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  • en réponse à : Ca marche ! #34222
    SophiAir
    Participant

    @bzo, toujours un plaisir de te lire.
    Pour revenir sur plusieurs points,
    Mon pénis : bien sûr qu’il est toujours présent. En revanche, il n’agit vraiment plus comme tel. Tu sais que clitoris et pénis relèvent du même groupe de cellules, et à y bien regarder, ont énormément de similitudes de structure et de fonctionnement. Et ma sensibilité s’est complètement déplacée dans le gland (c’est le même terme pour le clito) et dans la zone pubis et cuisse. C’est un phénomène qui m’avait intrigué, il y a longtemps déjà, et que je comprends mieux aujourd’hui. La hampe de mon pénis n’a plus aucune importance, et les érections ont quasiment disparu. J’ai essayé de me masturber de façon masculine, mais je n’y arrive plus, et cela n’a vraiment plus aucun intérêt pour moi. Les émissions de sperme sont devenues très rares également, et peuvent parfois intervenir plutôt en écoulement, mais sans éjaculation.
    Mes couilles : suite à tes écrits, j’ai essayé souvent de les associer à mes plaisirs, mais franchement, elles ne m’apportent rien, quand ce n’est pas une gêne. En revanche, la peau du scrotum, elle, est très sensible. Si je pouvais avoir l’une sans les autres, ça m’arrangerait bien.
    Mon appareil génital, source de mon plaisir. Contrairement à toi, je ne ressens pas cela. Après, tout dépend de ce qu’on appelle appareil génital. Si c’est pénis et couilles, c’est non. Si cela englobe la prostate, périnée, etc… alors oui. Mon plaisir irradie maintenant complètement de l’intérieur. Et d’une zone où se trouverait mon vagin et mon clitoris, si j’étais une femme de naissance.
    Je n’ai pas d’anus-pussy. Je ne touche pas à mon anus. Et je n’ai pas d’orgasme anal. En tout cas, pas pendant mes séances. En revanche, j’ai des orgasmes anaux lorsque mon compagnon me pénètre. Mais, comme je l’avais expliqué, dans ces moments-là, je me sens complètement homme.
    Ce qui n’est pas le cas lors d’un cunnilingus, ou je devrais dire fellation. Mais, lorsque mon compagnon me suce, j’ai de plus en plus de mal à rester bandé. Ce qui l’étonne, compte tenu de mes réactions beaucoup plus puissantes. J’ai essayé de lui expliquer les changements intervenus en moi, mais il a du mal à comprendre ou à intégrer.
    Ma bouche : certainement à développer. Mais, à ce jour, c’est une zone effectivement très sensible, mais avec laquelle je ne joue pas trop seule. J’adore tellement quand mon compagnon m’embrasse, que cela lui est un peu réservé…
    Le pôle masculin, baril de poudre : pas évident. Bien sûr, on pourrait penser que mon amant, celui que je sens me pénétrer, est ma part masculine. C’est peut-être le cas. Cependant, je ne le ressens pas comme ça. Il agit vraiment comme une partie exogène. Et d’ailleurs, je n’ai plus besoin de l’imaginer, je l’ai intégré, il est là, bien présent, bien vivant, bien actif et viril. Je ne veux pas donner l’impression de jouer sur les mots, mais, ce que je veux dire, c’est que je n’ai plus « besoin » de l’imaginer. Comme tu le dis, c’est une imagination dans ma chair, peut-être le moi reptilien, en effet.
    Sensation d’androgynie : oui, forcément. Parce qu’au bout du compte, à ce jour, je suis toujours un homme physiquement. Ce qui me questionne de plus en plus. Avec des retours sur mon enfance, mon adolescence… Sujet très sensible, trop sensible pour que j’arrive à développer.
    Le corps réceptif : oui, totalement. Cette sensation de ne plus s’appartenir, de sentir le corps se pulvériser, se reformer, exploser ou imploser de nouveau. L’électricité et la chaleur déboulant sur la peau, dans la peau. Un objet orgasmique total. Je ressens la même sensation d’un long et puissant orgasme, quelque chose qui vit et se développe, plutôt qu’un enchaînement d’orgasmes.
    Voilà, voilà ! Désolé pour la tartine, mais je suis sûre que si des prostatonautes ont la patience de lire nos échanges, ils en trouveront certainement des éléments à exploiter et à développer dans leur propre découverte. Notre sensation de vivre des expériences similaires dans leur puissance, et pourtant différentes dans nos pratiques, montre que tout est possible chez chacun, selon son propre rythme et son propre chemin.
    A vous lire

