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20 sujets de 41 à 60 (sur un total de 373)
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  • en réponse à : L'énergie sexuelle masculine #34809
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    @andraneros
    ,ton analyse me semble parfaitement exacte

    La description de ta session de rentrée ne mentionne pas cette forme de blocage.

    Non, je n’en parle pas, mais ce blocage, bien que ressenti de manière moins intense, comme si la gorge s’était desserrée quelque peu, reste néanmoins présent. Je fais confiance au temps et à la puissance du plaisir pour continuer son travail de rééquilibrage de mon être, qui conduit à son relâchement général et progressif.

    Je ne suis pas encore parvenu à maitriser pleinement la grande aspiration enseignée par Mantak Chia. Il faut régulièrement faire des allers et retours entre la pratique et la théorie, mais aussi laisser à la pratique le temps de bénéficier de ce que la théorie à fait naître de nouveau dans la pratique. Alors, la relecture des textes est bénéfique. Mais cela prend du temps. Il ne suffit pas de dire : je vais faire la grande aspiration, pour faire effectivement la grande aspiration.

    Quant à la danse de Shiva Shakti, je manque de temps pour la pratiquer sérieusement. Elle est pourtant puissante, car dès que je me met en position, que je commence une ondulation corporelle langoureuse, les sensations s’éveillent… Un peu comme @bzo le signalait dans son fil, Je me dis que je ne suis pas encore suffisamment décentré de la dimension sexuelle du plaisir. La danse de Shiva Shakti à un potentiel qui dépasse la seule dimension sexuelle, et elle doit à ce titre être vécue en tant que telle, du moins c’est ce que je pense, peut-être que je me trompe car je ne suis qu’un ignare en la matière. Je pense que devant la puissance de cette pratique il est préférable de rester humble. La meilleure solution sera un jour peut-être de s’adresser directement à Daniel ODIER.

    Je reviendrais dès que je pourrais mieux parler de ma pratique des techniques enseignées par Mantak Chia.

    Bon cheminement @andraneros

    en réponse à : Mon bonhomme de chemin #34808
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    Bonjour @andraneros,

    La séance à laquelle tu fais référence date de début juillet. Depuis, je n’en ai pas vécu de semblable, et je m’en souvient encore tellement elle était puissante. Mais on le sait, le parcours n’est pas linéaire, et aucune séance ne se ressemble.

    Cependant, pour répondre à ta question sur l’évolution de la mobilité du masseur pendant la séance, il est vrai que les progrès sont plus concrets. Je sens que le masseur est plus libre de ses mouvements, que le rectum travaille désormais beaucoup plus en autonomie qu’il ne le faisait par le passé. Avant, j’aspirais le masseur presque continuellement, ce qui appuyait sur la butée et le périnée. Puis j’ai réduit la force de cette aspiration. Percevant que j’étais sur la bonne voie, j’ai fini par ne plus aspirer, mais au contraire pousser le masseur, comme si je voulais le faire sortir, mais en m’arrêtant juste avant. A ce moment je me plaçais en mode “do nothing”. Là, Le masseur se déplace lentement, des petites contractions que je localise entre le masseur et la prostate le font légèrement bouger, du moins c’est la sensation que j’en ai. Ces mouvements s’accompagne bien sûr de pointes de plaisirs qui se diffusent ensuite dans mon corps. Ce qui est vraiment intéressant, c’est que cette sensation de mouvement autonome, bien que léger, se reproduit quasiment à chaque séance, alors que avant, c’était très aléatoire.

    Peu à peu l’entité qui me constitue, et qui était effrayée par la jouissance, l’apprivoise gentiment. Elle reçoit les vagues de plaisir avec bienveillance si bien que à chaque séance, les vagues pénètrent un peu plus profondément en moi. Cette entité est une chose en moi dont je n’ai pas conscience, et qui a une influence certaine sur mon cheminement. Avec le temps, elle laisse passer plus de plaisir et de jouissance. C’est ce que je voulais dire par le sentiment d’être de plus en plus poreux au plaisir. De plus, mes pratiques changent : j’ai moins besoin qu’avant d’être mentalement stimulé par des phantasmes érotiques, je ne porte quasiment plus ni plug anal, ni anneau durant la journée, et mon désir d’éjaculer est de plus en plus remplacé par un désir de profiter de ce que ces séances, comme décrites sur mon autre fil, qui alternent massage pénien et prostatique, peuvent me procurer comme plaisir intense sans aucune éjaculation.
    La décision de passer du massage pénien au massage prostatique durant une séance n’est pas le fruit de ma volonté, mais une adaptation aux réactions de mon corps, qui me “dit ” quoi faire. C’est un nouveau rapport à soi, à son corps, et à cette entité inconsciente, faite de bienveillance, de plaisir, de jouissance, et d’amour.

    Bon cheminement @andraneros

    en réponse à : Acheter un Aneros sur Lyon ? #34807
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    A Lyon il y a espace plaisir, 16 rue Constantine, boutique avec pignon sur rue. Je n’y ai jamais mis les pieds, mais j’y achète via internet bon nombre de mes accessoires.
    Bon cheminement et bonne decouverte

    en réponse à : L'énergie sexuelle masculine #34784
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    Bonjour @Andraneros, et merci pour ton message, c’est toujours un plaisir de te lire.

