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  • en réponse à : Les paradoxes de l’orgasme prostatique #38524
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    Plusieurs mois après mes derniers messages, je reviens donner quelques nouvelles, même si elles ne sont pas très positives…

    Changement de rythme de travail, je ne peut plus faire qu’une séance de temps en temps (peut-être juste une par mois) par manque de temps… et je dois aussi dire de motivation. Un cercle vicieux je pense : les séances ne sont pas très satisfaisantes (quelques rares montées de plaisir très fragiles et assez faibles), donc je suis moins motivé à en faire, donc je ne peux pas progresser dans les séances suivantes par manque d’entrainement.

    J’ai aussi arrêté de dormir avec le masseur, celui-ci me réveillant systématiquement au milieu de la nuit. Ayant déjà des problèmes d’insomnies et des grosses journées de travail, je ne peux pas me le permettre…

    J’ai quand même testé une séance en présence de ma compagne, avec consigne de faire monter l’excitation sans stimulation du pénis, mais je me rends compte qu’il faut que je reste très concentré sur le masseur : avec ma compagne, il y avait trop de stimulations autres (tactiles, visuelles, etc.), impossible de me concentrer sur le masseur.
    Par contre, nous avons découvert le pegging : vraiment sympa, mais pour l’instant une excitation plus intellectuelle que physique j’ai l’impression. Je ne sais pas si cette pratique, en stimulant la prostate de manière beaucoup plus forte, peut limiter les progrès lors de mes séances ?

    Enfin, LE gros point positif : mon parcours jusqu’ici, même s’il na pas été très fructueux niveau plaisir prostatique, m’a je pense permis d’être plus à l’écoute de mon corps et de commencer à sentir que lors d’un orgasme classique, l’éjaculation et l’orgasme en lui-même était deux choses bien distinctes. Même si je n’arrive pas à séparer totalement les deux, j’arrive maintenant à “entretenir” l’orgasme après l’éjaculation. Alors qu’avant mon orgasme pénien durait, comme tout le monde je pense, moins de 10 secondes, j’arrive maintenant avec pas mal de concentration à le faire durer 20, voire même 30 secondes après l’éjaculation. Je me trouve comme sur un plateau de plaisir qui descend très doucement, avec la sensation parfois que je pourrais même avoir un regain de plaisir, attraper un orgasme plus haut, après l’orgasme lié à l’éjaculation.
    Rien que pour ça, même si mon chemin sur la quête de l’orgasme prostatique s’arrête là, je trouve que ça aura valu le coup pour découvrir ça !

    Bon courage à tout ceux qui doutent sur ce chemin…

    en réponse à : Changement d’adresse de mon vendeur de beurre de karité #36973
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    Merci @Andraneros pour le tuyau ! Je comptais justement bientôt en racheter en plus grande quantité.

    en réponse à : interrogations de débutant #36733
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    Bonsoir@raviaulit,
    Malgré mon inexpérience de débutant, je me permet de te répondre car je suis dans une situation très similaire à la tienne (vie sexuelle riche à côté, compagne au courant de mon cheminement – voire qui participe ! -, difficultés à “dompter” ma prostate, etc.) et que j’ai déjà répondu, par moi-même ou grâce aux membres de ce forum, à certaines des questions que tu te poses. Mais note bien que mes réponses sont celles d’un débutant, et que je suis peut-être parfois à côté de la plaque !

    je ne ressens pas vraiment ma prostate avec mon doigt

    Moi non plus, et d’ailleurs ma compagne non plus quand elle s’y aventure. Je me suis fait à l’idée que je me concentre sur une zone assez large et abstraite dans mon bas ventre, et non sur l’image clinique de ce qu’est véritablement une prostate.

    durant mes massages, je n’ai jamais pu observer d’écoulement de liquide séminal

    Moi non plus. Et pas d’explications non plus !