    en réponse à : Ca marche ! #34217
    SophiAir
    Participant

    Epuisée ce matin après une nuit orgasmique ! Mon corps qui ne m’obéissait plus, les vagues de plaisirs qui s’additionnaient, se chevauchaient. Ma volonté qui flanchait, impossible de m’arrêter, de l’arrêter. L’envie d’enfin dormir dans l’appréhension du lendemain, du tout à l’heure, et le désir insurmontable de continuer à exploser dans l’atmosphère, à me pulvériser dans l’univers.
    Je n’ai pas écrit depuis longtemps, parce qu’il est vrai que je n’ai pas grand-chose de nouveau à raconter. Juste un changement d’intensité et de maîtrise.
    Simplement, aujourd’hui, je peux déclencher des petits ou des grands plaisirs, des moments sur la brèche, ou des orgies orgasmiques à volonté. Ce sont les mêmes plaisirs qu’il y a quelques semaines, mais « exploitables et corvéables à merci ».
    Mon pénis ne m’est plus utile. L’envie de masturbation ou de pénétration, d’éjaculation semble tellement faible, par rapport au plaisir indicible que me procure ma prostate et mon corps tout entier.
    En public, je maîtrise maintenant ce plaisir sur la brèche. Je profite de tous mes fantasmes. La vue d’un bel homme, viril, m’envoie immédiatement surfer sur de belles vagues de plaisirs maîtrisés. Ma respiration accélère à peine, et pourtant c’est la révolution à l’intérieur. Pénétrée, engouffrant le membre de cet amant de passage, mon vagin se dilate et se contracte, mon clitoris m’électrise.
    A la maison, assise dans mon salon, ou couchée dans mon lit, je halète, je crie, je soupire. J’ondule et je me tords. @bzo, mes mains sont entrées en action, depuis peu (ah si, donc, une nouveauté !) pour des caresses douces ou fortes, violentes de mes seins. Pas seulement de mes tétons. Parfois, le simple fait de palper fortement un sein, agit comme une pompe à plaisir.
    Mes doigts continuent parfois à venir caresser ma vulve, et essayent de pénétrer mon vagin. Ils continuent, parfois, à solliciter mon clitoris que devient mon pénis complètement rétracté et que deux doigts font rentrer sous la peau de mon pubis.
    Toujours cette sensation si réelle de me sentir pénétrée, sentir le pénis brulant de mon amant, aller et venir en moi. Son gland écarter mes lèvres, puis les parois de mon vagin. Son gland lorsqu’il se retire, frotte sur la paroi supérieure de mon vagin, le point G ?
    Je continue mon parcours, ne sachant jusqu’où cette intensité grandissante m’emmènera.
    Je profite de ce pouvoir énorme de vivre dans le plaisir, d’orgasmer à volonté. Là où parfois le plaisir ne faisait que m’effleurer et pouvait être frustrant, il est maintenant en mon pouvoir et renaît quand je le souhaite. Variant d’intensité selon mes besoins ou mes envies.
    Mes chers prostatonautes, ne lâchez rien, continuez vos expériences, vos recherches, trouvez vos plaisirs et les moyens de les obtenir. Quel que soit le temps que cela prendra, cela en vaudra toujours la peine.
    Profitez de votre corps, laissez-vous aller au bonheur de l’extase de votre corps, de vos cellules.
    Je témoigne ici de la réalité de l’existence du plaisir prostatique.
    A vous lire

