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  • en réponse à : Sexualité sacrée, transe et couple multi-orgasmique #10622
    Hyménée
    Participant

    Prenez-votre temps @NXPL, je vous en prie

    en réponse à : Comment vaincre sa pudeur #10621
    Hyménée
    Participant

    Les mots jouissance, extase, fusion des êtres, pudeur, … n’ont peut-être pas la même signification pour vous deux ?

    en réponse à : Sexualité sacrée, transe et couple multi-orgasmique #10620
    Hyménée
    Participant

    Bonsoir,

    Non non, Andraneros, la question n’est pas indiscrète. A l’époque, ce livre m’a apporté une “preuve” : que mon désir d’absolu était légitime, même s’il n’était pas partagé. J’ai pris ce qui était écrit comme un témoignage, mais aussi comme une théorie. Et c’est sur ce deuxième point qu’un cérébral bute lamentablement et durablement : on cherche dans sa tête et pas dans son corps. Les mots sont des indicateurs vers le réel. Certains panneaux mènent à des impasses, mais ce n’est pas grave. Il faut le reconnaitre intimement, et poursuivre son chemin.

    Pendant un long moment, j’ai considéré que cet indicateur “couple multi-orgasmique” proposé dans ce livre était tromperie, chimère, … tout comme j’ai considéré pendant longtemps que le Super O’ était du domaine de la légende

    … pas simple …

    Le Super O’ n’est pas légendaire. Il est juste difficile d’accès pour les cérébraux. Et en même temps, je crois que ce n’est pas un projet stimulant pour les non-cérébraux (les contre-exemples de ce que j’écris ici doivent être légions).

    Ma compagne est bien moins cérébrale que moi. Autrement dit, elle se prend moins la tête que moi. 😀 Elle accède plus rapidement au réel. La contre-partie est qu’elle ne comprend pas vraiment l’intérêt de se fatiguer à aller chercher aussi loin que moi : l’idée de la femme multi-orgasmique est intéressante et excitante en soi, mais bon … de là à déployer une énergie incroyable pour y accéder, remettre en cause ses automatismes …

    L’idée du couple multi-orgasmique a d’abord été toxique, car terriblement frustrante et pas du tout adaptée à la réalité de mon couple (et de mon corps aussi).

    Mais aujourd’hui, je l’aborde avec gourmandise, sans savoir aujourd’hui de quoi on me parle (Yin & Yang partagés entre les deux corps par le souffle ?!? Euh …), et quels changements dans ma vie cela va engendrer. J’ai pas mal d’intuitions généreuses. Les sirènes m’appellent. Je suis en chemin.

    Je sais juste que je souhaite rencontrer ma Muse, et me fondre en elle autant qu’elle se fondra en moi.

    Une expérience de conscience modifiée, partagée, plus longue qu’un Super O’, plus étourdissante aussi. Dangereuse. Pure. Moment d’éternité.

    Un beau projet, que certains d’entre vous ont sans doute déjà vécu 😀

    Bonne nuit

    en réponse à : Expérience et questions… #10583
    Hyménée
    Participant

    😀

    en réponse à : Vibrations les pour et les contre ? #10582
    Hyménée
    Participant

    😀

    en réponse à : Vibrations les pour et les contre ? #10554
    Hyménée
    Participant

    Vous voyez : les séances du Vice se suivent et ne se ressemblent pas. Cela reste toujours d’une intensité incroyable, un éternel renouvellement. Et des orgasmes différents au fur et à mesure de la chauffe du four (mon bassin).

    Car c’est l’impression que cela donne de l’intérieur : au début, peu de sensations. On pourrait même douter que cela puisse s’enflammer. A la fin, le four devient fournaise et s’embrase sur lui-même. C’est en fait assez difficile à vivre psychologiquement, au point où l’ego tout entier doit lâche prise à un moment ou à un autre.

    Pour ma part, la virevolte (attendue et hautement désirée désormais) survient lorsque je ne peux faire autrement que de me ressentir femme.

