Toutes mes réponses sur les forums

20 sujets de 341 à 360 (sur un total de 373)
  • Auteur
    Articles
  • en réponse à : Impossible de trouver ma prostate que faire ? #27797
    Epicture
    Participant

    Si ch313 te dis que c’est possible, lui qui pouvait macher des lames de rasoir sans en sentir la douleur, c’est que c’est possible. Moi je suis ultra rationnaliste, et pourtant je suis sur le même chemin que nydor qui a ressenti des pulsations, des picotements, des etincelles, des fourmillements, avant d’arriver a bien plus interressant.
    Peut-être peux-tu essayer l’electro stimulation mais ça demande un petit investissement. Il faut commencer par du surfacique avant d’entrer dans le vif du sujet. Moi c’est par ça que j’ai commencé. Ca fait un peu orange mecanique mais ca donne des resultats intéressants. C’est en faisant des recherches sur l’ e-stim que j’ai découvert ce forum.
    Comme tout le monde dit, il faut explorer au maximum, varier, et surtout rester dans le plaisir. C’est le but.
    Bon cheminement

    en réponse à : Impossible de trouver ma prostate que faire ? #27786
    Epicture
    Participant

    Perso, j’etais comme toi. D’ailleurs je ne sens toujours pas ma prostate avec mes doigts. Pour “reveiller ma prostate” j’ai porté pendant longtemps plusieurs sortes de plugs anal. Et peu a peu des sensations sont arrivees. Jamais rien de brutal. Toujours très progressif. Je me concentrai moins sur le plaisir prostatique que sur le plaisir anal. Aujourd’hui j’en ressens moins le besoin. Mais parfois j’en porte une demi journée, rarement plus.
    Et quand je n’en porte pas de la journée je fais une seance de massage prostatique le soir. Le port d’un plug dans la journée éteint ma prostate. Il ne faut donc pas en abuser.
    Bon cheminement à toi et surtout pas de decouragement. Patiente est mere de toutes les vertues.

    en réponse à : Mon bonhomme de chemin #27662
    Epicture
    Participant

    Bonjour à tous !

    Je reviens sur mon fil de discussion pour répondre aux posts de @Jieffe et @CH313 pour ne pas envahir celui de @BZO, et pour faire un petit point sur ma pratique.


    @ch313
    , il n’y a pas dans ce que tu décris une pratique musculaire qui aurait pu spécifiquement développer une certaine sensibilité, il faut bien l’admettre. Mais tu ne fais pas état non plus d’une vie sédentaire.

    Donc, mais ça je le savais déjà, il ne suffit pas de se muscler. C’est bien d’une synergie entre muscles dont je pense qu’il est souhaitable qu’ils soient plutôt éveillés, concentration, et relaxation. Le yoga apporte, par la combinaison de ces trois éléments une pratique qui favorise l’apparition des sensations.


    @jieffe
    , le Pilate est bien ce que tu dis. Il y a aussi une dimension de concentration, mais pas de relaxation. Et je suis bien d’accord avec toi pour ce qui est de la concentration, mais ce n’est pas toujours facile pour moi, je suis constamment susceptible d’être dérangé. alors j’essaye de m’appuyer sur autre chose.

    En fait, pendant mes séances, je ne me prends pas la tête : La plupart du temps, je la fais le soir, aux côtés de ma femme qui n’en sait rien.
    Je dois, un peu comme CH313, faire attention de ne pas partir dans des tremblements erratiques, ou dans des gémissements incontrôlés, même si elle sait que cela m’arrive régulièrement, et que ça n’a rien d’inquiétant au contraire. Elle sait également que ma sensibilité se développe puisque je réagis aux moindres de ses caresses. Bien que je lui ai déjà dis que je mettais dans mon anus des objets de forme oblongue (Péridise) pour me masser l’anus, Elle n’a pas semble-t-il souhaité approfondir le sujet si j’ose dire. Il va falloir que je sois plus précis, et plus clair. Mais je doute qu’elle apprécie que des gémissements, ou des mouvements incontrôlés la réveille. D’autant plus qu’elle a actuellement des difficultés à dormir du fait d’une convalescence due à une opération.
    Bref, à part ça, je mets un de mes anéros, et, parfois je m’endors avec, parfois se lancent instantanément des vagues de frissonnements intérieurs, qui jour après jour s’amplifient et s’étendent, parfois pas grand-chose. Toute la palette se décline, jour après jour. Je ne cherche pas à respirer d’une façon particulière, je ne cherche pas à bouger dans tous les sens ou faire du “do nothing”, j’essaye juste de trouver la position, le mouvement intérieur, la pression, qui permettent un petit plus de sensation. Parfois ça se fait tout seul, parfois c’est quand je me tourne, parfois c’est quand je contracte, et parfois c’est quand je relâche, etc..
    Il m’arrive aussi, après m’être endormi avec mon aneros, d’être réveillé dans la nuit et d’avoir de meilleures sensations encore. Ce sont des moments délicieux, mais ils se payent le lendemain car je suis très fatigué et je m’endors rapidement.

