• Ce sujet contient 120 réponses, 28 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par augnat, le il y a 1 année.
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  • #26692
    Andraneros
    Modérateur

    Merci @logansan de revenir nous apporter le témoignage de votre expérience et vos conseils. Ils sont précieux. Bon cheminement @logansan.

    #26798
    nydor01
    Participant

    Bonjour,
    Décidément, ma prostate me réserve toujours d’heureuses surprises. Depuis quelque temps, je connais un niveau de satisfaction élevé et constant. Je maîtrise de mieux en mieux l’accès au plaisir prostatique, mon degré de sensibilité prostatique s’est développé de telle sorte que je n’ai plus besoin de forcer mes contractions volontaires, qui se situent dorénavant bien davantage au niveau du périnée et du rectum qu’un niveau de l’anus. Je suis comme un musicien qui connaît si bien son instrument, qu’il s’en sert avec autant de délicatesse que de précision. Hier matin, couché seul dans mon lit, avec un peu de temps devant moi, j’ai initié une petite séance dont je n’attendais pas d’étincelles particulières, simplement un peu de plaisir pour attaquer la journée. Après trois orgasmes (agréables, mais pas renversants), je me laissais aller à mes sensations sur le ventre quand j’ai senti – sans effort de ma part – monté un plaisir soudain et d’une force inconnue. Le plaisir s’est manifesté par de puissantes et longues vagues qui irradiaient tout mon corps. Je n’avais jamais vécu un orgasme prostatique comme celui-ci, pour la première fois mes sensations étaient aussi intenses que lors d’une éjaculation, j’avais de longues et violentes poussées du bassin vers l’avant, les bras écartelés par la violence du plaisir, j’ai ressenti une sorte de crépitement voluptueux au bas du dos (jamais ressenti une telle chose !), la chaleur montait par irradiation jusqu’au sommet de mon crâne. Je suis incapable de dire précisément combien de temps cela a durée : un minute, plus (?) ; je n’ai pas plus évalué si j’avais des contractions des sphincters, j’avais plutôt l’impression d’être comme ouvert, avec un bassin entier qui irradiait, j’étais dans un état de semi-conscience, et quand j’ai repris mes esprit, je me suis rendu compte que je ne respirais plus !
    Je pensais avoir déjà connu des Supers O, mais au regard de ce que j’ai vécu hier, je me dis que non ! Ou alors, cela montre qu’il n’y pas de limites à la dimension psychique de l’orgasme (prostatique).

    #26811
    nydor01
    Participant

    Bonjour,

    Ce matin, j’ai été réveillé par une sensation de chaleur dans mes sphincters. Par réflexe, j’ai fait quelques contractions et la chaleur s’est très vite propagée dans mon bassin et mon bas-ventre ; mais j’ai tout arrêté de crainte de déclencher un orgasme, auquel je me refusais, car ma femme était couchée à mes côtés ! Je me retournais dans un sens et dans l’autre espérant éteindre mes sensations, mais rien à faire, dès que je me posais, le plaisir revenait et s’amplifiait sans que je fasse rien ! J’ai été pris d’une violente érection, une sorte de vibration qui partait de ma prostate parcourait tout mon sexe ; à un moment, j’ai eu l’impression qu’il coulait ! Je me concentrais sur ma respiration, le plaisir se répandait dans mon corps, mais je parvenais à contenir le déclenchement des spasmes. C’était à la fois incroyablement fort et frustrant ! Heureusement, si l’on peut dire, ma femme s’est levée pour se doucher ; alors, je n’ai pas pu résister, j’ai eu un orgasme énorme, à tel point que je me suis retrouvé littéralement avec le corps écartelé, et les muscles tétanisés ! Ce qui me sidère, c’est cette progression vers des orgasmes décuplés, en faisant toujours moins d’effort pour les atteindre !

    #26877
    Monplaisir14000
    Participant

    Bonjour à vous,

    Nydor01, Andraneros, Iogansan, Hedoniste, Jean74, Jieffe, entre autres, ou devrais-je a priori dire « frères de sensualité » ?

