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  • en réponse à : Suite de mon parcours #14766
    Hyménée
    Participant

    Bonsoir Hector,

    Je me retrouve beaucoup dans ce que vous écrivez. A croire que c’est mon double qui écrit mais quelques années auparavant. Une sorte de translation temporelle 😀

    J’ai un peu de temps ce soir, alors j’en prends pour vous répondre. Et puis hier soir, j’ai clairement passé le cap que je visais depuis quelque temps. Cela a été assez furieux, et j’en suis d’autant apaisé 🙂

    Bon …

    Cela n’est pas pour moi la fin d’un cycle comme l’éjaculation, et c’est pour cela que je comparais avec les orgasmes de mon ex qui après avoir exploser (ou succomber au plaisir) ne s’arrêtait pas la et repartait.
    Il y a comme un gout de non achever dans ce que je vis actuellement. Et même les fois ou une éjaculation se déclenche de l’intérieur, même si c’est extrêmement bon, j’ai cette sensation qu’il y a mieux, plus intense, plus « dévastateur » qui attend pas loin mais que je n’atteint pas. C’est ce canal qui j’espère va finir par s’ouvrir.

    C’est exactement ça ! Vous y êtes : vous avez le désir en vous d’un quelque chose que vous n’avez jamais vécu, mais que vous avez vu et qui résonne encore en vous. Vous savez que ça existe, vous souhaitez le vivre et sans le reconnaitre réellement,vous êtes persuadé que c’est possible. On y est.

    A l’adolescence, j’ai trouvé profondément injuste que les femmes me soient présentées comme pouvant jouir plusieurs fois d’affilé, et, rajoutait-on : “contrairement à vous les mecs”. Une vraie injustice.

    Aujourd’hui, à l’époque où le porno est à portée de toutes les souris, chacun peut prendre le temps d’intérioriser ce phénomène multi-orgasmique et désirer le vivre à l’identique. Un peu comme on a envie de jouer aussi bien que tel guitariste, ou danser aussi bien que telle star.

    Après, je suis preneur de tout conseil permettant d’avancer. Et si j’ai bien compris un de vos autres posts, le fait de se visualiser femme, d’accueillir à bras ouvert sa partie féminine facilite la chose.

    C’est-à-dire que c’est mon fantasme et ma façon de le raconter, et j’ai l’impression que c’est le votre aussi. Après avoir vécu ce fantasme, j’en ai eu d’autres. Cela émerge une fois que les précédents sont épuisés.

    De ce dont je puis me souvenir, j’ai eu plusieurs phases :

    J’ai par exemple été fasciné par les orgasmes anales sans que la fille ne se touche le clito ou la vulve. Cela a été longtemps pour moi la “preuve”, qu’il y avait quelque chose à aller chercher. Et puis, je l’ai trouvé.

    Ensuite, les orgasmes multiples.

    Il y a eu aussi le mystère des filles qui peuvent jouir en public, sans être bloquées par la caméra ou la présence de l’inconnu. Pour me guérir, je suis allé m’abandonner aux mains et au regard de multiples masseuses. C’était très excitant et très dangereux subjectivement : je poussai mes limites et les limites de l’acceptable. L’apogée de cette époque a été de pratiquer le Vice avec l’une d’elle … qui a été très surprise, pas du tout choquée (car pro ?) et plutôt ravie de l’expérience. Ca l’a changé de son ordinaire et lui a ouvert des horizons.

    Aujourd’hui, mon fantasme, c’est la série Blacked. J’ai tout de suite été saisi par l’esthétique, et l’envie d’être toutes ces femmes sublimes en même temps, est née sans même le vouloir … Il y a une telle sensualité dans cette série, cette langueur, ce côté assumé, maîtrisé. Une vraie maturité. Et les orgasmes sont tellement pleins. Ils sont cherchés et préparés tellement lentement. Le rythme corporel aussi me correspond. Les postures. Les embrassades goulues. Les gestes tendres, pleins.

    Voilà : le fantasme que je commence tout juste à vivre en ce moment, c’est d’être rempli entièrement comme ces filles voluptueuses. Ma fixation n’est plus anale, mais vaginale. Alors, je me “reprogramme” (rewiring ?) pour me sentir ainsi.

    Ca a marché hier nuit. Une transe incroyable. Je tacherai de vous en parler bientôt. La question épineuse : “Comment se sentir plein ?”

    Pour revenir à votre questionnement, je crois qu’il suffit de chouchouter les fantasmes que l’on projete dans les autres. Les repérer, les reconnaitre, les accepter, les travailler, les désirer, les aimer, les transformer en fournaise au point où le cerveau, les nerfs, les chaires saturent et finissent par passer à l’acte. Qu’est-ce que c’est bon d’être homme de Joie ! 😀

    Il faut aussi avoir envie de se toucher vraiment, à pleines mains ou un effleurement, explorer son corps, le seul corps que l’on ait, reconnaitre qu’il a des défaillances, le reconnaitre aussi dans les corps sublimes des femmes que l’on aime.

    Ah! J’oubliais une étape, que je situerai vaguement entre les orgasmes multiples et les orgasmes en public (dévoilés) : les femmes fontaines. Alors, ça ! C’est pas rien à vivre ! Cela se produit quand votre orgasme prostatique emporte avec lui votre envie d’uriner, en plus de l’envie d’éjaculer.

    Une vraie victoire sur l’ego et la maitrise de soi, car l’épicentre orgasmique s’étend d’autant : de l’anus aux muscles de la vessie (approximativement). Quand l’orgasme explose, il parcourt d’autant de zones du corps qui restaient auparavant hermétiques. Oui : les orgasmes qui partent du bassin se propagent comme ils peuvent partout dans le corps.

