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  • en réponse à : Journal d'un prostatomane II #26528
    Ch313
    Participant

    Petite pensée du jour
    Mon ciel s’est ouvert sur une multitude d’étoiles : cosmique vous avez dit.
    C’est bien ça. Chacune est la projection d’une parcelle de mon univers sexuel.
    J’en ai décrit les grands blocs, les constellations que j’ai découvertes et qui deviennent les jalons de mes délires, les repères qui m’appellent à aller plus loin, à repartir vers d’autres galaxies.
    Bonne journée

    en réponse à : J'ai besoin d'un GPS à prostate SVP #26526
    Ch313
    Participant

    Salut Kirk,
    Ce fut aussi mon soucis. Le premier épisode de la rencontre avec l’Aneros fut un échec total. J’ai lu et relu -trop- le Traité d’Aneros. J’ai essayé d’appliquer ses préceptes. Les respirations, les contractions volontaires, je guettais le moindre fourmillement, le moindre picotement. Mais pas de retour. J’ai augmenté le rythme, trois fois par jour, avec parfois l’abandon du processus pendant plusieurs jours comme préconisé. Rien, toujours rien.
    Je me cite :
    Et j’ai commencé les exercices. Sans grands succès, tout au plus des éjaculations plus importantes ou incontrôlées. C’était il y a presque un an et demi. Cet épisode a duré plus de six mois.
    En lisant les messages sur NXPL concernant le plaisir prostatique, j’ai trouvé l’option du
    ‘laisser faire’ intéressante. Je me suis donc lancé dans cette voie. J’ai mis à l’écart le traité et ses exercices.
    J’ai aussi trouvé des indications sur l’aide que pouvait apporter l’écoute de sons binauraux.
    Cela m’a apporté une jouissance plus profonde, un plaisir éjaculatoire plus intense.
    Mais ma prostate n’est jours pas là !
    Mes plaisirs étant plus intenses, je persévère : il faut que j’en profite.
    Et un matin le monde bascule.

    Je me suis laissé dans une ‘inspection ‘ de moi-même.
    J’ai retrouvé une ‘technique ‘ que j’avais utilisé autrefois : l’Eutonie.
    Ça été ma voie, un déclencheur fulgurant dans un abandon de moi-même au laisser faire.
    Mais à ce jour je ne suis toujours pas connecté à ma prostate.
    Même si mon parcours est intense, tortueux, je suis encore en recherche de la bonne connexion.
    Tout ce que je viens de vivre ouvre un portail géant d’espoir.
    Maintenant j’ai foi en moi !

    Comme dit Andraneros, chaque étape ne préjuge en rien du déroulement de la suivante.
    Si tu veux suivre mon parcours (ou celui d’un autre) plus facilement, consultes la rubrique ´mes réponses’ de mon profil.
    Je souhaite que tu trouves TA voie et qu’alors ton chemin te mène à la félicité.

    en réponse à : Journal d'un prostatomane II #26522
    Ch313
    Participant

    De la féminité
    Pour Bzo, Jieffe et d’autres peut-être, je vais vous conter une aventure.
    C’était il y a quarante ans. J’ai eu une relation extra conjugale qui a duré plusieurs années. Elle n’était pas cachée, connue de tous, même de ma femme. Très régulière, au minimum hebdomadaire avec des week-ends (longs WE parfois).
    C’était la plus belle aventure sensuelle, sexuelle que j’aie connue.
    C’est la seule que j’ai senti jouir en moi -Ho le lapsus !-
    Une jouissance extrême, son corps qui se soulève, qui nous soulève, pendant que son vagin me serre si fort que je ne peux plus que jouir, me répandre comme une orange pressée. Fabuleuse communion !
    Mai -oui il y a un mais- la dame est lesbienne !!!
    Lesbienne avérée : elle avait une relation avec une collègue de bureau. Bonjour l’ambiance.
    Lesbienne au bout de ses sens. Elle a même fait l’amour a ma femme, devant moi, c’était un super moment. C’est la seule fois où j’ai vu ma femme fontaine.
    Mais pourquoi cette relation a-t-elle pu durer aussi longtemps ?
    Je le sais maintenant. C’est simple ! Je pense que j’étais simplement le mec qui avait toute la féminité qui pouvait la rassurer.