    je ne sais pas trop à quoi penser et comment être excité durant mes séances

    Je suis aussi passé par là, en essayant pas mal de choses différentes (regarder du porno, écouter des nouvelles érotiques audio, ou au contraire miser sur la relaxation en écoutant des musiques de méditation). Aujourd’hui, j’essaye de débuter une séance en étant le plus excité possible, mais une fois que c’est lancé je me concentre sur la relaxation et surtout je m’accroche au maximum sur les petites sensations de plaisir issues du massage, ce qui augmente l’excitation. Mais je suis d’accord, je trouve très difficile de trouver l’équilibre entre excitation et relaxation…

    Ce qui voudrait dire qu’il vaut mieux se masturber avant de commencer une séance de massage

    Comme dit plus haut, j’essaye de débuter une séance en étant déjà excité. Il m’arrive souvent de chercher des contenus érotiques ou X sur le net un peu avant une séance, sans vraiment me masturber pour autant. J’essaye d’avoir une vraie envie de sexe sans pour autant l’associer à une masturbation classique.

    j’ai très envie de jouir et je termine souvent par me masturber

    Je suis également dans le même cas ! Je suis persuadé qu’ @Andraneros a raison quand il te dit d’attendre une heure ou deux, mais je sais que c’est souvent difficile de se raisonner… Maintenant, j’essaye au moins d’enlever le masseur et de changer de pièce par exemple, pour ne plus “être dans ma séance” de massage. Par contre, je considère qu’avec ma compagne, garder le masseur n’est pas trop un problème, je suis dans une démarche très différente que pendant une séance.

    un certain inconfort au bout d’un moment lors de mes massages

    Je rejoins @Andraneros sur le lubrifiant : je suis passé au beurre de karité, et le confort et durée de lubrification sont vraiment meilleurs.

    Enfin, concernant les problèmes pour trouver le temps de faire des séances, je suis dans le même cas, et j’ai pris comme compromis de faire surtout des séances en allant me coucher. Au départ, c’était surtout pour passer la nuit avec le masseur sur les conseils d’@Andraneros, mais maintenant j’en profite souvent pour faire une petite séance en me couchant : soit je suis trop fatigué et je m’endors, soit je peux faire une séance ou une semi-séance. Ce n’est clairement pas l’idéal pour progresser je suppose, mais faute d’avoir le temps en journée, c’est déjà ça. Par contre, il y a un risque de ne pas passer une nuit très reposante et de se réveiller plusieurs fois.
    Je le fais à côté de ma compagne qui dort (elle est bien sûr au courant), et ça ne me pose au final aucun problème, ni à elle d’ailleurs. Je considère que c’est presque une séance “de travail”, ce n’est vraiment pas comme si je masturbais à côté d’elle. C’est un peu comme si je me massais la nuque avant de m’endormir, ça ne choquerait personne ! Evidemment, si un jour mes séances me provoquent tremblements de jambes et gémissements incontrolables, j’arrêterai mes séances nocturnes, mais pour le moment j’en suis loin ! Et dernier point positif, en fin de séance la fatigue l’emporte toujours et empêche d’avoir envie de se masturber…

    en réponse à : Les paradoxes de l’orgasme prostatique #36528
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    Bonsoir @Andraneros, et merci pour tes réponses toujours aussi rapides que constructives !

    en réponse à : Les paradoxes de l’orgasme prostatique #36526
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    Quelques nouvelles dix jours plus tard : plusieurs séances depuis (une ou deux vraies séances en réalité, mais surtout pas mal de nuits passées avec le masseur inséré), avec un peu de déception de ne pas avoir réussi à retrouver cette forte vague de plaisir. Point positif quand même, il me semble réussir un peu plus facilement à déclencher cette sensation de plaisir dans le bas ventre, simplement je n’arrive pas à la faire monter aussi haut et intense (loin de là) qu’il y a dix jours.
    Je n’ai pas non plus eu de nouveau des contractions involontaires, ni d’érections intenses dues au masseur (j’en avais eu plusieurs il y a quelques semaines, depuis plus rien). Après, ces dernières séances ont toujours eu lieu assez proches d’orgasmes éjaculatoires, c’est peut-être aussi une des raisons de cette apparente stagnation.