    Le maximus trident semble bien me convenir, il est de loin celui qui me procure le plus de sensations désormais. Mais je continue à alterner avec PROGASM et PERIDISE, et j’ai repris également quelques séances d’e-stim, avec juste mon flexing flavio, qui est vraiment TOP. Il a juste la bonne taille, et vient stimuler pile poil au bon endroit.

    Il m’a fallu plus d’un an pour trouver les outils qui me conviennent et qui finalement sont assez simples.

    Je fais aussi en dehors de mon lit, beaucoup d’anerosless. Cela me provoque pleins de bonnes sensations, au bureau, dans la voiture, sur le canapé, etc… Là aussi je progresse peu à peu.

    Le bain est également un lieu sympa pour jouer avec quelques toys en verre aux formes et aux couleurs variées.

    Sans oublier le plaisir de porter dans la journée (pas tous les jours mais régulièrement), un plug anal, de type n’joy, v-ball, cobra, ou masseur prostatique modifié à ma sauce.

    Je rappelle que, en novembre 2016, je n’avais jamais rien mis dans mon fondement, et que j’avais peur de devenir homosexuel !!! J’en souris maintenant quand je pense à tout ce à côté de quoi j’aurais pu passer.

    Bises à vous tous

    en réponse à : Journal d'un Prostatomane III ( aneroless) #27653
    Epicture
    Participant

    Non je ne crois pas non plus que nous soyons, dans cette discussion, très loin du plaisir prostatique.
    Nous ne sommes plus en effet dans le comment y arriver, mais dans ce qu’il induit comme conséquences, une fois activé. Personnellement je suis assez loin de tout état extatique, mais je comprends assez bien le témoignage, pour le ressentir à un niveau plus fugace, de la vibration tremblante. Je perçois aussi, également de façon fugace, ces étranges sensations de ne plus être moi-même. En fait je ne sais plus si je ne suis plus moi-même, ou si je me retrouve moi-même, dans ce que je suis réellement. Ce nouveau moi-même que je rencontre à quelque chose de profondément féminin. C’est incroyable, c’est vraiment la rencontre d’un autre, en images, mais c’est moi. Mais c’est très fugace.

    Excusez-moi de poser toutes ces questions qui peuvent vous paraître saugrenues, ou inadaptées, mais vous n’imaginez pas à quel point vos réponses m’aide à circonscrire ce que c’est, finalement, le plus simplement possible, le massage prostatique. Cela m’aide à faire le tri, entre mes idées ou sensations à dominantes bloquantes qui viennent perturber le déroulé du plaisir, et celles à dominante excitante, qui alimentent l’accélération du processus.

    Les réponse de @BZO, autant que celle de de @CH313 sont d’une telle précision, qu’elles m’aide à renforcer la confiance en mon propre cheminement.

    Pour ce qui est des transes chamaniques, je n’ai pas suffisamment de connaissances pour pouvoir m’étaler sur le sujet, mais la distinction que tu fais @CH313 entre une pratique sociale (chamanique), et une pratique solitaire (prostatique) est très intéressante. J’aimerai juste signaler que si ce forum existe, c’est aussi pour socialiser cette pratique solitaire, bien que nous restions anonymes. Mais là il faudrait lancer un sujet de discussion. Je note bien aussi que l’autohypnose est plus appropriée pour faire un parallèle avec ton vécu.

