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  • #24430
    Northrop
    Participant

    Bonjour à tous,

    Tout d’abord, j’ai 24 ans et découvert l’aneros fin avril dernier, date de première utilisation. Ayant entendu parler des orgasmes prostatiques et étant curieux, je me suis laissé tenter. Je n’ai pas fait de recherches globales préalables sur le sujet, celles-ci se centrant plutôt sur comment atteindre l’orgasme.

    J’estime avoir eu mon premier orgasme début juillet, avec une déconnexion totale lors de celui-ci.

    Même si j’ai grandement apprécié l’expérience, je souhaiterais aujourd’hui faire oublier à mon corps les réflexes qu’il a acquis.

    En effet, la situation devient incontrôlable. Auparavant, j’avais envie de renouveller l’expérience une fois par semaine. En juillet-août, la fréquence des sessions s’est rapprochée, avec une forme d’addiction. J’ai eu des périodes pendant lesquelles je n’avais pas accès à l’Aneros, et c’est là que les problèmes ont commencé : j’ai pu avoir des orgasmes sans. Depuis, mon corps ne veut pas s’arrêter. Impossible d’aller dormir sans sentir mes muscles se contracter et mes jambes vibrer. Depuis août, j’ai donc des problèmes croissants liés à celà, dès que je suis allongé ou assis : impossible de dormir, de me concentrer en cours, et sensation très gênante de ne rien pouvoir faire pour empêcher ça. Je vois une fille en ce moment, ce qui n’arrange en rien mon état d’angoisse.

    Je n’ai pas souhaité ça, et je souhaiterais donc revenir à ma vie d’avant. Dernièrement, avec le manque de sommeil et l’incapacité de trouver une solution (“assouvir” ou faire des breaks en me concentrant sur la masturbation uniquement) n’y font rien. Déjà que ça me faisait stresser, autant vous dire que quand je suis tombé sur des posts mentionnant le “re-wiring”, j’ai eu la boule au ventre (des crises de panique au lit s’en sont suivies, sentant que j’étais toujours sujet à des contractions).

    D’où ma question, de façon très simple : comment “défaire” le rewiring, ou laisser le corps oublier tout celà? J’ai jeté l’Aneros il y a quelques semaines et fait tout mon possible mentalement pour empêcher mon corps de continuer, en vain.
    Sinon, devrais-je consulter? Si oui quel type de spécialiste?

    En vous remerciant par avance mille fois pour les réponses que vous pourrez m’apporter.

    #24432
    Peri
    Participant

    Bonjour Northrop,
    Je suis désolé de lire que ton cheminement t’apporte ces réactions et angoisses décrites.
    Pour ma part, le massage de la prostate concerne plus que la sphere sexuelle. Par conséquent les meme mises en garde valablent pour certaines pratiques spirituelles efficaces devraient l’etre clairement signifiées à chaque nouvel initié.
    Il me parait sage dans un premier temps de te rappeler d’un avis médical ne serait surplux si ces nuissances venaient à prendre de l’ampleur.
    Dans un second temps et selon mes propentions, que certains qualifieraient d’ésotériques, je t’inviterai à élargir ta vision de la sexualité avec des leçons de tao ou de yoga/tantra… Je te passe le lien d’une leçon traitant des manifestations desagréables de kundalini : voir https://www.aypsite.ch/lecon_069.
    Garde confiance en ton corps et ton esprit sage.

    #24433
    Northrop
    Participant

    Merci pour cette réponse Peri,

    En effet l’aspect spirituel lié à cette pratique revient souvent sur différents forums, notamment concernant les symptômes de Kundalini.
    Je suis complètement étranger à toute notion de tao, yoga etc.
    Même si élargir ma vision de la sexualité par ces pratiques me semble intéressant, je suis plus focalisé sur la façon d’arrêter ce cauchemar. De plus, j’ai pu lire que les manifestations de Kundalini sont liées à un éveil spirituel demandant souvent des années de pratique. A mon sens (je suis très terre à terre), il s’agit plutôt de réflexes acquis et d’une recherche inconsciente du plaisir par le corps, des automatismes en quelques sortes. Il faudrait donc que je laisse mon corps oublier ces automatismes, selon moi encore, mais je ne sais pas le temps que cela prendra, sachant qu’il continue à le faire seul, renforçant potentiellement ces mêmes automatismes.