    Je me dis aussi que cette longue relation est un facteur important dans la facilité de mon basculement récent. Comme si j’étais en pays connu. Que je pouvais y aller à fond sans retenue.
    Je m’aime en femme. Je me retrouve en elle sans besoin d’excitation physique, je ne fais aucun mouvement. Je plonge en moi simplement. En quelques secondes mon pubis fourmille. Je lui parle elle me comble.
    Le voyage peut durer plusieurs heures. Je ne sais pas où il me conduit.
    Avant les expériences physiques de ce début de semaine, j’ai déjà exploré mon univers.
    Il suffit que j’y pense ou que j’appelle mon autre « HC caresse moi »
    C’est parti. Je suis en direct.
    Passe tes mains sur mes seins. Ta langue sur mes lèvres, aspire mon clitoris. Mon bassin roule d’avant en arrière, je frotte ma vulve à ta bouche, ta langue tourne à l’entrée de mon vagin. Je mouille de partout. Viens en moi ! Ton gland s’insinue. Je le veux dans ma bouche aussi.
    Tu es deux. C’est bon. Je peux me caresser les seins. Mon bassin tressaute, mon vagin t’aspire. Je vous ai tous les deux en moi. Je te suce et ta verge va et vient dans mon vagin. Je déjante, encore plus fort.
    Je me remplis de vous. Mais j’ejacule ! Je suis dans ma propre bouche. Je suis en même temps elle et lui plus lui. Tous les trois à la fois. C’est mon diaphragme qui tressaute. Reviens, en moi, encore ça coule à flots, une vraie fontaine. Je suis en train de ruiner le fauteuil.
    Ça roule dans mon bas ventre.
    STOP.
    Alors ? C’est mon vagin ? Ou ma prostate ?
    À cet instant je ne sais pas. Il doit manquer une connexion.
    Je n’ai pas utilisé de stimulus physique, je n’ai pas eu besoin de me caresser. Je N’ai pas eu d’érection.
    Mais quelle puissance de sensations. Je viens de baiser avec vous.

    en réponse à : Journal d'un prostatomane II #26496
    Ch313
    Participant

    Je suis maintenant un peu apaisé alors comme promis je vous le raconte.
    C’était lundi
    Ma compagne est à la clinique, je suis seul, libre.
    J’ai décidé de me rendre dans un club (coquin bien sûr).
    Ce désir, je l’ai depuis longtemps. Il y a cinq ans environ, en manque souhaitant élargir mon univers de sensations, j’ai voulu tester cette pratique.
    Essai totalement raté : il ne s’est rien passé. J’ai essayé plus tard un autre club sans plus de résultat. Voie sans issue, totalement nulle.
    Depuis mon cheminement m’ayant ouvert les sensations autogènes je vais dans un club gay. Avant je n’aurais jamais osé. Si je peux m’aimer moi avec moi, en moi, pourquoi cela ne pourrait-il pas m’arriver avec un autre bien réel ? Aucune hésitation. Je suis surpris de l’accueil chaleureux des uns pour les autres. Je me lance. Je me rapproche de l’un d’eux. Je le caresse comme si lui était moi. Je suis parti dans mon voyage. … Dans le délire de l’abandon il me suce, je jouis comme jamais cela ne m’étais jamais arrivé. Jouissance éjaculatoire même sans éjaculation (effet indésirable du médicament), ce n’est pas encore l’orgasme et toujours pas de prostate. Mais t’es où ? Pas là ! Pourtant je sais qu’elle est là, je la touche de mon doigt. Elle est plus petite qu’avant l’opération. Mais elle ne me renvoie aucune sensation.
    Je me rejoins dans mon post que j’ai écrit sur le fil de « Anne et rosse » :
    ‘Comment activer ma prostate qui fait grève ‘. Je boucle sur mon intime homosexualité.