    Ils se propagent tant qu’ils ne sont pas arrêtés par la crispation : colonne vertébrale, genoux, machoires, pieds, épaules, doigts, oreilles, … yeux

    Le conseil est celui-ci, Hector, et vous savez qu’il ne vient pas de moi : “Follow the white rabbit”. 😉

    Vous nous raconterez ? 🙂

    Bonne nuit

    en réponse à : Mon nouvel amant le G-Spot Metal Wand #14760
    Hyménée
    Participant

    Comment résister à cet appel ? 🙂

    Vous voulez connaitre l’orgasme presque perpétuel alors ne passez pas à coté

    en réponse à : Vibrations les pour et les contre ? #14737
    Hyménée
    Participant

    Bonjour Andraneros et très bonne année également !

    Après réflexion, il me semble que il s’agit du même processus d’apprentissage que l’écriture : on apprend le crayon à la main, on s’éclate avec le clavier. Mais sans l’apprentissage au crayon, impossible de s’éclater au clavier.

    Il faut se donner le temps d’intérioriser la pratique prostatique, comme on s’accorde des années pour apprendre à écrire. Cela se fait minutieusement, avec beaucoup de tatonnements et de fautes. La recherche de son propre style se fait sans l’apport technologique.

    Et puis, on oublie tout cela, et on se concentre sur ce qui est écrit.

    Pour les orgasmes prostatiques, la pratique sans vibrations me parait indispensable. C’est fastidieux, long, par moments décourageant. Et puis, la conscience du corps finit par émerger.

    On “sait” ce qu’on cherche, tout simplement parce qu’on l’a vu s’épanouir mille fois dans le corps des femmes. Et puis, on finit par intérioriser l’orgasme féminin, celui qui laboure le corps en son entier. Et c’est l’éclate ! Une libération absolument radicale ! Le plus étonnant est l’évolution de la relation avec ma femme, ma fille et les femmes : il n’y a plus de résistance. Il n’y a plus de jalousie, plus de projection, plus d’attente de solutions. On est à égalité. On se sent connecté.

    Le plus agréable est l’évolution de la relation avec les hommes : on s’en fout ! 😀

    Pour répondre à votre question Andraneros, je ne pourrais plus vous dire la différence entre orgasmes avec ou sans vibrations. J’ai oublié les sensations sans vibrations. Je n’utilise plus mon Progasm, même s’il est toujours à portée de main. Ah si ! Je regrette les sensations que procuraient les gels à base de silicone (incompatibles avec le Vice ou le Duke). Un vrai délice !

    Par contre, après un orgasme profond, j’éprouve un grand plaisir à couper les vibrations pour me retrouver en état de béatitude totale, sans stimulation, avec la certitude que je peux/vais y retourner et que donc j’ai le temps. J’aime bien me toucher à ce moment-là, et laisser les chairs se reposer, retrouver une nouvelle vigueur. C’est en fait très physique. L’orgasme dure, et prend tout le corps.

    Pendant ces moments-là, c’est un vagin que je touche et rien d’autre. Une exploration totale. Et puis, l’envie renait et j’y retourne. C’est très très intense. Je ne connais rien de meilleur.

    Et c’est là où le Duke est magique, car il permet d’aller explorer plus profondément son intimité. C’est assez génial, car je commençais à tourner en rond avec le Vice. Il me manquait quelque chose, que j’arrive maintenant à nommer :

    l’envie de se sentir totalement rempli. Je pense que les femmes à la recherche de sexes de gros calibres ou de pénétrations multiples en simultané, doivent comprendre cela. Je serai d’ailleurs ravi de les entendre à ce sujet. La sensation est vertigineuse. Un vrai jeu d’équilibrisme, pour oser s’abandonner à autant de puissance. Un vrai régal quand on ose se laisser submerger.

    Fiou ! Rien que d’écrire cela remet le désir en mouvement. J’ai envie.

    en réponse à : Suite de mon parcours #14736
    Hyménée
    Participant

    Bonjour Hector,

    Je me demande si certain d’entre vous ont des explosion libératoires, j’veux dire pour mon ex je voyais son plaisir monter, son corps se contracter et tout un coup elle explosait et j’avoue que ça à l’air sympa, mais je ne suis pas une femme 🙁 Je me demande donc si l’orgasme prostatique ou anal peut procurer ce même genre d’explosion.

    Oui, moi. Que voulez-vous savoir ?

    en réponse à : Comment vaincre sa pudeur #12071
    Hyménée
    Participant

    Bonsoir,

    Fréquenter la même masseuse a un avantage indéniable : elle connait votre corps et sait rapidement le prendre en main, pour peu que vous la laissiez faire.

    Ce soir, je lui ai présenté mon Aneros Vice, que j’avais introduit la dernière fois dans la discussion. Mon secret désir était de voir des étincelles dans ses yeux. J’y ai lu une découverte totale, une incompréhension. Quel étonnement : elle a une telle intuition, que j’étais persuadé qu’elle “saurait” en le manipulant. Et bien non.

    C’est un beau moment : prenant l’objet dans ses mains, elle le soupèse, et instinctivement, comme un enfant sait immédiatement faire fonctionner un smartphone, appuie là où il faut pour lancer les vibrations.

    Dans ses mains, je les trouve très puissantes. Trop. Quasi agressives. C’est stupéfiant. Seul, je n’ai pas cette perception, car trop pris par la promesse de l’extase. Dans ses mains douces, le contraste est choquant.

    Je lui explique l’extase que cela provoque en moi, en tentant de faire un pont avec ce que je ressens lorsqu’elle me masse, pour qu’elle comprenne : les bouffées de plaisir qui partent du bassin pour remonter la colonne vertébrale et s’évanouir un peu partout. Elle m’écoute, réceptive, acquiesce de petits hochements de tête, puis pose l’objet à côté du matelas sur lequel nous sommes nus :

    Je m’attendais à de l’inattendu. Une réaction de sa part à mon endroit. Une idée, une émotion, une question, quelque chose. Rien. L’objet est écarté 🙂

    Cela fait quelque temps que l’envie de vous raconter une séance de massage est née en moi. Je le fais ce soir, sous l’emprise de ses bienfaits. Cela vous donnera, je l’espère, des idées, des intentions, des envies. De nouveaux désirs. 😀

    Le massage à commencé sur le ventre comme d’habitude. Les fesses, le dos, les épaules sont entrepris avec fermeté. Le contact de ses mains me sort d’une bonne semaine de boulot pleine de rebondissements. J’apprécie d’être chez elle avec elle, seuls au monde, petites bougies, musique douce, ambiance parfumée et tamisée.