    en réponse à : @bzo n'est pas seul… #33692
    SophiAir
    Participant

    Pour ma part, je me retrouve pas mal dans ces 2 passages :
    5-04-2019, 04:16 PM
    “I too am enjoying this constant buzzing. I feel like I am always at a base level of highly aroused, and can ramp it up into much stronger aless sensations at almost any time— on a train, while walking, while pretending to listen, while writing on this forum ”
    Un autre pratiquant de l’indétectabilité.

    “One type of aless or aneros in pleasure amplifier I use is the subtle movement of my legs. Keeping the sides of my knees together while lying on my side and rubbing them ever so slowly and gently together in circles. or slowly spreading them apart with my mind but not actually spreading them. Or alternately lowering one side of my hip and then the other, all very slowly..” C’est tellement liane lascive, n’est-ce pas @bzo

    en réponse à : Sexualité transgenre #33689
    SophiAir
    Participant

    Chère @envole, cher @lovesymbole,
    tellement heureux pour toi. Te sentir entier, complet, vivre cette complétude grâce et dans ta sexualité. Comme le disait @bzo, sensation d’être encore plus proche de toi.
    Donne-nous des nouvelles de ton bonheur cher @lovesymbole.
    A bientôt

    en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #33688
    SophiAir
    Participant

    @bzo, merveilleux tes posts du moi de mai… Androgyne, oui. Etre les deux à la fois, morphing permanent de l’un à l’autre, être l’une, puis l’autre ou les deux en même temps. Etre pénétrée, pénétrant (même si pour moi c’est un amant imaginaire qui me prend).
    Fellation/cunnilingus, sodomie, pénétration vaginale, point P ou point G, gland ou clito, tout se mêle pour mieux exploser. TNT permanent, être extrêmement inflammable, être pulvérisée et réapparaître, partir en torche sur un bûcher orgasmique…
    Tout est possible et toujours plus fort que ce que l’on imagine possible. Le corps qui va toujours plus loin que ce que l’on croyait réalisable.

    @bzo
    , tes paroles me touchent

    en réponse à : Ca marche ! #33687
    SophiAir
    Participant

    Bonjour @kirk_
    je viens de parcourir mon fil et je m’aperçois que mes sensations féminines sont arrivées très rapidement. Je ne vais recopier ici tous les passages à ce sujet. Jette un œil et tu verras comment ces sensations sont apparues, se sont développées, ont évolué et sont devenues omniprésentes.

    J’ai l’impression que mon souci c’est d’essayer d’orienter voire de forcer les choses, mais difficile de ne pas en tenir rigueur sous l’effet de l’excitation.

    : effectivement, ce ne peut être qu’un frein lorsque l’on tend absolument vers un résultat. Je crois que c’est très masculin, lié au désir habituel de pénétrer l’autre, et de jouir le plus fort possible. Galoper vers l’objectif, rien que l’objectif.
    Je profite beaucoup plus aujourd’hui du chemin que je prends, des tours et détours, du voyage. Le but sera atteint, c’est sûr, mais lorsque ce sera possible, lorsque je sera passé(e) par de multiples étapes, meilleures les une que les autres.
    Comme je te le disais dans un post plus haut, tu dois écouter ton corps, plutôt que de le guider vers quelque chose. C’est lui qui va te montrer le chemin, à condition que tu le laisses faire. Laisse tes fantasmes te submerger, imagine des choses, mais n’attends rien. Sois à l’écoute des minuscules changements, ressens les infimes ou énormes bouleversements. Toute chose est bonne à prendre, à condition de ne pas essayer de la provoquer. Plus simple à dire qu’à faire. Mais pour moi, cela a été le sésame. Me laisser aller, me laisser faire, me laisser prendre.
    Bons voyages @kirk_

    en réponse à : Ca marche ! #33608
    SophiAir
    Participant

    @kirk_ pas beaucoup de réseau pendant mes vacances. Je reprendrai notre conversation vers le 6 mai.
    En attendant, bonnes découvertes

    en réponse à : Ma séance type, détail de mon expérience #33597
    SophiAir
    Participant

    Et oui, heureux nous ;))) Que notre expérience serve à d’autres, éveille des désirs et des plaisirs.

