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15 sujets de 1 à 15 (sur un total de 15)
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  • en réponse à : Cheminement et Aneros en couple #47084
    QCAnalBoy
    Participant

    Salut always2,

    Je me reconnais dans des tes propos. Depuis mes premières masturbations, j’ai ressenti le besoin d’explorer mon plaisir anal.
    Longtemps, pendant des années, avec le sentiment de honte, j’ai eu mon jardin secret, trop secret. J’ai acheté et caché mes jouets sexuels pendant plusieurs années.

    Comme toi, je suis hétéro et en couple depuis très longtemps. Depuis plusieurs années, ma sexualité anale est maintenant pleinement assumé et partagé avec ma conjointe. Tout a commencé avec une caresse sur mon anus par hasard et maintenant l’anal fait parti de notre sexualité de couple. Je crois que la clé, c’est d’en parlé, que ça devienne un sujet de couple, une plaisir à explorer ensemble.

    J’aime en parlé avec elle, ça me fait du bien. J’aime lui dire que j’ai beaucoup de plaisir avec l’anal et ma prostate, que j’aime qu’elle participe. J’aime lui dire que j’ai mes petits moments à moi, mes masturbations anales et prostatiques…  Mon plaisir solitaire est une partie de ma sexualité, que j’aime trop, complémentaire avec la sexualité du couple! Elle comprend, c’est libérateur. Je crois qu’elle aime me voir jouir autant, de crier de plaisir et de voir mon corps convulser par l’orgasme. Avec elle, je lui dit ce que je ressens, ce qui se passe :  comment je ressens l’orgasme, mon pénis qui réagit autrement, mes sentiments… ce que j’ai envie d’explorer. C’est tellement libérateur… fait le! Parle avec ton coeur, avec ton corps. Je ne crois pas qu’il y ait un risque de délaissé son plaisir, c’est simplement de l’exploration, de la complicité, d’être à l’écoute de l’autre. Si tu te préoccupes de son plaisir… je ne vois pas de risque. Elle va forcément en parler aussi. Tu vas peut-être même l’amener ailleurs, allumer sa curiosité. Je pense qu’elle va prendre du plaisir à participer davantage. Il n’y pas de mal à être honnête et de profiter de tout le plaisir que ton corps peut te donner.

    En couple, j’utilise souvent un aneros ou un plug pendant que je la pénètre ou pendant un cunni. J’ai déjà eu des orgasmes pendant le cunni, j’avais ma bouche sur sa vulve et j’ai commencé à gémir très forts, au point de prendre des pauses de cunni. Finalement, on a jouit ensemble, on criait tous les deux. Au début c’était rigolo. Maintenant ça l’excite à fond. C’était magique. Parfois, c’est simplement des caresses, elle me caresse l’anus et la prostate pendant que je lui caresse le clitoris. Elle m’a donné un des orgasmes les plus puissants de ma vie, en caressant directement ma prostate, presque perdu connaissance… Parfois, elle est à côté de moi, on s’embrasse, elle se masturbe et je jouis avec mon aneros. Il y a tant de possibilité. Ma prochaine étape… le pegging.

    Pour moi aussi, le plaisir anal/prostate c’est une obsession. Maintenant je l’assume et je parle davantage de passion. Ça fait parti de ma vie et ça me rend heureux. Je le dis à ma copine… « je suis accro à l’anal ». Dès que je suis seul à la maison, j’ai un aneros ou un dildo entre les fesses et je me donne du plaisir… et c’est parfait comme ça. Ça me rend heureux.

    Mon anus, c’est mon petit vagin, la partie féminine de ma sexualité. J’ai besoin de le stimuler, de le pénétrer… c’est une force sexuelle en moi que je peux pas renier.

    a+

     

    en réponse à : Reconnaitre un mini-O #45360
    QCAnalBoy
    Participant

    Les textes que j’écris ne s’affichent pas toujours. J’ai perdu deux longs textes… 🙁

    Voici un nouvel essai:

    Bonjour,

    Je prends quelques seconde pour partager mon évolution par à mon plaisir prostatique.<span class=”Apple-converted-space”> </span>

    Depuis quelques sessions, j’ai constaté que j’atteins un genre de phase orgasmique, qui va au delà d’une série d’orgasmes.