    On est au clair tous les deux : j’aime qu’elle fasse monter le désir en moi, j’aime lui dire que je la désire, et elle sait que je ne la croquerai pas. Alors, elle sait qu’elle peut y aller franchement.

    C’est un peu comme une relation platonique basée sur le désir d’un amoureux (transis) à son aimée (flattée). Mais avec la grâce de la présence du corps de la bien-aimée, de ses massages, de ses caresses. Mais sans ses baisers. Sans le frottement des sexes. Sans éjaculation. Sans consommation de la pulsion.

    Mon corps se détend. Elle caresse furtivement l’entrejambe qui commence à s’ouvrir, puis poursuis son massage, prend mes fesses à pleines mains, les balance de gauche à droite, repart sur la colonne vertébrale, s’huile à nouveau les mains, reprend l’exploration.

    Elle sent que mon corps se réveille et accueille. Elle est douée, et sait qu’il faut se concentrer sur l’entrejambe pour ouvrir le corps, ne pas s’y attarder au début, mais plutôt décontracter le corps en son entier.

    Je me cambre sans le vouloir, signe évident de satisfaction : les muscles de mon dos, auparavant tassés par la gravité, s’expriment et se déploient. Aaah ! Les bras suivent le mouvement et s’étirent autant que les jambes.

    Nous y voilà ! Je ne sais si c’est le fait de la connaitre maintenant, ou de lui avoir présenté l’aneros, mais je ne pense plus à tout cela. Je suis au-delà. Je sais que la finalité est de m’abandonner à ses caresses.

    J’écarte, elle en profite pour masser les muscles fessiers, ce qui a pour effet de monter la croupe, qu’elle accueille à pleines mains. Elle facilite le mouvement par son massage, en encourageant le bas du dos à se cambrer. L’ouverture se propage dans tout le corps.

    Ses caresses fugaces se rapprochent des bourses que les ongles gratouillent, puis s’attardent sur le périnée. Régulièrement, l’énergie gonfle et remonte la colonne vertébrale. Je râle.

    Je sens que l’orgasme intérieur se prépare petit à petit. Elle le sent et le désire (car client satisfait, client qui revient), et arrive à trouver les gestes qu’il faut pour le faire monter. Toujours en partant du périnée qu’elle masse consciencieusement. S’attardant sur les muscles autour de l’anus qu’elle ne ménage pas et qui maintenant palpitent. S’étalant du bas du dos jusqu’au cou. Pour revenir ensuite en bas, et de tant en tant caresser ma verge, mais sans s’attarder, car elle sait sinon que le plaisir montra au gland. Variant massage pleines mains, avec effleurements, avec glissements de doigts, avec crissements d’ongles

    J’ai envie d’elle. Je lui murmure. Je sens qu’elle sourit intérieurement, et ne fait pas attention. J’imagine son regard. Elle s’oblige à le cacher, mais pourtant il m’est arrivé un court instant de le surprendre libre : alors que je levai la tête, il s’était déjà enfui derrière une nécessaire retenue, afin d’éviter tout débordement. Ce regard est absorbé, perçant, concentré. Elle regarde comment la peau réagit, comme les muscles palpitent, détend ce qui est inconsciemment tendu. C’est comme si elle était en incantation, ordonnant à l’extase de prendre ses aises.

    Elle aime ce qu’elle fait. Elle me l’a dit. Masser les hommes ainsi est un vrai plaisir. Je veux bien la croire. Mon métier me procure aussi beaucoup de plaisir !

    Une fois l’orgasme intérieur éparpillé et papillonnant, je me redresse, m’assied en tailleur à côté d’elle, et la remercie en la caressant, lui exprimant ma gratitude.

    Une gaule d’enfer ne me quitte pas, et c’est vraiment très agréable d’être encore noyé dans le désir, alors que le plaisir m’a submergé. On fait comme si je ne bandais pas. C’est finalement pas très important. L’important est de conserver l’état de désir.

    En début de séance, je lui avais demandé si je pouvais la masser aussi. Je la prends dans mes bras, mets un peu d’huile sur les mains, et lui masse le dos, les fesses. Je lui explique en prenant ses fesses à pleines mains, que j’aime quand elle le fait aussi. J’essaie de lui faire comprendre physiquement le plaisir qu’elle me procure. Elle me titille les seins, je lui rends la pareille et sent avec émotion qu’ils durcissent. On se regarde. Je cherche une finalité, que je ne trouve pas. Alors, je la prends dans mes bras, me rallonge, et nous poursuivons.

    Elle y met une ardeur renouvelée, et je prends petit à petit conscience qu’elle se concentre sur le périnée, qu’elle masse désormais vigoureusement, comme si elle voulait en faire sortir quelque chose.

    Je fantasme : est-elle en train de travailler ma kundalini ? Ce serait tout comme : elle ne me ménage pas, balançant mon bassin de gauche à droite, faisant jouer mes jambes afin de les détendre et qu’elles s’écartent naturellement. Que je suis raide ! On travaille ma faiblesse, en jouant sur cette belle énergie qui se promène maintenant dans mon corps. Elle revient sur les muscles intimes, insiste sur le périnée et ce qu’il y a autour. Je me laisse faire. Je DOIS me laisser faire. Je m’envole.

    Ce qui est étrange, c’est qu’elle n’a jamais fait état d’une quelconque connaissance des arts yogiques ou taoïstes, répondant toujours par un visage incrébule à mes interrogations. Je ne sais pas : elle doit suivre une intuition et lire le corps des autres.

