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20 sujets de 61 à 80 (sur un total de 84)
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  • en réponse à : Tétons et orgasme #20771
    nydor01
    Participant

    J’ai fait une deuxième session « tétons » avec expérience de l’orgasme.
    Cette fois, j’ai voulu me « connecter » à mon sexe, plutôt qu’à ma prostate.
    Je voulais savoir si je parviendrais à avoir un orgasme pénien.
    Je n’en ai pas eu, mais des sensations oui. J’ai eu 4 érections au long de la séance (45 minutes)
    très puissantes mais assez brèves. J’ai eu plusieurs types de sensations :
    – Des picotements au niveau du gland.
    – Des palpitations du sexe lorsqu’il était au repos.
    – L’impression que mon urètre s’ouvrait, et que de l’air frais y circulait.
    – L’impression que de l’eau ou un liquide allait en sortir (à la fin j’ai constaté qu’une goutte de précum perlait au niveau du méat).
    Avec les caresses, il y avait une sensation de chaleur dans la poitrine, et une sensation proche de la brûlure (vive mais jouissive) au niveau des tétons et des mamelons.
    Sans que j’y fasse véritablement attention, par réflexe, mon périnée et mon anus s’étaient contractés tout seul.
    De fait, il a suffi que mes pensées passent à la zone des sphincters pour que les sensations s’installent.
    Elles n’ont jamais été aussi précises et fortes. Je n’en reviens toujours pas ! J’ai l’impression que depuis que j’ai réussi à les ressentir pour la première fois, elles s’amplifient régulièrement.
    Là, c’est l’ensemble de la zone anale rectale qui s’embrasait. J’ai dû faire une ou deux contractions volontaires pour que le processus s’enclenche et s’auto-entretienne.
    Quand l’orgasme arrivait, il se manifestait par un éclatement de picotements voluptueux qui se propageait dans mon bassin. Je sentais très précisément les fourmillements qui partaient de l’anus pour exploser au niveau de la prostate. J’avais des séries de spasmes, avec des contractions suivies de poussées relâchements. Je comparerai cela à un orgasme vaginal, quand on sent les muscles du vagin qui poussent vers l’extérieur. C’est une sensation vraiment jouissive tant physiquement que mentalement.
    La position la plus efficace, c’est lorsque je ramène mes jambes vers ma poitrine, en écartant les fesses, de cette façon les picotements au niveau de l’anus, puis de la prostate sont instantanées.
    Les spasmes sont immédiats avec une puissance qui soulève mon bassin, j’ai l’impression d’être un ballon qui rebondit.
    Il doit y avoir un aspect psychologique également, car je ne sais pas pourquoi mais dans cette position j’ai des fantasmes de pénétration par un sexe d’homme.
    Mais les spasmes arrivent aussi lorsque j’allonge les jambes et serre les fesses, sur le ventre, les jambes écartées, le bassin légèrement relevé (encore un fantasme de pénétration), et dans la position sur le dos, les jambes à 45°, ou encore sur le côté, en chien de fusil (testée la nuit).
    En fait, cela peut arriver dans toutes les positions et toutes les situations. Le lendemain, les sensations revenaient quasi toutes seules par intervalles. J’étais à chaque fois au bord de l’orgasme ! en marchant, assis, dans ma voiture !
    J’ai un Aneros, mais je n’en vois presque plus l’utilité, dans la mesure où j’atteints seul l’orgasme prostatique, dans des conditions de grande satisfaction. Toutefois, je pense que ne j’ai pas encore fait l’expérience de l’orgasme ultime, qui engage tout le corps en même temps que l’esprit.
    Mais sensations sont perceptibles au niveau du bassin, mais j’ai lu qu’il était possible de les propager dans l’ensemble du corps, notamment en les faisant remonter par la colonne vertébrale (?).

    en réponse à : Tétons et orgasme #20727
    nydor01
    Participant

    Il y a une convergence de plusieurs aspects.
    D’abord, cela fait quelques années que je me suis mis à la relaxation par la respiration profonde (abdominale), la visualisation, et l’auto-hypnose.
    J’avais alors des spasmes du bassin, des tremblements etc. tels que décrit dans les « orgasmes énergétiques » mais sans identification d’un plaisir physique localisé (au niveau de la prostate ou de l’anus par exemple).
    Il y a aussi le lâcher-prise qui suppose au préalable de lever pour soi des inhibitions ou des a priori, relier à la zone anale, les seins, etc.
    Enfin, il faut admettre – et donc se défaire d’habitudes psychologiques et physiques – que le plaisir n’est pas forcément relié au pénis, de même que l’orgasme ne dépend pas de l’éjaculation. C’est vraiment, un point essentiel. C’est-à-dire qu’il faut redéfinir une carte corporelle des zones de sensations voluptueuses.
    Je ne saurais pas dire pourquoi ni vraiment comment, mais, il y a de cela un peu plus d’un mois, tout s’est mis en place pour me donner des orgasmes prostatiques identifiés (et aussi des sensations mammaires nouvelles, brûlantes, rayonnantes).
    Depuis quelques jours, même, je ressens des pulsations au niveau anal et prostatique quasi sans effort, par la pensée, par quelques contractions, ou par toucher de mes tétons.