    Si je me réfère à tes messages antérieurs, ta description me fait penser que tu ne pratiques pas ce type de session en présence de ta femme.

    En fait je pratique quand elle dort à mes côté. Nous avons un matelas extraordinaire. Elle a un sommeil de plomb, et je sais exactement quand elle dort profondément et que je ne risque pas de la réveiller, et quand elle est dans une phase plus légère. Je m’adapte à ses cycles de sommeil. De plus elle sait que je pratique, et elle sait que cela peut provoquer des réactions vives de mon corps. A mesure que ma pratique progresse, je la tiens informée de ce qui peut se passer. Donc si elle se réveille, ou si elle est réveillée par mes secousses, ou mes gémissements, cela ne lui pose pas de problème, à condition que je la laisse se rendormir. Parfois, nous en profitons pour faire un calin. Le matin ou le soir, nous avons des moments de grande tendresse, et cela peut me conduire à des orgasmes corporels, avec lesquels elle joue. Nous avons trouvé une sorte d’équilibre dans lequel elle me laisse profiter de mes découvertes, qu’elle active parfois de ses doigts délicats. Elle a parfois tendance à me prendre pour un extra-terrestre, mais finalement cela lui convient assez bien, et à moi aussi.

    Je continue ma pratique de massage pénien d’un côté, et de massage prostatique de l’autre. J’ai engrangé une expérience qui me permet de relire certains passages de la théorie, et de comprendre les témoignages du forum différemment. Je pourrai relire entièrement le forum en ayant le sentiment de ne l’avoir jamais lu. Cela me fait énormément progresser.

    Et comme tu le dis si justement : je suis à des années lumières de ce que j’étais il y 3 ans, mais avec le sentiment de progresser très doucement, mais surement. Les phases de régression, de calme plat dans l’intensité de mon désir et de mon plaisir se font de plus en plus rare et de plus en plus courtes. Je suis connecté à moi-même désormais 24H/24. Mon corps a intégré cette pratique dans son fonctionnement et je me sens moins fatigué qu’avant, malgré des séances parfois marathon.

    Bon cheminement @andraneros

    en réponse à : Plaisir solitaire, solitude et isolement #34772
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    j’ai de plus en plus envie de faire l’effort nécessaire d’aller vers des gens
    mais je ne sais pas par où commencer

    Le lâcher prise !!! Le fameux.
    Le rayonnement que tu dégages doit certainement avoir un effet attractif. Il suffit d’ouvrir les yeux sur ceux que tu eclaire de ton rayonnement. Alors ils viendront vers toi. Peut-être est ce déjà le cas.

    en réponse à : Plaisir solitaire, solitude et isolement #34741
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    Participant

    Le problème avec la solitude c’est qu’elle est frappée du sceau de la maladie sociale.
    Parce qu’on est seul physiquement, c’est qu’on doit avoir quelque chose qui ne va pas.
    Pourtant, combien de témoignages montrent qu’il ne suffit pas d’être seul, pour être seul.
    L’important selon moi, ce n’est pas le rapport que l’on entretien avec l’autre (petit a), ou avec l’Autre (grand A), mais avec cet autre qui n’est autre que moi. Sauf que lorsque l’on se parle à soi-même, à qui parle -t- on en fait ? Est-ce que je me parle à moi en tant que je me reconnais comme digne d’exister, de vivre, de jouir, d’avoir de la colère, de la peur, de la joie, du plaisir, ou en tant que cet autre que l’Autre eût voulu que je sois dans ma petite enfance ?
    Ce qu’il y a de formidable avec le massage prostatique, avec l’éveil corporel qu’il génère, c’est que la question ne se pose plus, c’est une évidence : OUI. Je jouis, oui j’existe, oui je m’aime, oui j’ai de la peur de la colère de la joie, etc… et je suis moi et que c’est bon. Peu m’importe l’autre les autres ou je ne sais quoi d’autre, je ne dépends que de moi, je suis le centre de moi-même, et ce n’est pas narcissique au sens pathologique du terme. Et à partir de ce centre, je peux, si j’en ai le désir, rayonner, aller à la rencontre de ce qui m’enrichi de nouvelles connaissances, sensations, réflexions…
    Mais une chose est sure, c’est que lorsque je m’aventure dans le monde, quelle que soient les personnes que je vais rencontrer, celles que je mettrai au monde, et celles qui m’ont mis au monde, je serai le seul à en assumer les conséquences.
    Elle est là la vrai solitude, celle à laquelle on ne peut échapper. Je serais seul à mourir, quand le moment sera venu. Et si je peux, à ce moment précis me regarder dans la glace avec amour, dans ma nudité complète, alors non je ne serais pas seul.
    Cette seule présence à soi-même rayonne dans l’espace et rayonne en soi come une fontaine de jouvence.
    Un dernier mot encore : ce que j’aime en moi, ce n’est pas moi, c’est ce à quoi ce moi me permet d’accéder quand je le laisse être ce qu’il est. Et là, rien de tel qu’un petit massage pour entrainer mon corps, et tout mon être, dans un voyage aux “confins de moi-même”.