    Je reviens sur la question de la mobilisation musculaire : si l’on écarte définitivement toute dimension spirituelle, il reste que le yoga (mula Bandha) pour toi @BZO, Le Pilate pour moi, les exercices de Kegel pour certains, ont pour conséquence le renforcement musculaire de toute la zone du bassin (entre autres bien sûr). J’aimerai savoir si @CH313 a, par le passé ou récemment, eu une pratique musculaire, ou sportive particulière. Cette question s’adresse d’ailleurs aussi à tous ceux qui lisent ce post.
    Pour ce qui me concerne, c’est lui, qui est responsable de ma nouvelle sensibilité : L’activation musculaire de toute la zone a éveillé ma prostate, plus que le massage en lui-même. Je pense que la possibilité de ressentir en anerosless le même type de sensations vient confirmer ce point.

    Ne pensez-vous pas que le travail musculaire (sans pour autant faire du body building) soit une condition préalable déterminante dans la progression ?

    Bon cheminement à vous tous

    en réponse à : Journal d'un Prostatomane III ( aneroless) #27620
    Epicture
    Participant

    C’est très intéressant ce que vous nous racontez là @BZO et @CH313 Mais je m’intrigue, les parties à 2 ou 3 que décrit @CH313, sont des images qui viennent à son esprit pendant ses ébats de façon automatiques, comme des hallucinations ? Ou des histoires qu’il se raconte consciemment, au gré de son imagination ?  

    Dans le premier cas, cela fait penser aux transes hallucinatoires (bien que je ne sache pas vraiment de quoi il s’agit) qui sont décrites dans ces récits qui relatent des pratiques chamaniques. 
    Serait-ce comparable ? Sans drogues hallucinatoires bien sûr !! 

    D’après tes récits @BZO, j’ai l’impression, bien que tu t’en défende, que tu sois sur le même parcours que @CH313.

    Il y a autre chose qui m’intrigue. @BZO tu as décris ce qui apparait pour toi comme favorisant ton accès au plaisir prostatique : yoga et autres techniques de relaxation en lien avec les spiritualités orientales. Mais, alors que tu parles régulièrement de tes séances de gymnastique, de stretching, tu n’en parle pas lorsqu’il s’agit de favoriser l’accès au plaisir prostatique.
    Pourtant, j’ai pu recueillir, dans les témoignages du forum de nombreuses situations ( à commencer par la mienne) qui intègre dans leur accès au plaisir un corps souple, musclé, un périnée tonique, une musculature anale endurante et puissante. En plus bien sûr, d’une maitrise respiratoire, et une concentration sur les sensations accrue. Mais il est bien connu que la musculature est entièrement innervée, que le système nerveux irradie dans tous le corps, autant la douleur, que manifestement aussi le plaisir.
    Ainsi donc, je pense que la stimulation musculaire, localisée, maitrisée, sans pour autant être un athlète, est la base.

    A partir d’elle, peut-on raisonnablement penser que la stimulation du système nerveux (ou de l’énergie), via la mise en mouvement du corps, conduise à une réaction en chaine qui débouche sur des hallucinations ?
    C’est une vraie question. Je ne suppose rien, je ne fais qu’explorer…

    Bon cheminement à tous

    en réponse à : Description de l'orgasme féminin #27617
    Epicture
    Participant

    @Vanyfraiz à écrit : “Tout le corps est source de plaisir”

    J’adore l’idée que mon sexe ne soit plus exclusivement mon pénis. Ce que je vis à travers le massage prostatique, c’est l’extension de ma sexualité, de ma sensibilité, de ma sensualité, à l’ensemble de mon corps. C’est tout mon corps qui devient sexualisé, source de plaisir. Si les femmes, dont je ne prétend pas connaitre la forme de leur plaisir, prennent plaisir à la stimulation de l’ensemble de leur corps, alors oui, il faut bien admettre que je me féminise.
    De plus, la recherche de la jouissance, à travers l’éjaculation, ou à travers le super O, n’est pas pour moi une priorité. Vivre le plaisir des sensations procurées par le massage prostatique, à chaque instant du massage, comme à chaque instant des caresses de ma femme, c’est déjà tellement cool, tellement bon, tellement formidable, que chercher plus, c’est affaiblir la puissance du plaisir. Ce qui ne veut pas dire que tout surplus de plaisir ne soit pas accueilli avec encore plus de bonheur.