    Je dirais que le cheminement a été assez long, mais qu’il y a eu une sorte de déclic plus qu’une progression de bout en bout linéaire.

    en réponse à : Plaisir ou réflexe musculaire ? #20610
    nydor01
    Participant

    @Andraneros
    Merci pour vos conseils.
    Je pense que je vais me procurer l’Eupho, sans doute sa taille plus modeste me conviendra-t-elle mieux dans la mesure où je maîtrise déjà la survenue des sensations prostatiques.
    Pour ce qui est de la question de la lubrification, le lubrifiant anal bio de Divinextases me semble être une bonne solution.
    Je vous tiens au courant…

    en réponse à : Plaisir ou réflexe musculaire ? #20608
    nydor01
    Participant

    Bonsoir,
    J’ai vécu une deuxième expérience Aneros. Mon impression est mitigée.
    L’aspect positif, c’est que je parviens rapidement à des sensations, jusqu’à obtenir un orgasme prostatique.
    Le souci, c’est que ces sensations s’accompagnent d’autres sensations moins agréables, proche de l’inconfort.
    La dureté et la rigidité de l’appareil sont persistantes, trop présentes.
    Je crois que j’ai des difficultés à accepter sereinement la présence de l’Aneros en moi. Je ne suis pas entièrement relax. Une des causes ressort peut-être de la lubrification. Cette fois-ci, j’ai utilisé uniquement un lubrifiant à base de silicone, et j’ai trouvé que l’Aneros ne glissait pas de façon optimale. Je ne sais pas quel lubrifiant adopter, qui soit à la fois efficace et bio (sain).
    Autre chose, après mon orgasme, j’ai trouvé que l’Aneros exerçait une trop forte pression sur ma prostate gonflée, d’autant plus que mes spasmes étaient quasi continus. En fait, c’est comme si mes muqueuses s’étaient refermées sur l’Aneros, sans relâchement.
    Il est possible que le fait que j’obtienne des orgasmes sans Aneros joue un rôle non négligeable. Une session Aneros-less me semble moins contraignante, plus subtile.
    Je suis donc dans l’expectative.

    en réponse à : Différence entre orgasme prostatique et anal #20581
    nydor01
    Participant

    @matou8313
    Merci pour cette analyse. Après réflexion, je pense que l’orgasme anal est annoncé par l’ensemble des sensations que l’on ressent dans les sphincters, pulsations, chaleur, picotements, etc., et qu’il se manifeste par des contractions involontaires de ses parois. Le plaisir ressenti est agréable, mais sans être comparable à celui d’un orgasme prostatique.

    Je pense que cet orgasme favorise le processus de l’orgasme prostatique, par effet de vagues dans le rectum.

    L’orgasme prostatique se manifeste lui par cet ensemble de spasmes venus du bas ventre (plancher pelvien…), et par extension, ces convulsions qui secouent le corps comme les soulèvements du bassin et tremblements des membres…

    Ainsi, s’il peut y avoir orgasme de l’un ou l’autre, et pas nécessairement l’un avec l’autre, je crois tout de même que l’orgasme prostatique survient plus aisément grâce au concours de l’orgasme anal.

    en réponse à : Plaisir ou réflexe musculaire ? #20578
    nydor01
    Participant

    J’espère avoir l’opportunité de faire une deuxième session d’Aneros la semaine prochaine.
    En attendant, j’ai vécu une nouvelle cession Aneros-less. Très agréable moment, des sensations toujours au rendez-vous, même si pas de super 0 sur l’échelle de ce que je peux espérer.
    Une de mes satisfactions vient du fait que je progresse en modérant mes contractions, je procède plus en douceur, en essayant, de toujours mieux identifier les muscles qui travaillent. Je commence en particulier à distinguer l’action des sphincters de celle du périnée.
    Cette séance a été surtout l’occasion d’une validation de ma démarche. Pour la première fois, j’ai terminé par une masturbation : j’ai maintenant la certitude que je ne fais pas fausse route, que je ne suis ni dans l’illusion ou l’auto-suggestion ; dès les premiers mouvements, j’ai ressenti de fortes sensations venant ma prostate, que je pouvais sentir très nettement sous mon sexe. Des sensations mêlant tiraillement et chaleur. Pour moi, c’est la confirmation qu’elle était déjà gonflée et excitée.
    C’est une sensation que je n’avais jamais ressentie pendant une masturbation ou un acte sexuel.
    Par ailleurs, ma prostate concentrait l’essentiel des sensations résultant des caresses sur mon pénis. Ce qui fait que j’étais sur une sorte de plateau de sensations voluptueuses que je pouvais moduler et contrôler.
    Après déjà une heure de plaisir prostatique, j’ai écourté. Mais, c’est une expérience que je referai.

    en réponse à : Plaisir ou réflexe musculaire ? #20558
    nydor01
    Participant

    @Andranaros

    Ma première expérience avec Aneros est relatée un peu plus haut…

    Et merci pour vos précisions sur la question de l’éjaculation lors d’une session.
    Me concernant, je n’ai pas non plus d’émission de liquide séminal.

    en réponse à : Plaisir ou réflexe musculaire ? #20556
    nydor01
    Participant

    Hier, j’ai commencé une session Aneros-less : j’ai très vite arrêté. Les muscles de mes sphincters étaient endoloris, ma prostate restait silencieuse.
    Pour prendre une image, mes sensations étaient identiques à celles que peut avoir un pénis trop masturbé, entre vague plaisir et douleur insidieuse : bref insatisfaisantes.
    Je le pressentais, depuis une quinzaine de jours, j’avais été très vite, très fort, pour aller très loin. Trop !
    J’ai pris acte de la situation, sans inquiétude toutefois. Je devais retrouver de la lucidité et du calme, et laisser mon corps se reposer.

