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  • en réponse à : Cinq ans d'érotisation avec l'aneros, mais sans plaisir fort #33901
    Antoine
    Participant

    Bonsoir,

    Dernière séance ” décevante ” : rien. Ou presque. Un peu d’excitation, mais c’est tout. A croire que ma prostate est bridée. D’ailleurs j’ai l’impression de ” perdre ” son emplacement de session en session. Comme si ce point particulier où je ressentais cette “gène qui devenait plaisir ” l’avant dernière séance n’était plus là. Peut-être mon anatomie requiert-elle un autre masseur que l’hélix ? Pourtant je SAIS qu’il y a ce trésor, quelque part.

    Pas grave, cela fait des années que je creuse, je ne suis plus à cela près :p

    Antoine

    en réponse à : Cinq ans d'érotisation avec l'aneros, mais sans plaisir fort #33893
    Antoine
    Participant

    Bonjour à tous,

    Un revenant revient vers vous… J’aurais voulu poster bien plus tôt mais impossible: il m’est arrivé une (assez grosse) tuile niveau santé juste après mes premiers posts (j’en ai ch…), vers la fin Octobre. Je vais mieux, c’est cool.

    Bon, j’ai repris mes recherches depuis environ un moi. J’ai changé énormément de choses sur ma pratique et ma vision de la pratique du massage prostatique. Je m’explique :

    1) Plus aucune distraction, plus d’écran, plus d’images, rien. Je mets même des boules quiès pour n’écouter que mon corps. C’est plus intime, je me sens plus ” seul avec mon aneros “. Plus d’images mentales non plus. Enfin, rarement, pour m’érotiser un peu, vieux réflexe du sexe traditionnel, je pense. Je m’axe vraiment sur mon corps, sur les sensations de l’aneros qui me ” prend ” par derrière.

    2) Je ne cherche absolument plus à avoir un orgasme. Et si je commence à ” vouloir quelque chose “, je retire mon aneros, et entame éventuellement une masturbation classique, en la dissociant parfaitement de la séance de massage prostatique.

    3) Du coup, conséquence du point 2: mes séances sont plus courtes. 2 heures gros max. Après ces deux heures soit je fatigue ou soit j’ai envie d’éjaculer. Donc au lit ou masturbation classique éventuellement.

    4) Conséquence du point 3: je vois maintenant mes séances comme une réelle séance de massage, rien d’autre, comme une envie irrépressible de recherche de nouvelles sensations érotiques. Rien que d’en parler me donne envie de faire une session là… Je cherche juste ces petites surprises (je vais vous en décrire une que j’ai eue hier juste après), qui viennent comme ça, sans trop crier gare, juste en prenant du plaisir à se masser.

    Voilà pour mes changements. Cela a porté ses fruits (enfin, ” un ” fruit 🙂 ), cela reste sans doute encore des résultats préliminaires. Je suis très lent … mais c’est comme ça. J’apprends.
    Donc hier soir, je me suis mis en levrette, parce que cette position m’excite. Sentir mon corps dans l’espace de cette manière m’érotise énormément, sans même penser à quoique ce soit. J’aime ça. Bref, au bout de 10 minutes de relaxation, j’ai entamé de légères contractions (kegel 20-30% max), à la fois avec le groupe de muscles situé à l’arrière le coccyx, et ceux de devant, au niveau du plancher pelvien. Les deux groupes de muscles me donnent des sensations différentes. J’ai l’impression que ceux du plancher pelvien sont plus efficaces (à voir par la suite). Desfois j’active un groupe de muscles et pas l’autre, ou les deux en même temps, mais plutôt lentement. Et c’est au ** relâchement ** musculaire en tout cas que je ressens des choses agréables, ce qui induit des petites secousses. J’ai vraiment l’impression parfois qu’il faudrait limite ne pas (ou presque pas) contracter quoi que ce soit. Un effleurement peut induire une secousse par réaction, presque réflexe.

    ** Mais comment des mouvements aussi fins et subtils peuvent-ils induire tant de puissance jouissive d’après d’autres témoignages :p ? **

    Bref je me met en mode ” récepteur radio ” comme vous me l’aviez conseillé l’automne dernier, sans rien chercher. Juste du massage très intime, qui doit rester une séance de recherche agréable, érotisante. Donc quand je relâchais, cela créait ces petites secousses involontaires. Ces dernières induisaient alors des sensations agréables dans mon rectum, avec un sentiment de ” c est bon … “. Puis à un moment, je me suis concentré ” plus haut ” (sans doute la prostate). C’était assez localisé. Au début c’était presque de la gène, comme une petite pression, ni agréable ni désagréable.

    Mais… au bout des quelques minutes peut-être, ça s’est transformé en une sorte de plaisir, comme si je ” fondais ou me dispersais ” dans une sorte de sensation inconnue mais très très très ** alléchante **, une sorte de montée vers quelque chose que l’on ne connait pas , mais si alléchant… oui. J’avais tant envie d’y aller.