    Je découvre ce site par hasard et surtout ce post et son fil alors que régulièrement depuis des années, j’essayais, en vain, de trouver d’autres des pistes et des témoignages intéressants et enrichissants pour élargir mon champ de connaissance sur le plaisir prostatique.
    A vous lire, il semblerait que je puisse même aller au-delà et élargir mon champ de conscience 😉

    Pour être plus poli, je me présente rapidement. J’ai 45 ans, en couple et j’ai découvert qu’une autre approche de ma sexualité et sensualité était possible vers 33 ans. Jusqu’alors, même si je pense posséder comme vous un ressenti de mon corps et ouverture d’esprit un peu plus développés qu’une majorité des hommes, mes expériences avec les 2 sexes s’étaient cantonnées à un plaisir éjaculatoire classique. Bien sûr le toucher, les massages et autres préliminaires faisaient partie intégrante et naturelle de ma sexualité et le titillement ciblé de la prostate m’était inconnu, même si lors de pénétrations digitales ou phalliques, je m’étais quand même dit que quelque chose demandait à être approfondi à cet endroit…

    Ainsi, j’ai commencé à me documenter et à explorer cette voie avec les doigts et mon 1er Anéros… Et en effet, « miracle », la méditation et respiration de l’époque aidant, j’ai découvert que le massage minutieux et délicat de cette petite châtaigne qui, en gonflant sous les caresses, pouvait provoquer des plaisirs et des orgasmes extraordinaires. Orgasmes d’abord timides mais en apprenant à m’abandonner, j’ai parfois cru que ma tête aller exploser tellement la pression sanguine des contractions et les soubresauts de mon corps étaient violents. Je concède que cela arrive quand on a vraiment le temps devant soi : entre les préparatifs hygiéniques, la relaxation etc, c’est un luxe que l’on ne s’accorde pas tous les jours. Parfois, lorsque le temps ne s’y prête pas ou que ça met plus de temps à venir que souhaité, j’avoue écourter la séance et reprendre « la chose » en main 😉 pour revenir à un orgasme « conventionnel » même si plus fort que sans les stimulations prostatiques bien sûr. Je passe sur l’achat d’un second Anéros avec vibro que j’ai également abandonné. Pour tout avouer, je n’ai pas trouvé mieux au fil des années que la sensation de la main et la dextérité de mes doigts jusqu’à la lecture de votre fil qui m’a interpellé.

    Initialement, je cherchais plus de témoignages sur le type d’orgasme lors que la montée du plaisir prostatique par massage car rares sont les récits ou videos qui vont jusque dans le détail à ce sujet.
    En fait, j’ai constaté chez moi deux manifestations du plaisir prostatique au-delà du ressenti à l’intérieur même :
    – La première est une forme d’éjaculation lente, plus ou moins épaisse, plus ou moins translucide qui coule avec l’intensification du plaisir, ce que certains appellent le milking ou traite de la prostate, souvent évoqués médicalement comme nécessaire dans la prévention du cancer de la prostate. Celle-ci, je pense que chacun la connait
    – La seconde, sur laquelle j’ai plus de difficultés à échanger ou trouver des homologues, est plus particulièrement liée et associée au moment de l’orgasme même, cette forme de transe qui se manifeste et qui pourrait soulever le corps, comme je l’ai lu dans vos témoignages. A ce moment, chez moi, c’est un jet liquide comme l’urine qui est expulsé de ma verge simultanément à l’orgasme… Pour ceux qui connaissent, je compare cela complètement à l’orgasme du point G des femmes dites « fontaines ». Et là également, comme pour les femmes fontaines, il ne s’agit pas d’urine, je vous assure, mais bien d’un autre liquide… translucide, avec une odeur et un goût similaire à celui des femmes. Cet orgasme est reproductible plusieurs fois tout comme l’orgasme « sec » que vous décrivez dans votre ventre… Il est même addictif tellement les transes sont bonnes…

    Alors qu’il n’y a déjà pas beaucoup de « littérature » et videos sur le premier plaisir, je constate un vide sidéral médical et même généraliste sur le second. Il y a tout un tas de mec qui intitulent leurs videos « plaisir prostatique » et pour lesquels la video se termine par une masturbation manuelle et une éjaculation « standard ». Quelle perte de temps en recherches 😉 Je n’ai encore jamais trouvé de video ou témoignage d’un homme avec mon type de plaisir n°2 « homme fontaine »…

    Voilà donc où j’en étais jusqu’à ce que je lise vos témoignages qui permettent à la fois de me dire à mon tour que je ne suis pas seul 😉 mais surtout et en plus qu’il y a encore une autre forme d’orgasme dans cette zone que l’on puisse pratiquer avec moins de préparatifs hygiéniques et dans plus de situations.

