20 sujets de 21 à 40 (sur un total de 41)
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  • #38909
    bzo
    Participant

    juste pour passer la page soit synchronisée avec son lien d’ouverture,
    bug désagréable
    deuxième

    #38913
    bzo
    Participant

    la vérité,
    c’est que les pensées peuvent chercher à tout instant à se mêler à l’action,
    particulièrement quand cela ne fonctionne pas tout à fait comme on voudrait,
    qu’on est dans le creux d’une vague
    parfois même quand tout va bien, qu’on baigne dans un plaisir intense, riche, varié

    la plupart du temps, je fais royalement la sourde oreille de tout mon être,
    les pensées arrivent comme des intrus, empêcheurs de tourner en rond,
    l’une d’entre elles a déboulé, tout d’un coup est là,
    mais là voilà déjà l’instant d’après comme entraînée au loin, comme avalée par le vide,
    comme si elle avait rebondi sur une cuirasse qui l’a rejetée au loin

    elles cherchent en fait avant tout,
    ces intruses qui rapidement voilent notre perception des sensations,
    je l’ai compris dernièrement,
    une sorte d’automatisme brisé, un lien avec notre personne qu’elles avaient,
    un pouvoir régalien sur notre réalité de chaque instant,
    dans la vie courante, une pensée arrive, suggérant ceci ou cela
    et soit vous allez automatiquement accomplir l’acte proposé,
    boire de l’eau par exemple parce que vous vous êtes rendu compte que vous avez soif,
    vous lever pour aller aux toilettes parce que vous en avez senti le besoin,
    ou bien alors plus en rapport directement avec l’action durant une séance,
    vous tournez dans le lit, pousser plus fort le masseur, vous caresser le téton,
    faire ceci ou faire cela, etc.,
    soit vous allez vous mettre à peser le pour ou le contre de la suggestion quelques instants

    de fait, cette pensée qui est apparue soudainement,
    va occuper toute la place, soit en se commutant en acte dans la réalité physique de notre vie,
    soit en occupant nos réflexions pendant un temps plus ou moins long

    c’est ce lien de cause à effet qu’il faut arriver briser
    et briser encore et encore inlassablement durant la séance
    pour donner l’occasion à autre chose de s’installer aux commandes,
    ne plus être mené par rien, par rien d’autre que le désir,
    sentir en soi une sorte d’élan primaire
    où le corps, les instincts, les pulsions, se retrouvent comme sur le devant de la scène,
    sentir en soi qu’on est comme en contact direct avec sa chair,
    interagissant, communiquant, écoutant tout ce qui se passe, partout,
    tout un monde insoupçonné, grouillant muettement dans nos profondeurs d’habitude,
    est ainsi libéré et s’active

    un espace fragile s’est créé en nous,
    un espace comme en suspension entre le corps et la tête, le visible et l’invisible,
    entre des forces mystérieuses en nous et puis notre viande, notre sang, nos os, nos nerfs,
    un espace plaine de jeu, un espace décollage à la verticale, un espace drogue sans drogue,
    un espace de dérèglement absolu où nos sens peuvent partir complètement en sucette,
    un espace où plus aucun tabou n’existe,
    un espace où l’on peut devenir femme, homme, femme et homme, aucun des deux,
    un espace où notre coeur, nos tripes, ouvrent leurs trappes les plus secrètes
    où notre réalité peut se transformer comme si des rideaux s’étaient ouverts sur un autre monde,
    injection massive de ciel, injection massive d’ineffable, injection massive d’incandescence,
    injection massive d’animalité, injection massive d’un peu du noyau de la terre

    #38914
    bzo
    Participant

    mon petit robinet coule, comme il coule,
    c’est signe qu’il est heureux, très heureux,
    au repos, détendu, pas au garde-à-vous pour un sou mais heureux quand même,
    alors des grosses larmes de bonheur sur sa joue que je vais chercher régulièrement avec le doigt,
    je ne sais pas si c’est plein de vitamines, plein de minéraux
    mais j’aime bien cela, moi, ses larmes de bonheur
    que je vais cueillir sur sa grosse joue fendue

    ma pratique est toujours basée sur le mélange des ondes dans le bassin
    mais désormais il y a une nette prédominance des prostatiques,
    cela commence à être bien au point,
    ma technique s’adapte, moins de mouvements, moins de gestes, moins de mode liane lascive,
    moins de frottements de mes cuisses contre mes bijoux de famille,
    juste plutôt le tout serré en un paquet à plein de strates
    et avec les contractions que je lance rythmiquement,
    les ondes prostatiques et les ondes génitales sont totalement amalgamées au début,
    se lancent en même temps

    cela me fait à chaque fois comme un bouquet d’ondes qui démarre vers le haut dans ma chair,
    les génitales montent en se dispersant, font comme une corolle de volupté aux prostatiques
    qui elles, s’élancent comme une fusée, bien droit
    et l’ensemble est tellement irrésistible, illumine instantanément ma chair,
    surtout que j’ai bien optimisé tout cela, j’y ai beaucoup travaillé ces derniers jours
    et cela commence vraiment à porter ses fruits

    les ondes prostatiques nécessitent donc une relative immobilité
    pour que tout le corps ait cet effet caisse de résonnance,
    effet hangar vide où le moindre bruit semble s’amplifier en vibrant, s’entend partout,
    j’y joins les bras et les mains sur le corps, quelque part posés,
    cela et la posture de l’ensemble du corps que je change régulièrement,
    font que cette caisse de résonnance a une forme changeante, évolutive,
    ce qui transforme les nuances continuellement

