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20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 50)
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  • en réponse à : Journal du prostatomane #49447
    augnat
    Participant

    Une question, comme ça : pourquoi vouloir à tout prix utiliser un masseur pour la stimulation prostatique ? Tu te sens obligé de cloisonner les pratiques yin et prostatique, ou c’est autre chose ?

    en réponse à : Succès mitigé. Prostate trop loin? #49445
    augnat
    Participant

    Hello

    Alors je ne pourrai pas vraiment te répondre vu ma (très) maigre expérience en matière de masseurs, mais j’ai juste deux ou trois petites remarques ou interrogations.

    Déjà, tu parles une fois ou deux de la peur qu’un masseur ne remonte, à mon avis il faut laisser tomber ces masseurs-là, parce que ça marche beaucoup moins bien quand tu n’es pas complètement détendu et à l’aise pendant une session.

    Ensuite, j’ai l’impression que tous tes orgasmes prostatiques sont liés à un orgasme éjaculatoire, je me trompe ? Comment arrives-tu à l’éjaculation avec un masseur ? Tu te masturbes en même temps ou ça vient naturellement ?

    Et enfin, tu as testé beaucoup beaucoup de masseurs, mais est-ce que tu as déjà essayé d’obtenir des sensations sans masseur ?

    en réponse à : Orgasme du gland aneroless #49389
    augnat
    Participant

    J’ai voulu te répondre, mais il y a quelques jours j’ai eu des problèmes personnels sérieux et ma prostate en a profité pour prendre quelques vacances quand j’étais dans l’œil du cyclone.

    Et ça me paraît maintenant assez clair que mes cycles prostatiques (ou assimilés, je mets le yin dans l’assimilé) sont absolument nécessaires à mon équilibre corporel. Ça fait deux fois qu’après une période d’inactivité de plusieurs jours, plutôt une semaine ou deux, ces fameux spasmes intestinaux très douloureux finissent par revenir et trouvent leur résolution dans une défécation violente. Ce sont les deux faces de la même pièce. J’ai mis du temps à l’admettre, mais je dois reconnaître que j’en retire un certain plaisir.

    La tension est redescendue de plusieurs crans hier, et j’ai eu une nuit absolument magique. À chaque fois que me réveillais, je laissais aller mes mains sur mon corps et j’étais pris d’une vague de plaisir salvatrice. Une sensation de plénitude qui se diffusait doucement dans tout le corps et qui durait plusieurs minutes avant de s’éteindre lentement. Ce matin, j’avais envie de faire l’amour mais avec la tension des derniers jours (surtout du côté de Madame), ce n’était pas possible. J’ai retourné cette douceur et cette sensualité vers moi et provoqué des orgasmes très doux et diffusants presque à la demande. Et l’envie est toujours là.

     

    Je vois qu’on pratique vraiment différemment toi et moi (je n’ai pas assez de recul pour savoir si j’aurai une pratique aussi évolutive que la tienne). Le fait est que tu as une pratique satisfaisante et que tu es capable de l’adapter rapidement à tes envies. Juste après mon tout premier orgasme prostatique, ça a été le feu d’artifice, des orgasmes très forts, trop forts, arrivaient presque à la seconde. C’est moins le cas maintenant, mais quand tu parles de trois quarts d’heure ou même une demi-heure, je trouve ça énorme, mais évidemment on est différents. La fois où j’avais “patiemment” remonté la mécanique après plusieurs jours sans sensations satisfaisantes, ça avait dû mettre une vingtaine de minutes. Je ne fais pas de micro-sessions incroyables en yin comme toi, c’est plutôt dans le cadre du yin que je laisse venir les choses patiemment. Et tiens, ça fait tilt une de tes phrases, je ne suis pas certain d’avoir déjà fait une session 100% prostatique.

