• Ce sujet contient 120 réponses, 28 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par augnat, le il y a 1 année.
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  • #39096
    verlesetoiles
    Participant

    Bonjour à tous,

    Après quelques mois d’absence je découvre avec un grand plaisir ce fil qui est remonté des profondeurs du forum et l’ai parcouru avec attention.

    Ce fil a d’autant plus attiré mon attention que, depuis quelques mois, je ne pratique plus avec masseur, hors rapport à deux avec ma femme. Celle-ci vivant une période difficile et étant malgré tout très déstabilisée par ma récente pratique prostatique solitaire (janvier 2020), j’ai proposé de faire une pause dans mes séances solo avec masseur. Ceci a permis d’apaiser ses doutes et ses peurs, le temps que les blessures cicatrisent et qu’elle puisse se reconstruire, que le couple puisse se reconstruire. Cette situation ma aussi poussée à explorer plus consciencieusement la pratique A-less qui me permet d’être plus discret et totalement autonome.

    Cette pratique sans masseur a été balbutiante assez longtemps, car je naviguais à vue avec des contractions anales trop appuyée, pas suffisamment en finesse. Les différents témoignages m’ont amené à réévaluer les muscles qui composent le périnée et à en avoir une perception beaucoup plus fine qu’auparavant. A force de jouer avec les différentes sensations, de visualiser des mouvements de caresse de mes muscles sur ma prostate je parviens a déclenché des orgasmes très plaisants. Mes tétons restent de propulseur de plaisir puissant et se combinent avec les différentes contractions que je fais. Je mesure bien que le chemin restant à parcourir est encore important mais cette liberté nouvelle est grisante.

    En tout cas merci aux différents intervenants pour leurs partages qui m’ont permis d’initier sérieusement ce chemin.

    #39100
    Andraneros
    Modérateur

    Bonjour @verlestoiles,
    Il y a presque quatre mois tu écrivais déjà :

    Les sessions en A-less ne sont pas en reste non plus. Je pratique très régulièrement, le soir, avant de m’endormir, une série de contraction et cela déclenche quasiment systématiquement des petits orgasmes. La tentation de venir stimuler mes tétons est grande, mais je profite de ces sessions pour justement essayer de faire sans et voir ou cela me mène. Dernièrement, en soirée, j’ai démarré une séance en A-less avec l’envie de vivre les mêmes sensations qu’avec un masseur. Cette session fut une belle réussite avec des beaux orgasmes amples et bien étendus sur le corps. [… ] Les deux courbes orgasmiques, celle avec masseur et sans se suivent, sans se rejoindre totalement pour l’instant et poursuivent leur ascension vers les étoiles.

    Je suis heureux de lire que, malgré un environnement familial un peu moins favorable, tu continues ton cheminement sans masseur. Est-ce que tu penses que la progression de ton cheminement sans masseur se poursuit, comme tu le notais à l »époque :

    Les deux courbes orgasmiques, celle avec masseur et sans se suivent, sans se rejoindre totalement pour l’instant et poursuivent leur ascension vers les étoiles.

    La modification des conditions dans lesquelles tu poursuis ton cheminement prostatique ne semble pas affecter tes nouvelles capacités orgasmiques. C’est le signe que la transformation de ta sensualité. est désormais profondément enracinée en toi. C’est magnifique.

    J’espère que ta femme, avec ton aide et du temps, va pouvoir effacer les doutes qui la rongent afin de s’ouvrir à son tour à l’idée de développer sa sensualité en toute liberté à tes côtés.

    Bon cheminement @verlesetoiles, bon cheminement à ta femme.

    #39390
    Jeanro
    Participant

    Je découvre ce forum et suis totalement d’accord avec vous. Celà me conforte dans l’idée que j’avais raison d’abandonner l’Aneros il y a déjà presque 4 ans ! Dommage que je n’ai pas lu votre commentaire dès sa sortie !

