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20 sujets de 21 à 40 (sur un total de 320)
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  • #25011
    Jieffe
    Participant

    Bonjour à tous,

    Suite de mon aventure:
    Deux séances ce WE, Samedi et Dimanche.
    Pas de grandes sensations Samedi, des sensations agréables tout de même, mais pas d’explosion significative. En revanche, Dimanche, session bien agréable. De bonnes vagues de plaisir, dont une assez importante. Je reste néanmoins toujours aux portes de l’orgasme, que je ne sens pas loin (il me semble). Ça monte, ça monte, et ça redescend.

    Je ne suis toutefois plus frustré (pour le moment 🙂 ). Je prends chaque séance comme un entraînement. J’ai réalisé que comme lorsque l’on apprend à jouer d’un instrument, il faut du temps et faire ses gammes. Chaque morceau, chaque difficulté semble inaccessible puis devient aisé à jouer à force d’entraînement. Il en est de même pour la pratique sportive. Je suis même satisfait d’avoir vécu ce que j’ai vécu hier soir. Comme ce que j’ai compris de l ‘attitude d’Andraneros lors de son apprentissage, plutôt que de me focaliser sur ce que je n’ai pas réussi, je me focalise sur ce que j’ai réussi (voir le verre à moitié plein, toujours! ).

    En revanche, si je vais plus loin dans mon analogie avec l’apprentissage d’un instrument ou d’un sport, il me semble nécessaire de pratiquer régulièrement, mais j’entends régulièrement par pratiquement quotidiennement. Je sais, ça va à l’encontre du traité et pourtant, ça me paraît logique. En effet, tu progresses de jour en jour. Qu’il soit conseillé de respecter un jour ou deux de repos entre chaque séance lorsque l’on vit des orgasmes incroyables pour recharger les batteries s’entend, mais en période d’apprentissage, j’ai l’impression qu’une pratique régulière et rapprochée serait plus productive. Les témoignages de bzo et de Voyageur m’ont mis sur cette voie. Je sais que chacun est différent, mais voilà des personnes qui ont pratiqué de façon presque compulsive à leurs débuts, et ça leur a réussi.
    Pour ce qui me concerne, je ne pense pas pratiquer de façon frénétique, mais presque quotidiennement, avec quelques jours de repos tout de même de temps en temps (disons deux jours de pratique, un jour de repos, mais ça se fera tout de même à l’envie). Je pense qu’il faut laisser du temps de temps en temps aux connections de se faire.
    Qu’en pensez vous?

    Je pense également que je ne m’abandonne pas suffisamment lorsque le plaisir arrive. Peut-être un peu trop dans l’observation de ce qu’il se passe, ou de ce qu’il va se passer. Je ne sais pas encore, je n’en suis pas certain.
    Je suis dans le même état d’esprit qu’une personne qui essaie d’apprendre à faire le piquet. Vous avez déjà essayé? Et bien c’est long, et de temps en temps, on sent que l’on est pas loin de l’équilibre, on sent cet équilibre que l’on perd l’instant d’après. Un jour on parvient à le maintenir quelques secondes, jusqu’au jour ou on arrive à marcher sur les mains.
    Et bien je me dis que ce sera pareil pour le plaisir prostatique.

    Je continue de chercher les contractions qui me donnent le plus de plaisir. J’ai pu identifier deux types de contractions, les longitudinales, avec les muscles de l’anus. Je ressent alors le masseur un peu comme un sexe qui va et qui vient. Et puis il y a les contractions “radiales”, en poussant l’Aneros contre ma prostate. J’ai essayé de les combiner, c’est pas mol du tout 😀 En revanche, ce que je fais peu, ce sont des contractions des muscles PC. Il faut que j’essaie.

    Je suis assez fatigué en ce moment, je pense que ça n’aide pas l’apprentissage. Je ne suis pas loin du sommeil lors de la phase de relaxation :). Et je manque toujours d’excitation, de tension sexuelle, même si ça va mieux et que ça revient un peu. J’y travaille, il faut que j’efface des mois d’abstinence forcée!

    Dernière chose, j’ai changé de lubrifiant. Un manix je crois, à base d’Aloé Vera (ça glisse bien l’Aloé Vera). Il est pas mal. Je vais certainement essayer le Swede.

    Et bien voilà où j’en suis aujourd’hui. Satisfait bien que n’ayant pas atteint le but, mais j’ai l’impression d’avancer, même si ce ne sont que de petits pas.

    Au plaisir de vous lire.

    #25016
    Andraneros
    Modérateur

    @jieffe l’important est que tu te sentes bien pendant tes sessions et que tu aies envie de les faire. Tu dois surtout éviter de penser que tu bloques ta découverte du plaisir prostatique en restant quelques jours sans session. Comme je le dis @sologui ton organisme apprend aussi entre tes sessions.

    Ton aptitude à gérer des contractions volontaires bien différenciées, anales, rectales et bientôt périnéales, est un acquis très important. Si tu veux multiplier les sessions tu as là de quoi en engager quelques unes uniquement à titre d’exercice de musculation et de contrôle sans rien attendre d’autre. Ça ne te demanderait qu’un peu de discipline. Tu peux aussi multiplier ces exercices en dehors de tes sessions, sans insertion de ton masseur. Je pense que si tu suivais cette piste tu pourrais être très agréablement surpris du résultat.

    Bon cheminement @jieffe.

    #25017
    Jieffe
    Participant

    Andraneros,

    Je ne pense pas bloquer ma progression en espaçant les sessions, et je pense aussi que le corps apprends entre les sessions, et ça me semble même nécessaire. Mais peut-être que 24h Suffisent. En tout cas, je ne vais pas me prendre la tête avec ça et faire un peu à l’envie. Je me dis qu’un entrainement fréquent sera plus bénéfique, et oui, je me sens bien pendant les sessions, et plus ça va, plus j’ai envie d’en faire. Effectivement, je les vois aujourd’hui un peu comme un exercice.
    Je vais aussi suivre ton conseil, de pratiquer entre les sessions.
    Merci Andraneros pour ton message.

