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  • en réponse à : Le pur plaisir de se suffire (sexuellement) à soi-même #16034
    Hyménée
    Participant

    Bonjour

    Bref, j’ai envie de pouvoir partager les orgasmes à deux, de pouvoir faire durer le plaisir, la sensualité, la volupté.

    Je ne sais pas si c’est le cas pour vous, mais force est de constater que mon expérience dans l’orgasme prostatique ne m’a pas aidé à faire durer le plaisir quand je fais l’amour : mon gland est toujours aussi sensible et le frottement d’un vagin me fait toujours autant perdre les pédales.

    A ma grande tristesse, je dois considérer aujourd’hui que c’est échec : je m’attendais à une meilleure maitrise de mes éjac’, voire à devenir multi-orgasmique tel que le décrit Mantak Chia dans son livre, et ce n’est pas le cas. Ni plus, ni moins, rien n’a vraiment changé.

    Alors, je vous pose la question que je me pose depuis mon adolescence : comment des mecs réussissent à tenir aussi longtemps ?

    Je ne pense pas aller voir d’autres personnes (je me sens bi).

    Bonjour Marmo, pourriez-vous préciser ce que vous voulez dire par là ?

    Merci 🙂

    en réponse à : Stronic Drei #15930
    Hyménée
    Participant

    Bonjour Hector,

    Je ne vois aucun problème à ce que vous méditiez sur moi. C’est à cela que servent nos interventions sur ce forum, échanger et réfléchir sur nous pratiques 🙂

    C’est vrai. Le forum est fait pas pour ça. C’est de cela dont j’aimerais qu’on s’entretienne :

    D’ailleurs, à force de me donner plus de plaisir en solo que je n’en ai jamais eu en duo, je commence à me demander si cela ne va pas finir par poser problème

    A quel type de problème pensez-vous ? L’accoutumance au pur plaisir de se suffire à soi-même ?

    Sinon, ça faisait deux semaines que je n’avais pas pratiqué, et cette nuit, ça a été incroyable. J’ai passé le cap dont j’avais l’intuition. Et alors curieusement, alors que j’imaginai que ce serait le Zwei qui allait me permettre de faire le saut dans l’inconnu, c’est le Duke qui m’a baisé comme jamais j’aurais cru. Il m’a fallu pas mal de séances étalées sur plusieurs mois, pour comprendre comment tirer profit du Duke. Et ce coquin m’a ravagé de long en large. Tiens d’ailleurs, c’est la première fois que j’ai vraiment senti ma prostate désirer, se languir, gonfler, exploser. Ce n’était pas le cas avant. Ma conscience lui est désormais connectée. Cela va faciliter ma progression. Je crois qu’auparavant, mon désir d’éjac’ explosive brouillait ma perception.

    Alors, ce matin, je me demande comment cet objet si insolite et si efficace a pu sortir de l’esprit d’un Homme. Vous avez une idée ? Je serai curieux de lire une interview des concepteurs chez Fun Factory (ou Aneros d’ailleurs). Si vous avez des liens à partager, je vous en remercie par avance. 🙂

    en réponse à : Ultra chanceux? Ou fou? #15928
    Hyménée
    Participant

    Pouvez vous me rassurer ?

    Pas en ce qui me concerne 🙂

    en réponse à : Stronic Drei #15906
    Hyménée
    Participant

    Bonjour vous deux,

    Ce matin, je médite sur vous Hector, ne m’en voulez pas. Je vais poursuivre ici la discussion sur les pulsateurs, et puis je démarrerai un sujet dédié 🙂

    Je crois qu’il faut que vous continuiez à donner sa chance au Drei. J’ai l’intuition qu’il a un fort potentiel, et tout comme n’importe quel aneros, la puissance orgasmique ne se dévoile pas du premier coup.