    Bon cheminement à tous

    en réponse à : L'énergie sexuelle masculine #34739
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    Participant

    C’est la rentrée !
    Jusqu’à maintenant , je m’étais interdit de mixer les techniques de Mantak Cia, et celles du traité d’aneros, ou le massage pénien, et le massage prostatique. J’ai fini par rompre cette interdiction, et j’ai pu alterner une séance de massage prostatique très satisfaisante, une séance de massage pénien avec aneros, avec orgasmes multiples sans éjaculation, et revenir à une séance de massage prostatique particulièrement intense, sans toutefois pouvoir affirmer avoir vécu ce fameux super O. mais des séances comme celle-ci, même sans super O, j’en veux bien tous les jours. Malgré la fatigue, mon corps en redemandait encore et encore, si bien que tous les jours je risque de finir épuisé. Il faut que mon corps soit en de bonnes dispositions physiques, et la fatigue n’est pas recommandée. Il faut donc trouver un équilibre entre activité diurne, activité nocturne, et sommeil.

    Je précise que pendant les périodes dites de massage prostatique, je ne touche pas à mon pénis, et je suis plutôt dans le do-nothing que dans l’action. Je me concentre sur les sensations de pulsation au niveau du rectum qui irradient dans tout le corps comme une infusion de plaisir qui se diffuse par lentes vagues successives. Pendant les périodes de massages péniens, je masse mon pénis, et mes parties génitales, contracte mon anus et le relâche, ouvre et referme les jambes, comprime et décomprime mes testicules, bref, je suis dans l’action et je vais jusqu’au point de non-retour, et là, j’aspire la sensation que je vais éjaculer avec mes muscles PC, qui se transforme en orgasme non éjaculatoire, et je repars pour un cycle. Quand je suis trop près de l’éjaculation, je laisse retomber l’excitation et repart sur une période de massage prostatique en do-noting, mais avec une excitation décuplée, et une capacité à me relaxer améliorée, ce qui me permet de m’approcher toujours un peu plus prêt du tsunami que je sens sur le point de m’emporter. Je suis de plus en plus poreux au plaisir, la barrière qui m’en sépare s’amenuise jour après jour.

    Bon cheminement à tous !

    en réponse à : L'énergie sexuelle masculine #34308
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    Participant

    Bonjour @adibou, et bienvenue.

    Pour répondre à ta question, moi je n’ai pas encore véritablement identifié de contractions involontaires ciblées de la prostate en dehors de l’éjaculation. J’ai des contractions multiples, involontaires de muscles abdominaux et périnéens, sous forme de spasmes qui peuvent provoquer des vagues de plaisirs, mais pas toujours. Personnellement, je sens la prostate, ou quelque chose qui se trouve dans la zone de la prostate qui vibre, ou qui bat au rythme d’une petite pulsation mais qui n’est pas callée sur le rythme cardiaque. Cette vibration parfois irradie dans mon bassin, en particulier dans la zone du sacrum, et diffuse dans les fessiers. D’autres fois, en particulier quand je contracte le muscle PC au moment opportun, une vague vibratoire, un frémissement, remonte le long de ma colonne vertébrale jusqu’au cerveau. Je n’ai pas véritablement la sensation de l’énergie qui redescend dans l’abdomen via la langue et la gorge. Par contre je suis, au cours de la journée, régulièrement l’objet de ces petites pulsations prostatiques qui irradient dans mon thorax, remonte par la gorge sous forme de vagues de plaisirs qui se diffuse ensuite dans ma tête. Savoir qu’en moi brule une petite flamme capable de m’enflammer à volonté, j’adore.
    Je ne cherche pas à respecter point par point la méthode de Mantak Chia, je m’en inspire et me fie surtout à mes sensations. Quand je sens que je stagne, ou que je tourne en rond, j’introduis quelque chose de nouveau, soit que je trouve par expérimentation, soit que je lis dans son livre. La plupart du temps, ça fait évoluer ma pratique. Je n’en suis pas encore à maitriser avec la rigueur du moine la technique de la grande poussée. Je suis plus dans l’état d’esprit de profiter de ce qui vient, et de me laisser aller à surfer sur les vagues de plaisirs, me laisser porter par elles, au gré des oscillations.
    Et comme toujours, ce que je fais n’est pas une règle adaptable à tout un chacun. Chacun doit pouvoir être autonome dans sa façon de pratiquer, et de progresser. Il s’agit juste de donner des idées dont on peut faire ce qu’on veut, comme on le sent.
    Mais si l’on va au bout de l’enseignement de Mantak Chia, ce n’est pas d’orgasme sexuel qu’il s’agit, mais de communion avec le cosmos. C’est une autre paire de manches. C’est aussi ce que propose le tantra cachemirien de Daniel Odier (entre autres). Il y aurait, à travers l’extase, le moyen de selon les chapelles :
    Se libérer de l’enveloppe corporelle
    De fusionner le corps avec le cosmos
    d’entrer en relation sexuelle avec le cosmos
    De sentir l’espace traverser son corps,
    Etc…
    Mais tout cela est très difficile à aborder, car cela ne repose sur aucune étude scientifique faisant l’unanimité, et ouvre la porte à toute les interprétations, toutes les manipulations, et tous les abus possibles et imaginables.