    Cette nuit, j’ai été réveillé, comme la nuit précédente, par un ensemble de sensations au niveau des sphincters : chaleur, chatouillements, picotements, palpitations des muqueuses. Il n’y avait aucune variation désagréable. J’étais bien… très bien !
    Je n’ai rien fait pendant un moment, couché en chien de fusil, bercé par ces sensations, les laissant croître calmement en intensité.

    Puis, j’ai eu une contraction volontaire, lente, sans forcer, comme en réponse à une demande de mon corps. Les palpitations se sont accrues, de même que la chaleur dans la zone anale rectale. Je faisais en sorte de trouver un équilibre précaire entre relâchements et contractions, de sorte que, mes sphincters se trouvant dans une zone d’hésitation, réagissaient par des mouvements opposés. Très vite mon anus a été pris de tremblements, et mon corps entier est entré dans ce fameux cycle de spasmes involontaires. Comme je n’étais pas seul (ma femme étant à côté de moi), j’essayais de contrôler ses mouvements – tout en les désirant ardemment. J’étais pris dans une alternance de contractions de l’anus, du périnée, de l’abdomen, et de poussées rectales et du bas-ventre, qui enflammaient mon bassin. J’étais à moitié en apnée, les lèvres serrées pour éviter d’émettre des sons. J’avais l’impression d’un air chaud circulant dans mes sphincters, alors que ma cavité rectale semblait se dilater. À un moment, j’ai ressenti une très grande chaleur dans les reins qui est montée le long de ma colonne vertébrale.
    À un autre moment, j’ai basculé sur le dos, les bras étirés derrière la tête, les jambes allongées, les fesses serrées, et là, en quelques secondes, de fortes pulsations ont envahi mon rectum, et j’ai nettement ressenti ma prostate, qui s’embrasait. En même temps, tout mon corps était comme tiré vers le haut. Je n’ai pas pu retenir un violent spasme qui m’a fait retomber lourdement sur le matelas. (Ma femme s’est retournée, mais sans se réveiller.)
    J’ai eu deux érections aussi fortes qu’éphémères, la première fois avec des pulsations rapides dans le gland, les deux fois avec l’impression que de l’eau gouttait de mon pénis.

    Concernant l’orgasme prostatique (ou anal, rectal…), c’est l’expérience la plus intense et la plus satisfaisante que j’ai vécue sur le plan émotionnel. Il est possible que j’atteigne des sommets orgasmiques avec l’Aneros, mais le fait de vivre des sensations voluptueuses spontanées, de connaître des orgasmes sans aucune aide est incomparable sur le plan des émotions ressenties.

    Conclusion. Je ne vais rien imposer à mon corps. Je sais maintenant que l’orgasme prostatique n’est pas un mythe, je sais comment l’obtenir, je sais que mon corps en a déjà la mémoire, je n’ai donc plus de doute ni d’impatience à avoir.
    N’ayant vécu qu’une session avec l’Aneros, je n’en connais évidemment pas les limites, mais je pense, dans ce cheminement, me contenter – dans la mesure de mes possibilités — de deux sessions par semaine.

    en réponse à : Plaisir ou réflexe musculaire ? #20555
    nydor01
    Participant

    @NXPL
    Je laisse l’Aneros tel qu’il est, parce qu’il est manifestement bien conçu, mais d’un point de vue personnel, je n’ai pas ressenti de sensation agréable du fait de la pression exercée par cette branche…

    en réponse à : Plaisir ou réflexe musculaire ? #20550
    nydor01
    Participant

    matou8313
    Merci pour les compliments.
    Concernant la branche de l’Aneros, elle ne me gène plus une fois les sensations installées, pour autant, je n’ai pas l’impression qu’elle participe à la montée du plaisir.
    Concernant l’écoulement de liquides (entre parenthèses, je ne vois pas qu’elle peut-être ce liquide incolore plus important que le sperme dont tu parles ?), j’émets deux suggestions, la première relative à la nature de la pression sur prostate, la seconde relative à l’interprétation du cerveau sur la nature du plaisir développé. J’ai évoqué dans mon post une expérience d’éjaculation par forte pression sur la prostate : est-ce que tu as toi-même la sensation d’une forte pression ? Et dans quel état d’esprit te trouves-tu ? Es-tu dans une situation mentale d’orgasme classique ? Ou bien, es-tu pleinement dans l’acceptation de l’expérience prostatique ?
    Pour ce qui est de l’érection, je pense là aussi qu’il faut considérer l’état mental. Dernièrement, d’une façon générale, j’étais dans une quête de sensations, et par conséquent, très à l’écoute de mon corps. De fait, je n’ai pas laissé libre cours à mes fantasmes ou à des pensées érotiques. Par contre, cette nuit, j’étais dans une atmosphère mentale érotique (ma femme était contre moi, etc.), d’où peut-être la survenue d’une puissante érection associée.
    Je n’ai pas de réponse claire sur la question.
    Je parviens très bien maintenant à dissocier excitation, plaisir, sensations avec le pénis et l’érection. ça ne modifie pas la qualité de mes orgasmes… Mais, si un jour, il est autrement, peut-être changerai-je d’avis…