    C’est-à-dire que pour que ma psyché d’homme arrive à comprendre et accepter ce qui se passe, il me faut me visualiser femme, impudique, totalement offerte, grande ouverte. C’est splendide. D’abord les femmes que je visualise sont splendides 🙂 et puis les orgasmes sans fin qui parcourent le corps …. Aaah !

    Ce soir, j’ai eu l’impression de sentir ma prostate frotter sur le Vice comme jamais. Mais bon, je crois que ça me fait le coup à chaque fois ! 😀

    Pour que vous ayez des repères temporels : trois à cinq minutes de chauffe en vibration faible et continue. Là, premier effondrement de la résistance du corps et de l’esprit et intériorisation des sensations. Vingt minutes de plaisir qui progresse jusqu’au super O.

    Juste après, vibration en position moyenne et continue pour encore quinze à vingt minutes d’extases, jusqu’à n’avoir envie que de monter à la puissance maxi histoire d’en finir. Mais non : arrêt des vibrations, pause pipi, puis reprise à puissance faible. Régulièrement, relubrifier quand on sent que c’est nécessaire.

    Mais c’est vraiment au deuxième tour quand le Vice est chaud bouillant et abondemment lubrifié, que les sensations tactiles sont irrésistibles. Et là, je sais pas bien : pour arriver jusqu’au bout de la puissance maxi, quarante minutes peut-être ?

    Ah … il serait dommage de se priver de l’éjac’ de fin de parcours déclenchée de l’intérieur. Erection au top de la forme. Gland prêt à exploser. Bassin ne sachant plus s’il continue les orgasmes en dedans ou s’abandonne au dehors. Tout le corps au diapason. Et ces vagues de plaisir qui balaient, qui balaient, qui balaient … tout.

    Pour finir, j’utilise le lubrifiant Toko Aqua, que je trouve très bien contrairement au Pjur Aqua. Et il est pas cher :
    https://www.concorde.fr/img/lubrifiant-shunga-toko-aqua-165-ml-816200.jpg

    Bonne nuit

    en réponse à : Expérience et questions… #10553
    Hyménée
    Participant

    C’est chouette, Tortuegénitale 🙂

    Cela me rappelle mon premier orgasme du coeur. Incroyable. Un moment de pure joie : l’orgasme était monté petit à petit à travers le ventre, s’était trouvé un chemin dans ce labyrinthe noué, et bâm ! Un feu d’artifice dans la poitrine. Une vraie félicité 🙂 Je me souviens avoir vécu le truc de façon un peu surprenante : juste avant, j’étais extrêmement tendu, concentré, nerveux, contrit. Je sentais qu’une “bestiole” immaîtrisable avait jailli en moi et tentait de se frayer un chemin. Et puis, le basculement : en un éclair, en un instant, l’acceptation, le grand OUI, l’intérieur qui s’ouvre, les entrailles qui laissent passer le cortège royal. Bâm !

    Autant vous dire que pour vivre cela, il faut une certaine dose de bienveillance envers soi-même 🙂 Enfin je crois. Une certaine dose de confiance aussi. Rendez-vous compte : laisser cet autre moi-même traverser mes ténèbres, le laisser m’éclairer de l’intérieur … quelle folie ! 😀

    Ces orgasmes sont d’autant plus miraculeux, que je ne sais d’où vient cette intuition de laisser monter l’extase en soi plutôt qu’elle reste confinée dans le royaume de Sodome et Gomorrhe. Comment le corps peut savoir à l’avance qu’il y a extase par là-bas ? D’où cela vient-il ?

    Mon hypothèse est que l’on doit vivre cela de façon inconsciente, la nuit, en dormant. Et que le désir fou de vivre cela consciemment vient de là. Ou alors pendant l’enfance, alors qu’on n’est pas agressé par la génitalité toute puissante de la sexualité adulte. Je ne sais pas.

    Sinon, en pensant à vous ces derniers jours après vous avoir lu, je me suis rappelé d’un paradoxe que je vous soumets :

    Ces orgasmes ne sont pas toxiques, contrairement au plaisir de la cigarette par exemple, laquelle rend accroc et tire à la consommation jusqu’à fumer sans prendre de plaisir véritablement. Uniquement parce que les principes actifs de la drogue tiennent votre volonté et votre désir.