    @envole
    n’est pas à part. Ou sinon, nous sommes tous à part, chacun dans sa spécificité, chacun dans sa sexualité. Comme dirait l’autre,
    Doutez, si vous voulez, de l’être qui vous aime,
    D’une femme ou d’un chien, mais non de l’amour même.
    L’amour est tout, — l’amour, et la vie au soleil.
    Aimer est le grand point, qu’importe la maîtresse ?
    Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse ?
    Faites-vous de ce monde un songe sans réveil.

    en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #33596
    SophiAir
    Participant

    Bon repos @bzo, prends soin de toi et lève le pied.
    Il m’arrive aussi que des soucis ou un surplus de travail me bloquent. Laisser passer, et revenir de plus belle, et plus belle ;))
    A bientôt

    en réponse à : Mon histoire inachevée #33595
    SophiAir
    Participant

    @christoul, je rejoins @bzo et @aneveil
    Ecouter son corps, et le laisser vivre ses plaisirs, pendant les séances, mais aussi le reste de la journée.
    Etre ouverte à la moindre sensation et se laisser envahir, submerger. Qu’il y ait un orgasme ou non. L’important est de ressentir.

    en réponse à : Ca marche ! #33594
    SophiAir
    Participant

    Bonjour @kirk_

    @bzo
    a répondu en partie à ta question.
    Effectivement, j’ai la chance d’être “tombé dans la marmite” et d’avoir très vite ressenti des orgasmes, des vagues de plaisirs, des ondes de chaleur, etc… sans apprentissage approfondi. J’ai lu le Traité une fois, pour avoir une idée du mode d’emploi. Mais, compte tenu des réactions très vives dès les premières séances, je me suis laissé porté par mes sensations.
    Il faudrait que je relise mon fil et mes réponses à d’autres fils pour savoir quand et comment ma sexualité “féminine” a commencé. Aujourd’hui, j’ai tellement intégré cette évidence, que j’ai du mal à me souvenir de la transition à ma nouvelle nature.
    En revanche, ce qui est sûr, c’est que je n’ai pas cherché à vivre ma sexualité telle qu’elle est devenue. C’est arrivé ! Et c’est formidable. J’imagine que cela correspond à une attente de mon corps et de mon esprit (fantasme, imagination…). Il est vrai que j’ai toujours eu une vie intérieure très riche, une imagination galopante.
    Je ne me projette pas dans cette sexualité féminine, je suis femme pendant ces sessions, et même un peu partout, un peu tout le temps. Un peu comme une Mystique (cf X Men) qui n’aurait que deux personnages à son actif, un homme et une femme. Les deux vivent en moi, et l’une prend le dessus sur l’autre à la moindre occasion, au moindre effleurement physique ou mental.

    @kirk_
    , je ne peux que te conseiller de laisser venir ta propre nature. N’essaye pas de chercher à tout prix à vivre tes séances de telle ou telle façon. Ton corps va te montrer le chemin, à condition que tu lui laisses cette liberté. Ressens tout, ne rejette rien. Tu peux avoir des résistances, parfois inconscientes, dues à l’éducation, au contexte social, etc… Il faut être prêt à sauter dans le vide.
    Je te souhaite de bonnes découvertes et de merveilleux orgasmes.

    en réponse à : Présentation des membres #33580
    SophiAir
    Participant

    Soit le bienvenu @Antoine-m parmi les prostatonautes !
    Fais-nous signe dès que tu auras vécu tes premières séances avec ton Hélix. Toutes les expériences sont intéressantes à connaître, que l’on soit débutant ou pas.
    A très vite donc.