    Alors d’ou vient que la capacité orgasmique de la prostate soit autant ignorée ou méconnue ? C’est un peu un mystère, car même dans le milieu médical le sujet est assez peu maîtrisé.
    Moi aussi celà m’étonne énormément et quand j’en ai parlé à mon médecin j’ai eu un sourire de sa part et j’avais l’impression qu’il me prenait pour un homo qui s’ignore !

    #39398
    Andraneros
    Modérateur

    Vous nous dites @Jeanro :

    Dommage que je n’ai pas lu votre commentaire dès sa sortie !

    Il ne faut pas avoir de regrets. L’utilisation d’un masseur peut être une étape très utile, sinon nécessaire pour certains d’entre nous. C’est bien mentionné en clair dans le wiki Aneros où il y a un paragraphe consacré à cet aspect (” tantric training wheels “).
    Bon cheminement @jeanro.

    #39400
    Jeanro
    Participant

    Bonjour Andraneros,
    Merci pour ton commentaire. Je n’ai pas de regrets car cette étape aneros était pour moi indispensable pour progresser.
    J’aurais simplement pu aller plus vite pour m’en passer ! Les commentaires sur ce blog notamment de nydor01 et jean74 viennent de me permettre de franchir plus vite un nouveau palier de jouissance et je les en remercie.
    A plus, Jean-Robert

    #39631
    jean74
    Participant

    Bonjour à tous !
    C’est une nouvelle fois que je lis avec plaisir toutes les découvertes de nos sexplorateurs.
    Je voulais vous faire part de mes récentes découvertes.
    En effet, mon cheminement semble sans limites.
    Récemment j’ai réussi à ne pas éjaculer pendant quasiment 3 semaines, ce qui pour moi constitue un exploit.
    Bref, au delà de cette performance, le sujet essentiel a été la démultiplication de mon plaisir prostatique.
    À partir d’une semaine d’abstinence, j’ai atteint des possibilités exceptionnelles, littéralement des transes orgasmiques de tout mon corps, comme en apesanteur pendant 10/15 minutes, renouvelable à l envie jusqu’à épuisement.
    À partir de cet état, chaque effleurement de la région pénienne devient dangereux, il est donc impératif de bien isoler le plaisir prostatique du plaisir pénien.
    Il m est quand même apparu possible de donner un coup de boost en juste poussant mon sexe vers l avant lorsque je suis allongé sur le dos.
    Mes tétons sont également des formidables générateurs de plaisir, connectés à ma prostate de manière immédiate au moindre effleurement.
    Pour terminer, désormais il m est possible de me donner du plaisir à volonté, par simple relâchement de mon corps, c’est divin !
    Sinon, j’ai également appris à prendre le plaisir quand mon corps me le permet, et non pas lorsque je le souhaite.
    Concrètement, en général vers 4/5 h du matin je me réveille pour mes besoins nocturnes et là en général je suis surexcité, du coup je me laisse aller jusqu’à mon réveil.
    Par contre, le soir, je ne force pas car mon corps n est plus disponible pour ça.
    Parfois également pendant ma pause à midi, je m isole et profite d une heure de plaisir.
    Voilà, ne rien attendre et ne pas se décourager serait le conseil pour avancer !
    Bonne soirée à tous.

    #39632
    bzo
    Participant

    Récemment j’ai réussi à ne pas éjaculer pendant quasiment 3 semaines, ce qui pour moi constitue un exploit.
    Bref, au delà de cette performance, le sujet essentiel a été la démultiplication de mon plaisir prostatique.
    À partir d’une semaine d’abstinence, j’ai atteint des possibilités exceptionnelles, littéralement des transes orgasmiques de tout mon corps, comme en apesanteur pendant 10/15 minutes, renouvelable à l envie jusqu’à épuisement

    hé hé, il a découvert mon secret,
    moi, cela fait des mois maintenant, imagine un peu l’accumulation d’énergie,
    la moindre petite contraction et je démarre comme une fusée

    À partir de cet état, chaque effleurement de la région pénienne devient dangereux, il est donc impératif de bien isoler le plaisir prostatique du plaisir pénien.