    C’est mardi, le soir.
    Si j’ai pu être cet homme pourquoi ne pourrais-je pas être aussi l’autre que je dis être dans ce post. J’en veux plus ! Je vais dans un autre club, ‘hétéro’ cette fois. Soirée ‘mixte’ thème ‘triolisme’. Le début n’est pas très facile, les mecs tournent un peu en rond. Ils attendent la ‘bonne personne ‘. Beaucoup tournent autour du « glory hole », je tente une approche « non merci ». Je fais le tour de la cloison. Aussitôt quelqu’un propose son sexe. Alors je le caresse, je le suce longuement avec tendresse. Il jouit dans ma bouche, je sens son sperme chaud couler. C’est la première fois pour moi, je lui trouve bon goût. J’avale pas, ça dégouline sur la serviette, il se retire et s’éloigne rapidement. Un autre se propose : je « remets le couvert ». Je trouve décevant de n’avoir pas pu câliner mes partenaires. Je vais voir ailleurs. Dans un coin câlin une femme est en jouissance avec plusieurs partenaires. Je me joins au groupe. Je m’approche, elle me caresse le sexe puis l’attire dans sa bouche, me suce délicieusement. Sa bouche trouve ma bouche : un patin d’enfer tel que je n’en ai encore jamais connu. Mes doigts caresse son sexe. Ma bouche vient les rejoindre. Je lèche son clitoris. Délire des sens. Un autre vient à ma place pour la pénétrer. Un autre, un proche sûrement, prend tout en photo. Je suis acteur de porno maintenant !.
    Combien suis-je plein de nouvelles sensations ! Je suis dans un ‘moi’ nouveau. Vertiges extraordinaires ! . . .
    Je suis encore en boucle sur mon cheminement. La réalité de mon être fusionne avec la profondeur de mon ‘moi’.
    Je rentre à l’hôtel. Je m’endors un petit moment. Je me réveille, je tremble, des vagues me parcourent, au bout d’un moment je me dis « il faut que j’écrive ce qui se passe.
    Je prends ma tablette. . . Vous avez déjà lu la suite…
    Je me relis, je corrige la notion de temps : quand je parlais de plusieurs dizaines de secondes en fait c’était plusieurs minutes que j’aurais du écrire. Cette phase a duré plus de deux heures et demie.
    Je n’ai eu besoin d’aucun accessoire. Je ne me suis même pas caressé.
    Si pendant quelques temps le masseur a été un déclencheur, là je n’ai même pas eu envie de m’en servir.
    Le matin j’inspecte les draps, j’avais l’impression de les avoir complètement trempés ruinés. Surprise : aucune tache. Pas de saignement non plus, ma prostate semble avoir très bien supporté cet épisode. Je ne m’en suis pourtant préoccupé à aucun moment.

    Alors, pour Jieffe, retour plus en arrière sur mon voyage :

    De Ia relaxation
    Au début, j’essayais de suivre le traité de l’Anéros, respiration avec tentative de contraction. J’ai progressé un peu des plaisirs me sont apparus. La sensation de quelque chose en moi m’était agréable sans pouvoir cependant trouver des sensations de mouvement du masseur. J’éprouvais plus de plaisir dans l´éjaculation. Ayant lu sur le forum quelques expériences avec les sons, je me suis intéressé aux sons binauriculaires. J’en ai retiré une autre expérience de plaisirs : le « hands Free » jusqu’à l’éjaculation sans aucune action physique. Juste écouter et laisser faire. Plus tard je reviendrai au laisser faire.
    Mais sans trouver ma prostate.
    Tout se passait dans ma sphère génitale mais pas dans tout le corps, j’en prenais la mesure, la conscience ?.
    Je me dis aujourd’hui que si dans l’orgasme tout le corps participe je n’avais encore jamais eu d’orgasme.

