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Epicture, le il y a 3 années et 4 mois.
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- 2 mai 2020 à 22 h 49 min #37290
JeremAix
ParticipantPutain 3 ans ! On se souvient tous de cette fameuse tirade d’un célèbre Guignol. Je la reprends volontiers à mon compte pour illustrer ma quête du plaisir prostatique…
Car cela fera trois ans, en juin, que je me suis lancé dans cette course. Trois ans de pratique, souvent quotidienne, alternant avancées encourageantes et période plus ou moins longue de stagnation.
Je me m’y suis préparé avec soin: j’ai lu, relu et lu encore, le traité, vos témoignages. Je me suis inspiré de vos expériences.
J’ai appris la detente par la respiration abdominale, varié les positions, découvert la sensibilité des tétons. Je me suis procuré plusieurs types de masseurs, changé de lubrifiants…
J’ai progressé. Lentement. Très lentement: contractions involontaires, douces sensations des vibrations du masseur sur ma prostate. Mais, rien de comparable avec les sommets que certains atteignent. Peu ou pas de tremblement des fesses, jambes…
Pourtant, je suis décidé à persévérer, en posant pierre après pierre, les bases du plaisir: coté lubrifiant, à base d’eau pour le rectum, et silicone pour le masseur (le beurre de karité ne m’a pas convaincu). Pour la position, l’alternance produit de bons effets (dos, coté et, surtout, sur le ventre).
Le plus difficile, pour le cartésien que je suis, est de laisser libre mon esprit. Je pense qu’il s’agit du principal obstacle qu’il me reste à franchir: s’abandonner et laisser son corps commander.
Alors, trois ans c’est long… mais c’est parfois si bon !3 mai 2020 à 13 h 59 min #37292Andraneros
ModérateurBonjour @jeremaix et bienvenue sur le forum.
Vous nous dites :cela fera trois ans, en juin, que je me suis lancé dans cette course. (… )
J’ai progressé. Lentement. Très lentementPour avoir eu besoin, moi aussi, d’une longue période d’apprentissage je comprends ce que vous ressentez. Vous n’êtes pas le premier, comme vous avez pu le voir en lisant les témoignages présentés sur le forum ; vous ne serez pas le dernier. Certains d’entre nous ont besoin de beaucoup plus de temps et de pratique que d’autres pour parvenir à l’expérience du plaisir prostatique. Je ne sais pas pourquoi mais c’est ainsi.
Peu ou pas de tremblement des fesses, jambes…
Ces tremblements ne sont pas des éléments nécessaires à la découverte du plaisir prostatique. Je n’ai jamais connu de tels tremblements.
J’ai progressé. Lentement. Très lentement: contractions involontaires, douces sensations des vibrations du masseur sur ma prostate.
C’est ce qui est important. Pendant vos sessions vous devez donner la priorité à vos sensations aussi faibles et inhabituelles soient-elles. Attention ! Aux sensations que vous avez réellement et non à celles que vous attendez.
je suis décidé à persévérer, en posant pierre après pierre, les bases du plaisir
C’est très bien mais cette persévérance ne vaut que si vous acceptez de faire vos sessions sans rien en attendre, comme vous feriez des entraînements sans avoir le but de battre un record à chaque fois. On s’entraîne parce que la répétition des gestes conduit à leur maîtrise, au renforcement des muscles concernés, au renforcement des connexions nerveuses, au renforcement de la coordination neuro-musculaire. Un jour, plus tard tout se mettra en place ; ce jour là vous ferez une performance.
Le plus difficile, pour le cartésien que je suis, est de laisser libre mon esprit. Je pense qu’il s’agit du principal obstacle qu’il me reste à franchir: s’abandonner et laisser son corps commander.
Le corps commande quand on le laisse commander, quand on cesse de vouloir à sa place, quand on n’attend pas qu’il fasse ce que l’on veut.
Alors, trois ans c’est long… mais c’est parfois si bon !
Persévérance, patience et confiance. Bon cheminement @jeremaix.
14 mai 2020 à 13 h 56 min #37338Epicture
ParticipantAlors, trois ans c’est long… mais c’est parfois si bon !
Est-ce que le temps long doit être considéré
comme une difficulté ?
Oui si il est opposé à l’impatience d’une perspective de vue acquise dans un monde ou presque tout s’obtient ou doit s’obtenir tout de suite.
Mais si l’on se place dans la perspective d’une dégustation d’un plaisir qui ne se livre pas dans l’abondance et la precipitation, mais dans la subtilité et la profondeur, le temps long devient inhérent au plaisir.En definitive ce n’est qu’une question de perspective pour affirmer : “le temps long, c’est bon”
J’ajouterai même : c’est excellent.
Bon cheminement à toi @jeremaix - AuteurArticles
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