    pas tant que cela, c’est parce que tu n’as pas l’habitude
    moi, j’ai l’habitude de frotter, de presser, aussi, mes organes sexuels, avec mes cuisses
    pour provoquer un flux commun d’ondes prostatiques et d’ondes génitales
    et cela ne me cause pas trop de problème, malgré l’abstinence prolongée

    il suffit de garder toujours un bon équilibre entre les deux types d’ondes,
    bien favoriser les prostatiques si l’on sent que le plaisir devient trop pénien,
    ainsi je contrôle bien

    ce que j’évite, par contre, comme la peste,
    ce sont les contacts avec la main ou bien regarder du porno,
    parce que là, effectivement cela devient vite compliqué,
    cela allume quelque chose quelque part et l’on a une envie irrésistible de se vider

    #41195
    avantal78
    Participant

    Bonjour,

    J’ai decouvert ce site il y pas longtemps en cherchant des informations concernant le plaisir prostatique. En effet, nous experimentons ce plaisir en couple et je voulais connaitre ce qui se rapproche à priori le plus de l’orgasme féminin.
    Nous nous sommes posé la question de savoir si on devait acheter un Aneros mais finalement nous avons renoncé voulant rester le plus sobre possible sans aide externe.
    Toujours dans ma recherche sur ce plaisir mais sans objet, je suis tombé sur cette page du forum que j’ai lu plusieurs fois. J’ai donc vu que c’etait possible d’avoir ce genre de plaisir sans aide externe et je comptais bien experimenter cela.
    J’ai commencé à travailler mes muscles PC et j’ai tout de suite vu que ca me procurait du plaisir au niveau de cette endroit.
    J’ai continué à contracter et relacher les muscles du sphincter et aussi du périné. Chez moi , des moyennes contractions du périné ( poussée) me procure du plaisir à chaque contractions. La première fois , c’etait très agreable et je ressentais beaucoup de chose.
    Cependant quand le plaisir montait , je commencais à être en erection et c’etait beaucoup plus dur pour moi de dissocier les muscles en erection. J’ai donc arreté la seance.
    Le lendemain j’ai voulu reessayer car je sentais ma prostate me titiller. J’ai donc recommencé les contractions du perinée majoritairement et des tremblements après 20 min ont commencés à s’installer. J’etais assez contracté mais j’essayais de me detendre le plus possible. J’ai ensuite eu des vagues de plaisir mais uniquement au niveau de l’anus/prostate. Pas dans tous le corps.
    Et à ce moment j’ai commencé à entrer en erection comme si mon corps savait que je voulais ejaculer. Au bout d’un moment, j’ai eu un orgasme mais il y a eu ejaculation alors que je m’attendais à plutot un orgasme prostatique.
    J’ai depuis recommencé les seances une fois par jour ou une fois tous les 2 jours mais j’arrive toujours au même constat où quand le plaisir grandit fortement , j’entre en erection et au moment de l’orgasme j’ejacule quand même.
    j’ai essayé de bloquer l’ejaculation en contractant les muscles PC mais je pense qu’ils ne sont pas encore assez développé pour arreter une ejaculation.
    Donc pour resumer mes orgasmes sont des hand free orgasm et sans doute des min super T car le plaisir est très grand au moment de l’ejaculation.

    Aurez vous des techniques pour faciliter le rewiring ?
    Mon cerveau n’arrive pas à dissocier l’orgasme et l’ejaculation à priori.
    De plus , j’ai du mal à me relacher quand j’ai des spasmes ou des tremblements.
    Est ce qu’il faut que je travailler plus les muscles PC ?
    J’attends vos conseils avec impatience. Je précise que j’ai commencé ce travail prostatique depuis environ 1 semaine. Cependant j’etais deja initié à la chose car nous pratiquons ce genre de chose de temps en temps avec ma copine.