    Je m’explique.

    Au début de ma démarche, j’obtenais des orgasmes bien distincts, séparés par des pauses bien définies. J’e revenais au calme entre mes petits orgasmes.

    Au fil des sessions, mes orgasmes ont commencé à s’intensifier et la situation à évoluer.

    Lors de mes dernières sessions, dès que j’atteins mon premier orgasmes, je ne redescends plus dans une pause calme. Je continue à jouir. Mes pauses sont maintenant des petits orgasmes qui s’étirent. Je continue de gémir et respirer fort. Ma prostate bouge encore et continue de me donner du plaisir, jusqu’au prochain gros orgasme. À travers ce long orgasme continue, j’ai de puissants orgasmes bien forts et distincts. L’expérience est assez exigeante en énergie. Lors de ma dernière sessions, j’ai eu une quantité incroyables d’orgasmes puissants, qui augementaient, jusqu’au dernier, un super-o, qui m’a percuter comme un train. J’ai crié comme une bête et mon corps convulsait. Bref, la beauté de cette phase, c’est que j’ai toujours l’impression de jouir, d’être en orgasme, même entre les gros orgasmes puissants.

    Enfin, je me demandais s’il y avait beaucoup d’hommes qui vivaient cette phase orgasmique aussi?

    J’ai de moins en moins d’érections pendant mes orgasmes prostatiques. J’arrive même à oublier mon pénis, à me détacher de lui. Je sais que plusieurs obtiennent de puissantes érections pendant l’orgasme prostatique, comme moi au début. Mais bon, dans mon cas, on dirait que je me détache de mon pénis pendant mes sessions. Je me demande si d’autres hommes ont vécu ce changement?

    Parfois, je m’amuse à filmer mes séances. J’aime me regarder jouir, d’avoir un regard extérieur à mon corps pendant le plaisir. J’apprends beaucoup de chose. C’est excitant de voir le masseur bouger entre mes fesses, de m’entendre gémir et crier de plaisir, de voir mon corps vibrer ou convulser, de voir le liquide séminale couler abondamment. J’ai vraiment ma façon à moi de jouir. Mais je me film aussi par curiosité car je ne vois pas tant de vidéo sur le Web, d’homme qui jouissent comme moi. Beaucoup, de vidéos de séances d’Aneros présentent des sessions qui se terminent par des éjaculations, des sessions qui ne m’apparaissent pas comme de vrais orgasmes ou super-orgasmes prostatiques, mais plus du « prostate milking ». Enfin, je sais que ce plaisir se décline sous différentes formes, mais bon, il n’y pas beaucoup de vidéo qui se rapprochent de ma pratique. Avez-vous trouvé des vidéos qui représentent bien ce que vous vivez?

    Merci à tous!

     

    en réponse à : Reconnaitre un mini-O #45359
    QCAnalBoy
    Participant

    Les commentaires ne fonctionnent pas…

    en réponse à : passage à la grande école classe progasm #44607
    QCAnalBoy
    Participant

    je retiens la solution de OCAnalboy pour une utilisation de Helix avant Progasm

    Ah! Je suis content de voir que ma publication ait inspiré quelqu’un. Je souhaite sincèrement que la combinaison te donne beaucoup de plaisir!