    Mais après il y a une différence entre provoquer sa prostate et être appelé par sa prostate. Parfois – c’est rare – je sens que ça me titille et si j’ai la possibilité de lâcher les chevaux, ça arrive presque immédiatement, comme un besoin de décharger après un trop-plein. Alors que là tout de suite – et pourtant je suis bouillant ce matin – je sais qu’il me faudrait plusieurs minutes si je voulais faire ça. Tiens, je crois que je vais faire ça maintenant d’ailleurs. À bientôt.

    en réponse à : Chroniques prostatiques #49383
    augnat
    Participant

    Je confirme, je suis passé sur le Discord pour une histoire de contraception. J’en ai profité pour mentionner une demande par rapport à ce forum (changer le titre de mon sujet) et aucun des admins ne m’a répondu. Ça m’énerve un peu.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 semaine et 6 jours par augnat.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 semaine et 6 jours par augnat.
    en réponse à : Orgasme du gland aneroless #49368
    augnat
    Participant

    Aaah. J’avais compris l’inverse de ce que tu voulais dire. Et du coup je ne comprenais pas, parce que je supposais plutôt que tu voulais dire l’inverse de ce que j’avais compris.

    je tiens à m’excuser, en me relisant, je me rends compte que je suis très paternaliste,

    Je ne me suis jamais dit ça. On voit que tu es très satisfait de ta pratique et que tu n’en changerais pour rien au monde, ça c’est vrai, peut-être associé parfois à un petit sentiment de supériorité (mais je peux me tromper) qui existe chez moi aussi, je le sens bien (j’essaye de travailler ça aussi).

    En réalité, je dois plutôt te remercier, parce que je sens que mon évolution est influencée par mes lectures, et je ne suis pas certain que je ne serais pas encore sur la fixation sur l’orgasme si je ne lisais pas régulièrement les posts (anciens et nouveaux) de ce forum. Je vois bien à quel point ma pratique gagne en qualité à mesure que j’assimile et que je fais miennes, à ma façon, les idées et expériences de ceux qui pratiquent depuis plus longtemps que moi.

    Pour la première fois ce dimanche, j’ai ressenti une lassitude pendant une de mes sessions. Il est peut-être temps que je fasse à nouveau évoluer ma pratique.

    en réponse à : Orgasme du gland aneroless #49353
    augnat
    Participant

    Je ne sais pas trop pour quelles raisons je n’ai pas pris la peine d’écrire pendant un mois. Ce n’est pas le manque de nouvelles expériences, non. Mais c’est vrai qu’en ce moment je suis plutôt sur un plateau. Un plateau bien plaisant.

    privilégier la qualité, plutôt que la quantité,

    sans doute le fait que tu ne peux pas pratiquer suffisamment régulièrement,

    a de l’influence là dessus,

    ne favorise pas le développement d’une stabilité,

    d’une consistance à toute épreuve

    Je ne comprends pas ce que tu veux dire par là. Je ne sais pas si on a la même chose en tête à propos des mots que j’utilise, je peux peut-être expliquer comment se déroulent mes sessions en ce moment.

    À moins que mes sens soient déjà en feu au moment de démarrer, je commence plutôt calmement, allongé sur mon lit, sous une couverture, en caressant doucement mes bourses. J’adore la sensation de plaisir qui s’y associe, qui s’accompagne d’une pointe de tension un peu en-deçà de la douleur et qui s’irradie vers les jambes… pendant de longues minutes, je bouge le bassin de droite à gauche, les jambes, je laisse courir mes mains lentement au gré des envies, je reste concentré sur le plaisir doux qui se diffuse selon son propre rythme, j’essaye de tirer, parmi les sensations qui me sont maintenant familières, celles qui sortent de l’ordinaire, qui sont nouvelles, qui étaient peut-être présentes mais qui m’avaient échappé. Le plaisir monte lentement, ça peut durer vingt, trente, quarante minutes, je ne force pas, je laisse venir, et je sens que mon corps est prêt quand mes mains commencent à s’aventurer en haut de mon corps, le visage, la bouche, la nuque, sans que j’aie l’impression que ce soit pour forcer quelque chose. En général, à ce moment-là, je commence être dans un état psychique différent, à me mettre à ne faire qu’un avec le plaisir que j’arrive alors à complètement accompagner.