    #41209
    Andraneros
    Modérateur

    Bonjour @avantal78, tu écris :

    J’ai donc vu que c’était possible d’avoir ce genre de plaisir sans aide externe

    Nous somme plusieurs sur ce forum à pouvoir te confirmer qu’il est tout à fait possible d’avoir des orgasmes prostatiques sans masseurs. Tu le sais déjà si tu as pris un peu de temps pour parcourir les messages qui le disent. Si tu ne l’as pas encore fait tu écris dans le champs de recherche présent sur la page « Sujets » (« Les sujets actifs » dans le menu déroulant) les mots clé « A-less », « aneroless », « aneros less » ou anero-less » et tu lis les messages que te renvoie la requête.

    Le wiki associé au site du fabricant précise bien que le masseur n’est pas nécessaire mais en rappelant que son utilisation facilite l’accès au plaisir prostatique. Tu retrouveras les informations à ce sujet en écrivant « training wheel » dans la zone de recherche de la page mentionnée ci-dessus. Je pense que tu aurais tout à gagner en acceptant de faire des sessions avec un masseur de qualité parallèlement à tes sessions sans masseur.

    Je précise que j’ai commencé ce travail prostatique depuis environ 1 semaine. Cependant j’etais déjà initié à la chose car nous pratiquons ce genre de chose de temps en temps avec ma copine.

    Tu écris « ce genre de choses » et « de temps en temps ». C’est un excellent début mais selon ce que je comprends (je suis peut-être dans l’erreur) ça ne ressemble en rien à une discipline d’apprentissage systématique. Ton initiation ne peut que faciliter ton apprentissage mais en aucun cas le remplacer. Il me paraît donc tout à fait normal que tu te retrouves en difficulté pour échapper à la pression induite par le réflexe éjaculatoire après seulement une semaine de pratique.

    Il me semble aussi important que tu te montres très patient. Je pense que c’est déjà formidable que tu sois aussi réceptif à cet exercice de contractions. Il existe un site en cours de développement qui présente des fichiers pour te guider dans l’apprentissage du contrôle de tes muscles périnéaux « mindgasm.net ». Il est en anglais. Les 3 premières leçons sont accessibles gratuitement et les suivantes demandent un paiement.

    Selon mon expérience, pour éviter d’être aspiré dans la voie de l’orgasme éjaculatoire quand ton plaisir commence à devenir intense
    • tu dois chercher à éviter les tensions musculaires qui apparaissent avec la montée de l’orgasme en approfondissant ton état de relaxation,
    • et en te concentrant sur ce que tu ressens autour de ta prostate en oubliant tout le reste.

    Mon cerveau n’arrive pas à dissocier l’orgasme et l’éjaculation à priori.

    Je te dirais éteins ton cerveau et concentre toi sur tes seules sensations.

    Bon cheminement @avantal78.

    #41211
    avantal78
    Participant

    Merci de ta réponse @Andraneros

    Effectivement j’ai parcouru les messages concernant les mots clés A-less, aneroless etc…
    Je vais me montrer patient et me concentrer sur mon etat de relaxation. J’essayerais de me concentrer uniquement sur ce que je ressens en oubliant tous le reste.
    Merci encore de tes réponses et je vous tiendrais au courant de mon avancé.

    #44574
    RomPat33
    Participant

    Salut à tous !

    je suis nouveau sur ce forum et j’adore cette discussion. Âgé de 52 ans je travail sur ma prostate depuis un an maintenant (respiration ventrale, contraction, masturbation lente jusqu’à l’arrêt du mouvement lorsque l’énergie monte…)

    j’ai eu pas mal d’expérience au début et depuis 6 mois je tâtonne et j’ai l’impression de faire du sur place.

    je n’ai jamais utilisé un appareil quelconque pour sensibiliser ma prostate. Pas que j’ai du mal avec l’anal mais vis à vis de ma femme je me sens pas pour l’instant de devoir expliquer et justifier l’achat d’un vibro…

    j’ai adoré les expériences et explications de @<span class=”bbp-author-name”>nydor01</span>

    j’aurais besoin de guidance.
    quelqu’un d’expérimenté pourrait m’aider à aller plus loin ?

    merci

    Rom

    #44585
    RomPat33
    Participant

    Bon je vais essayer de décrire ce que je fais et peut être quelqu’un pourra me donner des conseils :