    #25031
    bzo
    Participant

    mais en période d’apprentissage, j’ai l’impression qu’une pratique régulière et rapprochée serait plus productive

    il n’y a aucun problème à pratiquer tous les jours, quand on est dans sa période d’apprentissage,
    c’est même un bon signe, je dirai, de ton envie

    je ne pense pas pratiquer de façon frénétique

    quand bien même, ce serait le cas, il n’y a aucun problème à cela,
    j’ai pratiqué pendant des mois tous les jours et les week-end et les jours de congé, 2,3 fois par jour,
    c’était une période passionnante,
    on est un peu comme Christophe Colomb progressant sur un continent inconnu
    mais il faut d’abord mettre pied à terre
    et ne plus errer perdu sur l’océan des incertitudes concernant sa pratique

    après une première période, que je qualifierai, des balbutiements, (l’océan des incertitudes)
    (cela peut durer de quelques minutes pour les plus précoces, à une éternité
    pour ceux qui n’ont vraiment pas d’aptitudes ou se sont engagés dans une mauvaise direction ),
    il y a ce que j’appellerai la période de l’apprentissage,
    là tu as déjà en main des pistes pour progresser
    et tu vas aller de découverte en découverte, la technique va s’affiner, se diversifier
    (enfin j’espère pour toi que tu ne seras pas du genre piquet avec juste les muscles autour du masseur qui bougent),
    les orgasmes seront de plus en plus nombreux, de plus en plus forts

    cette deuxième période, on ne peut pas vraiment se lasser
    car c’est une période de découvertes et d’accroissements des sensations
    sauf vraiment si on se met dans une voie de garage et qu’elle s’éternise trop

    après une fois que la technique est à peu près maîtrisée, les orgasmes bien présents
    et aussi quelques premiers super O,
    c’est après, à mon avis, qu’il faut commencer à faire attention
    et à progressivement espacer ses séances pour ne pas risquer l’émoussement des sensations,
    faire attention à ne pas entrer dans une routine

    mais si ta pratique est riche et variée, avec de la fantaisie,
    des instincts débridés que tu laisses s’exprimer librement,
    la féminité en tes profondeurs peut bien monter et prendre les rennes de la séance
    donc que la notion de se faire l’amour est vécue dans ta chair durant l’action
    et n’est pas qu’une notion que tu auras lu sur internet mais éloignée de ta pratique,
    alors tu as le temps avant de risque un quelconque émoussement
    et tu pourras prendre tes dispositions tranquillement en temps voulu

    Satisfait bien que n’ayant pas atteint le but, mais j’ai l’impression d’avancer, même si ce ne sont que de petits pas.

    certains jours c’est ainsi et d’autres jours, ce sera à pas de géant.
    Les orgasmes peuvent se faire désirer, jouer les diva capricieuses.
    Se laisser aller, ne rien attendre, laisser ses instincts librement s’exprimer,
    faire sauter les barrières entre elle et toi
    et les orgasmes arriveront

    #25033
    bzo
    Participant

    juste au-dessus j’ai écrit plusieurs fois le mots d’émoussement

    mais c’est une façon négative de voir les choses
    qui n’est peut-être en plus pas du tout exacte

    je veux dire par là qu’après une période où on va de découverte en découverte,
    où les sensations s’enrichissent, se renforcent,
    après cela on entre dans une période de maturité
    où chaque séance va nous apporter une solide dose de plaisir,
    des multiples orgasmes et plus ou moins régulièrement des super O

    on peut dire aussi qu’en entrant cette période,
    on va progressivement ne plus ressentir le besoin d’une séance quotidienne:

    d’une part la nécessité de recharger ses batteries
    qui peuvent durant les séances être énormément mises à contribution
    (une séance de deux heures avec moultes orgasmes et quelques super O,
    c’est une sorte de marathon orgiaque qui épuise complètement)

    d’autre part, ce type de séance où le plaisir peut nous mener très loin
    satisfait de fond en comble, on se sent divinement apaisé après,
    le sentiment d’assagissement dans les profondeurs est total,
    le silence après la musique de Mozart, c’est encore du Mozart

    alors il est peut-être normal après de pareilles séances régulièrement
    de ne plus ressentir le besoin de se mettre au lit tous les jours avec son masseur

    #25036
    Jieffe
    Participant

    quand bien même, ce serait le cas, il n’y a aucun problème à cela,

    Je ne sais pas tout de même s’il n’est pas nécessaire de laisser du temps au corps (prostate, cerveau???) de s’habituer, de construire ce nouveau lien.

    j’ai pratiqué pendant des mois tous les jours et les week-end et les jours de congé, 2,3 fois par jour,

    Oui, mais il semblerait que certains soient prédisposé à cette pratique, et que d’autre aient besoin de temps pour créer les connexions. Comme certains sont plus doués dans la pratique d’un sport, alors que d’autre ont besoin de plus de travail.