    Merci, @vanyfraiz, pour ces témoignages passionnants

    en réponse à : Journal d'un Prostatomane III ( aneroless) #27497
    Epicture
    Participant

    Excuse-moi, BZO, mais je ne peux m’empêcher de relier l’exploration prostatique à la vie en général.
    Il ne faut pas entendre le terme défrichement comme la transformation d’une jungle luxuriante en champ de patates biens rangées. Notre terre doit rester luxuriante. Nous devons juste apprendre à en connaitre les méandres, à nous nourrir de ses fruits, et revenir là où la vie y est la plus propice à notre épanouissement. Mais que serait notre épanouissement sans le respect que nous lui devons ? La machette ne sert pas à tailler cette jungle qui gène ma progression, mais à découper en petits morceaux, la croyance selon laquelle elle va me prendre dans sa gueule pour m’avaler. Non, elle me prend dans sa gueule comme moi je me confie à elle pour que s’accomplisse notre joie de vivre.
    Finalement, tu n’as plus besoin de rien ni de personne. Je veux dire : il n’y plus que toi… et toi. De cette union, nait la confiance et l’apaisement.

    Bises à toi aussi BZO

    en réponse à : Journal d'un Prostatomane III ( aneroless) #27494
    Epicture
    Participant

    “J’avance la machette a la main”
    Ça c’est génial. Mon corps est comme une jungle.
    Je la defriche peu a peu. Oui. C’était une terre inexplorée.
    Merci à toi BZO !

    en réponse à : Damania, rêves lucides et chant vibratoire #27481
    Epicture
    Participant

    Je suis d’accord avec vous @andraneros et @jieffe mais ce que je voulais dire c’est que à trop vouloir lâcher prise, on finit par ne jamais y arriver. Je reagissais au desir de @Fanchyzzz1 de “mettre son cerveau en pause”. Le lâcher prise ne vient pas d’un arrêt de la pensée, qui pourrait être obtenu par différentes aides extérieures, mais par son détournement vers des objectifs précis : en l’occurrence la concentration sur les sensations.
    Je suis ultra rationnel, et jamais je ne suis parvenu, quelque soit le moyen utilisé, à arrêter le mouvement de la pensée. C’est comme de vouloir faire cesser sa respiration, ça n’a aucun sens. Par contre, j’arrive mieux aujourd’hui à la canaliser sur les objectifs qui m’intéresse. Et ça marche !
    Au bout d’un moment, l’attention portée aux sensations l’emporte sur le reste. Mais il faut travailler en amont et éliminer ses préjugés de type ” je vais faire un voyage transcendantal, je vais devenir un homo, je vais perdre le contrôle, je vais devenir malade, que va dire un tel ou un tel, je dois lâcher prise, etc.” C’est là-dessus qu’il faut lâcher prise. C’est pourquoi je dis que c’est un faux problème, parce qu’en fait, focaliser son attention sur quelque chose, c’est à la portée de n’importe qui. Enfin il me semble, puisque j’y arrive. Cela dit, les aides extérieures peuvent aider, justement à se concentrer sur les paroles de l’hypnotiseur qui guide vers cette attention aux sensations, ou sur les sensations que provoquent telle ou telle sonorité, et à détourner la machine à penser sur autre chose que le baratin intérieur des préjugés : couché !! Le bla bla intérieur, à la niche !!!

    En tout cas, c’est comme ça que ça se passe pour moi. Et d’après le témoignage de @Fanchyzzz1 il me semble sur la même voie.

    Bon cheminement à vous tous

    en réponse à : Mon bonhomme de chemin #27462
    Epicture
    Participant

    “La part féminine de ton corps est en train de prendre le dessus” me dit ma femme en me voyant tressauter et gémir sous ses doigts, sans même toucher à mon sexe.
    “Mais ça ne me dérange pas, au contraire…” ajouta-t-elle
    “Cela satisfait-il la part masculine de ton corps ? ” ais-je demandé
    “Surement…” m’a-t-elle rétorqué
    Alors j’ai déclaré : “on est fait pour s’entendre alors”
    Et elle a sourit

    en réponse à : Damania, rêves lucides et chant vibratoire #27460
    Epicture
    Participant

    Je pense que le problème du lâcher prise est un faux problème. Pour moi, il ne s’agit pas d’entrer dans un état de conscience modifiée au sens où on pourrait l’entendre en prenant des produits psychotropes, même “naturels”. Il ne s’agit pas pour moi de lâcher prise au sens, partir dans un voyage de semi conscience comme pourrai le faire Carlos Castaneda, mais lâcher prise au sens de laisser ses préjugés au pied du lit, et se concentrer sur ses sensations corporelles. La concentration permet de court circuiter le mouvement des pensées, et d’utiliser le maximum de cerveau disponible sur les sensations. La respiration est le point d’entrée pour ceux qui sont ultra rationnels comme moi. C’est pour moi le seul moyen. Tous les autres moyens m’ont conduit bien ailleurs que sur les chemins du plaisir prostatique. Et quand les sensations sont là, je ne désire qu’une chose : les prendre dans mes bras et les chérir comme des trésors, et pourtant elles sont si petites.