    Une vraie leçon de vie

    Voilà. Il est temps pour moi d’abandonner.

    Bonne nuit

    en réponse à : Méditation orgasmique #12017
    Hyménée
    Participant

    Bonsoir,

    Décidément, c’est un sujet à la mode : France Culture a diffusé aujourd’hui une émission sur la méditation orgasmique (30 minutes) :

    http://www.franceculture.fr/emission-les-pieds-sur-terre-la-meditation-orgasmique-2014-05-20

    J’ai bien aimé l’émission. J’ai un faible pour ces reportages audio, qui laissent la place à l’imaginaire. 🙂

    Même si ça m’a pas donné envie de participer à un atelier de la sorte, cela m’a stimulé pour tenter de mieux comprendre ce nouvel enseignement, basé sur le désir de la femme et son expression corporelle.

    La femme coach présente ses stages sur son site, au nom de domaine sans équivoque ! Le blog a tenu mon attention une bonne heure

    http://www.meditationorgasmique.com/blog.html

    Je trouve beaucoup de sincérité dans sa démarche. Elle est nature. C’est bien, je trouve

    Une autre vidéo m’a aussi beaucoup touché. Je me suis abandonné dans la simplicité du témoignage de cette fille au visage si épanoui. Elle m’a fait voyager par delà l’Atlantique 😀 :

    Tout cela m’a fait approcher ce que doivent vivre NXPL, Andraneros, jojodiscret (et d’autres) avec leur compagne. Un moment où le partenaire est présent pour l’autre dans ses caresses, et doit accueillir le désir et faire monter le plaisir.

    Reste qu’il y a un truc qui manque, je trouve, dans cette pratique telle que présentée, et que je cherche encore. Mais bon, ça, c’est moi ! 😀 Je suis en quête d’un truc tellement fort

    Bonne nuit

    en réponse à : L'orgasme total du corps #11951
    Hyménée
    Participant

    Vous avez raison sur toute la ligne, Andraneros. Merci 🙂

    Et je vais méditer sur votre conseil ces prochains jours :

    Il faut trouver un point d’entrée

    A vous lire, je me dis qu’il faut que je redémarre à zéro. J’ai dû louper une porte qui mène à ma compagne 🙂 A moins que ce ne soit l’inverse plutôt : je ne lui ai sans doute jamais vraiment ouvert la porte. Il lui manque un point d’entrée.

    En fait, un point d’entrée se révèle dans les deux sens. Et le pratiquer souvent, nous fait revisiter le principe du va-et-vient ! 😀

    en réponse à : L'orgasme total du corps #11879
    Hyménée
    Participant

    Sinon, je commence tout juste à me remettre de ma séance du week-end en huit.

    Je ne sais pas comment vous l’écrire, mais au sujet de l’orgasme du corps, on atteint un état orgasmique absolument délicieux, totalement détaché du corps, où l’on plane au-dessus du corps.

    Enfin, c’est ce que j’ai vécu.

    J’avais pas mal de temps (tout mon week-end en fait 😀 ), alors j’ai commencé par utiliser le Vice sans vibration pendant un long moment, jusqu’à devenir fournaise. C’est vraiment extra d’avoir tout son temps, et de le prendre 😀 très rare avec un enfant en bas âge. Donc très précieux quand cela se produit !

    Je trouve que ce que vit la fille en position orgasmique dans la vidéo “Orgasmic Meditation” est vraiment très représentatif : son orgasme coule le long de son corps, de son bassin jusqu’à ses doigts de pieds et jusqu’aux lèvres de son visage. Rien de spectaculaire. La blonde l’exprime parfaitement au début de la vidéo :

    Quand vous ressentez autant de plaisir, vous ne voulez plus bouger d’un pouce

    En fait, faut réussir par le moyen le plus approprié (fantasmes, méditation, respiration, bain chaud, bougies, musique, caresses sur tout le corps, etc, etc) à créer ce qu’ils appellent un “Climax” ; un protocole d’accord entre nerfs et cerveau pour fonctionner ensemble à la recherche de ce qu’on a tous imaginé : le pur plaisir issu d’une pure détente du corps tout entier.

    Ah ! Maintenant que j’écris ça, je me souviens d’un élément important et concret : avant de décoller complétement, je me souviens avoir ressenti comme si mon rectum s’illuminait totalement (hihi ! 😀 ). A force de laisser faire les contractions involontaires, à un moment, cela fait prendre conscience totalement de son rectum. Les contractions se taisent pour laisser place à la totalité.

    C’est un peu comme si tous les nerfs se mettaient d’accord pour s’abandonner ensemble dans le plaisir. Plutôt que de contracter les muscles les uns après les autres, tout le tapis muqueux s’illumine de plaisir, des sphincters anals jusqu’au sphincter en bout de rectum. Tout y passe, prostate incluse 😀

    Pouf ! Lumière !

    A partir de ce moment-là, c’est sûr : la manette du jackpot a été tirée. Si on continue à laisser faire, c’est le corps tout entier qui s’illumine de lui-même, sans qu’on comprenne vraiment ce qui se passe.

    Et puis, à un moment, on réalise qu’on est dedans, qu’on jouit totalement détaché du monde, qu’on rayonne, un peu comme une étoile dans le cosmos. Sans raison, ni but.

    Pouf ! Lumière !

    On se consume de partout. Partout dans le corps, les nerfs veulent leur part du plaisir total. Le plus étrange (enfin, ce qui est nouveau pour moi), c’est que ce sentiment de détachement dure longtemps. On regarde autour de soi. On est dans un plaisir pur sans violence (sans contractions), et on regarde hébété. Le plaisir coule de la tête au pied, dans les bras, les doigts. Ca coule, ça vibre. Et puis, ça disparait. Je me souviens plus si cela s’est produit plusieurs fois. En fait, je me souviens plus bien de la séquence des événements. Le temporel est finalement en second plan. Il y a dû y avoir une cause à l’embrasement du rectum, un fantasme, un truc déclencheur, une étincelle. Je ne sais pas.

