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21 juin 2024 à 14 h 40 min #50007SF_FParticipant
Bonjour à tout le monde,
Je ne peux pas résister à l’envie d’écrire quelques mots suite à une expérience extraordinaire d’orgasme prostatique Aneros-Less/simplement avec son corps… J’écris ces premiers mots quelques dizaines de minutes après une délicieuse et non prévue série d’orgasmes prostatiques… sans que ma prostate n’ait vu de près ou de loin l’ombre d’un sextoy ou autre doigt ! C’est arrivé suite à la lecture de ce fil : https://www.nouveauxplaisirs.fr/forums/topic/orgasme-prostatique-sans-aides-externes/page/3 et je remercie tous les participants. Je me permets faire un petit récit et de dire quelques mots sur mon parcours, en espérant que ça éclaire ou inspire quelques lecteurs découragés par le tortueux trajet vers ces nouveaux plaisirs.
J’ai découvert vers 2020 l’existence de l’orgasme prostatique en écoutant le podcast “les couilles sur la table” dans lequel Adam, le créateur du site, est intervenu (j’ai alors 21 ans). Curieux, je décide de tester et d’acheter un masseur (Aneros Helix). Je le teste ici et là pendant quelques mois, je ressens quelques sensations agréables, mais sans plus. Puis le confinement de 2020 tombe, je rentre chez ma famille et je laisse le jouet et l’envie de continuer l’exploration derrière moi. Pourtant, ma curiosité est piquée parce que les quelques sensations ressenties m’en rappellent une autre : je crois que je suis “conscient” de l’existence de cette curieuse prostate depuis longtemps, déjà étant enfant, car je me souviens d’avoir ressenti d’étonnantes sensations agréables (à un niveau très léger) quand je devais me retenir d’aller à la selle (en contractant ces différents muscles donc). Cette première découverte m’a permis d’identifier cette étrange sensation comme une légère “activation” de la prostate, et de brancher cette sensation sur “l’idée du plaisir”.
Finalement, ma vie passe, les études m’occupent, des difficultés arrivent, on me diagnostique une dépression en 2023 (dont je suis quasiment sorti !) et j’oublie tout à fait les quelques épisodes de plaisirs prostatiques. Sans doute que mon stress, mes angoisses et ma fatigue m’empêchaient d’atteindre un niveau de lâcher-prise suffisant pour gouter à ces plaisirs. Puis, nous voilà en 2024, une psychothérapie ma remis sur pied, je m’ouvre de nouveau au monde. Très important, dans ce processus, j’ai découvert la méditation. Pour moi, c’est tout simple : je m’assieds quelque part et je me concentre sur les sensations de mon corps tout en étant conscient de ma respiration. Je suis plutôt un contemplatif, alors l’exercice est assez naturel pour moi. Je pense par contre que c’est un élément crucial (le plus important ?) pour l’atteinte de ces plaisirs. Je médite ici et là, chez moi, attablé tranquillement à une terrasse d’un café… Un jour, en terrasse donc, je ferme les yeux, et je commence à méditer. Je suis particulièrement détendu, et je me surprends à remarquer mon sourire : je me sens bien. Plus que ça, je sens une excitation monter en moi… Incroyable ! Les picotements internes me rappellent l’existence de l’orgasme prostatique, et, quelques jours après, je ressors le fameux jouet. C’est un dimanche, je me sens bien, je médite, et à l’aide de mon Aneros Helix, je ressens un niveau de plaisir jamais atteint, au point que je n’arrive plus à contenir mes gémissements ! Je n’ai pas vraiment cherché à contracter activement les différents muscles entourant la prostate, je suis simplement resté à l’écoute du corps, en respirant doucement. Je répète alors l’expérience 5 ou 6 fois, à une semaine d’intervalle à chaque fois (environ). Par contre, pour une raison inconnu, les sensations sont variables, souvent plus faibles, avec notamment des sessions “ratées” de ce point de vue-là.