    En tous cas, depuis, hier c’est comme si j’avais allumé un feu qui ne veut pas s’éteindre, les sensations reviennent toutes seules régulièrement.
    Petite anecdote amusante, ce matin je me trouvais dans un magasin à côté d’une femme séduisante… Eh bien ! c’est au niveau de la zone anale que j’ai ressenti quelque chose !

    en réponse à : Plaisir ou réflexe musculaire ? #20547
    nydor01
    Participant

    Première séance d’Aneros Hélix hier.
    Autant le dire sans ambages, ça marche ! Et au-delà de ce que j’espérais pour une première fois !
    Depuis que j’expérimente la réalité de l’orgasme prostatique, le potentiel de volupté immense offert par la prostate, je suis sidéré du peu d’information qui circule à ce propos. Méconnaissance ? Tabou ? Peur ? Rejet d’un plaisir pour lui-même ? Peut-être… mais c’est bien dommage…

    Avant même de commencer ma séance, j’étais persuadé que le plaisir serait au bout. Cette certitude me venait de mes dernières expériences (voir l’historique du post). Pourtant, ce ne fut pas si simple au départ. Car j’avais aussi une crainte, que j’ai évoquée ultérieurement, celle de ressentir des douleurs lors des contractions du fait de la présence de l’Aneros. J’étais donc confiant, mais stressé.

    Après cette première séance, je suis convaincu qu’une lubrification importante est gage de confort et de réussite. Pour ma part, j’ai procédé manuellement, avec un lubrifiant à base d’eau, et j’ai utilisé un lubrifiant à base de silicone pour l’Aneros. Le mieux comme je l’ai lu, serait d’utiliser une seringue ou une pipette.

    L’Aneros a passé le muscle anal très facilement, mais il y avait bien longtemps que je n’avais pas inséré d’objet dans mon rectum ; cela, ajouté au stress évoqué plus haut, a fait que je me suis crispé. L’objet était froid, dur, la sensation à la limite de l’inconfort. J’ai attendu, respiré (mais j’avais du mal à poser ma respiration), ça ne s’arrangeait pas. J’étais sur le point de renoncer quand un léger changement de position et une meilleure respiration ont atténué la sensation du début.

    J’ai fait quelques contractions pour évaluer les mouvements de l’Anéros, et je dois dire que j’ai été initialement gêné par la butée du bras qui pousse sur le périnée. Je ne suis pas convaincu de son utilité autre que le maintien d’une certaine stabilité (même s’il faut parfois le redresser, car il arrive que l’Aneros tourne pendant les contractions). J’estime qu’il peut être un facteur de déconcentration et de confusion au niveau des sensations de la phase initiale. J’avais vidé ma vessie peu de temps auparavant, mais, effet du stress et/ou de l’Aneros, j’ai eu assez vite envie d’uriner, ce qui m’a conduit à interrompre la séance. J’en ai profité pour remettre du lubrifiant.

    J’ai trouvé que l’Aneros glissait aisément, les contractions s’effectuant en douceur, sans effort notable au niveau des muscles (une différence avec mes expériences Aneros-less qui sollicitent bien plus l’effort et la tension musculaire). Vraiment, ça fonctionne presque tout seul !

    En fait, il m’a fallu une seule contraction maintenue pour enclencher le mécanisme des réactions involontaires. Au bout de quelques secondes, mon anus s’est mis à trembler, l’Aneros poussant sur la prostate qui s’éveillait. Je crois que le tremblement provenait de la partie haute du sphincter anal, en tous les cas, je n’ai rien ressenti de précis sur la partie basse.

    À partir de là, les contractions involontaires se sont succédé, dans une grande diversité d’intensité et de fréquence, et le plaisir a été constant. L’Aneros bougeait sans moi, d’avant en arrière. Les spasmes les plus forts survenaient quand je ramenai les cuisses contre ma poitrine, les mains bloquant les genoux. Dans cette position, la pression exercée sur les muqueuses était telle que je ressentais un véritable embrasement de la zone rectale, c’est aussi dans cette position que je percevais le plus clairement ma prostate. J’avais alors des contractions puissantes, caractérisées par une poussée conjointe vers l’avant, comme si mon corps voulait expulser quelque chose ! Une chose était également impressionnante (absente de mes expériences Aneros-less), c’était les gémissements profonds et systématiques que m’arrachaient ces spasmes.
    J’ai eu pendant une phase de contractions (je pense avoir eu trois ou quatre grandes phases orgasmiques) une très forte érection, avec la sensation que des gouttes d’eau coulaient de mon pénis… ce qui n’était qu’une impression. Toutefois, je n’ai jamais ressenti l’envie d’éjaculer.
    Je ne pense pas avoir eu de super O, je situerais mes orgasmes entre le mini O et le super O ; je dis cela, car je crois qu’il est vraiment possible d’aller plus loin, de perdre la notion de la réalité et d’entrer dans un état différent de conscience.