    (enfin j’espère pour toi que tu ne seras pas du genre piquet avec juste les muscles autour du masseur qui bougent),

    Alors c’est vrai que j’ai écrit ça. Ces mouvements déclenchent je pense les vagues de plaisir que je ressens. Viens ensuite le plaisir à proprement parlé, et là, je ressens l’envie de me caresser. J’ai rapidement fait allusion à ça, mais c’est vrai que je n’ai rien précisé. Lorsque je ressens du plaisir, je laisse faire, et bien souvent je soulève mes fesses, relève mes jambes, me caresse, les hanches, le corps, et les seins. J’ai découvert la sensibilité des seins souvent décrites, et bien c’est magnifique. J’avoue qu’à y regarder de plus près, je me sens un peu ridicule à me caresser les pectoraux et me pincer les tétons, mais c’est si bon qu’on s’en fout. Cela me rapproche de cette femme que je cherche en moi et que nombre d’entre vous ont trouvée.
    Alors non je ne reste pas statique, mais je reste prudent. Lors de mes premières séances, le fait de me caresser à fait avorter la montée de plaisir. Après réflexion, je pense que c’est parce que j’ai essayé de déclencher le plaisir par les caresses, alors que les caresses font monter le plaisir une fois qu’il est là, même au stade embryonnaire. Enfin, c’est ce que j’ai analysé pour le moment. Mais oui, quand le plaisir est là, c’est open bar (même si je le rappelle je ne connais que des vagues de plaisir).

    cette deuxième période, on ne peut pas vraiment se lasser

    Je t’ai livré une réflexion à ce sujet sur ton journal

    la féminité en tes profondeurs peut bien monter et prendre les rennes de la séance
    donc que la notion de se faire l’amour est vécue dans ta chair durant l’action
    et n’est pas qu’une notion que tu auras lu sur internet mais éloignée de ta pratique,

    Dieu t’entende mon ami, Dieu t’entende. Ce serait l’un de mes buts.

    on peut dire aussi qu’en entrant cette période,
    on va progressivement ne plus ressentir le besoin d’une séance quotidienne:

    … on se sent divinement apaisé après,
    le sentiment d’assagissement dans les profondeurs est total,
    le silence après la musique de Mozart, c’est encore du Mozart

    Un sentiment de plénitude, qui a besoin lui de s’émousser pour renouveler le désir de recommencer?

    #25042
    Jieffe
    Participant

    J’ai aussi commencé comme me l’a conseillé Andraneros à faire des contractions dans la journée. Ce ne sont pas vraiment des exercices de Kegel que j’ai repris également, qui sont plus bourrins, pendant lesquels je vais contracter mon périnée comme si je voulais casser une noix avec. Non, là je fais des petites contractions anus, périnée, et à l’intérieur de l’anus. J’ai l’impression par moment de faire rouler ma prostate (tout au moins ce que je crois être ma prostate).
    Et bien c’est fort agréable et me génère même des petites sensations de plaisir.
    Je ne sais pas si ça va être bénéfique dans mon évolution, mais ça ne peut pas faire de mal, et ça fait une chouette récréation dans la journée. 🙂

    #25045
    bzo
    Participant

    J’ai découvert la sensibilité des seins souvent décrites, et bien c’est magnifique. J’avoue qu’à y regarder de plus près, je me sens un peu ridicule à me caresser les pectoraux et me pincer les tétons, mais c’est si bon qu’on s’en fout.

    il y a un moment , ce n’est plus ton corps que tu vas sentir,
    tu vas sentir dans tes mains un autre corps avec des rondeurs, des courbes partout,
    ta façon de bouger sera différente,
    ta façon de respirer sera différente, ta peau sera différente sous tes doigts,
    ta façon de gémir sera différente

    tu adoreras prendre tes seins des deux mains, les presser, les pincer,
    sentir comme ils se gonflent et durcissent sous tes doigts,
    descendre lentement les mains le long de tes flancs,
    sentir la courbe affolante d’une chute de rein

    tu seras offert, ouvert, tu seras mouillé entre les jambes,
    tes hanches bougeront lascivement au rythme des caresses
    et des pressions du masseur sur la prostate
    et le plaisir montera inlassablement de tes profondeurs
    comme les vagues d’un océan lointain

    Alors non je ne reste pas statique, mais je reste prudent. Lors de mes premières séances, le fait de me caresser à fait avorter la montée de plaisir. Après réflexion, je pense que c’est parce que j’ai essayé de déclencher le plaisir par les caresses, alors que les caresses font monter le plaisir une fois qu’il est là, même au stade embryonnaire.

    tu as raison, il faut y aller graduellement,
    trop se caresser peut par moments être contre productif

    les caresses doivent être accompagnées du relâchement dans la tête
    et de se laisser aller à ses pulsions sans arrière-pensée,
    je commence à me caresser et déjà elle est là qui prend le relais très rapidement
    pour diriger mes doigts

    #25050
    Jieffe
    Participant

    Bonjour à tous,

    Je continue de décrire mon cheminement.
    Nouvelle séance hier soir. Je précise que je suis toujours dans un état de fatigue avancé, en particulier le soir, que je ne parviens pas à résoudre (ça ira mieux dans quelques temps). Je le précise parce que je pense que ça peut freiner ma progression. En effet, il me manque le petit déclic pour passer de l’autre côté. Je n’en fais pas cas et ce n’est pas un problème, vous verrez que les séances sont bonnes et j’ai de plus en plus envie d’y retourner.

    Première partie relaxation – détente, j’ai l’impression d’avoir commencé il y a dix minutes, en fait, ça fait 50 mn que j’y suis. Bien détendu donc :). En sortant de cette étape de relaxation, je ne sens même plus le masseur en moi.

    Puis je commence de légères contractions, scolaires dans un premier temps (en respectant le protocole, contractions de l’anus). Je ressens toujours les fourmillements agréables sur ma prostate.
    Petite précision, tout au long de la séance, j’ai l’impression que je ressentirai moins la présence du masseur que lors des sessions précédentes. De façon générale, j’ai l’impression que je ressens moins, ou c’est plus difficile de ressentir cette douce caresse que j’aime beaucoup que lors de ma première séance. Ces caresses m’arrachent des sourires de bien-être. Je ne sais pas pourquoi, peut-être cet état de fatigue ou une relaxation trop profonde, proche du sommeil? Rien d’alarmant ni de gênant toutefois vous le verrez par la suite.
    Rapidement je joue avec mes contractions, périnée, anus, et à l’intérieur (je n’ai toujours pas déterminé quels muscles sont concernés). Je sens malgré ce que j’ai dit plus haut le masseur en moi, mais il faut que je me concentre plus que d’habitude. J’adore le sentir bouger en moi, jouer avec ces différentes contractions, ses va et vient, ses caresses…
    Première vague de plaisir, faible mais présente, plaisante. En fait je m’en souviens peu, la suivante l’ayant passablement occultée.