    Bon cheminement @adibou

    en réponse à : L'énergie sexuelle masculine #34303
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    Participant

    Comme toi @aneveil, j’ai dû faire retomber la pression : Massage suivi d’éjaculation.
    Dans ces périodes, mon taux de sommeil réduit. Je ne ressens pas la fatigue physique qui est pourtant bien là. Il faut donc par moment que je fasse retomber la pression, et que je dorme, sans masturbation, ni massage prostatique (pas d’aneros pendant la nuit) . Cependant, l’espace entre chaque éjaculation s’étant bien agrandi, je conserve une énergie libidinale importante. Je ressens ainsi, malgré une baisse de tension libidinale, la présence de l’énergie sexuelle dans mon corps, qui est frémissante.

    Tu essaie de diriger cette énergie vers le cœur ou le cerveau ?

    Ta question pose question. En effet, la pratique des massages sexuels a sur mon coeur des effets tangibles. Mais je ne sais pas encore si ces effets sont directement imputable aux massages. L’augmentation de ma sensibilité entraine des émotions qui ont une influence sur mon rythme cardiaque. Je suis sujet aux extrasystoles depuis une dizaine d’années. Ce sont des battements superflus qui ne presentent pas de danger. Mais dernièrement, ils ont tendance à se manifester de façon plus fréquente et plus fortes, jusqu’à un episode assez récent qui a duré plusieurs heures.
    J’ai donc pris le parti de calmer un peu la fréquence de ma pratique pour le moment, le temps que les examens medicaux donnent eventuellement des resultats. Si le cardiologue ne trouve rien, je pense que je peux en déduire qu’il se passe en moi quelque chose que je dois apprendre à apprivoiser. Une sorte de vibration électrique ascendante qui se manifeste des que je me pose un peu, produisant jouissances et spasmes orgasmique.

    Bon cheminement @aneveil

    en réponse à : Mon début de parcours #34302
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    notre cheminement est sans fin.

    C’est pourquoi avoir des repères fiables est impossible. Le traité reussi pourtant le tour de force de poser une base très pertinente. Mais chacun mesure, a mesuré, et mesurera son ecart par rapport à lui. En dehors de cela chacun construit ses propres “qulquechoses” pour progresser. L’important selon moi est de comprendre qu’il n’y a pas de point d’arrivée, mais un mouvement continu. En ce sens on est sur ce point assez proche de la “philosophie” des pratiques de meditation.

    Bon cheminement à @serpenth

    en réponse à : L'énergie sexuelle masculine #34234
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    Ca fait 15 jours sans ejaculation. Je sens les pulsations de ma prostate sans rien faire. Je sens des minis vagues energetiques qui font vibrer la region de mon sacrum. Je suis dans la periode ou : soit j’apprends à maitriser cette incandescence permanente, via par exemple la relaxation ou le meditation, soit je vais au bout dune séance de masturbation. On verra…

    en réponse à : L'énergie sexuelle masculine #34232
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    ça y est j’ai réussi à enfiler ma bague d’acier

    Genial ! as-tu testé en érection ? Avec le penis et les testicules dans la bague ? C’est un truc de dingue. Faut quand même faire attention a ne pas se pincer la peau, ça peu arriver. Bague + erection + masturbation lente + vagues vibratoires = orgasme non ejaculatoire. La bague aide à l’érection et à la rétention. Mais faut pas en abuser 😉

    en réponse à : L'énergie sexuelle masculine #34228
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    Participant

    Bonjour @aneveil

    Pour ce qui est de la taille des cockrings, c’est vraiment une affaire personnelle.
    Il en existe en silicone, qui sont plus ou moins élastiques, mais il finissent par être iritants. Je préfère ceux en métal, leur poids rajoute de la sensation.
    Je ne mets jamais de lubrifiant sinon ils ne tienne pas, ils glissent.
    L’idée est de pouvoir les garder sans aucun accessoire complémentaire pour les faire tenir, quand le sexe est mou.
    En acier il en existe de trois tailles différentes : petit 38 mm, moyen 44mm, grand 50 mm. Ce sont les diamètres intérieurs. D’une marque à l’autre ça peut évoluer, mais il n’y a pas de moins de 38 mm. Il faut éviter les angles saillants adoucis, à la longue ça fait mal. Il faut un temps d’adaptation pour que la zone de frottement se renforce (la peau doit épaissir un peu).
    Moi je préfère celui de 38 mm. Pour le mettre il ne faut pas commencer par le pénis, mais par les testicules. Si le passage du premier testicules est douloureux (plus que raisonnable) c’est trop petit certainement. Puis on passe le deuxième testicule. Il faut tirer sur la peau du scrotum pour faire passer la peau avant les testicules. Une fois les deux testicules bien en place, il faut rentrer le corps du pénis dans le corps, pour ne passer que la peau du pénis. Il suffit ensuite de presser sur la base du pénis pour que tout passe. Pour ceux qui sont circoncis, je ne sais pas si cette méthode est possible. Le Cockring doit pouvoir tenir quand on marche, sans l’attacher à un cordon. Les testicules sont ainsi prisonniers, et ne peuvent pas repasser par l’anneau.
    Il faut surveiller avec sexe mou : si ça rougit, et encore plus si ça bleuit, il faut pas le garder, et en prendre un plus grand.
    Au cours d’une érection, le sexe peut rougir voire devenir un peu bleu. Dans ce cas, il ne faut que ça dure trop longtemps. Le problème c’est que ça peut être très excitant, et enlever le cokring en métal en cours d’éréction, c’est impossible.