    À ce propos, me concernant, je ne pense pas que la limite actuelle soit physique mais mentale. Je pense qu’il y a en moi un petit frein à un lâcher-prise total ; une peur instinctive (cette peur dont parlent parfois les femmes face à l’orgasme) devant la possibilité d’une perte de contrôle absolue : si je pars, où est-ce que je pars ? Et pire encore, est-ce que je vais revenir ? Je crois qu’il y a quelque chose de l’ordre de la peur de mourir.

    J’ai noté des différences avec mes expériences Aneros-less. Celles-ci étaient à la fois plus exigeantes sur le plan de la concentration et de l’effort musculaire, et paradoxalement plus cérébrales, tandis que j’ai trouvé cette séance facile sur le plan de l’accès au plaisir, mais plus « sexuelle ». Par contre, après une séance Aneros-less, j’ai plusieurs fois eu la sensation d’avoir une pression dans le rectum pendant une bonne demi-heure (due sans doute à l’engorgement de la prostate), alors que cette sensation a été très ténue avec l’Aneros.

    Pour résumer, session très positive, voluptueuse, qui annonce de vastes possibilités orgasmiques. Je vais plus loin, je crois que cet orgasme peut conduire à des extases de dimension spirituelle ; je me demande même si ce n’est pas le stade ultime.

    Cette nuit, je me suis réveillé avec des chatouillements au niveau du sphincter, des palpitations, des picotements épars dans toute la zone et la perception très fine de l’ampoule rectale ; j’avais la sensation qu’elle se dilatait au moment où mon anus se contractait. J’avais aussi une contraction du périnée, enfin, je m’en suis rendu compte quand il s’est soudain relâché.
    J’ai eu trois spasmes longs et profonds au niveau du bas ventre, pendant lesquels, j’ai été pris d’une vive érection, mon sexe était si tendu que j’étais quasi au maximum des possibilités de mon périnée pour le faire durcir encore.
    Cette érection a eu pour conséquence de transférer la tension de la zone anale/rectale vers mon pénis. Mon excitation est retombée et je me suis rendormi, mais le moment a été délicieux !
    Et à l’instant où j’écris, je ressens par intermittence des petites pulsations dans mon sphincter.

    en réponse à : Plaisir ou réflexe musculaire ? #20546
    nydor01
    Participant

    Malgré mon intention de réduire la « cadence », je n’ai pas pu résister à l’envie de vivre une autre séance hier soir.
    Résultat, une nouvelle avancée sur le chemin de l’orgasme prostatique, sans autres aides que mes moyens habituels : respiration et contractions ;
    enfin, pour être juste, la respiration a joué un rôle moindre cette fois-là.
    J’ai décidé d’adopter une lubrification de principe, même sans objet, car je trouve que les contractions sont moins agressives pour les muqueuses.
    J’ai tout de suite senti que j’étais dans une situation favorable, j’étais excité par la perspective du plaisir à venir, et ressentais déjà une forte chaleur interne.
    Un court moment de relaxation, avec une respiration normale, mon esprit focalisé sur mes sensations, et je sens des picotements au niveau de l’anus. Je ne fais pas l’effort de la respiration profonde, je commence tout de suite par les contractions, de petites contractions anales, alternant avec des poussées rectales vers l’avant, mais sans forcer, lentement, et je sens les picotements montés à l’intérieur, conjointement à une sensation de chaleur plus forte le long du canal.
    J’arrête les contractions, respire normalement, reprends les contractions, etc. en alternant la position avec les jambes à 45°, et la position avec les cuisses ramenées sur le buste.
    Les sensations s’installent et s’amplifient. Alors comme la veille, j’essaye de ressentir ma prostate par le seul jeu des contractions. J’y parviens assez facilement. J’en suis encore fasciné, et « renversé ».
    Je vais tenté d’expliquer ce que je ressens et comment je procède. C’est purement empirique, c’est la synthèse de plusieurs sensations et mouvements internes expérimentés depuis une quinzaine de jours. Là tous les éléments se mettent en place.
    Concrètement, je creuse mon ventre ce qui fait légèrement remonter mon bassin, alors que dans le même temps j’utilise mon anus en effectuant une contraction non pas classique, mais dirigée le long de la paroi antérieure, je sens donc comme un effet de poussée du bas vers le haut, qui ouvre l’ampoule rectale, tout en repoussant sa paroi (celle de la prostate). Pour prendre une image, ce serait comme une onde musculaire qui passerait sur toute la zone ; une onde qui gonfle et durcit ma prostate et me rend sensibles ses contours. Je sens très nettement sa forme qui occupe le centre de la paroi rectale.
    Puis, j’effectue une légère action de poussée-relâchement, alors c’est comme si l’onde refluait, et dans ce reflux faisait bouger ma prostate. De fait, c’est proche d’un massage. J’arrive à reproduire ce mouvement plusieurs fois, ce qui me procure un embrasement de la prostate.
    J’ai alors une série de spasmes du rectum, du périnée, etc.
    C’est une sensation orgasmique qui dure, à l’estimation, 15 à 30 secondes. J’ai également de brusques soulevées du bassin, des mouvements saccadés des jambes, des sensations dans le pénis, la respiration qui s’affole ou s’arrête, quelques râles, et même, à un moment, je crois, les yeux d’un fou, exorbités !
    J’ai eu trois séries de spasmes. Puis, j’ai arrêté, car d’une part, j’étais « secoué », d’autres parts, cela m’a demandé un certain effort de concentration.
    Je pense toujours que je suis au début de la maîtrise de ce mouvement interne qui me fait percevoir de façon précise ma prostate. À la lumière de cette séance, je crois aussi de plus en plus que la modération dans les contractions, surtout initiales, offre de meilleures chances de succès et des sensations voluptueuses encore meilleures.
    Ce que je trouve extraordinaire, c’est la réactivité grandissante de la zone anale rectale, comme si, tout à coup, mon cerveau en avait modifié la fonction, pour en faire une zone dédiée au plaisir.
    Et pour finir sur une note moins analytique, quel pied !