    Je suis alors sur le dos et je décide de me placer en chien de fusil. Cette position conseillée, ne serait ce que dans le mode d’emploi de l’Aneros, n’a rien donné lors de mes précédents essais. Je décide de me mettre dans cette position pour voir, et parce que j’en éprouve le désir.
    Ce que je dis est à mon sens important. En effet, en analysant un peu mes sessions, je me rends compte que lorsque je fais des essais parce qu’ils sont conseillés, parce que je les ai lu sur ce forum, il est rare qu’ils fonctionnent. En revanche, hier par exemple, en analysant froidement, j’avais envie de cette position, même si ce n’était pas totalement clair dans mon esprit à ce moment là, et que je pouvais penser que je le faisais parce que je l’avais lu. Vous comprenez ce que je veux dire? Que tout les conseils que l’on peut lire ici fonctionnent, bien évidemment, mais il faut en avoir envie, sans quoi ils ne sont pas obligatoirement efficaces. Il s’agit juste d’une réflexion d’un tout jeune débutant. Je pourrais peut-être confirmer ou infirmer cette analyse au cours de mon cheminement. Ce que je peux dire, c’est qu’il en a été de même pour les caresses sur le corps. Lorsque j’ai eu essayé par ces caresses de déclencher quelque chose, et bien il ne s’est rien passé. En revanche, lorsque j’en ai envie, alors elle participent pleinement à la progression du plaisir.
    Mais revenons à nos moutons. En fait, je ne me place pas vraiment en chien de fusil, mais sur le côté (disons entre sur le côté et couché sur le ventre), la jambe contre le matelas droite, l’autre repliée, le cul offert. C’est une position amoureuse que j’aime particulièrement. Et oui, le cul offert, que je cambre même un petit peu. Toujours cette idée de féminisation. Je n’en suis qu’au début de ma découverte, mais dans la mesure du possible, je serai femme pendant mes sessions de plaisir prostatique. Pourquoi se cantonner à être une moitié d’hétéro, une moitié d’homo, une moitié de femme..????
    Je dois faire une ou deux contractions, et la, le plaisir arrive, contractant mon anus assez fort, et je ne parviens que difficilement à le relâcher. En fait, je n’en ai pas vraiment envie. Puis viennent je pense des contractions involontaires, qui se traduisent plus par un maintien assez long d’une bonne grosse contraction qui me fait du bien, et des coups plus forts encore, espacés. Nous ne sommes pas ici dans ce que j’ai pu lire sur des contractions de type tremblements, vibrations, mais plutôt sur des contractions fortes, maintenues et qui apparaissent d’un coup. Et là c’est bon, je bouge mon corps, mes fesses, ces mouvements font très certainement bouger le masseur, je le sens en moi fouiller et farfouiller. Le plaisir monte, monte… je m’entends penser “oui, oui, ouiiiiiiii….”. Vous voyez ce que je veux dire? 🙂
    Je ne pense pas avoir connu d’orgasme, je ressens qu’il y a quelque chose derrière. J’ai l’impression que ça n’aboutit pas, mais je fais peut-être encore trop l’analogie avec l’orgasme pénien, qui lui a une fin “explosive”. C’était excellent et je ne saurais dire combien de temps ça a duré, mais le plaisir est resté, a varié d’intensité dans ce laps de temps. Je ne contrôlais plus les contractions, je laissais faire. Juste de temps en temps je relâchais tout pour que ça revienne mieux.
    Je sais qu’un fois que ça s’est calmé, je suis resté un petit moment la tête dans l’oreiller, hébété.

    En résumé, je dirais que la direction que je prends est celle de faire confiance à mon instinct et mes envies lors de la pratique. Comme je l’ai écrit et qui semble se confirmer pour moi, nous n’avons pas toujours envie de la même chose selon les moments. Il faut alors se faire confiance et se diriger vers notre désir, ici et maintenant.

    Je viens de lire la discussion de Voyageur sur laquelle il est question de durée d’apparition des orgasmes puissants. Il semblerait, bien que ce ne soit pas une règle, qu’il faille compter entre 30′ et 1h de jouissances diverses avant l’apparition de super O’. Je ne fais des sessions que d’une heure environ, il faudrait visiblement que je prolonge. Je les arrête pour cause de dodo et de lever à 5h du mat’.

    Ce qui est curieux de constater, c’est que c’est bien souvent en me remémorant les scènes en vous écrivant que je prends pleinement conscience du plaisir que j’ai ressenti, plus que pendant la séance. C’est un peu dommage, mais je ne sais pas pourquoi. Peut-être la fatigue.

    Point positif, je pense que je suis en train de retrouver une libido, perdue par des mois d’abstinence forcée. C’est encore fragile et j’espère ne pas trop m’avancer sur ce point.

    Autre chose qui m’inquiète, mais c’est d’ordre psychologique. Je précise que je n’ai aucune maladie mentale diagnostiquée, mais je pense donner un nom à mon Aneros. 🙂 Je n’aime pas écrire “le masseur”, “l’Aneros”. Jules, Bertrand ou kiki me semblent plus conviviaux. Oui oui, je sais, mais non, tout va bien, j’ai un boulot intéressant et mes supérieurs me font confiance, personne ne me regarde d’un drôle d’air quand je parle (je ne dis pas tout ce qui me passe par la tête non plus 🙂 ) et je ne suis même pas dépressif!!!