    Aujourd’hui
    Je m’installe dans mon fauteuil en position relax. En trente secondes je suis déjà sujet à des spasmes. Il a suffit que j’interrompe mes pensées, je « rentre » en moi. Je peux partir dans mon voyage intérieur.
    Là, il faut que je relie cette faculté à mon passé.
    Il y a quelques années j’ai pratiqué l’Eutonie. Et je pense que c’est cette pratique qui me permet de décoller aussi facilement.
    Je la remets au goût du jour. Je m’étends sur le dos et je laisse aller.
    >. C’est ce que j’ai fait en ayant trouvé cette proposition sur le forum <
    Presqu’instantanément je suis dans l’exploration de mon intérieur.
    Ma tête repose bien sur le dossier. Ma mâchoire se détend. Ma langue envahit ma bouche. C’est au tour de mes joues, une chaleur se développe dans mes pommettes. Mes paupières aussi se détendent, elles sont maintenant entrouvertes.
    L’inspection continue par mon cou puis mes épaules, mes bras, mes mains. Mes paumes prennent de la consistance de la chaleur aussi. Mes doigts sont libres.
    Je visualise, mentalise les appuis de mes bras puis de mon tronc. Je descends dans mon bassin puis mes cuisses. Une chaleur les envahit. Je vais ainsi jusqu’à mes pieds. Je détaille mes appuis. Je ne sais pas exactement ce que j’en fais mais je me sens maintenant comme en lévitation.
    Ce parcours peut être très rapide comme une vague qui me submerge.
    Dans cet état je peux faire beaucoup de choses.
    À l’époque je l’utilisais même pour gérer mon quotidien professionnel.
    Ce que j’ai fait aujourd’hui, ce qui est positif ou négatif, ce que je ferais demain.
    Puis relâchement ultime je m’endors en quelques secondes

    Je reviens ici et maintenant.

    Les spasmes commencent, une contraction au niveau de l’abdomen puis deux puis trois enchaînées . Parfois une plus intense au niveau du diaphragme. Puis cela descend mon ventre. Des ondulations parcourent mon pubis.
    C’est là qu’un jour je me suis dit : si je n’ai pas de prostate c’est que je suis femme et qu’un déferlement de sensations m’a submergé.
    Je détaille mon pubis. Des fourmillements y naissent qui descendent dans mes cuisses. Sans y penser je sens qu’on m’effleure. Je ne pense pas au masseur que j’avais introduit avant de m’installer
    Tes doigts caressent mes lèvres qui gonflent (ou sont-elles simplement plus sensibles ?). Tu passes tes doigts dans ma touffe. Mon ventre se contracte. Ta main remonte entre mes seins.

    Aparté : je l’écris tel que cela est arrivé. Après je me suis étonné de cette sensation : avant je ressentais comme une barrière au niveau de mon diaphragme. Je ne sentais pas mes seins comme je croyais sentir mon sexe. Cela conforte aujourd’hui que je ne connaissais pas l’orgasme. Pour l’instant le Tu est un inconnu.
    Retour dans le passé.
    Je suis seul donc ces doigts ne peuvent être que les miens.
    C’est à moi, je suis moi, je me découvre, je le peux, j’ai le droit.
    Alors je me caresse. Ce ne sont pas mes doigts physiques.
    Je veux savoir ce qu’il y a là, comment je suis foutue. Je presse ma chatte. Je suis trempée entre mes cuisses, je mouille comme une vraie salope , viens ! C’est à moi que je dis ça. Mes doigts glissent entre mes lèvres. Je me pénètre. Oui là c’est mon vagin. Il est chaud.
    C’est fou, à l’ « autre » je lui parle. Quelqu’il (elle) soit, c’est un déferlement de paroles. J’aime ton gland qui glisse entre mes lèvres. Viens en moi. Baises-moi. . .
    Même que je le (la) nome : « mon . . . » je t’aime . . .