    en réponse à : Plaisir ou réflexe musculaire ? #20545
    nydor01
    Participant

    @Andraneros
    Merci pour votre intervention.
    Enthousiaste, oui, car c’est enthousiasmant de découvrir tout le potentiel sexuel de la prostate ! Et surtout, l’accès à des orgasmes nouveaux plus subtils que l’orgasme classique, et tellement plus long !

    Pour répondre à votre question : non, je n’ai suivi aucun entraînement ou formation dans le domaine des pratiques orientales. Mais j’ai lu des articles, et vu quelques vidéos sur le Net sur le tantrisme, en autres.
    Depuis quelques années, je pratique l’autohypnose et surtout, la relaxation, avec la respiration profonde. Après un moment, lors de mes « séances », je ressentais des sensations au niveau de l’anus au moment de l’expiration, mais comme je n’étais pas dans une démarche sexuelle, je ne focalisais pas dessus. Très souvent (quasi systématiquement depuis un an), j’avais des spasmes au niveau du bassin, et des jambes, et je me sentais littéralement partir. J’avais fait le parallèle avec ce que j’avais pu lire sur « l’orgasme énergétique ». Curieusement, je n’ai pas fait le lien avec la prostate. Il se passait peut-être quelque chose de ce côté-là, mais je ne l’ai pas ressenti ou je n’ai pas su le distinguer.

    Il y a une quinzaine de jours, j’ai décidé de retenter l’expérience Aneros, et j’ai relu le traité. La partie sur les contractions a été une révélation. Ce qui a été déterminant pour moi, un déclic en somme, c’est donc l’association de la respiration avec le jeu des contractions.
    Un autre aspect très important pour moi, c’est la visualisation, en même temps que la perception de mes sensations, je procède à une projection devant mes yeux de la zone concernée.

    Quant à la perception morphologique de mes organes, c’est tout nouveau, comme je l’ai décrit, et à mon sens, je ne suis qu’au début de cette perception.
    La première fois, c’était plus en force, et alors, je sentais comme une zone dure dans mon rectum, la seconde, c’était plus en douceur, et finalement plus impressionnant et précis. Pendant quelques secondes, j’ai ressenti comme une forme arrondie bougeant d’avant en arrière sous l’action de son environnement.
    J’ai eu des spasmes, qui ont modifié ma position, et ma concentration, et je n’ai ensuite que partiellement retrouvé cette sensation.
    Ce qui est incroyable, et qui me fait pencher pour une approche finalement patiente et douce, c’est que je n’ai quasiment rien fait dans la phase initiale, ce sont mes sensations qui m’ont guidé (instinctivement, j’ai envie de dire) pour créer un mouvement musculaire quasi autonome. D’où l’importance du lâcher prise.

    Je suis curieux de voir ce qui va se passer avec l’Aneros…

    en réponse à : Plaisir ou réflexe musculaire ? #20538
    nydor01
    Participant

    @matou8313
    45 ans, c’est jeune… Apparemment, tu as bon moral, et une compagne positive, c’est un bon point. Je te souhaite de progresser encore dans le renouveau de tes sensations.

    Quant à moi, je confirme que je vais espacer les sessions.

    Mon expérience, ne semble pas intéresser grand monde, mais il est possible que cela change quand je ferai des commentaires sur l’Aneros 🙂

    en réponse à : Plaisir ou réflexe musculaire ? #20529
    nydor01
    Participant

    Je suis dans un moment de découverte quelque peu frénétique, qui me conduit à rapprocher les séances comme jamais auparavant (en plus, je reçois mon Aneros aujourd’hui !)… Mais, je vais me calmer et envisager les choses avec plus de sérénité, notamment parce que j’ai la sensation de trop solliciter les zones annale et rectale/prostatique.

    Je suis surpris depuis deux semaines de la vitesse à laquelle je progresse dans la découverte de l’orgasme prostatique.
    C’est comme si j’avais trouvé soudain la solution d’une vieille énigme.
    Ceci étant, je crois que j’avais une base très favorable :
    – une connaissance du plaisir prostatique par stimulation.
    – une absence de frein psychologique.
    – une pratique de la relaxation et de la respiration profonde.
    – et surtout, j’acceptais cette fois le principe d’apprentissage dans la durée, c’est-à-dire de la patience.