    Cependant, les musiques relaxantes, binaurales ou autres, les séances d’autohypnose peuvent être d’une grande aide, mais il ne faut pas en attendre un départ en voyage. Enfin, utiliser des produits ou autre techniques pour faire un voyage hallucinatoire, je ne dis pas que ça marche pas, mais appliqué à la recherche du plaisir prostatique, c’est selon moi faire entrer un éléphant dans un magasin de porcelaine.

    Bon voyage à tous !!!

    en réponse à : la soi-disant opposition plaisir Féminin / Masculin #27454
    Epicture
    Participant

    Oui en effet. Plus ca va, moins cela a d’importance finalement. Ce n’est plus une question de genre, mais de rapport au corps. Il n’y a dans ce domaine que des comportements appris, et qui peuvent être desappris, pour en apprendre d’autres. Cela dit,le fantasme est une dimension importante du desir, et pour certains, se vivre femme, doit participer fortement à leur désir. C’est quelque chose qu’il me semble bon de respecter.
    Bon cheminement a vous deux

    en réponse à : Mon bonhomme de chemin #27453
    Epicture
    Participant

    Dans le cadre de mes expérimentations, j’ai testé le maximus trident de chez Aneros. Je ne suis pas un spécialiste, mais ce que je peux dire, c’est qu’il, se trouve à tous points de vue, à mi-chemin entre le helix, et le junior. Ce n’est pas une réédition du junior, car il n’a pas la même forme, mais est comparable en terme de taille. Le corps doit être légèrement plus petit. Sa forme se rapproche plus de l’helix, mais avec le concept trident en plus.
    A l’usage, pour ce qui me concerne, mes premières expériences avec ont été top. Dans le cadre d’une alternance de joujous, Il vient avantageusement combler un espace vide entre l’helix et le junior. Chacun des masseurs de la gamme Aneros vient titiller de façon plus ou moins forte des régions différentes.

    La sensation de remplissage parfois extrême que procurent certains masseurs ne me convient pas dans le cadre du massage prostatique. Bien que la sensation de pénétration par un gros objet procure d’excellentes sensations, ça devient assez vite limité, j’ai l’impression que mon anus aime le passage, mais une fois passé, ça manque de sensation. j’éprouve alors le désir de le sortir et de faire mouvement de va et vient, mais on est plus dans le massage mains libres et la zone stimulée est plus anale que prostatique. En revanche les Aneros remplissent parfaitement leur rôle, et plus ils sont petits, plus ils bougent, et plus je peux jouer avec une fois insérés. C’est pourquoi, du péridise au progasm, il y a l’eupho, l’helix, le maximus, le junior, avec lesquels je peux alterner et trouver à chaque fois de nouvelles sensations, de nouveaux horizons.

    Vous l’avez compris, malgré la lenteur de ma progression, je progresse.

    Je progresse également sur le terrain relationnel de couple. Ma femme en sait de plus en plus. Je n’avais pas le choix, ses caresses me font partir dans des contractions involontaires, des mini-orgasmes alors même que je n’ai aucun masseur en place. Comme si des vagues de plaisirs m’étreignaient sous le passage de ses doigts qui rarement s’attardent sur mon sexe pourtant tendu. Je ne le réclame pas car je sais que cela n’est pas productif. Mes tremblements lui faisaient peur au début, mais je l’ai rassurée, et peu à peu ils ont contribué à éveiller son désir. Je ne savais pas que “faire l’amour” pouvait parfaitement se faire sans pénétration, ni de l’un ni de l’autre, tout en étant aussi fort, simplement par des caresses. Bon je triche un peu, mais pas toujours : Je contracte les muscles de toute la zone, et j’essaie de le faire en rythme. Ca décuple les effets !!