    J’ai bouclé une boucle que je ne mesure même pas.
    Je définis mon ‘curseur’ sexuel. Je peux le placer où je veux sur mon terrain de jeu. Depuis la lesbienne avérée jusqu’à l’homo assumé, en quelques heures la réalité a croisé mon intimité la plus profonde.
    Et pourtant sans connexion avec ma prostate. Ce sera peut être dans une ère nouvelle.
    Pardonnez moi pour ce très long compte rendu à épisodes multiples
    Cordialement

    en réponse à : Journal d'un prostatomane II #26492
    Ch313
    Participant

    Je viens de faire 140 Km en me transformant en ambulancier hors pair pour ramener ma compagne à la maison (grande route mais de montagne quand même).
    En me concentrant sur cette conduite je pensais revenir à un état plus présent dans le réel. Nous avons mangé.
    Mais non je suis encore sous « emprise »
    J’ai inscrit en notes des pensées, des états, au fur et à mesure.
    Je ne sais pas encore comment ou quand je pourrais les retranscrire ici. Mais je vous raconterai, c’est promis
    À plus

    en réponse à : Journal d'un prostatomane II #26486
    Ch313
    Participant

    Je prends ma tablette. Il faut que je transcrive ce moment. Ces heures mêmes que cela dure. Je suis en train de defoncer un mur de la jouissance. Ça ne s’arrête plus.
    Je ne suis plus que plaisirs, délires, les spasmes me ravagent. Ma respiration haletante est entrecoupée de cris, il faut que je me retienne, sinon je vais réveiller tout l’hotel.
    V’là une bonne heure que cela dure. Je suis en larmes. Je suis avec lui. Mon bassin tressaute, remue tout le lit. Qui me fait l’amour? Le décrire en direct va-t-il m’apaiser?
    Je crie, je pleure, comment vais-je pouvoir m’arrêter. Spasmes de quinze secondes qui se débloquent dans de longs tremblements. Ça y est, c’est ça l’orgasme? Mon premier orgasme! J’en suis sûr.
    Mais pas de prostate!
    Mais (mon corps ?) qu’est-ce que tu me fais ? Moi je ne te fais rien !
    Tu me suce je t’ai dans ma bouche. Mais t’es qui ?
    La confusion totale, la fusion de mes moi.
    Mes mains tremblent. Je ne peux plus écrire.
    Je ne suis plus qu’un corps flottant à la dérive de mes sensations déferlantes.
    Je me sens toute trempée. Je ne sais pas comment arrêter. Je mets plusieurs dizaines de secondes pour écrire une phrase. Ma poitrine n’arrête pas de me branler, m,ébranler.
    Je pleure, j’essaye d’en profiter pour m’appaiser.
    J’en peux plus. Il faut que je me calme ! Je me le répète. Et encore.
    J’essaye de prendre le contrôle de ma respiration. Mais j’ai encore des gémissements qui l’entrecoupent. Plus lente et plus profonde. Je reviens ?
    C’est en direct de mon voyage, ici et maintenant.
    Il faut que j’essage de dormir.
    J’ai encore du plaisir plein mes valises pour un voyage fabuleux.
    Il faut que je m’arrêtes-vous là. Je ne sais pas si un jour je retrouverai les conditions de mon décollage. Je reviens dans mon intellect. Surtout je ne me relis pas.
    Débranches!

    en réponse à : Journal d'un prostatomane II #26474
    Ch313
    Participant

    Cordialement

    en réponse à : Journal d'un prostatomane II #26473
    Ch313
    Participant

    Salut à bzo et Jieffe
    J’ai plaisir à vous lire dans ce fil. Je n’ai pas encore tout lu. Mais cela me donne le sentiment que c’est ici que j’ aurais du poster mon message. Je me sens très concerné même si mon parcours ou ma démarche sont bien différents.
    Pour l’instant je suis au chômage technique, mais ma prostate bien qu’absente de mon conscient me rappelle à l’ordre dès que j’ai le moindre frisson. Je ne suis pas encore remis de mon opération.
    Ici et maintenant je suis seul à l’hotel, ma compagne étant à la clinique pour une reconstruction mammaire je pleure de ne pouvoir me laisser aller.
    Alors merci de pouvoir passer un moment avec vous par ce fil.

