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20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 27)
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  • #39634
    QCAnalBoy
    Participant

    Bonjour,

    Je suis nouveau dans ce groupe et ça fait maintenant quelques semaines que j’utilise le Aneros Helyx pour atteindre l’orgasme prostatique. Grâce au Traité, j’ai fait beaucoup de progrès. J’ai beaucoup de plaisir, je découvre de nouvelles sensations à chaque nouvelles séances. J’ai maintenant des vagues de plaisirs assez fortes, peut-être pas encore des Super-O, mais je crois que c’est des mini-O ou P-Wave, j’ai de la difficulté à comprendre la différence. Peut-être pouvez-vous m’éclairer? Voici ce que je ressens :

    Après une dizaine de minute de relaxation/respiration, je sens comme des petites contractions, très fines et rapides, très agréables, au niveau de la prostate. Habituellement, le plaisir augmente à partir de se stade. Je n’ai pas tant besoin de faire mes contractions moi-même, ça se fait tout seul. Par la suite, je sens que ces toutes la région anale qui se contracte de plus en plus fort. Mes fesses et mes jambes commencent à trembler et mon penis commence à gonfler, une bonne érection. J’ai un peu le sentiment que ma prostate grossi avec le plaisir. C’est la fête dans mon rectum. Habituellement, je commence à gémir et ça m’aide à augmenter mon excitation. De plus, j’ai de la difficulté à garde mon corps détendu, mes muscles se contractent dans tout mon corps. Il y a une bonne quantité de liquide séminale qui coule de mon pénis, à partir de la seconde vague, je dirais. Cette monté de plaisir dure environ 1 minute. Après cette petite monté, mon pénis dégonfle et mon corps se calme. C’est ça un mini-O?

    Après 3 vagues, j’ai plus de difficulté à obtenir d’autres vagues. Par contre, je sens une forte paix intérieur, un calme sexuel incroyable, presque envie de pleurer… c’est une expérience à la fois sexuelle et émotive. Souvent, je n’ai pas envie de me masturber, je ne sens pas tant le besoin d’éjaculer après cette expérience. Je me sens très serein. C’est vraiment une belle expérience.

    Je crois que je suis sur la bonne voie, j’ai le sentiment que le Super-O n’est pas si loin. Quand ça arrivera, je crois que je vais perdre le contrôle de mon corps.

    Merci pour vos commentaires!

    Merci à tous.

    #39637
    bzo
    Participant

    De plus, j’ai de la difficulté à garde mon corps détendu, mes muscles se contractent dans tout mon corps.

    vraiment pas un problème, cette histoire de détente, c’est juste au début pour aider à démarrer le processus
    mais une fois que c’est bien en route, il faut laisser faire ton corps
    et si celui-ci se tend, alors … ben ça se tend

    Cette monté de plaisir dure environ 1 minute. Après cette petite monté, mon pénis dégonfle et mon corps se calme. C’est ça un mini-O

    mini O, maxi plaisir, c’est clairement un orgasme prostatique, en tout cas

    Après 3 vagues, j’ai plus de difficulté à obtenir d’autres vagues. Par contre, je sens une forte paix intérieur, un calme sexuel incroyable, presque envie de pleurer… c’est une expérience à la fois sexuelle et émotive. Souvent, je n’ai pas envie de me masturber, je ne sens pas tant le besoin d’éjaculer après cette expérience. Je me sens très serein. C’est vraiment une belle expérience.

    ça c’est très bien, tu es très certainement sur la bonne voie et un bon état d’esprit

    j’ai le sentiment que le Super-O n’est pas si loin. Quand ça arrivera, je crois que je vais perdre le contrôle de mon corps.

    vraiment tu ne devrais pas te focaliser sur le super O, c’est une erreur de débutant,
    je peux t’assurer qu’il ne viendra pas tant que tu te focaliseras dessus,
    une des clefs, pas la seule, pour que cela t’arrive,
    c’est d’oublier que cela existe

    juste prends du plaisir au fil des instants sans arrière-pensée, ni attente,
    tu es très bien engagé déjà, beaucoup de bonnes choses t’arrivent
    mais attention, ne t’y crois ps déjà, c’est piégeux,
    tu risque de te heurter à un plafond de verre et de faire du sur-place
    si tu ne te laisses pas bien aller et vivre juste l’instant
    en cherchant la complicité, la communion avec ton corps,
    les super O, ce sont juste des cerises sur le gâteau,
    tu auras maintes séances très riches et très épanouissantes sans
    et s’il t’arriveras d’en vivre plus ou moins régulièrement un au fil des jours,
    ce sera un bonus

    il ne faut pas le prendre autrement sinon tu risques de courir après des chimères pendant longtemps
    en coinçant dans ta progression

    #39645
    QCAnalBoy
    Participant

    Bonjour @BZO,

    Merci pour tes commentaires. Je crois que tu as parfaitement raison, je ne dois pas focaliser sur le Super-O. J’ai vraiment beaucoup de plaisir avec mes sessions, je suis déjà plutôt comblé par ce plaisir, de cette connexion avec mon corps.

    Mes sensations varient quand même beaucoup d’une session à une autre. L’état d’esprit est surement la chose qui influence le plus mes résultats. Si je suis un peu trop fatigué, je sens que mon corps est vraiment moins réceptif.

    Mon défi est de calmer mon excitation pour la prochaine séance. Je termine une session et que je pense déjà à l’autre. Si ce n’était que moi, je passerais mes journées et me faire l’amour avec l’Aneros. J’essaie de me donner du temps pour faire de ces séances des moments uniques, dans un contexte favorable, espacer ces moments.

    Toute cette expérience amène vraiment une nouvelle dimension à ma sexualité. C’est encore un petit jardin secret. Ma conjointe sait que j’aime le plaisir anal. Elle me caresse l’anus depuis maintenant près d’un an. On dirait que le côté anal du plaisir se démystifie. La semaine dernière elle m’a caressé la prostate pendant que je me masturbais, j’ai tellement joui… Je crois que bientôt on pourra introduire une stimulation différente de ma prostate, en délaissant un peu mon pénis. On verra bien. Comme tu dis, je dois vivre l’instant présent.

    Merci pour tout, tes commentaires m’aident à cheminer!

    #39646
    bzo
    Participant

    Mon défi est de calmer mon excitation pour la prochaine séance. Je termine une session et que je pense déjà à l’autre. Si ce n’était que moi, je passerais mes journées et me faire l’amour avec l’Aneros.

    si l’envie est là et que cela n’envahit trop d’autres aspects de ta vie,
    il n’y a vraiment aucun problème,
    tant que le désir est là, c’est le seul critère pour la périodicité, l’espacement, des séances, pour moi,
    si tu en as envie tous les jours, alors pratique tous les jours

    J’essaie de me donner du temps pour faire de ces séances des moments uniques, dans un contexte favorable, espacer ces moments.

    ils deviendront de plus en plus uniques si tu parviens à atteindre des sommets toujours plus élevés en toi-même,
    pas parce que tu espaces tes séances, que tu les fais rare

    vraiment il faut écouter son désir, écouter son corps,
    le plaisir sera de plus en plus unique en toi au plus tu atteins une complicité avec ton corps,
    au plus tu peux libérer le désir en toi
    et au plus tu pratiqueras avec l’envie qui est là, au plus tu progresseras

    le plaisir ne devient pas plus unique parce qu’on espace les séances,
    il devient de plus en plus unique parce qu’on améliore toujours plus sa qualité, ses nuances, son intensité

    #39655
    Andraneros
    Modérateur

    Bonjour @QCAnalBoy et bienvenue sur notre forum.
    Vous nous demandez :

    J’ai maintenant des vagues de plaisirs assez fortes, peut-être pas encore des Super-O, mais je crois que c’est des mini-O ou P-Wave, j’ai de la difficulté à comprendre la différence. Peut-être pouvez-vous m’éclairer? 