    Ce sentiment de détachement s’est reproduit ce week-end en plein parc parisien, tranquillement installé à discuter. A un moment, j’ai été happé par les feuillages qui dansaient et ai voulu y mettre des étiquettes, une pensée, agripper tout cette beauté par des mots. Impossible. Je continuai ma discussion, avec devant moi le spectacle de la Nature inviolable, insaisissable. Une pure présence, impossible à capturer.

    C’est exactement le même ressenti que lors d’un orgasme total : on se sent inviolable, insaisissable, et pourtant ouvert de partout. Une pure présence.

    Ô Femmes ! Serait-ce cela votre secret ?

    Bonne nuit

    en réponse à : L'orgasme total du corps #11878
    Hyménée
    Participant

    On doit être perfectionniste, voilà tout ! Certains doivent se sentir prêt avant de se dévoiler. 🙂 Chacun son chemin

    Je pourrai être d’accord avec vous, Andraneros :

    Nous demandons-nous si notre moitié ne vit pas la même situation, avec les mêmes regrets, en secret de son côté ?

    Mais le drame de cette affaire est que nous ne jouons pas à corps égaux : les femmes n’ont pas de prostate ! 😉

    Madame jojodiscret exprime quelque chose auquel je crois depuis toujours, mais sans l’avoir vécu de façon définitive :

    C’est bête mais j’ai l’impression de recevoir son énergie et d’être envahie par son plaisir.

    C’est ce que je m’exerce à vivre, en allant voir (consulter ? 😉 ) des masseuses. Certaines y arrivent merveilleusement. D’autres n’ont tout simplement pas découvert leurs capacités de réception, et passent à côté du massage, en voulant faire en oubliant d’être.

    Il est des femmes, qui n’ont pas renoncé à leur puissance féminine, et qui n’attendent qu’à être honorées.

    Mille mercis ! 😀

    D’autres prennent du temps pour se découvrir, tout comme nous. Et en cela, je vous rejoins tout à fait, Andraneros !

    Faudra que j’essaie de vous décrire mes plus beaux massages, vécus de l’intérieur. Cela vous donnera des idées.

    en réponse à : Similitude avec pratique du Yoga #11591
    Hyménée
    Participant

    Bonsoir,

    C’est ce que je ressens, Emeric, oui, et c’est ce que nous enseignent aussi les maîtres spirituels, de ce que j’en ai compris : instant présent et éternité ne font qu’un. On trouve l’un dans l’autre, et inversement.

    Ce que je découvre pour ma part, et je ne m’y attendais pas, c’est que l’instant présent est bigrement instable : je croyais auparavant, qu’après s’être sorti de sa propre cérébralité et de celle des autres, de la carte mentale qu’on se fait du monde, on était tiré des eaux éternellement, atteignant une stabilité et une quiétude sans faille.

    Il n’en est rien, car on est encore plus connecté au réel, et celui-ci est un farceur en perpétuel mouvement. Même si on a trouvé une partie de soi sur laquelle se poser à jamais, tout le reste est mouvement.

    J’aime beaucoup votre métaphore du phare, Andraneros. Merci 🙂

    Et ce que vous vivez me surprend, car je vis l’inverse : je nous sens plus distant avec ma compagne. L’état fusionnel n’est plus là, et l’envie de s’occuper du plaisir de l’autre en le faisant sien n’y est plus non plus. Pour résumer, l’amour n’est plus là, l’amour tel que je le concevais, celui-ci n’est plus là. L’amour tel que ma compagne le concevait, celui-là n’y est plus non plus. On dira élégamment que les épreuves de la vie nous ont fait mûrir 🙂

    Alors, l’emboitement et le frottement des sexes est finalement une pratique suffisante et finalement très appropriée, pour s’exprimer notre attachement.

    C’est véritablement très bien fait : on va prendre du plaisir en l’autre, et cela lui en procure ! 😀

    Aussi, pour celles et ceux qui en sont encore à chérir leur partenaire en donnant sans compter, prenez soin de vous, car cet état d’être peut disparaitre à jamais. C’est en fait très fragile, et mérite toute votre attention.

    Néanmoins, cette distance dans mon couple a tout de même du bon, car elle a créé un espace dans lequel nous avons une réelle liberté de corps et d’esprit, pour peu qu’on l’accepte. Et cela fluidifie la vie de famille et la rend harmonieuse. L’équilibre repose sur les “je vous aime” dont notre petite fille nous embrasse, et que nous souhaiterions éternels.

    Mais l’âme reste au chaud à l’intérieur.

    J’implore ainsi une sexualité sacrée, qu’Andraneros ou Jojodiscret ont trouvé au sein de leur couple. 🙂

    Je n’ai toujours pas compris pourquoi ma vie n’aurait pas pu être plus simple, mais c’est ainsi : pour ma part, la sexualité sacrée se vit en dehors d’une relation de couple.

    C’est en cela, que je me sens très proche de Corine Sombrun

    Sexualité sacrée, transe et couple multi-orgasmique

    et suis très proche d’autres femmes. Elles m’ont beaucoup appris, et je sens maintenant que je vais pouvoir leur rendre la pareille 🙂

    Et pour revenir au sujet initial, j’ai trop l’impression que les femmes cherchent dans le Yoga une terre d’apaisement, une thérapeutique au monde dans lequel nous vivons, et qui n’est pas fait pour elles.

    Mais en fait, on s’en fout de cela ! On le sait. On connait les facultés d’adaptation de l’être humain à son environnement. On connait nos capacité de récupération.

    Y’a autre chose à vivre, à aller chercher. C’est sûr

    Bonne nuit

    en réponse à : La Playlist idéale pour session anérosienne #11535
    Hyménée
    Participant

    Je comprends ces filles qui tombent amoureuses de salauds. L’acte d’amour est tellement puissant quand il est bien fait, qu’il en fait pardonner le reste.