    J’aime beaucoup la versatilité d’avoir deux masseurs de grosseurs différentes. L’utilisation des deux masseurs fait partie de ma routine de séance de massage prostatique. Je débute toujours avec l’Helix. Parfois je n’ai pas besoin de passer au Progasm et je jouis intensément. Dans ce cas, la douceur de l’Helix suffit. Parfois, je ressens le besoin d’une présence plus forte dans mon rectum, pression plus importante sur ma prostate, un sentiment de remplissage. Quand je sens l’excitation monté, je passe au Progasm. Comme toi, les tremblements arrivent très tôt avec le Progasm. L’orgasme arrive assez rapidement. Pendant l’orgasme prostatique, ma prostate et les muscles de mon rectum convulsent énormément. Le Progasm bouge beaucoup, tout seul, j’ai le sentiment qu’on me fait l’amour, qu’on me sodomise. La sensation du mouvement du Progasm dans le rectum est incroyable, les contractions sont très puissantes. Pendant ces orgasmes, les muscles de mon corps contractent beaucoup, ça me demande beaucoup d’énergie, je suis généralement épuisé après 3-5 orgasmes.

    Par contre, pour l’utilisation d’un masseur pendant l’éjaculation, je trouve que le Progasm est trop gros. Quand je fais l’amour avec ma conjointe ou quand je me masturbe, je préfère le Helix, le niveau de pression sur la prostate est parfait.

    Bref, j’aime beaucoup le Progasm. J’adore la pénétration anale et ce masseur me donne le sentiment de remplissage que j’aime tant.

    J’ai vraiment hâte de lire la suite de tes aventures. Je te souhaite beaucoup de plaisir!

    en réponse à : Reconnaitre un mini-O #44523
    QCAnalBoy
    Participant

    @BZO

    Tes réponses sont de la poésie érotique, c’est magnifique!

    Tu as atteins un niveau de maîtrise incroyable, c’est inspirant. Ça me motive à continuer ma progression, à me connecter davantage avec mon corps et mes émotions.

    Merci

    en réponse à : Reconnaitre un mini-O #44513
    QCAnalBoy
    Participant

    j’admire ta capacité à contenir en toi les effets de l’orgasme,


    @BZO
    , Ce n’était pas le plus gros orgasme prostatique au monde, l’intensité me permettait de garder un certain contrôle. J’aurais aimé voir mon visage pendant l’orgasme.

    Par contre, je dois avouer qu’au niveau des émotions, j’ai vécu quelque chose de fort. J’ai trouvé le moment très érotique, inattendu. J’ai senti une forme d’excitation intérieur vraiment agréable.

    Je savais qu’on pouvait jouir de la sorte, tu en as parlé à plusieurs reprises, de cette capacité à jouir sans le masseur. Je pense qu’au moment où j’ai senti les premières contractions et qu’elles continuaient, je me suis dit «Oh! Est-ce que je suis capable de jouir ainsi? Atteindre ce niveau? » Je crois que cette état d’esprit m’a excité davantage et l’orgasme a pris place. Je suis vraiment content d’avoir jouis de cette manière.

    Bref, plus je pratique, plus je me connecte davantage avec ma prostate, le plaisir anal.

    Merci @BZO, ton parcours est inspirant!

     

    en réponse à : Reconnaitre un mini-O #44511
    QCAnalBoy
    Participant

    Bonjour,

    J’ai une nouvelle expérience à partager.

    La semaine dernière, je me suis donné trois bonnes séances de massages prostatiques, à l’aide de mes deux masseurs (Helix et Progasm). J’ai eu de très bons résultats, des orgasmes bien puissants. Bref, ma prostate m’a fait vibrer!

    Le lendemain de ma dernière séance, le vendredi matin, je sentais bien ma prostate, elle chatouillait, encore fébrile. Comme si elle respirait doucement, je la sens bouger doucement… enfin, c’est ce que ressens… une métaphore…

    Bref.