    Enfin, il me semble ressentir de temps en temps peut-être une très légère douleur à l’intérieur. C’est tellement faible que je n’en suis pas certain, et fugace. Est ce que cela vous arrive? J’approfondirai ce point lors de mes prochaines séances.

    Dernière chose, où peut on trouver le mode d’emploi (ou à quoi servent) des boutons d’édition que l’on trouve au dessus des messages quand on les saisit (les boutons bleus). Je sais utiliser Quote et Link, mais les autres, c’est un mystère.

    Merci de m’avoir lu jusqu’au bout. Je vous livre ici l’intégralité de mes sensations et de mes réflexions.
    Bon cheminement à tous. Puissiez vous tous connaître l’extase.

    #25052
    Jieffe
    Participant

    Je précise que pour l’histoire du nom, il n’y a pas derrière d’idée de personnalisation, je vous rassure. Je n’en suis pas là. C’est juste un délire, mais je pense que je le ferai 🙂

    #25054
    bzo
    Participant

    Je précise que pour l’histoire du nom, il n’y a pas derrière d’idée de personnalisation

    à un moment donné, je l’avais dénommé la fée Carabosse, mon masseur

    dans mon thread Prostatome I, pendant une bonne partie, je l’ai appelé ainsi,
    Carabosse, ma bonne fée

    il me manque le petit déclic pour passer de l’autre côté.

    j’ai été ainsi aussi pendant des semaines, il me manquait le petit quelque chose,
    cela veut dire que quelque part au fond de toi, tu t’attends à quelque chose durant ta séance,
    mais quand tu te mets au lit, il faut vider ta tête, te laisser aller, ne rien attendre,
    laisser libre cours à ses instincts, à ses pulsions,
    encore une fois, le relâchement c’est un mécanisme dans sa tête, pas un relâchement physique, celui-ci n’est que la conséquence du relâchement dans sa tête

    En résumé, je dirais que la direction que je prends est celle de faire confiance à mon instinct et mes envies lors de la pratique. Comme je l’ai écrit et qui semble se confirmer pour moi, nous n’avons pas toujours envie de la même chose selon les moments. Il faut alors se faire confiance et se diriger vers notre désir, ici et maintenant.

    voilà c’est cela, ici et maintenant

    l semblerait, bien que ce ne soit pas une règle, qu’il faille compter entre 30′ et 1h de jouissances diverses avant l’apparition de super O’. Je ne fais des sessions que d’une heure environ, il faudrait visiblement que je prolonge.

    j’ai précisé que c’était la règle générale chez moi,
    je ne sais pas si on peut généraliser cela à tout le monde

    que je prends pleinement conscience du plaisir que j’ai ressenti, plus que pendant la séance. C’est un peu dommage, mais je ne sais pas pourquoi. Peut-être la fatigue.

    cela rejoint ce que j’ai écrit plus haut, tu n’es pas encore assez dans l’instant, ici et maintenant
    mais cela viendrait aussi, cela crée une frustration mais c’est une étape que tu surmonteras,
    c’est une question de bien se relâcher dans sa tête, de se laisser aller,
    de bien vivre dans l’instant ce que tu fais

    #25056
    bzo
    Participant

    de toutes les façons, tu es sur la bonne voie et c’est cela qui compte

    que tu éprouves des frustrations, c’est normal, tu aimerais que les choses ailles plus vite, tu aimerais éprouver des orgasmes d’une extraordinaire intensité, qui durent plusieurs minutes, c’est normal
    et cela arrivera, chaque chose en son temps

    il faut laisser le temps au temps pour reprendre la fameuse citation

    ou encore comme l’a dit le grand maître de yoga, Pattabhi Jois,
    yoga is 1% theory, 99% practice.” ,
    on peut dire la même chose de notre discipline

    ou encore une autre de ses citations :Practice, practice, practice – and everything will come .

    #25058
    Voyageur
    Participant

    Moi je vois des points très positifs dans ce que tu racontes. D’abord comme tu le dis, faire ce que l’on veut en oubliant ce qu’on a lu. Tu as eu envie de te mettre sur le côté, ça t’a plu et c’est l’essentiel.
    Il y a peut être des inconvénients à faire une session fatigué, mais en même temps cette fatigue – chez moi – m’oblige à me détendre, à faire le vide et parfois mène à plus de plaisirs.
    Autre point positif, tu as de l’humour et ton passage sur le baptême de ton Aneros m’a fait rire.
    Et ensuite, même si tu ne considères pas que tu as eu un orgasme ta description ressemble quand même à un orgasme. A la différence de ce qu’on connaît quand on éjacule c’est qu’il n’y a pas forcément d’explosions. Je n’ai pas encore connu beaucoup d’orgasmes de la prostate, mais ceux que j’ai pu ressentir étaient tous différents. Certains comme des vagues très chaudes qui durent et qui font le silence, à d’autres moments ça a été une corrida de baise, d’autres m’ont littéralement et violemment projeté alors que d’autres encore m’ont fait planer. Et au milieu de tout ça il y a tous les orgasmes plus ou moins puissants mais qui sont du plaisir à l’état pur quand même. Et quand petit à petit tu te vois comme une femme qui a envie de dire Hooo Ouiii. Alors si ce n’est pas un orgasme ça n’en est pas loin… 🙂

    #25060
    Jieffe
    Participant

    à un moment donné, je l’avais dénommé la fée Carabosse, mon masseur

    dans mon thread Prostatome I, pendant une bonne partie, je l’ai appelé ainsi,
    Carabosse, ma bonne fée

    Merci bzo, je me sens moins seul 🙂

    j’ai été ainsi aussi pendant des semaines, il me manquait le petit quelque chose,
    cela veut dire que quelque part au fond de toi, tu t’attends à quelque chose durant ta séance,
    mais quand tu te mets au lit, il faut vider ta tête, te laisser aller, ne rien attendre,
    laisser libre cours à ses instincts, à ses pulsions,
    encore une fois, le relâchement c’est un mécanisme dans sa tête, pas un relâchement physique, celui-ci n’est que la conséquence du relâchement dans sa tête

