu peux essayer: Je m’étends après avoir inséré lubrifiant et masseur. Il m’arrive quelque fois de m’érotiser un peu avant, caresses sur tout le corps, présentation et petits jeux du masseur autour de son futur logement…Ça peut m’arriver, mais ce n’est pas une règle. Une fois étendu donc, le but étant de me détendre comme expliqué dans le traité, mais tu verras que je n’en ai pas le temps. Je commence des respirations profondes avec l’abdomen. Je gonfle exagérément mon abdomen, et je le creuse exagérément, en particulier mon bas ventre, juste au dessus du pubis. Immédiatement alors je ressens un début de plaisir autour de ma prostate et une première contraction anale se fait sentir. Ça, c’est pour la première inspiration expiration. Je recommence un cycle en relâchant mes sphincters.

    Ce n’est pas toujours vrai pour le premier cycle, mais c’est souvent le cas. Après le deuxième cycle, bien souvent j’ai beaucoup de mal à relâcher la pression de mes sphincters, alors je les laisse contracter comme ils sont. Mon corps a décidé que la contraction aurait cette intensité, c’est donc celle ci qui convient. S’il me faut faire un effort pour les relâcher, c’est qu’il ne faut pas les relâcher. Je fais un troisième cycle qui me demande un effort certain, ma respiration commence à m’échapper. Bien souvent à ce stade, s’en est terminé des respirations profondes. Généralement trois cycles suffisent, je lâche complètement les commandes et passe en pilotage automatique.

    Ce qu’il faut noter ici, c’est que cette description correspond à ce qu’il se passe généralement, que ce n’est pas une recette à suivre à la lettre, et que toutes ces actions me sont uniquement dictées par le plaisir ressenti et non par une méthode dogmatique. Une fois récemment j’ai essayé de continuer les respirations profondes en relâchant mes sphincters à chaque expiration, pour aller plus loin dans la détente. La sanction ne s’est pas faîte attendre, le plaisir qui commençait à venir est reparti!

    Je sais bien que l’on peut noter des tas de choses au cours d’une séance, mais ça me semble exacerbé chez toi. Je me trompe peut-être, mais c’est ce que je ressens à la lecture de tes récits. Il faut privilégier l’être et non le faire.

    Je pense qu’il n’y a pas de règles et je le fais maintenant à l’envie.

    Excellente attitude à mon sens.

    je vais essayer de les limiter à environ 1 heure

    Petite précision, je n’ai pas dit de les limiter. Si elles sont bien parties, continues, si tu sens que c’est terminé, arrêtes.

    trouver les sensations et de les entretenir

    Tu n’auras pas vraiment à les entretenir, elles s’entretiendront d’elles mêmes. En fait, lorsque tu cherches à les entretenir, ton esprit est concentré sur cette tâche, alors que c’est sur tes sensations qu’il doit être focalisé. En écoutant, en ressentant pleinement toutes ses sensations, en profitant au maximum de toutes ces sensations, elles s’entretiendront d’elles mêmes. Il faut à mon sens que tu prennes le problème à l’envers, c’est à dire ne pas chercher à les entretenir pour en profiter, mais en profiter pour qu’elles s’entretiennent.

    Mais tu sais Christoul, je me répète, je suis persuadé que tu es sur le bon chemin. Comme le dit Andraneros, chacun va à son rythme, et il nous faut noter chaque petite avancée. Tu revivras ta séance de Samedi. Quand? Je ne sais pas, mais tu la revivras, et bien plus encore.

    Bon cheminement Christoul, au plaisir de te lire.

    #29320
    Andraneros
    Modérateur

    @christoul je suis tout à fait en accord avec ce que te dit @jieffe. Nous tous qui avons eu du mal ou avons du mal à nous laisser emporter par le plaisir prostatique, nous nous accrochons à la technique comme un nageur débutant s’accroche à sa bouée. C’est difficile de faire autrement, de se laisser aller, de se mettre à l’écoute de son corps mais cet effort est important voire nécessaire. Je pense que tu as bien compris comment organiser la montée de ton plaisir. N’hésite pas à te laisser aller, à oublier un peu la théorie pour te mettre à l’écoute de tes sensations, aussi faibles soient-elles.

    Bon cheminement @christoul.