    au début de la poussée,
    les ondes génitales démarrent en première, elles sont plus légères, plus alertes
    se dispersent formant comme une coupole montante tout en délicieuses nuances de volupté
    mais au milieu d’elles, déjà émerge la fusée prostatique
    qui fait éclater tout cela, monte en puissance en prenant de plus en plus d’ampleur
    et telle une érection irrésistible d’ondes, emplit bientôt tout mon intérieur

    là généralement si je suis dans mon fauteuil, je suis à présent immobile comme une statue,
    les yeux fermés, la tête rejetée en arrière, les mains sur les seins par exemple,
    dégustant tout ce flux puissant d’ondes galopant en moi,
    je maintiens bien la contraction, joue avec, la relâche un peu, la resserre,
    générant ainsi toutes sortes d’effets,
    je change aussi la pression de mes cuisses sur mes couilles, sur mon pénis,
    frotte un tout petit instant, ce qui a pour effet
    de faire monter à nouveau des ondes génitales,
    rompant donc de temps à autre l’immobilité totale
    pour quelques petits mouvements ou gestes à gauche ou à droite,
    changeant par exemple la pression de mes mains sur mes seins
    ou ondulant un instant du bassin

    tout cela fait de moi un sapin de noël illuminé tout en vibrations,
    je n’arrête pas de jouir dès le premier instant et cela dure tant que je reste ainsi,
    comme c’est bon, ah dommage qu’il faille s’arrêter,
    c’est vraiment comme une injection de drogue,
    je sens tout mon corps parcouru des ondes avec la puissance d’une drogue
    qui directement me fait décoller et m’envoie dans une autre galaxie,
    je flotte, je dérive, je caresse les étoiles,
    je me fais l’amour, comme c’est bon,
    ma chair, ma chair, que me fais-tu là, dans quel état tu me mets!

    #38943
    bzo
    Participant

    je n’arrête pas de jouir dès le premier instant et cela dure tant que je reste ainsi,

    hum, pour être totalement exact, je ne sais même pas si je jouis vraiment,
    juste que c’est tellement délicieusement intense et tellement intensément délicieux
    que j’ai l’impression de jouir tout le temps

    bah, cela me suffit au fond

    #39002
    bzo
    Participant

    les gémissements, les râles, les petits cris qui sortent de ma gorge
    font partie intégrante de ma pratique,
    ils me viennent dès le premier instant et ne s’arrêtent quasi pas durant l’action,
    ils reflètent l’intensité, la richesse et la variété des sensations qui passent en moi,
    ils sont un peu comme la fumée qui sort de la cheminée
    quand il y a un feu qui crépite et danse dans l’âtre

    je pratique souvent quelques instants tandis que la machine à café se met en route
    après que j’y ai inséré la capsule et appuyé sur le bouton de mise en marche,
    la trentaine de secondes que cette étape préliminaire dure,
    toute la délicieuse mécanique sexuelle, chez moi, s’est déjà bien mise en route,
    à côté dans une posture d’abandon, en attendant le breuvage chaud et fumant,
    appuyé debout contre le bord de la grande surface de travail dans ma cuisine,
    le buste cambré en arrière, les bras errant quelque part sur mon corps,
    les cuisses serrées sur mes bijoux de famille et faisant remonter lentement une contraction,
    je me laisse entraîner et le plaisir envahit en quelques secondes mon bassin,
    rapidement tout le reste de mon corps, gémissant et râlant fort déjà

    mais quand le café se met à couler et la machine à émettre un bruit tonitruant en continu,
    c’est comme si tous mes effets étaient coupés soudainement par le grondement mécanique,
    ne parvenant plus à m’écouter comme entouré voluptueusement par mes vocalises

    oh bien sûr, je peux fonctionner aussi comme un téléphone portable, en mode silencieux,
    les gémissement et les râles ne sortent plus
    mais c’est un autre état d’esprit, avec des restrictions assumées,
    il faut que j’ai commencé comme cela,
    une partie de moi surveillant l’autre pour que je ne dépasse pas certaines limites constamment
    alors que là dans ma cuisine, ce n’est pas le cas, je me suis lancé sans rien retenir,
    c’est trop tard pour rentrer dans ma coquille et me goûter que par petites gorgées,
    le bruit pour l’instant, m’empêche de me connecter à mon corps
    et de vivre l’instant, l’instant délicieux, avec lui

    #39003
    bzo
    Participant

    finalement la seule chose que je m’interdis, c’est d’approcher les mains de mes génitaux
    pour le reste,
    je caresse, je presse, je tords, je contracte, je frotte, j’effleure, je griffe,
    à peu près, tout ce que peut se caresser, se tordre, se presser,
    se contracter, se frotter, s’effleurer, se griffer

    de plus, j’aime à fouiller avec gourmandise des doigts derrière, dans ma petite crevasse
    que je nettoie toujours bien à l’eau après avoir été aux toilettes, à cette fin,
    bien que des doigts vaguement odorants, tout seul à la maison, ne me dérangent pas outre mesure

    et puis, et puis,
    j’aime à me balancer lascivement, hypnotiquement, du bassin,
    lentement, très lentement, arabesques intimes, brûlantes ondulations,
    je me sens plante carnivore en quête immobile d’une proie par moments,
    j’ai les deux sexes entre les jambes,
    tandis que l’un pendouille mollement, placidement, par devant
    mais il ne faut pas s’y fier,
    l’autre dans l’invisible, palpite, irradie,
    a ses racines brûlantes tout au fond de moi

    les deux, sont tellement importants, sont des relais privilégiés à ondes,
    ces gerbes d’amour qui montent en moi,
    qui rendent ma viande et mon âme, incandescentes

    mélange, mix, vibrations cosmopolites, vibrations qui naissent de partout,
    notre corps a un sexe, le monde a des corps