    Le massage prostatique c’est tout un ensemble, je veux dire, ce n’est pas juste se fourrer un truc dans le derrière et hop c’est parti !, ça sensibilise tout le corps, ça donne envie de prendre soin de lui, de le masser, de le muscler, de le faire vivre, de le faire vibrer. ça ne part pas de la tête, ça vient des tripes, et ça migre jusqu’aux racines des cheveux. Et plus on prend soin de lui, plus on fait attention à lui, plus on le respecte, plus on l’écoute, plus il vous parle, plus il vous dit : viens !!! Alors j’y vais… c’est trop bon. Et je suis encore loin du super O !!

    Bon cheminement à tous !!

    en réponse à : Ma partenaire est réfractaire. #27334
    Epicture
    Participant

    Oui je comprends. Patience et comprehension. Moi je me mets en offrande comme un delice dans une coupe. Je n’attends plus. La stimulation prostatique est la part feminine que je désire. Certains pourraient trouver cela triste, car c’est pauvre en echange. Je ne le pense pas. La richesse des echanges c’est un truc de business man. Il y a toujours un intérêt. Pour ce qui me concerne, c’est gratuit.
    Bon cheminement ch313

    en réponse à : Journal d'un Prostatomane III ( aneroless) #27285
    Epicture
    Participant

    Sais tu a quoi on reconnait quelque chose de vivant ? Ca bouge tout le temps et c’est toujours en mouvement. Quand ca s’arrête c’est que c’est mort ! Alors ne t’inquiète surtout pas et continue a être vivant, et a partager !
    Bon cheminement @BZO

    en réponse à : Aucunes sensations – besoins de conseils #27283
    Epicture
    Participant

    Je dirais pareil : Ne pas se decourager. Cela fait maintenant 18 mois que je pratique, sans contractions involontaire et encore moins de super O. Je préfère ne pas trop regarder l’échelle de progression elle me donne le vertige. J’ai cependant quelques chatoullis, frissons, auxquels je maccroche. Ils progressent tres lentement, en intensité et en étendue. Il nest jamais possible (sauf a user de moyens plus radicaux comme l’électro stimulation) de venir sur le forum et de dire WAHOU hier c’était genial !
    Non, c’est beaucoup plus mesuré. MAIS c’est bien là. Une petite lueur qui grandit, chaque jour un peu plus.
    J’ai testé un grand nombre de toys et masseurs, mais je ne peux pas encore dire : c’est celui là. Moi ce qui me convient, pour l’instant, c’est l’alternance, de longueurs de diamètres de formes de technologie electrique de couleur, de matériaux. Je les aime tous. Quand je me lasse de l’un d’eux j’en prends un autre ou jen achète un nouveau et là je me dis YES… puis je me lasse, et je passe à un.autre, puis j’y reviens, etc… Et doucement je fais mon petit bonhomme de chemin.
    Cependant, il y en a un qui revient plus souvent : c’est le junior. Mais il n’a pas encore l’exclusivité.
    Bon cheminement @Nicolas

    en réponse à : Ma partenaire est réfractaire. #27280
    Epicture
    Participant

    Bonjour ch313
    Je suis un peu dans la même situation que toi. Les periodes d’ouverture succedent aux periodes de fermeture. La notion de douleur est intimement personnelle. L’acte sexuel peut etre vecu comme un acte douloureux. Cependant il reste toujours une lueur de désir qui, aussi faible soit-elle jamais ne s’éteint. J’ai repéré le moment ou l’ouverture est la plus grande. Il correspond à celui qui se trouve juste entre la fin des règles et le debut de l’ovulation. C’est le moment le plus favorable pour tenter une approche. Les autres moments sont moins favorables. Cependant, une percée du desir peut survenir n’importe quand. Il est fondamental de rester humble et d’être dans le respect absolu de ses dispositions. Le fait de maitriser le massage anerosless est un atout majeur qui permet de ne plus mettre sous pression. De ne plus souhaiter la penetration comme fin ultime mais comme opportunité dune danse. Si elle n’en exprime pas le desir il ne faut pas insister. Pour ce qui me concerne j’aime bien utiliser la metaphore de la danse ou chaque partenaire à son rôle a jouer dans le tourbillon dans lequel chacun est entraîné, a travers le mouvement de va et vient, tant du penis dans le vagin que du vagin autour du pénis. Nous sommes trop conditionnés à devoir poser nos couilles sur la table pour montrer qui est le mâle (pour ne pas dire mal) dominant, si tu vois ce que je veux dire. C’est à la condition d’un reequilibrage des rôles que vous parviendrez à vivre de nouveau sur le mode de la decouverte, et non comme avant. Manifestement tu as encore beaucoup de chose a decouvrir d’elle, et elle de toi. Si c’est le cas, nous sommes en effet dans une situation similaire. J’ai beaucoup appris du massage prostatique et du plaisir anal, et étrangement nous nous sommes rapprochés ma femme et moi. Elle ne présente pas un appetit sexuel debordant, mais sa bienveillance a mon egard et sa tendresse sont des cadeaux que j’ai appris à apprécier à leur juste valeur c’est-à-dire inestimable. Et nos ébats sont emprunts d’une telle delicatesse que jen frémis a y penser. Cela ne peut se faire que dans un grand respect mutuel.
    Bon cheminement a toi ch313