    #29326
    christoul
    Participant

    Merci pour vos réponses.
    J’ai fait une séance lundi soir en ayant à l’esprit de ne pas faire de faibles contractions et de les tenir comme j’en ai l’habitude et donc de laisser faire complètement mon corps. Mais la respiration profonde ne déclenche pas grand- chose à part quelques contractions involontaires éparpillées dans le temps.
    Le problème c’est que j’ai peu de sensations dans ce cas c’est pourquoi je fais une contraction anale légère que je tiens à un niveau d’intensité faible. C’est comme ça que j’ai le plus de plaisir.

    Je commence des respirations profondes avec l’abdomen. Je gonfle exagérément mon abdomen, et je le creuse exagérément, en particulier mon bas ventre, juste au dessus du pubis. Immédiatement alors je ressens un début de plaisir autour de ma prostate et une première contraction anale se fait sentir. Ça, c’est pour la première inspiration expiration. Je recommence un cycle en relâchant mes sphincters.

    C’est ce que je fais déjà mais je note le terme exagérément et je vais essayer.

    Après le deuxième cycle, bien souvent j’ai beaucoup de mal à relâcher la pression de mes sphincters, alors je les laisse contracter comme ils sont. Mon corps a décidé que la contraction aurait cette intensité, c’est donc celle ci qui convient.

    C’est ce que j’ai essayé de faire hier soir sans trop de succès.

    Je fais un troisième cycle qui me demande un effort certain, ma respiration commence à m’échapper. Bien souvent à ce stade, s’en est terminé des respirations profondes.

    C’est ce que je fais parfois mais souvent je me dis qu’il faut continuer pour le fameux lâcher prise. Mais je crois que tu as raison et que je vais après la 1ère ou 2ème phase respirer normalement comme je le sens en tout cas.

    Petite précision, je n’ai pas dit de les limiter. Si elles sont bien parties, continues, si tu sens que c’est terminé, arrêtes.

    Oui bien sûr, c’est comme cela que je l’entendais. Ne t’inquiète pas, si ça marche je n’arrêterai pas facilement.
    Depuis 2 séances, au bout d’une heure de pratique, j’ai essayé une nouvelle technique: je glisse le bâtonnet vibrant de l’aneros vice entre le junior et le périnée “le bras du haut”. Cela déclenche en moi des contractions “involontaires” assez rythmées et fortes mais malheureusement sans trop de plaisir. Je ne suis pas trop fan de vibrations mais je me suis dit que ça pouvait peut- être favoriser une boucle de rétroaction.
    Apparemment, cela n’a pas trop marché. Comme vous avez pu le remarquer, je n’essaie pas en début de séance mais plutôt quand je sens que je stagne et que le plaisir ne monte pas plus haut.
    Les deux dernières séances ont été moyennes et pour vous dire la vérité, je suis un peu dégoûté de ne pas avoir eu de suite intéressante à “samedi” mais bon je continue quand même.
    Merci encore à tous les deux.

    #29332
    Jieffe
    Participant

    Bonjour Christoul

    C’est ce que je fais déjà mais je note le terme exagérément et je vais essayer

    Tout simplement, comment j’analyse le phénomène, c’est qu’en exagérant, tu provoques un massage de tes viscères, de tes organes, qui font bouger le masseur. Je m’explique; lors de l’inspiration profonde, en gonflant bien ton abdomen et en relâchant bien tes sphincters, l’aneros est poussé vers la sortie. J’imagine aussi que durant cette phase, tout les organes ont plus de place et ont tendance à s’étirer, laissant de la place au masseur dans le rectum. Il se retrouve alors comme suspendu en toi.
    Lors de l’expiration, si tu creuses bien ton ventre, en particulier le bas du ventre, le pubis, tu viens plaquer la prostate contre le masseur. L’idée est de tout pousser vers le bas, comme si tu voulais faire sortir tes intestins par le bas. Je maintiens un peu cette position dans laquelle je ressens déjà du plaisir. Cela provoque chez moi immédiatement une contraction de l’anus, faible à moyenne. Je fais l’exercice à vide pendant que j’écris, et je ressens ces sensations. Je note même ce que je n’ai jamais noté, mais maintenant que je l’ai identifié à vide, je pense que ça arrive aussi au cours de mes séances, des palpitations de mon anus.
    Pour réussir cette expiration, je note qu’il faut que ton abdomen soit détendu. C’est à dire qu’il ne faut pas que tes abdominaux essaient de contrer cette poussée. Seuls les muscles nécessaires fonctionnent, les autres sont relâchés. J’en prends conscience maintenant, je viens de m’apercevoir en faisant l’exercice pour te le décrire au mieux que si les abdominaux du haut sont contractés, ça ne fonctionne pas. Difficile à expliquer, mais j’espère que tu as compris.
    Et surtout, pendant tout ce temps, tu restes concentré sur ta prostate, ta zone pelvienne, à l’affut de toutes les sensations qui pourraient y naître. Cette zone est l’unique objet de ta pensée.
    Mais attention, cette méthode fonctionne pour moi, mais elle n’est pas universelle. Elle peut très bien ne rien donner chez toi.