    #39006
    bzo
    Participant

    il s’est passé quelque chose de vraiment étonnant hier dans la nuit,
    dans ma délicieuse nuit de luxure,
    une de plus…
    une de plus, incomparable, unique, comme beaucoup d’autres,
    une de plus
    où j’ai été lâché sans surveillance dans le magasin aux rayons remplis de bonbons,
    les délicieux bonbons de la luxure, fourrés de volupté, de jouissance,
    au parfum de râles, de gémissements, de cris gras, impudiques, sans retenue, montant des entrailles

    comme je les croquais, comme je les avalais, comme je m’en empiffrais,
    je les faisais tomber, dégringoler en cascade des rayons, je m’en couvrais,
    je les lançais à pleines mains à la ronde,
    je riais comme un fou de les sentir partout en moi, partout sur moi,
    cela dégoulinait de tous les côtés, j’en bavais, je me sentais empli et en même temps désincarné,
    je m’étouffais par moments tellement je les engouffrais sans discontinuité
    comme avec une pelle et sans prendre la peine de mâcher,
    cela baffrait, cela haletait, cela jouissait, cela grognait
    mais cela murmurait aussi tendrement dans ma chair,
    cela chantait harmonieusement aussi au milieu de toute ce irrésistible élan animal,
    de ce rut vertigineux de toutes mes cellules,
    un choeur splendide s’élevait en moi, me faisant ressentir toute la luxuriance inouïe de la vie

    bon après cette entrée en matière lyrique à souhait,
    revenons au point d’étonnement,
    en quelque sorte, tout ce que j’ai écris dans les messages plus haut, jusqu’ici dans ce fil,
    n’était plus valable, ne comptait plus trop hier soir par moments,
    n’était plus vrai du tout, n’était plus moi durant l’action,
    en ce sens, que je suis parvenu à me mettre en mode yang, toujours aneroless bien sûr
    mais à fonctionner donc en mode yang, plus uniquement en mode yin
    comme c’était le cas systématiquement depuis des années durant la pratique

    ainsi en mode yang, avec des sensations extrêmes, paroxystiques, certes
    mais dans le prolongement de mon identité sexuelle,
    on est beaucoup plus statique, la dynamique est tout à fait différente,
    fini le mode liane lascive, les caresses langoureuses, le bassin qui chaloupe,
    les coups de griffe comme une panthère de temps à autre,
    les mouvements langoureux, la lascivité qui exsude de partout,
    c’est nettement plus spartiate en apparence

    bon différent en fait, j’ai analysé tout cela longuement,
    ce matin, me suis beaucoup entraîné, passer constamment du mode yang en mode yin et vice et versa,
    bien comprendre ce qui se passe, qu’est-ce qui se met en route d’un côté, plus de l’autre,
    bien comprendre ce qui fait l’essence de l’un, l’essence de l’autre
    et ma foi, je suis très content de tout ce que j’ai grapillé comme enseignements

    superbes perspectives de l’autre côté aussi, finalement,
    bien que je sois un homme, je n’étais trop habitué à fonctionner en mode yang,
    n’ayant pas de vie sexuelle active avec partenaire depuis des années,
    étant redevenu timide et ignorant comme un puceau,
    mais là, cela a été une redécouverte du potentiel prostatique ainsi,
    certes je l’ai déjà vécu pleinement, superbement, avec masseur, il y a quelques années,
    mais là hier soir c’était aneroless, avec toute ma progression à tous les niveaux depuis,
    ma prostate, mes génitaux, devenus tellement tellement réactifs,
    les flots d’énergie montant tellement facilement en moi, m’inondant instantanément,
    cela fait un monde de différence tout cela
    et après des années de plaisir que je qualifie de plaisir au féminin, en mode yin donc,
    cela a agi véritablement comme une révélation sur moi

    vivre sa prostate, ses organes génitaux, tout son corps, en mode yin ou en mode yang,
    produit des sensations soeurs mais néanmoins tellement différentes dans leur perception,
    je travaille désormais pour l’instant, à basculer d’un côté ou de l’autre, de plus en plus efficacement,
    voir si c’est possible, si c’est intéressant
    ou bien s’il est préférable de rester plutôt en un mode ou en l’autre, durant de plus longues séquences,
    voire la séance complète,
    s’il y a éventuellement moyen de mixer les deux,
    si cela apporte quelque chose ou plutôt les dilue, les atténue

    la prostate en mode yin, à partir d’un certain stade,
    procure essentiellement une sensation de jouissance en continu,
    en mode yang, des chapelets d’orgasmes, des super O,
    les organes génitaux en mode yin, avec les frottements, les pressions, uniquement des cuisses,
    de la volupté, des tonnes de nuances de volupté,
    en mode yang, avec la main ou avec des partenaires, well… tous ici connaissent,
    le pénis qui durcit, qui pointe vers le haut, comme vibrant fièrement
    puis le petit crachat laiteux servi avec son volcan en éruption,
    éventuellement avant, avec toutes sortes de techniques plus ou moins avancées
    et une volonté de faire durer les choses,
    des préliminaires délicieux plus ou moins prolongés