    en réponse à : Comment activer ma prostate qui fait la grève #26405
    Ch313
    Participant

    Merci Jieffe,
    j’ai coché la case et c’est OK. Mais il a fallu aussi que je reconfigure mon compte mail car les messages étaient stockés en indésirables.
    Comme ce que j’écris je le vit, je vis ce que j’écris, je ne suis pas en mesure de développer mon propos sur la sensation sans stimuli physique. Cela ne fait pas bon ménage avec ma convalescence.
    C’est une aventure fabuleuse. Je ne manquerai pas de te raconter ce parcours quand je serai remis. Mais aussi faudra-t-il que je maîtrise les boutons au sommet de cette fenêtre de messagerie.
    Je voudrais bien aussi répondre à la requête d’Andraneros, mais j’ai besoin de quelques temps encore pour structurer ma participation.
    Cordialement

    en réponse à : Comment activer ma prostate qui fait la grève #26341
    Ch313
    Participant

    Je suis très nouveau sur ce forum et je n’en maîtrise pas la pratique, c’est pour cela que je n’ai pas créé de nouvelle discussion. Il faudra que je m’y penche davantage. J’aurais probablement besoin de quelques conseils pratiques. Comment être prévenu du déroulement du fil par exemple; peut-être faut-il complèter mon profil.
    À plus

    en réponse à : J'ai besoin d'un GPS à prostate SVP #26339
    Ch313
    Participant

    Salut Kirk,
    Je t’invite à rejoindre le fil de Filou: Comment activer ma prostate qui fait la grève.
    L absence de résultat nous dure depuis longtemps. Des tas d’autres messages en font aussi mention
    Bon cheminement

    en réponse à : Comment activer ma prostate qui fait la grève #26336
    Ch313
    Participant

    Bonjour
    Merci à BZO et à JIEFFE pour leur attention à mon égard.
    Je voulais surtout dire à FILOU que tu n’es pas seul.
    Certes je ne prétend pas être d’une grande aide en l’occurrence.
    Mais je (me) proposais une réflexion sur cet état.
    Écrire ici serait une thérapie, ai-je écris. Peut-être pas. Mais se livrer sans retenue, avec toutes nos angoisses, nos peurs et aussi nos désirs, nos bonheurs petits et grands me donne le sentiment qu’on se donne de l’amour.
    Je reviendrai développer quelques réflexions sur la sensation et aussi sur la féminisation un peu plus tard.
    Pour l’heure, c’est vacances et les activités familiales vont m’accaparer grandement. N’étant pas grand littérateur, il me faut du temps pour coucher mes pensées. Temps que je ne dois pas soustraire à mes proches.
    À plus.
    Chaleureusement

    en réponse à : Comment activer ma prostate qui fait la grève #26315
    Ch313
    Participant

    Prostate absente
    Bonjour
    Je profite d’une période d’abstinence car je viens de me faire opérer de la prostate.
    Moi non plus je ne trouve pas de plaisir avec cette glande.
    Pourtant je la sens quand je la cherche avec mon index, mais elle ne sent mas mon doigt !
    Je l’ai même bien vue (par l’intérieur) pendant l’opération. Le chirurgien m’a montré comment il agrandissait le canal urinaire devenu trop étroit.