    C’est ce que j’ai essayé de faire hier soir sans trop de succès.

    Là encore, ça fonctionne chez moi parce que je laisse faire mon corps, et qu’il me dicte que c’est ça qui est bon pour lui. Si tu dois l’imposer à ton corps, c’est que ce n’est pas la bonne méthode pour toi.

    C’est ce que je fais parfois mais souvent je me dis qu’il faut continuer pour le fameux lâcher prise.

    Je ne sais pas, je ne suis pas certain. Je continue de penser que ce fameux lâcher prise arrivera que tu pratiques d’une façon ou d’une autre. En fait, je pense que ce n’est pas une méthode qui te permet de lâcher prise, mais un état d’esprit, indépendamment de la méthode.

    je suis un peu dégoûté de ne pas avoir eu de suite intéressante à « samedi » mais bon je continue quand même.

    Je comprends, c’est naturel, mais ce n’est pas une bonne attitude… 🙂
    Tu revivras des séances comme celles de Samedi, et même plus encore. Tu l’as vécu une fois, c’est donc que c’est possible, et que tu pourras le reproduire.
    Je ne peux pas me prononcer pour les vibrations, je n’ai jamais essayé.

    Je te joins quelques liens qui peuvent t’intéresser. Je ne les ai pas encore relu, mais je vais le faire, on y trouve toujours ne serait qu’un tout petit élément, qui peut être déterminant:
    Témoignage de Modjo
    Témoignage de PascalvLes étapes majeures qui ont jalonnées votre parcours
    Témoignage de Remy
    Conseils pour débutants laborieux
    Résumé des conseils

    Te voilà de la saine lecture pour l’été 🙂
    Je ne les ai pas tous lu, j’espère ne pas faire d’impair. Tu en trouveras d’autres dans l’historique du forum Aneros et plaisir prostatique

    Ne sois pas dégoûté Christoul, la pratique anérotique n’est pas un long fleuve tranquille, et il semblerait même que des pratiquants ultra confirmés connaissent des périodes de creux. Il faut savoir les accepter humblement. Considères alors tes séances dans ces moments là comme des séances de relaxation, comme un moment que tu t’accordes pour toi, pour te détendre, te relaxer, comme une séance de méditation. Mais tu revivras les sensations de ta séance de Samedi, c’est certain, et certainement au moment ou tu t’y attendras le moins.

    Bon cheminement Christoul

    #29339
    christoul
    Participant

    Merci beaucouo Jieffe pour tous ces renseignements et ces encouragements.
    A bientôt

