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20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 5,134)
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  • en réponse à : Journal du prostatomane #49450
    bzo
    Participant

    au fond, le mode yin, le plaisir au féminin,

    c’est apprendre à aimer son corps

     

    quand celui-ci sent cela,

    il réagit

    et comme il réagit,

    vous n’imaginez même pas

     

    je veux dire,

    vraiment aimer son corps,

    pas juste comme cela, une notion abstraite,

    l’aimer dans sa tête,

    se dire comme je t’aime, comme je t’aime ,

    mon corps chéri

     

    non, l’aimer dans l’instant,

    l’aimer concrètement , avec ses mains

    avec toute sa fougue, toute son ardeur, toute sa délicatesse,

    tout son raffinement,  toute sa sauvagerie,

    se donner entièrement, être entièrement, dans chaque caresse

     

    l’aimer avec ses gestes, l’aimer avec ses mouvements,

    effectuer ceux-ci comme si on voulait le caresser à chaque instant, avec,

    l’aimer avec ses contractions,

    effectuer chacune de celles-ci,

    comme si on voulait aussi le caresser de l’intérieur avec

     

    aimer son corps,

    avec toutes nos actions,

    une façon de se pencher sur son corps

    comme si c’était le corps de notre amante ou de notre amant

    ou les deux

    à qui on voudrait procurer le plus de plaisir possible

     

    en réponse à : Journal du prostatomane #49448
    bzo
    Participant

    salut

    d’abord, je n’ai pas cherché absolument à utiliser un masseur prostatique,
    c’est tout le contraire,
    après des années de pratique du massage prostatique avec masseur,
    très prolifiques et très réussies,
    je suis passé à l’aneroless

    et pendant des années je ne m’en suis plus jamais servi
    et je le regrette bien de ne pas avoir gardé les deux,
    car je n’obtiens pas du tout le même type de résultat,
    avec ou sans
    j’ai pu le constater sans ambiguïté , ces derniers jours

    le fait est qu’aneroless,
    mon massage prostatique ne m’a jamais vraiment permis
    d’atteindre les mêmes hauteurs qu’avec un masseur,
    je me dois, pour être totalement honnête, de l’avouer

    la raison n’est pas du tout,
    un manque de qualité, de richesse, inhérent à la pratique aneroless
    par rapport à celle avec masseur,
    non, définitivement non,
    c’est tout le contraire,
    la pratique aneroless est plus riche, plus variée
    et offre bien plus de liberté

    mais c’est plus que probablement lié
    à ma pratique en mode yin qui est aussi aneroless
    et qui finalement, laisse que peu de place, voire pas du tout
    pour une autre pratique aneroless à côté d’elle

    il m’est beaucoup trop mais alors beaucoup trop facile
    de basculer en mode yin instantanément
    quand je suis en mode prostatique, sans masseur entre les jambes,
    c’est juste trop irrésisitible de le faire, au bout d’un certain temps,
    tellement le plaisir y est plus simple, plus naturel, sans effort,
    ressenti dans tout le corps, variant sans cesse, etc, etc

    je mélange des moments 100% prostatiques dans la pratique en mode yin,
    ils sont tout à fait délicieux , riches et puissants
    mais ce n’est pas du massage prostatique

    la définition du massage prostatique,
    pour moi, est, on ne peut plus simple,
    c’est du massage ou du chipotage comme vous voulez,
    quand vous voulez, tout seul ou avec qui vous voulez
    qui conduit à des orgasmes prostatiques.
    Point.

    En faisant le poirier sur une main et écoutant du Bach
    ou en vous grattant les aisselles avec une petite cuillère
    si cela fonctionne chez vous,
    et que vous obtenez des orgasmes prostatiques ainsi,
    alors c’est du massage prostatique

    non, le fait d’utiliser un masseur,
    justement compartimente plus efficacement,
    me permet, pour l’instant, de garder chaque type de pratique, dans son pré,
    et me permet, ainsi, d’avoir à nouveau une pratique 100% prostatique
    qui conduit aux résultats escomptés

    pour plusieurs raisons, cela fonctionne, en tout cas, pour l’instant,
    d’abord avec un masseur planté dans le cul,
    les mouvements sont plus limités, je bouge nettement moins,
    or le mode yin, c’est le mouvement,
    le bassin danse, les hanches ondulent,
    le corps se meut, se meut