    Quand j’arrive à ne pas vouloir forcer un orgasme – il peut bien sûr y en avoir un qui arrive en début de session comme ça, au détour d’un massage du périnée, mais je l’accueille comme un pic audacieux au milieu d’une lente montée en puissance – c’est à ce moment-là que la marmite se met véritablement à bouillir et que mes petits mouvements se mettent à avoir de grands effets, ce sont de grandes vagues, espacées les unes des autres de plusieurs minutes où parfois je crois que tout est retombé alors qu’il n’en est rien, l’eau se retire simplement dans un endroit où je n’ai pas accès pour se préparer à déferler à nouveau, plus fort, plus complètement, plus longtemps que la fois précédente. Et lors d’une session la semaine dernière – c’est nouveau – qui a duré près de trois heures – ça aussi c’est nouveau – j’ai senti quel était cet ultime séisme, je l’ai senti venir, ça a duré de longues minutes au cours desquelles mon corps était indécis, il cherchait la porte par où sortir et m’emporter, et je n’en pouvais plus de ce plaisir qui était là, incroyablement bon, et menaçait de m’emporter totalement, et cependant ne venait pas complètement, attendait son heure, attendait le bon endroit, le bon moment. Et il m’a surpris en venant de la nuque, finalement, là où je m’escrimais sur mes jambes depuis de longues minutes.

     

    j’ai eu une période comme cela, une fois que cela commençait à vraiment bien aller

    où j’étais devenu un accro aux orgasmes,

    le plus possible et le plus fort possible,

    des heures durant, des dizaines et des dizaines,

    avec très régulièrement des super O

    J’ai eu ça aussi, vers mes débuts. Je me mettais sous la douche, et juste en me savonnant le corps, j’étais pris d’un orgasme qui me pliait en deux. Bon, ça ne durait pas des heures et des heures pour moi, mais c’est à cette période que j’ai eu peur deux ou trois fois de faire une crise cardiaque tellement ça me laissait ankylosé. Je ne dis pas que ça ne reviendra pas, mais ça m’intéresse moins. Mais même avec cette patience accrue, je reste quand même avec l’envie d’orgasmer et si d’aventure je reste toute une session sans arriver à ce point culminant, je me dis que j’ai manqué quelque chose. J’essaye de me réserver des petits moments pour ça plus régulièrement en ce moment, une discrète petite ondulation du bassin de temps en temps pour maintenir mon corps en éveil.

     

    Bon je m’apprêtais à mettre un point final à ce message, quand j’ai eu un orgasme énergétique très doux, et très long. Des sensations diffuses dans tout le corps, et un basculement psychique fabuleux. Je vais aller m’endormir apaisé.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 semaines et 1 jour par augnat.
    en réponse à : Orgasme du gland aneroless #48960
    augnat
    Participant

    Alors je ne dirais pas non plus que je me sens limité dans ma progression. Chaque période de pratique intense apporte son lot de nouveautés et je sens une vraie maturation petit à petit. Et je me dis, parce que je fonctionne un peu comme ça dans la plupart des domaines où je suis amené à m’investir profondément et dans la durée, que si je vivais seul, je serais confronté à des périodes réfractaires tout comme maintenant; simplement j’identifierais plus facilement le fait que le blocage vient de moi, alors que là je peux blâmer les conditions extérieur. Si je devais faire un graphique (grossier) de mes progrès, ça donnerait quelque chose comme ça. J’ai bien compris que j’étais assez doué pour l’exercice et je suis infiniment reconnaissant à ce qui y a contribué, quoi que ce soit.

    Le fait est que lorsque je veux réellement pratiquer, je le trouve, le temps. La semaine dernière j’ai fait trois ou quatre sessions assez incroyables, sur la dernière (samedi) le simple glissement de mes doigts entre eux venait irradier mes avant-bras d’ondes voluptueuses, le mouvement de ma langue dans ma bouche était directement relié à la chaleur piquante qui s’irradiait de mon bas-ventre, j’ai eu un accès de transe simplement en décalottant mon sexe, le corps répondait merveilleusement à toutes les sollicitations. Contrairement à d’habitude, j’étais resté habillé, et le simple fait de faire glisser mon pantalon le long de mes hanches quand l’appel était trop fort suffisait à affoler mes sens. Et depuis, mon corps est alerte, je sens régulièrement une chaleur se propager dans mon bassin, sans pour autant que le besoin impérieux de me stimuler jusqu’à l’épuisement ne se soit à nouveau fait ressentir.