    j’ai bien analysé les deux dynamiques en moi, ce qui les caractérise,
    en mode yin, le déplacement, à tous les échelons, n’importe où dans le corps, avec n’importe quoi,
    sa vélocité, sa trajectoire, sont les plus importants,
    le rythme, constamment en accélérations, en décélérations, jamais une vitesse simple, linéaire,
    pour se déplacer d’un point à un autre, on initie le mouvement
    mais comme en se retenant, en se freinant puis en se relâchant,
    provoquant ainsi des micro-accélérations, des micro-ralentissements, constamment,
    aussi, on ne se rend pas d’un point A à un point B directement,
    la distance la plus courte pour le plaisir en mode yin,
    c’est la courbe, la sinuosité, l’arabesque, l’ondulation,
    pas forcément très marquée, souvent légère, quasi imperceptible même cela peut être,
    une fois qu’on a de l’entraînement, cela peut devenir une chorégraphie très fine, très légère,
    il est important de comprendre
    qu’avec le moindre geste, avec le moindre mouvement, avec le moindre déplacement,
    on cherche à se caresser intérieurement, à éveiller en soi des sensations,
    bien saisir cela, la finalité du déplacement en mode yin, c’est le déplacement en lui-même avant tout

    en mode yang, non, on déplace le corps pour se mettre dans une autre position,
    avec les caresses, on se focalise sur le point de contact avant tout, pas sur le mouvement en soi,
    le déplacement n’est jamais linéaire donc en mode yin,
    on réagit en courbes, en sinuosités, en arabesques, en ondulations
    qui vont fleurir d’un peu partout pour former une sorte de danse intérieure, lascive, langoureuse
    quand on apprend à se lâcher, sans aucun tabou,
    qu’on ne se sent plus contraint, limité, par les frontières de son identité sexuelle,
    il faut pas imaginer ici quelque chose de caricatural,
    qu’on devient comme une folle se dandinant de façon efféminée sur son lit,
    rien de tout cela, j’ai pu le constater en me filmant longuement ces derniers temps,
    il y a une grande différence ici, entre ce que l’on perçoit qu’on fait et ce qui est fait réellement,
    cela monte de l’intérieur, tout le féminin, s’empare de nous, joue avec notre corps,
    y déployant tout un réseau de sensations
    comme une langue étrangère à laquelle il faut s’habituer,
    en apprendre les ramifications, les nuances, la grammaire
    mais finalement peu de réels signes d’efféminement durant l’action,
    j’ai pu le constater avec étonnement même tellement le ressenti est différent,
    on se sent totalement femme par moments, un mélange des deux, la plupart du temps
    et on croit que cela se voit, que cela peut se constater
    mais non pas tellement finalement,
    un peu par moments quand même

    oh, tout n’est pas noir, tout n’est pas blanc, bien sûr,
    il y a un peu de l’un dans l’autre et inversément, beaucoup de nuances de gris,
    mais c’est la systématicité qui crée une dynamique, soit yin, soit yang,
    ainsi j’ai pu constater qu’en mode yin,
    mon bassin bougeait toujours un peu, dansait toujours un peu, avec les contractions,
    il y avait une sorte de dialogue sensuel entre eux,
    alors qu’en mode yang, le bassin ne bouge quasiment pas, c’est vraiment essentiellement la contraction,
    même si elle va avoir aussi toutes sortes de mouvement sinueux, de petites accélérations, de ralentissements,
    de va et vient lascifs, de brusques changements de direction
    mais l’ensemble est plutôt statique, l’attention focalisée sur les contractions
    les mains bougeant aussi peu, restant sur place, changeant à peine la pression,
    tripotant un peu autour où elles sont posées, la pointe des seins par exemple

    #39013
    bzo
    Participant

    pas mal occupé aujourd’hui
    mais eu le temps tout de même de pratiquer par-ci, par-là,
    ai continué à travailler sur ces transitions de mode yin en mode yang,
    j’y arrive maintenant sans accroc, tout simplement, en quelques instants,
    quand mes cuisses s’écartent des génitaux,
    quand il n’y a plus de production d’ondes génitales, uniquement des prostatiques,
    quasi automatiquement désormais, je m’immobilise complètement et graduellement passe en mode yang
    en effet, il semble plus effectif quand il n’y a plus que des ondes prostatiques seules dans mon bassin,
    cela prend une trentaine de secondes pour bien se stabiliser,
    pour bien trouver mes repères, le bon rythme de contractions,
    m’habituer à mon corps moins réactif pour l’instant, moins vibrant de partout
    le féminin semble s’être éteint momentanément dans ma chair,
    par contre dès que je me remets en route en mode yin,
    il reprend sa place beaucoup plus rapidement, quasi instantanément,
    sans doute est-ce une question d’habitude

    j’aime aussi son côté reposant, au mode yang, je suis immobile ou à peu près,
    seules les contractions bougent en moi, tout le reste a arrêté de vibrer, de participer, pour l’instant
    à part pour le faisceau d’ondes dans mon bassin qui grossit, qui grossit,
    qui monte, qui descend, qui monte,
    on dirait une grosse flamme de vibrations à partir de mon bas-ventre, encore un peu incertaine par moments
    mais qui danse déjà délicieusement la plupart du temps
    et dont je sens déjà tout le potentiel d’orgasmes et de super O
    car j’ai reconnu tout de suite ces sensations dans mes souvenirs du temps où je pratiquais avec masseur

    c’est nouveau et c’est très excitant car je sens ainsi
    les orgasmes prostatiques classiques et les super O, à nouveau à ma portée,
    en route vers une pratique toujours plus totale, plus englobante, plus épanouissante, plus riche