    Je travaillais au bureau, devant mon ordinateur, bien concentré sur ma tâche. Je bouge régulièrement un peu les fesses, pour corriger ma position assise. Tout à coup, je sens ma prostate faire quelques petites contractions, ces mêmes petites contractions que j’ai au début de mes séquences orgasmiques lors de mes sessions d’Aneros. La sensation éveille mes sens et mon attention. J’arrête de bouger et je ferme les yeux pour me concentrer sur la sensation. Je respire profondément… je me détends… hop, une nouvelle mini série de contractions… puis un pause. Je sens une petit chaleur qui monte en moi, l’excitation se propage dans mon corps. Les contractions reviennent et tout mon esprit est concentré sur les sensations que m’offre ma prostate. Le tout s’accélère et je retrouve les sensations que j’ai avec mon masseur. Je sens mes fesses bouger involontairement sur ma chaise et ma prostate se lance dans des contractions de plus en plus puissantes. Oh my god! C’est parti. C’est la fête dans mes fesses. Mon pénis gonfle de plaisir, une puissante érection s’installe dans mes sous-vêtements, comme s’il voulait déchirer mes vêtements pour sortir et s’étaler de tout son long. Je portais un string, pas besoin de vous dire que mon pénis occupait toute l’espace disponible. C’était très serré, presque douloureux. Bref, je suis silencieux sur ma chaise presque d’immobile, au travail, et dans mon corps… c’est la fête! Mon visage se crispe, j’ai une vague de plaisir qui traverse mon corps. Bang! J’ai un orgasme! Ma prostate se contracte fortement et mes fesses tremblent de plaisir. J’étais figé sur ma chaise, savourant cet instant inattendu.

    J’ai du attendre quelques minutes pour me calmer. J’espérais que personne me demande de me lever… affichant une énorme érection dans mes pantalons. Un coup la tension descendu, je suis allé aux toilettes pour reprendre mes esprits et essuyer les écoulements de liquide séminale dans mon string.

    C’est mon premier orgasme prostatique sans masseur Aneros. L’orgasme m’a pris par surprise. Ce n’était pas le plus, mais il m’a amené plus loin dans ma démarche, de me connecter davantage avec ma prostate. C’était vraiment génial!

    J’avais besoin de le partager.

    Merci

    en réponse à : Reconnaitre un mini-O #43443
    QCAnalBoy
    Participant

    Bonjour @Andraneros, @bzo et les autres!

    Bon j’ai pris un peu de temps pour répondre, mais j’avais besoin de bien articuler mes idées! 🙂

    Je suis doublement heureux de lire ton message d’hier. En premier lieu ta fidélité est une source de satisfaction pour nous après une bonne année sans message de ta part, mais surtout le sujet de ton message est un vrai bonheur pour moi.

    J’étais plus discret dans la dernière année, car j’évoluais de mon côté, lentement, pas à pas. Aussi, je n’avais pas le sentiment de pouvoir bien articuler ce qui évoluait. Je devais surement prendre du recul et gagné un peu de vécu pour revenir en force. 😉

    Tu étais déjà bien avancé dans ta progression vers l’orgasme prostatique après quelques mois d’expérience bien plus laborieux selon ce que je comprends. Je suis évidemment très curieux, tout comme nos lecteurs qui débutent ou ont du mal à vivre ce que tu vis, de savoir comment s’est passée la transition entre tes grosses vagues de plaisir / mini-Os de début 2021 et les orgasmes prostatiques pleinement assumés dont tu nous as donné la description hier.

    Oui, je pense que j’ai beaucoup progressé. Je sens que j’ai pris de l’expérience à écouter mon corps, à percevoir les sensations. Je ne dis pas que j’ai des bons résultats à tous les coups, mais je crois que je sais maintenant cibler les moments où mon corps est réceptif. Avec ma vie chargée et intense, c’est un défi de me donner un contexte idéal pour profiter au maximum d’une séance d’Aneros. Le stress, la fatigue, le manque de temps, etc. Avec une famille très active, un horaire bien chargé, ce n’est pas facile de trouver un moment pour se détendre, de jouir et de gémir, avec tout le temps que ça demande! Quand les occasions se présentent, on saute dessus! Avec le temps, j’apprends à préparer mon état d’esprit pour atteindre l’orgasme prostatique. J’essaie de cibler les moments où mon corps offre une belle énergie sexuelle. Par exemple, si mes séances sont tard le soir, je suis fatigué, les enfants sont couchés et je ne peux pas faire de bruit, je n’ai pas de bon résultats. Quand je sens que mon corps est excité, plein d’énergie, que je suis seul à la maison, que mon anus chatouille d’excitation, mes sessions d’Aneros sont parfaites! Je jouis!