    Quelle nouvelle sensationnelle !!! Savoir que l’on peut apprendre à développer ce plaisir, ces sensations, ces orgasmes également sans avoir à toujours aller fouiller manuellement notre « intérieur ». Une source complémentaire à explorer, à s’approprier… « Hommes de tous pays, donnez-vous la main » (ou aussi l’expression qui prend tout son sens : « sortez-vous les doigts du cul ! »), il existe un ou des plaisirs prostatiques « sans aides externes » que l’on nous cache savamment … De plus, j’imagine qu’avec le temps, on peut le partage avec une compagne ouverte d’esprit…

    Ce qui me plait également, c’est l’approche ésotérique et méditative de certains d’entre vous… Quel bonheur d’imaginer pouvoir concilier développement personnel, sensoriel et érogène. Ce que j’ai lu sur les tétons donne également très envie de développer cette sensibilité et là encore tout est logique lorsque l’on lit les derniers travaux sur le lien entre le titillement des seins féminins et les effets sur le plaisir clitoridien et le réveil du point G. Si les hommes et les femmes possèdent encore une partie commune de leurs tissus génitaux d’avant la formation des organes sexuels du foetus, tout cela fait sens. Mais je ne m’aventurerai pas sur ce chemin de savoir ce qui se passerait dans la société si étaient révélés notamment ce que nous sommes en train de (re)découvrir et que nous brisions le pseudo équilibre institué de l’Homme ne prenant du plaisir que par la pénétration de la Femme (ou d’un autre homme). L’union, la fusion énergétique des corps, les orgasmes d’autres zones érogènes, les voyages orgasmiques ne sont pas prêts d’être inscrits dans les manuels de SVT 😉

    Voilà, désolé d’avoir était plus long que prévu. Je voulais faire court mais au moins vous en savez un peu plus sur moi et les informations que nous pourrons échanger. En attendant vos réponses, je vais pratiquer vos techniques dans les prochains jours et voir si je pourrai prétendre à une intronisation, l’introduction étant temporairement bannie 😉

    Bien cordialement

    Christophe

    #26896
    Andraneros
    Modérateur

    Bienvenue sur le forum @monplaisir14000.

    Et en effet, « miracle », la méditation et respiration de l’époque aidant, j’ai découvert que le massage minutieux et délicat de cette petite châtaigne qui, en gonflant sous les caresses, pouvait provoquer des plaisirs et des orgasmes extraordinaires. Orgasmes d’abord timides mais en apprenant à m’abandonner, j’ai parfois cru que ma tête aller exploser tellement la pression sanguine des contractions et les soubresauts de mon corps étaient violents.

    Vous avez donc déjà atteint un niveau de maîtrise du super O. Votre témoignage et vos questions en seront d’autant plus précieux.

    Autant la première manifestation que vous décrivez est souvent mentionnée dans les forums spécialisés, autant la seconde, « un jet liquide comme l’urine qui est expulsé de ma verge simultanément à l’orgasme… », est très rarement mentionnée.

    une autre forme d’orgasme dans cette zone…
    Quelle nouvelle sensationnelle !!! Savoir que l’on peut apprendre à développer ce plaisir, ces sensations, ces orgasmes également sans avoir à toujours aller fouiller manuellement notre « intérieur ».

    Les orgasmes que je peux vivre sans masseur, comme certains de nos amis, ne sont pas, selon mon expérience, « une autre forme d’orgasme ». Je ressens les mêmes sensations dans les mêmes conditions. En ce qui me concerne ces orgasmes ne diffèrent de ceux que je vis avec mon masseur que par une intensité plus faible et une localisation corporelle plus floue.

    Ce qui me plaît également, c’est l’approche ésotérique et méditative de certains d’entre vous… Quel bonheur d’imaginer pouvoir concilier développement personnel, sensoriel et érogène.

    L’approche méditative vient naturellement
    • d’une part du travail de relaxation, détente mis en œuvre pour créer les conditions du lâcher-prise,
    • d’autre part de l’état d’esprit à maintenir pendant les sessions, relâchement musculaire, concentration sur des sensations internes, renoncement aux pensées parasites,
    Selon cette approche une session de massage prostatique ne diffère d’une session de méditation classique que par son objet. Les techniques mentales utilisées sont très proches. Les effets des endorphines libérées dans les deux situations sont naturellement les mêmes.