    #39014
    bzo
    Participant

    je vais encore revenir sur les différences entre le mode yin et le mode yang,
    j’ai bien observé cela ce matin sous les couettes , m’étant réveillé plus tôt
    et me suis offert quelques moments délicieux
    bien pris la peine aussi d’observer sur ce qui se passait dans mon bassin

    car oui, c’est avant tout dans le bassin que cela se passe,
    le mode yin nait dans le bassin,
    c’est une ondulation dansante dans le bassin avant tout,
    une ondulation dansante qui est aussi un mouvement d’aller et retour, un va et vient,
    un va et vient sinueux qui engage tout là en bas,
    vos hanches, vos fesses, la petite crevasse au milieu,
    votre cul avec la fente, quoi,
    jusqu’aux abdominaux même, par moments

    oh, ce n’est pas forcément toujours très visible,
    j’ai pu le constater en m’étant filmé longuement dernièrement,
    sur l’image, on ne voyait qu’un très léger mouvement en bas la plupart du temps, à peine distinct,
    cependant ici ce qui compte, c’est ce que vous ressentez, pas ce qui se voit, ce qui est fait réellement,
    mettez-vous cela bien dans la tête

    un mouvement sinueux, dansant, dans le bassin donc,
    les épithètes pour le qualifier, comme cela à brûle-pourpoint, sont langoureux, lascif, lancinant,
    pas très original mais pourtant c’est très exactement cela,
    une sensation donc, d’ondulation lente, lascive, dansante, dans le bassin
    comme des allers et des retours, un va et vient délicieux

    en deux temps donc, rythmiquement,
    à l’aller, relâchement des muscles du cul tout en écartant légèrement les cuisses
    et tendant la croupe un peu vers l’arrière, le tout lentement, en tout cas au début,
    une sensation de creux chaud, de vide soyeux, entre les cuisses, s’installe,
    une fois que vous êtes en bout du mouvement,
    le retour,
    celui-ci est entamé par la contraction,
    elle démarre très exactement dans l’écart, le vide, entre les cuisses qui s’est créé, l’instant d’avant,
    là, la contraction doit naître, s’installer, commencer à pousser, à croître,
    comme un piston lent, très lent, très frottant,
    essayez de bien sentir millimètre par millimètre, la progression de la contraction entre vos jambes,
    comme elle commence à s’élever dans vos entrailles,
    comme elle semble prendre de l’expansion en mettant le feu tout autour

    aller, retour, aller, retour, aller, retour,
    danse ondulante, rythmique, qui engage tout le bassin, tout le cul,
    tout doit danser lentement, tout doit aller et venir lentement,
    comme un roseau dans le vent, vous vous pliez et vous vous redressez,
    vous cédez et puis vous regagnez du terrain, vous cédez et puis vous regagnez du terrain,
    sentez le rythme, sentez-le envahir toutes vos cellules de sa danse langoureuse

    vous pouvez partir du mouvement de va et vient,
    fermez les yeux et commencez avec votre bassin un mouvement de va et vient
    comme si vous pénétriez votre compagne ou votre compagnon,
    n’imaginez surtout pas, laissez votre imagination et vos fantasmes tranquille,
    juste sentez votre corps, sentez votre bassin, faites-le avec votre bassin
    et essayez de vous investir autant que possible dans le mouvement comme si vous y étiez,
    que votre sexe bien dur entre dans des chairs,
    laissez les bras pour l’instant juste immobile, ne participant pas à l’action,
    tout se passe, de toutes façons, essentiellement dans le bassin

    vous allez et vous venez donc, rythmiquement, lascivement, vous avez les yeux fermés,
    laissez vous aller, laissez-vous entraîner par le mouvement,
    sentez comme il est rythmique, comme il est lancinant, comme il est langoureux,
    laissez-vous entraîner par lui, sentez comme vous pénétrez bien, comme vous pénétrez loin,
    les chairs en face se donnent, s’ouvrent de plus en plus, enserrent votre sexe,
    le pressent, le compressent, voudraient l’avaler, l’engloutir,
    comme tout est humide, comme cela glisse bien,
    sentez votre petite colonne, comme elle est raide, chaude, vibrante,
    sentez bien son mouvement rythmique d’aller et retour, sentez sa raideur délicieuse

    restez bien concentré sur le bassin, sentez comme vous êtes en érection,
    sentez cette érection en vous, bien que probablement votre vrai sexe,
    celui qui pend entre vos jambes, reste probablement molle et pendouillant,
    sentez comme tout le corps participe au mouvement, comme tout votre être s’engage,
    le mouvement, le mouvement lancinant qui vous entraîne de plus en plus,
    votre sexe en érection qui monte et qui sort, vous le poussez, vous le sentez pénétrer toujours plus

    votre sexe en érection est un pont, un pont immense, il est temps pour vous de l’emprunter,
    au bout de votre sexe en érection, il y a une ouverture chaude, accueillante,
    installez-vous dedans, sentez comme vous y êtes bien,
    sentez le mouvement ici comme on le sent bien aussi, encore mieux en fait, bien mieux,
    comme il est encore plus dansant, encore plus langoureux, par ici,
    sentez-vous votre bassin, comme il s’ouvre, comme il se donne, comme il est souple,
    avec les lents coups de boutoir que vous lui donnez?
    sentez-vous comme votre chair est pénétrée , comme c’est irrésistible?
    cette petite colonne chaude, dure qui monte dans vos chairs,
    comme cela frotte, comme cela enflamme, à chaque millimètre de progression