    en réponse à : Mon bonhomme de chemin #26816
    Epicture
    Participant

    J’ai lu quelque part que la sexualité était le résultat de l’action simultanée des deux systèmes neurovégétatifs, ou autonomes, qui régulent les fonctions du corps qui échappent au contrôle de la volonté, d’une part, et que ce système répond également aux stimulations extérieures captées par le cerveau, en libérant des neurotransmetteurs vers les zones concernées par la sexualité. Autrement dit, tout ce qui concerne le plaisir, est l’effet conjugué de trois “réseaux” de circulation d’information :

    1 le système sympathique, qui excite les muscles mais inhibe l’érection

    2 le système parasympathique qui favorise la relaxation et l’érection

    3 le traitement des informations venant de l’extérieur par le cerveau, qui agit alternativement selon les associations d’idées auxquelles nous avons été éduqués, en faveur de l’un ou de l’autre des systèmes.

    L’extérieur pouvant être bien entendu le massage de la prostate.

    Tout cela est très théorique, mais cela confirme ce que vous dite : Le plaisir est l’activation d’une boucle de sensations et d’informations qui circulent entre ces trois systèmes que l’on peut résumer par l’esprit, le corps tendu et en éveil, et le corps relaxé et en offrande. Peu importe après comment l’on s’insère dans cette boucle, l’essentiel étant de parvenir à se laisser couler dedans, une fois activée. La difficulté ne réside pas dans son activation, mais dans la capacité à ne pas la faire cesser. Et là à mon avis, c’est une affaire de position spirituelle favorable qui n’est pas théorique mais bien réelle.

    Cela dit, il est bien possible que le plaisir prostatique implique de mettre en sourdine le système sympathique, qui par le stress libère de l’adrénaline, et active les fonctions musculaires et prépare le corps à l’action. Pourtant, les contractions musculaires involontaires semblent indiquer le contraire … Tout cela n’est pas simple. Mais tellement excitant et passionnant.

    Bon cheminement à tous

    en réponse à : Mon bonhomme de chemin #26704
    Epicture
    Participant

    @Logansan à écrit :

    Donc la clé de la progression est aussi dans cette abandon, ce relâchement, cette soumission à l’instant,, soit dans l’intimité solitaire, soit dans l’acceptation de ta compagne

    Oui, je suis bien d’accord avec toi, je travaille activement à aménager ces instants.

    Merci @andraneros pour toutes ces distinctions et précisions qui alimentent ma réflexion. Il s’agit bien d’un repositionnement psychologique, déjà amorcé depuis longtemps, mais qui se précise.
    Il y a bien quelque chose comme un “état d’esprit” si je puis dire, féminin qui s’insinue peu à peu en moi. Je ne me sens pas cependant devenir homosexuel. Vous devez avoir l’impression que cela est pour moi quelque chose d’important de me sentir ou de ne pas me sentir homosexuel, mais en fait cela n’a plus vraiment d’importance. Je me sens de plus en plus en plus comme la corde d’un instrument de musique qui n’attend que de vibrer pour faire de la musique. Il ya beaucoup de témoignages dans les forums qui indiquent qu’ils ont laissé le féminin entrer en eux, je trouve cela particulièrement vrai. Etre un homme, ou une femme, un hétéro, ou un homo, ou toute autre chose qui serait de l’ordre de l’objectivation n’a finalement pas d’importance.