    – je m’allonge une heure par jour sur mon lit. je fais de longue respiration ou J’inspire avec le nez et j’expire avec la bouche. Je détends le corps le plus possible surtout dans la partie pelvienne. L’activité mentale se calme je suis là allongé  avec le corps. Je ressents (surtout après quelques jours d’abstinence) ce feu dans la prostate ou dans la zone Autour de la prostate.
    si j’essai de contracter je le fais tout doucement (1 ou 2 sur 10 : 10 étant la force maxi de contraction).
    je contracte essentiellement la partie périnée, je fais très peu de contraction anal.

    mon corps se mets à trembler comme des soubresaut du bassin qui monte et descend tout seul. Ça se fait et moi je regarde et j’essaie de ne pas intervenir dans le processus.mais durant ces phases je ne ressent pas du tout le plaisir électrique prostatique !!??
    Par contre si je me masturbe en faisant vibrer mon sex (en le tenant à la base et en massant la prostate avec) et en me concentrant sur la prostate plutôt que sur le penis, je ressent des vague orgasmique mais très rapidement l’envie d’ejaculer m’emporte, je stop et je ressent l’énergie sexuelle circuler dans mon corps, c’est très agréable mais cela ne continue pas tout seul comme je peux le lire pour vous.

    – je pratique la rétention séminale car j’ai remarqué  que l’énergie dans la zone Pc et prostate était bcp plus forte après une semaine d’abstinence. J’essaie d’ejaculer seulement une fois tous les 15 jours.

    J’ai essayé les respirations de @nydor01 (inspire je relâche, expire je pousse le diaphragme vers le bas (donc je contract les abdos du bas pour pousser) et je contract doucement le périnée comme pour attirer mon sexe a l’intérieure de mon corps. Je sens des petits vibrations dans la prostate mais rien d’orgasmique. Après 10-15 min je stop car la situation ne progresse pas vers un plus comme le décrit nydor01.

    bon voila, j’ai vraiment envie comme vous de découvrir cette fabuleuse faculté orgasmique dema prostate et en finir avec les ejaculations…

    #45031
    BOB33
    Participant

    Bonjour

    il faut persévérer  c est si bon….

    pour moi aussi  l abstinence  est un moteur pour être bien en condition de manque..

    allongé, respiration et contraction, caresse des tétons et c est parti..

    une demi heure en état de presque ejaculation……..

    #45225
    augnat
    Participant

    Bonjour,

    Je suis un débutant, ça fait quelques mois, non, quelques années que le sujet est dans un coin de ma tête, et j’ai décidé très récemment de franchir le cap.

    J’ai acheté mon Aneros un peu avant les vacances de Noël, que j’ai remisé dans un coin de mon appartement, en attendant le moment propice (difficile à trouver, surtout avec un enfant en bas âge à la maison, et les premières sessions, je voulais les faire seul).

    Bref, ce moment propice, je l’ai trouvé hier, et j’ai fait ma première session. Surprenant et incroyable de découvrir des nouvelles sensations aussi rapidement (d’après ce que j’avais lu, je m’attendais à ce qu’il ne se passe rien, d’autant qu’au début j’avais des contractions involontaires bien trop fortes et que mon esprit était rempli de pensées parasites), au moment où je commençais à me dire “tiens, c’est peut-être ça les chatouillements dont il parle dans le tuto”, ça a commencé à devenir… vraiment bien.

    J’y ai pensé assez régulièrement aujourd’hui, j’ai eu l’impression d’avoir des courbatures au niveau de ces nouveaux muscles dont je soupçonnais à peine l’existence il y a encore quelques semaines, j’ai focalisé plusieurs fois mon attention dessus. Et ce soir, en m’allongeant sur mon lit, en me concentrant sur ces muscles, sans trop y penser… les sensations sont revenues, un peu plus fortes qu’hier. Un peu différentes. Sans Aneros.

    Suis-je un privilégié ? Bon je n’ai pas encore eu d’orgasme par ce biais-là, mais il me semble que ce n’est qu’une question de temps.