    Votre question a peut-être sa réponse dans les messages qui répondent à une question similaire posée par @Paul2072. Il me semble que vous vivez bien au moins des mini O’s. Soyez confiant dans votre évolution. Soyez patient vos sensations vont continuer à prendre de l’ampleur en intensité, en durée et en répétitions. Si les réponses apportées à la question de @Paul2072 ne suffisent pas à vous aider à comprendre où vous en êtes, n’hésitez pas à demander les explications qui vous manquent.

    Je ne sais pas si « ça fait maintenant quelques (longues ou courtes) semaines que (vous utilisez) l’Aneros » mais votre message présente un cheminement vers l’orgasme prostatique qui semble déjà bien avancé. Ça fait plaisir à lire. Il me paraît clair que ces débuts sont solide et annoncent d’autres progrès qui vous conduiront à vivre des expériences orgasmiques bien plus intenses que celles que vous commencez à vivre.

    Bon cheminement @QCAnalBoy.

    #39658
    QCAnalBoy
    Participant

    Bonjour @Andraneros,

    Merci pour les informations. C’est très apprécié.

    Par rapport aux semaines, mon cheminement avec l’Aneros est particulier.

    Ça fait quand même plusieurs années que j’utilise des jouets pour stimuler ma zone anale (Plug, Godmichet, boules), donc au niveau de la pénétration anale, je suis confortable. Je suis hétérosexuel et la stimulation anale est complémentaire avec ma vie sexuelle en couple. Mais disons que ça reste encore un mon petit jardin secret. Bref, je suis à l’aise avec la pénétration anale depuis un bon moment.

    Ça fait un peu plus d’un an que j’ai le Aneros Helix. Au début, je ne connaissais pas le traité et j’abordais mes sessions avec des contractions quand même assez vigoureuses. Il faut dire qu’il y a beaucoup de vidéo sur Internet, de personne utilisant l’Aneros obtenant des Super-O avec éjaculation (je doute que ça soit le bon type d’orgasme… enfin). J’avais cette image en tête et une forme d’impatience à obtenir des résultats.Les résultats n’étaient pas à la hauteur de la réputation. Cela, ce n’était pas des sessions désagréables, mais pas du tout comme je m’attendais. Visiblement, je n’avais pas la bonne attitude et méthode.

    Malgré cela, j’ai quand eu quelques expériences intéressantes… genre d’éjaculations. Bien excité et en érection, je réussissais à jouir, éjaculer, sans les mains, en position couché sur le ventre, les jambes en crapaud (repliés) et faisant des mouvements de bassins, mon pénis frottant très légèrement sur le matelas. L’aneros stimulait ma prostate, mais aussi, je pense, comme une partie de mon pénis interne. J’arrivais à des orgasmes anales/péniens (je crois) avec éjaculation (prostate milking je crois). Mais ca me donnait le sentiment d’un orgasme pénien, avec éjaculation, relativement assez classique, avec de bonnes sensations anales, mon anus contractait très fort. J’avais beaucoup de plaisir, mais je savais que ce n’était pas ce que je recherchais.

    J’ai fait un peu de recherche et je suis tombé sur le traité, il y a environs 3 mois. Ça été une révélation. C’est avec le traité que j’ai abordé mes sessions avec un nouveau regard, avec meilleur attitude.

    Aujourd’hui, j’ai l’impression d’être complètement ailleurs et c’est merveilleux, je découvre une forme d’intensité et de délicatesse sexuelle vraiment plaisante, épanouissante. Chaque session est unique, je me laisse aller. Parallèlement à ça, ma conjointe a commencé à me caresser la prostate avec ses doigts, c’est magique, on vit quelques chose de nouveau et en harmonie avec mon cheminement avec l’Aneros. C’est vraiment génial.

    Vos commentaires m’aident beaucoup, je continue à cheminer, c’est du bonheur.

    Merci!

    #40155
    Andraneros
    Modérateur

    Bonjour @QCAnalBoy.
    Vous nous dites :

    Parallèlement à ça, ma conjointe a commencé à me caresser la prostate avec ses doigts, c’est magique, on vit quelques chose de nouveau et en harmonie avec mon cheminement avec l’Aneros. C’est vraiment génial.

    Votre situation est très favorable comparée à celle de nombreux pratiquants qui vivent leur découverte du plaisir prostatique plus ou moins dans la clandestinité. Comment votre conjointe s’est-elle associée à votre cheminement prostatique ? Comment vit-elle les effets du développement de vos capacités orgasmiques ?

    Vous pouvez lire sur le forum le témoignage de @mikyo « Retour sur ma recherche du plaisir prostatique » et compléter cette lecture par ses messages sur la messagerie Discord accessible à partir de la page d’accueil de NXPL et ceux de sa compagne @Minabelle69 sur les salons #plaisir-prostatique-nsfw et #tantra-et-extases-tantriques-nsfw.
    L’inscription sur le Discord est séparée de celle sur notre forum et accessible avec le lien d’invitation placé en page d’accueil de Nouveaux Plaisirs.

    Bon cheminement @QCAnalBoy.

    #40211
    QCAnalBoy
    Participant

    Bonjour @Andraneros,

    Pour ma démarche avec ma conjointe, j’essaie de prendre mon expérience de plaisir de la prostate et d’amener ce potentiel sexuel dans mon couple. C’est une belle histoire qui évolue lentement, sans rien brusquer, dans un rythme respectueux. Voici un peu comment ça évolue.

    Cela fait plusieurs années que je pratique la stimulation anale, en solitaire, en secret, avec une grande variété de jouets. J’ai exploré des petits plugs anal et des dildos de différentes tailles et formes. Bref, mon anus a un peu d’expérience en matière de pénétration. Il y a quelques années, j’ai exploré le massage prostatique, mais sans obtenir de bons résultats, mauvaise approche (impatience et stimulations trop vigoureuses) et mauvais équipement (masseur prostatique bon marché).

    Depuis les débuts, en couple, j’ai toujours eu une crainte d’aborder la dimension anale avec ma conjointe. Mais bon avec le temps, à l’occasion, j’ai commencé à utiliser un buttplug classique, dans nos rapports sexuels. C’est plutôt discret, je l’insère, elle le sait, mais on n’en parle pas. Elle sait donc depuis assez longtemps que j’ai un certain intérêt pour le plaisir anal, sans plus.

    Par contre, il y a environ 4 mois, il y a eu un point tournant dans notre vie sexuelle. Elle et moi écoutions une balado qui aborde des sujets de toutes sortes. C’est tiré d’une émission de radio crédible, très reconnue par sa rigueur et la qualité des intervenants. Cette fois-ci, l’émission offrait une tribune à une sexologue qui disait que les hommes possédaient un fort potentiel de plaisir par la stimulation anale et prostatique, que cette pratique en couple méritait d’être explorée. Je crois que cette idée, amenée par quelqu’un de crédible aux yeux de ma conjointe, à fait un bout de chemin dans sa tête. Cette affirmation donnait un tout autre contexte, moins tabou, ouvert d’esprit, en accord avec une sexualité d’un couple moderne. Aborder le plaisir anal dans une relation hétérosexuelle peut s’avérer un défi. Bref, je pense que la sexologue en question à brisé une barrière idéologique, les hommes peuvent se faire pénétrer, avoir du plaisir par la voie anale et la prostate.

