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  • en réponse à : Partage d’experience : orgasme prostatique sans aneros #43742
    pascal44
    Participant

    Oui, je pense que c’est une clé.

    De mon côté, il m’arrive souvent de juste commencer à savourer les premiers moments de plaisir, et en arrêtant le processus au bout de quelques minutes, sans chercher du tout à atteindre l’orgasme.

    Ces moments de début sont vraiment délicieux, et peuvent être savouré en tant que tels.

    Je pense que le simple fait de penser que l’orgasme est forcément l’aboutissement peut paradoxalement nous empecher de l’atteindre.

    en réponse à : Pourquoi un message est-il classé en Spam ? #43717
    pascal44
    Participant

    Bonjour Andraneros,

    C’était juste l’envie du moment.

    Le mieux est d’oublier !

    Pascal

     

    en réponse à : Partage d’experience : orgasme prostatique sans aneros #43710
    pascal44
    Participant

    Aussi peux tu nous dire si ta pratique change entre une séance A-less et une séance avec masseur ? Est ce que dans un cas tu vas faire plus de contraction ? Te concentres tu sur les mêmes muscles ?

    Dans ma pratique, c’est identique sur le fond et sur la manière de faire… mais c’est un peu différent dans le détail.

    En effet, sans la stimulation directe du masseur les sensations du plaisir sont au départ beaucoup moins intenses.

    Du fait de leur moindre intensité initiale, ces premières sensations de plaisir peuvent être beaucoup plus facilement étouffées par des pensées perturbatrices, qui peuvent provenir, soit de trop d’attente, de trop d’impatience, ou au contraire de trop de peur de les étouffer, ou encore de trop d’indifférence, lorsque le plaisir n’est pas encore suffisamment présent.

    Sans le masseur, il faut donc être encore plus confiant dans la capacité de notre corps à trouver de lui-même son chemin dans cette nature inconnue.

    Pour ma pratique, il y a aussi une autre différence.

    • Avec le masseur, les premières contractions sont des contractions anales. Ces contractions ont pour effet de pousser le masseur et de venir le presser de manière plus ou moins importante sur la prostate, qui elle-même se sensibilise progressivement, pour venir faire ensuite se contracter toute la région correspondante du périnée.
    • Sans le masseur, les premières sensations et les premières contractions sont directement situées dans la zone périnéale de la prostate, à la fois en externe sur le périnée qui s’enfonce au cours des spasmes, et à la fois en interne autour de la prostate qui semble enserrée dans un fin faisceau musculaire. Autant les contractions anales correspondent à des muscles que nous “connaissons” bien et qui correspondent à des muscles que nous savons contracter volontairement si nécessaire, autant les contractions autour de la prostate correspondent à des muscles dont nous connaissons beaucoup moins bien les sensations, et qu’il est beaucoup plus difficile de “trouver et de situer” par le toucher de la pensée (en tous cas pour moi !). Une fois que le chemin de ce premier “toucher mental” est débroussaillé, le plaisir est le meilleur guide pour aller plus loin à chaque essai qui est mené.
    en réponse à : Partage d’experience : orgasme prostatique sans aneros #43708
    pascal44
    Participant

    Bonjour Marclof,

    Je vais essayer de te répondre, avec ma modeste expérience.

    Dans ma pratique, j’essaie d’être seulement observateur, mais d’une manière un peu particulière.

    L’idée est d’observer le plaisir monter, sans attendre qu’il monte plus vite et, à l’opposé, sans avoir peur qu’il n’apparaisse pas : trop d’attente ou trop de peur sont deux états d’esprits aussi perturbateurs l’un que l’autre.

    Cela peut paraitre simple, mais cela ne l’est finalement pas tant que cela.

    Pour ma part, je visualise la montée du plaisir comme, par exemple, le lever du soleil par une belle matinée de printemps (c’est d’actualité !).

    Imagine le moment d’avant le lever du soleil. Le plaisir n’est pas encore là, mais tu es bien, tout est paisible.

    Ce moment d’avant le début du plaisir est une paix, est déjà un plaisir d’une autre nature.

    Tu n’es pas dans l’attente, tu es juste dans l’observation du plaisir qui va venir.

    Qui va venir de manière aussi naturelle qu’il est inévitable que le soleil est en train de se lever.

    Le premier rayon du soleil émerge maintenant au dessus de l’horizon. Il vient caresser ton visage en même temps qu’apparaît dans le bas de ton ventre une très légère contraction, un très doux et très léger plaisir.

    Ce n’est encore qu’un spasme presque imperceptible, qu’une très légère contraction, comme un effleurement interne, comme l’incroyable frôlement d’une plume – ou peut-être une très douce langue – qui se serait introduites en toi.

    A mesure que le soleil monte sur l’horizon, tu accueilles ces premiers frissons de plaisir, tu les laisses croitre en toutes petites vaguelettes, qui montent et qui redescendent.

    Qui montent à chaque fois un peu plus haut, qui montent et qui gagnent tout ton corps.

    En de courts instants, le plaisir reflue et te laisse, comme une vague qui quitte le sable et les rochers et qui repart vers l’océan.