    Puis mon cœur s’est mis à battre ! C’était bon, presque l’appréhension, mais excitante à souhait, comme la première fois que l’on m’a administré une fellation. J’allais clairement quelque part ! 30 secondes ont passé, puis PPPSSSHHHHhhh.. Tout s’est estompé. Ai-je trop analysé ? Sans doute, c’est dans ma nature. Mais je sais que j’ai appris un petit truc hier soir. Prochain épisode demain soir :p

    Un énorme merci à vous et à ce site. Gloire à la sexualité ouverte !

    Antoine

    en réponse à : Cinq ans d'érotisation avec l'aneros, mais sans plaisir fort #31132
    Antoine
    Participant

    Bonjour à tous,

    Merci bzo pour la réponse adaptée.

    En effet, j’imagine énormément de scènes pendant mes séances. Mais il est vrai que parfois, et c’est souvent au début de la séance, que les chatouillements au niveau de la prostate sont excitants en soi. D’ailleurs j’ai maintenant en général mes sensations agréables mais fugaces, parfois presque de plaisir, essentiellement lors la première demi-heure. Comme je le disais, j’ai même pas mal de contractions involontaires, le côté mécanique de la chose je le cible à peu près.

    Concernant le dernier point dont il est questions, à savoir l’éjaculation, je pense que c’est une bonne piste, en tout cas pour mon cas. Car je suis très actif sexuellement, entre masturbation et ébats amoureux. En conséquence, je confirme que je suis souvent “soulagé” et vidé de mon énergie sexuelle. D’ailleurs, j’ai déjà tenté par le passé de ne pas éjaculer pendant les ébats. C’est difficile mais j’y arrivais. C’était assez contradictoire comme sensation. D’une part il y a bien sur la sensation de ne pas être allé au bout, c’est le côté frustration, mâle reproducteur j’ai envie de dire. D’autre part, il y a le côté ” je reste érotisé” qui est très plaisant. Limite il faudrait faire une séance à ce moment là!
    Bref je vais creuser de ce côté là. En étant plus excité “chimiquement”, ça pourra peut être améliorer mes séances. Donc rdv dans une semaine :p

    Sinon je suis assez d’accord avec ton point de vue sur l’énergie sexuelle. Après avoir fait l’amour avec sa moitié, c’est différent de la fin de la masturbation. Faire l’amour, c’est plus qu’un coït. Il y a quelque chose de plus. Bref, je n’y connais rien au tantrisme, mais je partage ce sentiment.

    Merci encore.
    A

    en réponse à : Cinq ans d'érotisation avec l'aneros, mais sans plaisir fort #31127
    Antoine
    Participant

    Bonjour à tous,

    Merci beaucoup pour vos réponses.

    Pour répondre à @pcommep : Niveau tranquillité, oui, lorsque je fais mes séances, je suis seul, j’ai la chance de pouvoir le faire souvent en semaine, pendant environ 2 heures. Donc je suis totalement libre, et ça n’est pas un frein.

    Pour répondre à @Andraneros: oui le mode “machine” c’est j’appuie sur un bouton, et hop ça marche. Je vois bien qu’au bout de tant d’années, ça ne fonctionne pas comme ça. C’est frustrant de voir tant de gens avoir ce trésor, sans jamais l’atteindre, ou à peine l’entrevoir lors de sensations fugaces. Mais comme je suis d’une nature ultra persévérante, je continue d’essayer à l’infini. Je me dis qua ça finira bien par arriver, mais que maintenant il est temps de venir chercher des petits “trucs” adaptés à mon cas sur ce super forum. Du coup je tiens à le redire: parler de choses tellement intimes avec tant d’ouverture d’esprit… rien que ça je trouve que c’est génial, cela me procure une sensation de partage universel bienveillant.

    Pour répondre à tous, et beaucoup à @bzo: du coup je remets en question un mode de fonctionnement que j’ai toujours eu: le fantasme. Si je ne fantasme pas pendant la séance, je perds mon excitation. Et du coup ça se transforme en séance médicale: juste une pression sur la prostate et pas d’excitation, donc pas de trigger ni d’amplification….
    Ai-je été bercé dans trop de porno ? (car c’est le cas, j’ai toujours été très stimulé par le visuel). Aussi, autre question, qui en découle: ne pas éjaculer pendant longtemps peut aider? D’après les forums, oui, faut que j’essaie…
    En tout cas, m’exciter seul, juste avec mes sensations, ça , c’est un challenge j’ai envie de dire, pour moi. Et cela explique peut-être pourquoi tant de stagnation sur tant d’années… D’ailleurs les bonnes sensations fugaces faisaient souvent suite à une image mentale bien excitante, puis après, hop, ça disparait…

    Bien à vous,
    A

    en réponse à : Cinq ans d'érotisation avec l'aneros, mais sans plaisir fort #31083
    Antoine
    Participant

    Merci beaucoup pour cette réponse rapide.
    Je pense en effet que le fantasme est trop fort. D’où mon unique question: faut-il alors ne pas (ou ne pas trop) fantasmer PENDANT les séances ? Les images m’aident à rester exciter.

    D’autre part une précisions. Quand je parle de soumission au plaisir, c’est le fait de ne rien contrôler (ce que je ressens déjà un peu pendant les involontaires), plus que de la soummission ‘classique’. C’est plus un appel vers ces vagues que je pressens.

    Bien à vous

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