    Plus tard dans la semaine, nous faisons l’amour et nous étions tous les deux très excités. Je lui faisais l’amour oral, mes jambes tournées vers elle, lui donnant un accès facile à mon sexe. Comme elle le fait souvent, elle me caresse le pénis et les testicules pendant que ma langue s’occupe de sa vulve. Soudainement, je sens un des ses doits se diriger vers mes fesses. Je ne peux m’empêcher de laisser aller un gémissement pour lui signifier que j’aime beaucoup cette initiative. Elle continue son chemin vers mon anus et puis le caresse. Je suis vraiment sensible dans cette zone et je commence à gémir encore plus fort. C’est vraiment très bon, j’ai énormément de plaisir. Elle se rend compte rapidement et ça l’excite énormément. Pour ma part je tente par tous les moyens de garder ma concentration sur ma tâche. Pas si simple avec tout ce plaisir entre mes fesses. Deux minutes plus tard elle jouit très fort. Après avoir repris ses esprits, elle se couche à côté de moi, se lubrifie le doigt, m’écarte les cuisses et recommence à me caresser l’anus. Elle enfonce doucement son index. C’était si bon!!! J’ai gémi très fort, j’en étais même très gêné. Pendant qu’elle me pénètre légèrement, pas trop creux, pas encore à la prostate, je me masturbe en même temps. À ce stade, ma concentration passe de mon pénis à mon anus, à tour de rôle. Comme un combat de boxe entre mon anus et mon pénis, à savoir qui va déclencher l’orgasme. Je me suis donc concentré sur mon anus et quelques instants plus tard, j’ai eu un puissant orgasme, une quantité de sperme impressionnante. Elle stimulait mon anus, mais c’est tout mon rectum qui dansait, je sentais un grand plaisir aussi avec ma prostate, même si elle n’était pas directement stimulée. Nous avons discuté de cette nouvelle expérience, je lui ai dit que j’aimais beaucoup quand elle me stimulait à cet endroit. Je l’ai senti étonné de l’intensité du plaisir que j’ai eu. C’était un moment important, on accueillait un nouveau plaisir dans notre pratique sexuelle.

    La seconde fois, je lui ai demandé de me pénétrer plus creux avec son doigt, ce qu’elle fit. Encore une fois, j’étais gêné de l’intensité de mon plaisir. Mon plaisir montait comme des plateaux exponentiels, mes gémissements ne cessaient d’augmenter, avec des sons que je ne fais pas habituellement, de plus en plus fort. Tout mon corps était tendu de plaisir, accompagné de tremblement musculaire. J’ai tellement joui!!! Comme la fois précédente, je me masturbais pendant qu’elle me pénétrait avec ses doigts. C’était un orgasme différent, très anal, mais quand même classique. J’étais pratiquement dans un état second. J’avais presque honte de jouir si fort. Encore une fois, je l’ai senti impressionner par la puissance de mon orgasme, de mon plaisir. Je pense que me séances avec le masseur me permettent de savourer le plaisir de ma prostate, mais si la stimulation est pratiquement indirect. Je la sens, je me concentre sur la sensation de plaisir, je jouis.

    Un masque venait de tomber. Après notre rapport, nous avons parlé de la stimulation directe de la prostate, que je m’informais sur l’orgasme prostatique, jouir sans éjaculer, que je voulais explorer ce type plaisir. Je lui ai demandé de participer à cette exploration, qu’elle me touche un peu plus creux, directement la prostate. Elle m’a avoué qu’elle avait peur de me faire mal, dans cette zone très délicate. Elle avait remarqué que mes muscles de l’anus se contractent très fort pendant la stimulation. Je peux comprendre, j’ai aussi l’impression que mes muscles de l’anus sont très puissants. Je l’ai rassuré. Je lui ai dit que mon anus, bien excité et lubrifié, était capable de prendre une pénétration plus vigoureuse et profonde. Je lui aussi ai dit que j’avais acheté un masseur prostatique pour explorer ce plaisir en solitaire. Je lui ai parlé de mes premières explorations avec le masseur et du fait que je suis beaucoup plus sensible aux sensations de ma prostate, que je sentais même une différence dans nos ébats amoureux. Bref, nous avons aussi parlé de confiance et de complicité, je pense que c’est la clé de toute cette démarche.

    Depuis ce jour, je me sens libéré, moins en cachette. Lors de nos relations, elle me caresse la prostate et nous explorons cette sensation ensemble. Tout ce passe délicatement, sans trop placer d’attente. Je ne veux pas la brusquer, respecter son rythme, elle apprend aussi, son état d’esprit évolue. Je ne veux pas brusquer dans notre conception de notre sexualité. On se donne des repères, ajouter progressivement ce plaisir à notre vie sexuel, sans rien délaisser, pas tout prendre la place. La patience et le respect, selon moi, sont les clés. Après tout, je ne suis pas si pressé.

    Aujourd’hui j’explore les opportunités afin d’amener mon expérience de plaisir prostatique dans rapports sexuels avec ma conjointe. C’est un défi d’amener une séance avec l’Aneros, sans toucher le pénis, dans un rythme sexuel plus lent et délicat, que ça soit une belle expérience pour elle aussi. Peut-être explorer un peu le tantrisme… dans le fond, mes séances solo avec l’Anéros portent déjà fruit. Forcément, ça influence ma sexualité de couple.

    Nous avons un peu exploré l’anal de son côté, mais c’est moins son truc. Mais bon, ça m’excite beaucoup de lui caresser ou lécher l’anus. Elle l’accepte bien, mais elle ne demande pas d’aller plus loin. Mais, peut-être qu’avec le temps elle voudra, mais je ne brusque rien. Je dois avouer que j’aimerais vraiment lui faire l’amour anal et de jouir dans son rectum. J’aimerais aussi qu’elle me pénètre avec un God-ceinture, j’aime aussi le sentiment de remplissage, de sentir mon anus bien étiré, stimuler la prostate en même temps. Enfin, tant de possibilités.

    J’arrive un point dans ma vie que j’assume mieux le plaisir anal/prostatique, que ce n’est plus un plaisir honteux et secret. Je le partage avec ma conjointe et elle devient de plus en plus complice de ce volet de ma sexualité. C’est une exploration très enrichissante et je trouve que ça démontre que ça cadre très bien dans une relation hétérosexuelle.

    Je crois que ma conjointe vie bien avec les effets de mon exploration prostatique. Elle comprend qu’il y a une partie qui m’appartient, plus solitaire, et une autre partie qu’on exploite ensemble. C’est certain qu’il y a un peu de surprise, je crois qu’elle est encore surprise de la puissance des mes orgasmes anales, d’où la raison d’y aller lentement. Bref, ça évolue bien et je tente de garder le dialogue.

    Merci pour votre écoute, ça fait du bien de partager mon expérience.

    #40214
    Andraneros
    Modérateur

    Bonjour @QCAnalBoy,
    Je te remercie de nous apporter un témoignage aussi complet sur ton expérience de partage de ta pratique anale et prostatique avec ta conjointe. Ton état d’esprit est le meilleur possible depuis cette émission qui a ouvert la porte.

    Te souviens-tu de quelle émission sur quelle radio pour aider nos amis qui pourraient ainsi chercher s’ils peuvent l’écouter à leur tour pour ouvrir le partage avec leur compagne ?

    Nous avons un peu exploré l’anal de son côté, mais c’est moins son truc.

    Est-ce que ta conjointe est elle-même engagée dans une recherche de développement de sa capacité orgasmique, quelque soit la voie dans laquelle elle serait engagée ? Initialement ma femme n’avait aucun intérêt de ce genre. Ma recherche échappait donc à sa compréhension. Puis elle a peu à peu constaté les effets de ma transformation. Elle s’est ouverte à cette idée d’améliorer elle aussi son expérience orgasmique. Le premier pas décisif a été de découvrir en utilisant un Womanizer qu’elle pouvait avoir plusieurs orgasmes successifs, expérience totalement nouvelle pour elle. Depuis elle a décidé de m’accompagner dans cette voie et s’est engagée dans une démarche d’amélioration, d’élargissement de sa propre expérience sexuelle.

    Je l’ai encouragée et accompagnée quand elle en avait besoin en respectant, comme tu le fais, son rythme et ses choix même quand ils étaient différents des miens. Il était fondamental qu’elle fasse son cheminement, en aucun cas qu’elle fasse ce que j’aurais pu souhaiter. Ce faisant elle a de mieux en mieux compris ma démarche et de mieux en mieux aidé à poursuivre ma progression.

    Bon cheminement @QCAnalBoy.

    #40216
    QCAnalBoy
    Participant

    Bonjour @Andraneros

    Merci pour tes commentaires. Écrire ma démarche a été très enrichissant. Peut-être que ça pourra inspirer/aider quelqu’un…
    Petit aveu, j’ai trouvé l’expérience d’écriture très excitante. Me remémorer les expériences clés avec ma conjointe… au moment d’ajouter le dernier point au texte, quelques goutes de liquide séminal mouillaient mon sous-vêtement.