    #33561
    christoul
    Participant

    Bonjour à tous,
    Me revoilà.
    Pendant tous ces mois, j’ai continué ma recherche du “Super O”.
    Cette dernière n’a pas été linéaire. Contrairement à beaucoup, je ne gravis pas les échelons au fur et à mesure même dans un temps long. J’ai toujours des séances agréables plus ou moins fortes au niveau du plaisir mais rien qui progresse en passant des caps. J’ai eu 2 séances très fortes en septembre avec de très fortes érections au sommet du plaisir. Ma verge s’est mis à trembler régulièrement et j’ai senti des vagues de plaisir constantes pendant quelques minutes.
    Mais les autres fois depuis c’est revenu à “la normale”.
    Depuis quelques temps, je me suis dit qu’il y avait peu de chances que je connaisse un jour le “Super O”, mais que cette pratique avait nettement amélioré mes orgasmes et que c’était déjà pas mal. Je pratique généralement 2 à 3 fois par semaine, l’avantage par rapport à “l’ancien temps” c’est que mon plaisir dure beaucoup plus longtemps (presque toute la séance qui dure environ 1 heure) même si c’est moins fort que l’orgasme éjaculatoire.
    De plus, j’ai résolu le problème avec le verrouillage digital (tiré du livre “Devenir un homme multi- orgasmique”). En effet, après le stage avec Adam, on nous a donné cette référence.
    Cela me permet de garder mon envie sans ressortir un peu frustré de mes séances.
    Mes séances sont toujours les mêmes maintenant (je suis rodé): je commence par écouter slip into mindlessness, puis je contracte légèrement et je laisse venir les sensations avec des vidéos ou des histoires pornographiques.
    Voilà, ce que je peux écrire pour donner des nouvelles ou ce que j’aurais pu écrire jusqu’à ce dimanche 21 avril 2019.
    Mais ça, c’est une autre histoire qui mérite un 2ème écrit.
    Christian

    #33562
    bzo
    Participant

    j’ai continué ma recherche du « Super O ».

    hum, mauvaise approche, le super O est capricieux, le super O n’en fait qu’à sa tête
    et ne viendra que là où on ne l’attend pas,
    là où on ne l’attend plus

    donc maintenant que tu t’es résigné à ne plus avoir de super O,
    tu commences à avoir une chance d’en avoir un , un jour ou l’autre

    tout cela est fondamentalement injuste comme le reste de la vie,
    certains mériteraient d’en avoir mais ne l’auront jamais
    mais là tu as fait un pas dans la bonne direction,
    de t’être résigné

    du temps où j’avais des super O régulièrement
    (j’ai changé d’alpages depuis où le super O se traduit plutôt par de longues extases ),
    la recette que j’appliquais pour y arriver assez régulièrement donc,
    c’était de m’en foutre royalement des super o

    juste le plaisir dans l’instant qui m’intéressait
    et puis se lâcher de plus en plus,
    oh oui, se lâcher de plus en plus, soyons fou, soyons démesuré,
    arrêtons de réfléchir et laissons le désir parler,
    laissons le désir nous prendre sous son aile,,
    arrêtons de spéculer sur ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire,
    le moment est de laisser parler le corps,
    le moment est de laisser son instinct et ses pulsions prendre le dessus

    là est un des grands secrets de nos pratiques,
    se lâcher, se laisser emporter,
    se laisser emplir par le désir, par la passion,
    enfin, moi, c’était ma recette
    et c’est toujours ma recette d’ailleurs,
    juste ma technique et mon angle d’approche qui ont changé

    #33563
    christoul
    Participant

    Bonjour bzo,
    Merci pour ta réponse.
    Je ne suis pas vraiment résigné. J’ai toujours un petit espoir d’y arriver un jour peut- être.
    D’une manière générale, je ne supporte pas de ne plus avoir d’espoir. L’espoir fait vivre et moi il rend ma vie plus heureuse surtout sur des choses aussi importantes pour moi.
    D’ailleurs je me suis mis en septembre au Yogi- Yoga (une fois par semaine). Je me suis dit que travailler le relâchement et la circulation des énergies pourrait peut- être m’aider. Bon, pour le moment, les résultats escomptés ne sont pas vraiment là. Mais encore une fois je persévère et en matière de sexualité je suis très persévérant.
    Je me suis même mis au rock mais là c’était pour faire plaisir à ma femme (elle ne l’espérait plus) encore que… on ne sait jamais…
    Pendant tout ce temps, je lisais vos écrits à la recherche d’un petit détail m’ayant échappé. Mais, j’ai compris que j’en savais suffisamment et que je ne trouverai pas d’autres conseils pouvant m’aider.
    En fait, je n’aime pas me résigner mais je suis lucide. J’ai compris que si je n’avais pas trouvé le chemin au bout de 5 ans de pratique ce serait quand même difficile d’y arriver. Alors, j’ai continué mes séances en espérant un peu, en guettant comment je pouvais prendre plus de plaisir mais en étant lucide sur la possibilité d’avoir un “Super O” un jour.
    Au plaisir de vous lire.