    Donc, hier nouvelle session, et deux nouveautés.
    Je pratique comme la fois précédente, toutefois je ressens moins la présence de ma prostate et mes spasmes sont moins puissants. Même si c’est agréable, je suis un peu déçu (on veut toujours mieux et plus…). Trop d’attente, orgasme un peu forcé, etc.
    Je pense arrêter, et, sans a priori, je ramène mes cuisses sur ma poitrine, les mains sous les genoux. Cette position exerce une pression sur tous les muscles de la zone du bas ventre, mon rectum se serre tandis que mon anus s’ouvre un peu. La sensation est agréable. Je décide de faire des contractions, un coup, je serre l’anus, un autre, je pousse vers l’avant en comprimant mon rectum.
    Et là, bing ! Les sensations sont de nouveau très fortes, je sens les contours de ma prostate, et toute la zone durcie de plaisir.
    J’ai une série de spasmes, mes yeux s’ouvrent tous seuls en grand sur le plafond, comme un halluciné !
    Je reviens au calme. De nouveau, je pense arrêter, j’étends cette fois mes jambes, et reprend ma respiration. Mais mon esprit est toujours focalisé sur ma prostate, qui picote encore. Sans bouger, je sens le plaisir qui revient, uniquement, en me focalisant sur les sensations.
    Mon bassin se soulève légèrement, et là, nouvelle découverte, peu à peu, guidé par mes sensations, sans effort particulier, j’arrive à ressentir les muscles qui entourent ma prostate. Pendant quelques secondes incroyables, j’arrive à la masser (elle me semble bouger d’avant en arrière) uniquement par l’effet des muscles qui la cernent. Hop ! nouvelle série de spasmes voluptueux. En suivant, j’essaye de reproduire le mouvement des muscles autour de ma prostate, mais sans succès. De ce point de vue, je pense être au début d’un autre apprentissage.

    Je ne pensais pas atteindre cette phase aussi vite, je n’imaginais même pas qu’il soit possible de ressentir comme cela ma prostate, et pouvoir la masser de l’intérieur grâce aux muscles qui l’entourent ! C’est pour moi incroyable !

    De fait, à ce stade, je me demande ce que me réserve l’Aneros : déception, ou feu d’artifice ?

    en réponse à : Plaisir ou réflexe musculaire ? #20528
    nydor01
    Participant

    @matou8313

    Bonjour,

    Si les nerfs ne sont pas touchés, tu as conversé l’essentiel de ton potentiel sensitif, je pense.
    Je pense que par la visualisation tu peux également aider au retour de tes sensations.
    Patience, désir, et légèreté de l’âme…

    Bien à toi.

    en réponse à : Plaisir ou réflexe musculaire ? #20524
    nydor01
    Participant

    @matou8313
    Effectivement, j’aimerais beaucoup avoir des avis d’expert sur mon expérience, ou bien des questions…

    en réponse à : Plaisir ou réflexe musculaire ? #20523
    nydor01
    Participant

    @matou8313
    En fait, j’ai beaucoup tourné autour de la question, et beaucoup tâtonné.
    Il y a 5 ans quand j’ai eu un premier Aneros, je n’ai pas suivi correctement la méthode, en particulier concernant les contractions, j’allais trop vite, trop fort, du coup, je n’arrivais à rien, et je me sentais frustré. Je n’ai pas insisté, j’avais d’autres préoccupations.
    D’une certaine façon j’y suis revenu par la relaxation et la respiration.
    Puis, par curiosité, je me suis à nouveau penché sur l’Aneros, et j’ai lu le traité. Du coup, j’ai mieux compris la question des contractions.
    J’ai donc appliqué cette technique, en m’appuyant sur la maîtrise de la respiration. Simplement, comme je n’avais pas encore d’Aneros, j’ai décidé d’augmenter la force des contractions, etc.
    Finalement, ce qui est amusant, c’est que je commence à comprendre le processus, et à ressentir de fortes sensations sans avoir l’aide de l’Aneros.
    Ceci dit, je l’utiliserai une fois reçu, bien sûr.
    Et je ferai attention à l’intensité des contractions volontaires et la lubrification.
    D’ailleurs, hier, je ne sais si cela a eu un effet important, mais j’avais fait un lavement et lubrifié mon rectum « à vide ».

    Quant à toi, as-tu conservé ta prostate ou une partie de ta prostate ? Si oui, c’est déjà un bon point, non ? Qu’ont dit les médecins ?

    en réponse à : Plaisir ou réflexe musculaire ? #20521
    nydor01
    Participant

    J’ai connu hier soir une session clé dans ma découverte de l’orgasme prostatique.
    J’ai évoqué mes expériences passées, mes découvertes, les limites rencontrées et mes doutes, mais vraiment, hier je crois que j’ai fait une avancée déterminante.
    Après toutes ces années (j’ai quand même la quarantaine bien tassée), je n’imaginais pas vraiment vivre une expérience qui, je le crois, va bouleverser ma conception du potentiel sexuel masculin, et bien sûr de mes propres capacités sexuelles : c’est comme un nouvel horizon dévoilé.
    Ce que j’ai vraiment découvert – et surtout vécu – hier, c’est que la prostate a une réponse aux stimuli distincts de celle du pénis, que le plaisir qui en émane est réellement autonome.
    En parler, le lire, le savoir, c’est une chose, le vivre s’en est une autre !