    Si quelqu’un a vécu une expérience similaire sans chercher à l’apprivoiser (ce que je revois souvent, beaucoup disent de “vivre avec”) et en réussissant à s’en défaire je suis preneur!
    Aussi, quel spécialiste pourrait m’aider au mieux? Sexologue? Homéopathe? Ou pour le pire, psychologue? 🙂 Si je vais voir un médecin généraliste j’ai peur qu’il ne comprenne pas et me prescrive anti-anxiolytiques, somnifères ou alpha-bloquants…

    #24434
    Peri
    Participant

    Je partage tes craintes vis à vis de la medecine moderne et pourtant ils appliquent des methodes bien terre à terre (selon eux). A toi de voir.
    As tu essayé de marcher un moment durant la journée ? Choisir une alimentation plus riche, plus lourde ? Pratiqué la respiration abdominale ?

    Dans les traditions orientales il est clairement indiqué que le corps est fait pour connaitre l’extase permanant. Le massage de la prostaste est une pratique tantrique à partir du moment où elle reste pre-orgasmique. A la suite de la stimulation du systeme nerveux dû au massage ou autres pratiques il peut se produire un eveil partiel et donc des reactions surprenantes et parfois genantes.
    Dommage que tu ne fasses pas des etudes de théologie, un prof pourrait te parler de l’extase des religieux dans leurs couvents isolés. J’ai trouvé un bouquin la dessus c’est passionnant. Enfin, bref…

    #24436
    Andraneros
    Modérateur

    Bienvenue sur le forum @northrop. Il est arrivé que des membres de notre forum se plaignent d’effets secondaires indésirables voire gênants consécutifs à leur pratique du massage prostatique. Vous nous faites le tableau d’une situation exceptionnelle qui va bien au-delà de ces rares témoignages.

    Votre description mélange deux symptômes qui, à mon avis, relèvent de formes de traitements différents.

    En juillet-août, la fréquence des sessions s’est rapprochée, avec une forme d’addiction.

    mon corps ne veut pas s’arrêter. Impossible d’aller dormir sans sentir mes muscles se contracter et mes jambes vibrer.

    L’addiction, dérèglement du comportement, est maintenant bien prise en charge dans des unités spécialisées présentes dans de nombreux hôpitaux. Les réactions réflexes incontrôlables de votre corps demandent vraisemblablement un traitement bien différent même si ce traitement peut comporter un travail d’analyse auprès d’un psychiatre, au-delà de la seule prise en charge pharmacologique. Dans tous les cas vous devez vous adresser à un médecin.

    Vous nous dites :

    je suis plus focalisé sur la façon d’arrêter ce cauchemar. De plus, j’ai pu lire que les manifestations de Kundalini sont liées à un éveil spirituel demandant souvent des années de pratique.

    Tout traitement sans médicament s’appuyant sur des pratiques d’origine orientale (yoga, tao, tantra, acupuncture, etc.) ou occidentale (sophrologie, relaxation, hypnose, etc.) peut prendre plusieurs semaines voire plusieurs mois avant que vous n’en sentiez tout le bénéfice. Compte tenu de l’état d’urgence dans lequel vous vous décrivez, il me paraît donc inévitable de consulter votre médecin traitant, en respectant le « parcours de santé » réglementaire de l’URSSAF et de lui demander, selon l’analyse qu’il fera avec vous lors de la consultation, de vous aiguiller soit sur un spécialiste de l’addiction, soit sur un neurologue (réflexes musculaires handicapants), soit éventuellement aussi sur un psychologue ou psychiatre.

    Pour aborder avec votre médecin le sujet de votre utilisation d’un masseur prostatique vous pouvez vous appuyer sur le site de la société High Islanf Health qui est spécialisée dans la vente de produits destinés au traitement paramédical de différentes affections dont les hémorroïdes et l’hypertrophie bénigne de la prostate. (Les effets orgasmiques des masseurs prostatiques n’ont été repris que plus tard par la filiale Aneros spécialisée dans ce domaine.)

    Vous nous dites :

    Ou pour le pire, psychologue?

    Pourquoi ? Cette réaction n’est-elle pas le signe que vous craignez la mise au grand jour de blessures mal cicatrisées que votre inconscient veut garder enfouies ? Les psychologues ne sont pas les médecins de la folie, ils sont les médecins de l’âme, des personnalités en équilibre instable que notre mode de vie fabrique à la chaîne.