    Je trouve que sa longueur et sa forme ondulée sont des atouts, mais c’est vrai : les vas-et-vients étant intérieurs, il ne faut pas les considérer comme des fuckin’ machines (et c’est toujours mon tort).

    J’ai longtemps fantasmé sur ces machines. Il y a une scène incroyable avec une fille sublime, qui réussit à éjaculer rien qu’en étant stimulée analement par une machine au rythme impitoyable. Vous pouvez visionner la scène en cherchant “Sindee Jennings Fucking Machine” là où vous savez 😉

    Voir ce genre de scène est autant jubilatoire que libératoire. On se rend compte que les orgasmes profonds sont possibles, que ce n’est pas du bluff, et qu’il suffit de se laisser aller pour les atteindre. Et puis, le corps de la fille ne prête pas à confusion dans cette scène. J’adore ses yeux révulsés, le corps qui se détend totalement, les jambes qui s’écartent, l’âme qui s’ouvre à cette force extérieure impitoyable, et qui en jouit. Le squirt montre le degré d’incontrôle dans laquelle cette fille se trouve. Ce que je trouve sidérant, c’est qu’elle y arrive face caméra.

    J’ai souvent médité sur les squirts, en tentant de les rapprocher des orgasmes prostatiques. Je ne sais pas bien en fait. C’est probablement fantasmatique, mais cela m’a guidé un temps vers l’orgasme prostatique.

    Bon, il est clair que les mouvements des pulsateurs ne sont pas de la même nature que cette fuckin machine. Il n’empêche qu’il y a quelque chose d’extrêmement intense, et de sûrement mieux adapté pour la prostate, car la stimulation anale est plus souple.

    Difficile de séparer le fantasme de la pratique

    en réponse à : Stronic Drei #15869
    Hyménée
    Participant

    je vais essayer d’attendre un peu quand même et de découvrir plus le drei d’abord.

    De l’attente nait le désir. De nouveaux désirs 🙂

    en réponse à : Stronic Drei #15867
    Hyménée
    Participant

    Bonjour Hector,

    Je conçois, mais personnellement quand j’ai envie de sentir un jouet en moi, c’est maintenant et pas plus tard après moult préparatifs. Déjà que souvent il a fallu que j’attende de rentrer chez moi, d’avoir du temps tranquille devant moi, il me faut alors de l’action. Mais commencer par le zwei, c’est obligatoirement passer pas une étape de dilatation préalable pour moi, et donc attendre encore 🙁

    Il me serait possible d’utiliser un zwei après avoir jouer avec un drei, le drei servant alors de préparatifs, le corps en demandant plus…

    C’est tout à fait ça ! 🙂

    Je ne peux commencer par le Zwei. Il me faut auparavant pratiquer le Vice et le Duke. Une bonne une heure de préparatifs, qui en fait n’en sont pas. Disons que les préparatifs se suffisent à eux-mêmes. Actuellement, il y a deux issues : soit une sortie bienheureuse, active et **très** intense avec le Zwei, soit la quête également bienheureuse du super o’ dans l’immobilité et le souffle.

    J’aimerais bien intégrer l’intensité du Zwei dans la quiétude passive.

    Actuellement, je fais face à des intuitions, que je n’arrive pas à concrétiser. Ce sont des pistes qui se dessinent quand j’investigue là où les plaisirs me poussent. Je ne sais pas comment vous dire : une voie à explorer entre l’épuisement des chairs et la tonicité des muscles : la capacité à “tenir” son corps sans crispation, à laisser les muscles se tendre comme pour accrocher une masse sphérique en face de soi et la porter : une unité dans la contraction de tous les muscles (fessiers, cuisses, abdos, puis totalité de la jambe, buste, épaules), le plaisir de laisser tous ces muscles se darder puis se relacher comme ils le souhaitent, et se surprendre à s’évanouir de plaisir dans la détente. Sans crispation ni tension provenant du mental, et pour moi, c’était hors de portée.

