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  • en réponse à : Retour d'expérience en électro-stimulation #17751
    curioso56
    Participant

    Bonjour à toutes et à tous,

    Je me permet d’ajouter ma pierre à ce petit édifice en partageant avec vous ma propre expérience en matière d’électro-stimulation sexuelle.

    En avant-propos, je tiens à préciser que je suis hétéro, non adepte du SM.

    J’ai découvert cette pratique il y a environ 10 ans. Je disposais à l’époque d’un électro-stimulateur musculaire, type sport-elec, ainsi que de patchs. J’avais également emprunté à ma compagne sa sonde vaginale, qui lui avait servi pour sa rééducation périnéale, après l’accouchement. Ces 1ères expériences n’étaient vraiment pas très jouissives… Les sensations pouvaient mêmes devenir désagréables. Je n’ai donc pas pratiqué cela très longtemps. Mais il y a maintenant 2 ans, je me suis laissé tenté par l’acquisition d’un Eros Tech ET-232… Et là, c’est une toute autre histoire !

    Pour débuter, je vous conseil ceci : S’il s’agit d’un plaisir solitaire, organisez-vous pour ne pas être dérangé ! Pas facile d’aller ouvrir la porte ou de répondre au téléphone avec une sonde dans l’anus et des cables de partout… Et si madame ou monsieur n’est pas au courant de votre nouvelle expérience, je vous laisse imaginer le choc en vous voyant ainsi équipé… Cette 1ère condition étant posée, mon second conseil est le suivant : Allez-y molo sur l’intensité. Surtout si vous pratiquez sur quelqu’un d’autre. L’électro stimulation est une pratique pouvant apporter beaucoup de plaisir, mais peux aussi devenir désagréable, voir douloureuse.

    Au niveau du placement des accessoires, vous trouverez avec un peu d’expérience la configuration qui vous plait. D’ailleurs, ca me parait être une bonne idée d’essayer différentes configurations. En ce qui me concerne, voici celle que je préfère :

    J’utilise des patchs sport elec de type “pad” (rectangles d’environ 8cm sur 3), des tubes en plastiques souples conductifs, un aneros MX customisé pour en faire une sonde anale. Pour celui-ci, j’ai utilisé de l’adhésif métalique pour la partie conductive que je relie à mon appareil avec de petits cables issus d’un cordon audio. C’est le plus petit format de cable que j’ai trouvé… Il y a une partie conductive sur la face interne de l’aneros pour poser sur la prostate, et une bague au niveau de l’anus.

    L’ET-232 dispose de 2 canaux A et B. Sur le canal A, je couple la sonde proche de la prostate avec un patch collé sur le périné, derrière la bourse. Sur le canal B, je couple le tube de caoutchouc conductif que je dispose à la base du pénis avec l’anus.

    Je peux dire que toutes mes dernières sessions (environ 1 par mois) m’ont apportées beaucoup de plaisir. Je n’ai pas eu d’érection aussi fortes depuis bien longtemps ! Petit bémol cependant : Je ne suis parvenu à éjaculer sans contact qu’une seule fois… Les autres, je suis systématiquement obligé de me toucher pour conclure. Il ne me faut alors que 20 secondes environ pour parvenir à mes fins…

    Je concluerai cette confession intime par une note positive : L’électro-stimulation sexuelle est une pratique très particulière et marginale, mais elle procure des sensations délicieuses qu’il n’est pas possible de ressentir autrement, un plaisir autant interne (anal, prostate, autre !) qu’externe (bourse, verge). Dommage que le matériel spécialisé soit hors de prix… Les plus motivés et bricoleurs trouveront cependant des forums pour concevoir sois-même des appareils reliés à une source audio (smartstim est un forum très actif). Si vous vous engagez dans cette voie, privilégiez les appareils non reliés au secteur ! Sécurité oblige.

    Je vous souhaite bien du plaisir.

    PS : Les témoignages féminin en la matière se font rares… Y aurait-il des lectrices qui accepteraient de nous faire part de leurs expériences / envies / craintes (…) ??

    en réponse à : Orgasme prostatique par contraction du périnée #17750
    curioso56
    Participant

    Bonjour à toutes et à tous,

    Je me permet d’intervenir à ce sujet car moi aussi j’ai expérimenté cette façon originale et particulièrement discrète de ressentir du plaisir.

    J’ai longtemps cherché sur Internet d’autres témoignages tels que ceux exposés ici, en vain. Merci NXPL !

    Mon parcours pour arriver à cet “orgasme” (je m’expliquerai ensuite sur ces guillemets) ressemble à d’autres décris ici : Tout part d’une volonté de trouver une alternative au plaisir sexuel masculin classique. Cette quête m’a permis de découvrir ma prostate, l’électrostimulation sexuelle, mais il ne s’agit pas du sujet.

    Durant les exercices de Kegel, j’ai moi aussi eu la bonne surprise de ressentir ces délicieux titillements dans le bas-ventre. Les bonnes sessions sont agrémentées d’une quantité de ‘pre-cum’ (liquide transparent, différent d’une éjac) comparable à celle qui s’écoule de ma verge lors des massages prostatiques. Comme quoi, la prostate est bel et bien stimulée par ces contractions.

    Cependant, ce plaisir sait se faire désirer… Il n’est pas systématique, comme une éjaculation lors d’un rapport sexuel. Je peux parfois tout faire pour l’obtenir (détente, contractions rythmiques du périnée et / ou anales, …) sans parvenir à mes fins. D’autres fois en revanche, le plaisir est perceptible dès la première contraction. Pas plus tard qu’hier soir, j’ai “joui” par vagues successives pendant 1 heure !

    Je met cependant des guillemets pour modérer mes propos car il ne s’agit pas d’orgasmes comparables à l’éjacutation qui est courte et intense. Il s’agit indéniablement de plaisir sexuel, mais différent : Le plaisir est plus interne. Il monte par vagues. Elles durent parfois 1 minute (ou plus, je ne chronomètre pas). J’imagine que ce plaisir est la conséquence du precum qui s’écoule doucement dans l’uretre… Un gynéco parmis nous pour confirmer/infirmer ???

    Depuis le temps que je pratique ces contractions volontaires, je parviens maintenant à différencier assez précisément les zones contractées. L’effet ne sera pas le même en fonction de la zone visée. Pour décoller efficacement, je commence générallement par exercer des contractions rythmées au niveau de la bourse, comme si je souhaitais la relever. Lors des bons jours, des picotements agréables ne tardent pas à venir. Lorsque le plaisir est bien amorcé, j’alterne alors avec différentes contractions anales pour exercer une pression plus directe sur la prostate. Les écoulements débutent…

    Tout comme la zone périnéale, l’expérience permet de différencier différents muscles dans la zone rectale/anale. Lorsque je suis bien en phase avec mon corps, je peux véritablement masser ma prostate en commencant par une contraction rectale qui se poursuit et se termine par l’anus.

    J’espère toujours aboutir ainsi à ce mythique orgasme prostatique… A moins que je ne le connaisse déjà sans le savoir. Comme je le disais, il s’agit bel et bien de plaisir, mais il laisse tout de même une certaine frustration, un goût de trop peu.

    Merci à ceux qui auront pris le temps de lire ces lignes ! Je me sens maintenant moins seul à présent que je sais que d’autres hommes expérimentent cette source de plaisir. Si vous aussi vous pratiquez cela, et que vous disposez d’une technique pour monter encore plus haut, SVP partagez votre savoir !

    Au plaisir de vous lire.

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