    @andraneros
    à écrit

    j’ai trouvé ma voie en portant mon masseur Helix pendant la nuit et en me laissant réveiller au petit matin par des sensations libérées par le relâchement musculaire induit par le sommeil, amplifiées par l’absence de pensées parasites et par le cycle hormonal masculin favorable à ce moment à l’excitation sexuelle (la fameuse érection matinale)

    Personnellement, j’ai découvert cela fortuitement en m’endormant avec, puis en étant régulièrement dans la nuit stimulé par mon masseur, mais cela n’a pas généré de déclic. Pour ce qui me concerne, il n’y aura pas de déclic, c’est une progression lente, mais continue. Elle a quelque chose de délicieux, cette progression, loin d’être frustrante comme peu l’être le chemin vers la jouissance pénienne.

    Pour répondre à vos conseils, je dois avouer que j’ai beaucoup de difficultés à ne pas enchainer la stimulation par la masturbation. C’est un point essentiel. En effet, nos différent échanges m’ont permis de comprendre que plaisir pénien et plaisir anal/prostatique sont de nature différente. Ils ne répondent donc pas aux mêmes stimulations. Par conséquent la masturbation “classique” écrase immanquablement les sensations d’origines anales.

    Je pense qu’il doit y avoir également une distinction entre plaisir anal et plaisir prostatique mais pour l’instant je ne fais pas bien la distinction. Je me demande si le plaisir anal, que j’ai découvert et qui me procure des sensations délicieuses n’écrase pas lui aussi les sensations d’origine prostatique.

    Quoi qu’il en soit, la plus grande difficulté, c’est de parvenir à distinguer l’origine de chacune des sensations, non pas pour l’intellectualiser, mais pour se concentrer dessus. Et cela est extrèmement dépendant de la perception que l’on a de ce que “doit” être le plaisir. Pour ma part, j’ai été conditionné à une perception centrée sur la nécessité pour un pénis de pénétrer un vagin. Mon cerveau est conditionné à satisfaire le pénis, et à ressentir la jouissance pénienne en forme de soulagement. La jouissance anale et prostatique est d’une toute autre nature, elle a une dimension féminine indéniable car elle se situe, comme le dit @logansan dans l’abandon, moi je dirais dans l’offrande. C’est essentiel il me semble pour comprendre la distinction entre le désir qui vise le plaisir pénien, et le désir qui vise le plaisir prostatique. Pour un homme comme moi, c’est une révolution et ça ne va pas sans résistance.

    Pour ce qui est des relations avec ma femme, je suis bien d’accord avec vous andraneros.

    Je ne vous dirais jamais à quel point il est passionnant de discuter avec vous tous. Les conséquences du massage prostatique sont tellement vastes, que le sujet est intarissable.

    Bon cheminement

    en réponse à : Mon bonhomme de chemin #26689
    Epicture
    Participant

    Merci @andraneros pour toutes ces précisions.

    Il y a un point sur lequel j’aimerai revenir, et qui me semble pour ma progression important. Il y a selon moi une contradiction structurelle entre le niveau d’excitation nécessaire pour engager les sessions, pour laisser monter le plaisir, et la relaxation elle aussi nécessaire. Je me sens comme tiraillé entre d’un côté une excitation montante, mettant mon corps en tension, et une tentative quasi désespérée de le relaxer. Il y a ici pour moi un nœud que je ne parviens pas à dénouer. Avez-vous dans votre expérience ou dans les témoignages que vous connaissez pareille problématique qui pourrai apporter un nouvel éclairage à mon questionnement ?

    Je sais que si je veux continuer à progresser, je ne dois pas être inquiété par mon environnement durant mes sessions. Les contractions involontaires doivent probablement m’inquiéter dans le sens où si je me met à bouger dans tous les sens, on risque de se demander autour de moi ce qui se passe. Je dois pouvoir avoir la certitude que cela n’est pas un problème. Jusqu’à présent, je pensais pouvoir ressentir des vagues de plaisirs sans que cela ne se traduise par toute une série de mouvements, de contractions, de gémissements, mais je comprends à présent que l’un ne va pas sans l’autre. j’ai changé l’optique de faire cela “en secret”. Il ne s’agit pas nécessairement de faire cela avec ma femme, car c’est une pratique solitaire, mais de le faire avec son consentement et en toute connaissance pour qu’elle ne se fasse pas de fausses idées sur la question.
    Merci @andraneros

20 sujets de 341 à 360 (sur un total de 373)