    il y a nettement moins de liberté, à tous les points de vue
    dans une pratique avec masseur,
    or mon mode yin, s’accommode mal d’une quelconque restriction, au stade où j’en suis
    les contractions, sont comme une danse des muscles du périné,
    sont comme des ailes d’oiseau qui battent librement,
    mais avec le masseur,
    c’est plutot être comme avec des chaînes aux pieds, de ce point de vue,
    les mouvements sont plus limités, on ne doit pas trop bouger
    sinon le masseur devient inactif, perd de son efficacité

    les contractions avec masseur,
    sont beaucoup moins riches, moins libres, moins variés, aussi,
    cependant cette relative pauvreté de la pratique avec masseur par rapport à l’aneroless,
    est compensée en grande partie par une surpuissance obtenue grâce à l’objet physique, masseur,
    une fois qu’on sait bien le manipuler

    surpuissance qui utilisée à bon escient,
    délivre une qualité de plaisir totalement différente,
    matérialisée par de nombreux types d’orgasmes

    ces limitations et la répétition, jour après jour,
    sont les raisons même
    pour lesquelles j’ai abandonné, il y a quelques années le masseur complètement,
    j’en avais fait le tour,
    j’avais obtenu des super O qui duraient plusieurs minutes,
    des séances où j’enchaînais des dizaines et des dizaines d’orgasmes à la queue leu leu,
    vécu aussi des orgasmes de style “mer calme”
    durant certaines, j’ai même eu de splendides hallucinations
    qui ont été des moments vraiment très très spéciaux

    quand pendant un temps indéterminé,
    on devient de tout son être, une aile d’oiseau en mouvement,
    qu’on sent partout en soi, dans chacune de ses cellules,
    cet effort formidablement synchronisé et gigantesque pour battre l’air
    ou que j’entrevois en moi, un long pont suspendu qui se perd la lumière,
    ce sont des choses qu’on n’oublie pas,
    qui restent imprégnées en soi, pour toujours
    et que je veux absolument revivre

    mais comme je l’ai écrit, il y a pas longtemps,
    il n’y a aucun plaisir, aussi intense qu’il soit,
    dont on ne peut se lasser
    si on ne progresse plus,
    je voulais vivre autre chose, j’avais besoin d’autre chose,
    j’avais besoin de changer d’aire de plaisir

    là, en alternant les deux types de pratique
    qui sont splendidement complémentaires, je le répète
    car ce qui est moins présent dans l’une,
    sont les atouts principaux de l’autre
    et vice et versa

    avec l’une,
    j’ai l’infinie variété, l’infini carrousel, des nuances d’une volupté
    comme un nectar ineffable dans la chair ,
    une sensation de jouissance en continu, en fait,
    j’ai aussi cette sensation de complicité, de communion, avec mon corps,
    sensation d’un épanouissement superbe, à chaque instant

    avec l’autre j’ai la puissance pure, violente, sans restriction,
    de la prostate titillée par un masseur
    j’ai les orgasmes divers et variés que cela peut provoquer,
    j’ai les détraquements totaux du corps pendant de longues minutes
    qui peuvent me catapulter dans des zones de moi-même totalement inconnues et mystérieuses,
    avec des résultats parfois carrément mystiques

    et puis je compte aussi développer dès que je suis à la retraite,
    encore une pratique anale,
    rien qu’avec les doigts ou avec des joujou, je verrai

    en réponse à : Succès mitigé. Prostate trop loin? #49446
    bzo
    Participant

    c’est une remarque, prostate trop loin, qu’on lit régulièrement, de la part de pas mal de débutants

    et cela se révèle , la plupart du temps, une impression erronée.