    Pourtant, le plaisir d’un super O’ est extrêmement intense. Je n’ai jamais rien connu de meilleur 🙂

    Alors, quand on arrive proche du but, on a très envie, tout le temps. Cela devient une obsession. Tous les stratagèmes sont bons pour atteindre l’objectif pressenti. Et il faut cela. C’est nécessaire, je crois, pour le lâcher prise total. Enfin, en tout cas, pour moi, ça l’a été.

    Je me souviens avoir eu peur de “tomber dedans” et de ne pouvoir en ressortir, de me marginaliser, d’être assouvi à ces pratiques. Troquer ma vie pour celle d’un Junkie, d’un éternel errant. Il y avait une vraie angoisse … équivalente au plaisir ressenti. C’était en fait un contrepoids 🙂

    Mais il ne faut pas avoir peur de “tomber dedans”. De se laisser aller. De se laisser submerger.

    Car ce n’est pas toxique. Ce sont des moments extraordinaires, d’une intensité torride, d’une longueur indécente … Et qui laissent un beau souvenir une fois vécu pleinement … jusqu’à la prochaine fois … mais sans urgence. L’envie vient par vagues. Insaisissables. Immaîtrisables. Les vagues sont les reines. Elles cajolent celles et ceux qui savent flotter sans résister.

    Merci à vous tous : ces discussions me font revivre un long chemin, dont je laisse une trace ici.

    J’attends ma Muse.

    Bonne nuit

    en réponse à : Comment vaincre sa pudeur #10542
    Hyménée
    Participant

    Tout à fait Andraneros

    Il y a une part fantasmagorique à explorer, et un réel à interroger par l’action, les sensations. Et puis faire confiance aux cerveaux (celui du haut dans la tête et celui du bas dans le ventre) pour faire une synthèse de cela et unifier les expériences.

    En écrivant cela, il est vrai que je sens de plus en plus charnellement mon unité. C’est un des bienfaits essentiels de cette quête. En fait, je n’avais pas conscience auparavant de mon morcellement : à l’extérieur de moi-même par les obligations, les loyautés mal placées et les convenances. A l’intérieur aussi par les contradictions de la pensée, les traces d’un vécu lourd, les désirs impossibles, les refoulements inconscients.

    Je n’avais pas conscience qu’on pouvait se vivre unifié. Je ne pensai pas qu’on pouvait digérer et accepter.

    Et … il est probable que je me sente encore plus unifié par la suite. J’y travaille 🙂 Je ne crois pas que ce soit une quête sans fin.

    Je me souviens d’une époque où je considérai l’orgasme prostatique comme réparateur. C’était un remède au morcèlement. C’était un remède à la médiocrité de l’orgasme, réduit à une expression génitale.

    Ce n’est plus le cas. Vous ne pouvez pas imaginer le plaisir et l’apaisement que procure un orgasme qui prend les muscles des mâchoires. Aaaah ! 🙂

    Je cherchai non pas une colle miracle pour bricoler une réparation, assembler bout à bout des morceaux éparpillés. Je partais en quête d’une unité profonde, quelque chose qui soigne pour longtemps. Une paix qui s’installe. Moment d’éternité.

    Je vous livre ici le retour d’expérience du massage à quatre mains. Chanceux, je suis tombé au bon moment : elles étaient inspirées, et sont allées plus loin dans l’exploration de mon corps, que je ne l’aurai imaginé ou espéré. Ma pudeur en a encore pris un sérieux coup ! La contrepartie est que cela a coupé le désir d’une séance d’Aneros dans la foulée. Mais ce n’est pas bien grave, ce n’est que partie remise. Je me demande néanmoins ce que la prochaine va donner 😀

    Eloge des masseuses : je vous recommande leur présence. Elles savent guérir la pudeur.

    en réponse à : Vibrations les pour et les contre ? #10503
    Hyménée
    Participant

    Bonsoir Adraneros,

    Bon, déjà : toujours commencer par les vibrations au minimum. Ne pas hésiter à arrêter les vibrations un long moment, puis repartir.