    En ce qui me concerne, il n’y avait pas d’approche ésotérique dans le sens où je ne cherchais pas une connaissance cachée, mais seulement un moyen de vivre des orgasmes plus satisfaisants que ce que je connaissais. En revanche par ce biais j’ai fait des découvertes qui découlent à la fois de la nature des exercices pratiqués pendant les sessions et des effets de l’intensité des sensations vécues sur ma perception de certains mécanismes énergétiques en action dans le corps.

    Ce que j’ai lu sur les tétons donne également très envie de développer cette sensibilité et là encore tout est logique lorsque l’on lit les derniers travaux sur le lien entre le titillement des seins féminins et les effets sur le plaisir clitoridien et le réveil du point G. 

    Ce point, très souvent mentionné dans les forums spécialisés, est un grand étonnement pour moi, mais encore plus un ravissement sans fin. Mes pointes de sein étaient insensibles. Maintenant elles sont très sensibles et continuent à le devenir encore plus. Elles sont devenues beaucoup plus sensibles que celles de ma femme selon ce qu’elle me dit. Ce qui me paraît encore plus étonnant c’est que la moindre stimulation sur l’une ou l’autre déclenche un écho très fort dans tout le bas ventre, sous forme de contractions anales et périnéales, d‘étincelles de plaisir au niveau de la prostate. Cela se produit même hors contexte, ce qui amuse follement ma femme. Comme pour le reste de mes découvertes je n’ai pas cherché cette aptitude, elle s’est développée naturellement.

    Ma rationalité ne me permet pas de parler comme vous d’un

    ascenseur vers la sensualité universelle, une expérience énergétique et spirituelle, un lien vers le divin au delà de nos enveloppes charnelles, une reconnexion à la fois avec nos racines et ce que nous avons vécu avant de venir sur terre et de retourner à la maison mère

    Mais je vis, au fil de mon évolution sensuelle, une sorte de réconciliation entre mon être individuel façonné par mon environnement occidental moderne et l’être connecté à l’univers que décrivent les cultures asiatiques millénaires. Cette découverte, de nombreux autres la font sans passer par le massage prostatique en pratiquant simplement la méditation ou le yoga ou toute autre forme de discipline inspirée par cette culture.

    Il est bien vrai que plus nous avançons dans notre cheminement, plus nous découvrons la richesse de notre sensualité et que cette découverte contribue à modifier la perception de mon corps et ma relation avec mon entourage.

    Bon cheminement mon « frère de sensualité » @monplaisir14000.

    #26898
    Monplaisir14000
    Participant

    Bonjour Andraneros,

    et merci pour ton et votre accueil… Ce sera un plaisir de chercher, explorer et partager avec vous des valeurs qui semblent plus respectées et respectueuses que sur tous les endroits que j’avais pu visités ces dernières années. Bravo pour votre travail, fouillé, explicité, aussi précis que puissent le décrire les mots et pourtant jamais vulgaire. Ces sujets mériteraient vraiment d’être évoqués et partagés dans des groupes de paroles d’hommes comme existent les groupes de paroles de femmes partageant sur leur sexualité, leurs cycles, leur condition de mère, d’amantes… Ce serait si bien de pouvoir avoir des ateliers spécifiques (même en province) soit uniquement entre hommes, soit en couple…

    #26900
    Andraneros
    Modérateur

    Je te remercie @monplaisir14000 pour tes compliments.

    En attendant que l’évolution de notre société comble le manque que tu mentionnes, je crois que le développement de notre forum est une des réponses à cette demande de partage d’expériences. Les échanges par internet n’ont pas les mêmes qualités que les échanges que permettent les vrais groupes de paroles. Mais le sentiment de sécurité apporté par l’impression de protéger son anonymat et l’absence de contrainte physique liée au déplacement ou à des horaires facilitent le partage fût-il virtuel.

    Il ne tient qu’à nous de maintenir l’état d’esprit et la qualité de nos échanges. L’augmentation régulière des membres inscrits et le retour ponctuel des plus anciens, qui manifestent ainsi leur fidélité, sont très encourageants.