    cherchez le pont en vous dans le mouvement, dans le mouvement lascif et lancinant,
    c’est juste votre sexe dur, le pont, vous pouvez l’emprunter pour vous retrouver de l’autre côté,
    fermez les yeux et laissez-vous vous entraîner,
    patience et s’investir corps et âme dans ce qu’on fait, pas juste du bout des lèvres,
    sinon dans un siècle, vous y serez toujours

    chez moi ce mouvement dans le bassin, il déclenche tout,
    le féminin est immédiatement partout en place chez moi,
    l’identité sexuelle de mon corps s’efface, je vis mon plaisir au féminin
    mais c’est le résultat de mois et de mois de pratique,
    cependant à chaque stade, il y a des satisfactions

    pour passer en mode yang donc,
    rien de plus simple, il suffit d’arrêter ce mouvement dansant dans le bassin,
    le féminin comme s’évapore en quelques secondes,
    après le bassin reste bien statique tandis que les contractions reviennent,
    le même jeu en fait, le même type de mouvement chez moi, d’aller et retour,
    toutes sortes de variations délicieuses des contractions, des mouvement sinueux, dansants,
    changement de rythme, changement de direction, accélérations, ralentissements
    mais sans le bassin donc, sans la danse dans le bassin qui déclenche tout le féminin,
    le fait monter

    #39058
    bzo
    Participant

    au fond, avant même le plaisir, 
    ce que je recherche avant tout désormais,
    c’est cette sensation de communion, de complicité  totale, avec mon corps,
    de me sentir comme uni à lui, dans un même élan, 
    de me sentir entier, recomposé, 
    de me sentir en même temps, ange et  animal, 
    en même temps, masculin et féminin

    sentir ces flots d’énergies qui montent en soi, qui se répandent
    qui finissent en bouquets de sensations ineffables,
    ils signifient quelque part avant tout pour moi, 
    que comme un instrument de musique bien accordé
    et en même temps, comme un musicien aux doigts bien exercés,
    je parviens à jouer les notes qu’il faut pour faire naître de l’ineffable,
    les notes qu’il faut pour me faire vivre des moments d’une intensité unique,
    les notes qu’il faut pour parcourir en moi des territoires inconnus
    et enfin plus immédiatement, les notes qu’il faut pour transformer,
    ma chair en une fête charnelle délicieuse, jouissive continuellement,
    il y a comme une extraordinaire sensation d’épanouissement à la clef, ainsi, 
    en dégustant toutes ces strates qu’on peut percevoir en soi

    #39059
    bzo
    Participant

    cela fait maintenant un bout de temps à nouveau que je n’ai plus éjaculé,
    mes réservoirs sont plein, plein, plein à craquer,
    l’impression pourtant que cela continue de se remplir
    malgré qu’il ne semble plus y avoir la place pour une goutte de plus,
    c’est comme en fait, s’ils augmentaient de taille ensemble maintenant, contenant et contenu
    et qu’ils s’installent un peu partout en moi, là où ils trouvent de la place
    (ils en trouvent toujours)

    résultat, la moindre contraction, le moindre mouvement langoureux dans mon bassin
    et je suis directement en roue libre, empli de vibrations puissantes partout,
    comme si un de ces réservoirs s’était percé
    et s’en échappaient des jets d’énergie pure directement partout dans mon corps

    #39060
    bzo
    Participant

    enfin seul! des gens toute l’après-midi et en début de soirée, chez moi
    bon j’exagère bien sûr, j’aime bien aussi être avec des connaissances,
    on bavarde, on rigole, on mange, on discute de tout et de rien

    mais bon, après quand la porte se referme,
    je cours jusqu’à la salle de bain pour me débarrasser de mes vêtements,
    nu, seul chez moi, il y a directement comme un déclic un peu partout en moi, des verrous qui sautent,
    toute une machinerie, à la fois sophistiquée à l’extrême et animale qui se met en route

    ma chair vibre déjà à chaque pas, mes bijoux de famille frottent doucement contre les cuisses,
    je les garde exprès, tout en marchant, un peu serrées, à cet effet,
    il faut que je me touche, ma peau le réclame, je frissonne déjà rien qu’à l’idée du contact,
    j’ondule un peu lascivement du bassin maintenant tout en marchant,
    c’est bon, je suis déjà prêt à décoller

    mon dialogue intime avec mon corps, explorer les allées sombres de cette chair,
    religieusement sexuel, sexuellement religieux, tout cela,
    il faut que je mette les bouchées double, tant d’heures d’inactivité,
    mais non, je plaisante, je ne ne suis pas pressé pour un sou,
    au plus cela devient omniprésent en moi, facile, puissant, riche, varié,
    au plus je me sens épanoui, rassasié, équilibré, au fil des jours,
    juste bien, content de vivre,
    adorant, révérant même, cette chair dans laquelle je suis fondu
    et qui me livre des trésors tellement inattendus,
    je sais que j’ai quelque chose de précieux en moi, quelque chose d’unique,
    quelque chose que je découvre au fil des jours et qui me rend meilleur

    je m’arrête, rejette un peu la tête en arrière tout en fermant les yeux,
    c’est bien, tout est encore là, rien ne s’est envolé, la fête peut recommencer,
    aller, une contraction, que ma fusée s’arrache,
    que je sente sa poussée, les flammes du décollage, partout en moi

    #39062
    bzo
    Participant

    cette chair a tous les pouvoirs sur cet esprit,
    cet esprit a tous les pouvoirs sur cette chair

    ensemble nous délirons,
    ensemble, nous vivons l’incandescence du moment,
    ensemble, nous sommes une cérémonie vaudou,
    un autel sur lequel on sacrifie, un autel sur lequel le sang coule,
    tout autour, une danse païenne, un tamtam tellurique,
    tout autour, parfum de stupre dans les narines,
    taureau!taureau!taureau!