    Merci du conseil bzo, je vais y travailler. Toi aussi tu as connu ça, cette sensation du petit déclic qui manque? Cela confirme que ce que je vis aujourd’hui n’est qu’un début. Je me suis demandé si ce n’était pas ça finalement le super O’ et que je ne sais pas le reconnaître, ou bien que je m’étais imaginé bien plus. C’est juste une réflexion comme ça, je ne me reconnais pas dans les descriptions que vous faîtes, mais je ne peux m’empêcher de réfléchir sur ma pratique ni de l’analyser.

    j’ai précisé que c’était la règle générale chez moi,
    je ne sais pas si on peut généraliser cela à tout le monde

    C’est bien pourquoi je précise ‘bien que ce ne soit pas une règle’, mais les témoignages se recoupent tout de même.

    cela rejoint ce que j’ai écrit plus haut, tu n’es pas encore assez dans l’instant, ici et maintenant
    mais cela viendrait aussi, cela crée une frustration mais c’est une étape que tu surmonteras,
    c’est une question de bien se relâcher dans sa tête, de se laisser aller,
    de bien vivre dans l’instant ce que tu fais

    Oui, tu dois avoir raison. Je vais y travailler. Je n’ai pas vraiment de frustration à ce sujet, mais c’est vrai que je trouve ça dommage. Je vais m’y attacher.

    que tu éprouves des frustrations, c’est normal, tu aimerais que les choses ailles plus vite, tu aimerais éprouver des orgasmes d’une extraordinaire intensité, qui durent plusieurs minutes, c’est normal

    Ben comme je l’ai écrit plus haut, je n’éprouve sincèrement par trop de frustration, bien moins qu’il y a quelques jours. J’ai l’impression d’avoir passer un cap à ce sujet, et au sujet de l’impatiente aussi. Je pars dans l’esprit que si je rate la séance, et bien ce n’est pas grave, et que toute séance est bonnes: si tu n’as pas ressenti de plaisir, tu as avancé dans ton entraînement, même si ce n’est pas flagrant sur le moment. J’espère que ça va continuer. Comme tu l’écris plus loin, je suis persuadé qu’il faut du temps, et que tout demande de l’apprentissage et de la pratique. Ce n’est pas la lecture d’un traité sur la soudure qui fait de toi un soudeur. Cet apprentissage devient de plus en plus passionnant et chaque séance m’apporte son lot de satisfaction. Pourvu qu’ ça dure. Alors non, pas vraiment de frustration, en revanche une grande envie de vivre de magnifiques orgasmes, ça c’est certain.

    de toutes les façons, tu es sur la bonne voie et c’est cela qui compte

    Merci bzo pour ces messages d’encouragements.

    #25062
    Jieffe
    Participant

    Moi je vois des points très positifs dans ce que tu racontes

    Merci

    D’abord comme tu le dis, faire ce que l’on veut en oubliant ce qu’on a lu. Tu as eu envie de te mettre sur le côté, ça t’a plu et c’est l’essentiel.

    Je vais continuer dans cet état d’esprit, voir où ça me mène.
    Pour la fatigue, je verrai quand je serais moins fatigué. Mais c’est vrai qu’au niveau phase de relaxation, c’est royal!

    Autre point positif, tu as de l’humour et ton passage sur le baptême de ton Aneros m’a fait rire.

    C’est aussi le but, mais je pense vraiment que je vais le faire 🙂
    Je ne pense pas quand même qu’il y aura baptême, avec dragées et cérémonie…

    Et ensuite, même si tu ne considères pas que tu as eu un orgasme ta description ressemble quand même à un orgasme. A la différence de ce qu’on connaît quand on éjacule c’est qu’il n’y a pas forcément d’explosions

    Et bien je dis qu’il n’y a pas eu orgasme parce que cette montée de plaisir ne s’est pas soldée par un pic de jouissance. Mais comme je l’écrit plus loin et comme tu le soulignes, je fais peut-être trop l’analogie avec l’orgasme pénien qui lui a une fin. L’avenir me le dira. Mais une chose est certaine, c’est qu’il s’est passé quelque chose.

    Et quand petit à petit tu te vois comme une femme qui a envie de dire Hooo Ouii

    Oui, mais il n’y a pas eu le Aaaaaaahhhhhhhhh qui doit suivre 🙂

    Merci pour ces encouragements, et pour ta description des orgasmes, c’est très motivant.

    #25068
    Andraneros
    Modérateur

    Tu nous dis le 19 décembre @jieffe :

    Ces mouvements déclenchent je pense les vagues de plaisir que je ressens. Viens ensuite le plaisir à proprement parlé, et là, je ressens l’envie de me caresser. J’ai rapidement fait allusion à ça, mais c’est vrai que je n’ai rien précisé. Lorsque je ressens du plaisir, je laisse faire, et bien souvent je soulève mes fesses, relève mes jambes, me caresse, les hanches, le corps, et les seins. J’ai découvert la sensibilité des seins souvent décrites, et bien c’est magnifique.

    Et :

    Lors de mes premières séances, le fait de me caresser à fait avorter la montée de plaisir. Après réflexion, je pense que c’est parce que j’ai essayé de déclencher le plaisir par les caresses, alors que les caresses font monter le plaisir une fois qu’il est là, même au stade embryonnaire.

    Tu complètes le 20 décembre :

    Je décide de me mettre dans cette position pour voir, et parce que j’en éprouve le désir… je me rends compte que lorsque je fais des essais parce qu’ils sont conseillés, parce que je les ai lu sur ce forum, il est rare qu’ils fonctionnent. En revanche, hier par exemple, en analysant froidement, j’avais envie de cette position, même si ce n’était pas totalement clair dans mon esprit à ce moment là… Que tout les conseils que l’on peut lire ici fonctionnent, bien évidemment, mais il faut en avoir envie, sans quoi ils ne sont pas obligatoirement efficaces.