    En matière d’ateliers Adam et Nathalie Giraud proposent leur réponse avec les « ateliers plaisir prostatique : de la théorie à la pratique ». Le succès est grandissant puisque le prochain organisé le 7 avril est complet avec liste d’attente !

    Bon cheminement @monplaisir14000.

    #26904
    nydor01
    Participant

    @monplaisir14000
    Merci pour vos remarques.
    À propos du « le jet de liquide », j’ai vécu une fois un écoulement abondant d’un liquide que je pense être du liquide séminal en proportion exceptionnelle. Pour vous-même, je me demande s’il ne s’agit pas du même phénomène que celui de l’éjaculation féminine. Une étude récente montrait qu’il devait s’agir d’une urine produite par les reins pendant l’excitation sexuelle. Au moment de l’orgasme, cette urine très « pure », donc transparente et sans odeur spécifique, serait expulsée par relâchement/poussée musculaire. Peut-être que la contiguïté de la vessie avec la prostate entraîne une réaction similaire chez vous.
    Pour le reste, l’orgasme prostatique sans aneros fut chez moi le résultat d’un processus de plusieurs années; il demande patience et persévérance, relâchement et ouverture d’esprit, car c’est un plaisir où la part mentale est primordiale, et il faut considérer que c’est un cheminement qui n’est pas linéaire, où très souvent le plaisir s’intensifie par paliers, entre lesquels on peut avoir le sentiment de stagner ou régresser. En fait, c’est une quête perpétuelle, où l’extase ultime est toujours devant soi.

    #26946
    Andraneros
    Modérateur

    Je pense, @jeff, que votre question sur le contrôle des contractions anales et périnéales est un sujet qui mérite son propre fil de discussion. Je l’ai donc déplacée avec les réponses apportées par @monplaisir14000 et @nydor01 dans le sujet ” Contrôle des contractions périnéales et anales ” pour les rendre plus faciles d’accès.

    Bon cheminement @jeff.

    #27375
    nydor01
    Participant

    Bonjour,

    Je n’ai pas fait de session pendant 3 semaines, pour voir si ma capacité à avoir des orgasmes a-less était bien installée.
    Eh bien ! la réponse est oui ! J’étais un peu « rouillé » au niveau des contractions, mais quelques-unes ont suffi pour réveiller ma zone prostatique. Et l’orgasme fut implosif ! Des sensations, des contractions, des torsions du corps et des râles incontrôlés comme jamais, comme si mon corps attendait cela avec impatience et frustration ! Plus que l’entraînement musculaire, je pense que c’est la capacité de projection mentale qui fait la différence, mon esprit est maintenant bien branché sur ma zone prostatique ; il suffit que je me concentre dessus, et quelques contractions musculaires (ou bien des caresses sur mes tétons) sont nécessaires pour que les sensations affluent.

    #27773
    nydor01
    Participant

    Bonjour à tous,

    Une séance incroyable ce matin. Cela fait deux semaines que je n’ai pas eu de relations sexuelles (disons de sexe avec ma femme), deux semaines sans éjaculation, et chaque contraction intime, la plus infime, déclenche une onde de chaleur dans mes sphincters, et une volée de picotement dans mon périnée. J’ai la sensation que l’ensemble de mon bassin est un réservoir bouillonnant, dont le trop-plein va jaillir de mon sexe. Donc ce matin, j’ai démarrée au quart de tour, en quelques minutes les mini O se succédaient, avec cette impression toujours étrange d’avoir un liquide s’écoulant de mon sexe. Au bout de 30 minutes de plaisirs continus, j’ai fait une petite pause, puis j’ai repris mes contractions, et là, en très peu de temps, je suis entré dans une nouvelle phase de jouissance incroyable qui s’est manifestée de deux façons successives ; une première phase, pendant laquelle mes sphincters m’ont semblé durcir et devenir une sorte de fourreau rigide, puis l’impression d’avoir une barre intérieure, comme si mon pénis se prolongeait en moi, avec cette sensation étrange d’une érection tant externe qu’interne, le tout avec une succession de spasmes… puis une deuxième phase, encore plus orgasmique, avec la sensation que tout mon plancher pelvien s’était raidi, du scrotum au coccyx, comme une crampe, mais une crampe de plaisir, sans contraction des sphincters, une sorte de raideur musculaire, les sphincters comme ouverts, dilatés, et l’ensemble de cette zone irradiant vers le reste du corps, dans un long spasme – mais vraiment long ! – qui m’a laissé pantelant sur mon lit, le souffle coupé !
    Je n’en reviens toujours pas !