    J’ai l’intuition qu’il y a un au-delà à la phase de contraction : que si le corps se contracte ainsi, c’est parce qu’il tente d’agripper un état de félicité. Ou quelque chose comme ça. Je ne sais pas 🙂

    C’est le Zwei et sa capacité à me faire passer à l’acte, qui m’a ouvert à cela : en clair, je prends un grand plaisir assumé à me baiser et à le faire bien. Je ne l’assume que dans mon for intérieur, et c’est bien suffisant.

    en réponse à : Stronic Drei #15864
    Hyménée
    Participant

    D’accord Hector, je comprends mieux:

    Je vais essayer d’être plus explicite :
    Pour moi, il est important de ne pas tenir/bloquer la partie externe du toy car l’effet est plus intense à se moment là. Cela se ressent aussi très bien si l’on prend les deux extrémités du jouet dans les mains ou une seule. La différence est nette, les pulsations sont plus faible lorsque l’on tient les deux extrémités du jouet.

    C’est vrai 🙂

    Cela me donne l’impression à l’utilisation que ce n’est pas la partie en silicone du jouet qui bouge mais le mécanisme à l’intérieur. J’ai l’impression que celui ci se rétracte dans le manche et puis repart de toute ses forces dans notre intimité.

    Ca, par contre, j’ai pas capté. Je tacherai la prochaine fois d’être plus attentif. C’est sûr, vous êtes dans le juste, et j’ai toujours pas compris comment utiliser pleinement cet engin. Ca va venir. Merci de me guider là où il faut, Hector. 🙂

    Par soucis de facilité d’entretien je ne compte pas l’utiliser sans préservatifs comme la majorité de mes jouets (sauf les anéros plastique/métal et le rosebud en gros).

    Alors, ça vous m’étonnez : le jouet est totalement submersible, alors il suffit de le passer à l’eau savonneuse et le tour est joué. C’est ce que je fais.

    Pour la lubrification j’étais en fait sur un mix lubrifiant à eau et lubrifiant silicone.

    Cela justifie le préservatif, c’est sûr. En ce qui me concerne, j’utilise toujours un mix gel à eau Toko Bio / crème émoliente. Ca marche très bien.

    Ah si ! Cet engin m’a amené à ajouter un nouvel élément au mix lubrifiant. A la réflexion, c’est quand même un peu bizarre, mais bon, vous me direz si ça l’est vraiment. Je dois trouver cela bizarre, car c’est venu sans que je ne le veuille vraiment, alors que j’étais en mode pilotage automatique, le corps et l’esprit totalement pris par les supers O’.

    En mode analyse comme je puis l’être en vous écrivant ce soir, je trouve cela assez sale, pas franchement moi, mais bon … c’est moi. 🙂

    D’ailleurs, à la relecture de mes messages sur nxpl, je peux dire quand cette idée saugrenue a germé :

    Lors de ma dernière séance, l’envie me tenait tellement le corps et l’esprit, que je me suis surpris à engloutir l’aneros jusqu’à la gorge. Je ne sais pas ce qui m’a poussé à faire cela.

    http://www.nouveauxplaisirs.fr/forums/topic/lenvie-de-se-sentir-pleine-lenvie-detre-remplie#post-15017

    Maintenant, j’ajoute de la salive au mix lubrifiant, et c’est franchement bien mieux. Je vous recommande la pratique. Par contre, je ne porte pas les jouets à la bouche, mais je crache à distance : j’arrive pas à avoir ce degré d’inconscience face à la menace bactérienne. 😉

    Je n’ai en tout cas pas sentie les bosses du jouet, peut être avec une utilisation manuelle cela changerait il, mais je n’en sens pas le besoin avec ce jouet pour le moment. Je pense cependant l’essayer dans le cadre d’une utilisation 100% manuelle à un moment ou un autre, je mettrais les commentaires à la suite si il y a lieu.