    en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #33571
    SophiAir
    Participant

    Hummm… @bzo, comme tu décris si bien cette sensation permanente de chaleur, de plaisir, de… Enfin, cet état de pré-orgasme permanent, l’infini désir…
    Cette turgescence quelle qu’elle soit, ce gonflement des chairs, offertes, brûlantes, accueillantes. Comme je ressens tout cela, même assis(e) derrière mon ordinateur, les collègues pas très loin… mes cuisses qui se frottent discrètement l’une à l’autre, ma vulve s’ouvre, fleurit, s’épanouit, avide dans ses profondeurs, chair pénétrée et humide.
    Communion avec toi @bzo

    en réponse à : Mon histoire inachevée #33569
    SophiAir
    Participant

    Bonjour @christoul,
    complètement d’accord avec @bzo et @aneveil. Le super O n’est pas le but, mais la conséquence de tes nouvelles expériences. Pour ma part, c’est en étant à l’écoute du moindre écho dans ma chair, mes vaisseaux, à l’affût des soupçons d’étincelle dans mon cerveau, d’un début de chatouillis le long de la colonne ou dans mon bassin, que les sensations ont évolué et se sont amplifiées.
    La respiration pour parvenir à te détendre.
    La méditation pour t’ouvrir à tes propres sensations.
    Le lâcher-prise pour accepter des réactions inédites de ton corps.
    L’ouverture de l’esprit pour accueillir ta nouvelle nature.
    En fait, c’est l’être en entier qui participe, et qui fait vibrer notre petit bijou de prostate.
    Bons voyages et bonnes découvertes (elles sont permanentes, même après plusieurs mois d’extase).

    en réponse à : Débuts et interrogations #33550
    SophiAir
    Participant

    Bonjour @shaka
    vu ce que nous vivons et partageons sur ce forum, je pense qu’on peut se tutoyer 😉
    Si tu ressens l’envie de te masturber, pas de souci. Ce sera juste un plaisir différent. Et tout est bon à prendre. Petit à petit, tu arriveras à t’en passer. C’est juste une étape du rewiring. Les habitudes sont parfois difficiles à passer, mais on y arrive.
    Pendant tes 2/3 mois où tu seras moins disponible pour des sessions avec Aneros, tu peux en profiter pour essayer, sinon la méditation, du moins la concentration sur tes sensations, la maîtrise de ta respiration, le travail de “musculation” de ton périnée, des petites choses faciles à faire, discrètement et qui, même si elles ne t’amènent pas au plaisir, participeront à faciliter tes futurs essais.
    A bientôt @shaka. J’ai déjà hâte de te lire à ton retour.

    en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #33542
    SophiAir
    Participant

    Sapho ne saurait te renier, cher @bzo ;))
    Quelles sont troubles et troublantes nos expériences. Tout se mêle pour notre plus grand plaisir.
    J’ai refait, dernièrement, quelques séances avec mes Aneros. Avant hier, avec le classique Hélix, et hier un début avec le Progasm, pour terminer avec mon fidèle Eupho. Quelles étincelles ! Des orgasmes profonds, puissants, frottements, suintements, caresses et gémissements. Hummm ! Et les répliques, toujours. J’en profite aujourd’hui, dans ma pratique ininterrompue. Qu’elles sont belles et douces ces ondes ! Comme je me sens ouverte et prête à accueillir encore et encore…

    en réponse à : Débuts et interrogations #33541
    SophiAir
    Participant

    Bonjour @shaka,
    tu as manifestement de très bonnes dispositions, et le réveil de ta prostate ne fait aucun doute.
    Maintenant, tout est découvertes, essais, tests, recommencements. Comme le dit @andraneros, ne rien attendre de particulier, mais être ouvert à tout.
    Tu es à l’aube d’une multitude de plaisirs et d’expériences enrichissantes et troublantes. Le cheminement n’est jamais terminé et il est aussi important que les résultats que tu obtiendras sans aucun doute.
    Bons voyages et bienvenu chez les prostatonautes

    en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #33533
    SophiAir
    Participant