    #27775
    Andraneros
    Modérateur

    Bonjour @nydor01. Je constate que les sensations que décrit votre message semblent beaucoup se rapprocher de celles que décrit @bzo, bien que votre approche soit très différente.Est-ce que cette sensation forme une rupture, sans évolution, ni indices précurseurs ?

    Bon cheminement @nydor01.

    #27776
    nydor01
    Participant

    Bonjour@Andraneros

    Je dirais que c’est plutôt une évolution, qui va de pair avec un accroissement des sensations depuis quelques semaines, qui se rapprochent en intensité de l’orgasme éjaculatoire, tout en étant plus diffuses.
    Au cours de mes séances, le plaisir vient très vite, mais pendant un certain temps, il est plus concentré sur la zone prostatique, avec des contractions involontaires perceptibles, qui génèrent des orgasmes, accompagnés de spasmes, très agréables, sans être renversants. Cela peut durer 30 à 60 minutes, puis, j’entre une phase de réaction musculaire différente (pas à chaque fois, mais de plus en plus précise, comme ce matin), une sorte de tétanie orgasmique étendue à l’ensemble du bassin, où les contractions des sphincters disparaissent, et qui me donne l’impression d’être suspendu dans une tension musculaire unique. Cette réaction peut se répéter plusieurs fois avec une intensité croissante. C’est assez impressionnant, parce que j’ai la sensation que mon corps m’échappe, qu’il fonctionne tout seul, en dehors de ma volonté.

    #27783
    nydor01
    Participant

    Je vaudrais quand même apporter une précision, il y a des évolutions dans mon cheminement, qui correspondent en quelque sorte à une plus grande maîtrise technique, à davantage de relâchement et de sensibilité. Elles se manifestent par des contractions volontaires du périnée presque exclusives, c’est-à-dire que je ne suis plus du tout obligé de passer par des contractions anales pour éveiller la zone prostatique ; par contre, au cours de la séance, une fois le plaisir installé, une simple contraction anale appuyée peut déclencher une suite de contractions involontaires au niveau rectal. Ensuite, les sensations sont plus importantes, notamment la sensation de chaleur dans la phase de montée du plaisir, et les pics de plaisir se rapprochent de l’intensité ressentie pendant une éjaculation. Le plaisir est à la fois plus intense et plus diffus, il touche une zone plus étendue qu’au début. Je dirais aussi que les sensations orgasmiques engendrent moins de spasmes rapides, et plus de longues convulsions, et même des tensions musculaires irradiantes avec une montée du plaisir en palliés. J’ai aussi souvent la sensation que le plaisir se répand en moi, comme s’il se manifestait de façon continue et non plus uniquement sous forme saccadée…

    #27785
    logansan
    Participant

    Bonjour @Nydor et @Andraneros, et les autres qui suivent ce sujet

    Je me reconnais dans ce que tu écris @Nydor. En pleine nuit, petit matin, plus que le soir (la fatigue de la journée et la mise en condition de relaxation plus longue…) ma prostate me lance toute seule dans un état de plaisir. Depuis la lecture du post de @Vanyfraiz, je ne pense plus “orgasme” mais “plaisir” d’ailleurs. Je trouve ce terme plus approprié à ce que je vis, l’orgasme, je l’entend comme une finalité, le plaisir que je vis me donne plutôt l’impression de n’avoir jamais de fin, que des pauses, puis ça repart de plus belle…
    Je ne décrirais pas les sensations ressenties, @Nydor le fait très bien, par contre, dans la façon d’y arriver, la méthode diffère un peu :
    – Des contractions périnéales, ou plutôt comme si c’était les muscles tout autour de la prostate, la prostate elle-même, c’est bizarre. Je ressens une circulation sanguine pulsante dans cette zone. Pas forcément besoin de fantasmer pour avoir du plaisir diffus, mais pour monter en puissance…
    – je me tripote les tétons, bam, c’est parti
    – en pensée, j’équipe ma femme, ou une autre (chut !) d’un feeldoe, et je lui offre mes fesses
    – les yeux ouverts/fermés (dédicace @bzo)
    – des mouvements de bassins, je (me) fais l’amour sur une bite imaginée que je crois ressentir
    – et si je peux me lâcher du points de vue gémissements, voix, alors là… je crève le plafond
    le plus dur et de réussir à respirer parfois, mais une pause, et cela repart.