    Et je crois, mais je voudrais vraiment creuser la question, qu’hier et aujourd’hui j’ai réussi à transformer les ondes sexuelles en “simples” décharges d’énergie dont j’ai mentalement ôté la composante sexuelle dans deux situations où l’apparition du désir aurait été malvenue. La plus claire a été ma séance chez mon ostéopathe ce midi. Il y a quelque temps, j’avais été très gêné de sentir que ses manipulations du haut de mon crâne provoquaient des décharges dont j’avais bien du mal à apprécier le caractère plaisant. Aujourd’hui, c’était ma jambe qu’il triturait, et je sentais cette énergie qui passait d’une jambe à l’autre et que dans un autre contexte, j’aurais pu être amené à vouloir amplifier à des fins de plaisir charnel, mais cette fois je me disais que ça voulait dire que les manipulations atteignaient simplement leur but et que mon corps fatigué par plusieurs mois éprouvants se rechargeait. Et le fait est que cet après-midi au travail, j’étais dans des dispositions que je n’avais pas connues depuis un bon moment.

     

    la qualité et l’intensité ne sont pas antinomiques

    Je me suis mal exprimé, je crois. Je voulais plutôt dire que je perds en qualité si j’essaye de forcer l’intensité. Avec un peu de temps devant moi, en laissant venir ou plutôt en accompagnant les ondes, j’arrive à quelque chose de très fort que j’ai déjà décrit, moins intense physiquement mais d’une puissance psychique incroyable – je pense que je ne t’apprends rien 🙂. Et c’est ce moment de bascule psychique où le corps prend le contrôle – à moins que ce ne soit la liaison entre corps et esprit qui prend alors un caractère absolu – qui est le plus fantastique. En revanche, en général, si je veux forcer un orgasme prostatique tout de suite en début de session, j’y arrive certes assez rapidement, avec des sensations très fortes, mais désagréables, qui viennent écraser le reste. Et c’est peut-être pour ça que j’apprécie tant l’orgasme du gland (quoique, je le laisse un peu de côté en ce moment car lui aussi peut venir écraser ce que mon corps a à me dire si ça se transforme en envie plus standard), car j’arrive assez vite à quelque chose de fort, mais pas trop, et ça peut contribuer à lancer la session (et à l’accompagner agréablement par la suite). Ce qui est possible aussi, c’est de contrôler les contractions prostatiques pour les faire monter le plus lentement possible, presque en retenant l’orgasme si on le sent arriver.

    En écrivant ce message, la chaleur est montée dans mes jambes, ma bouche veut, mon bas-ventre veut lui aussi à nouveau. Je ne vais sans doute pas aller me coucher tout de suite.

    en réponse à : Orgasme du gland aneroless #48950
    augnat
    Participant

    Plusieurs d’entre vous décrivent des modes de vie – seul, à deux mais seulement le week-end, à la retraite – qui leur permettent de pratiquer très régulièrement, parfois tous les jours sur de larges plages horaires, et je vois bien la construction intime qui se forge dans le rapport au plaisir, avec son corps, jour après jour, avec soi-même.

    Ce n’est pas mon cas, et j’ai l’impression que je dois régulièrement négocier et planifier ces moments d’intimité avec moi-même, ce qui je suppose enlève une partie de la spontanéité – bon, je travaille à la qualité des moments fugaces volés çà et là -, et surtout il y a de longues périodes sans possibilité de pratiquer, ou en tout cas trop longues à mon goût, pendant lesquelles j’ai l’impression de perdre une partie de ce que j’ai accompli et assimilé pendant la période d’activité précédente. Or ces choses-là sont un peu impalpables puisque c’est surtout en termes de sensations et de dialogue intérieur que ça se joue.