    #33566
    bzo
    Participant

    j’ai été un peu excessif,
    bien sûr il faut toujours avoir plein d’espérances et chercher à progresser,
    en fait il faut toujours viser au plus haut, toujours chercher à se dépasser,
    le super O, on ne devrait pas y penser,
    il vient à ceux qui ne le cherche pas ou du moins durant la séance,
    savent ne rien attendre

    durant la séance, il faut savoir bien tout laisser au vestiaire,
    être nu, offrir au plaisir, offrir aux sensations , un terrain vierge,
    une plaine des jeux sans entraves et sans limites

    autre chose
    mais là c’est moi, c’est mon opinion,
    le porno, pour aider à s’exciter, cela devrait être une solution très temporaire,
    les sensations bâties sur ce type de socle, ce type de terreau, seront toujours de qualité moindre
    que des sensations “100% homegrown”,
    des sensations 100% maison, bio, cultivées avec amour, cultivées avec passion,
    plutôt que des sensations aux pesticides et autres produits douteux, achetés au supermarché

    mais ça, c’est moi, cela n’engage que moi
    et c’est un gars qui regarde aussi de temps à autre du porno, qui le dit
    mais jamais durant la séance, jamais même avant,
    c’est séparé, l’un n’a aucun rapport avec l’autre

    #33568
    aneveil
    Participant

    Bonjour @christoul,

    Beaucoup d’excellents conseils ont été écrits par mes camarades, mais ce qui me saute aux yeux c’est
    que tes attentes obstruent certainement très efficacement la source même du plaisir.


    @bzo

    le super O, on ne devrait pas y penser,

    Je suis on ne peux plus d’accord, on ne devrait même pas en parler, idem pour la carte au trésor et ses différents stades,
    pour moi, rien de tel pour créer une norme et donc au final de l’insatisfaction et de la frustration.

    Ce que l’on découvre est extrêmement intime et personnel, chacun est différent et chaque séance est unique.
    L’attitude mentale est déterminante, de mon point de vue il important de débuter une séance en se disant que l’on va se faire du bien,
    prendre soin de moi, s’écouter, se goûter, s’aimer et vivre un moment d’intimité avec soi même mais sans jamais avoir d’attentes.
    Tout ce qui est technique : respirations, contractions ne me sont d’aucune utilité, je me concentre uniquement sur des micro-sensations
    que je laisse grandir, je ressens les énergies circuler là ou elles veulent aller, des ponts se créer entre la zone prostatique et d’autres zonnes du corps (bouche, torse, seins épaules, sacrum et colonne…) Et c’est à partir de cette sensorialité très aiguisée que les contractions surviennent toutes seules et que des orgasmes peuvent alors déferler librement dans le corps.

    C’est un peu comme quand on fait l’amour à deux, si on se dit que l’on doit avoir un orgasme simultané en forme de feu d’artifice
    (comme on le lit si souvent dans des articles),
    la déception et la frustration sera très souvent au rendez-vous.
    Quand on est dans la sensorialité et que l’on sait gouter le moindre micro-plaisir, au partage et à la fusion des corps,
    jouir ne sera plus primordial car tout ce que l’on aura vécu pendant nos ébats nous aura déjà comblé.

    Bref, c’est en n’attendant rien que tout peut survenir.

    #33569
    SophiAir
    Participant

    Bonjour @christoul,
    complètement d’accord avec @bzo et @aneveil. Le super O n’est pas le but, mais la conséquence de tes nouvelles expériences. Pour ma part, c’est en étant à l’écoute du moindre écho dans ma chair, mes vaisseaux, à l’affût des soupçons d’étincelle dans mon cerveau, d’un début de chatouillis le long de la colonne ou dans mon bassin, que les sensations ont évolué et se sont amplifiées.
    La respiration pour parvenir à te détendre.
    La méditation pour t’ouvrir à tes propres sensations.
    Le lâcher-prise pour accepter des réactions inédites de ton corps.
    L’ouverture de l’esprit pour accueillir ta nouvelle nature.
    En fait, c’est l’être en entier qui participe, et qui fait vibrer notre petit bijou de prostate.
    Bons voyages et bonnes découvertes (elles sont permanentes, même après plusieurs mois d’extase).