    #39063
    bzo
    Participant

    les postures, les gestes, les mouvements, les contractions, les caresses,
    enfin tout quoi, tout ce que l’on fait et ce que l’on ne fait pas,
    tout s’ajuste peu à peu de lui-même, si l’on n’y pense plus,
    si on se laisse juste entraîner par le désir,
    se contente juste de ressentir dans l’instant

    cependant les lois sont d’airain dans notre chair,
    et la révolution est lente, besogneuse, méticuleuse,
    pour libérer le désir, pour libérer les énergies en nous,
    mais la bonne nouvelle du jour,
    c’est que la voie est vraiment enfantine,
    il suffit de commettre toutes les erreurs possible et imaginables
    et de ne pas avoir peur de les commettre
    et de continuer à tracer son chemin

    s’écouter, s’écouter,
    l’on est un livre plein de couleurs et d’images à feuilleter, sexuellement,
    si on s’écoute bien

    la sexualité ne devrait être qu’un jeu pour se redécouvrir,
    soi-même et les autres,
    redécouvrir le miracle que nous portons en nous

    #39073
    bzo
    Participant

    je crois que je vais arrêter d’écrire dans ce fil pour un temps,
    peut-être définitivement

    s’il est vrai que j’écrivais essentiellement pour mon plaisir parce que j’ai toujours aimé l’écriture,
    construire un texte, même de quelques lignes,
    c’est un peu comme construire une maison, ou du moins, soyons plus modeste, plus précis aussi,
    une cabane, un abri temporaire, dans le cours du temps,
    il y a une architecture, en tout cas une sorte de plan général qui se dégage
    au fur et à mesure que sortent les mots,
    des fondations à peaufiner, des murs à élever, des pièces ou au moins une pièce, où vivre quelque temps, etc

    ces textes me permettait d’allier ma passion pour les mots, les phrases
    à une autre passion qui me tient au coeur, aux tripes, au sexe, ces dernières années,
    qui m’est devenue chère, vitale, essentielle,
    qui me fait progresser, me permettant de me découvrir toujours plus, de m’explorer, de repousser mes limites,
    et j’ai la faiblesse de le croire, qui me rend meilleur par bien des aspects
    et qui aussi, ne l’oublions, pas, soyons prosaïque,
    rassasie ma chair au quotidien, assouvit mes besoins sexuels,
    cette pratique que j’ai découverte comme la plupart qui s’égarent par ici, grâce à ce forum,
    même si depuis, je me suis éloigné complètement de la façon décrite dans le Traité

    donc s’il est vrai que j’écrivais surtout pour moi-même,
    néanmoins, j’espérais aussi avoir un dialogue régulier avec des gens ayant le même genre de pratique que moi,
    des personnes, disons, visant une sorte de plaisir au féminin dans leur corps,
    sensations en mode yin, pour faire court,
    pendant certaines périodes, le forum a été fréquenté par quelques autres ainsi motivés et mus
    et je pouvais échanger avec eux, j’espérai que cela durerait,
    j’ai attendu un bon bout de temps, espérant au moins des visites de temps à autre,
    mais non

    j’ai l’impression d’être dans un cul de sac désormais par ici,
    de lancer mes textes dans le désert,
    le vent les emporte, le sable les englouti peu à peu,
    aussi malgré la petite satisfaction, bien réelle et qui va me manquer, d’écrire mes petits textes,
    je vais mettre en pause, voire stopper définitivement

    mais je vais continuer à lire tout de même et éventuellement répondre à des messages,
    bon en même temps, je ne sais pas si je vais tenir le coup longtemps sans eux (mes textes)
    car je me vois mal m’inscrire sur un forum de littérature
    et leur balancer mes textes sur ma pratique en solitaire,
    on va voir, je ne m’interdis rien,
    voir même déjà de pondre à nouveau des messages dans ce fil dans quelques jours,
    il faut en tout cas que je vois quelque temps comment cela se passe sans

    #39128
    bzo
    Participant

    c’est fini, je n’écrirais plus ici,
    cependant si quelqu’un, engagé dans la voie du plaisir en mode yin, le plaisir au féminin,
    tombe sur ce fil et qu’il est en quête de conseils, en quête d’explications,
    il peut toujours me mettre un message ici,
    j’en serai alerté par mail et sera toujours prêt à venir aider de mon mieux
    car si cette façon de pratiquer, à partir d’un certain stade,
    est ô combien gratifiante, riche, intense, unique,
    avant d’y arriver, elle est aussi difficile, très difficile même
    mais bon, tout dépend de notre motivation,
    de notre volonté à laisser flamber le désir sans limites en nous