     

    Cependant tu peux essayer les plus grands de la gamme,

    le Progasm ou le Vice 2, je conseille plutôt le second

    car il te permettra, éventuellement, aussi, de tester avec des vibrations,

    étant motorisé. Et de plus, c’est un des meilleurs masseurs qui soit , avec une silicone douce et soyeuse

    Cependant travaille avec, surtout sans le moteur allumé

     

    Le hélix, il semble, est celui qui réussit à la plupart des gens pour débuter, cependant même s’il est recommandé par Adam,

    ce n’est pas une panacée, moi , je n’ai jamais réussit à obtenir avec le moindre microgramme de sensation et bien d’autres, non plus

     

    il ne faut pas se focaliser sur les contractions involontaires, ni si le masseur touche bien la prostate ou pas,

    ni même si on est assez détendu ou pas, ni si les contractions sont trop fortes ou trop faibles

    juste se laisser aller, laisse parler ton désir, se connecter à ton corp,

    le reste vient tout seul

     

    cependant si tu veux les conseils de plus de gens, alors inscris-toi sur le Discord lié au site, il est, de nos jours, bcp plus fréquenté, entre autres, par Adam lui-même

    en réponse à : Journal du prostatomane #49435
    bzo
    Participant

    hé hé mes amis  (la poussière, le vent et le temps qui passe)

    hier soir ou plutôt, hier dans la nuit,

    ca a été mémorable,

    j’ai déterré mon masseur

    et j’ai pris mon pied monstrueusement,

    comme les deux textes précédant celui-ci, le décrivent en détails

     

    j’en ai des frissons, rien que d’y penser,

    suis assez occupé aujourd’hui en journée

    mais dès que je reviendrais,

    je me beurre l’anus et le masseur

    et hop et hop et hop,

    en avant, avanti, pour les ondes prostatiques

     

    je ne peux m’empêcher de délirer , de m’enthousiasmer,

    j’en ai rêvé de ce moment

    où les deux types de pratique, prostatique et en mode yin,

    cohabiteront en moi,

    que les deux seront à ma disposition, à volonté

     

    voilà, c’est là, c’est à moi,

    mon cul en est tout émoustillé rien que d’y penser,

    cela me démange au fond de l’anus,

    il y a un masseur fantôme pour l’instant

    qui va et qui vient

     

    j’ai l’impression de sentir encore celui de hier,

    ma fée Carabosse en silicone noir

    qui récure diaboliquement mon petit canal comme aucun autre,

    la sorcière adorée (allusion télévisuelle aux plus vieux d’entre vous) bien lubrifiée

    qui m’emporte sur son balai magique,

    faisant miroiter de mille feux ma prostate

    comme une de ces boules à facettes qu’il y a dans les boîtes de nuit

    tandis que ma chair danse follement tout autour

    en réponse à : Journal du prostatomane #49434
    bzo
    Participant

    ah, j’ai encore fait une autre petite séance, avec le masseur,

    tout aussi délicieuse, tout aussi irrésistible

     

    j’ai pu constater maintenant,

    qu’avec les années en aneroless,

    les muscles du périné, chez moi,

    se sont considérablement fortifiés

     

    ils étaient déjà bien puissants, je me rappelle, à l’époque

    mais là, je manipule ce énorme masseur comme si c’était un fétu de paille,

    je fais vraiment ce que je veux avec,

    le maintiens contracté à fond, si j’ai envie, autant de temps que je veux

     

    je ne peux m’empêcher de comparer les sensations

    du mode yin et ceux, ainsi, avec masseur, en 100% prostatique,

    il y a un monde de différence, bien sûr

     

    autant en mode yin,

    le plaisir immédiatement est généré de tous les côtés,

    tout le corps participe,

    et puis on a cette sensation constamment de se faire l’amour,

    d’une complicité splendide avec son corps,

    un flux, des vagues, de volupté,

    une infinie variété de nuances

    qui s’intensifient de plus en plus,

    jusqu’à ce que plus ou moins rapidement ,

    on ait la sensation de jouir en continu

     

    en 100% prostatique, avec masseur, par contre,

    il n’y a rien de tout cela,

    c’est la puissance pure, sans rivale, de la prostate

    dont les ondes me font chaque fois comme un petit coup de canon délicieux ,

    au fond du bassin, à chaque contact du masseur

    puis un faisceau dense d’ondes s’élancent, montent en se dispersant,

    provoquant un plaisir intense, orgasmique, sur son passage,

    jusqu’au cerveau

     

    bref, c’est différent et c’est bien ainsi,

    ce sera splendidement complémentaire,

    les orgasmes prostatiques me manquaient,

    ces moments soudainement où on ne contrôle plus rien

    et que le corps n’en fait plus qu’à sa tête

    et que la tête appartient entièrement au corps

    et à ses folies et à ses dérèglements

     