    Ne pas hésiter à laisser l’anus se contracter très fort, quand c’est ce qu’il veut. C’est un réflexe naturel au contact de la vibration. Et puis, quand il n’en peut plus de serrer, accompagner “par l’esprit” la détente du sphincter, qui appréciera d’autant plus les vibrations qu’il est détendu … et vibrations qui le feront repartir à la contraction, pour tenter de maîtriser la vibration.

    Mais la maîtrise est impossible. Le Vice est le plus fort. Il faut juste attendre que l’anus rende les armes et s’ouvre à son amant. Et là, c’est le début de l’extase, car d’autres muscles se mettent en éveil. Et gorgés de plaisirs et de désirs, vont tenter l’impossible pour maîtriser l’assaut fougueux du Vice infatigable, imperturbable.

    On en sort terrassé.

    Et pour répondre à vos questions :

    Je crois que l’apprentissage est rapide, car il y a plusieurs modes vibratoires (continu, long, très rapide). C’est très varié et ludique. On peut expérimenter plein de subtilités.

    L’apprentissage du plaisir vibratoire est automatique, je crois : il n’y a qu’à titiller son gland avec un vibro, pour réaliser que la chair est vibratile. 😀

    Les séances peuvent commencer avec ou sans vibrations. Ces derniers temps, c’était avec, car j’ai très envie de perdre immédiatement les pédales.

    Mon quotidien me pousse à maîtriser chaque détail et à définir du sens et de l’ordre en toute chose.

    Le Vice me tire à l’opposé

    Bonne nuit

    Hyménée
    Participant

    Bonsoir,

    Une étape décisive a été de trouver un arrangement avec mon emploi du temps sans que mes exercices et extases n’interfèrent avec mes impératifs familiaux, et professionnels, et amicaux, et culturels, et, et, et, et … 🙂 :

    Auparavant, pour pratiquer, il me fallait poser une journée de congés, ou attendre d’avoir un long week-end pour moi, et me mettre en condition : ma quête n’était pas intégrée à mon quotidien.

    Et puis, j’ai découvert qu’une fois les filles endormies, je pouvais lui consacrer la deuxième partie de soirée jusqu’à heure avancée, discrètement dans le canapé.

    Fulgurance : plus du tout le même rythme de progression, plus du tout le même engagement.

    J’ai remarqué aussi que les orgasmes sublimes se déployaient bien dans le calme nocturne.

    J’aime bien la nuit : c’est le moment que les Muses préfèrent pour chuchoter au creux des oreilles. 🙂

    en réponse à : Expérience et questions… #10501
    Hyménée
    Participant

    Bonsoir,

    Je crois pour ma part que le découragement fait parti du chemin. Il ne faut pas en avoir peur et s’y préparer.

    Vos propos me font penser aux miens, quand j’avais vingt ans : j’étais dans une bulle, car j’avais en moi quelque chose que je ne pouvais ignorer et qui m’encombrait dans mes relations sociales ainsi que dans l’idée que je me faisais de ma propre réussite.

    A quarante ans, j’ai fini par trouver un arrangement intérieur et un aménagement extérieur. C’est quelque chose de très personnel, qui vaut la peine d’être cherché sincèrement, qui vaut la peine d’être vécu pleinement. Il n’y a pas de recette. Il n’y a pas d’aboutissement, pas de certitude. Il y a juste vous. C’est un chemin :

    Je n’ai pu dissocier l’épanouissement de ma personnalité dans le monde violent que vous décrivez bien et que nous vivons au quotidien, de l’épanouissement de cette sexualité atemporelle, sublime.

    Et pour l’avoir pratiqué, je ne puis que vous encourager à pratiquer ce chemin de transformation intérieure : la sexualité sacrée transforme l’Homme, et prépare son esprit et son corps à supporter le sublime.

    Il faut juste savoir que ce chemin est plus escarpé que ce qu’on imaginait au premier pas posé 😀 C’est pour cela qu’on est déterminé au départ, découragé par la suite.

    Je vous livre maintenant le secret des tenaces : ils n’ont jamais oublié de contempler la beauté du paysage, même en basse montagne, même en moyenne montagne, et même tout proche de l’arrivée.