    Je comprends ces filles, qui ne se donnent pas sous peine de tomber amoureuses de salauds.

    Et je comprends aussi ces filles qui se donnent en confiance à leur partenaire, qui vont chercher en lui la folie d’être entières, libérées de l’ego, gorgées de l’autre par la fusion des chairs. Et elles ont bien raison.

    Je vous confirme que la musique de Kelly Howell, provoque un état modifié de perception quand on l’écoute au casque.

    Tout ce que l’on voit semble lointain. On se sent merveilleusement détaché de l’extérieur, et à l’écoute de son intériorité.

    Cette musique laisse émerger un état d’être délicieux, et surtout aide à s’y installer et à le stabiliser.

    C’est tout simplement merveilleux en séance anérotique.

    A bientôt, je fais une pause NXPL.

    en réponse à : La Playlist idéale pour session anérosienne #11533
    Hyménée
    Participant

    Ecoutez, c’est absolument simple : je viens de vivre un rêve.

    Je ne sais si c’est spécifiquement la musique de Kelly Howell, qui m’a amené à le vivre.

    En écoutant son album “Ecstasy” avec un casque, j’ai décollé dans l’extase la plus pure.

    Essayez d’imaginer la fille la plus gracieuse, la plus délicieuse, aux gestes les plus délicats, à l’attention la plus touchante, aux yeux les plus pénétrants, à l’accueil le plus total.

    Imaginez qu’elle vous comprend sans même que vous ayez besoin de prononcer un mot.

    Elle était là, et je ne saurai vous écrire ce que sa présence a provoqué en moi.

    C’est chimique. 😀

    Je fais une pause, et retourne la rejoindre.

    en réponse à : La Playlist idéale pour session anérosienne #11529
    Hyménée
    Participant

    Et pour rester dans le même sillage, je viens d’expérimenter l’immersion musicale en pleine séance anérotique.

    Le résultat est très surprenant : autant je suis habituellement très silencieux dans le souci de ne déranger personne (famille, voisins ou peut-être moi-même), autant je me découvre impudique avec un casque sur les oreilles. Et j’aime ça !

    Ironiquement, c’est sur l’album “Approaching Silence” de David Sylvian, que mon gosier s’est ouvert

    http://www.deezer.com/album/325931

    Et c’est un réel plaisir de vivre l’orgasme en plein coeur de la sphère ORL. Quel bonheur d’avoir les oreilles et le gosier grands ouverts, profitant de l’ouverture du bassin et des chaires intimes !

    Je crois aussi que mon cerveau commence à associer cette musique, avec ces orgasmes profonds mais haut dans le corps, dont je viens de me délecter.

    Le maître mot de ces moments : être grand ouvert (et le rester). 😀

    Et pour revenir au premier message du sujet, Kelly Howell ne m’a pas encore comblée : autant j’aime bien les sessions et reconnais que quelque chose me touche, autant je n’arrive pas encore à m’approprier ce quelque chose. J’ai l’impression qu’elle me touche là où il faut pas !

    Faut pas non plus être impatient : je conserve l’intuition première, qu’elle nous indique un chemin de Vérité 🙂

    en réponse à : La Playlist idéale pour session anérosienne #11528
    Hyménée
    Participant

    Bonjour,

    Et soyons patient pour Chopin. Il viendra quand il voudra 🙂

    Je vous propose une gourmandise musicale rigolote :

    Ces trois jeunes femmes essaient de chanter en plein orgasme

    Voici maintenant l’orgasme en chantant : ces trois chanteuses, membres du groupe electro ADAM, ont tourné le clip de leur dernier titre avec un vibro stratégiquement placé, qui leur procure des vagues de plaisir pendant qu’elles essaient de se concentrer sur leur ligne de chant. Le résultat est totalement irrésistible. C’est frais et drôle, et bien sûr

    Via Folioscoop

    en réponse à : L'orgasme total du corps #11499
    Hyménée
    Participant

    C’est génial ! Vous avez réussi à vous créer un espace extraordinaire ! Merci pour le partage et profitez-bien !

    en réponse à : Similitude avec pratique du Yoga #11495
    Hyménée
    Participant

    Bonsoir,

    Oh oui ! Tout à fait, c’est très irrégulier !

    Contrairement aux apparences, je me sens pas du tout arrivé au bout, Emeric ! Il me semble que ceux qui sont arrivés au bout ont vécu un super O’ sans aneros juste en contractant comme il faut. Et ce n’est pas mon cas. C’est curieux, car je sentais il y a quelques mois (et avais même la certitude intime) que je pourrai le vivre bientôt, que ce serait la prochaine étape. Et aujourd’hui, je n’y crois plus du tout. Pire : je ne le désire même pas.

    Je ne comprends pas cette instabilité. Et cela va grandissant, comme si je ne croyais plus en mes fantasmes, qui pourtant me tiraient, me stimulaient, me donnaient courage, me faisaient aboutir. Ils ne me font plus courir.

    Cela ne fonctionne plus. Je suis seul avec moi-même, seul en moi-même, sans désir ni manque. J’attends que le trop plein d’énergie s’éveille en moi, et me tire vers moi, quand elle le désirera, quand le contexte sera favorable.

    Et je ne comprends pas : je le vis très bien ! 😀

    Cela a pourtant été ma hantise, le signe d’un non-aboutissement. J’ai toujours cru, qu’à la fin, je serai avec ma Muse, mon Aimée, ma Moitié, mon Âme Soeur, cet être qui était fait pour vivre avec moi à jamais. Cet être, qui assure par sa présence qu’on n’est pas seul au monde.

    Une Rencontre.

    Mais me voilà seul, en moi-même. La rencontre n’est pas, et n’est plus attendu.

    Je crois que pour bien vivre cela, paradoxalement, il faut avoir sérieusement construit sa vie et son esprit. Avoir déjà vécu pas mal de rêves. Avoir testé le réel. L’avoir expérimenté. Avoir pris des murs. Puis s’ouvrir à soi.