    en réponse à : Journal du prostatomane #49432
    bzo
    Participant

    bon, ben, je l’ai quand même fait, finalement,

    la tentation du masseur en silicone, est revenue

    et je m’y suis mis

     

    quelle horrible snob je suis,

    quel piètre sectaire de l’aneroless,

    je m’en veux vraiment beaucoup

    de m’être privé tant d’années de mon bon vieux masseur

     

    mon gigantesque bon vieux Nexus G-Rider en silicone

    qui semble avoir été confectionné pour moi,

    tellement il semble adapté au millimètre près à ma morphologie intérieure

     

    je l’ai ressorti de sa boîte,

    je l’ai bien enduit de beurre de karité,

    en ai mis aussi bien profond avec deux doigts

    et hop, l’engin est rentré sans problème,

    malgré sa taille imposante

     

    oh comme c’était bon,

    madre mia,

    j’ai retrouvé tout de suite les vieux reflexes,

    me suis à me caresser,

    il semblait rentrer comme dans du beurre, dans ma prostate

    qui rayonnait splendidement,

    j’étais rapidement empli d’ondes prostatiques des pieds à la tête

    et je gémissais à plein volume,

    quel pied, mes amis, quel pied

     

    et comme c’est différent du mode yin,

    ces deux là vont devenir parfaitement complémentaires,

    sans masseur, ce sera du mode yin

    et avec le masseur, du 100% prostatique,

    j’ai enfin trouvé ma formule magique

     

    étonnantes similitudes avec mon mode yin,

    j’ai pu constater,

    ma prostate semblait un sexe féminin

    dans lequel le masseur semblait venir s’enfoncer

    mais extérieur à moi, pas comme dans le mode yin

    où il est part intégral de moi, où je vibre totalement au féminin

    je sentais que mon plaisir restait, ici, au masculin,

    la prostate me donnait accès à toute la puissance féminine en moi

    mais sans me faire passer au-delà des limites de mon genre

     

    une porte, un sas vers le féminin,

    vers la puissance des ondes féminines en nous,

    tout en restant une pratique en mode yang

     

    j’ai hâte de remettre cela,

    quel pied immense, j’ai pris,

    rien qu’avec la prostate rayonnant dans mon bassin,

    ma queue se durcissait un peu par moments

    mais c’est normal, il y a quelques mouvements qui le font bouger,

    quelques frottements parfois,

    il suffit de ne pas y faire attention

     

    me relevant un peu, m’appuyant sur les coudes

    et enfonçant le masseur à fond,

    le maintenant ainsi,

    j’ai jouis longuement, comme j’ai jouis

     

    alterner les deux types de plaisir,

    je sens que je vais bien m’amuser,

    heureusement mon masseur préféré,

    j’en ai une bonne douzaine dans mes boîtes, en réserve,

    suis tranquille de ce côté-là,

    j’ai de quoi m’exploser prostatiquement jusqu’à la fin des temps,

    enfin, du moins, jusqu’à la fin de mon temps à moi

     

    toujours aussi diabolique, ce G-Rider,

    sa tête a de ces mouvements de bascule,

    tout contre la paroi derrière laquelle se trouve ma prostate,

    ça me rend toujours aussi fou de plaisir,

    il pivote, il frotte, il est juste irrésisitible

     

    il est énorme mais en même temps tellement maniable,

    tellement riche en sensations délivrées

     

    en réponse à : Journal du prostatomane #49431
    bzo
    Participant

    non, tout de même pas,

    devenu trop paresseux,

    sortir le masseur, l’enduire de beurre de karité,

    enfin toutes ces manipulations m’ennuient

    et après, ressortir l’engin, aller le laver

     

    je me sens pas prêt, suis pas assez motivé,

    je continue plutôt aneroless

    en réponse à : Journal du prostatomane #49430
    bzo
    Participant

    je crois que ce soir,

    je vais ressortir de sa boîte à chaussures,

    un de mes masseurs prostatiques,

    une soudaine envie,

    cela fait bien bien longtemps

     