    Merci 🙂

    Je me souviens de pourquoi j’ai vite éliminé le zwei, 4.4cm de diamètre, c’est trop pour moi (ou alors il me faudrait une excellente détente et une très bonne préparation ce que je ne prend pas souvent la peine de faire.)

    Et pourtant, la préparatifs changent tout à l’explosion finale : mes meilleures séances sont celles qui commencent avant même toute action : le désir m’a déjà retourné les entrailles, le ventre est plein de papillons, quelques mini o’ m’ont écarté les doigts de pieds en éventail, et mon mental n’est plus qu’aux ordres d’un seul mantra : “j’ai envie de me faire baiser.” Alors là, je vous dis pas … non seulement la séance tout du long est un rare délice, mais sa résolution va se trouver à ses origines : au delà de toute action.

    Ca ne se produit pas à chaque fois, car c’est très dépendant du contexte dans lequel je me trouve.

    L’alpha et l’omega réconciliés. La béatitude. Et l’orgasme final dure, dure, dure après l’éjac’ au point où je me demande toujours si je ne vais pas trouver les ressources pour dépasser la période réfractaire. Et puis non. Toujours pas.

    Pour revenir au Drei, vous m’intriguez Hector. Je vous suis très reconnaissant de nous partager ici vos découvertes. Merci 🙂

    en réponse à : Stronic Drei #15862
    Hyménée
    Participant

    Bonsoir Hector et merci pour ce retour précis ! Pour tout dire, je suis tenté par le Drei depuis quelques semaines, car je reste interrogatif quant au Zwei que je pratique depuis quelques mois maintenant.

    Je sens bien qu’il me fait passer un cap, mais j’ai peine à discerner ce qu’il apporte précisement.

    Le Zwei a été conçu pour un usage anal certes, mais son diamètre est un poil trop large. J’aimerais bien comparer les sensations avec le Drei, pour voir ce que fait un pulsateur un peu moins imposant.

    La forme du Drei me fait aujourd’hui plus fantasmer que celle du Zwei.

    Le toy reste globalement en place sauf quand les vagues de plaisir et surtout les contractions de plaisir arrivent.

    Avantage au Zwei qui reste bien en place, mais les sensations d’écartelement sont difficiles à négocier. J’ai eu beaucoup de peine, car c’est **très** intense, et pas forcément ce que je cherchai. Mais en jouant avec et en laissant courir ses fantasmes, on finit par laisser épanouir de nouvelles sensations voluptueuses … mais pas vraiment connectés aux orgasmes prostatiques. Pour l’instant, j’ai pas trouvé la liaison.

    Pour ce qui est des sensations, j’ai l’impression que c’est la partie externe du toy qui s’éloigne et revient en force nous pénétrer, la partie interne restant quand à elle plutôt immobile.

    Alors ça, je crois pas, ou j’ai pas saisi ce que vous avez voulu dire.

    Cependant l’énergie de ce mouvement se ressent dans les chaires et c’est assez impressionnant. J’ai vraiment aimer cette sensation. Les différents rythmes sont sympa et permette de jouer avec notre désir 😉

    Oui, c’est épatant 🙂 et encore plus après quelques séances. Le va-et-vient est impitoyable, et on finit par prendre confiance dans cette mécanique imperturbable. Y’a un côté fucking machines pas désagréable, sans l’amplitude bien sûr.

    La lourdeur du jouet joue aussi beaucoup sur son efficacité, je trouve. Ca donne quelque chose d’imposant tant en volume qu’en poids.

    La stimulation au niveau des sphincters est très agréable, après quelques contractions de plaisir, le toy ressort un peut, la prostate se trouve alors mieux stimulée,ce n’est plus seulement l’intensité du mouvement la secoue et le mouvement « rotatif » qui fini tout doucement est alors exquis. Cependant, la longueur du toy ne le rend pas idéal pour la stimulation de la prostate (à voir si ça change avec l’expérience), et je me demande si je n’aurais pas du prendre un zwei.