    Tu es très exactement dans une forme de lâcher prise. Ta session n’est plus en mode cérébral ; tu te laisse emporter par ton ressenti. C’est une étape importante de plus dans ton cheminement. La preuve :

    Je dois faire une ou deux contractions, et la, le plaisir arrive, contractant mon anus assez fort, et je ne parviens que difficilement à le relâcher. En fait, je n’en ai pas vraiment envie. Puis viennent je pense des contractions involontaires, qui se traduisent plus par un maintien assez long d’une bonne grosse contraction qui me fait du bien, et des coups plus forts encore, espacés. Nous ne sommes pas ici dans ce que j’ai pu lire sur des contractions de type tremblements, vibrations, mais plutôt sur des contractions fortes, maintenues et qui apparaissent d’un coup. Et là c’est bon, je bouge mon corps, mes fesses, ces mouvements font très certainement bouger le masseur, je le sens en moi fouiller et farfouiller. Le plaisir monte, monte… je m’entends penser « oui, oui, ouiiiiiiii…. ». Vous voyez ce que je veux dire?
    Je ne pense pas avoir connu d’orgasme, je ressens qu’il y a quelque chose derrière. J’ai l’impression que ça n’aboutit pas, mais je fais peut-être encore trop l’analogie avec l’orgasme pénien, qui lui a une fin « explosive ». C’était excellent et je ne saurais dire combien de temps ça a duré, mais le plaisir est resté, a varié d’intensité dans ce laps de temps. Je ne contrôlais plus les contractions, je laissais faire. Juste de temps en temps je relâchais tout pour que ça revienne mieux.
    Je sais qu’un fois que ça s’est calmé, je suis resté un petit moment la tête dans l’oreiller, hébété.

    C’est un orgasme prostatique à mon humble avis. Un véritable orgasme prostatique, dont la perception est très différente de cellle de l’orgasme libérateur avec éjaculation. Tu dois absolument te mettre en tête que maintenant tu sais ce qu’est un orgasme prostatique. L’intensité de te jouissance ne change rien à sa nature. Quand tu ressentiras les mêmes vagues de plaisir lors de tes prochaines sessions tu pourras sourire et être fier de vivre une nouvelle forme de jouissance qui va prendre de plus en plus d’intensité, de plus en plus d’ampleur, se prolonger de plus en plus et se répéter à volonté au fil de tes sessions. C’est formidable @jieffe. Pense que ce n’est que le commencement !

    Même si ce n’est pas nécessaire je confirme ce que t’ont dit @bzo et @voyageur. Bon cheminement @jieffe.

    #25072
    bzo
    Participant

    e me suis demandé si ce n’était pas ça finalement le super O’ et que je ne sais pas le reconnaître,

    arf, le jour où tu auras un super O, tu le reconnaîtras, fais-moi confiance,
    il n’y a pas moyen de ne pas le reconnaître, il n’y a pas moyen d’en éprouver un
    et de se demander si c’en était bien un,
    cela ne ressemble à rien de ce qu’on a éprouvé avant question puissance, intensité,
    c’est tout le corps de la pointe des pieds jusqu’au bout des cheveux qui est en transe

    #25077
    Jieffe
    Participant

    et se répéter à volonté au fil de tes sessions

    Ben tiens, parlons en. Séance complètement ratée hier soir!!!

    Bonjour à tous, et merci pour vos encouragements.

    Voilà, hier soir exceptionnellement je suis seul en début de soirée/ fin d’après midi. J’en profite pour me faire une petite session pour voir un peu la différence avec mes sessions habituelles de début de soirée (22h/ 22h30). Je me dis que la fatigue sera moins présente.
    Le retour de la communauté est prévu pour 21h00, je ne peux m’y mettre avant 19h30, et je dois préparer le repas, ça me laisse une bonne heure. Je vous raconte ma vie parce que ça peut avoir une incidence pour la suite. Et oui, en comparaison avec mes séances qui deviennent habituelles, c’est que j’ai aujourd’hui un horaire à tenir, avec des impératifs. Cela rejoint ce que tu dis bzo dans ton dernier message.
    Est ce ça, ou tout simplement que ce n’était pas le bon jour, ou trop de confiance lié à ma précédente session? Ça a complètement foiré! J’étais pourtant dans un bon état d’excitation hier dans la journée (que j’ai perdu à l’approche de la session, il faut le reconnaître, je ne sais pas pourquoi).
    Bref, un vague montée de plaisir sans plus, et puis voilà.
    Bien entendu c’est décevant, mais je ne suis pas frustré ni en colère pour autant. Je me dis que cette séance n’est pas complètement inutile. J’ai tout de même fait des contractions, massé ma prostate, fais quelques essais, ressenti le masseur en moi. Forcément elle va m’apporter quelque chose. Ce n’était pas pour hier soir, mais elle contribue à construire le futur.

    C’est un orgasme prostatique à mon humble avis. Un véritable orgasme prostatique, dont la perception est très différente de cellle de l’orgasme libérateur avec éjaculation.