    #33572
    christoul
    Participant

    Bonjour à tous et merci pour vos interventions,
    En fait, je me rends compte que je suis très (trop) observateur de ce qui de passe. Peut- être est- ce ça ma difficulté, je ne suis pas assez “déconcentré” et donc pas assez relâché.
    Pourtant, il me semble que musculairement je le suis mais peut- être pas psychiquement (et c’est inconscient) et je dois lutter contre ma nature propre qui est de tout analyser pour trouver la meilleure solution. C’est pour cela que je me suis mis au Yoga sans résultats probants pour le moment.
    Néanmoins, la notion de plaisir existe bel et bien durant toutes mes séances (plus ou moins fort) mais c’est vrai sans arriver au super O. En fait, ce n’est pas tant le super O que je recherche mais ce que l’on ressent: la sensation d’abandon du corps et ces vagues de plaisir qui se succèdent pendant très longtemps et quoiqu’on fasse vont continuer et évidemment le plaisir que l’on en retire.
    Au plaisir de vous lire.

    #33573
    aneveil
    Participant

    Re-bonjour @christoul


    @christoul

    En fait, je me rends compte que je suis très (trop) observateur de ce qui de passe.
    Peut- être est- ce ça ma difficulté, je ne suis pas assez « déconcentré » et donc pas assez relâché.

    Être observateur (de ses sensations) et être concentré sur celles-ci sont une très bonne chose en soi quand on n’a pas d’attentes,
    mais je pense qu’il faut étendre cette attention et cette concentration à d’autres parties du corps, voir parfois l’ensemble du corps et mettre en relation la zonne prostatique avec d’autres zones (énergétiques ou érogènes) pour que la magie puisse avoir lieu.

    C’est pour cela que je me suis mis au Yoga sans résultats probants pour le moment.

    Tout dépends du type de Yoga et surtout du prof…
    Tout ce qui est relaxation, certaines Respirations (Pranayama), Yoga-Nidra et globalement ce qui va dans le sens du lâcher prise (qui est avant tout une attitude mentale) sera bon à prendre.
    Le problème c’est que beaucoup de Yogas et de profs sont “dans le contrôle”… (Et ils ne l’admettent généralement pas)

    que je recherche mais ce que l’on ressent: la sensation d’abandon du corps et ces vagues de plaisir qui se succèdent pendant très longtemps et quoiqu’on fasse vont continuer et évidemment le plaisir que l’on en retire.

    As-tu eu un avant-gout de cette description, ou bien est-ce quelque chose de lu, entendu ou appris ?

    #33578
    Antoine M
    Participant

    Bonjour Christoul,
    Je suis aneronaute tout débutant et je vis la même chose dans un domaine très différent. Le théâtre et en particulier l’improvisation théâtrale. Le lâcher prise est très important dans cette discipline artistique. Monter sur scène devant un public qui à payer pour passer un bon moment et ne pas avoir la moindre idée de ce qui va se passer dans l’heure qui vient 😊

    L’un des problèmes dans la recherche du lâcher prise est que par définition quand on cherche le lâcher prise… on n’est pas dans le lâcher prise… Je me suis fait des nœuds au cerveau.

    Je travaille une technique de jeu / d’interprétation qui m’aide beaucoup. Le principe est d’être à l’écoute et de réagir. En principe ça paraît simple mais les mots sont trompeurs.
    Être à l’écoute ne veux pas dire l’être de façon active, chercher à voir, entendre, sentir, ressentir mais être là, ouvert aux choses et accepter ce qui vient, tel quel. Voir, entendre, sentir comme on le fait en permanence sans s’en rendre compte et sans effort.
    Et réagir ne veut pas dire réagir de façon consciente, réfléchie, mais laisser ses impulsions sortir, oublier ses filtres, les conventions sociales et se laisser surprendre par ses impulsions. Et si c’est embrasser/giffler son partenaire de scène et bien soit ! (On est dans un environnement sécurisé et bienveillant) On va peut-être faire un pas et avoir une impulsion en sens inverse. L’impulsion à toujours raison.

    L’un des livres que conseille mon professeur et qui pourrait t’aider s’appelle “Le zen dans l’art chevaleresque du tir à l’arc”. C’est le récit d’un homme qui part avec sa femme apprendre le zen au Japon. Le zen s’apprend au travers d’une autre activité, pour lui le tir à l’arc. Il raconte comment il a appris à ne plus chercher à maîtriser l’arc et atteindre sa cible pour au final mieux l’atteindre. Il est très bien, je vais le relire 😊.