    Bonne question 🙂

    Ce que je trouve assez fascinant dans le Drei, ce sont les renflements de tout son long : ça doit être assez exceptionnel de les sentir glisser en soi. Ca doit faire comme un chapelet. Enfin, c’est ce que j’imagine.

    Et donc, j’ai l’impression que le Drei est plutôt fait pour l’action, c’est-à-dire que son mouvement de va-et-vient naturel se doit d’être accompagné par un geste de la main, sans que ce soit la volonté qui ordonne. Juste la nécessité.

    Alors que le Zwei me parait avoir été conçu, tel un gros pépère qui trouve sa place soit après la première bosse introduite, soit après la deuxième. Ensuite, il “suffirait” de laisser les vas-et-vients internes faire leur ouvrage. Disons que je comprends le Zwei comme un aneros, qui est fait pour agir seul sans manipulation.

    Pour ma part (de plaisir), je ne peux m’empêcher de me fourager comme si j’utilisais un Drei. Ca vient tout seul, mais sans savoir pourquoi, cela ne me parait pas adapté : est-ce parce que je n’ai pas encore apprivoisé l’engin, ou est-ce que ce n’est pas le bon ?

    J’aimerais bien faire la jonction entre les super o’ prostatiques et ce que le Zwei m’apporte de neuf. Je fantasme le jour où j’arriverai à faire rentrer ces chairs dans la danse des spasmes anérosiens. Ca va être un truc incroyable à vivre 🙂

    Sinon, Hector, avez-vous essayé avec un lubrifiant à eau et sans préservatif ?

    en réponse à : ANEROS ADVANCED SKILLS : Tug of War #15845
    Hyménée
    Participant

    Merci Nomade, c’est très inspirant ! Deux termes à méditer, tant leur rapprochement ouvre à de multiples interprétations : déséquilibre et épuisement, … sur la corde tendue entre deux paquets de muscles

    Merci encore 🙂

    Hyménée
    Participant

    Ahah ! Je viens de réaliser qu’Adam a parlé de ce livre il y a peu : http://www.nouveauxplaisirs.fr/soccuper-en-tattendant-de-marion-favry/14593

    Désolé, j’étais pas très assidu ces derniers temps

    Bonne nuit

    Hyménée
    Participant

    Bonjour,

    En vadrouille hier soir sur Paris, je me suis arrêté dans une librairie spécialisée qui ferme tard, pour feuilleter quelques livres.

    Mon attention s’est arrêtée sur l’un d’eux. Tout à fait ce que je cherchai ! “S’occuper en t’attendant est un récit très « brut » de la part d’une femme”.

    http://www.lamusardine.com/P28970-s-occuper-en-t-attendant-favry-marion.html

    en réponse à : L'envie de se sentir plein(e) / l'envie d'être rempli(e) #15825
    Hyménée
    Participant

    Bonjour Lucky,

    Et oui : mon fil d’Ariane, c’est celui que je tricote avec une amie depuis des années : une relation épistolaire. Sans elle, je serai resté dans mon labyrinthe personnel.

    Bonne journée

    en réponse à : L'envie de se sentir plein(e) / l'envie d'être rempli(e) #15489
    Hyménée
    Participant

    Bonsoir,

    Lors de cette émission, le plateau évoque un lieu incroyable proche de Sancerre, dont j’ignorais l’existence, et dont j’ignorais même la possibilité d’existence : la Fistinière, une maison d’hôte dédiée à la pratique du Fist. Je vous laisse seul face à internet pour visionner les 4 vidéos produites par Fluctuat.net, si le coeur vous en dit.

    Cette demeure est tenue par trois hôtes, dont une femme interviewée très rapidement. Elle m’a beaucoup touché :

    Tout se passe dans le regard : tu es dans le garçon, et t’es là, et tu te dis : “je veux qu’il jouisse. Je veux qu’il se rappelle de ma main. Je veux qu’il se rappelle de moi.”

