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  • #45848
    OursPaisible
    Participant

    Bonjour bonjour 🙂

    une des questions qui me freinent est la suivante :

    j’ai réalisé que la verge se prolongeait jusqu’à juste contre la prostate, anatomiquement c’est peu connu mais c’est vrai. Je ne sais pas exactement jusqu’à quelle proximité mais en tous cas vraiment proche. De plus je connais des personnes qui m’ont décrit des orgasmes prostatiques sans avoir jamais pratiqué d’aneros ou autre, mais juste lors de seances sexuelles avec leur verge et leur partenaire qui étaient peut etre plus lentes et longues que d’habitude.

    Dans mon esprit alors, se dessine la “croyance” que l’orgasme prostatique est “naturellement” destiné à être déclenché par une sexualité “verge” et qu’on devrait “pas avoir besoin” , ou qu’on “ne devrait pas” aller y toucher par l’anus …

    >>> Quelle est votre expérience, ceux qui ont l’habitude de jouer avec les deux ? Est-ce que d’avoir pratiqué avec aneros vous a aidé à l’atteindre sans ensuite ? Est-ce que ça a boosté votre sexualité du coup ? Est-ce que vous atteingnez le prostatique en étant dans une pénétration classique ? Est-ce que vous séparez toujours les deux ? Dans quelles conditions… ?

    Merci de votre écoute et de vos retours

    #45855
    Marclof
    Participant

    Il y a certainement des personnes plus expérimentés qui pourront mieux répondre que moi. Je pense que les orgasmes prostatique a-less sont plus dû aux contractions des muscles internes qui entoure la prostate, plutôt qu’une action mécanique de la part de la verge. En revanche lorsqu’on stimule la verge et plus particulièrement le gland cela a pour conséquence que contracter de façon involontaire tous ces muscles internes. La plupart du temps ces contraction au niveau de la prostate sont totalement éclipsées par les sensations ressenties au niveau du gland, mais j’imagine que quelqu’un de bien entraîné (ou avec des aptitudes naturelles) pourrait se concentrer sur les sensations internes (consciemment ou inconsciemment) pour atteindre un orgasme prostatique malgré la stimulation du pénis.

    Pour répondre à tes questions, je n’ai jamais atteint l’orgasme prostatique pendant la stimulation du pénis.

    En revanche le fait d’avoir commencé la stimulation prostatique a totalement changé ma sexualité (en bien)

    -ca m’a aidé à mieux comprendre l’orgasme féminin car il a beaucoup de similitudes

    – ça m’a aidé à prendre plus de plaisir pendant les rapports “classique”. Au départ, le plaisir pendant les rapports “classique” arrivé a l’approche de l’éjaculation, maintenant je peux prendre énormément de plaisir sans pour autant éjaculer

    – maintenant je distingue 2 sortes d’excitation. La première est celle que tous les hommes connaissent, elle se caractérise par une forte érection. La seconde m’était totalement inconnu, elle est plus vicerale et est totalement decorélé de l’érection.

    -j’ai plein de nouvelles sensations au niveau de l’anus, la prostate et toute cette zone (des micro-contractions involontaire, des sensations agréables etc)

    – ça a changé mon rapport a l’homosexualité. Au début de ma pratique, ça m’a fait me poser des questions sur mon orientation sexuelle, je suis toujours 100% hétéro mais maintenant je comprends bien la différence entre pratique sexuelle et orientation sexuelle. Je suis aussi devenu plus tolérant (je n’ai jamais été homophobe, mais je pouvais avoir une certaine gêne inconsciente sur ce sujet)

    Est ce que la stimulation avec aneros aide a avoir des orgasmes sans?

    -oui, mes premiers orgasme ont été Aneros-less, ils sont arrivés plusieurs mois après le début de ma pratique. La plupart du temps ils sont arrivés pendant la nuit de façon plus ou moins involontaire.

    Est ce que je sépare toujours les deux stimulations ? Malheureusement non, je pense que cela m’a fait perdre beaucoup de temps dans ma progression. A refaire, je ferais bien attention a toujours séparé les deux.