    Vous pouvez réduire l’intensité de votre angoisse en considérant sérieusement que votre expérience vous donne l’occasion de réparer des fêlures déjà existantes même si vous ne les voyiez pas.
    Il vous faut prendre du recul. Pendant quelques jours ce peut être fait à l’aide de médicaments ; pendant quelques semaines ou mois ça peut être fait avec l’aide d’un soutien psychologique ; à plus long terme @peri vous donne le meilleur conseil en vous proposant de vous initier à des disciplines qui aident à mieux associer votre corps et votre esprit.

    Bon rétablissement @northrop.

    #24444
    Adam M.
    Maître des clés

    Bonjour @Northrop,
    J’ai lu quelques très très rares cas en Anglais uniquement de personnes qui avaient des “problèmes” un peu similaires avec des orgasmes dans les transports en commun par exemple mais en général cela ne dure pas plus de plusieurs jours. De mon coté, je n’ai jamais rencontré ce genre de problème et jamais lu de description avec autant d’intensité de ce “problème”

    Il y a deux façon d’avancer sur ce qui vous arrive, car vous nous décrivez malheureusement une situation exceptionnelle et je tiens à vous mettre en garde que ce forum n’est pas un lieu de consultation médicale et ne peut donc prétendre à régler votre question d’un point de vue médical. La seule chose que nous pouvons faire c’est mettre notre expérience à votre service pour vous donner notre avis qui ne vaut que ce qu’il vaut en fonction de notre expérience.

    Si la gravité de l’addiction et des symptômes que vous décrivez est réellement à ce point, dans ce cas je vois deux chemin, le premier énergétique en consultant un spécialiste de l’énergie qui pourra regarder ce qu’il se passe dans votre corps d’un point de vue énergétique (par exemple une personne spécialisé dans l’acuponcture, la seconde option est de consulter les spécialistes médicaux qui ont la formation et l’expérience pour prendre en charge votre souffrance (urologues, psychologues ou psychiatres).

    J’espère de tout coeur que vous aller régler rapidement votre situation. Tenez nous au courant.
    Amicalement, Adam.

    #24445
    fidelio
    Participant

    @Northrop je suis plus ou moins passé par là quand ma prostate a compris quel plaisir je pouvais prendre grâce à l’aneros. Quand le rewiring est devenu effectif, j’ai eu moi aussi des orgasmes sans aneros et ça m’arrivait dans les transports en commun, ou le soir en me couchant, impossible de fermer l’œil à moins de rassasier ma prostate qui était hors de contrôle. Comme toi, ça m’a filé des bouffées d’angoisse et quelques vraies crises de panique.

    Pour ce que ça vaut voici comment je m’en suis sorti: par la concentration, la méditation, et, il faut bien le dire, la volonté.
    Je vais rester bien terre à terre, je ne te parle pas de yoga, ni de tantra ou de quoique ce soit de spirituel. Mais il n’est pas forcément nécessaire non plus de consulter un médecin (pour lui dire quoi en fait ? C’est très gênant, je me souviens que ça augmentait mon angoisse de l’imaginer.) au moins dans un premier temps. La “crise” va passer. Tu n’es pas “malade”, simplement, ton corps et ton esprit apprennent un nouveau truc, qui plus est lié au plaisir. c’est comme d’apprendre à marcher. Au début on titube, on vacille, c’est désordonné, et puis on apprend à maîtriser la marche. Pour la prostate, c’est pareil.
    Je te suggère d’essayer de te concentrer sur elle et de lui dire “Tais-toi, je ne veux plus t’entendre !”. Il faut rester calme, pratiquer la respiration ventrale pour faire chuter l’angoisse, et ensuite se focaliser mentalement dessus pour la faire se rendormir.

    ça a fonctionné pour moi. à partir du moment où je lui ai fait comprendre qui était le “patron”, elle s’est beaucoup calmé et j’ai pu reprendre une vie plus normale. Je suis convaincu que l’aspect mental joue un très grand rôle là-dedans, et l’angoisse y est certainement pour beaucoup dans ce qui t’arrive.

    Ceci dit, les conseils de @andraneros sont comme toujours très pertinents et je le rejoins tout à fait sur la part psychologique.