    Je me demande s’il n’y a pas un rapport avec un phénomène de jouissance. J’ai découvert ça en psychanalyse il n’y a pas longtemps. Jouissance masculine, jouissance féminine (pas forcément sexuelle). Qui n’est pas nécessairement liée au genre, plutôt au mode d’appréhension des choses, les termes “masculin” et “féminin” venant plutôt du fait que davantage d’hommes ont de façon prédominante une jouissance dite “masculine”, et davantage de femmes une “féminine”. Bon, je ne sais pas.

    Une question, comme ça (peut-être que la réponse se trouve quelque part parmi les nombreux messages que je n’ai pas lu) : pourquoi le rédacteur du “traité d’Aneros” recommande de faire deux sessions par semaine au maximum ?

    En tout cas un grand merci au créateur de ce sujet, je l’avais lu il y a quelques semaines et si je ne l’avais pas eu quelque part à l’esprit, ce qui m’est arrivé tout-à-l’heure ne me serait peut-être pas arrivé.

    #45229
    sensual
    Participant

    Hello @augnat,

    parfaitement d’accord avec toi sur le fait que ce qu’on appelle couramment jouissance masculine et féminine est souvent une caricature de toutes les possibilités de jouissance de nos corps, quels que soient leur sexe ou leur genre. Une fois qu’on dépasse ces clichés, on peut explorer des champs immenses et très fertiles !!! Et très épanouissants…

    Tout le meilleur, beaucoup de plaisir à toi 🙂

    #45478
    augnat
    Participant

    Bonjour à nouveau,

    J’ai une certaine ambivalence par rapport à ce forum, d’un côté j’ai du mal avec la lecture des différentes descriptions du plaisir masculin, et en même temps j’ai envie de partager ça et je n’ai personne dans mon entourage avec qui j’ai envie de le faire.

    Et donc j’ai envie de faire un retour d’expérience, puisque j’ai eu mon premier orgasme prostatique tout-à-l’heure 🙂

    En réalité, ce n’est pas exactement le premier : plusieurs fois, pendant le mois qui vient de s’écouler, alors que le plaisir que je cherchais à faire monter restait à un niveau désespérément stable, avec des petites montées suivies de grosses descentes, j’ai fini, exaspéré, par me masturber par la voie habituelle, et j’ai été très surpris la première fois de l’effet rebond assez fou qui s’est déclenché au moment où c’est habituellement la descente de l’excitation qui se produit… Mais contrairement à beaucoup d’autres, toucher mon pénis dans ces moments-là ne me provoque pas de transfert de type d’excitation, il a presque fallu que je me force.

    Je me range au sentiment qui semble assez unanimement partagé que la stimulation prostatique est une chose qui s’apprivoise. Les toutes premières semaines, à chaque session, je me disais que les sensations que j’avais eues étaient un peu plus fortes que celles des sessions précédentes, mais il manquait quelque chose, le truc, l’étincelle pour faire basculer les choses, la peur au dernier moment peut-être, et puis la difficulté dans un premier temps à comprendre que ça ne fonctionnait pas si j’essayais de répéter plusieurs fois exactement le même mouvement, puis dans un deuxième temps à effectuer des contractions suffisamment régulières. Au bout de deux ou trois sessions, j’ai commencé à découvrir l’auto-sensualité, notamment que le massage de certaines zones, essentiellement autour du bassin (fesses, périnée ou zone pubienne) procurait un plaisir plus diffus, plus ou moins fort selon la zone et les sessions, complémentaire de celui des contractions internes, par lequel je me suis fait piéger une ou deux fois, la prostate se mettant en sourdine, et impossible de réenclencher le processus. Une fois, j’ai été vraiment proche de l’orgasme, j’avais commencé pour le fun dans le lit à côté de Madame, rassuré par ses légers ronflements réguliers, et j’étais à deux doigts du basculement quand je l’ai entendue bouger.