    En espérant avoir répondu à tes questions 😉

    #45856
    Marclof
    Participant

    J’ai une question par rapport à ce que tu as marqué. En gros tu dis qu’on ne devrait pas passer par l’anus. Est ce que la stimulation/pénétration de ton anus est quelque chose qui te dérange ? Si oui qu’elle est le problème ?

     

    #45863
    OursPaisible
    Participant

    Salut Marclof,

    Merci pour ta réponse qui résonne avec plusieurs expériences en moi et qui me donne du positif

    J’ai aussi eu des moments de ressenti d’excitation , remplis de plaisir d’ailleurs , de l’intérieur de mon ventre , depuis que j’ai fait ma première séance avec l’Helix…
    Et la nuit ça s’éveille tout seul parfois, ça me l’a fait deux fois déjà, je me réveille et j’ai cette sensation de grésillement doux excité et jouissif qui vient du fond du ventre … je me sens très créatif et puissant à ce moment là …

    J’ai longtemps cru que ce fantasme de me faire pénétrer par une grosse bite (même si je suis hétéro) était réel, mais maintenant que j’ai goutté le début de l’éveil de ma prostate, et que j’ai depuis réessayé avec de gros objets, je réalise que soit le plastique des godes (d’aussi bonne qualité et lubrifiés soient ils) ben ça fait mal … et que la stimulation intense que je recherche réside potentiellement dans le réveil de ma prostate plutôt que dans la sodomie, ou alors c’est qu’il me faut un vrai sexe sans capote et pas du plastique trop rigide même si souple … a suivre …

    En tous cas ta description me rappelle ce que je m’imagine de l’éveil de la prostate, une libération du plaisir de vivre (c a ça que je pense quand tu parles de l’excitation différente, je pense que cette ouverture s’imprègnera aussi dans mon quotidien, pas uniquement dans ma sexualité), ressentir plus de plaisir en général et pendant le sexe …

    #45911
    Adam M.
    Maître des clés

    Bonsoir @OursPaisible, l’orgasme prostatique et l’orgasme éjaculatoire (pénien) sont deux orgasmes différents, que l’on peut évidemment avoir en même temps, mais qui sont totalement dissociables. Pour répondre à votre remarque, le pénis est une structure (principalement veineuse) qui en effet à sa base juste sous la prostate, néanmoins, je n’ai jamais entendu parler de stimulation de la prostate par le pénis (car il n’y a pas du tout le bon alignement même si cela pouvait fonctionner). On peut stimuler la prostate de l’extérieur en appuyant entre les bourses et l’anus de manière assez ferme, mais cette stimulation reste très légère.

    Il y a très peu de chance que ce que l’on vous a raconté soit un orgasme prostatique, mais plutôt un orgasme éjaculatoire plus puissant dû au slow sex que vous décrivez.

    Une fois que l’on maitrise très bien l’orgasme prostatique et ses muscles, il est possible de stimuler sa prostate rien que par des contractions musculaires. Mais, cela demande vraiment du temps et de bien connaitre son corps et l’orgasme prostatique.

    Quand je lis ce que vous écrivez, le grésillement doux, c’est réellement très bon signe, persévérez avec un Aneros. Les godemichets ne stimulent (en général) pas la prostate, car ils passent à côté vu l’anatomie du rectum. C’est pour cela que les homosexuels n’ont que peu de connaissance du plaisir prostatique contrairement à ce que l’on pourrait croire. La sodomie, bien préparée et avec de l’habitude, ne fait pas mal par contre. Mais il faut un peu d’habitude et pas forcément commencer avec trop gros. Cela peut apporter un autre type d’orgasme : l’orgasme anal (qui est encore différent des deux autres dont je parlais).

    Enfin, avec de l’habitude, il est tout à fait possible de synchroniser l’orgasme prostatique et l’orgasme éjaculatoire (en portant par exemple un aneros alors que l’on fait l’amour en levrette). La c’est le 14 Juillet, le feu d’artifice !!! ahahha (oui c’est aussi le 14 juillet aujourd’hui ahahah).

     

     

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