    Alors : profitez de vos orgasmes et persévérez dans vos études 🙂

    en réponse à : Un toy pour le boulot ! #10500
    Hyménée
    Participant

    Bonsoir,

    Je ne vous cache pas avoir commencé en prolongeant la poignée. Une sorte de fil d’Ariane pour me tirer d’affaire, dans le cas d’une rencontre impromptue avec le Minotaure. 🙂

    Faut laisser sa chance à l’expérience, la tenter plusieurs fois : trouver ses repères, être sûr que le corps étranger introduit totalement puisse ressortir.

    Une fois cette étape franchie, on peut se détendre, lâcher prise, oublier l’engin, vaquer à ses occupations, changer à convenance de mode et d’intensité quand l’inconscient nous murmure que c’est le moment. Oublier l’engin, puis petit à petit se faire agripper l’attention par la volupté, qui monte, qui monte, qui monte…

    Et qui irradie délicieusement.

    Attentes, montées, évanouissements, … éveil de la conscience alertée par les émotions. Eveil qui amène les automatismes de maîtrise et de recherche de sens, … ce qui fait reculer un temps la connexion au corps, à la volupté …

    Implosion, puis une autre, puis une autre, puis une autre, puis … une … autre …

    Rendez-vous compte : il n’y a rien qui puisse être agrippé depuis l’extérieur. Aucune prise

    L’absence de contrôle est totale.

    L’intériorité est totale.

    C’est une excellente préparation à une séance d’Aneros, car cette dernière est tout en douceur et tendresse.

    Après être passé par là, l’Aneros me fait l’amour comme une déesse, ou comme un amant. Ou c’est l’inverse : je fais l’amour à l’aneros comme une déesse, ou comme un amant. Je ne sais plus très bien s’il est masculin ou féminin. Je ne sais plus très bien si je suis masculin ou féminin.

    Les deux en même temps. Ca n’a pas d’importance. Je ne sais plus très bien s’il est là.

    J’implore ma Muse. Viens

    en réponse à : La meilleure position pour atteindre l'orgasme ? #10440
    Hyménée
    Participant

    Pour moi, c’est allongé sur le dos, les jambes font ce qu’elles veulent (peuvent). Les bras aussi.

    Le superO embrase le corps en son entier, pour peu qu’on lui offre. 🙂

    en réponse à : Vibrations les pour et les contre ? #10439
    Hyménée
    Participant

    Je m’invite dans cette discussion. Merci de l’avoir ouverte 🙂

    D’abord, c’est du robuste : je suis enchanté par la qualité de fabrication de l’Aneros. Je sens qu’il va durer longtemps. Et si c’est pas le cas, je lui pardonnerai et en achèterai un autre.

    J’avais testé le Rocks Off Rude Boy, il y a quelques années, à l’époque où j’étais en pleine errance. Il me semble qu’il n’y avait pas d’autres vibrants à l’époque. Il m’avait fait entrevoir de nouveaux plaisirs ( 😉 ) mais … bon … finalement, je préférai l’Aneros Helix, ou des orgasmes sur chaise en regardant du porno, sans masturbation, mais en laissant monter les orgasmes tous seuls, rien qu’en laissant l’intensité libidinale des scènes jouer sur mon corps.

    Un premier déclic est venu à la sortie de l’Aneros Progasm. Quand j’ai vu la forme de l’engin, j’ai tout de suite compris qu’il me conviendrait. Et c’est vrai. J’ai suivi les conseils de NXPL concernant la double lubrification (intériorité avec un gel à base d’eau, aneros avec un gel à base de silicone). C’est là, où j’ai vraiment commencé à décoller. Merci NXPL 🙂

    L’Aneros Vice a tout changé. D’abord, j’ai mis du temps à l’acheter, car il est vraiment pas donné et effectivement généralement déconseillé.

    Mais je me suis souvenu des jeux que je pratiquai quand j’étais ado avec un vibro … qui avait eu la malice de passer par là ( lol ).