    Il me semble que le plus grand frein à la qualité de mes séances vient d’une forme d’impatience et je sens que je dois travailler à ne pas vouloir tendre à tout prix vers l’orgasme énergétique fabuleux avec un minuteur dans la tête, mais à réussir à me laisser porter par les vagues de plaisir à la place par cette partie de mon corps qui sait. La qualité plutôt que l’intensité. Je ne dois pas me plaindre, je sais à quel point les blocages peuvent être importants avec cet état d’esprit et ce n’est pas mon cas… Plusieurs fois ces jours derniers, la stimulation des ondes péniennes a été contre-productive car trop liée à l’idée de vouloir tout tout de suite. Il faut avoir une heure, deux heures, devant soi, et être prêt à s’accueillir. J’y suis parvenu tout-à-l’heure, au moment où je pensais être sur un plateau descendant, je me suis levé pour aller me rhabiller pour mettre fin à la session. Mon esprit est parti, petit black-out, je ne sais pas trop comment je me suis retrouvé à nouveau accroupi sur le lit à accueillir les sensations que ce qui précédait avait contribué à ouvrir. Ça venait de partout, les jambes, le dos, les hanches, je n’avais qu’à me laisser porter, sans forcer quoi que ce soit, en transe, oui, en transe. Et mon corps m’a offert ça, et je l’ai embrassé doucement, sensuellement. La qualité plutôt que l’intensité, quand j’arrive à faire taire cette petite voix qui veut de l’intensité à tout prix, qu’est-ce que c’est bon… Ooooh que j’aime cette sensation dans les bourses aux confins du plaisir et de la douleur…

    en réponse à : Orgasme du gland aneroless #48949
    augnat
    Participant

    @Arousal : Oui d’accord. Là ce n’était pas trop intense (c’est ce que tu décris et ça m’est déjà arrivé aussi) mais trop agréable et trop près du cerveau. Ça ne s’est pas reproduit depuis. Étrange.

    en réponse à : Orgasme du gland aneroless #48696
    augnat
    Participant

    Ô transe exquise, transe absolue.

    Ce qui s’est passé durant l’année qui vient de s’écouler n’était que le prélude.

    Je comprends bzo maintenant quand il nous parle de symphonie corporelle. Je le savais, mais ça y est, je l’ai vécu dans ma chair. Je croyais que, et pourtant non. Chaque archer. Chaque touche. Chaque nuance. Au moment opportun.

    Je connaissais Wagner, je découvre Sibelius, Fauré, Debussy.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 mois par augnat.
    en réponse à : Désespérer après un an d’utilisation #48695
    augnat
    Participant

    J’espère que ça va t’aider 🙂

    Il y a un audio d’hypnose sur ce site ici, c’est un bon test.

    en réponse à : Orgasme du gland aneroless #48694
    augnat
    Participant

    Il m’est arrivé quelque chose d’étrange, hier.

    Bon ma pratique commence à retrouver son rythme de croisière et ça fait deux jours que mon corps veut, sans que je trouve vraiment les moments pour le laisser pleinement s’exprimer, et bref hier je me suis laissé aller à mes sensations sous la douche, tout était infiniment réactif et je me suis vite retrouvé en transe, sans trop faire attention au temps qui passait.

    Et puis j’ai commencé doucement à me caresser l’intérieur de la bouche de la main droite, tandis que les doigts de la gauche se promenaient par caresses légère sur le ventre, les bourses, le sexe. Je suivais mon instinct et j’ai laissé vagabonder mon ou mes doigts vers le fond de la bouche et les sensations, de plaisantes, sont devenues très plaisantes… trop plaisantes. La vague de plaisir dans ma mâchoire était trop forte, j’ai commencé à avoir peur, peur qu’il m’arrive quelque chose de grave si je me laissais aller plus avant. Ça vous est déjà arrivé ? Ce n’est pas la première fois, mais les précédentes c’est a posteriori que j’avais eu peur, en réalisant que les muscles de mon torse s’étaient tellement contractés que j’avais l’impression d’être aux prémisses d’une crise cardiaque.

    Bon j’ai retiré précipitamment les doigts de ma bouche mais cette sensation de plaisir douloureuse n’est pas redescendue tout de suite, il a fallu une minute ou deux pour que ça se tasse, que l’angoisse disparaisse et j’ai laissé là mes explorations du moment.

    Par chance, en sortant dans ma chambre pour m’habiller, j’ai pu voler un instant de la nudité de ma voisine d’en face, dont les courbes ont affolé mes sensations au niveau du bas-ventre, me faisant momentanément oublier ce moment déplaisant – ou trop plaisant – que je venait de vivre.

    en réponse à : Journal du prostatomane #48693
    augnat
    Participant

    hum, là je ne suis pas trop d’accord,

    tu sous-entends que mes douleurs seraient psychosomatiques,

    j’avais tout de même passé toute sortes d’examens, scanner, échographies, radios, etc

    Je plaide coupable. J’ai parlé un peu vite, sans trop savoir, en généralisant ce que je sais des quelques personnes que je connais confrontées à des douleurs dont la médecine avoue son incapacité à trouver l’origine. Et pour lesquelles régler les problèmes psychiques permet peu à peu de les résorber.

