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Hyménée, le il y a 7 années et 4 mois.
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- 5 novembre 2015 à 0 h 28 min #17393
Hyménée
ParticipantBonsoir,
Y-at’il quelqu’un ici pour papoter ? 🙂
5 novembre 2015 à 23 h 17 min #17410Adam M.
Maître des clésLes forums c’est pas l’idéal pour papoter 😉 c’est pas assez temps réel. Dommage, je n’ai pas vu votre message.
5 novembre 2015 à 23 h 45 min #17432hector
ParticipantOui, t’es passé juste après mon départ, dommage.
6 novembre 2015 à 22 h 27 min #17436Hyménée
ParticipantBonsoir à vous deux,
Oh non, ce n’est pas la peine d’être synchro. L’asynchrone va très bien. 🙂
Les rencontres révèlent l’étrangeté de la condition humaine : prenez un musicien passionné, qui fait de Dame Musique toute sa vie, tout son culte, tous ses sujets de discussion, … tout simplement parce qu’il n’a pas d’autre choix. La musique lui est tombée dessus sans crier gare. Il est “dedans”, perpétuellement tourmenté, perpétuellement en quête.
Après quelques années de dévouement exclusif à s’épuiser l’âme et le corps, il fait la rencontre inédite … d’un amusique, quelqu’un pour qui la Musique n’a pas d’importance … et qui vit néanmoins très bien, centré sur d’autres passions.
C’est un choc ! Quel sens donner au tourment musical lorsqu’en face de soi, une belle âme ne l’est pas ? Quel poids s’enlever des épaules ? Comment vivre sa musique après un tel choc ?
Il en est de même du sexe : on peut se retrouver face à de belles âmes et de beaux corps, ne pratiquant pas la masturbation, répondant évasivement quant à leurs possibles relations sexuelles, tout juste pour donner le change social, et vivant pleinement leur vie d’adulte.
Comment vivre ses pulsions, ses émotions après une telle rencontre ? Comment ne pas comprendre le quiproquo qui nous anime ? des appétits sexuels différents, certains appelés, d’autres pas, d’autres dirigés par un scénario incompatible avec le sien.
Et pourtant, faut que ça s’emboîte ! 😀
Ecoutez, je suis en pleine forme ! Et vous ?
8 novembre 2015 à 14 h 39 min #17479lucky
ParticipantHyménée !
Bonjour !
Les rythmes …pa pa boum, pa pa pa pa boum…. Ma femme a un rythme qui ressemble à _____________________________________________________^_______________________________________________________________________________________________^__________ et elle le vit très bien. Elle me dit : ” Pourquoi je ne serais pas normale moi qui ai que des envies très limitées ? ”
Je lui dit qu’elle est normale ! Mais c’est surtout que nous sommes tous anormaux, les normaux et les pas….
Il faut faire autre chose de toute manière. On ne peux pas rester complètement axé sur les plaisirs orgasmiques, même si on ne pense qu’à ça.
Pour ma part, je gère mes temps de pause. Notez bien que je dis mes temps de pause et non pas mes temps d’orgasme. C’est important dans la mesure où mon état habituel est orgasmique et que le temps de pause n’est pas habituel. Ces temps doivent me distraire de mes envies et ma femme participe à ça, et tant mieux !
L’équilibre se trouve du moment que l’on demande ce que l’autre peut donner, pas plus. Pour ma part j’ai droit à des caresses toutes light de temps à autre.
Par contre, il me faut beaucoup de temps en solitaire. Ca va que j’ai une chambre pour moi tout seul et que je tire un peu sur mon sommeil mais sinon ce serait difficile.
A plus
Lucky9 novembre 2015 à 0 h 25 min #17487Hyménée
ParticipantBonsoir Lucky,
En ce qui concerne votre femme, tout est dans le circonflexe ! 🙂
Ce que j’apprends des belles âmes non pratiquantes, c’est qu’elles ne sont pas sensibles à ce qui me procure des émotions feu d’artifice, et cela me questionne : elles ne sont pourtant pas épidermiques. C’est juste qu’elles ne voient pas ce qui fait chavirer. Elles ne le perçoivent pas. Cela ne les impacte pas. Ca passe, et puis voilà.
Les émotions sont ancrées ailleurs, les sentiments encore ailleurs.
Le réaliser évite bien des situations humiliantes, décourageantes, épuisantes. On se sent plus léger.
Voyager léger, c’est la promesse d’un voyage lointain. 🙂
9 novembre 2015 à 1 h 38 min #17488hector
ParticipantHa chacun son rythme, il n’est pas plus ou moins normal… D’ailleurs, je pense que comme beaucoup ici présent, notre rythme à changer avec la découverte des orgasmes prostatiques.
L’important, c’est d’accepter que les autres puissent avoir un autre rythme et de trouver un compromis pour s’entendre 😉Bien sur, plus la personne est proche, plus un rythme similaire est sympa mais ce n’est pas indispensable car nous pouvons nous rapprocher sur divers plans (sexualité, musique, humour…).
Personnellement, je suis très sensible à la musique, que j’ai retrouvé après plusieurs années d’oublie, cela ne m’empêche pas :
– d’apprécier des personnes qui n’y sont pas sensible (et qui sont parfois sensible à des truc qui ne me font rien)
– De ne pas apprécier certaines personnes qui sont sensible à la musique, parce qu’on a d’autres point de discordance, voir parce que notre sensibilité à la musique est en opposition.C’est la richesse du monde que d’être fait d’êtres différent et pourtant beaux (ou pas).
Et je pense que s’accepter et accepter les autres tels qu’ils sont est une bonne voix pour être heureux.14 novembre 2015 à 22 h 23 min #17517Hyménée
ParticipantBonsoir,
Je m’interroge en ce moment sur la perversité. La perversité d’un point de vue général, et puis la mienne, et puis celle des autres. Celle que l’on voit naitre chez les autres, qui était peut-être là à l’état latent n’attendant qu’un partenaire pour s’exprimer, ou celle qui nait pour de vrai chez l’autre tout simplement parce qu’il est en contact avec la perversité.
Quelqu’un m’a dit : “j’ai l’âge de la perversité”, un peu comme s’il était temps pour lui d’assumer sa perversité. Ou plutôt, un peu comme si son bel âge lui permettait maintenant d’être pervers assumé … et affiché afin de partager ses déviances.
Cela m’interroge, car j’ai souvenir que mon intérêt pour l’anal et sa relation au sexe date de mon adolescence, et que si perversité = déviance, je n’ai pas l’impression d’avoir dévié d’un pouce. 🙂
Sauf peut-être à l’assumer, sauf peut-être à comprendre enfin que mon corps, mon esprit, mon éducation, bref tout ce qui m’est tombé dessus sans que je demande rien, … tout ceci ne fonctionnait pas très bien ensemble, que ces parties de moi-même étaient éclatées et que rien ne m’avait permis de les vivre de façon harmonieuse : nous avons un bassin d’une richesse incroyable et connecté à notre colonne vertébrale. Nous avons des muscles qui mouvementent une charpente. Nous avons une peau externe et une longue membrane interne, toutes deux en contact avec le monde alentour, et qu’intérieur et extérieur méritent d’être massés aussi bien l’un que l’autre. Faut pas faire de jaloux
Ceci étant dit, où se trouve la perversité là-dedans ?
J’ai une première réponse : dans le rapport avec un(e) autre qui n’aurait pas acquis la maturité d’esprit et de corps pour s’ouvrir, recevoir et donner.
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