    Dernier point, je me suis plusieurs fois réveillé en nage, littéralement trempé de sueur au milieu de la nuit, ce qui ne m’arrive d’ordinaire pas. J’ai réalisé seulement aujourd’hui que ces épisodes coïncidaient probablement avec les nuits où je portait le masseur. Etrange non ? Certains d’entre vous ont déjà eu cet effet là ?

    en réponse à : Qu’écouter pendant les séances ? #36429
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    Merci pour le conseil @Caktil, j’écouterais ça à l’occasion d’une prochaine séance !

    en réponse à : Les paradoxes de l’orgasme prostatique #36421
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    Merci @bzo et @Andraneros pour vos réponses.
    En passant, première conséquence de cette “vague de plaisir intense” dirons-nous, d’il y a deux jours : pour la première fois, j’ai une vraie impatience à refaire une séance (ou juste me recoucher avec le masseur). Très positif !

    en réponse à : Les paradoxes de l’orgasme prostatique #36417
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    la description de ta première session nocturne reprend tous les éléments des miennes à mes débuts.

    Je ne peux qu’espérer continuer à suivre la même voie que toi ! Et d’ailleurs, qu’est-ce qui t’a ensuite permis de continuer à progresser ? Je suppose faire en parallèle de ces nuits avec masseur des séances plus classiques (et plus conscientes donc) ?

    J’en profite également pour poser une petite question qui m’est venue lorsque j’ai essayé de retrouver cette grande vague de plaisir juste après : mieux vaut-il se focaliser sur les sensations apportées par le masseur (donc avec une analyse un peu froide, clinique), ou faire travailler ses fantasmes dans sa tête pour augmenter l’excitation ? J’avoue avoir du mal à faire les deux simultanément : si je laisse partir mon imagination, je ne suis plus concentré sur mes contractions et leurs conséquences…

    en réponse à : Les paradoxes de l’orgasme prostatique #36402
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    Et un petit complément plus terre à terre sur mon retour concernant la lubrification, vu que le sujet a été abordé plus haut.
    Le beurre de karité a une durée de lubrification effectivement beaucoup plus longue que le lubrifiant à base d’eau que j’utilisais jusqu’ici. Je suis presque sûr que je n’aurais pas pu avoir cette expérience durant la nuit avec l’ancien lubrifiant, qui aurait été sec à ce moment, plusieurs heures après l’insertion du masseur.
    La lubrification interne à l’aide d’un “suppositoire” modelé à l’avance et placé au froid est aussi beaucoup plus simple et pratique que ce que je faisait avec une seringue auparavant.
    Par contre, pour la lubrification du masseur, ce n’est pas encore ça. J’ai testé de le plonger froid dans un bocal rempli de beurre de karité fondu, mais il s’entoure d’une couche de beurre beaucoup trop importante. En l’insérant, beaucoup de beurre s’échappe et je m’en met un peu partout. Je pense que je testerai la prochaine fois en l’enduisant simplement avec les doigts.

    Enfin, malgré toutes ces qualités, j’avoue que j’aime beaucoup moins la sensation de corps gras sur les doigts, les fesses. Peur d’en mettre un peu partout sur les draps, l’impression de ne pas être propre, plus la difficultés à faire partir cette sensation de gras en me lavant. Mais clairement, cela semble un mal nécessaire vu les bénéfices en matière de lubrification…

    en réponse à : Les paradoxes de l’orgasme prostatique #36401
    Chaines
    Participant

    Comme dit plus haut, je fais glisser ce topic au départ fait pour répondre à plusieurs de mes questions vers un journal de bord de mes progressions, plus pour moi-même que pour solliciter des retours (même si ceux-ci seront toujours extrêmement bienvenus !).

    Gros ralentissement depuis mes derniers messages, dus à plusieurs choses (déplacements de dix jours sans possibilité de caler une séance, puis une relation libertine très forte qui prend beaucoup de temps, d’énergie sexuelle et de “temps de cerveau disponible”. Mais je ne vais évidemment pas m’en plaindre !).
    J’ai tout de même essayé de faire une nuit avec le masseur la semaine dernière sur les conseils d’Andraneros, y compris pour tester la nouvelle lubrification avec le beurre de karité, mais j’ai du stopper au bout de quelques heures de sommeil, la faute à une gène physique probablement liée à une petite hémorroïde interne.