    @bzo, pour compléter notre échange, je pense qu’avoir des relations homosexuelles facilite la cohabitation de nos nouvelles sexualités. Vivre la pénétration, se donner, voire s’abandonner existent déjà dans une relation entre hommes. Du coup, nos nouveaux plaisirs peuvent amplifier la relation à l’autre, lui donner une résonance supplémentaire.
    Comment vivre cette nouvelle dimension en étant hétérosexuel, comment faire accepter cette nouvelle dimension à sa partenaire… ? J’avoue que c’est une question que je me pose parfois en lisant les posts de nos amis qui vivent en couple hétérosexuel. On y voit souvent que ce doit être un chamboulement autrement important.

    en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #33532
    SophiAir
    Participant

    Oui, @bzo, j’adore toujours ma vie sexuelle avec mon compagnon. Heureusement, car sinon, je pense que nous aurions quelques problèmes de couple.
    Lorsque mon ami me fait l’amour, et qu’il y a pénétration de sa part, j’ai beaucoup de plaisir(s), mais qui sont plus lié à un orgasme anal, je pense. Enfin, c’est ce que je ressens. Avec le plus souvent, ou pas, éjaculation de ma part (et de sa part aussi bien sûr). Je n’ai pas les mêmes sensations que lors d’orgasmes prostatiques.
    Mais le plaisir résulte aussi de l’échange, du contact de nos peaux, de ses mains sur moi, de sa force à me prendre, de mon laisser-aller, presque ma soumission, même si je n’aime pas ce terme.
    Quand il pratique une fellation, en revanche, je vis une double sexualité, avec, en même temps que toutes les sensations ressenties sur mon pénis, la sensation très claire de vivre un cunnilingus. Et les plaisirs se mêlent avec délice. Mon ami, toujours surpris, adore mes réactions, beaucoup plus puissantes qu’auparavant.
    Mon clitoris et mon gland ne font qu’un, s’il caresse mon scrotum, c’est ma vulve qui s’ouvre, et mon érection vit pendant tout le processus. Mon pénis se raidit et redevient flaccide et vis-versa. C’est très étonnant et très bouleversant. J’adore.
    Après, si c’est moi qui pénètre mon ami, je suis complètement homme, sans aucune ambigüité. Mais si je lui fais une fellation, mon esprit peut partir et divaguer, et me faire voguer vers mes rives féminines…
    Tout est lié, tout se mêle, à mon plus grand plaisir, et au sien.
    Je comprend très bien ta soif de plaisirs solitaires, pour leur force et leur profondeur. Cependant, la chaleur de l’autre reste irremplaçable, même si elle ne se situe pas au même niveau. L’échange de contacts, de fluides, les caresses, les doigts curieux qui s’immiscent dans l’un et l’autre des partenaires, la parole, la voix et les soupirs de l’autre, la chaleur d’un membre viril, vivant et chaud en soi… C’est pour moi indispensable.

    en réponse à : Journal d'un Prostatomane V (aneroless, âge d'or) #33530
    SophiAir
    Participant

    Hummm @bzo, comme tout cela me parle !
    Je vis ce morphing permanent, ce passage du masculin au féminin. Qui me pénètre quand je suis si excitée, sinon moi-même, par mes fantasmes et mon imagination ? Qui sont ces amants si puissants ? Tous sont issus de mon cerveau. Avoir en soi toutes ces possibilités, présentes, disponibles, à tous moments. Les laisser prendre leur place, en soi, et être si multiple, et accueillante, et pénétrant, et ouverte, et puissant, et mouillée de désir, et turgescent de plaisir…
    N’être plus jamais seul et se donner du plaisir, tout le temps.
    Bonheur !

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