    Voilà mon parcours dans la sexualité anale.
    Dans mon adolescence j’ai eu une relation anale.
    Au sortir de la douche, un copain de classe ma sodomisé.
    Je n’ai pas senti de douleur, pas de difficultés, je ne le sentais pratiquement pas.
    Je n’ai pas ressenti de plaisir particulier ; juste quand il a joui en moi ai-je ressenti
    la chaleur de son sperme s’écouler en moi.
    Peut être que ce fut trop rapide. Quelques caresses préliminaires,
    quelques câlins d’accompagnement auraient peut-être pu m’ouvrir à cette sexualité.
    Cette absence de sensation a fait que je ne me suis jamais préoccupé de cette forme de sexualité.
    Par la suite, aucune de mes relations ne m’a éveillé à cet univers.
    Sauf une fois où elle a introduit un doigt dans mon anus. Je l’ai senti.
    Mais j’étais trop absorbé par la fellation qu’elle était entrain de me faire que
    je n’ai pas ressenti de plaisir de ce fait. Cela a peut-être participé à ma jouissance.
    J’ai joui dans sa bouche, et j’ai encore du plaisir à me remémorer ce merveilleux moment.
    Cela ne m’a cependant pas enclin à chercher un plaisir anal.
    Depuis quelques temps ma compagne ne veut plus de relations sexuelles.
    Elle concède très exceptionnellement à me masturber.
    Alors pour changer un peu de mes pratiques auto satisfaisantes,
    je me suis interrogé sur le plaisir anal. Il fallait bien essayer.
    J’ai donc essayé divers objets sans résultats ; à peine quelques plaisir accompagnant mon éjaculation. J’ai même augmenté la pression jusqu’à me faire saigner.
    Mais pas jouissance par ce chemin.
    Comme j’avais quelques plaisirs à sentir quelque chose en moi, j’ai cherché des objets plus sexuels. J’ai acheté quelques des ‘balls’ et des plugs aux formes plus adaptées que je pouvais porter plus facilement et discrètement. Le plaisir que j’en retirais étais la sensation d’être ‘rempli’. Je me suis alors rendu compte que j’étais contracté. Avec les ‘balls’ notamment je me suis mis à essayer de me décontracter pour mieux sentir les vibrations. Mais guère de progrès.
    En cherchant sur internet des jouets, j’ai trouvé l’Anéros.
    J’ai trouvé la description de ses formes, agrémentées de connotations médicales, intéressantes. Le livre ‘le Traité d’Aneros’ aussi m’a inspiré : je devrais trouver moi aussi félicité. J’ai donc acheté un Hélix version douce en silicone (souvenir des objets trop durs).
    Et j’ai commencé les exercices. Sans grands succès, tout au plus des éjaculations plus importantes ou incontrôlées. C’était il y a presque un an et demi.
    En lisant les messages sur NXPL concernant le plaisir prostatique, j’ai trouvé l’option du
    ‘laisser faire’ intéressante. Je me suis donc lancé dans cette voie. J’ai mis à l’écart le traité et ses exercices.
    J’ai aussi trouvé des indications sur l’aide que pouvait apporter l’écoute de sons binauraux.
    Cela m’a apporté une jouissance plus profonde, un plaisir éjaculatoire plus intense.
    Mais ma prostate n’est jours pas là !
    Mes plaisirs étant plus intenses, je persévère : il faut que j’en profite.
    Et un matin le monde bascule.
    Je me lève (j’ai besoin d’aller aux toillettes) il n’est pas cinq heures
    N’ayant plus sommeil, je m’installe dans le fauteuil, je me détends.
    J’en ai envie. J’introduis le masseur. J’attends. Il est dans mon rectum
    à peine si je le sens.
    Mais c’est mon pubis qui fourmille ! Que se passe-t-il ? Je n’ai jamais eu cette sensation.
    C’est inattendu, je me laisse aller.
    Mais quelle idée ? Tu caresses mes poils. C’est tendre et délicieux.
    Je ne sais pas quelle envie monte en moi, jusqu’à mes seins, caresses les !