    #24446
    Northrop
    Participant

    Merci beaucoup pour toutes vos réponses!

    Bon depuis hier j’ai de nouveau réussi à calmer plus ou moins la situation via masturbation préventive ou pour stopper quand je sens que ça commençait. Avec ça, comme ça calmait toujours moyen j’ai essayé le truc de “bout du pouce sur le bout de l’index, et bout de la langue collée sur l’extrémité avant du palais”, vu sur un site dédié aux symptômes de Kundalini. Ca marche pas trop mal donc je vais continuer comme ça, en espérant que ça disparaisse à moyen long terme.


    @peri
    Je n’ai pas beaucoup de temps pour d’autres activités, mais je marche déjà pas mal pour aller au boulot, je mange bien, et il me semble que la respiration abdominale je l’ai apprise pour utiliser l’Aneros donc je préfère plus essayer 🙂 L’extase permanent pourquoi pas, mais il faut bien pouvoir vivre sa vie occidentale plate aussi!


    @Andraneros
    Wow c’est complet, merci pour ces indications. Un neurologue pourrait être adapté si je ne m’en sors pas dans le long terme comme indiqué. Je garde vos conseils précieusement, en espérant n’avoir à les employer qu’en dernier recours! Très bonnes indications. Et pour la parenthèse psychologie, si comme tout le monde j’ai eu des périodes difficiles, j’ai toujours préféré éviter justement pour éviter de faire ressortir d’autres choses, peut-être infondées, qui me créeraient des problèmes supplémentaires dont je n’ai pas besoin (surtout en ce moment)! 🙂


    @Adam
    Effectivement j’ai lu certains de ces témoignages, qui ne m’ont pas aidé en passant puisque ceux dont les “problèmes” persistaient avaient l’air de dire qu’ils avaient hâte d’apprendre à les maîtriser et vivre avec… Et ceux qui leur répondaient disaient qu’ils avaient une “chance folle de s’être réveillés”, bref on voit de tout. Cette expérience ne me semblait pas si rare que ça, c’est sûrement sa persistance qui est rare, d’où l’idée d’addiction en effet. Mais sans utilisation compulsive de l’Aneros, peut-on quand même parler d’addiction?


    @fidelio
    C’est exactement ça, des symptômes à l’idée de passer par le médecin “pour lui dire quoi?”, je me retrouve!
    J’ai tenté les “Tais-toi”, mais je pense que ça rend la chose parfois plus difficile puisque ça recentre quand même l’attention dessus, et ça énerve puisque l’effet n’est pas instantané (insomnies bonjour)! Il est parfois très difficile de supprimer l’angoisse puisqu’elle vient du fait que la sensation ne part pas par moments… Et la respiration ventrale/abdominale (même chose?) comme je disais à Peri amplifie le truc je crois. Je vais persévérer, ça me fait du bien de pouvoir en discuter avec vous tous et d’avoir de bonnes suggestions.
    As-tu encore des effets à ce jour ou as-tu pu complètement t’en détacher comme si ce n’était jamais arrivé?

    Je vous tiendrai informés des avancées, si d’autres traversent celà à l’avenir qu’ils sachent quoi faire 🙂

    #24477
    Lerris
    Participant

    Salut @Northrop,

    Je découvre tout juste tes messages et cela entre en résonance avec ce que j’ai vécu.
    J’ai ressenti les mêmes sensations que toi avec, en plus, des pressions crâniennes qui perdurent. Il semblerait que cela soit dû à des problèmes oculaires, sauf que ces problèmes sont survenus pile au moment où j’utilisais fréquemment l’Aneros et pendant une période où j’ai subi beaucoup de stress.
    D’après mon orthoptiste, ce stress (et je pense l’utilisation intensive de l’Aneros avec orgasmes prostatiques) a pu déclencher mes symptômes (qui sont décrits dans le syndrome de Kundalini, d’après ce que je viens de voir.)

    En bref, selon moi, tout cela est arrivé parce que je n’ai pas laissé à mon corps le temps de se reposer, j’ai subi beaucoup de stress, et j’ai fini par me crisper complètement.
    L’apprentissage de l’orgasme prostatique est quelque chose qui peut être assez violent, nerveusement, pour le corps. Surtout que, lorsque l’on commence, on a du mal à se détendre. Et, si tu es d’un naturel nerveux (comme moi), ça ne doit rien arranger.