    Petit aparté : quand j’ai eu mon premier Super Orgasme avec le Vice, je me suis souvenu de cette période ado, où je cherchai un truc, mais je savais pas quoi. Y’avait un plaisir qui m’attirait, que je ne pouvais nier sinon je reniai une grande partie de moi-même, mais que je ne pouvais pas non plus assumer ni vivre pleinement. Le SuperO a résolu cette contradiction : en le vivant, ça m’a libéré. Je me souviens m’être exclamé : “je le savais ! je l’ai toujours su que c’était ça !” lol

    Aujourd’hui, j’ai la certitude que le superO vient de loin, que nos entrailles le préparent depuis longtemps. Certains s’en souviennent, et sont “appelés”. D’autres non. Fin de l’aparté

    Le souvenir de ces petits plaisirs vibrants solitaires, m’ont décidé a acheté le Vice … qui ressemble fortement au Progasm, mais avec … les vibrations.

    Les vibrations sont extras. Je recharge l’unique pile AAA à chaque fois. C’est pas parce que c’est nécessaire, mais une fois, je me suis retrouvé sans jus en pleine séance. Très désagréable. lol. Maintenant, plus de questions à se poser. C’est le contexte idéal.

    Trois puissances, et ça c’est génial.

    Pour chacune des trois puissances, trois modes vibratoires :
    – un continu (mon préféré en fait)
    – le suivant sans vibration au départ, avec une grande montée en puissance puis descente. Tout ça en deux ou trois secondes.
    – le dernier, des toutes petites saccades vibratoires, comme si vous aviez un mini marteau piqueur dans les fesses.

    Même si vous serez très fort les sphincters, les vibrations conservent leur puissance. Et ça, c’est absolument génial. C’est du robuste, on peut avoir confiance.

    Pour ceux qui connaissent Fucking Machines, c’est un peu l’esprit : vous avez entre les fesses une machine faite pour vous faire l’amour, increvable, imperturbable, et dont vous dirigez l’intensité au doigt et à l’oeil. Précision : contrairement à la majorité des gadgets Fucking Machines, il n’y a pas de va-et-vient, bien sûr.

    Mais … véritablement, je crois (sans l’avoir testé), que la vibration continue du Vice en intensité maximale est équivalente de celle du Symbian : irrésistible de puissance.

    Attention : comme le dit fort justement NXPL, si on commence par la puissance maximale, c’est contre-productif : les nerfs se désensibilisent. Trop agressif. On se retrouve à attendre quelque chose qui ne viendra pas.

    Par contre, après être passé par les deux puissances inférieures, je dois bien dire … que je ne connais rien de meilleur. 🙂

    Enfin si, car une fois le superO atteint à pleine vitesse, rien n’empêche de faire une pause (aller se soulager la vessie par exemple). Juste reprendre ses esprits. Se dire qu’on a vécu quelque chose d’incroyable.

    Ce qui est génial, c’est qu’on peut recommencer un cycle en démarrant avec la puissance minimale. Et le superO émerge déjà, si on veut bien le laisser émerger. Et il est tout aussi bon. Voir meilleur, car sans doute plus subtil. Enfin bon, je sais pas. Pourquoi comparer ?

    Et puis, on peut alterner les autres modes. Il y a quelques semaines, c’est ce que j’aimais bien faire : avoir un orgasme par mode.

    Ce qui est génial, c’est qu’ils sont tous différents. Enfin même avec la vibration continue, j’ai des superO qui sont très diversifiés.

    Mon préféré reste quand même celui imagé ainsi :

    Prenez votre star du porno préférée. Visionnez la scène où elle se fait prendre par une virilité, dont elle ne peut faire autrement qu’écarter large et être écartée large. 😉

    Ce long moment où sa jouissance la déborde à plusieurs reprises, sans qu’elle ne puisse rien y faire, sans qu’elle ne veuille rien y faire, sans qu’elle n’ait prise. Ce long moment, où sa beauté reflète l’authenticité de son expérience intérieure, cette vivacité qui l’étreint, qui l’embrase, qui la spasme, où l’on voit que son intimité n’est qu’offrande, c’est mon orgasme préféré avec le Vice.