    mais là,

    j’ai cette envie irrésisitible d’en sentir un dans mon cul,

    de l’y sentir bouger,

    de le sentir venir titiller ma prostate

     

    on va voir,

    peut-être j’aurai déjà oublié dans quelques minutes,

    cette soudaine lubie

    en réponse à : Journal du prostatomane #49423
    bzo
    Participant

    c’est le matin, je me réveille, sous les draps

    aux premières perceptions de mouvement, de respiration,

    je me rends compte que je ne suis qu’une machine à jouir,

    prête à entrer en action, pour l’instant

     

    mon corps est enveloppé de toutes parts

    du cotton chaud et doux des toiles,

    je me mets à onduler comme un serpent,

    oh, cela frotte, comme cela frotte sur ma peau

     

    mes fesses tout particulièrement,

    que je contracte, que je décontracte comme si je respirais avec,

    que je laisse emporter de plus en plus par une houle soyeuse

     

    mes hanches bougent, bougent, bougent toutes seules

    elles contiennent une telle musique,

    chacune de leurs notes, est tellement, tellement, capiteuse,

    ma chair en pleure des grosses larmes de bonheur par le sexe,

    toute la zone en est complètement humide

     

    et puis par mes gémissements, aussi

    qui  sont aussi des larmes de bonheur,

    des grosses larmes de bonheur sonores qui sortent par ma bouche,

    roulant directement depuis mes entrailles

     

    je suis en pleine action maintenant,

    mes bras, telles des tentacules,

    entourent mon torse, entourent mes seins,

    enveloppent et frottent, amoureusement

     

    mes tétons durs comme de la pierre,

    semblent des manettes à titiller et encore à titiller

    qui mettent en action deux mitraillettes lourdes,

    tirant en rafales denses des ondes

    aveuglément dans toutes les directions

     

    oh, il y a de la bite et du vagin là-dessous,

    comme je les sens tous les deux en action en moi,

    je ne connais pas de sensation plus divine

    que de se sentir en même temps pénétrant et pénétré, jusqu’au fond de l’âme

     

    ma chair,

    fendue comme les flots par la proue d’un bateau,

    se donne, comme elle se donne

    et puis, en même temps,

    je suis l’éperon dur comme du roc qui se fraie un chemin

    parmi la houle d’une chair qui s’offre complètement

     

    puissance de la raideur frotteuse et frottée de toutes parts,

    enveloppée amoureusement par des cellules surexcitées,

    on dirait un champs de blé où passent des rafales de vent,

    la volupté est reine par ici,

    elle balaie tout, fait plier tout, fait se redresser tout,

    frotte partout, enveloppe tout,

    passe de l’un à l’autre, repasse de l’un à l’autre,

    zigzague de l’un à l’autre, entraînant une danse de l’un à l’autre

    dans un enchaînement parfait,

    des passages de relai dans la chair, de la volupté, de toutes parts

    en réponse à : Journal du prostatomane #49422
    bzo
    Participant

    pile ou face,

    face visible

    et face cachée de la lune

     

    la douceur soyeuse sans limites de mon sexe,

    ce rayonnement sans limites, de douceur, de soie chaude

    dont il est capable en mode yin,

    vague après vague

    quand il est frotté, pressé, massé,

    par mes cuisses,

    rythmé par la houle langoureuse dans mes hanches

     

    son autre aspect, si radicalement différent, étant,

    quand se gorgeant de sang,

    il commence à se lever et à durcir,

    devenant cette petite tour de chair,

    comme vibrante au moindre contact, au moindre effleurement,

    prête à cracher sa petite giclée de jus laiteux

     

    molle ou raide,

    si capable, si capable,

    de tempêtes radicalement différentes

    dans ma chair

     

    une sorte de caméléon, en fait,

    prêt à toutes les couleurs

    de l’arc en ciel du désir,

    si on le sollicité comme il faut

     

    en réponse à : Journal du prostatomane #49418
    bzo
    Participant

    quel délice,

    de s’abandonner à ces torrents de soie

    qui naissent dans mon bassin,

    dans ma poitrine

     

    couché sur mon tapis de yoga,

    entre deux exercices pour la ceinture abdominale et les fessiers,

    je me caresse, comme je me caresse

     

    mes mains, mes avant-bras,

    sont à l’oeuvre comme des pieuvres câlines,

    s’en donnent à coeur joie

     