    J’ai souvent une érection pendant ces moments, plus qu’avec un masseur. Et je ressens le fluide prostatique qui passe par mon urètre par moment, comme lors d’une éjaculation, mais moins fort et juste ‘une goutte’.
    Les contractions musculaires involontaires que je ressens dans mon bassins sont diverses : sphincter ouvert/fermé à différents degrés, sensations de poussées (comme aux toilettes, souvent accompagnées de pets, dsl) et périnée saccadé.
    J’ai essayé une position sur le dos, ma bite en semi-érection, coincée entre mes jambes, cela force sur le périnée, c’est intéressant ! D’autant quand je me regarde, il me manque quelque chose hahaha.
    Le plaisir me rempli, me domine, j’ai souvent du mal à m’arrêter, mais je ne peux pas passer la journée au lit !
    Alors soit je stocke l’énergie dans mon nombril après l’avoir fait tournée dans ma tête, soit je termine par une éjaculation en général très forte et puissante.
    Mais l’anerossless ne fonctionne qu’avec une musculature pelvienne assez importante je pense. J’ai vraiment l’impression d’enserrer ma prostate pendant mes contractions. Cette barre ressentie, cette sensation de pénétration ?

    Bon cheminement

    #27788
    nydor01
    Participant

    Bonjour @logansan, et les autres.
    Moi aussi je me reconnais dans ton texte. Personnellement si je fais la synthèse de ce que je lis sur le sujet, je me rends compte – ce qui est rassurant sur la réalité du phénomène – que peu ou prou je vis la même chose que la majorité des intervenants, même si, par ailleurs, nous ne mettons pas les mêmes mots sur nos sensations.
    Par rapport à ce que tu décris :
    – Concernant la musculature, je crois que c’est un pré requis, avec le développement en parallèle d’une « sensibilité musculaire » ; ainsi, aujourd’hui mes contractions sont bien plus subtiles qu’au début, j’arrive à ressentir et à faire jouer les muscles autour de ma prostate sans contraction annale.
    – Dans une première phase, ce sont également les muscles autour de la prostate qui réagissent. La prostate elle-même, je ne sais, puisqu’il semblerait qu’elle ne soit pas innervée ?! Mais je sens nettement des tensions et une forme de boule à cet endroit-là. Mais comme je l’ai dit, au fur et à mesure de l’augmentation du plaisir, la tension voluptueuse gagne l’ensemble du plancher pelvien.
    – Je n’ai pas non plus besoin de fantasmer, je dirais même de moins en moins, je peux le faire, mais cela ne change pas grand-chose, je me laisse porter par mes sensations qui sont tout autant physiques que psychiques (associations fugitives d’images, de couleurs…).
    – Les gémissements et la respiration (ou l’absence de respiration), qui contribuent à l’augmentation du plaisir.
    – Les tétons hypersensibles avec cette capacité d’éveil prostatique ultra rapide.
    – Érection subite et puissante, souvent accompagnée de cette sensation « d’érection interne ».
    – Goutte de liquide séminal, de temps à autre.
    – Quant aux positions, je pratique plus souvent sur le ventre, je trouve que l’activité musculaire est plus facile. Sur le côté aussi. De moins en moins sur le dos, ou à quatre pattes. Là, il y a une vraie évolution depuis quelques mois. Toutefois, d’une manière générale, quand le processus orgasmique est lancé, toutes les positions fonctionnent.

    #27792
    Jieffe
    Participant

    Bonjour à tous,

    Et merci pour ces retours d’expérience. Je n’en suis pas là, mais ça fait envie tout ça….