    Voilà quelques détails de mon expérience, toujours bien sur personnelle. Il n’y a pas de dogmes, à chacun de trouver ce qui lui convient le mieux.

    Je n’ai pas encore essayé, car il me faut l’accord de ma femme (chaque chose en son temps), mais avoir une pénétration en érection avec ce cockring, ça doit être chaud bouillant.

    Concernant ta pratique, d’après ton témoignage tu es sur la bonne voie. Il faut expérimenter ce passage entre les deux dernières zones; La jouissance la plus profonde et la plus délicieuse se trouve dans la deuxième zone. Quand on sait ça, on a plus envie d’éjaculer.
    La répétition des séances sans éjaculation fait monter la libido, ça c’est sûr. Tu devrais essayer une séance de massage prostatique “classique” comme tu sais les faire après quelques jours sans éjaculation, mais avec massages péniens. Moi c’est dingue les progrès que j’ai fais depuis que j’alterne les deux pratiques. En massage prostatique je décolle littéralement.

    T’en fais pas pour les fautes, ça donne une idée de l’état de fébrilité que ça génère, tout ça.

    Bon cheminement à tous

    en réponse à : L'énergie sexuelle masculine #34224
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    Participant

    L’expérimentation m’a permis de distinguer durant une séance de massage, 3 moments, 3 zones temporelles.

    1 – Pour commencer, toujours assis sur une chaise, je caresse mes parties génitales, et mes zones érogènes : cuisses, tétons, seins, flancs… Je n’utilise pas d’huile comme le préconise Mantak chia. Enfin, je masse mon gland avec les doigts, tout en caressant les autres parties de mon corps accessibles avec l’autre main. C’est la première zone, qui correspond à la masturbation classique, sorte d’éveil sexuel, lui-même consécutif à une excitation préalable, alimentée, par un mental imaginatif. c’est là que les images, les sons, la musique, etc. peuvent intervenir, mais sans aucune obligation.

    2 – Dans la deuxième zone, le gland et la prostate se répondent mutuellement. La prostate entre dans une sorte de pulsation. Je peux sentir cette pulsation se poursuivre quand j’arrête la stimulation. Cette sensation est peut-être amplifiée par le fait d’être assis. Le mouvement latéral des genoux, qui serre et desserrent les testicules ont un effet amplificateur. La position du bassin peut alternativement venir comprimer et décomprimer le périnée ce qui a également un effet amplificateur. C’est dans cette zone, ce temps de massage, que les premières vagues de plaisirs se diffusent dans mon corps. Mon mental peu à peu perd pied, s’efface, submergé par les sensations. Dans cette zone, tout ce qui vient perturber la concentration est contre-productif.

    3 – La troisième zone du temps de massage est celle où le plaisir du gland prend le dessus sur celui de la prostate, ce qui conduit tout droit à l’éjaculation, synonyme de fin de séance. La prostate est étouffée, mais ce n’est pas trop tard, je peux revenir dans la deuxième zone en modifiant mon massage, en le ralentissant, en s’arrêtant quelques secondes. Je reviens dans la deuxième zone, mais avec un effet de vagues de plaisir augmenté.

    L’idée est de faire des incursions dans la troisième zone, venir titiller l’éjaculation et revenir ensuite dans la seconde. A chaque retour dans la deuxième zone, La puissance des vagues de plaisirs augmente. Le problème c’est que chaque incursion dans la troisième zone rend l’éjaculation plus imminente car le désir de se libérer, de se lâcher est plus brulant. La troisième zone devient extrêmement petite. Mais quand je m’arrête, je conserve une forte libido. Elle redescend un peu, mais est plus forte après chaque séance et devient difficile à maitriser. Au bout de quelques séances (je n’ai pas encore fait de statistiques) à la séance suivante, mon corps démarre au quart de tour, et la première zone, le premier temps de la séance devient très court, les vagues arrivent presque immédiatement, avec déjà un haut degré de plaisir.

    Dernièrement j’ai vécu quelques séances ou la menace d’éjaculation diminue. Le corps sait exactement quand et comment faire pour surfer sur les vagues de plaisirs qui se transforment en vagues orgasmiques. C’est vraiment que du bonheur.

    Bon cheminement à tous

    en réponse à : Mon bonhomme de chemin #34216
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    Voilà un moment que je ne suis pas venu ici.