    #39129
    modeyin
    Participant

    Bonsoir @bzo

    je crois que je vais arrêter d’écrire dans ce fil pour un temps,
    peut-être définitivement

    sniff

    #39534
    Buzzi
    Participant

    Bonjour @bzo,
    je viens de relire tout ce fil de discussion une seconde fois car la première fois date d’il y a plusieurs mois et à mon stade du cheminement cela ne me parlait pas encore. Aujourd’hui c’est bien différent car ce fil de discussion prend tout son sens et certains récits m’aideront je pense à avancer.
    La relecture de ces posts arrive au bon moment puisque je me suis posé la question de ce qui peut bloquer mon avancement. Tout d’abord j’aime tellement mes tenues fétiches que j’ai du mal à faire une session sans que ce soit avec l’aneros ou sans. Le problème, d’ailleurs tu le souligne bien, c’est que je pense trop, j’ai du mal à faire le vide complet car je pense souvent à ces tenues fétiches, je vois ces images dans ma tête comme si ces tenues et ces images sont le carburant de mes sessions. Peut être que mon inconscient à peur de ne pas être excité sans ça (hormis quand ma femme vient jouer avec moi où cela me titille beaucoup mais c’est une autre chose car pendant nos ébats je ne pense qu’à l’instant présent). Durant mes prochaines sessions, j’essaierai de faire ces sessions sans mes tenues fétiches et me concentrer sur le ressentie.
    Concernant le ressentie encore une fois tes mots résonnent dans ma tête car je pense être encore en mode yang alors que je n’attends qu’une chose, que mon côté yin s’exprime. Je suis beaucoup dans la contraction quand le plaisir arrive et malheureusement celui-ci ne perdure pas très longtemps. Je verrai bien également enclenché mon mode yin e essayant d’avoir ces mouvements lent et langoureux du bassin, d’imaginer que je me fasse pénétrer par ma femme avec son gode ceinture, de sentir se gode s’enfoncer dans mon sexe.

    Donc merci d’avoir partagé ton expérience à ta façon et qui est plaisant à lire.

    Bon cheminement à tous

    Buzzi

    #39535
    bzo
    Participant

    Tout d’abord j’aime tellement mes tenues fétiches que j’ai du mal à faire une session sans que ce soit avec l’aneros ou sans.

    oui mais cela ne te permet pas de développer et de vivre au féminin ton plaisir, ton corps
    et pourtant c’est à ce que tu aspires vraiment au fond de toi si je t’ai bien lu

    Peut être que mon inconscient à peur de ne pas être excité sans ça

    tu t’es conditionné comme cela, tu as tes déclencheurs avec, un rewiring bien spécifique par rapport à tes tenues fétiches
    mais cela peut évoluer, rien n’est fixe, gravé dans le marbre dans ce domaine,
    nous sommes comme une pâte à modeler, remodelable sexuellement à l’infini,
    tu peux aussi développer parallèlement une autre pratique exclusivement centrée sur ce féminin que tu portes en toi
    et qu’il y a moyen de développer d’une façon extraordinaire, sans limites,
    tout est là en nous, pour le sentir ce corps à 100% au féminin, je peux te le certifier,
    sentir tous tes organes fonctionner au féminin
    et sentir aussi comme des organes de femme, seins, vagin, hanches larges, chute de reins
    comme s’ils étaient plus vrai que les réels

    mon fil, je l’ai arrêté parce qu’il me mangeait trop de temps,
    j’aime écrire, j’aime ma pratique, la combinaison des deux,
    rajoutait au plaisir ineffable des séances, le plaisir des mots, le plaisir des phrases

    je pense être encore en mode yang alors que je n’attends qu’une chose, que mon côté yin s’exprime

    je crois aussi mais tu peux le deviner cet univers tellement riche au fond de toi,
    à quel point la chair pourrait s’épanouir au travers de lui,
    à quel point la richesse du féminin pourrait t’irriguer, te colorer momentanément

    Je verrai bien également enclenché mon mode yin e essayant d’avoir ces mouvements lent et langoureux du bassin

    oui tout à fait, c’est une excellente technique pour commencer, pour éveiller des choses en soi,
    notre bassin est tellement habité, peut l’être tellement de plus en plus

    la moindre contraction, le moindre effleurement, le moindre mouvement avec,
    cela se met à danser dans mon bassin, cela devient tellement doux, lascif,
    tellement de courbes, d’arabesques dansantes

    d’imaginer que je me fasse pénétrer par ma femme avec son gode ceinture, de sentir se gode s’enfoncer dans mon sexe.

    cela par contre, ce n’est vraiment pas nécessaire, il faut laisser son imagination au vestiaire
    mais ce n’est pas grave, non plus,
    fantasmer t’apporte quelques moments de douceurs pour l’instant,
    en attendant que tu sois capable de décoller sans aucun artifice,
    rien qu’avec ce que ta chair à t’offrir , ce qui naît de ce terreau tellement insondablement riche

    mais attention, ce n’est pas un parcours facile,
    cela prendre du temps et ce n’est pas sûr que pour toi qui est marié,
    ce sera une chose facile à faire admettre ou alors il faudra pratiquer en cachette
    car le féminin s’exprimera fortement par moments durant les séances,
    dans les attitudes, dans les gestes, dans les mouvements,
    après une fois que la séance est finie, cela s’évanouit complètement, enfin chez moi
    mais durant, je ne connais aucun tabous, je n’ai plus aucune frontière,
    je me laisse totalement entraîné par le désir,
    parfois mes gestes, mes mouvements, mes postures se féminisent fortement,
    parfois pas, je n’y fais vraiment plus attention, je me laisse entraîner

    #39536
    bzo
    Participant

    toujours ce bug qui fait que le fil se désynchronise par rapport à la numérotation et la nouvelle page

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