    Même si mes pressions crâniennes n’ont pas disparu, pendant toute cette année j’ai un peu mis de côté l’Aneros et j’ai appris à mieux me détendre. A force, mon corps a cessé de jouer avec lui-même (j’avais des orgasmes la nuit, sans l’Aneros, ce qui se reproduit dès que je rejoue avec l’Aneros la journée et que je ne laisse pas mon corps tranquille assez longtemps apparemment.)

    Donc, je pense que tu dois apprendre à te détendre. Et, s’il le faut, tu peux aussi essayer une petite période d’abstinence sexuelle pour laisser complètement ta prostate tranquille (elle est activée aussi quand tu joues juste avec ton pénis).
    Concentre-toi sur ta respiration en relâchant bien le ventre, essaye même de relâcher les muscles de ton bas ventre et ton anus. Fais du sport, de façon à profiter des endorphines et te détendre.
    Au bout d’un moment, ton corps devrait arrêter de t’embêter. Je pense qu’il a pris une habitude, et il faut maintenant attendre qu’il l’oublie.

    A mon sens, on devrait beaucoup insister sur le fait que l’apprentissage avec l’Aneros doit se faire de façon progressive, en prenant son temps et en apprenant avant tout à se détendre.
    Ce n’est pas le premier témoignage de ce genre que je lis, et je pense faire partie de ceux qui ont des problèmes à cause de l’Aneros (et d’un concours de circonstances).
    Chez la plupart des gens, qui savent se détendre et qui n’ont pas tendance à devenir “accroc” à l’utilisation de l’Aneros, il n’y a pas de soucis. Mais, chez des gens qui sont plus nerveux et qui finissent par beaucoup trop utiliser l’Aneros, sans jamais se reposer, il y a des risques que le corps réagisse mal.

    Bref, personnellement, si je reprends l’Aneros sérieusement, ça serait pas plus de 2 fois par semaine, sur des séances courtes avec une grande détente, et le reste du temps, il faudra que je laisse ma prostate tranquille.

    EDIT : J’ai oublié de préciser que la prise d’anxiolytique n’est pas une fatalité. On m’en a prescrit et cela peut aider à réduire la crispation, et donc aider ton corps. Évidemment, il ne faut pas prendre cela à long terme et plutôt le réserver aux pires moments. A côté, tu peux aussi essayer le millepertuis et le passiflore, pour être un peu plus détendu.

    #24507
    eveilletajoie
    Participant

    Bonjour Northrop,

    J’ai été touché par tes messages, particulièrement parce que je viens de vivre mon premier orgasme avec mon aneros et que j’ai du mal à gérer l’envie folle qui me prend d’y retourner en permanence et qui m’a empêché de dormir ces dernières nuits – problème qui semble un peu plus mince à la lecture de tes messages
    Je viens d’appeler mon ostéopathe qui est aussi un ami précieux et qui m’a rassuré en me disant que ce qui m’arrivait était parfaitement normal vu l’immense énergie libérée par ce type d’orgasme – il m’a tout simplement recommandé de faire des seances de respiration abdominale en me focalisant sur mon cœur pour y ramener l’energie du bas du corps mais aussi celle du mental.
    Je t’envoie un maximum d’empathie et si jamais tu es sur lyon je peux te donner le numéro de mon osteo si besoin. Bon courage à toi !

    #24508
    Lerris
    Participant

    Salut @WhatTimeIsLove,
    Je me permets de te répondre ici car j’habite moi-même pas loin de Lyon et je serais intéressé par l’adresse ton ostéo…
    Pourrions-nous en parler en privé ? (Je ne sais pas comment par contre, je ne vois pas comment t’indiquer une adresse mail sans l’étaler ici et je ne vois pas de moyen de parler en privé sur ce forum…)

    #24513
    eveilletajoie
    Participant

    aux modérateurs : puis-je donner ici quelques indices à Lerris pour qu’il trouve mon ostéo? par exemple son adresse précise afin qu’un coup de google le renseigne?
    Merci pour vos retours

    #24519
    Andraneros
    Modérateur

    @whattimeislove et @lerris je pense que le plus simple pour respecter discrétion et confidentialité est d’utiliser le formulaire de contact (« Menu », « Plus ici », « Me contacter ») qui permettra à @whattimeislove de fournir les coordonnées de son ostéopathe avec son accord à NXPL qui pourra ainsi faire suivre à @lerris s’il le désire.