    Pour ma part, le succès vient du fait que je comprends mieux mon corps et du contexte dont il a besoin pour jouir.

    Je ne crois pas avoir atteint le Super-O, du moins pas de la manière que certains le décrivent. C’est relatif à chaque individus je suppose. Pendant mes orgasmes prostatiques, je deviens un peu en transe, enfoui dans mes sensations et émotions, à l’intérieur. J’ai de puissants orgasmes prostatiques et je suis parfaitement heureux avec ça, même si ça ne devient pas démesuré. Je crois @BZO disait un jour, il faut surtout se laisser aller, dans le moment présent. Je crois qu’il a parfaitement raison. J’ai commencé à avoir des résultats quand j’ai vraiment pris le temps de savourer les sensations, juste être attentif aux sensations de mon corps. Qui sait… le Super-O va peut-être me surprendre un jour.
    Pour moi, une séance d’Aneros c’est une occasion de vivre une expérience sexuelle intime, un moment solitaire, un cadeau pour moi-même. C’est une expérience physique et émotionnelle.

    La jouissance que procurent tes orgasmes péniens a-t-elle suivi une évolution équivalente ?

    Oui certainement. C’est difficile à expliquer, mais je crois que ce sont mes orgasmes en général qui ont atteint un niveau supérieur. Que ça soit par la stimulation de mon pénis, ma prostate ou mon anus (ou une combinaison des trois), je sens que mon corps me donne plus de jouissance, des orgasmes plus puissants.
    Pour l’orgasme pénien, ma prostate est bien éveillée et je suis davantage conscient de toutes les sensations pendant l’éjaculation. Je note aussi un changement par rapport à mes réactions. Je gémis très fort, j’extériorise mon ressenti. Avec ma conjointe, quand j’éjacule dans son vagin ou sur son corps, je ne me gêne plus à partager l’intensité de mes orgasmes.

    Comment ta femme a-t-elle évolué de son côté ? Plus précisément a-t-elle poursuivi sa découverte de la stimulation anale qui paraissait prometteuse ? A-t-elle eu l’envie de développer sa capacité à vivre des orgasmes inspirée par ta transformation ? Ton développement sexuel, peut-être accompagné par celui de ta femme, a-t-il modifié vos jeux érotiques ?

    Ma conjointe et moi avions tenté quelques stimulations anales. Cependant, elle m’a partagé qu’elle n’éprouvait pas le même plaisir que moi. Je comprends simplement qu’elle n’a pas le désir d’explorer ce volet. Je crois que notre vie sexuelle la comble bien. Par contre, ce qui a changé (et qui évolue encore au fil des jours) c’est que mon plaisir anal est beaucoup plus assumé dans notre couple, il prend pleinement sa place dans nos pratiques sexuelles. Elle devient une complice de ce plaisir. Je pense qu’elle s’étonne encore de me voir jouir aussi intensément, de la façon que mon corps se crispe de plaisir et la puissance de mes gémissements.

    Bien qu’elle ne soit pas tant engagée dans une démarche plus exploratoire (je crois qu’elle n’en sent pas tant le besoin), je constante qu’elle a du plaisir a être complice à ma transformation. Elle aborde notre vie sexuelle avec beaucoup plus d’ouverture. Je crois que c’est grâce au dialogue que nous avons, c’est la clé.