    C’est bon, mais je suis déjà toute mouillée entre mes cuisses.
    Je sens tes doigts sur mes lèvres, elle sont encore plus trempées.
    Je mouille comme une vraie (s… j’ose pas dire ici le mot qui m’échappe) femme.
    Ton doigt glisse en moi. C’est mon vagin que je découvre !
    Mais il est déjà huit heures. J’ai pourtant l’impression que je n’ai joui qu’une demi-heure.
    Il faut que je retire le masseur. Tiens je l’avais oublié celui-là. Pour revenir à la réalité je déjeune.
    Une heure plus tard je sors promener le chien. Une balade d’une heure.
    Je repense à ce que je viens de vivre. Je me sens encore femme. Je vois mes seins dans mon soutif. Pas si gros que ça finalement. Je suis brune. Je m’explore et des sensations reviennent. J’ai envie encore. Je sens ma culotte trempée de désir. Je joui encore.
    Heureusement qu’il y a le chien, c’est lui qui me ramène car je me retrouve au milieu de la route.
    Retour à la conscience. Qu’est-ce qui m’est arrivé ? Comment débrifer ?
    Ai-je fait un rêve éveillé ? Ai-je fait un parcours auto hypnotique ? Ou peut-être une forme de transfert, le masseur sur ma prostate devenu mes doigts sur mon point G ? C’était il y a un peu moins d’un an.
    J’ai renouvelé facilement cette expérience, je l’ai approfondie, j’en suis devenue accroc. Même sans masseur. Je me suis prise à être lesbienne. Jusqu’à être deux, elle et moi, vertigineux. Un 69 d’enfer, jusqu’à des crises de larmes. De vraies larmes ont inondé mes joues. Et j’en passe.
    Complètement oubliée la prostate ! Follement amoureuse de moi-même, accro à recommencer tous les matins.
    Mais l’aventure continue
    Retour à la réalité : je dois me faire opérer. En début d’année, des infections urinaires à répétition me pourrissent la vie. rendez-vous est pris.
    Et oui je suis mec. Mais alors pourquoi ne pas en profiter ? Une nouvelle réflexion s’impose à moi.
    Je fais court.
    Quand tu me pénètres, c’est aussi moi qui te pénètre. Me voilà parti dans un autre univers. Je suis elle et lui, à la fois, tantôt elle, tantôt lui, vertige fabuleux. Je pousse encore un peu plus loin mes désirs. Comme j’ai pu être elle en double je veux m’aimer comme lui peut m’aimer. Délires fascinants, j’aime être pénétré comme je me pénètre, des plaisirs buccaux m’inondent.
    Il est avec moi sous la douche, ses doigts me caressent. Je le sens en moi. Le savon rend ma peau glissante. Ses paumes pressent mes seins, mon ventre. Il palpe mes testicules, il me masturbe. Je délire. Il joui en moi. Je jouis dans ses doigts dans mes doigts, j’ai un réel orgasme éjaculatoire.
    Mais pas de sensation de prostate. Voilà je reboucle sur mon expérience que j’ai décrite au début de mon post.
    Je vous ai décrit mon parcours de ces deux dernières années.
    Je ne sais si l’écrire est une thérapie. Mais cela me bouleverse. Des larmes me sont venues. Et aussi des sensations dans mon bas ventre, des envies qui ont sûrement titillé ma prostate. Au point de provoquer quelques saignements (cela peut durer trois semaines voire plus, je suis prévenu). Elle est donc bien là. Il faut que j’arrête de la provoquer pour qu’elle cicatrise bien. Dur de me mettre au repos.
    Sera-t-elle un jour toute à moi ? Je n’en sais rien et pour l’instant je ne le recherche pas vraiment. Le laisser faire qui m’a tant apporté m’apportera-t-il un jour ce plaisir ultime ou complémentaire ? Mais j’ai l’impression d’avoir encore beaucoup de chemin (cheminS ?) devant moi, d’avoir encore tant à découvrir.
    Voilà, je voulais juste partager mon cheminement et souhaiter à tous bonheur et félicité.

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