    J’ai aussi pas mal testé la mise en route éclair : quelques contractions, un plaisir assez fort qui arrive très rapidement, avant de reprendre mes activités.

    Et puis je viens de passer deux semaines où j’étais pas mal préoccupé, pas très disponible mentalement, et pendant ces deux semaines, impossible de faire une session satisfaisante, difficile de déclencher même fugacement quelque chose. Deux autres difficultés sont apparues (et sont toujours présentes), c’est que 1) quand une vague de plaisir se déclenche, mon rythme cardiaque s’accélère et provoque des problèmes de respiration, car j’ai du mal à contracter et à ressentir du plaisir quand j’inspire, ça ne vient que quand je n’ai pas beaucoup d’air dans mes poumons, ce qui fait que j’ai toujours l’impression que l’effet se dissipe et qu’il faut repartir de bien plus bas que le point où j’étais parvenu, et 2) au bout d’un moment, je ressens ces fameuses contractions involontaires dont j’ai entendu parler en lisant certains commentaires, mais elles sont beaucoup trop fortes, ce qui fait que je sens que ça bouge, que ça bouge beaucoup même, mais je ne ressens rien d’autre qu’une tension corporelle. Et je sens de grandes pulsations cardiaques en bas du ventre, et ça me gêne. Ce qui fait que tout-à-l’heure, j’ai essayé d’opérer le mouvement inverse de celui de ces fameuses contractions involontaires (ne me demandez pas lequel, j’ai du mal à différencier les différents types de contractions, et donc je fais beaucoup les choses au feeling) pour les calmer, je me concentrais sur les contractions pendant mes inspirations – pas facile ! -, et j’ai opté au bout d’un moment pour la position en chien de fusil, bras gauche contre le matelas, au lieu d’être sur le dos comme j’en avais l’habitude. C’est à partir de ce moment-là que mes sensations ont commencé à se décupler, elles n’étaient pas aiguës comme j’aurais cru qu’elles le seraient, aujourd’hui je n’ai pas eu de sensations de ce type comme j’en ai parfois, mais l’impression de quelque chose de puissant, venant de loin, cette sensation de chaleur qui montait de plus en plus haut dans le corps, et puis l’abandon, pendant de longues minutes sans que j’aie besoin de rien faire d’autre que de me laisser porter comme je le sentais. Waouw. Rien que de l’évoquer, ça vient me titiller à nouveau*. J’ai recommencé plusieurs fois après, la deuxième fois j’étais bloqué aux portes d’un nouvel orgasme, qui s’est déclenché quand j’ai appuyé sur mon périnée.

    * Que dis-je, me titiller, j’ai à peine forcé la sensation et ça m’en a déclenché un nouveau, une heure et demi après, juste là, avant de poster.

     

    Et merci pour vos témoignages, et à @sensual pour tes encouragements

    #45482
    bzo
    Participant

    tu as passé un stade très important,

    les portes vers la saison des orgasmes, sans fin, se sont ouvertes, pour toi

     

    comme tout le monde, tu as connu cette période,

    où tu sentais ton premier orgasme tout proche, tout, tout proche

    mais il semblait y avoir, une paroi de verre qui t’empêchait d’y goûter,

    tu l’as brisée, cette fois, tu y es, dans la cour des grands,

    les choses sérieuse vont pouvoir commencer

     

    en plus, si je te lis bien, tu fais quelques tentatives, aneroless,

    comme cela, de brefs instants,

    très bien,

    tu prépares déjà l’avenir,

    un avenir sans masseur

    mais avec beaucoup, beaucoup de plaisir

    et puis cette liberté absolue,

    de n’avoir besoin que de ta chair, pour atteindre l’incandescence,

    où tu veux, quand tu veux, comme tu veux

     

    bonne continuation

     