    Et le plaisir, il vient tout seul parce que ça m’est déjà arrivé de jouir en même temps que le garçon. C’est une osmose qui se passe. Je ne sais pas comment l’expliquer.

    Je ne sais pas bien quoi vous en dire, non plus. Les mots s’effondrent. En la regardant s’exprimer ainsi, j’ai l’impression de m’être perdu, tout en me sachant désormais arrivé au bout du chemin. Et en même temps, j’ai tout simplement l’impression d’avoir manqué le but, de m’être trompé de chemin.

    Le témoignage de cette femme, cette simple présence en ce lieu inimaginable, cela agit tel un scalp.

    Je vais prendre beaucoup de recul ces prochains temps. Ce n’est qu’un au revoir. 🙂

    en réponse à : L'envie de se sentir plein(e) / l'envie d'être rempli(e) #15407
    Hyménée
    Participant

    Bonjour,

    Je voulais vous partager aujourd’hui une émission France Culture diffusée la semaine dernière :

    L’AMOUR À POINGS NUS : pratique, esthétique et mystique du Fist-fucking

    http://www.franceculture.fr/emission-mauvais-genres-l-amour-a-poings-nus-pratique-esthetique-et-mystique-du-fist-fucking-expo-ma

    L’émission est en grande partie consacrée à l’art du Fist-Fucking, et approfondie le sujet durant 1h30 grâce à la présence éclairée et éclairante de Marco Vidal, auteur d’un tout récent livre sur le sujet.

    L’émission est poétique, documentée, technique (notamment sur les gels à utiliser et les rituels de préparation), marrante et légère, bref très agréable à écouter. On apprend beaucoup. Et … il peut se produire un miracle : que les arguments portent au point de changer le point de vue de l’auditeur. Et c’est ce qui m’est arrivé :

    Je n’avais pas visualisé, que le Fist Fucking pouvait être désiré et vécu comme une caresse faite à son intériorité. Cela m’a beaucoup troublé, car cela m’a fait réaliser que la pratique des masseurs prostatiques nous cantonne … aux massages, et non aux caresses :

    Une toute autre intention est portée par une caresse plutôt que par un massage : je m’en rends bien compte avec ma masseuse, qui alterne (à l’extérieur de mon corps 😉 ) caresses, massages, souffles, griffures, pincements. Le corps n’accueille pas ces gestes de la même façon.

    Même si l’idée d’être fisté par une main fine et féminine commence à me faire fantasmer, je m’imagine mal passer à l’acte de peur d’être extrêmement déçu : le sentiment d’écartelement doit être à la limite du supportable, et masquer le plaisir que pourrait procurer cette caresse profonde.

    Cependant, l’envie d’être caressé de l’intérieur a fini par dépasser en moi l’envie de me sentir plein ou rempli. Cette émission m’a apporté un miroir : en fait, j’aime beaucoup caresser avec les doigts le vagin de ma partenaire. J’aime donner ce plaisir sur la longueur, et j’aime voir comme il est reçu. Je me dis que cela doit être assez extraordinaire à vivre en retour.

    Vers la fin de l’interview, Marco Vidal fait état de témoignages, qui rejoignent ce que l’on peut lire sur ce forum : le fist amène un état de dislocation du moi, une découverte holistique (totale) du corps, ce dernier pouvant aller jusqu’à des convulsions. C’est tout à fait ce que je vis avec l’aneros. 🙂

    Je vous recommande l’écoute attentive de cette émission, rare et donc précieuse.