    #27821
    nydor01
    Participant

    Bonjour à tous,

    Ce matin, très belle session – les matins sont propices aux plus beaux orgasmes pour moi.
    Je note une évolution et une progression régulière dans mon plaisir. En fait, je ne sais pas si le moment viendra où je penserai que j’ai atteint le nirvana orgasmique. L’orgasme éjaculatoire ne comporte plus de mystères, je dirai qu’il est bien défini, stable et sans surprise. L’orgasme prostatique, c’est tout le contraire, et c’est ce qui le rend si passionnant… et déroutant certain jour. J’ai le sentiment d’être sur un chemin qui s’élève et dont je ne connais pas la fin.
    Plus j’avance dans le plaisir prostatique et plus il devient comme implosif et intériorisé. Les manifestations physiques de mon plaisir ont sensiblement évolué, je n’ai plus de longues séries de secousses effrénées comme au début, qui étaient pour moi le signe rassurant du plaisir prostatique. Je pense aujourd’hui qu’elles étaient également la manifestation corporelle d’une nouveauté émotionnelle, une sorte d’hystérie devant l’inconnu. Peu à peu, comme dans un dialogue avec moi-même, mes spasmes sont devenus plus longs, et finalement plus intenses. Comme je l’ai dit précédemment, j’ai de plus en plus souvent l’impression que mon plaisir se répand en moi, non plus nécessairement par des secousses effrénées (ce qui peut tout de même arriver), mais – pour prendre une image – comme par injection. Ainsi, ce matin, après avoir eu deux orgasmes assez classiques, mon plaisir s’est manifesté d’une façon nouvelle : j’avais l’impression d’avoir une pompe à l’endroit du périnée, une pompe provoquant une série de pressions/relâchements, je dirais selon un rythme au-delà de la seconde. Chaque mouvement envoyant une onde voluptueuse dans mon ventre, et me plongeant dans un état de béatitude. Rien de frénétique, mais quelque chose comme un orgasme au ralenti. C’était extraordinaire !

    #27822
    Andraneros
    Modérateur

    En fait, je ne sais pas si le moment viendra où je penserai que j’ai atteint le nirvana orgasmique. 


    @nydor01
    tout le monde ne le dit pas mais je pense que nous sommes nombreux à vivre ainsi notre cheminement. Quelques fois nous pouvons percevoir clairement que nos sensations évoluent, nous pouvons percevoir un franchissement de seuil. Le plus souvent nous pensons « seulement » revivre ce que nous connaissons déjà (seulement est entre guillemets parce que ce que nous ressentons est incroyablement intense, plus intense que ce que nous ressentions avant le début de notre découverte). Mais chaque fois que je fais une comparaison entre « maintenant » et « avant » je suis étonné de constater à quel point mon ressenti est toujours différent.

    Plus j’avance dans le plaisir prostatique et plus il devient comme implosif et intériorisé. 

    Cette description correspond beaucoup à mon propre ressenti, tel que j’ai pu le décrire ici ou là. Mais depuis quelques mois je constate une nouvelle évolution. L’intensité de la jouissance dans laquelle je baigne engendre à nouveau des réactions physiques, certes relativement limitées en comparaison avec d’autres descriptions, sortes de spasmes et de gémissements sur lesquels je n’ai aucun contrôle.

    Peu à peu, comme dans un dialogue avec moi-même, mes spasmes sont devenus plus longs, et finalement plus intenses. 

    C’est une manière de décrire l’acceptation progressive de son plaisir, dont je parle régulièrement. J’aime beaucoup ce témoignage. Merci et bon cheminement @nydor01.

    #27845
    Hedoniste
    Participant

    Bonjour, je repasse ici pour faire un petit point sur mon avancement. Ma situation est assez bizarre. Après mes premiers orgasmes d’une puissance incroyable j’ai traversé une drôle de période ou je n’avais pratiquement plus aucun plaisir au cours de mes séances, comme si je devais tout réapprendre depuis le tout début. C’était assez frustrant, comme si mon corps m’avait très vite fait découvrir le but a atteindre puis m’en avait privé tout à coup. A mon avis j’ai du être trop concentré, j’ai trop cherché à conscientiser mes contractions pas assez de laisser aller. Depuis environ une semaine les sensations reviennent et quelques orgasmes moins puissant que ceux qui j’ai pu vivre mais tout de même présent. Je pense avoir retrouvé l’équilibre nécessaire à la montée du plaisir et chaque jour m’offre un peu plus de sensations. Mais voilà c’est étrange de passer de « tout » à « rien » en si peu de temps, je ne me suis pas découragé ou laissé affecter pour autant mais j’ai compris que la prostate est un organe bien mystérieux et parfois capricieux. Bonne journée à vous !

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