    L’émission en question est Moteur de recherche,de Radio-Canada. Voici le lien :

    https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/moteur-de-recherche/segments/chronique/202607/sexe-penis-vagin-clitoris-lgbtq
    Le commentaire de la sexologue est à 8:00, elle parle de la stimulation de la prostate chez les hétéro. C’est vraiment une excellente chronique.

    Pour ma conjointe, non, elle n’est pas tant dans une démarche de recherche de développement. Je crois que ses attentes sexuelles sont plus simples que les miennes. Cela dit, je sens une évolution dans sa perception et je crois qu’elle se laisse inspirer par ma démarche, qui a des répercussions sur notre vie sexuelle. Alors, je tente d’être sexuellement inspirant, par mon ouverture d’esprit, ma curiosité, mon respect et ma patience.

    Je pense que ça donne déjà des résultats. Comme je disais, je me permet quand même de lui titiller un peu l’anus. Il y en environ 2-3 semaines, pendant que je lui faisais l’amour oral, j’ai placé délicatement un doigt sur son anus, sans l’enfoncer. Elle même, elle initié un mouvement du bassin pour que mon doigt pénètre son anus. Elle était en contrôle de la pénétration. C’était une première. À peine quelque secondes plus tard, elle jouissait très fort. Je fut moi-même impressionné par la puissance des contractions de ses muscles de l’anus. L’expérience m’a énormément excité. Je pense que le temps va bien faire les choses. Mais comme on dit, nous irons plus loin si elle en a envie, c’est important pour moi.

    Je vais regarder de très près le Womanizer, ma conjointe une authentique clitoridienne. Je crois que c’est sont genre de trucs. 🙂

    Autre point
    Depuis que j’explore mon plaisir prostatique, j’ai l’impression que mes orgasmes péniens sont plus intenses. Peut-être simplement par ce que je porte une attention différente aux sensations. La dernière fois que j’ai fait l’amour, c’était le bon vieux missionnaire. Par contre, je pénétrait ma conjointe avec plus de lenteur et profondeur. Je trouve que ça me permet de mieux recevoir le plaisir de ma prostate.
    Du même coup, je me rend compte aussi que je m’exprime davantage pendant l’orgasme. Je ressens le besoin de gémir, de verbaliser mon plaisir. C’est pratique m’aide pendant mes séances d’Aneros et je crois que je la transpose cette approche dans les autres sphères de ma sexualité. C’est super.

    Merci pour votre écoute, c’est précieux!

    #40217
    Andraneros
    Modérateur

    Tu nous dis @QCAnalBoy :

    Écrire ma démarche a été très enrichissant. 

    C’est un des effets positifs du forum. Tout d’abord il offre aux plus timides la possibilité de lire des témoignages qui donnent à nos pratiques toute leur légitimité dans une vie sexuelle pleinement épanouie en toute normalité. Ensuite il apporte (éventuellement) des réponses aux questions posées et des informations précises et précieuses à nos amis lecteurs en quête d’informations sur ce sujet. Les plus avancés d’entre nous proposent des conseils concrets à partir de leur expérience. Enfin cet effet que tu remarques est le moins visible à la lecture mais me semble très important car c’est un moyen pour chacun de s’approprier encore mieux sa pratique. Tu n’es pas me premier à le constater et j’espère que de nombreux participants ont pu en bénéficier et en bénéficieront.

    Le lien que tu proposes est excellent en effet. Le commentaire est assez court mais fait dans un contexte de normalité, à la radio, et sur un ton dégagé de toute restriction au profit de la normalité. Merci @OCAnalBoy de nous proposer ce lien.

    ma conjointe, non, elle n’est pas tant dans une démarche de recherche de développement

    J’ai l’impression que c’est un état d’esprit beaucoup plus fréquent chez nos femmes que chez nous. C’était le cas de ma femme.

    je tente d’être sexuellement inspirant, par mon ouverture d’esprit, ma curiosité, mon respect et ma patience

    C’est parfait. J’y ajoute un point à partir de mon expérience « par la transformation de ma sensualité » sous deux aspects différents :
    1. D’une part une sensibilité aux stimulations érotiques et des réactions orgasmiques de plus en plus différentes de ce qu’elles étaient « avant », ce qui ouvre la voie à sa propre évolution et lui amplifie son envie de jouir,
    2. D’autre part une connexion de plus en plus naturelle avec ses attentes en matière de stimulation sensuelle et sexuelle, plus de massages, plus de caresses, plus de lenteur, beaucoup plus d’écoute et de compréhension des signaux émis par son corps,
    Le Womanizer a été un déclic pour ma femme ; il est possible que le déclic de la tienne soit différent. Je pense que l’essai vaut le coup mais il ne faut pas négliger d’autres formes de stimulation. C’est elle qui doit te dire ce qui la fait monter au plus haut dans l’extase orgasmique.

    j’ai l’impression que mes orgasmes péniens sont plus intenses

    Je confirme ton impression. Ce bénéfice est une des conséquences très régulièrement mentionnée sur les forums spécialisés, pour les raisons que tu donnes et sans doute pour beaucoup d’autres.

    Bon cheminement @QCAnalBoy.

    #40220
    bzo
    Participant

    Je ressens le besoin de gémir, de verbaliser mon plaisir. C’est pratique m’aide pendant mes séances d’Aneros et je crois que je la transpose cette approche dans les autres sphères de ma sexualité. C’est super.

    chez moi, c’est systématique, dès le premier instant où je me mets en action, je commence à gémir
    et après cela n’arrête pas,
    comme un feu qu’on a allumé dans l’âtre, la cheminée se met aussi en action

    les effets sont multiples,
    cela permet en fait de mieux libérer les énergies, avant tout, selon mes observations
    mais aussi cela contribue à l’accroissement de l’excitation,
    on s’entend gémir et cela nous excite, au plus nos entrailles s’expriment, au plus cela nous met en chaleur

    parfois, je m’oblige à rester muet pour cause de proximité de tierce personne,
    alors je sens aussi mon excitation constamment refreinée, ralentie, dans son élan, dans son décollage,
    même si on peut arriver à des résultats, bien sûr
    mais il y a cette possibilité de se lâcher complètement sans réfléchir, à 100%

    #40253
    QCAnalBoy
    Participant

    Bonjour,


    @Andraneros
    , je me permets de faire une petite mise à jour de mon évolution avec mon plaisir prostatique et ma relation avec ma conjointe. Je crois que nous franchissons de nouvelles étapes, dans notre complicité à vivre ce plaisir. La semaine dernière, elle m’a offert de me faire des caresses anales. Quelques goutes de lubrifiants plus tard, son doigt se promenait dans mon intimité. Elle maîtrise de plus en plus les caresses et j’ai vraiment eu beaucoup de plaisir. Pas tout à fait comme une session d’Aneros, mais ma prostate et mon anus explosait de plaisir. Je crois même que je suis passé à deux doigts de l’orgasme. Le plaisir montant sans cesse, j’ai gémie très fort, pour ne pas dire crier de plaisir! Je me suis vraiment laissé aller… comme pour lui faire comprendre à quel point elle me faisait jouir, je voulais lui faire comprendre l’intensité de mes sensations. Juste à la toute fin de la session de caresses, je me caresse jusqu’a éjaculation. Même si la finalité était par stimulation de mon pénis, la majorité du plaisir émergeait de ma prostate. J’ai tellement jouit!!!! Elle m’a fait l’amour avec ses doigts… C’était merveilleux! J’avais l’impression d’être en état un choc post-orgasmique. J’étais tellement gêné d’avoir crier pendant mon plaisir, je lui ai même partagé ma gêne. Mais le plus beau dans tout ça, c’est qu’elle me comprenait, elle me disait que c’était parfait, que j’exprimais mon plaisir, de me laisser aller. On a rit ensemble. On a pris quelques minutes pour parler de cette expérience. Elle m’a posé des questions à savoir si elle faisait la bonne chose avec ses doigts. Je lui ai dit que c’est doigts étaient magiques, que ça faisait des étincelles quand elle touchait ma prostate. Bref, c’était un super beau moment d’échange sur mon plaisir anal/prostatique. En fait, nous avons fait des blagues durant toute la journée, sur l’intensité de mon plaisir. Personnellement, je trouve que c’est très épanouissant de sentir qu’on peut vivre ce plaisir en couple, dans le plaisir et le sourire, sans avoir l’impression que l’autre ne comprends pas. Bref, la communication fait une différence et le tout progresse beaucoup.