    Ma dernière séance a été divine.
    Je pratique en insérant un aneros, différent à chaque fois. C’est selon mes envies. Hier soir c’était le progasm junior.
    Je l’insère le soir au moment de me coucher, et m’installe confortablement en chien de fusil, sur le côté droit.
    Je pousse avec mon rectum pour que la butée périnéale ne presse pas trop. Ensuite, je laisse faire. Le masseur à tendance à revenir. Quand je sens que la butée périnéale comprime un peu trop, je pousse. Peu à peu, mon anus se détend, et l’aneros trouve une place très confort qui lui permet de suivre les mouvements de la respiration. Avant je relâchait tout à l’expiration. Mais maintenant, je fais l’inverse, je relâche à l’inspiration, et à l’expiration j’accompagne avec le plancher pelvien en le faisant remonter. Les vagues se diffusent et mon corps commence sa série de spasmes. Le plus souvent je m’endors. Puis, après environ une heure de sommeil, mon corps me réveille alors que je suis envahi d’ondes de plaisir qui me bercent par vagues successives. Je ne fais rien de particulier, seulement profiter. Et peu à peu les vagues se font plus intenses, plus profondes, et ça continue à monter. Une telle puissance de plaisir, c’est inédit. Je suis saisi par ces vagues qui m’enserrent le corps, puis ça me laisse un peu tranquille. Alors j’interviens, et contracte légèrement mon anus. Et mon corps repart doucement à l’assaut de lui-même, et ainsi de suite pendant 1 heure. Parvenir à cela c’est tout simplement divin. Comme le dit la chanson, je n’ai besoin de personne en Harley Davidson. Sauf que ma monture ne vibre pas, c’est mon corps qui vibre. Je me sens comme Brigitte Bardot, le corps saillant, avide de sensations, et si je meurs demain, c’est que tel était mon destin !! 🙂

    Bon cheminement à tous !

    en réponse à : L'énergie sexuelle masculine #34215
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    Après relecture de mes anciens posts, il y a des incohérences dans mes propos. Cela tient à ma progression dans la pratique.

    Le point crucial est celui du point de non-retour, et de ce que j’en fait.
    Au début de ma pratique, je faisais comme je le sentais, avec en tête le souvenir de mes lectures de Mantak Chia. De plus, ma maitrise de l’éjaculation était moindre, et pouvait générer une tension. En gros je me masturbais en repoussant au maximum l’éjaculation pour profiter des sensations provoquées au moment de la montée du plaisir. La grande difficulté proviens de la frustration que l’arrêt de la masturbation peut induire. Il est vrai que cesser toute stimulation au moment où l’excitation est maximale peut être vécu comme un supplice. Mais l’idée que j’avais, était de jouir, comme si j’éjaculais, mais sans éjaculer. C’est ce que Mantak Chia appelle séparer l’orgasme, de l’éjaculation. Si on poursuit la stimulation, il y a de toute façon un moment ou l’éjaculation est inévitable, et l’orgasme qui va avec aussi. Cet orgasme est d’autant plus fort et plaisant que l’éjaculation a été repoussée au maximum. C’est donc assez difficile en effet de résister à la tentation de vivre ce plaisir accru par la rétention de l’éjaculation.
    Mais éjaculer, c’est comme si on avait gravit pendant plusieurs jours une montagne, et qu’arrivé presqu’au sommet, on redescendait tout en bas. Il faut tout recommencer, depuis le début (et ça peut durer plusieurs jours, une dizaine pour moi). Alors que ne pas éjaculer, c’est rester en haut de la montagne, à portée de main du sommet, en permanence. A partir du moment où ce constat est devenu pour moi une vraie réalité, ma motivation pour ne pas éjaculer était solidement fondée. Mais le sommet n’est pas l’objectif, puisque le sommet me fait retomber. Non, l’objectif c’est le ciel.
    J’ai écrit que je pouvais avoir des montées de plaisirs de façon autonomes, sans contrôler quoi que ce soit. C’est vrai, mais dernièrement j’ai réintroduit de façon plus sérieuse les dernières techniques de Mantak Chia. Elles sont comme un propulseur. Depuis le haut de ma montagne, (mais pas le sommet éjaculatoire, juste en dessous), ces techniques me propulsent dans le ciel, c’est assez incroyable.
    J’en suis encore aux balbutiement (dans l’usage de cette technique de la grande poussée) mais je sais qu’il y a là un potentiel vraiment intéressant.
    Je tenterais de mieux décrire le déroulement de la montée du plaisir, et de l’insertion des pratiques correspondantes, mais c’est compliqué car cela évolue avec le temps. J’ai quelques textes qui sont prêts, mais à la relecture je m’aperçois qu’ils peuvent induire de la confusion. Donc j’attends un peu que cela soit plus clair pour pouvoir les poster.

    De plus, comme je pratique en alternance (car je crois qu’elles sont complémentaires) les techniques du traité d’aneros, et celles de Mantak Chia, je dois prendre garde à ne pas tout mélanger. Il y a un point de contact entre les deux pratiques : la prostate. Mais les chemins qui y conduisent sont assez différent. Je pense que l’anus est au massage prostatique, ce que le gland est au massage pénien (qui est aussi une stimulation de la prostate). Chacun de ces deux organes préparent la prostate au décollage. Le mélange des deux, n’est pas encore pour moi au programme, mais il y a là le potentiel d’une danse orgasmique, ce qui est très motivant pour s’appliquer au mieux.

    Si @fidelio tu lis ce post, n’hésite pas à me dire si c’est assez concret pour toi, et à me poser des questions précises. S’essayer à formuler des réponses précises à des questions précises ça aide autant celui qui lit la réponse que celui qui la rédige. @andraneros et @aneveil également bien-sûr.