    Dans nos jeux érotiques, nous avons surtout ajouté la pénétration anale (moi qui se fait pénétrer). Ma prostate en profite aussi, mais c’est surtout des caresses de mon anus et de l’utilisation de jouets. J’utilise un peu l’Aneros, pendant qu’on fait l’amour, mais ce n’est pas du tout comme une séance en solo. C’est vraiment pour bonifier mes orgasmes. L’Aneros est un jouet assez dur et je trouve qu’il pèse fort sur la prostate (un peu trop) avec des mouvements vigoureux de mes hanches pendant que je pénètre ma conjointe. Je crois que les muscles de mon anus/rectum sont très puissants, quand j’éjacule avec l’Aneros, dans certaines positions, c’est trop de pression sur ma prostate. Ma conjointe me disait d’ailleurs que mon anus serre très fort pendant l’orgasme. Elle me disait en blague : « Tu vas me casser le doigt avec ton anus! 🙂 ». Bref, je trouve que l’Aneros se savoure surtout dans la délicatesse.

    J’ai quand même le désir de vivre une séance d’Aneros avec ma conjointe, sans pénétration. dans l’idée qu’elle m’accompagne dans l’orgasme prostatique. Je l’imagine à côté de moi, avec des caresses douces, des baisers, sans toucher mon pénis, sentir l’odeur de sa vulve, toucher ses seins… Je veux lui faire vivre mes orgasmes prostatiques. J’aimerais qu’elle vive cette expérience avec moi, dans une forme de masturbation mutuelle.

    Malgré le fait que ma vie sexuelle s’enrichisse beaucoup avec ma conjointe, j’ai encore mon petit jardin secret. J’aime la pénétration anale, sentir mon anus étiré par un godemichet de bonne taille. C’est peut-être le seul jouet que j’ai encore de caché, dans le tiroir secret de la gêne. Je ne suis pas encore prêt à lui montrer cet énorme pénis mauve en caoutchouc, de lui dire que j’aime les jouets de cette taille. Mais bon, mon objectif est de lui avouer et d’introduire cette pratique dans notre couple. J’ai vraiment un fantasme qu’elle me pénètre avec un gode-ceinture, qu’elle me fasse l’amour, de me faire prendre et de me sentir pénétré. Mais bon, je crois que je vais y arriver, mais je nous laisse le temps d’évoluer, pas à pas, sans rien brusquer.

    La découverte de la jouissance prostatique a profondément modifié ma sexualité. L’exemple de ma transformation a encouragé ma femme à suivre une voie de même nature. Nos ébats sexuels sont beaucoup plus riches, beaucoup plus satisfaisants et beaucoup plus fréquents qu’ils ne l’ont jamais été précédemment

    Je suis vraiment content pour toi, c’est une belle richesse! Même si ma démarche a d’énorme effets positifs sur la sexualité de mon couple, je n’ai pas atteint ton niveau de symbiose sexuelle. Malgré tout, tout évolue de jour en jour. Je trouve que ta relation est inspirante elle me motive à continuer à m’investir dans cette voie.

    Au début de ta démarche, avec la découverte du plaisir prostatique, comment as-tu géré tout ça avec ta femme?
    Était-elle très ouverte sur le sujet?
    Comment a t-elle réagi?
    Elle a posé beaucoup de question?
    Est-ce que ta démarche vous a amené à explorer d’autres facettes de votre sexualité?

    Toute ma démarche avec l’Aneros et mon plaisir anal, ça fait partie de ma vie sexuelle qui s’épanouit dans ma relation de couple et dans la masturbation en solitaire. C’est un état d’équilibre assumé. Tout est parfaitement complémentaire. J’adore me masturber, sous toutes ses formes. J’aime sentir ma prostate exploser de plaisir, mon anus se contracter, mon pénis durcir entre mes mains. J’adore sentir le sperme chaud jaillir de mon pénis et éclabousser partout sur mon , sur mon visage. Ma conjointe le sait et c’est parfait comme ça. C’est mon moment à moi, un plaisir égoïste qui essentiel pour moi. C’est même un élément qui donne de la robustesse à mon couple.