    @Andraneros, dans le passé tu me demandais si ma démarche influençait ma conjointe… je crois que ça commence. Habituellement elle tolère que je joue un peu avec son anus, petite pénétration d’un doigt… mais elle ne démontrait pas tant d’intérêt. Un peu plus tard dans la semaine, nous avons refait l’amour. Je lui caressais le clitoris avec ma langue et je la sentais très excité, je me suis amusé à promener mon doigt sur sa vulve, entre ses fesses. Finalement, elle a jouit avec un mon doigt qui pénétrait son anus. Je l’ai posé la question si elle avait apprécié cette caresse, elle m’a dit que oui. J’étais très content, habituellement elle est plutôt indifférente aux caresses de l’anus. J’ai vraiment l’impression que mon plaisir l’influence lentement, l’amène à s’intéresser, à s’ouvrir (désolé pour le jeu de mots…) à ce plaisir.

    Bref, le tout évolue et c’est génial! Je vis de magnifiques moments sexuels avec ma conjointe. 🙂
    Merci à tous

    #40254
    bzo
    Participant

    c’est superbe de vivre cela à deux

    ces moments sont rares où l’on sent l’autre comme en soi
    et où l’on sent que l’autre nous sent aussi comme en lui,
    on se sent à deux ainsi, tellement unis

    c’est comme si nos labyrinthe, nos dédales, dans les profondeurs,
    étaient connectés
    et que l’on y nage de concert

    rares moments d’ivresse, de communion,
    la chair semble libre,
    nous, on semble libre dans la chair

    #43332
    Andraneros
    Modérateur

    Bonjour @QcanalBoy,

    Je suis doublement heureux de lire ton message d’hier. En premier lieu ta fidélité est une source de satisfaction pour nous après une bonne année sans message de ta part, mais surtout le sujet de ton message est un vrai bonheur pour moi.

    Fin 2020 tu ouvrais ce sujet avec le titre « Reconnaitre un mini-O ». Hier tu as placé sans hésitation ton message dans le sujet « Description de l’orgasme prostatique » ouvert en son temps par notre maître @Adam. Ton cheminement est magnifique, Bienvenue au club des hommes multi-orgasmiques !

    Tu écrivais fin 2020 :

    J’ai maintenant des vagues de plaisirs assez fortes, peut-être pas encore des Super-O, mais je crois que c’est des mini-O ou P-Wave, j’ai de la difficulté à comprendre la différence (…) j’ai le sentiment que le Super-O n’est pas si loin. Quand ça arrivera, je crois que je vais perdre le contrôle de mon corps.

    Tu étais déjà bien avancé dans ta progression vers l’orgasme prostatique après quelques mois d’expérience bien plus laborieux selon ce que je comprends. Je suis évidemment très curieux, tout comme nos lecteurs qui débutent ou ont du mal à vivre ce que tu vis, de savoir comment s’est passée la transition entre tes grosses vagues de plaisir / mini-Os de début 2021 et les orgasmes prostatiques pleinement assumés dont tu nous as donné la description hier.

    Tu constatais il y a 1 an :

    Depuis que j’explore mon plaisir prostatique, j’ai l’impression que mes orgasmes péniens sont plus intenses.

    Je confirmais ton impression. Depuis ce message tes capacités orgasmiques n’ont fait que se développer pour te faire vivre des expériences de jouissance particulièrement intenses qui se répètent jusqu’à l’épuisement. La jouissance que procurent tes orgasmes péniens a-t-elle suivi une évolution équivalentes ?

    Tu écrivais aussi :

    dans le passé tu me demandais si ma démarche influençait ma conjointe… je crois que ça commence.

    Comment ta femme a-t-elle évolué de son côté ? Plus précisément a-t-elle poursuivi sa découverte de la stimulation anale qui paraissait prometteuse ? A-t-elle eu l’envie de développer sa capacité à vivre des orgasmes inspirée par ta transformation ? Ton développement sexuel, peut-être accompagné par celui de ta femme, a-t-il modifié vos jeux érotiques ?

    La découverte de la jouissance prostatique a profondément modifié ma sexualité. L’exemple de ma transformation a encouragé ma femme à suivre une voie de même nature. Nos ébats sexuels sont beaucoup plus riches, beaucoup plus satisfaisants et beaucoup plus fréquents qu’ils ne l’ont jamais été précédemment.

    Bon cheminement @QCanalBoy.

    #43443
    QCAnalBoy
    Participant

    Bonjour @Andraneros, @bzo et les autres!

    Bon j’ai pris un peu de temps pour répondre, mais j’avais besoin de bien articuler mes idées! 🙂

    Je suis doublement heureux de lire ton message d’hier. En premier lieu ta fidélité est une source de satisfaction pour nous après une bonne année sans message de ta part, mais surtout le sujet de ton message est un vrai bonheur pour moi.

    J’étais plus discret dans la dernière année, car j’évoluais de mon côté, lentement, pas à pas. Aussi, je n’avais pas le sentiment de pouvoir bien articuler ce qui évoluait. Je devais surement prendre du recul et gagné un peu de vécu pour revenir en force. 😉

    Tu étais déjà bien avancé dans ta progression vers l’orgasme prostatique après quelques mois d’expérience bien plus laborieux selon ce que je comprends. Je suis évidemment très curieux, tout comme nos lecteurs qui débutent ou ont du mal à vivre ce que tu vis, de savoir comment s’est passée la transition entre tes grosses vagues de plaisir / mini-Os de début 2021 et les orgasmes prostatiques pleinement assumés dont tu nous as donné la description hier.

    Oui, je pense que j’ai beaucoup progressé. Je sens que j’ai pris de l’expérience à écouter mon corps, à percevoir les sensations. Je ne dis pas que j’ai des bons résultats à tous les coups, mais je crois que je sais maintenant cibler les moments où mon corps est réceptif. Avec ma vie chargée et intense, c’est un défi de me donner un contexte idéal pour profiter au maximum d’une séance d’Aneros. Le stress, la fatigue, le manque de temps, etc. Avec une famille très active, un horaire bien chargé, ce n’est pas facile de trouver un moment pour se détendre, de jouir et de gémir, avec tout le temps que ça demande! Quand les occasions se présentent, on saute dessus! Avec le temps, j’apprends à préparer mon état d’esprit pour atteindre l’orgasme prostatique. J’essaie de cibler les moments où mon corps offre une belle énergie sexuelle. Par exemple, si mes séances sont tard le soir, je suis fatigué, les enfants sont couchés et je ne peux pas faire de bruit, je n’ai pas de bon résultats. Quand je sens que mon corps est excité, plein d’énergie, que je suis seul à la maison, que mon anus chatouille d’excitation, mes sessions d’Aneros sont parfaites! Je jouis!

    Pour ma part, le succès vient du fait que je comprends mieux mon corps et du contexte dont il a besoin pour jouir.

    Je ne crois pas avoir atteint le Super-O, du moins pas de la manière que certains le décrivent. C’est relatif à chaque individus je suppose. Pendant mes orgasmes prostatiques, je deviens un peu en transe, enfoui dans mes sensations et émotions, à l’intérieur. J’ai de puissants orgasmes prostatiques et je suis parfaitement heureux avec ça, même si ça ne devient pas démesuré. Je crois @BZO disait un jour, il faut surtout se laisser aller, dans le moment présent. Je crois qu’il a parfaitement raison. J’ai commencé à avoir des résultats quand j’ai vraiment pris le temps de savourer les sensations, juste être attentif aux sensations de mon corps. Qui sait… le Super-O va peut-être me surprendre un jour.
    Pour moi, une séance d’Aneros c’est une occasion de vivre une expérience sexuelle intime, un moment solitaire, un cadeau pour moi-même. C’est une expérience physique et émotionnelle.