    tandis qu’en bas,

    mes cuisses frottent, pressent, ardemment, mon pénis, mes couilles

    et puis les muscles du périné, ne sont pas en reste,

    comme le batteur d’un groupe de rock

    donnent le rythme,

    font trembler toute la scène avec leurs roulements

     

    comme ces tempêtes qui passent dans ma chair,

    sont irrésistibles,

    leurs roulements soyeux, incessants,

    remontent vague après vague,

    oh comme je jouis de tant de volupté

     

    en réponse à : Journal du prostatomane #49404
    bzo
    Participant

    chaque jour,

    le premier mouvement de hanche,

    le premier contact des doigts sur la peau,

    sont un moment spécial,

    très très spécial, même

     

    tout était effacé, tout était oublié, plus rien n’existait,

    la page était blanche, sans trace apparente d’écriture,

    la technique, aussi, était un savoir instinctif,

    l’instant d’avant, encore complètement aux oubliettes

     

    mais comme un sphinx, tout à coup,

    quelque chose d’énorme, quelque chose d’inouï,

    en moi, a réapparu

     

    tout un monde de sensations voluptueuses,

    de possibilité de jouissance,

    toute une galaxie d’exploration, d’intimité ardente,

    avec moi-même,

    sont renés

     

    la possibilité, à tout moment, tout seul,

    de vivre des moments sexuels très particuliers,

    d’une puissance et d’une richesse, illimitées,

    a réapparu

     

    la réalité de cette perspective,

    la réalité de ces possibilités, sans limites,

    d’intensité voluptueuse, orgasmique,

    réattérissent dans mon cerveau,

    réattérissent partout dans ma chair

     

    alors oui,

    ce premier instant de plaisir, à chaque fois,

    est très très spécial,

    à chaque fois, je ressens sous la forme d’un éclair lumineux,

    comme si quelque chose d’incroyablement inespéré,

    atterrissait en moi

     

    comme si l’on venait de m’apprendre,

    muettement, dans l’invisible,

    que j’ai gagné le gros lot à une loterie, quelque part

    et que le prix se déversait directement,

    partout, dans ma chair et dans mon esprit,

    à être consommé, à volonté,

    tout le long de la journée, tout le long de la nuit,

    par mes cellules

     

    en réponse à : Journal du prostatomane #49403
    bzo
    Participant

    pourquoi j’écris encore par ici,

    alors qu’il ne semble pas y avoir un chat pour me lire, pour dialoguer?

     

    dialoguer, sur nos pratiques avec d’autres quand cela arrive,

    cela me fait très plaisir, cela peut aussi me faire progresser

    mais bah,

    je me suis rendu compte que j’écrivais, en fait, avant tout pour moi-même,

    juste pour le plaisir d’écrire,

    mon talent d’écrivain est très modeste

    mais j’ai un plaisir réel à jouer avec les mots, à les assembler,

    comme quand j’étais enfant, à Amsterdam et que toute la journée,

    je jouais par terre avec des légos

     

    et puis mes textes sont des sortes d’instantanés sur ma pratique,

    des photos sans trop de recadrage, de retouches,

    parfois très justes, très vraies, qui révèlent beaucoup

    parfois très trompeuses, ratée, reniables déjà le lendemain

    en réponse à : Journal du prostatomane #49402
    bzo
    Participant

    une volupté baignant constamment

    dans une sensation de se faire l’amour,

    et de complicité, de communion,

    avec son corps

     

    le plaisir en mode yin, semble ainsi,

    comme un moment d’épanouissement

    et de ressourcement,

    en même temps qu’un nectar,

    coulant dans la chair

    en réponse à : Journal du prostatomane #49401
    bzo
    Participant

    le plaisir vient, le plaisir arrive,
    offert, je me suis offert à lui,

    par une ouverture dans ma chair,
    il s’est rué à l’intérieur, il a tout envahi,
    il s’est installé partout

    tout semble infiniment grand,
    tout semble infiniment petit, pour l’instant,
    tout semble céleste, tout semble animal,
    tout semble incroyablement sauvage, chaotique, désordonné,
    tout semble incroyablement harmonieux, calme, empli de paix

    la main, posée sur la poitrine,
    semble attirer une meute d’énergie
    qui est venu camper sous la peau,
    dessous mes doigts, dessous ma paume

    voluptueux rendez-vous, tête à tête délicieux,
    debout au milieu de la pièce, je ne bouge pas,
    juste, en bas, je contracte un peu les muscles du périné
    et je laisse mes doigts un peu dériver à gauche, à droite

    cela vibre doucement,
    cela vibre solairement, dans ma poitrine
    je ferme les yeux,
    goûter à cet essaim soyeux et chaud sous ma peau