    Avec ma prostate, j’apprivoise un plaisir différent, une relation différente avec mon corps. Je me reconnais beaucoup dans les propos de @BZO. C’est ma féminité qui s’exprime par ma prostate, par mon corps. Tout ça évolue à travers mon hétérosexualité, ouverte et enrichissante. Je crois sincèrement que la féminité chez l’homme est un pouvoir à découvrir, à apprivoiser, que ce n’est pas une menace à la virilité, mais bien une force complémentaire. Je trouve que c’est beau et enrichissant.

    Je trouve aussi que ces formes de plaisirs se manifestent davantage dans les médias. Malgré tout, je n’ai pas encore eu l’occasion (et le courage) d’en parler avec des amis. Je ne suis pas certain de leurs réactions. J’ai peur d’être jugé. Encore du chemin à faire. Heureusement vous êtes là!

    Petit sujet parallèle : Je suis aussi un grand fan du String masculin. J’adore sentir le bout de tissu entre mes fesses, caressant mon anus du même coup. Je me sens coquin. Mais bon, c’est aussi encore un tabou, je souhaite que ça se démocratise, que les normes sociales évolues encore. Pour l’instant juste ma conjointe est au courant. Quand pourrai-je me changer dans un vestiaire, porter mon string sans me sentir jugé? De me pencher et ne pas me soucier que l’on voit mon string dépasser de mes pantalons. Dois-je m’assumer et faire face au jugement des autres, de subir les dires des autres, affecté ma réputation dans mon milieu…? Je ne sais pas si je suis assez courageux pour défié l’opinion des autres et amener d’autres hommes à s’afficher… enfin, un enjeu différent.

    J’apprécie grandement échanger avec vous, me confier.

    Vous me faites du bien.

    en réponse à : Description de l'orgasme prostatique #43322
    QCAnalBoy
    Participant

    Je me lance à mon tour,
    Je trouve ce sujet très inspirant et excitant.
    Juste de vous lire, l’excitation monte en moi… j’ai la goute au bout du gland.

    Mon critère premier, pour me lancer dans une session d’Aneros, est le sentiment d’excitation anal. C’est drôle à dire, mais dans mon cas, ça fait une bonne différence. Quand je sens se désire, ce sentiment que mon anus veut tout avaler, comme une grande bouche affamé, c’est gage de succès avec l’Aneros. Je m’installe sur le dos, les jambes un peu pliées légèrement, dans une ambiance feutrée, très peu de lumière. Je m’injecte un peu de lubrifiant dans le rectum et j’insère l’Aneros. Habituellement, mon anus contracte un peu involontairement, comme s’il était trop excité de la sensation de pénétration. Je débute alors une phase de relaxation, avec de grandes respirations. C’est rare que j’ai besoin de contracter volontairement les muscles du périnée. Je cherche surtout à trouver la bonne position, en jouant avec la position de mes fesses, les muscles de mon anus, pour que l’Aneros s’appuie sur ma prostate. À ce moment, je me concentre sur la douce sensation de ma prostate. À peines quelques minutes plus tard, je ressens des palpitations au niveau de la prostate. Ce sont des petits tremblement irrégulier. À ce stade, ces palpitations augmentent mon plaisir et m’amène à l’autre phase. Je me concentre très fort sur ces palpitations et ça déclanche des spasmes au niveau de mes fesses et de la prostate. Du coup, l’Aneros bouge de plus en plus et le mouvement augmente encore le plaisir. Habituellement mon pénis commence à durcir, c’est un signe clair que l’orgasme s’en vient. Le plaisir et les spasmes deviennent très forts et régulier, c’est exponentiel. C’est l’orgasme! C’est tout la zone anal qui contracte fort et qui projète le plaisir dans le reste de mon corps. À ce point, l’Aneros se promène vigoureusement dans mon rectum au rythme des vagues de plaisirs, il me pénètre et masse ma prostate avec vigueur. Je ne contrôle, ça se fait tout seul. Comme on le dit souvent, l’aneros me fait carrément l’amour. C’est un sentiment qui se rapproche des contractions lors de l’éjaculation. Mon pénis est pleinement en érection, me donnant un sentiment de dureté incroyable. J’ai l’impression que ma prostate est gonflée par le plaisir, mes jambes tremblent énormément. J’ai habituellement beaucoup d’écoulement de mon pénis. Bref, je jouis. Je gémis très fort, me laissant emporté par le plaisir. Verbaliser le plaisir est très important pour moi. Pour ma part l’orgasme est très intense au niveau de mes muscles, mon corps se contracte beaucoup, ça me vide de mon énergie. Après 3-4 orgasmes, je suis épuisé, j’arrête.