    Hier soir, je retente le coup avant d’aller me coucher. Au lit, j’essaye de me concentrer sur les sensations mais, très fatigué, je sombre rapidement dans le sommeil (le but n’était de toute façon pas vraiment de faire une séance en bonne et due forme).
    Je me réveille à moitié quelques heures plus tard, juste de quoi prendre conscience du masseur. Je navigue entre le sommeil et quelques tentatives de contractions. Puis je finis par me tourner sur le côté, en chien de fusil, contre ma compagne qui dort. Le contact avec sa peau lance quelque chose en moi (la position est aussi beaucoup plus naturelle que sur le dos, genoux relevés comme je le fait d’habitude en séance), l’excitation monte dans mon ventre. Je ne suis qu’à moitié réveillé, ce qui rend ensuite difficile pour moi de vraiment analyser ce qui s’est passé.
    J’essaye d’associer à la fois ce plaisir dans le bas-ventre et des contractions du périnée. J’essaye de me laisser aller, aidé par le sommeil, et la vague de plaisir monte de plus en plus, partant à la fois vers mes jambes et remontant sur mon torse. Je sens comme une chape de plomb sur mon cerveau, avec la sensation de m’enfoncer dans mon oreiller. Je ne peux malheureusement pas trop bouger ni émettre de sons à cause de ma compagne juste à côté qui dort, mais le plaisir s’empare de tout mon corps pendant 30 secondes à une minute, avant de retomber.

    Par la suite, j’essaye évidemment de relancer la machine, mais sans succès. Ce moment inattendu m’a totalement réveillé, et mon cerveau s’est relancé, essayant d’intellectualiser ce qui s’est passé, reprenant le contrôle. Ma compagne finit par se réveiller et les choses dérapent vers un rapport sexuel classique. Je n’arrive pas à être raisonnable et retirer le masseur avant mon orgasme éjaculatoire (je me dit que je m’offre ce petit plaisir coupable pour fêter cette étape importante dans mon cheminement !).

    La grande question ensuite : était-ce un orgasme prostatique ? Un mini-O (étape 46 selon la carte au trésor, ce qui m’aurait fait sauter un paquet d’étapes entre-temps) ? Ou plus raisonnablement l’étape 23 (“P-wave”) ?
    Dans les arguments pour tempérer tout ça, je dirais qu’il manquait beaucoup de choses pour parler d’orgasme : tout d’abord, le plaisir ressenti était fort, nouveau, mais difficile à comparer en terme de puissance avec un orgasme éjaculatoire. Plus long, mais aussi plus sourd, plus diffus (en fait, vraiment pas sur le même plan, donc illusoire d’en placer un au-dessus de l’autre). Je note aussi qu’il n’y a toujours pas eu de liquide séminal émis, que je n’ai pas eu de tremblements incontrôlés des jambes ou autre (juste mes doigts qui semblaient se caler sur les mouvements du périnée). Et surtout, je ne suis pas certain que les mouvements du masseur (des tressautements tout le long de cette vague de plaisir) étaient involontaires. J’ai eu l’impression de beaucoup les “aider”, d’en être le moteur.
    Mais au final, pour répondre à cette question : était-ce un orgasme ?, je crois que la réponse est : on s’en fiche. Qu’importe le nom que je lui donne ou mon avancement dans la carte au trésor, c’était de toute façon des sensations nouvelles, très agréables et, pour reprendre certains de mes questionnements autour de la motivation il n’y a pas si longtemps, une première vraie récompense qui me donne envie de continuer mon cheminement pour retrouver de telles sensations. C’est je crois le plus important !

    en réponse à : Les paradoxes de l’orgasme prostatique #36126
    Chaines
    Participant

    @Arousal : je fais également une lubrification interne avec une seringue de quelques millilitres, par contre uniquement avec du lubrifiant à base d’eau. Je viens d’acheter du beurre de Karité, que j’espère essayer d’ici peu. Je verrai s’il y a une différence ou non…


    @Andraneros
    :

    Selon les conditions de ta vie quotidienne avec ta compagne et de ta vie libertine tu peux essayer de « caler » une semaine ou une dizaine de jours sans éjaculation. Vois avec elle si c’est envisageable et comment modifier provisoirement vos ébats pour cette expérience.