    Bon cheminement à tous

    en réponse à : L'énergie sexuelle masculine #34214
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    Bonjour @aneveil. D’après vos témoignage il semble que la rétention seule ne suffise pas à faire monter la libido. Il est possible, mais j’en sais rien à vrai dire, que l’alternance rétention/éjaculation soit plus salutaire. Personnellement je n’ai jamais tenu plus de 25 jours. Et je suis plutôt à une moyenne de 15 jours. Mais je rappelle que l’absence d’éjaculation est précédée d’une multitude de stimulations, ce qui rend l’exercice assez périlleux.

    Pour répondre à tes questions, j’utilise au début de ma stimulation des images érotiques nus ou faiblement habillés. Pas de porno. Mais quand les vagues de plaisirs montent, je n’ai plus besoin d’images, plus maintenant. Manipuler la souris de l’ordinateur à ce moment-là n’est pas productif, et fermer les yeux favorise la concentration. Côté accessoires, je n’en ai pas encore parlé, mais j’ai utilisé des cockrings. Celui que je préfère est en acier, assez gros et lourd. Mais je ne l’utilise plus en séance. Je le porte parfois dans la journée, c’est un bon excitant. L’utilisation conjointe de plug anal ou aneros, c’est possible, mais c’est plus dans le cas où une séance de massage prostatique ne décolle pas assez vite à mon gout du moment. J’essaye de séparer les deux techniques. Le massage pénien le matin, le massage prostatique le soir. Je verrai bien ce que ça donne, mais j’ai l’impression que c’est préférable.

    Bon cheminement @aneveil

    en réponse à : L'énergie sexuelle masculine #34211
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    Fort logiquement, de mon point de vue, j’ai bien plus que « quelques difficultés » pour « canaliser » cette forme d’énergie

    Canaliser (qui est ma façon de dire et peut-être pas la meilleure) a ici une signification particulière, et correspond à une pratique spécifique : “la grande aspiration”. J’y reviendrai.

    même si je ne les ressens pas (encore) systématiquement sous la forme de « vibration énergétique »

    La façon de percevoir ces “vibrations énergétiques”, et la façon d’en parler ne repose pas sur des critère objectifs. Il est donc très difficile de dire si un tel ou un tel est plus avancé qu’un autre. Je tente de le dire assez régulièrement : Sur un cheminement qui présente les caractéristique d’une ligne infinie, il est difficile de positionner quoi que ce soit sur une échelle, tout au plus pouvons-nous dire comment c’était aujourd’hui par rapport à hier.

    Ce qui est de la douleur pour certains sera du plaisir pour d’autres, ce qui est de l’insensibilité pour l’un sera de la jouissance pour l’autre. La capacité qu’à le mental (ou le cerveau) de créer autour des sensations toute une cinémathèque est très impressionnante. Peu importe, du moment qu’on en ressent un certain plaisir.

    Il en est de même pour la sensation de libido ou d’excitation sexuelle : elle peut être vécue comme insignifiante, ou explosive dans des conditions qui sont assez proche.

    Jusqu’à maintenant je ne me suis jamais senti différent après une période de rétention de 10 jours ou plus. Je m’interroge sur cette absence de perception quand je lis les témoignages assez nombreux sur ce sujet dans les forums spécialisés, et encore plus en lisant ton témoignage particulièrement documenté.

    Jusqu’où est-tu allé ? Combien de jours ?

    Le taoïsme considère qu’on peut éjaculer :
    À 20 ans tous les 4 jours
    À 30 ans toutes les 10 jours
    À 40 ans tous les 15 jours
    À 50 ans tous les 20 jours
    À 60 ans jamais

    Moi à 49 ans j’étais encore un ado de 16 ans (en terme de fréquence de masturbation). C’est donc surement normal qu’au bout de dix jours de “rétention”, je sois surexcité. Mais qui dit rétention ne veut pas dire absence de stimulation. La pratique consiste bien à s’entrainer à ne pas éjaculer, dans la situation d’être sur le point d’éjaculer. Mais le “ne pas éjaculer” n’est pas l’objectif : c’est une conséquence secondaire. Elle sert d’indicateur pour savoir quand on peut passer à l’étape suivante dans la pratique. Cette étape c’est ce que mantak Chia appelle : la grande aspiration, (ou la grande poussée mais c’est pareil). L’énergie qui est susceptible de faire éjaculer, et que l’on ressent assez nettement à ce moment-là, peut-être aspirée par des contractions volontaire du muscle PC (pubo cocygien). Elle traverse alors l’anus, et remonte via le sacrum et colonne vertébrale jusqu’au cerveau. Quand cette énergie à transité vers le cerveau, elle n’est plus là pour faire éjaculer et la sensation d’être “sur le point de” recule. On peut alors recommencer, presque indéfiniment, avec à chaque fois un palier supplémentaire. Il arrive un moment où je sais que mon aspiration ne sera plus assez puissante pour faire remonter l’énergie, c’est là que je m’arrête (quand je n’ai pas de contraintes de temps) car je sais que l’éjaculation me fera perdre mon énergie. Dans ces cas, il vaut mieux être le matin, car je suis bien dynamisé. Être dynamisé juste avant de dormir, c’est mauvais pour le sommeil. Par contre être dynamisé pour commencer sa journée, c’est pas mal du tout. Si en revanche j’éjacule, la journée va être difficile car j’aurai la sensation d’être très fatigué.