    Bon cheminement à vous deux.

    #24556
    ane et rosse
    Participant

    Bonjour Northrop,
    Je viens de prendre connaissance de ce que tu présentes comme une addiction.
    Je ne vais pas longuement revenir sur mon apprentissage du plaisir prostatique et des résultats obtenus grace à l’aide et aux conseils glanés sur ce forum.
    Au cours de mon apprentissage, j’ai clairement obtenu des progrès en espaçant les séances ce qui a suscité un manque très sensible au niveau de la prostate et augmenté la puissance des orgasmes. Adepte du do nothing, seul moyen de me décontracter pendant les séances avec l’Helix puis avec le Progasm, j’éprouve aujourd’hui des sensations similaires aux tiennes sans Aneros et c’est plutôt un plaisir très positif pour moi.

    Je ne préconise rien te concernant car nous sommes des individualités.Pour ce qui me concerne j’ai accepté le phénomène sans panique. Mon âge bien sûr m’a appris que la panique et l’apprehension amplifiait tout problème auquel on pouvait être confronté. Tous les conseils et les avis de qualité qui t’ont été dispensés et te seront dispensés n’opéreront que si tu acceptes ce qu’il t’advient comme positif. Son rejet te culpabilise et amplifie l’addiction, si addiction il y a, car tu es jeune et il est normal qu’à ton âge toute expression sexuelle prenne une certaine ampleur.
    Maintenant, il est normal de consulter un médecin quand on pense avoir un souci de santé. Moi j’irais tout simplement consulter mon médecin traitant habituel en lui expliquant le souci et l’origine probable du souci, c’est beaucoup mieux pour le diagnostic. Je lui ferais également part des tes craintes concernant les anxiolytiques – elles sont partagées par beaucoup de personnes – et je pense qu’il trouverait une solution. Le medecin traitant connaît mieux son patient que tout autre et peut l’orienter vers un thérapeute ou une thérapie adaptée.
    Voilà! Tout cela peut paraître simpliste mais de la simplicité naît souvent la meilleure des solutions.
    Cordialement

    #24748
    lucky
    Participant

    Bonjour à tous,
    Cela fait un bail que je n’ai posté ici.
    Je viens de découvrir ton post Northrop et je comprends tes angoisses vu que j’ai connu quelques inquiétudes aussi. Le corps qui trouve tout seul le chemin de l’orgasme, ça !
    Chez moi, cela s’est toujours manifesté dès que je me décontractais. Par exemple, à la plage, plus moyen de m’allonger sur le sable chaud sans spasme…
    Ca m’arrive encore, je fais passer cela pour des décharges électriques, ou je remue ma jambe très rapidement comme ce que l’on appelle habituellement la danse de St Guy. En général ça passe assez vite dès que je me concentre sur quelque chose de non sexuel. Par exemple un travail, une tâche particulière, comme lire, écrire, ou parler à propos d’un sujet qui m’intéresse… Mais bon des fois ça prend toute la place, je fais avec.
    J’ai l’impression de vivre en quasi extase d’une manière permanente. En cela c’est merveilleux. Mais bon, c’est sûr, la fréquence et l’intensité se révèlent un tantinet encombrants.
    J’ai remarqué quand même que plus je produisais de liquide prostatique, plus je me calmais. Mon corps réclame cet orgasme. Si je le satisfais, alors il me laisse à peu près tranquille. Je m’organise donc des séances de caresses et de godes très fréquentes et très intenses pour calmer le jeu, par la production de liquide pré-orgasmique.
    Au moment du coucher, ma femme, qui accepte à peu près la situation, considère que le lit, le soir, avant de s’endormir devient un peu comme le tangage d’un bateau… Je lui réponds que c’est comme ça quand on a épousé un marin. En tous cas, je fais avec, ça tangue tous les soirs, parfois au milieu de la nuit et tous les matins aussi et dès que je me décontracte.
    Ca m’est même arrivé en nageant en mer.
    C’est comme ça ! J’ai trouvé des petits trucs que j’ai énumérés ici pour que ce soit vivable mais guère plus.

    Biz
    Lucky

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