    Voilà 🙂

    en réponse à : Conseils orgasme prostatique #10438
    Hyménée
    Participant

    @NXPL : vous avez sûrement raison concernant les grands débutants. Je ne m’en souviens pas. Et puis, je dois avoir développé un rapport très particulier avec les particuliers. Vous lire me rappelle qu’elles sont mes compagnons de route depuis l’âge de quatorze ans. . Je me souviens les avoir rejetées quelques années. Et l’Aneros Vice est servi d’un vibreur d’une qualité exceptionnelle ! J’ai retrouvé la même qualité dans le Hula Beads et avec plus de fantaisie. De quelle nature seront les vibreurs de troisième génération ? Vrrr, j’en vrombis d’avance ! 😀


    @Andraneros
    : je vous en prie 🙂


    @helix47
    : pour moi, le porno est à l’identique des vibrations : un bon usage propulse en haut de cimes libidinales insoupçonnées, où l’on aimerait rester à jamais 😉 … mais on peut pas 🙂 … du coup, autant y aller sans crainte et s’en délecter 🙂 (je dis cela, car certains sentiers vers l’orgasme prostatique sont périlleux : il faut du courage pour accepter son émergence. Enfin, je trouve …)

    Je me souviens de deux étapes distinctes : d’abord le porno comme guide de haute montagne : je me souviens avoir beaucoup pratiqué en visionnant.
    Puis, le porno comme apéro : regarder pour se chauffer et ne plus regarder pour s’allumer intérieurement.

    Maintenant, je suis seul avec/tout contre/dans mon corps accompagné de l’aneros.

    Ne croyez surtout pas que c’est du séquentiel : d’abord regarder, puis ne plus regarder, etc, etc … faut se laisser aller au désir du moment, croire au déclic, intensifier l’érotisme de l’instant, oeuvrer pour que le contexte soit favorable à l’éclosion des extases. Et le contexte change tout le temps. Faut pas hésiter à se surprendre.

    La prochaine étape pour moi, c’est de vivre l’orgasme prostatique sans l’aneros. J’ai déjà des intuitions, des expériences, des envies. J’ai lu que c’était possible, alors ça doit l’être 🙂

    C’est peut-être une chimère. C’est ce qui rend l’aventure incontournable 🙂

    Je cherche ma Muse

    en réponse à : Vivre après la découverte du Super O #10436
    Hyménée
    Participant

    Merci Adraneros

    Pour vous le dire franchement, j’imaginai en lisant le titre du sujet à tout à fait autre chose. Comme quoi, “il faut se méfier des mots”. 🙂

    Vivre avec le super O me questionne plutôt quant à la vie en dehors de la sexualité. Qu’est-ce que ça change ?

    Franchement, pour moi, beaucoup.

    Déjà, de réaliser que les fables, dont on nous a abreuvé depuis la tendre enfance sont vraies :

    – nous vivons assis sur un trésor sans limite
    – la belle au bois dormant n’attend qu’à être éveillée tendrement
    etc, etc

    Ainsi, mes rapports sociaux sont autres : on ne cherche plus en l’autre ce qu’on a trouvé en soi. Les projections décevantes & frustrantes sont plus facilement désamorçables, et … désamorcées.

    Plus de tolérance, de compréhension, moins d’attachement au futile, plus de discernement. Moins d’ego, plus de présence.

    Au niveau de l’éducation, un plus grand engagement vis-à-vis de l’éducation d’autrui : on croit vraiment au “persévère, car tu seras récompensé quand tu y arriveras.”

    Et puis, une plus grande envie de prendre soin de sa santé, tirée par le plaisir qui devient de plus en plus mystérieux à vivre.

    Les orgasmes peuvent émerger d’endroits totalement inattendus. Il arrive de visiter des parties du corps, auparavant inaccessibles, car les tissus y étaient trop tendus, … tout le temps tendus en fait.

    Et puis, plus généralement, l’envie de connecter l’intérieur et l’extérieur le plus souvent possible, d’être soi, d’être un.

    De croire et de vivre en l’esprit, comme on croit et on vit ces orgasmes d’une légèreté insoutenable … euh non, soutenable 😀 sisi, vraiment soutenable !