    Donc, hier, je me suis installé pour une session qui a duré autour de 60 minutes (comme souvent, en fait).
    Je commence comme d’habitude par prendre position avec les jambes à 45°, les pieds à plat, les mains le long du corps.
    Je respire lentement, sans effort, pour trouver le calme. En général, cette phase est maintenant assez courte, j’atteins un niveau de relaxation et de concentration rapidement (quelques minutes). Mon niveau d’excitation est assez élevé, j’ai eu des images érotiques devant mes yeux durant la journée, et j’ai par ailleurs effectué durant le WE quelques exercices de Kegel qui ont mis mon anus en éveil.
    Je commence alors la respiration profonde, ventrale, qui me permet d’éveiller doucement ma zone rectale. Après quelques minutes (je donne sans doute des indications de temps un peu arbitraires, car quand j’ai fini ma session, je m’aperçois que j’ai perdu la notion du temps !) j’accompagne ma respiration de contractions volontaires. Je procède de façon précise, à l’inspiration, je gonfle le ventre, creuse les reins, et pousse mon bassin vers le bas, comme si je voulais l’enfoncer, en même temps je contracte mon sphincter, puis je stoppe ma respiration.
    De cette façon, je me suis rendu compte que je ressentais la contraction de façon que je qualifierai de verticale, c’est-à-dire que de l’anus en remontant dans le rectum. Et ce, sans doute jusqu’à la prostate, car je ressens alors dans la zone de contraction la plus haute un fourmillement.
    Je tiens la contraction sans doute autour de 15 secondes, mais en fait, de ce point de vue, je m’adapte à mes sensations, ce peut-être plus long ou plus court. Ma contraction est forte, de l’ordre de 90 %. Ces premières contractions éveillent en fait la zone rectale. Quand je relâche ma contraction, je ressens un effet de chaleur, mais guère plus pour le moment.
    Mon expiration se fait de la façon suivante : j’expire par la bouche, lentement, mais amplement, je creuse mon ventre ce qui a pour conséquence de faire remonter mon bassin. Pour moi, ce sont les mouvements internes au niveau de la zone rectale induits par l’expiration qui est primordiale. C’est toujours dans cette phase-là que je ressens le plus les effets dans mon rectum. En même que j’expire fortement, je pousse aussi vers l’avant avec tous les muscles de la zone rectale et du périnée. Ce qui a pour effet de mettre en contact les parois du rectum et d’ouvrir l’anus (enfin, c’est ce que je ressens).
    Je ne contracte pas sur tous les mouvements de respiration, je pense que je contracte tous les 5 ou 10 mouvements respiratoires, ça me permet d’apprécier la progression de mes sensations, sans forcer les choses. J’accorde aussi une grande importance à la visualisation, c’est comme si je voyais toute ma zone rectale monter jusque devant mes yeux.
    Au fur et à mesure, les picotements sur l’inspiration deviennent plus précis, plus localisés et concentrés, et à l’expiration, je ressens comme de petits flux de plaisirs qui partent de l’anus vers le rectum.

    Tout ce qui vient maintenant est vraiment nouveau. Pour la première fois, sur un mouvement d’expiration, je ressens de petites palpitations au niveau de l’anus, comme des points de pulsions incontrôlées. Ces sensations remontent peu à peu dans le rectum. Toujours sur une expiration, j’ai la sensation que ma zone rectale durcit, j’arrive réellement à ressentir sa configuration, je sens ses parois qui s’écartent et se resserrent. Et alors, pour la première fois aussi (sensation unique, incroyable !), je ressens les contours de ma prostate, une zone circulaire comme une grosse pièce (en fait, elle me paraît énorme, toute la zone rectale me semble prendre des proportions énormes !). Je ne fais plus de contractions à l’inspiration, c’est fini, mon corps réagit tout seul. J’ai alors de fortes contractions involontaires du rectum, il me semble vraiment que les parois se dilatent et se contractent sur ma prostate dont la forme est incroyablement précise. Pendant deux ou trois contractions, les sensations sont très très fortes, la zone rectale et la prostate deviennent très dures, j’ai l’impression très nette d’avoir comme une pièce de métal chaud à la place.
    J’ai des spasmes de toute la zone périnéale, et à l’inverse des fois précédentes, mon attention est comme attachée à cette zone. Je ne vois et ne ressens qu’elle.

    Je crois que j’ai eu peur. Je ne m’attendais pas en fait à la force de cette réaction. Ce qui m’a vraiment frappé c’est la sensation de dureté comme quand on peut sentir la dureté de la prostate avec un doigt juste avant l’éjaculation par exemple. Sauf, que là, il n’y avait aucune action mécanique manuelle ou par le biais d’un objet, ni aucune éjaculation. Car, si j’ai eu un afflux de sang dans le pénis pendant ces instants, à aucun moment, je n’ai eu envie d’éjaculer. Par contre, j’ai eu comme une petite sensation de montée de liquide dans l’urètre, mais sans effet réel.

    Après cette série de spasmes, je me suis calmé, puis c’est reparti encore une fois, mais en moins fort. J’étais troublé, décontenancé, et de fait, j’ai perdu ma concentration.

    En fait, je ne pense pas avoir été au bout de mon orgasme, en raison de ma surprise, et de cette petite peur instinctive devant l’inconnue qui m’a retenu. Mais j’ai, a contrario, la sensation d’avoir ouvert une porte.
    Par contre, je me demande comment se passera l’expérience avec l’Aneros, et notamment, s’il est possible de supporter sans douleur un objet dans le rectum pendant les contractions (les miennes étaient très puissantes).

    Voilà, j’espère que mon témoignage sera utile.

    en réponse à : Plaisir ou réflexe musculaire ? #20520
    nydor01
    Participant

    @matout8313, en effet, c’est doute dû à des réflexes musculaires et mentaux différents.

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