    La jouissance que procurent tes orgasmes péniens a-t-elle suivi une évolution équivalente ?

    Oui certainement. C’est difficile à expliquer, mais je crois que ce sont mes orgasmes en général qui ont atteint un niveau supérieur. Que ça soit par la stimulation de mon pénis, ma prostate ou mon anus (ou une combinaison des trois), je sens que mon corps me donne plus de jouissance, des orgasmes plus puissants.
    Pour l’orgasme pénien, ma prostate est bien éveillée et je suis davantage conscient de toutes les sensations pendant l’éjaculation. Je note aussi un changement par rapport à mes réactions. Je gémis très fort, j’extériorise mon ressenti. Avec ma conjointe, quand j’éjacule dans son vagin ou sur son corps, je ne me gêne plus à partager l’intensité de mes orgasmes.

    Comment ta femme a-t-elle évolué de son côté ? Plus précisément a-t-elle poursuivi sa découverte de la stimulation anale qui paraissait prometteuse ? A-t-elle eu l’envie de développer sa capacité à vivre des orgasmes inspirée par ta transformation ? Ton développement sexuel, peut-être accompagné par celui de ta femme, a-t-il modifié vos jeux érotiques ?

    Ma conjointe et moi avions tenté quelques stimulations anales. Cependant, elle m’a partagé qu’elle n’éprouvait pas le même plaisir que moi. Je comprends simplement qu’elle n’a pas le désir d’explorer ce volet. Je crois que notre vie sexuelle la comble bien. Par contre, ce qui a changé (et qui évolue encore au fil des jours) c’est que mon plaisir anal est beaucoup plus assumé dans notre couple, il prend pleinement sa place dans nos pratiques sexuelles. Elle devient une complice de ce plaisir. Je pense qu’elle s’étonne encore de me voir jouir aussi intensément, de la façon que mon corps se crispe de plaisir et la puissance de mes gémissements.

    Bien qu’elle ne soit pas tant engagée dans une démarche plus exploratoire (je crois qu’elle n’en sent pas tant le besoin), je constante qu’elle a du plaisir a être complice à ma transformation. Elle aborde notre vie sexuelle avec beaucoup plus d’ouverture. Je crois que c’est grâce au dialogue que nous avons, c’est la clé.

    Dans nos jeux érotiques, nous avons surtout ajouté la pénétration anale (moi qui se fait pénétrer). Ma prostate en profite aussi, mais c’est surtout des caresses de mon anus et de l’utilisation de jouets. J’utilise un peu l’Aneros, pendant qu’on fait l’amour, mais ce n’est pas du tout comme une séance en solo. C’est vraiment pour bonifier mes orgasmes. L’Aneros est un jouet assez dur et je trouve qu’il pèse fort sur la prostate (un peu trop) avec des mouvements vigoureux de mes hanches pendant que je pénètre ma conjointe. Je crois que les muscles de mon anus/rectum sont très puissants, quand j’éjacule avec l’Aneros, dans certaines positions, c’est trop de pression sur ma prostate. Ma conjointe me disait d’ailleurs que mon anus serre très fort pendant l’orgasme. Elle me disait en blague : « Tu vas me casser le doigt avec ton anus! 🙂 ». Bref, je trouve que l’Aneros se savoure surtout dans la délicatesse.

    J’ai quand même le désir de vivre une séance d’Aneros avec ma conjointe, sans pénétration. dans l’idée qu’elle m’accompagne dans l’orgasme prostatique. Je l’imagine à côté de moi, avec des caresses douces, des baisers, sans toucher mon pénis, sentir l’odeur de sa vulve, toucher ses seins… Je veux lui faire vivre mes orgasmes prostatiques. J’aimerais qu’elle vive cette expérience avec moi, dans une forme de masturbation mutuelle.

    Malgré le fait que ma vie sexuelle s’enrichisse beaucoup avec ma conjointe, j’ai encore mon petit jardin secret. J’aime la pénétration anale, sentir mon anus étiré par un godemichet de bonne taille. C’est peut-être le seul jouet que j’ai encore de caché, dans le tiroir secret de la gêne. Je ne suis pas encore prêt à lui montrer cet énorme pénis mauve en caoutchouc, de lui dire que j’aime les jouets de cette taille. Mais bon, mon objectif est de lui avouer et d’introduire cette pratique dans notre couple. J’ai vraiment un fantasme qu’elle me pénètre avec un gode-ceinture, qu’elle me fasse l’amour, de me faire prendre et de me sentir pénétré. Mais bon, je crois que je vais y arriver, mais je nous laisse le temps d’évoluer, pas à pas, sans rien brusquer.

    La découverte de la jouissance prostatique a profondément modifié ma sexualité. L’exemple de ma transformation a encouragé ma femme à suivre une voie de même nature. Nos ébats sexuels sont beaucoup plus riches, beaucoup plus satisfaisants et beaucoup plus fréquents qu’ils ne l’ont jamais été précédemment

    Je suis vraiment content pour toi, c’est une belle richesse! Même si ma démarche a d’énorme effets positifs sur la sexualité de mon couple, je n’ai pas atteint ton niveau de symbiose sexuelle. Malgré tout, tout évolue de jour en jour. Je trouve que ta relation est inspirante elle me motive à continuer à m’investir dans cette voie.

    Au début de ta démarche, avec la découverte du plaisir prostatique, comment as-tu géré tout ça avec ta femme?
    Était-elle très ouverte sur le sujet?
    Comment a t-elle réagi?
    Elle a posé beaucoup de question?
    Est-ce que ta démarche vous a amené à explorer d’autres facettes de votre sexualité?

    Toute ma démarche avec l’Aneros et mon plaisir anal, ça fait partie de ma vie sexuelle qui s’épanouit dans ma relation de couple et dans la masturbation en solitaire. C’est un état d’équilibre assumé. Tout est parfaitement complémentaire. J’adore me masturber, sous toutes ses formes. J’aime sentir ma prostate exploser de plaisir, mon anus se contracter, mon pénis durcir entre mes mains. J’adore sentir le sperme chaud jaillir de mon pénis et éclabousser partout sur mon , sur mon visage. Ma conjointe le sait et c’est parfait comme ça. C’est mon moment à moi, un plaisir égoïste qui essentiel pour moi. C’est même un élément qui donne de la robustesse à mon couple.

    Avec ma prostate, j’apprivoise un plaisir différent, une relation différente avec mon corps. Je me reconnais beaucoup dans les propos de @BZO. C’est ma féminité qui s’exprime par ma prostate, par mon corps. Tout ça évolue à travers mon hétérosexualité, ouverte et enrichissante. Je crois sincèrement que la féminité chez l’homme est un pouvoir à découvrir, à apprivoiser, que ce n’est pas une menace à la virilité, mais bien une force complémentaire. Je trouve que c’est beau et enrichissant.

    Je trouve aussi que ces formes de plaisirs se manifestent davantage dans les médias. Malgré tout, je n’ai pas encore eu l’occasion (et le courage) d’en parler avec des amis. Je ne suis pas certain de leurs réactions. J’ai peur d’être jugé. Encore du chemin à faire. Heureusement vous êtes là!

    Petit sujet parallèle : Je suis aussi un grand fan du String masculin. J’adore sentir le bout de tissu entre mes fesses, caressant mon anus du même coup. Je me sens coquin. Mais bon, c’est aussi encore un tabou, je souhaite que ça se démocratise, que les normes sociales évolues encore. Pour l’instant juste ma conjointe est au courant. Quand pourrai-je me changer dans un vestiaire, porter mon string sans me sentir jugé? De me pencher et ne pas me soucier que l’on voit mon string dépasser de mes pantalons. Dois-je m’assumer et faire face au jugement des autres, de subir les dires des autres, affecté ma réputation dans mon milieu…? Je ne sais pas si je suis assez courageux pour défié l’opinion des autres et amener d’autres hommes à s’afficher… enfin, un enjeu différent.

    J’apprécie grandement échanger avec vous, me confier.