    Emeric, je réfléchis ces derniers jours au sujet que vous avez lancé. A la Kundalini, à cette énergie mystérieuse, amie et dévoreuse de l’âme humaine.

    Je me suis posé des questions à son sujet, et son rapport à l’anérotisme.

    NXPL en parle dans son test du Progasm Jr :

    il dispose aussi d’un appui sur le point d’acupuncture appelé point de Kundalini (ou point K) situé de l’autre coté de l’anus. (Je sais que pour les sachants en Yoga/Tantra c’est incorrect, mais je souhaite continuer à utiliser le lexique simple qu’utilise la marque Aneros, appelons donc ce point le point K).

    Si l’on doit s’aventurer vers l’énergie Kundalini, autant savoir où l’on met les pieds. Ce témoignage fait réfléchir :

    De ce raconte ce garçon et tant d’autres témoignages, c’est que l’énergie Kundalini monte du bassin par la colonne vertébrale pour sortir par la fontanelle (le haut du crâne).

    De ce que je peux dire de mes expérimentations, c’est que l’énergie sexuelle que j’arrive à faire monter jusqu’à la tête par la colonne vertébrale lors d’une séance anérotique, reste dans mon corps, d’une façon ou une autre :

    Elle circule de multiple façon : cela peut me provoquer des extases cérébrales incroyables, et s’arrêter là. Ou redescendre dans la gorge et la poitrine, ou détendre les machoires ce qui a pour effet de détendre les coudes et les genoux dans un moment d’apaisement corporel généralisé extraordinaire, ou alors cela me positionne en femme missionnaire, … enfin je sais pas, cela fait ce que cela veut de moi. Je m’en fiche, je laisse faire. Je me laisse explorer. 🙂

    C’est aussi en cela que c’est flippant, surtout pour un mec, qui par convention et éducation doit maîtriser et se maîtriser.

    Je ne sais pas s’il y a cette dimension dans le Yoga : de ce que je peux percevoir, l’idée est plutôt de maîtriser son corps, son souffle, sa posture, sa gestuelle, son esprit, etc, etc

    Et puis, j’ai l’impression que le Yoga tend à nous fait vivre l’expérience de l’Amour Universel par la tenue impeccable de notre humanité, et en présence de Dieu ou de la divinité qui est en nous (Shakti). Cela produit de vrais et pleins moments authentiques de présence au Monde.

    Avec l’Aneros, l’expérience est différente : je fais l’amour à la part féminine qui est en moi, sans qu’aucune divinité ne tienne la chandelle. 😉 Et je laisse cette part féminine s’exprimer sans pudeur ni limite. La maîtrise est proscrite.

    Cela donne des moments stupéfiants, où l’on se sent dépossédé de soi-même … et avec un tel plaisir, que c’est littéralement a-moral … sans moralité.

    Je ne crois pas que le Yoga recherche cela, ni n’amène à cela.

    Euh attendez ! Si ! Certaines pratiques du Yoga ! Cela me rappelle cette vidéo invraisemblable ! Là, pour le coup, les gens sont en quête d’une expérience qui dépasse les limites de leur corporéité. Ils cherchent avec violence un état de transe.

    Les Derviches Tourneurs sont plus paisibles 🙂

    Bon, franchement, c’est pas mon truc. Je préfère la voie anérotique !

    Pas de violence et aucun spectacle.

    Et c’est en cela que l’expérience peut être difficile à vivre une fois que l’on atterrit : QUOI ? c’est ce bout de plastique qui m’amène à l’extase ?

    Il n’y a pas de dieu à vénérer, pas de partenaire à remercier. On est seul. On s’est trouvé seul, sans avoir besoin de partir dans le désert ou je ne sais quelle barvoure démonstrative et extrême. C’est ici et maintenant, avec douceur, bienveillance et doigté.

    C’est une expérience véritablement émancipatrice … et qui s’arrête une fois que le moment de recueillement s’est envolé : on reprend le cours normal de son existence, avec une unité retrouvée et un poids en moins.

    C’est ce qui est très déstabilisant pour moi en ce moment : je m’attendais à être récompensé autrement que par cette légéreté. Je voulais autre chose.

    Arriver à ce niveau d’intimité avec moi-même aurait dû me révêler des secrets, gloire et richesse, me donner des super-pouvoirs, ou je ne sais quelle puissance créatrice.

    Il s’avère que je n’ai reçu qu’un moment de consolation éternelle.

    Bonne nuit

    en réponse à : Similitude avec pratique du Yoga #11474
    Hyménée
    Participant

    Bonsoir,

    J’ai remarqué quelques similitudes, mais sans pouvoir vraiment faire de liaisons, car

    d’un côté, je suis fournaise (anérotisme), de l’autre je suis apaisement (méditation).

    Deux mondes difficiles à concilier, vous en conviendrez ! 😀

    Mais votre question m’a fait me rappeler un état, que j’avais totalement oublié. Heureusement, j’en ai pris note ici :

    Sexualité sacrée, transe et couple multi-orgasmique

    En ce qui me concerne, ça pourrait correspondre au commencement d’un pont entre ces deux mondes.

    Par contre je reconnais ce soir, que j’avais totalement oublié cet état d’être.

    Et en soi, c’est assez stupéfiant : c’est comme si l’avoir vécu et couché sur le clavier m’en avait totalement délivré.

    Comment oublier pareil moment d’extase ? Il n’y a plus de traces en moi. Je suis lavé intérieurement, mais de quoi ?