    J’espère ne pas être trop hors sujet. Ce n’est pas forcément applicable tel quel pour le plaisir prostatique mais j’espère que ça te donnera des pistes.

    #33582
    bzo
    Participant

    L’un des problèmes dans la recherche du lâcher prise est que par définition quand on cherche le lâcher prise… on n’est pas dans le lâcher prise… Je me suis fait des nœuds au cerveau.

    Je travaille une technique de jeu / d’interprétation qui m’aide beaucoup. Le principe est d’être à l’écoute et de réagir. En principe ça paraît simple mais les mots sont trompeurs.
    Être à l’écoute ne veux pas dire l’être de façon active, chercher à voir, entendre, sentir, ressentir mais être là, ouvert aux choses et accepter ce qui vient, tel quel. Voir, entendre, sentir comme on le fait en permanence sans s’en rendre compte et sans effort.
    Et réagir ne veut pas dire réagir de façon consciente, réfléchie, mais laisser ses impulsions sortir, oublier ses filtres, les conventions sociales et se laisser surprendre par ses impulsions. Et si c’est embrasser/giffler son partenaire de scène et bien soit ! (On est dans un environnement sécurisé et bienveillant) On va peut-être faire un pas et avoir une impulsion en sens inverse. L’impulsion à toujours raison.

    tu as bien tout compris, c’est exactement cela
    en tout cas, moi ma pratique se passe ainsi,
    tout mon travail sur moi à un certain niveau,
    a été d’apprendre à agir sur mon corps, à le percevoir, à vivre les sensations
    sans que mon moi pensant n’interfère

    cela va très loin,
    durant la séance j’ai d’un côté mon corps en action,
    une sorte de moi agissant, réfléchissant l’action, imaginant l’action, rêvant l’action,
    ressentant les sensations, ressentant le plaisir,
    comme directement depuis ce corps, comme directement dissous dedans

    et puis mon moi pensant habituel qui est en veilleuse la plupart du temps
    ou alors parfois avec lequel je me remets à réfléchir, avec lequel je me remet à penser,
    et alors je suis tout de suite déconnecté de mes sensations
    tout de suite plus comme dans l’intimité de cette chair,
    comme dirigeant l’action directement depuis celle-ci,
    même si l’action continue mais d’une façon mécanique, machinale

    je ne sais pas si c’est clair
    mais en tout cas, @antoine, tu es pile dessus

    #33584
    christoul
    Participant

    Merci à tous pour vos conseils ou vos réponses.
    Merci aneveil pour tes conseils sur le yoga parce que je pense que le yoga que je pratique (même si cela ne fait pas de mal) n’est pas le “bon yoga” pour ce que recherche c’est dire accéder à un relâchement qui me permettra d’arriver à un Super O. J’ai trouvé dans ma région les sortes de yoga qui correspondrait mieux à ma recherche et je m’inscrirai l’année prochaine.
    Je pense que je suis “au top” en ce qui concerne les préparatifs, la lubrification, les rituels, la détente mais pas le relâchement au moment de la montée du plaisir. Parce que depuis longtemps, j’ai toujours du plaisir. Ma prostate ronronne à chaque fois, j’ai des contractions involontaires plus ou importantes et régulières mais j’arrive à chaque fois à un plafond que je ne suis pas capable de dépasser.
    Cela commence toujours très vite chez moi (en moins de 5 minutes).
    Hier, j’ai encore fait une séance (2 jours après la dernière) parce que j’en avais envie. J’ai décidé de suivre les conseils de bzo et de ne pas regarder de porno et simplement d’écouter slip into mindlessness. C’est parti très, très fort comme ce dimanche 21 avril. J’ai senti que ça bouillonnait au niveau de ma prostate et j’ai commencé à sentir des papillons. J’ai essayé de me concentrer uniquement sur mes sensations mais cela n’a pas duré et je n’ai pas réussi à dépasser ce plafond. J’ai juste réussi à renouveler ces sensations un peu plus tard en m’approchant de ce plafond mais un peu moins qu’avant.
    Je sais que c’est très agréable mais que ce n’est pas le Super O parce que je l’ai déjà vécu dimanche dernier enfin.
    Au plaisir de vous lire.
    Christoul

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