    Même si cela peut accélérer mon cheminement, j’avoue que je préfère continuer à faire passer ma sexualité de couple avant ma sexualité individuelle. Tant pis ! Par contre, je commence en effet à caler mes séances en fonction de mes orgasmes éjaculatoires, à guetter les périodes un peu plus “calmes” pour lancer une séance.

    en réponse à : Qu’écouter pendant les séances ? #36125
    Chaines
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    personnellement je suis enfermé dans ma bulle à sensations,

    C’est notamment ce que je recherche en mettant des écouteurs ou un casque pendant la séance. Sans, je suis trop vite déconcentré par le bruit d’un avion, d’une voiture qui passe ou juste le bruissement des draps si je bouge. Mais peut-être cela demande-t-il juste un peu d’entraînement… Mais je me dis aussi que certaines musiques peuvent peut-être encore plus favoriser le lacher prise et amplifier la concentration…

    en réponse à : Ma prostate me donne enfin cet orgasme tant attendu #36123
    Chaines
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    Pour répondre rapidement, en fait je suis simplement admiratif des parcours comme ceux de filou, qui parviennent à garder la foi jusqu’au bout, avec un aussi long chemin qui semble parfois tellement ingrat. Il y a quelque chose de fascinant dans cette ténacité, alors qu’on ne se base au final que sur une promesse, sur la confiance dans les mots laissés par des inconnus sur un forum… Et c’est d’autant plus beau lorsque cela porte finalement ses fruits !

    en réponse à : Ma prostate me donne enfin cet orgasme tant attendu #36110
    Chaines
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    En tant que tout débutant, je ne sais pas si je dois être motivé par les résultats que tu décris, ou au contraire démoralisé par le nombre d’années qu’il a fallu pour les obtenir…
    Félicitations en tout cas pour cette patience récompensée, et merci d’avoir décrit ici ce long chemin.

    en réponse à : Les paradoxes de l’orgasme prostatique #36100
    Chaines
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    Merci à nouveau Andraneros pour tes retours.
    Ce n’était pas le but au départ, mais je pense que je reviendrai ici de temps en temps pour noter mes progrès. Si jamais cela peut servir dans le futur à un débutant qui passerait dans le coin !

    Deux nouvelles séances de mon côté, avec comme nouveauté une très forte érection peu après l’insertion du masseur, malgré l’absence de stimulation visuelle ou fantasmées. Etrange… Par contre, même avec beaucoup de patience, impossible de retrouver les contractions involontaires. La fois où ça m’est arrivé, j’étais particulièrement excité sexuellement, peut-être que cela joue ? En ce moment, j’ai 2 à 3 orgasmes éjaculatoires environ par semaine, peut-être que le souci vient de là…

    Sinon, j’ai suivi tes conseils Andraneros et ai essayé de m’endormir avec le masseur. Réveillé environ 1h30 plus tard avec une grande excitation sexuelle, mais le masseur n’était plus correctement lubrifié. J’ai préféré l’enlever plutôt que de me réveiller à nouveau dans la nuit.
    Je compte changer de lubrifiant d’ici peu pour passer au beurre de Karité ou huile de coco. Pour l’heure, je suis sur un lubrifiant anal à base d’eau, “Just glide”, qui ne reste pas bien longtemps. D’ailleurs, j’ai remarqué que j’avais de bonnes sensations au début de chaque séance, mais passé 30 ou 45 minutes les sensations devenaient moins visibles. Peut-être à cause du lubrifiant ? Je reviendrai répondre à cette question quand j’aurai essayé autre chose.

    en réponse à : Les paradoxes de l’orgasme prostatique #36035
    Chaines
    Participant

    Merci bzo et Andraneros pour ces messages de soutien. Mine de rien, ça compte quand la motivation est difficile à trouver !
    Même si je ne reprendrai pas point par point, sachez que chacune de vos phrases est lue, intégrée et j’espère utile à un moment ou à un autre pour mieux comprendre toutes les subtilités du plaisir prostatique. Merci !