    Je reste quand même persuadé que le psychique et le physique se répondent, quand bien même les douleurs physiques viennent de quelque part. Mais j’espère ne pas t’avoir froissé.

    Tant que tu es en phase avec tes énergies et tes sensations, ta pratique est pertinente, et son expression littéraire est source d’inspiration pour nous autres.

    en réponse à : Journal du prostatomane #48684
    augnat
    Participant

    je me sens perturbé, ébranlé,

    au point de me demander si je vais encore continuer de venir ici écrire des textes,

    tellement je me sens plus trop de légitimité à le faire

    Toute cette période de non-éjaculation fait partie de ton processus et était sans nul doute nécessaire à tes avancées. D’ailleurs, rien ne dit que ça ne fonctionne pas par phases, cette histoire. Peut-être repasseras-tu par des périodes similaires.

    Il me semble aussi que tu as besoin d’exprimer par écrit ce que tu ressens pour ancrer les choses en toi. Bref, je t’encourage à continuer à le faire, même si tu peux parfois avoir l’impression qu’il y a des contradictions. Elles font partie de nous de toute façon.

    À mon avis, tes douleurs inflammatoires ne reviendront pas. Tout comme je pense que mes maux de ventre non plus, même si notre situation est bien différente. Je crois que ces douleurs-là sont encore davantage psychiques qu’hormonales. (Je peux évidemment me tromper.)

    en réponse à : Journal du prostatomane #48657
    augnat
    Participant

    Mon corps dit stop, parfois, au cours d’une session.

    Pas de manière franche, le bougre, juste, je l’ai sollicité tant et plus, je me suis plié, déplié et replié sur mon lit, et alors qu’aucun autre signe extérieur ne vient l’annoncer, tout à coup, le plaisir refuse de décoller du niveau plancher. Ce qui fait que je ne m’en rends pas compte tout de suite.

    Bon c’est sur les sessions de trois quarts d’heure une heure à ne rien faire d’autre que ça m’arrive parfois au bout d’un moment. Ça n’impacte jamais la session suivante. C’est autre chose que de devoir réinventer la danse parce qu’un grain de sable est venu gripper la machine. (Mais là aussi, on y arrive.)

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 mois par augnat.
    en réponse à : Désespérer après un an d’utilisation #48428
    augnat
    Participant

    Deux idées me viennent, comme ça.

    La première : accepter que pour le moment (je dis bien pour le moment : ça peut changer), chez toi, les sensations de plaisir n’excèdent pas les cinq ou dix minutes. Et donc te fixer dans ta tête cette limitation dans le temps. Tu te dis que tu vas passer cinq bonnes minutes, mais pas plus. Et quand elles sont écoulées, tu passes à autre chose. Ça ne sert à rien de forcer pour le moment (me semble-t-il), par contre ça pourrait être une bonne chose d’éliminer la frustration.

    Est-ce que tu es attentif à tes sensations en-dehors de tes sessions ?

    Autre chose : as-tu essayé l’hypnose érotique ? Bon je ne sais pas si tu serais réceptif à l’hypnose, mais parvenir à des sensations dans un état de conscience modifié pourrait peut-être t’aider à débloquer des choses. Je pense que ça ne coûte rien d’essayer, au pire ça ne fonctionne pas.

    en réponse à : Orgasme du gland aneroless #48142
    augnat
    Participant

    Après mon aventure étrange (racontée ici) qui a vu ma prostate se mettre en sourdine, je suis resté plusieurs jours un peu dans l’expectative et l’inquiétude devant les sensations qui ne revenaient pas.

    J’ai dû réapprendre l’humilité, non pas que je crois en avoir besoin dans la vie, mais peut-être que sur cet aspect-là, un petit peu… je suis reparti dans le réapprentissage des sensations prostatiques pures, s’allonger sur le lit, respirer, contracter au bon endroit. J’étais une femme, je couchais avec un homme sorti de mon imagination, et petit à petit le plaisir a commencé à remonter, lentement. J’ai renouvelé plusieurs fois l’expérience avant de pouvoir à nouveau la réaliser dans de bonnes conditions.