    éternité, te voilà à moi, un instant,
    je me suis dit

    en réponse à : Journal du prostatomane #49399
    bzo
    Participant

    la séance que je viens de terminer,

    à non seulement été tout à fait délicieuse

    mais en plus, riche d’enseignements

     

    évoluer, évoluer,

    progresser, progresser,

    faire du surplace,

    c’est reculer lentement

    mais sûrement

     

    mais pas non plus,

    en faire une obsession, une fixation,

    tranquillement,

    avec une curiosité sans bornes

    et puis une audace, une envie,

    de se découvrir,

    sans être effrayé par aucun tabou

     

    donc, il y a quelques minutes,

    j’ai découvert une façon tout à fait intéressante

    de mêler mon mode yin

    et un massage prostatique, aneroless, bien sûr

     

    cela se fusionne très bien,

    superbement, même,

    je me caresse,

    je continue de bouger, de vibrer, au féminin

    mais en bas, dans mon bassin,

    ne me préoccupant pas si mes cuisses enveloppent, frottent, mes génitaux,

    je me concentre exclusivement sur les contractions,

    je les fais monter l’une après l’autre,

    au rythme et avec la force,

    dictés par mes tripes

     

    je suis parvenu en deux, temps, trois mouvements,

    à un splendide orgasme prostatique qui s’est bien étiré

    mais différent, bien différent,

    j’ai eu l’impression irrésisitible,

    d’un orgasme en mode yin mais basée uniquement sur la prostate

     

    mon sexe était mou, il participait aussi avec quelques ondes

    mais la puissance de feu arrivait essentiellement de ma prostate,

    enfin, le reste du corps participait aussi,

    tout mon cul , mes cuisses, ma poitrine,

    tout générait des ondes,

    quelle salve de toutes parts

     

    mais enfin, encore une fois,

    l’essentielle des ondes étaient fournies par la prostate

    qui éructait, canonnait à pleine puissance

    et toute ma chair en était enflammée,

    j’en hurlais, j’en miaulais, j’en roucoulais

     

    en réponse à : Journal du prostatomane #49398
    bzo
    Participant

    la plupart des hommes, durant un acte sexuel,

    tout seul, à deux ou à plusieurs,

    ne sont pas à l’écoute d’eux-mêmes,

    ils ne commencent à ressentir du plaisir

    que quand celui-ci vient massivement à eux

     

    être à l’écoute de soi-même,

    c’est avoir constamment, un radar

    qui balaie automatiquement vers l’intérieur

    et qui perçoit le moindre changement,

    le moindre micro-signal, agréable

     

    et des détails ,

    il y en a qui se lèvent en continu de tous les côtés,

    il y a une mer qui danse en nous

    et dont on peut, si on ne fait pas attention comme il faut,

    ne percevoir que les plus hautes crêtes

    en réponse à : Journal du prostatomane #49396
    bzo
    Participant

    hum, non, malheureusement,

    ce qu’il y a , il semble,

    c’est que le matin, au réveil,

    je sois dans un état particulier d’absolue réceptivité

    mais, hélas, cela ne dure pas, ainsi, après,

    tout le long de la journée

     

    le plaisir reste, bien sûr, immense, majestueux, splendide,

    solide de chez solide, consistant de chez consistant,

    mais  il n’y a plus, tout à fait,

    ce que je qualifierai de “cet état de réceptivité totale, absolue”,

    que j’ai au réveil

     

    bon, c’est comme cela,

    je ne me plains pas,

    la nuit relâche sa douce, sa magique,  étreinte sur moi

    et pendant un temps, je bénéficie encore de sa absolue liberté,

    de son pouvoir sans limites, sur mon être,

    dans ma chair, dans mes sens,

    dans ma pratique

     