    Juste pour revenir sur un point soulevé par Andraneros :

    Je comprends que ta compagne ne partage pas ton intérêt pour le développement de tes aptitudes orgasmiques que permet l’apprentissage du plaisir prostatique.

    Je me suis mal exprimé, au contraire ma compagne suit avec intérêt mon cheminement. Nous avons au début souvent “joué” avec le masseur, mais j’ai préféré par la suite vraiment séparer mes séances avec masseur et mes ébats avec ma compagne (qui comportent forcément une stimulation du pénis). J’ai cependant récemment évoqué l’idée d’une séance en sa compagnie, juste pour contribuer à mon excitation sexuelle, mais j’avoue ne pas trop voir ce qu’elle pourrait en retirer. Ce n’est déjà pas de mon côté particulièrement stimulant, alors pour elle, je me pose la question de l’intérêt.
    Et sinon, elle est tout aussi curieuse que moi de ce nouveau monde, elle s’aventure de temps en temps à chercher ma prostate avec ses doigts, mais ayant déjà du mal moi-même à comprendre “ce qui marche”, “quoi faire”, “où et comment”, difficile de la guider. Je ne sais pas non plus si dans ces moments je dois nous interdire toute stimulation du pénis, ou si on peut considérer que cela ne perturbera pas les séances solo à proprement parler. Si certains sur le forum ont déjà expérimenté le travail sur le plaisir prostatique à deux, je serais curieux d’avoir quelques pistes à creuser !

    Mais pour finir sur la motivation, ce que je voulais dire par rapport aux autres pans de ma sexualité, c’est que je vis actuellement des choses très fortes sexuellement et émotionnellement, et que le contraste est d’autant plus cruel avec mes séances Aneros qui à l’heure actuelle paraissent bien ternes et ennuyantes. Cependant, je vois ça comme un cheminement très différent, un pan totalement autre de ma sexualité (d’ailleurs, pour revenir sur ce que je disais plus haut, c’est plus une exploration personnelle, de ma sexualité à moi et non de ma sexualité de couple). Il n’empêche que c’est un apprentissage particulièrement ingrat !

    en réponse à : Les paradoxes de l’orgasme prostatique #35988
    Chaines
    Participant

    Un grand merci Andraneros pour tes conseils comme toujours posés, complets, pertinents. Je ne suis donc qu’encore plus désolé d’avoir mis autant de temps à te remercier !

    J’ai mis du temps à répondre car je comptais rebondir sur des questions concernant la motivation, mais les deux dernières séances ont été plutôt surprenantes (même si au final elles ne changent pas trop les questions que je voulais poser). Je voulais donc avoir un peu de recul avant de répondre…

    Avant dernière séance : j’ai réussi à maintenir plusieurs fois des vagues assez diffuses de plaisir. Difficile à expliquer, mais en réponse à des contractions volontaires je perçois comme une boule irradiant au niveau du bas du ventre. Par contre, je n’ai pas l’impression d’associer ça à ma prostate (prostate que je ne ressens pas véritablement). J’arrive par exemple à reproduire ces sensations de plaisir diffus dans le ventre avec des contractions sans le masseur. Bon, puis je parle de “plaisir” mais c’est plus une sensation agréable et diffuse.

    Dernière séance : totalement différente de la précédente, plus de mal à retrouver ces sensations, mais par contre pour la toute première fois j’ai eu ce que je pense être des contractions involontaires (l’aneros qui “danse” tout seul, fait des va-et-vient rapides, presque comme un tremblement). J’ai réussi à maintenir ces contractions durant une petite minute, puis je les ai perdues et n’ai pas réussi à les retrouver durant la grosse demi-heure qui a suivi. Mais surtout, durant ces contractions je n’ai pas eu de sensations particulièrement agréables. En tout cas je ne les ai pas associées aux vagues de plaisir de la séance précédente.