    #45485
    augnat
    Participant

    Merci à toi @bzo. J’ai posté sur ce fil parce que justement (et c’est vrai que je ne l’ai pas explicité dans mon deuxième message), j’ai laissé tomber l’Aneros dès ma deuxième session. Pendant les quinze premiers jours, j’ai retenté le coup deux ou trois fois par impatience en cours de session, en me disant que les résultats que je n’obtenais pas seraient peut-être plus satisfaisants avec une béquille (comme le mot est bien choisi !), mais je crois que ces fois-là, la cause était mon impatience et avec le jouet, c’était encore pire, car chez moi il y a un temps non négligeable d’adaptation, n’étant pas habitué à ce type d’insertion, mes muscles se contractent involontairement et extrêmement fortement et je dois commencer par un gros travail pour calmer ces contractions, ce qui n’aide pas si c’est l’impatience qui est en cause. Je me sens beaucoup plus à l’aise à pratiquer sans rien, et j’ai fini par le rapporter dans un des magasins de cette chaîne qui propose de reprendre les sextoys pour les recycler en échange d’un petit bon de réduction, le service client de l’enseigne où je l’avais acheté n’ayant rien voulu savoir. Ça me gênait d’avoir ce truc dans mon placard, même si je lui suis très reconnaissant, à ce truc. Il ne m’a réellement servi qu’une fois, mais d’une manière absolument essentielle.

    Ce qui a changé depuis mon premier orgasme avant-hier, c’est que l’intensité du plaisir monte vite, presque trop vite, même sans avoir mis en place cette phase de détente perçue par beaucoup comme étant absolument essentielle (je vois bien à quel point tout ça est très personnel), et je dois m’adapter mentalement à l’idée de ce plaisir qui vient pour arriver à le laisser pleinement s’exprimer. Je ne suis d’ailleurs pas certain d’y être encore vraiment parvenu, même si un de mes orgasmes de ce matin était assez incroyable, en deux temps, repartant de plus belle avec un massage de la zone des fesses près du rectum au moment où la descente du plaisir s’amorçait. Hier soir, j’étais allongé sur le ventre à côté de ma compagne, pas encore prêt pour le sommeil, détendu mais alerte, et tout d’un coup une énorme vague m’a surpris et presque désarçonné, sans que j’aie eu l’impression de rien faire pour la provoquer. Il y a des moments où j’ai l’impression que ma prostate m’appelle. Elle a été en sommeil pendant plusieurs dizaines d’années, et maintenant elle réclame son dû. Je découvre tout cela, et c’est très déroutant.

    #45492
    bzo
    Participant

    Je me sens beaucoup plus à l’aise à pratiquer sans rien

    c’est rare, les gens sont plus à l’aide d’abord , avec un masseur,

    c’est rassurant d’avoir un objet matériel sur lequel compter

     

    pas devoir compter uniquement sur soi-même, sur ses contractions,

    cela parait presque un truc d’extra-terrestre  quand on débute,

    d’obtenir du plaisir ainsi

     

    alors qu’une fois qu’on commence à sérieusement se sentir à l’aise dans  l’aneroless,

    on chérit l’intimité qu’on parvient à atteindre, ainsi,  avec son corps,

    de n’avoir aucun intermédiaire nécessaire

     

    la liberté, aussi,

    dans les gestes, les mouvements, les positions,

    aucune obligation d’être dans un lit,

    de se mettre à l’écart, de se créer une niche, un aparté,

    non, n’importe où, n’importe quand,

    même au milieu de la foule pour certains

    #45715
    fblois3
    Participant

    Bonsoir,

    Je n’ai jamais connu d’orgasme prostatique avec ou sans aneros, mais il m’arrive de ressentir comme un frisson interne qui semble partir de l’anus ou dans les parages, quand je pense à quelque chose qui m’est désagréable à propos de l’anus. Par exemple, je pense à un truc pointu qui s’approche de mon anus et ça déclenche ce type de frisson. Pour moi, ce frisson que je ressens, à partir d’une image désagréable, c’est par rapport à l’orgasme prostatique comme un frisson de froid par rapport à l’orgasme ejaculatoire.

    Est-ce que ça vous arrive aussi ?

    Je me dis que si je ressens cela plutôt négativement, je devrais pouvoir le ressentir positivement. Non ?

    Merci de me dire votre avis ou votre expérience de ça.

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