    C’est ce que je me dis. Il faut que mon cerveau apprenne cette nouvelle forme de plaisir.
    Cela me fait penser à une réflexion que je me suis faîte hier soir. Que ce soit pour le massage de la prostate ou pour autre chose, lorsque nous découvrons quelque chose, nous avons tendance à l’observer, à l’analyser. Est ce ce que je cherche? Et ce que ça se présente comme ça? Est ce que ça correspond aux descriptions que j’ai pu lire?… Ces réflexions sont bloquantes pour l’évolution du ressenti, mais sont à mon sens normales et incontournables. Il n’y a qu’avec la pratique qu’au fil du temps on vient à conclure que oui c’est bien ce que l’on cherche, que oui ça correspond bien aux descriptions que l’on a lues…etc. Alors nous pouvons passer à l’étape suivante qui est de vraiment travailler au développement de ces sensations dans le cas qui nous occupe.
    Je ne sais pas si c’est bien clair ce que je tente d’expliquer, mais je pense que c’est valable pour tout type d’apprentissage, en particulier dans le domaine sensoriel. Et la recherche du plaisir prostatique est pour moi un apprentissage, de la prostate, du cerveau, et des liens entre les deux (à minima, je pense que ça va au delà et s’étend à tout le corps, mais faisons simple pour le moment!)

    Pense que ce n’est que le commencement !

    Je l’espère Andraneros

    bzo,

    Oui, je le pense aussi, mais compte tenu de ce que j’ai écrit plus haut sur l’apprentissage, je n’ai pu m’empêcher à un moment donné d’envisager cette éventualité, même si je n’y crois pas vraiment.

    #25080
    Jieffe
    Participant

    Autre chose que j’ai remarqué, qui n’a à mon sens que peu d’importance, mais je le note tout de même, ça pourra être utile. Je pense que je ressens les fameuses contractions involontaires. En fait, je parlerais plus de contractions réflexes. En fait, j’ai remarqué que pendant la phase de relaxation, j’avais du mal à détendre les muscles de mon anus. Lorsque je prends conscience qu’ils sont contractés (ça n’est que très léger) je les détends, et lorsque je pose mon attention de nouveau dessus quelque temps plus tard, ils sont de nouveau contractés. Encore une fois, ils ne sont contractés que très légèrement, mais ils ne sont pas complètement détendus comme peut l’être le reste de mon corps.
    Ensuite, pendant la séance, j’ai cru ressentir quelques contractions que je n’ai pas déclenchées, qui ne sont pas vraiment très rapides, mais je ne pense pas que ce soit dû à la fatigue de ces muscles comme j’ai pu le lire. Lorsque je maintiens les contractions volontaires, il ne se passe rien, mes muscles ne fatiguent pas! 🙂
    En revanche, je pense plus à des contractions réflexes liées à la présence d’un objet qui n’a normalement rien à faire ici et qui maintient ouvert un orifice qui doit normalement rester fermé.
    Je livre juste des impressions, je ne suis pas peut-être à tort un ayatollah des contractions involontaires.

    #25089
    bzo
    Participant

    j’avais du mal à détendre les muscles de mon anus. Lorsque je prends conscience qu’ils sont contractés (ça n’est que très léger) je les détends

    tu devrais vraiment pas faire attention à ce genre de détails,
    laisse les tensions physiques se faire et se défaire toutes seules,
    laisse ton corps se débrouiller tout seul avec,
    tu seras étonné à quel point tu vas faire un bond en avant
    dans le vrai relâchement, dans le vrai abandon,
    qui est un processus entièrement mental, entièrement dans notre tête donc

    il y a un moment, ton instinct et tes pulsions pourront commencer à monter sérieusement
    et venir prendre les commandes de ton corps durant la séance
    là si tu es ouvert, curieux, intéressé
    (ce dont je n’en doute pas un instant compte tenu de tout ce que j’ai lu de toi),
    un autre choix poindra peu à peu à l’horizon de ton plaisir maintenant très consistant,
    cette proposition de tes profondeurs questionnera désormais constamment ta pratique:
    un peu d’elle et beaucoup de lui, beaucoup d’elle et un peu de lui,
    entièrement elle et rien de lui ou entièrement lui et rien d’elle,
    toute la gamme des nuances en fait entre ces deux pôles
    entre lesquels oscillent nos profondeurs, selon moi

    voilà comment je vois les choses,
    notre instinct , nos pulsions sont comme un iceberg,
    il y a une partie émergée, c’est la part masculine,
    c’est cette part quand le moment deviendra de plus en plus propice
    qui montera d’abord et qui prendra les commandes de ton corps,
    à partir du moment où ton relâchement, ton abandon deviendront suffisants
    mais plus ou moins rapidement tu prendras conscience
    que cet instinct, ces pulsions sont à double versant,
    l’autre versant, c’est la partie la plus vaste, c’est la partie sombre,
    la partie mystérieuse, la partie immergée de l’iceberg,
    tu auras le choix d’accepter cet autre versant
    encore une fois, si tu es suffisamment ouvert, curieux, intéressé
    ou de n’y pas y faire trop attention comme sans doute font la plupart des gens
    ou carrément de le rejeter comme certains le font aussi sans doute

    cela ne se fera pas un jour,
    ce sont des barrières à surmonter et des tabous à exploser peu à peu
    car tu sentiras que si tu te laisses aller à cet versant féminin de tes profondeurs,
    par exemple, que tes hanches, ton bassin commenceront à bouger comme ceux d’une femme
    et quelque part tu vas résister à cela car c’est déstabilisant,
    on a nos mouvements, nos gestes d’homme chevillés au corps,
    idem pour les mains, la façon dont elles vont commencer à caresser ton corps,
    sera là aussi de plus en plus troublante car cela n’aura pas grand chose à voir
    avec la façon dont tu caresses ta femme ou bien tu te caresses encore sans doute pour l’instant

    et ainsi de suite, chez moi où le processus maintenant est à peu près complet,
    c’est désormais plus du tout mon corps que je ressens durant la séance
    mais un corps de femme, un sexe humide de femme entre les jambes, des seins gonflés par le désir,
    je me caresse et bouge sans aucune retenue comme une femme,
    je gémis, je râle et je hurle aussi sans retenue comme une femme

    et je peux te dire que c’est magique comme sensation
    quand tout est bien en place et tourne comme il le faut

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