    Pour résumer : deux séances très différentes, l’une avec plus de place au plaisir, l’autre avec une avancée notable mais un peu “clinique”, sans grande satisfaction physique.

    Malgré ces avancées, il se pose aujourd’hui pour moi le problème de la motivation. Problème sûrement très amplifié par le fait qu’en dehors du massage prostatique, je suis actuellement en pleine exploration d’autres pans de ma sexualité, avec notamment la pratique du libertinage avec ma compagne. Ce sont, contrairement au massage prostatique, des expériences très intenses, avec une “récompense” immédiate et beaucoup de plaisir (je ne parle pas juste du plaisir physique, mais plus du plaisir intellectuel, de l’excitation de découvrir de nouvelles choses). Par rapport à ça, les séances prostatiques paraissent inévitablement plus ternes… Pour l’instant, la seule motivation qui me pousse à faire une séance est l’espoir de connaître un jour les plaisirs que j’ai pu lire ici ou ailleurs. Mais concrètement, ça se résume pour moi à une heure pas bien stimulante à rester immobile dans un lit à écouter de la musique de méditation (je caricature un peu, mais c’est l’idée). J’avoue qu’avant ces deux dernières séances, je commençais à me dire que j’allais peut-être laisser tomber…
    Avec-vous des conseils pour garder la foi ? Pour ceux qui ont été dans le même cas que moi, comment avez-vous réussi à rester motivé tant que le plaisir n’était pas au rendez-vous ?
    Merci d’avance !

    PS : et pour répondre à Andraneros : merci pour la méthode de contraction volontaire (traduction du wiki). J’ai essayé, sans résultat de mon côté. Concernant le parcours d’Epicture, je ne crois pas que ce soit la même problématique que moi, étant donné qu’il “maîtrise” déjà l’orgasme prostatique. J’ai de toute façon suivi tes conseils et banni la stimulation du pénis en fin de séance (ce qui rend ces dernières encore moins attrayantes pour moi…!)

    en réponse à : Les paradoxes de l’orgasme prostatique #35751
    Chaines
    Participant

    Un grand merci Caktil pour ta réponse très détaillée. Cela m’aide à y voir plus clair, notamment concernant la balance détente/excitation. J’avoue que pour l’instant, la partie relaxation en début de séance est plus pour moi une contrainte un peu ennuyeuse, et j’ai du mal à raccorder ça à un moment de désir sexuel.
    J’espère que d’autres pourront aussi apporter leurs propres réponses et donner leurs expériences sur ces différentes questions !

    en réponse à : Sous-marques de masseurs prostatiques #35650
    Chaines
    Participant

    Merci beaucoup Andraneros pour toutes ces explications détaillées. Il me reste encore pas mal d’interrogations (comme tout débutant je suppose !) mais je les poserai prochainement dans un autre topic, ne concernant pas le sujet de celui-ci.

    en réponse à : Sous-marques de masseurs prostatiques #35633
    Chaines
    Participant

    Juste pour faire un petit retour sur le sujet, j’ai suivi vos conseils et ai acheté un Aneros Helix trident. J’avoue ne pas avoir senti une différence notable la première fois, mais bon, vu que je n’avais de toute façon pas beaucoup de sensations, difficile à dire. Je vois depuis quelques séances une évolution positive, mais difficile de dire que cela vient du stimulateur plutôt que des séances plus rapprochées (comme le conseillait Andraneros).
    Si jamais à l’avenir je commençais à avoir des résultats notables, j’essaierai peut-être de refaire un test avec mon stimulateur bas de gamme, histoire d’avoir une comparaison. Je ferai alors un retour ici.

    D’ici là, juste un petit constat en passant : je me suis rendu compte que la partie insérable de l’Aneros était au final plus courte. Une photo sera plus parlante :
    Vous me confirmez bien que l’Aneros ne s’introduit pas jusqu’au bout ? Cela ne semble pas possible avec les deux branches du trident, mais je me pose quand même la question, vu que dans certaines positions (sur le dos genoux relevés par exemple) la branche de devant ne touche même plus le périnée au repos…

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