    après, cela reste divin

    mais il n’y a plus cette dimension particulière,

    qu’il y a durant les moments immédiatement après le réveil,

    enfin, c’est aussi sans limites, c’est aussi magique, après

    mais il n’y a plus la puissance de la nuit, dans mes veines, dans ma chair

    qui s’exprime

     

    aux premières secondes après mon réveil,

    quand ma main se pose sur la peau,

    les énergies du rêve sont encore là,

    elles sont encore là qui se gambadent librement partout,

    elles étaient en train de se retirer,

    comme une divine marée haute dans l’invisible,

    dont les eaux étaient en train de repartir, de retourner

    mais que soudainement le contact de ma paume, de mes doigts, sur la peau,

    mais que le mouvement langoureux, dans mes hanches,

    que les contractions, que les frottements des cuisses sur les génitaux,

    a attiré l’attention irrésistiblement,

    a incité, un moment,  encore, à se mêler à l’action

     

    et ne voilà-t-il pas que les flammes d’un subtil booster,

    dansaient partout dans mes veines,

    la volupté semble enchantée, ainsi, au réveil,

    des doigts de fée, parallèlement aux miens,

    viennent  jouer sur ma peau,

    viennent taquiner ma prostate, mon anus, mes hanches

     

    dans 5 mois, je serai à la retraite,

    je pourrais pratiquer autant de temps que je veux,

    au réveil,

    rester au lit toute la journée, même, si cela me chante,

    à jouir, à jouir, à jouir

     

    et toute la nuit, aussi, dans la foulée

    si ma chair en redemande

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 semaine et 4 jours par bzo.
    en réponse à : Orgasme du gland aneroless #49394
    bzo
    Participant

    j’ai eu une nuit absolument magique. À chaque fois que me réveillais, je laissais aller mes mains sur mon corps et j’étais pris d’une vague de plaisir salvatrice. Une sensation de plénitude qui se diffusait doucement dans tout le corps et qui durait plusieurs minutes avant de s’éteindre lentement.

    me rappelle irrésistiblement ma pratique en mode yin, ces phrases

     

    Mais après il y a une différence entre provoquer sa prostate et être appelé par sa prostate.

    c’est sûr, moi je la provoque, je la fais réagir, je ne l’attends pas,

    encore que, suis pas si sûr, au fond.

    Je la provoque mais ne m’a-t-elle pas incitée à le faire?

    En tout cas,  je vais la chercher ou elle me fait aller la chercher, va savoir

     

    le corps et l’esprit, leur interaction quand en selle sur le désir,

    cela devient mystérieux, je trouve,

    suis jamais vraiment sûr, à partir d’un moment, qu’est-ce qui vient d’où,

    où est l’origine d’une telle chose ou d’une autre

     

    cependant, cela ne me dérange pas outre mesure,

    c’est signe pour moi de leur fusion, de leur complicité, de plus en plus grandes

    dans les moments de plaisir

     

    un tout, une seule entité, une seule unité

    où tout collabore, tout interagit, tout se questionne, tout se répond

    ne formant plus qu’un,

    le corps et l’esprit, dans les moments de volupté,

    c’est ainsi que cela devient démesurément splendide

    en réponse à : Orgasme du gland aneroless #49393
    bzo
    Participant

    Je vois qu’on pratique vraiment différemment toi et moi

    bien sûr que nos pratiques sont différentes,

    nous avons tous les deux développer nos mondes de plaisir en solitaire,

    ce sont des galaxies lointaines coulées dans nos chairs et nos esprits

    qui ont des similitudes mais d’énormes différences, aussi,

    c’est normal et c’est bien

     

    toi, en plus, tu es en couple, moi, je suis solitaire depuis des années

     

    mais quand tu parles de trois quarts d’heure ou même une demi-heure, je trouve ça énorme

    c’était tout à mes débuts, mes premiers orgasmes prostatiques avec masseur, il y a quelques années,

    après comme je l’ai écrit, le délai s’est raccourci de plus en plus, jusqu’à ne plus exister

     

    là , en mode yin et en mode prostatique, aussi, d’ailleurs,

    il n’y a plus aucun délai de puis longtemps,

    c’est instantané de chez instantané

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