    Vous me faites du bien.

    #43455
    bzo
    Participant

    Le stress, la fatigue, le manque de temps, etc. Avec une famille très active, un horaire bien chargé, ce n’est pas facile de trouver un moment pour se détendre, de jouir et de gémir, avec tout le temps que ça demande!

    très certainement, il faut avoir du temps à consacrer à soi,
    c’est à peu près le seul matériau dont on a besoin en quantité,
    dans nos pratiques

    Avec ma prostate, j’apprivoise un plaisir différent, une relation différente avec mon corps. Je me reconnais beaucoup dans les propos de @BZO. C’est ma féminité qui s’exprime par ma prostate, par mon corps. Tout ça évolue à travers mon hétérosexualité, ouverte et enrichissante. Je crois sincèrement que la féminité chez l’homme est un pouvoir à découvrir, à apprivoiser, que ce n’est pas une menace à la virilité, mais bien une force complémentaire. Je trouve que c’est beau et enrichissant.

    je ne peux que concourir,
    la femme est l’avenir de l’homme, comme l’écrivait l’autre (Aragon)

    J’apprécie grandement échanger avec vous, me confier.
    Vous me faites du bien.

    c’est sûr qu’ici, ( et sans doute quelques autres forums du genre, s’ils atteignent un certain niveau d’écoute et de tolérance),
    on peut écrire et échanger sur des thèmes, des fantasmes, des pratiques,
    qu’on peut et l’on ose, très rarement exprimer ailleurs,
    même avec ses plus proches,
    surtout, peut-être, avec ses plus proches

    le plus intime, le plus troublant, le plus excessif,
    trouvent leur place par ici, sans jugements,
    peuvent monter à la surface,
    c’est si bon de pouvoir en parler,
    sans aucunes limitations,
    sans aucun tabou,
    faire monter tout cela pour l’aérer,
    le confronter à ce que d’autres portent en eux

    ce forum nous offre une chance de faire évoluer
    ce qu’il y a de plus intime en nous,
    d’en discuter avec d’autres,
    comme si on discutait de sport ou de livres

    #43477
    Andraneros
    Modérateur

    Bonjour @QCanalBoy, tu écris :

    j’ai pris un peu de temps pour répondre, mais j’avais besoin de bien articuler mes idées !

    Tu as bien fait et la lecture de ton message est un vrai bonheur.

    Quand je sens que mon corps est excité, plein d’énergie, que je suis seul à la maison, que mon anus chatouille d’excitation, mes sessions d’Aneros sont parfaites! Je jouis!
    Pour ma part, le succès vient du fait que je comprends mieux mon corps et du contexte dont il a besoin pour jouir.

    C’est un constat qui revient régulièrement sur notre forum ; la réussite d’une session en période d’apprentissage dépend beaucoup des conditions dans lesquelles on peut engager sa session. Je vois que tu gères très bien cet aspect malgré les charges de ta vie quotidienne.

    Je ne crois pas avoir atteint le Super-O, du moins pas de la manière que certains le décrivent.

    D’une part nous sommes tous différents en effet et, si tu sais prendre un peu de recul par rapport à ce que tu vis pendant tes sessions, tu es le meilleur juge de tes expériences orgasmiques. D’autre part nous ne devons pas oublier la définition du super O donnée dans le Wiki Aneros:

    an orgasm that steps out of the normal frame of reference. A Super-O is an overwhelmingly strong non-ejaculatory orgasm that may involve: durations of minutes at a time; full-body orgasmic waves of pleasure; intense pleasure throughout the pelvic region, particularly the prostate, rectum and surrounding muscles; loss of a sense of reality; strong emotional responses; flashes of color (optical activity in the brain); large muscle contractions; a strong sense of ejaculation (with no emission); protracted involuntary vocalizations, roars or screams; pleasant convulsions; pronounced deep or staccato pelvic thrusting or writhing; a sense of soulful release and relief; a sense of self-redefinition; and, an energized feeling immediately following orgasm and being ready for more (as opposed to post-ejaculation lethargy).

    Traduction
    un orgasme qui sort du cadre normal de référence. Un super O’ est un orgasme sans éjaculation extrêmement intense qui peut impliquer :
    • des durées de plusieurs minutes à la fois,
    • des vagues de plaisir orgasmique qui se répandent dans tout le corps,
    • un plaisir intense qui envahit toute la région pelvienne, particulièrement la prostate, le rectum et les muscles tout autour,
    • une perte du sens de la réalité,
    • des réponses émotionnelles fortes,
    • des éclairs de couleur (activité optique du cerveau),
    • des contractions musculaires étendues,
    • une forte sensation d’éjaculation (sans émission),
    • de longues vocalisations incontrôlées, des rugissements ou des hurlements,
    • des convulsions agréables,
    • des poussées ou des contorsions pelviennes très profondes ou saccadées,
    • un sens de soulagement émotionnel et d’allègement,
    • un sens de redéfinition personnelle,
    • un sentiment d’excitation immédiatement après l’orgasme et d’être disponible pour encore plus (contrairement à la léthargie post-éjaculatoire).
    Fin de traduction

    Cette définition est complétée par ce commentaire :

    Super-O’s come in all shapes and sizes. Some are small, some are large, some are single, some are multiple, some are centered in one area while others are in another. Some are particularly intense, while others are more subdued. Generally the experience is one of a surging pleasure wave that leaves one in a blissful yet energized state. The Super-O is very personal and different for each individual.

    Traduction
    Les Super O’s viennent sous toutes les formes et toutes les tailles. Certains sont petits, certains sont larges, certains sont uniques, certains sont multiples, certains sont centrés sur une zone tandis que d’autres le sont sur une autre. Certains sont particulièrement intenses, tandis que d’autres sont plus modérés. Généralement l’expérience se traduit par la montée d’une vague de plaisir qui vous laisse dans un état à la fois bienheureux et excité. Le Super O’ est une expérience très personnelle pour chaque personne.
    Fin de traduction

    Tu peux donc constater que la définition du super O concerne la différence entre l’expérience vécue pendant ta session et celle de l’orgasme associé à son éjaculation et sa période réfractaire que tu connais depuis ton adolescence, vraisemblablement la seule que tu connaissais avant de te lancer dans l’apprentissage du plaisir prostatique.

    Pour moi, une séance d’Aneros c’est une occasion de vivre une expérience sexuelle intime, un moment solitaire, un cadeau pour moi-même. C’est une expérience physique et émotionnelle.

    Je partage ton affirmation.

    Bien qu’elle ne soit pas tant engagée dans une démarche plus exploratoire (je crois qu’elle n’en sent pas tant le besoin), je constante qu’elle a du plaisir a être complice à ma transformation. Elle aborde notre vie sexuelle avec beaucoup plus d’ouverture. Je crois que c’est grâce au dialogue que nous avons, c’est la clé.

    Ton constat revient régulièrement sur les forums spécialisés. Il semble que les hommes qui se lancent dans la découverte de l’orgasme prostatique se sentent bien moins comblés que leur femme par leur sexualité spontanée. C’était mon cas aussi.

    je trouve que l’Aneros se savoure surtout dans la délicatesse.

    C’est ce qu’on découvre avec l’Eupho, un peu plus avec les Peridise et encore plus avec l’aneros-less. Plus rien ne vient écraser notre prostate. Les contractions de nos muscles internes et la puissance de de notre esprit suffisent à nous mettre en transe orgasmique.

    J’aimerais qu’elle vive cette expérience avec moi, dans une forme de masturbation mutuelle.

    C’est une expérience que tu pourras vivre certainement si ta femme t’accompagne dans tes sessions en commençant comme spectatrice des orgasmes que tu lui offriras, puis en se laissant imprégner par ton excitation extrême, puis en se laissant emporter par l’envie de jouir qu’elle finira par ressentir, puis en t’offrant ses propres orgasmes en réponse aux tiens. Elle s’unira « orgasmiquement » à toi quand elle deviendra capable d’abandonner toute pudeur en réponse à ton propre abandon.