    Me voilà totalement troublé. Mais de quoi ?

    en réponse à : L'orgasme total du corps #11380
    Hyménée
    Participant

    Je serai touché que votre femme réponde elle-même 🙂

    en réponse à : L'orgasme total du corps #11379
    Hyménée
    Participant

    Bonjour jojodiscret,

    Votre message est plein plein plein d’intérêt. J’y vais dans l’ordre :

    – Ces pauses sont très importantes, souvent frustrantes, mais il faut réussir à bien les vivre. On aimerait enchainer les séances, et la vie nous emporte ailleurs qu’en nous. C’est ainsi. C’est un peu comme le sommeil : les hyperactifs ne comprennent pas son intérêt et souhaiteraient en faire l’économie. Les scientifiques, les médecins mais aussi les rêveurs ont compris les bénéfices énormes de ces moments d’inconscience totale pour vivre plus pleinement les journées et les nuits suivantes.

    – J’aime beaucoup la fin de votre premier paragraphe : c’est vraiment le top ! Baigné dans le souvenir de la précédente session, le corps et l’esprit sont totalement ouverts à l’imminence de la prochaine expérience. Ils sont gorgés de solaire, totalement ouverts sur l’ici & maintenant. C’est, je crois, un des plus beaux moments : le désir plein, assuré d’une fin bienheureuse, sans crainte d’un quelconque manque, droit dressé vers le plaisir sans fin, avide de nouvelles sensations. Top !

    – le second paragraphe introduit très bien le dernier. Je crains qu’il n’y ait pas d’autre issue que de vivre la négativité absolue pour jouir dans la positivité absolue. L’un ne va pas sans l’autre : Désespoir et Joie vont de pair. Et c’est ce qui est flippant : je sais qu’il va me falloir braver des minotaures intérieurs pour me sortir du labyrinthe des passions tristes et trouver le soleil : tous les mythes et contes nous enseignent cela depuis notre plus tendre enfance : le courageux est récompensé par le baiser de sa bien-aimée.

    Le problème, c’est qu’on cherche souvent sa bien-aimée à l’extérieur de soi. On la projette hors de soi, par facilité. De là, viennent les quiproquos inextricables (les labyrinthes 😉 )

    En ce qui me concerne, l’évolution entre les différents stades a été très cahotique : d’abord, il faut y croire pour le vivre. Ensuite, il faut se détacher de ceux qui n’y croient pas et qui n’y croiront jamais. Enfin, il faut rendre les armes, ne plus combattre. Dans un monde pétri de violence, c’est tout simplement de la folie douce ! 😀

    L’évolution me semble être un mouvement de balancier entre le ressouvenir de ce qu’on nous a transmis depuis longtemps et le ressouvenir du plaisir des sessions passées : petit à petit, on finit par comprendre de l’intérieur ce qu’on (les parents, les éducateurs, les livres, les films, les artistes, les religieux, les amis, etc, etc …) nous dit depuis notre plus tendre enfance sur l’amour, la passion, la confiance, l’intime, la fidélité, l’extase, le plaisir, la paix, l’apaisement, l’abandon, le courage, etc, etc, … et on part en quête d’unité intérieure. Le désir de l’UN, de l’unité de toute chose, de la cohérence du monde se trouve en nous. Il nous faut le retrouver. Il est l’ami de la paix intérieure.

    Et puis, on construit son plaisir sur le plaisir précédemment vécu. La confiance s’installe ainsi. Elle guide vers l’extase.

    En ce moment, je me prépare à un lacher prise qui me fout grave la trouille. J’ai essayé l’autre soir, et j’ai reculé face à l’abime. Je n’étais pas prêt, voilà tout.

    Il faut faire attention, ne pas brûler les étapes sous peine de se faire brûler.

    A mon tour de vous poser une question, jojodiscret ! 😀

    Votre expérience m’intrigue, car vous partagez vos sessions avec votre femme, ce que je ne fais pas du tout, malgré les nombreuses portes que ma femme m’a ouvert. Je ne sais pas bien pourquoi, mais j’ai des pistes d’explication :

    – l’habitude : malgré moi, j’ai construit ma bulle dès l’âge de 14 ans, suite à une expérience pédophile. Je me suis habitué à la solitude sexuelle, et doit sûrement considérer que les pratiques sexuelles “hors cadre” doivent se vivre “hors cadre”. Ainsi, je pratique avec ma femme l’amour considéré comme normal aujourd’hui. Un amour cadré. C’est un équilibre qui convient.

    – l’orgueil : pas facile de faire ce que vous faites : rire, pleurer en compagnie de sa belle, c’est pas donné à tout le monde. Chapeau bas 🙂

    – l’absence de manque : je me sens plein avec moi-même, encore plus lors de sessions anérotiques. Je ne considère pas ma femme comme ma moitié, alors sa présence ne me manque. J’aime cependant beaucoup partager, et ça, ça me manque

    – son absence de manque : ma femme ne désire et ne cherche pas vraiment l’extase totale, sûrement par inconscience. Elle n’a pas été cablée pour. Alors, nous partageons une sexualité cadrée, normale. Finalement, je ne crois pas que pratiquer l’aneros avec elle, l’éveillerait à une autre sexualité.

    – le souci de l’autre : l’expérience que je vis en totale extase est tellement intérieure, me coupe tellement du monde extérieur, que je me dis que ma partenaire s’ennuierait ferme. J’en suis à croire que la présence d’une partenaire nuirait à mon lacher prise, qu’il faudrait que je me soucie d’elle, alors que justement : au quotidien (boulot, famille, amis), je me soucie tout le temps des autres.

    Une session anérotique est l’espace dans lequel je ne dois rien à personne, et j’y tiens.

    D’où ma question : votre femme ne s’ennuie-t’elle pas à vous accompagner dans l’extase ? Ne vous trouve-t’elle pas de corps trop sensible, au point que le sien est oublié ? N’a-t’elle pas envie que vous soyez tendu de marbre, telle une machine qui perfore sans faille, efficace dans son va-et-vient, et qui extrait les râles du corps féminin ?

    Je vous remercie

    en réponse à : L'orgasme total du corps #11371
    Hyménée
    Participant

    Merci Tortuegénitale. Tous mes voeux de réussite 🙂

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