    En ces moments de reflux du plaisir, tu reprends ton souffle, tu t’apaises et tu savoures le calme, le repos et la paix infinie qui t’envahissent et qui sont une autre sorte de plaisir, beaucoup plus doux, beaucoup plus profond que celui qui, soudain, réapparait brusquement au creux de ton ventre.

    … et qui vient une première fois te couper le souffle, en une première vraie vague délicieuse qui s’insinue dans tout ton corps, qui arrête ton souffle, et qui monte plus haut, toujours un peu plus haut, et qui commence à submerger tes barrières intérieures.

    Bon… J’arrête là pour l’instant !

    Cela me fait penser que, plutôt que de chercher à expliquer en étant trop descriptif, il serait peut-être mieux de raconter une histoire érotique, qui jouerait plus sur la suggestion que sur l’explication…

    en réponse à : Partage d’experience : orgasme prostatique sans aneros #43656
    pascal44
    Participant

    Pas de problème pour le “tu”, bien-sûr !

    Je reste à la disposition de la communauté pour continuer à échanger.

    en réponse à : Partage d’experience : orgasme prostatique sans aneros #43650
    pascal44
    Participant

    Votre remarque met en évidence que vous semblez bien isoler les réactions des différents muscles de la zone périnéale alors que pour de nombreux débutants les sensations encore nouvelles sont difficiles à localiser. Selon vous d’où vient votre aptitude à percevoir aussi nettement les sensations qui vous conduisent à vos orgasmes ?

    Oui, je ressens des sensations (avec ma très modeste expérience !) dans deux zone très différentes :

    La zone anale, très sensible dès le début et très mobile, là où les mouvements involontaires peuvent arriver très vite.

    C’est cette zone que j’ai ressentie très fortement au début. C’est sa contraction qui vient faire bouger le masseur, qui lui-même va venir de fait appuyer de manière plus ou moins forte sur la zone interne de la prostate. Je pense qu’il faut essayer très vite de ne pas se focaliser seulement sur les sensations de cette zone.

    La zone de la prostate, parfois très peu sensible, mais parfois immensément réactive

    Pour moi, cette zone est essentiellement interne mais se prolonge néanmoins jusqu’au périnée.

    Une fois sensibilisée, j’ai l’impression que cette zone se contracte également, mais de manière beaucoup plus subtile que la zone anale.

    Chez moi, j’ai l’impression que la montée du plaisir et l’orgasme proviennent de ces deux contractions antagonistes, les contractions de la zone de la prostate venant peu à peu s’opposer aux mouvements induits par la contraction anale.

    Chez moi, l’orgasme survient lorsque cette contraction de la zone prostatique devient aussi puissante que celle de la zone anale et y répond en plaisirs successifs allant crescendo.

    Souvent, quand on dit qu’il faut contracter le périnée, on comprend “contracter tout le périnée, et notamment la zone anale”.

    L’inconvénient est que, pour quelqu’un qui découvre les sensations de ces zones, les sensations de la zone anale peuvent “écraser” totalement celles de la zone interne de la prostate.

    Pour ma part, comme exercice d’apprentissage, je pratique de la manière suivante (sans le masseur), et sans recherche particulière de plaisir à ce moment là :

    • Contracter l’ensemble “sphincter anal + totalité du périnée”
    • Commencer par de fortes contractions, puis aller en les diminuant, et rechercher les contractions minimum, à la limite de la non contraction.
    • Ensuite, passer au même exercice, en contractant uniquement le sphincter anal, mais sans contracter du tout le périnée.
    • Enfin, passer au même exercice, en contractant uniquement le périnée et les muscles internes qu’on sent autour de la prostate, mais sans contracter du tout le sphincter anal. Le problème est ici que notre cerveau ne “connait” pas ces muscles de manière fine et donc est en principe incapable de leur envoyer la “commande” de contraction de manière pertinente (c’était en tous cas mon cas au début !). C’est là que la pratique préalable avec masseur communique au cerveau l’information que “ces petits muscles peuvent se contracter”. Au début, ils le font de manière involontaire pendant l’orgasme. Tout l’enjeu de l’apprentissage de la sensibilité est de réussir à les contracter volontairement… et à ne contracter que ceux-là !

    Pour mon cas personnel, je pense que l’aptitude à percevoir ces petites sensations provient de l’habitude de rechercher des sensations musculaires fines qui ne sont habituellement perçues que dans leur globalité.

    Sans parler de la zone périnéale, notre cerveau n’a en général pas “appris” à reconnaitre ou à contracter certains muscles profonds, comme par exemple les muscles de maintien de la colonne vertébrale.

    L’aptitude générale à découvrir ces “parties de notre corps” est un résultat à la fois physique et mental de pratiques telles que la méditation, le tai chi chuan, etc…

    en réponse à : Partage d’experience : orgasme prostatique sans aneros #43649
    pascal44
    Participant

    Etes-vous immédiatement passé de vos sessions avec masseur à celles sans masseur ou avez-vous pris un peu de temps avant de faire l’essai ?