    J’ai vraiment un fantasme qu’elle me pénètre avec un gode-ceinture, qu’elle me fasse l’amour, de me faire prendre et de me sentir pénétré. Mais bon, je crois que je vais y arriver, mais je nous laisse le temps d’évoluer, pas à pas, sans rien brusquer.

    Je suis persuadé que ta femme va évoluer peu à peu dans ce sens. Tu peux trouver sur le site ou le forum de nombreuses voies pour l’amener tout doucement à ces jeux. Elle peut commencer avec ses doigts (à l’entrée, plus profond, 1 doigt puis 2) ; tu peux l’encourager à mettre et retirer tes masseurs ; tu peux introduire l’insertion de plugs pendant vos ébats, pour toi bien sûr et pour elle, simplement « pour voir » (petits plugs mais attention avec des bras allongés plutôt que de petits boutons à l’extémité). Tu peux aussi proposer l’expérience plug en dehors de vos ébats, dans la vie quotidienne de la maison pour commencer.

    Au début de ta démarche, avec la découverte du plaisir prostatique, comment as-tu géré tout ça avec ta femme?

    En toute honnêteté, comme la plupart d’entre nous, instinctivement dans la clandestinité. Puis elle s’est douté de quelque chose, puis nous en avons parlé, puis j’ai pris le plus grand soin de la rassurer sur mon attachement. La gestion de cette transition entre la clandestinité et le partage a été facilitée d’une part par la lenteur de ma progression (il n’y a pas eu de révolution brutale de notre vie sexuelle) et d’autre part surtout par la confiance qu’elle a su maintenir à mon égard. J’ai pris le plus grand soin de ne pas la décevoir.

    Était-elle très ouverte sur le sujet ?

    Initialement non dans la mesure où ni pour elle ni pour moi (avant) cet aspect de la sexualité n’existait tout simplement pas.

    Comment a t-elle réagi?

    Avec un maximum de douceur de ma part elle a accepté ma pratique. Elle m’a demandé de mettre mon aneros pendant nos ébats, elle l’a apprivoisé, elle a commencé à jouer avec mon anus (geste totalement absent de nos pratiques avant), elle a commencé à explorer avec une phalange. Pendant tout ce temps je progressais et mon plaisir prostatique se développait. Les modifications de mes réactions sexuelles devenaient de plus en plus évidentes (mini Os, orgasmes secs, tétons hyper sensibles alors qu’ils étaient totalement insensibles avant,… ). Elle était de plus en plus excitée par le spectacle de ma nouvelle jouissance.

    Je lui ai offert son premier jouet sexuel, un Womanizer (grande nouveauté révolutionnaire à l’époque) pour qu’elle puisse découvrir elle aussi l’expérience de vivre des orgasmes quand elle le voulait en toute simplicité, en toute sérénité puisqu’elle avait à la fois mon approbation et mes encouragements. Elle s’est lancée seule sans m’en parler (je ne lui posais bien sûr aucune question) puis un jour (après de longues semaines) elle m’a demandé de recharger son jouet… C’est ainsi qu’elle a découvert qu’elle était elle aussi multi-orgasmique. L’étape majeure du réveil de sa libido a été de « m’offrir » ses orgasmes en utilisant son jouet devant moi alors qu’elle ne s’était jamais masturbé devant moi auparavant. Elle avait choisi de partager mon cheminement en ajoutant le sien au mien.

    Elle a posé beaucoup de question ?

    Dans un premier temps très peu et surtout centrées sur mon attachement à notre couple. Puis de plus en plus et de plus en plus explicitement sexuelles.

    Est-ce que ta démarche vous a amené à explorer d’autres facettes de votre sexualité ?

    Notre sexualité était initialement joyeuse mais très basique (comparée à ce qu’elle est devenue). Puis les responsabilités familiales, professionnelles puis de très gros problèmes de santé ont réduit nos ébats amoureux à presque rien. Depuis que nous nous sommes lancés dans nos démarches de développement de nos capacités orgasmiques notre sexualité est devenue encore plus joyeuse, beaucoup plus riche, notre excitation sexuelle est au top et nos ébats érotiques n’ont jamais été aussi fréquents, longs et intenses

    Je partage ton choix de « l’équilibre assumé », je partage ta perception de ta part de féminité comme « force complémentaire » de ta virilité. Je suis aussi un fan du string masculin, que je porte moi aussi en toute discrétion en public. Tu n’as pas à défier l’opinion des autres. Tu en parles si les circonstances t’encouragent à le faire, sinon tu mènes ta vie en toute discrétion et en toute satisfaction.

    Bon cheminement @QCanalBoy.
    (Désolé, mon message est très long)

    Si tu as des questions plus personnelles sur l’évolution de ma femme ou si tafemme en avait tu peux me les poser en message privé sur leDiscord associé au site. Mon pseudo là-bas est @Andros.

    #44511
    QCAnalBoy
    Participant

    Bonjour,

    J’ai une nouvelle expérience à partager.

    La semaine dernière, je me suis donné trois bonnes séances de massages prostatiques, à l’aide de mes deux masseurs (Helix et Progasm). J’ai eu de très bons résultats, des orgasmes bien puissants. Bref, ma prostate m’a fait vibrer!

    Le lendemain de ma dernière séance, le vendredi matin, je sentais bien ma prostate, elle chatouillait, encore fébrile. Comme si elle respirait doucement, je la sens bouger doucement… enfin, c’est ce que ressens… une métaphore…

    Bref.

    Je travaillais au bureau, devant mon ordinateur, bien concentré sur ma tâche. Je bouge régulièrement un peu les fesses, pour corriger ma position assise. Tout à coup, je sens ma prostate faire quelques petites contractions, ces mêmes petites contractions que j’ai au début de mes séquences orgasmiques lors de mes sessions d’Aneros. La sensation éveille mes sens et mon attention. J’arrête de bouger et je ferme les yeux pour me concentrer sur la sensation. Je respire profondément… je me détends… hop, une nouvelle mini série de contractions… puis un pause. Je sens une petit chaleur qui monte en moi, l’excitation se propage dans mon corps. Les contractions reviennent et tout mon esprit est concentré sur les sensations que m’offre ma prostate. Le tout s’accélère et je retrouve les sensations que j’ai avec mon masseur. Je sens mes fesses bouger involontairement sur ma chaise et ma prostate se lance dans des contractions de plus en plus puissantes. Oh my god! C’est parti. C’est la fête dans mes fesses. Mon pénis gonfle de plaisir, une puissante érection s’installe dans mes sous-vêtements, comme s’il voulait déchirer mes vêtements pour sortir et s’étaler de tout son long. Je portais un string, pas besoin de vous dire que mon pénis occupait toute l’espace disponible. C’était très serré, presque douloureux. Bref, je suis silencieux sur ma chaise presque d’immobile, au travail, et dans mon corps… c’est la fête! Mon visage se crispe, j’ai une vague de plaisir qui traverse mon corps. Bang! J’ai un orgasme! Ma prostate se contracte fortement et mes fesses tremblent de plaisir. J’étais figé sur ma chaise, savourant cet instant inattendu.

    J’ai du attendre quelques minutes pour me calmer. J’espérais que personne me demande de me lever… affichant une énorme érection dans mes pantalons. Un coup la tension descendu, je suis allé aux toilettes pour reprendre mes esprits et essuyer les écoulements de liquide séminale dans mon string.

    C’est mon premier orgasme prostatique sans masseur Aneros. L’orgasme m’a pris par surprise. Ce n’était pas le plus, mais il m’a amené plus loin dans ma démarche, de me connecter davantage avec ma prostate. C’était vraiment génial!

    J’avais besoin de le partager.

    Merci

    #44512
    bzo
    Participant

    bravo, belle expérience

     

    j’admire ta capacité à contenir en toi les effets de l’orgasme,

    moi, je n’essaie plus, en-dehors de chez moi

    sauf, de temps à autre, quelques moments de détente, aux toilettes, au travail

     

    mais sinon, assis à mon poste, hors de question,

    j’aurai trop peur de déclencher un orgasme

    car alors je ne me contrôlerai plus

    et commencerai à gémir et remuer, malgré moi

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