    Bonne journée

    en réponse à : Sexualité sacrée, transe et couple multi-orgasmique #15406
    Hyménée
    Participant

    Avec grand plaisir, Math 🙂

    en réponse à : L'Elan vital ou l'Après #15354
    Hyménée
    Participant

    Bonjour Lucky,

    Ah bah, si maintenant, vous réussissez à rattacher Bergson aux pratiques anérosiennes, la boucle est bouclée ! 🙂

    Vous êtes drôlement amoureux de Julie G, ça c’est sûr ! C’est beau à lire ! Vous en arrivez même à vous transformer en super-héro aux super-pouvoirs ! 😉

    Je suis d’accord avec vous : redécouvrir et accepter sa sensibilité est sans doute le premier des bienfaits des pratiques anérosiennes. C’est comme si, on avait enfin trouvé un terrain d’expression viable, où l’on pouvait se vivre en toute confiance, en toute tranquilité, où la sincérité de l’accueil n’était pas à mettre en doute. L’arrivée en Terre Promise en quelque sorte, accompagné de sa moitié.

    C’est à peu près ce que je me disais les premiers temps. Et puis, on s’habitue, cela devient normal, mais l’aventure continue : d’autres découvertes, d’autres délices à cueillir, rien qu’en osant se pencher.

    Bonne journée

    en réponse à : Présentation des membres #15347
    Hyménée
    Participant

    Bonsoir,

    Vous savez, je ne suis pas sûr que cette distinction hétéro/homo soit vraiment importante dans l’aventure qui nous lie. Même pas sûr que ces orgasmes profonds soient le privilège de ceux qui possèdent une prostate.

    A mon humble avis, tout est affaire d’incontrôle : oser perdre le contrôle sincérement, se laisser déborder de partout, désirer la présence de l’autre en soi, une présence forte, une union intime. Oser ne pas lui résister. Et puis réaliser que l’autre, c’est nous, projeté, déformé.

    Franchement, par moments, ça fout la trouille ! Mais ça vaut le coup. Surtout : prendre son temps.

    Mon interrogation personnelle désormais, c’est le partage : comment, quoi partager quand on s’est unifié, quand on ne souffre plus du manque de l’autre, qu’on est bien en soi, qu’on n’a pas besoin d’aller chercher la source du plus grand plaisir à l’extérieur de soi, parce que tout simplement cette source est identifiée, autonome et accessible tout le temps. On fait quoi avec les autres, ceux qu’on aime ? Comment on se touche ? Comment on se frotte ? Comment on se sent ? Comment ?

    Bonne nuit

    en réponse à : Lucky, son expérience, sa basilique du XIIème, son petit joyau ….. #15346
    Hyménée
    Participant

    Elle est donc je suis !

    Excellent ! C’est tout à fait ça ! 🙂

    en réponse à : Lucky, son expérience, sa basilique du XIIème, son petit joyau ….. #15338
    Hyménée
    Participant

    Bonjour Lucky,

    Ceci m’interpelle :

    J’ai décidé qu’elle serait représentée par un tatouage comme une scarification sur mon visage.

    Serait-ce lié aux douleurs dont vous nous faites part ?

    Julie G a l’air drôlement sexy ! Une bombe 🙂

    J’expérimente la même chose que vous : l’énergie qui circule mieux dans le corps. Une énergie qui soigne. Des morceaux de corps qui se redécouvrent entre eux, auparavant compris séparement, analytiquement. Des personnalités multiples qui s’ignoraient, se méprisaient, et qui retrouvent la joie de se parler. Un dialogue intérieur riche. Une unité. Toute une culture du corps à déconstruire, une autre à accepter.

    Bonne journée

    en réponse à : Conseils pour les débutants laborieux #15337
    Hyménée
    Participant

    Bonjour,

    Avant le Vice, je pratiquai le bien-moins-cher Naughty boy de Rocks Off. Il y a un réel saut qualitatif entre les deux. La forme joue aussi beaucoup. En fait, c’est assez simple de choisir le masseur qu’il nous faut : il suffit d’en avoir vraiment envie, rien qu’à le voir ou le toucher. Après, le corps s’adapte.

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