    J’ai pris juste deux jours pour faire l’essai sans masseur.

    Je trouve que le fait de commencer avec un masseur fait apprendre des sensations, fait apprendre un chemin, comme il est plus facile de reprendre un sentier dans la forêt, après l’avoir parcouru une première fois.

    Pour la première expérience sans masseur, j’ai mis mon attention sur le point précis sur lequel j’avais eu le plus de sensations durant les orgasmes avec masseur.

    Très vite, une très légère sensation de plaisir, une sensation presque infime, est apparue à cet endroit précis.

    Ensuite, j’ai essayé de laisser croitre cette sensation d’elle-même, sans chercher à l’influencer, mais juste en lui laissant de la place, sans la brusquer mais sans me laisser distraire par des pensées parasites.

    J’arrive maintenant ainsi à un orgasme plus ou moins puissant et long en environ 10 minutes.

    Pour l’instant, ces orgasmes sont très plaisants, mais beaucoup moins puissants qu’avec le masseur.

    Maintenant, je pratique ainsi 10 ou 20 minutes sans le masseur, comme préparation à une séance avec le masseur (et aussi parce que c’est très agréable en soi !).

    Ainsi, lorsque je commence avec le masseur, le plaisir arrive beaucoup plus rapidement qu’avant.

    en réponse à : Partage d’experience : orgasme prostatique sans aneros #43648
    pascal44
    Participant

    Sur le thème de la détente et de la “présence” dans l’instant.

    De manière générale, dans les pratiques méditatives, il est important d’être “présent” à ses sensations et je crois que c’est aussi le cas ici.

    Etre présent à ses sensations veut dire être “observateur” de soi-même, avec les deux écueils possibles à éviter :

    • Laisser ses pensées vagabonder comme elles le désirent (ex : penser au repas du soir, puis penser au travail du lendemain, puis…)
    • Essayer de contrôler ses pensées, et notamment essayer de “forcer” la sensation de plaisir.
    • Etre présent, ce n’est donc ni chercher à contrôler, ni chercher à ne pas contrôler, c’est juste être attentif et observer.

    Un bon exercice, peut être un travail sur la respiration :

    • Etre attentif à sa respiration
    • Ne pas chercher à respirer d’une manière particulière.
    • Ne pas contrôler le rythme, ne pas contrôler l’amplitude.
    • Juste observer la respiration qui se déroule “sans nous”, et pourtant avec nous.
    • Etre par exemple particulièrement attentif à la sensation de l’air dans les narines ou dans la gorge.
    • Etre par exemple particulièrement attentif au moment précis ou notre corps nous fait passer de manière réflexe de l’expiration à l’inspiration.
    • Je pense que l’état mental induit par cette pratique le respiration est peut être le même pour la recherche de l’orgasme dont nous parlons : observer sans intervenir, mais observer vraiment et de manière très fine.
    • A noter que cette pratique de respiration peut paraître très aisée, mais que ce n’est qu’une apparence : même pour une respiration, il n’est pas si facile de rester juste observateur de soi-même. On peut être tenté, soit de contrôler ou d’influencer la respiration. A l’opposé, on peut être tenté de s’en désintéresser et de laisser divaguer ses pensées.
    • Pour résumer : être juste “présent” à ses sensations, sans effort et sans attente. Notamment, ne pas chercher à “se concentrer”, notion qui implique une idée “d’effort” et de contrôle, et qui va à l’opposé du but recherché.

     

    en réponse à : Partage d’experience : orgasme prostatique sans aneros #43639
    pascal44
    Participant

    Comme je le disais ci dessus,  il s’agit de l’aneros Helix…

    Il y a longtemps que je suis intéressé par les états de conscience modifiés en général : méditation, yoga, tai chi chuan, mais aussi rêves lucides, par exemple.

    Je pratique la méditation,  sous des formes diverses depuis 40 ans. Je pratique seul.

    Pour le tai chi chuan et le yoga, ce sont des cours collectifs.

    J’ai bien l’impression que, au moins au départ, trouver le chemin vers l’orgasme prostatique nécessite de se mettre un peu dans un état de conscience modifié : laisser faire, sans rien attendre et tout se produit. Il faut,  je pense, en passer par le lâcher prise, et c’est cela qui m’a intéressé… sans oublier bien sûr la découverte de nouvelles sensations…

    en réponse à : Partage d’experience : orgasme prostatique sans aneros #43631
    pascal44
    Participant

    Et periné, pas péroné ! Désolé !

    en réponse à : Partage d’experience : orgasme prostatique sans aneros #43630
    pascal44
    Participant

    Il fallait  bien sûr lire Helix et pas Velux ! La complétion des mots sur les téléphones nous joue des tours !

    en réponse à : Présentation des membres #43625
    pascal44
    Participant

    C’est fait : premier message posté.

    Au plaisir d’échanger.

    en réponse à : Présentation des membres #43619
    pascal44
    Participant

    Bonjour,

    Je suis Pascal, 62 ans.

    Je découvre le plaisir prostatique après pas mal d’expériences de méditation et de yoga.

     

     

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