    D’un délice extravagant … qui durent … qui sont donnés gratuitement … qui ne quémandent aucune contre-partie sauf d’aller les chercher et de s’y abandonner.

    Quelque chose d’essentiel qu’ils n’apportent pas, c’est bien la Joie.

    Autant elle est bien présente et vivante lors de l’acte (c’est là où l’on comprend vraiment l’expression “filles de Joie”, dans le sens de l’incarnation de la Joie sans pudeur et rayonnante), autant elle se dissipe irrémédiablement par la suite.

    La Joie trouve son origine dans l’Altérité, je crois.

    en réponse à : Conseils orgasme prostatique #10422
    Hyménée
    Participant

    Bonsoir,

    Le plaisir de lire les messages des aspirants aux orgasmes prostatiques est équivalent à celui de regarder de jeunes amoureux se bécoter : on avait oublié les plaisirs des premiers instants, les doutes, les désirs. Et les relire les fait revivre. Merci à vous 🙂

    Pour ma part, la séance dure généralement une heure trente, dont dix à trente minutes de chauffe, suivant mon état de tension et d’envie. Aujourd’hui par exemple, j’ai dû gérer une détresse humaine. Ca m’a pris plus de temps ce soir pour lâcher prise.

    Je suis par contre à chaque fois sûr d’arriver aux extases. Ces dernières diffèrent toujours en essence, les plus sublimes étant celles qui émergent dans un moment de vie sans tension (ça arrive), et quand l’envie de s’envoler est forte. La montée est alors instantanée, tant le corps y est prêt et l’attend avidement.

    Ce soir, la séance est partie en fait sans réelle envie, mais plutôt par besoin de dissiper la détresse d’autrui, de l’absorber, la digérer, ne pas oublier que la vie ne consiste pas qu’en cela.

    Je vous précise que j’utilise l’Aneros Vice, pour atteindre la béatitude.

    D’où ce conseil, afin que ce message cadre parfaitement avec ce fil de discussion : aidez-vous des vibrations 🙂

    en réponse à : Expérience et questions… #10289
    Hyménée
    Participant

    Oui, le vibrateur se retire du Vice. Faut tirer dessus en essayant de le faire tourner sur lui-même. Une photo qui vous convaincra que sa place est à l’extérieur :
    http://www.shevibe.com/images/products/aneros/detail/vice-3.jpg

    Quand l’objectif est en tête, le geste est assuré. 🙂

    J’en profite pour remercier NXPL pour tout … et bien plus encore 🙂

    en réponse à : Un toy pour le boulot ! #10272
    Hyménée
    Participant

    Bonsoir,

    Je confirme les propos d’Ola coquine : le Hula Beads est vraiment très bien, et mène à l’orgasme en pratique anale (même s’il est conseillé en vaginale).

    J’étais curieux de la sensation que cela provoquerait. Je voulais jouir sans l’aide des contractions anales glissant sur un plug, mais simplement en laissant venir l’orgasme de lui-même, de l’intérieur.

    Bingo ! Faut pratiquer, se laisser aller, y croire, laisser monter les sensations, jouer avec les différents modes, alterner plus ou moins fort, ne pas hésiter à baisser l’intensité des vibrations et mouvements par moment, pour y retourner par la suite. Faire confiance aux saccades aléatoires (!) pour s’abandonner.

    Je vais poursuivre mes investigations, car c’est vraiment prometteur 🙂 Je n’en suis pas encore à parcourir le corps en son entier, mais l’explosion de l’orgasme qui irradie de l’intérieur, tout seul, sans rien pouvoir y faire quoi que ce soit, est particulièrement exceptionnelle à vivre. Enfin, je trouve 🙂

    Ah oui : je pratique assis sur une chaise.

    Mais, véritablement, le sextoy dont je peux parler, c’est bien l’aneros Vibes (le vibrant donc).

    Là, j’atteins les sommets 🙂

    D’ailleurs, puis-je lui ouvrir un sujet dédié sur le forum ?

    Merci à vous et bonne nuit

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