    À force que les orgasmes prostatiques montent très vite, j’en avais oublié ces sensations de montée, plus douces, et finalement j’avais presque envie de rester à ce seuil car ça diffère légèrement avec la montée du plaisir, quand c’est trop fort, trop vite.

    Et depuis j’ai réussi à faire des séances de qualité et je me sens plus réceptif qu’avant cet “incident” dont j’ignore les causes. L’intensité du plaisir est moins forte mais je me sens davantage connecté à moi-même. Ça fait plusieurs fois que je ne peux pas retenir mes râles, alors que jusqu’ici j’avais souvent l’impression que je les forçais. Si les voisins viennent me voir, je nierai tout en bloc.

    Hier matin, j’ai cru sentir ma prostate se déplacer de quelques centimètres sur la droite. C’était étrange et vraiment super bon.

    Est-il déjà arrivé à certains d’entre vous de se provoquer une éjaculation simplement avec des massages du ventre ?

    Mon corps veut ce soir. Je ne vais pas aller me coucher tout de suite.

    en réponse à : Désespérer après un an d’utilisation #48140
    augnat
    Participant

    Il me semble que Kas n’est pas un adepte de l’insertion d’un corps étranger dans son intimité…

    Quand je pratique, les sensations peuvent devenir fortes, très fortes, et parfois elles deviennent trop fortes, ça en devient désagréable. Je ne saurais pas décrire précisément mais je dirais que c’est un peu la différence entre le flux et la décharge électrique. Je ne sais pas si le parallèle avec ce que tu ressens peut être vraiment fait… mais j’ai remarqué que j’ai besoin de séances longues avant que mon corps soit prêt à accepter que le flux devienne très fort, et aussi, depuis que les énergies circulent mieux, j’ai l’impression (j’ai senti ça les dernières fois) que le flux peut se diffuser par là. Est-ce que tu as expérimenté les caresses un peu partout sur le corps pendant les séances ? Tu dois ressentir des vagues de plaisir, même légères. Probablement, puisque tu indiques que les vagues de plaisir viennent parfois de tout le corps.

    C’est très frustrant quand le corps dit stop alors qu’on a l’impression d’être sur une belle lancée et qu’on en veut encore. Ça m’arrive de temps en temps.

    Je ne sais pas si ça pourra t’aider, mais sait-on jamais.

    en réponse à : A l’ écoute de mon corps #48010
    augnat
    Participant

    comme pour les sportifs, ne pas pratiquer pendant deux semaines,

    nécessitent un peu de remise en forme, retrouver les automatismes

    Quinze jours sans grosse session mais tous les jours je vérifie que la machine fonctionne bien. J’avais réussi à m’isoler un peu deux ou trois jours avant et des orgasmes prostatiques étaient arrivés assez rapidement…

    peut-être étais-tu trop dans l’attente?

    Fort possible !

    en réponse à : A l’ écoute de mon corps #48007
    augnat
    Participant

    J’espère que la lecture a été bonne @augnat. Pour moi le dialogue avec mon propre corps a été une des pièces maîtresse dans le développement de mon féminin. En ce moment c’est monstrueux tout les instants de plaisir que cela m’apporte. Un conseil très important aussi pas de tabous avec toi même

    J’ai interrompu – provisoirement – ma lecture, mais ce n’est pas grave car les choses s’imprègnent par strates. Quelque chose s’est ouvert lors de ma dernière salve de lecture, et je sais, je sens, que quelque chose se passera lors de la prochaine. Ça passe davantage par les jambes maintenant ; quand je ferme les yeux et que je rentre en moi-même, même l’espace d’un instant, je peux sentir que les effluves qui se promènent sont une partie intégrante de moi-même, aujourd’hui plus qu’hier. C’est difficile à expliquer. Vos écrits me sont précieux.

    Cela dit, la session de tout-à-l’heure, la première vraie session depuis quinze jours, que je pressentais explosive, a été très étrange : tout mon corps participait, sauf la zone HPO (haut potentiel orgasmique) qui avait décidé que c’était son jour de congé. J’ai eu des moments très forts, je suis resté longtemps aux portes d’un orgasme énergétique, mais l’embrasement tant désiré ne s’est jamais produit… ça vous est déjà arrivé ?

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