    Bon cheminement @andraneros

    en réponse à : L'énergie sexuelle masculine #34209
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    Une libido forte, un désir puissant, apporte une grande quantité d’énergie. Je suis poussé dans ces cas-là par une dynamique interne inépuisable. Au fur et à mesure que ma libido se développe, mon corps est en position de désir incandescent. Il capte la moindre petite stimulation pour en faire une source de plaisir : un souffle d’air, l’effleurement des vêtements sur ma peau, la pression de mes pieds sur le sol, les mouvements de mon corps, ou certaines positions, sont autant d’occasions pour mon corps de se délecter du plaisir de ressentir la vibration énergétique se diffuser. Quand il s’agit de caresses que je me donne et, à plus forte raison quand elles viennent des mains de ma femme, les sensations sont décuplées.

    Mais, j’ai quelques difficultés encore à canaliser tous ces effets bénéfiques : j’éprouve dans ces conditions beaucoup de difficulté à me concentrer sur des sujets qui ne constituent pas une source de stimulation corporelle. Certains sujets, comme quand j’écris ces lignes, me stimulent. Mais quand il s’agit d’un sujet qui concerne mon travail par exemple, ou ma vie quotidienne, qui sont stimulant intellectuellement, mais pas corporellement, j’ai du mal à me concentrer. Le seul moyen que j’ai trouvé, c’est de mener un massage jusqu’à l’éjaculation, pour retrouver une capacité de concentration. Malheureusement je perds du même coup cette libido énergisante.

    Il aura fallu 6 jours pour que je recommence à sentir cette libido qui monte et qui met mon corps en effervescence. L’énergie de ma libido, est totalement dépendante du temps pendant lequel je n’éjacule pas. Pour moi désormais, c’est une certitude. j’ai longtemps pensé que cela n’avait pas ou peu d’importance. l’usage de la masturbation “classique” était devenu tellement normale pour moi que je ne voyais vraiment en quoi cela pouvait avoir un impact significatif sur le massage prostatique. Je pensais que seulement la stimulation du pénis pendant la session de massage prostatique avait un effet négatif sur le plaisir prostatique. Mais pour moi, l’éjaculation régule le taux d’excitation, lui-même responsable de la capacité du corps à ressentir.

    Mais comment réguler cette excitation, autrement que par l’éjaculation ? Et c’est là qu’interviennent les techniques de Mantak Chia : faire circuler l’énergie. Il enseigne une technique qui consiste à aspirer l’énergie sexuelle dans le canal dorsal, ou vaisseau gouverneur, pour qu’il remonte jusqu’au cerveau. Peu avant le point de non-retour, il s’agit de pomper cette énergie sur le point de se déployer dans le pénis, vers le haut du corps, en utilisant son muscle pubo-coocygien (le stop-pipi). De cette façon, l’énergie est réorientée ailleurs que dans le pénis, elle passe dans l’anus, remonte via le sacrum et la colonne vertébrale jusqu’au cerveau. Une partie de cette énergie peut aussi redescendre dans les jambes, mais je ne sais pas si c’est le bon parcours. Parfois, elle remonte par devant, via les muscles abdominaux, produisant une série de spasmes musculaires.

    en réponse à : L'énergie sexuelle masculine #34153
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    Pour commencer :

    Qu’ai-je fait ?

    J’ai pratiqué des séances de masturbation au cours desquelles je stoppais toute stimulation juste avant le point de non-retour, puis je recommençai à me masturber jusqu’à atteindre de nouveau le point de non-retour, et ainsi de suite jusqu’à ce que la moindre stimulation soit susceptible de me faire éjaculer. A ce moment précis, j’arrêtais toute stimulation, et passait à une autre occupation.

    Autant vous dire que pendant quelques minutes, j’étais bouillonnant de désir et d’envie de reprendre. Mais je savais que si j’allais plus loin, je perdais un bénéfice : celui de faire monter le plaisir de chaque séance.

    Je pouvais faire cela plusieurs jours de suite, jusqu’à atteindre un niveau de tension libidinale extrême. N’y tenant plus, au bout de quelques jours, l’éjaculation devenait inévitable. Un certain nombre de cycles de plusieurs jours se sont succédés, avec la volonté de battre à chaque fois un “record” de jours sans éjaculation. C’était comme un défi, un jeu, un jeu torride. Peu à peu j’ai augmenté le nombre de jours sans éjaculation avec cependant une vie sexuelle faite de masturbations, de massages prostatiques, de jeux sexuels torrides en couple, sans aucune éjaculation.

    Ce travail m’a conduit à faire naitre des sensations que je n’aurais jamais pu imaginer. La seule recommandation de Mantak chia que j’ai véritablement suivi, c’est l’absence d’éjaculation. Il propose des exercices de “pompage, que j’ai pratiqué avec plus ou moins de succès, mais cette sensation de circulation d’ondes de plaisir depuis le sacrum jusqu’au cerveau je les ai vraiment bien ressenties. Elles sont d’ailleurs devenues autonomes et se manifestent au cours de la journée, sans que je fasse quoi que ce soit. Mantak Chia les identifie comme de l’énergie.

    Ses conseils visent la maîtrise de cette énergie, et son usage ultérieur. Personnellement, je n’en suis pas là. J’y travaille encore. Je suis encore en quête d’une maitrise de la mutli-orgasmie : L’orgasme non éjaculatoire multiple.

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