Les semaines passent, je continue à expérimenter, les sensations sont chouettes mais je les qualifierais de petits orgasmes légers au mieux. Par contre, je me mets à “sentir” ma prostate régulièrement, voire un peu tout le temps. Désormais, je sens qu’elle est-là, je sens une chaleur, des picotements intempestifs, des sensations de plaisir ici et-là. Dans le même temps, je me mets à explorer plus sérieusement mes tétons (après la lecture d’un article sur ce site), que je finis par ressentir d’une façon similaire à ma prostate (bien moins intense tout de même), à force de stimulation au moment des masturbations péniennes. Je les sens désormais parfois comme tendus vers l’avant, comme s’ils envoyaient de l’énergie devant moi…
Et nous arrivons à aujourd’hui… Sans rentrer dans les détails, je dois dire qu’hier a marqué un accomplissement personnel important pour moi, qui me fait dire que ma dépression est sans doute bel est bien derrière moi. Je me sens donc depuis ce matin très satisfait, détendu, et calme. Après une après-midi à la terrasse d’un café à écouter le bruit de la fontaine et à lire tranquillement, je décide une fois rentré chez moi de me lancer dans la lecture d’articles sur ce site, pour m’inspirer, et finis par tomber sur le post indiqué en début de mon message. Je suis assis sur une chaise, mon ordinateur est devant moi, et je lis vos messages. Je me sens bien, et je me décide à tenter d’appliquer vos conseils : je contracte légèrement à la fin de mes expirations, je titille mes tétons, etc… Lisant que l’écoute de mp3 de méditation pouvait aider, je lance une vidéo de méditation au hasard (https://www.youtube.com/watch?v=KcU6w1Pr5gc&t=14317s). Je me trouve alors de plus en plus excité, la chaleur arrive, et mes tétons m’ordonnent de m’occuper d’eux. Petit à petit, au fil de mes lectures, (j’arrive à la page 3 du fil indiqué plus haut…), je sens un plaisir fort monter en moi, un bien être généralisé, sans que je sois particulièrement actif dans mes contractions. Toujours assis, je ressens le besoin de bouger légèrement mon bassin, la chaleur se diffuse, et le plaisir irrigue tout mon corps. Les sensations sont de plus en plus fortes, je ferme alors les yeux. Je me concentre, comme lors de mes sessions de méditation classiques, sur les sensations de mon corps : mes jambes qui touchent la chaise, mes muscles plus ou moins tendus, l’air qui pénètre mes poumons, la chaleur dans mon corps, et mes tétons. Je crois que j’ai alors en tête comme un “triangle de plaisir” formé par mes deux tétons et ma prostate. Je sens comme une énergie qui circule et je me concentre fermement sur ces trois points. Petit à petit, les gémissements montent, les tremblements puis les spasmes aussi. Je ne contrôle plus bien mes jambes, je bouge le bassin sans le vouloir… Un plaisir comme je ne l’ai jamais ressenti ! Je crois que mon sexe est dur tout du long, avec une grande quantité de liquide séminal qui s’en écoule, bien que je ne le touche pas. Ces vagues puissantes persistent, entre deux gémissements, j’ouvre parfois un œil qui tombe sur l’horloge de l’ordinateur… Cela dure environ une quinzaine de minutes pendant lesquelles je suis délicieusement à la merci de mon corps qui exulte et qui tremble. Le plaisir va et vient, il reste fort, et s’intensifie puissamment quand je titille plus fortement mes tétons. Transporté, je décide de continuer cette session en sortant mon Aneros et en m’allongeant sur mon lit. La perspective d’utiliser le jouet me fait me tordre de plaisir dans mon lit, et me force à le reposer le temps que la vague passe. Finalement, le moment vient où j’insère l’Aneros… Mais après quelques sensations agréables, je sens que le “moment” est passé, et que le plaisir aussi. Finalement, je n’ai pas pu poursuivre cette extase avec l’Aneros !
Je sors véritablement changé de cette expérience. C’est tout à fait extraordinaire de pouvoir ressentir de telles sensations par des moyens finalement assez simples ! Il s’agit de notre très cher corps, et rien de plus. Je me sens bien ! J’ai très hâte de pouvoir renouveler l’expérience en Aneros-Less.
Voici donc ce que je retiens de mon parcours, en espérant que ça puisse en éclairer quelques-uns :
- il est difficile d’atteindre ces types de plaisir lorsque l’on se sent mal (cela semble évident, mais par exemple je pouvais tout à fait atteindre un orgasme éjaculatoire même quand j’étais au plus bas de ma vie), et c’est après avoir lentement (et avec aide extérieure) construit une vie plus équilibrée que le verrou de la porte des plaisirs a sauté ;
- la méditation, ou du moins la relaxation, est absolument fondamentale pour atteindre la moindre étincelle de plaisir (en tout cas, ma rencontre avec la méditation, que je pratique très simplement et sans me prendre la tête, est sans doute l’étape la plus importante du parcours : arriver à lâcher prise quelques minutes en se concentrant sur les signaux qu’envoie le corps) ;
- je ne l’ai pas indiqué plus haut, mais l’utilisation d’un (petit) plug juste avant une session avec mon Aneros-Helix m’a aidé une ou deux fois pour me sentir à l’aise avec un objet en moi, et atteindre un haut niveau d’excitation ;
- les tétons, tristes oubliés de la sexualité masculine, semblent avoir un potentiel de plaisir important ;
- il y a des sessions parfois décevantes, on n’est pas toujours dans le bon état d’esprit (et de corps ?) pour accueillir ces plaisirs.
Voilà la fin du récit. Excusez-moi si c’est trop long, peut-être trop cru, je ne sais pas. Désolé pour le récit peut-être décousu et pour les inévitables fautes ici et là. J’écris tout ça un peu à chaud. L’expérience m’a suffisamment transporté pour que je me jette sur mon clavier pour vous la partager. Merci à toutes les personnes du fameux post (https://www.nouveauxplaisirs.fr/forums/topic/orgasme-prostatique-sans-aides-externes) ! C’est un peu la dernière pierre d’un parcours de plusieurs années. J’ai hâte d’en poursuivre la lecture… 😉 Je n’en suis finalement qu’au début de l’exploration de ces plaisirs, mais je suis désormais confiant. Il y aura des hauts et des bas, mais je sais que ça existe et je vois plus ou moins clairement le chemin pour le toucher (pas du doigt donc !). Merci Adam pour le passage dans le podcast de Victoire Tuaillon, merci pour le traité, merci aux contributeurs du forum.
SF
(PS : durant toute l’écriture, ma prostate est restée doucement active, me rappelant plaisamment sa présence, tout comme mes tétons qui transpercent l’air devant moi !)
30 juin 2024 à 22 h 01 min #50085 -
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