    Comme j’ai déjà dit sur ce forum, j’ai un sentiment de plaisir féminin. C’est un orgasme intérieur, qui touche mes émotions, je deviens super sensible. Suite à mes séances, je me sens serein et rassasié. Je ne sens pas le besoin de me masturber jusqu’à l’éjaculation. J’ai appris à séparer ces deux plaisirs, prostate et éjaculation. Ce sont deux trucs différents.

    Pour les 2-3 heures suivants mes séances, je ressens encore des vagues de plaisir au niveau de la prostate et de l’anus, c’est vraiment très agréable.

    Je me trouve chanceux de pouvoir vivre ce plaisir. C’est une dimension magnifique de ma sexualité. Dommage que beaucoup d’hommes passent à côté… par peur, préjugés, etc.

    Merci à ce forum de m’aider à cheminer!

    en réponse à : Reconnaitre un mini-O #40253
    QCAnalBoy
    Participant

    Bonjour,


    @Andraneros
    , je me permets de faire une petite mise à jour de mon évolution avec mon plaisir prostatique et ma relation avec ma conjointe. Je crois que nous franchissons de nouvelles étapes, dans notre complicité à vivre ce plaisir. La semaine dernière, elle m’a offert de me faire des caresses anales. Quelques goutes de lubrifiants plus tard, son doigt se promenait dans mon intimité. Elle maîtrise de plus en plus les caresses et j’ai vraiment eu beaucoup de plaisir. Pas tout à fait comme une session d’Aneros, mais ma prostate et mon anus explosait de plaisir. Je crois même que je suis passé à deux doigts de l’orgasme. Le plaisir montant sans cesse, j’ai gémie très fort, pour ne pas dire crier de plaisir! Je me suis vraiment laissé aller… comme pour lui faire comprendre à quel point elle me faisait jouir, je voulais lui faire comprendre l’intensité de mes sensations. Juste à la toute fin de la session de caresses, je me caresse jusqu’a éjaculation. Même si la finalité était par stimulation de mon pénis, la majorité du plaisir émergeait de ma prostate. J’ai tellement jouit!!!! Elle m’a fait l’amour avec ses doigts… C’était merveilleux! J’avais l’impression d’être en état un choc post-orgasmique. J’étais tellement gêné d’avoir crier pendant mon plaisir, je lui ai même partagé ma gêne. Mais le plus beau dans tout ça, c’est qu’elle me comprenait, elle me disait que c’était parfait, que j’exprimais mon plaisir, de me laisser aller. On a rit ensemble. On a pris quelques minutes pour parler de cette expérience. Elle m’a posé des questions à savoir si elle faisait la bonne chose avec ses doigts. Je lui ai dit que c’est doigts étaient magiques, que ça faisait des étincelles quand elle touchait ma prostate. Bref, c’était un super beau moment d’échange sur mon plaisir anal/prostatique. En fait, nous avons fait des blagues durant toute la journée, sur l’intensité de mon plaisir. Personnellement, je trouve que c’est très épanouissant de sentir qu’on peut vivre ce plaisir en couple, dans le plaisir et le sourire, sans avoir l’impression que l’autre ne comprends pas. Bref, la communication fait une différence et le tout progresse beaucoup.

    @Andraneros, dans le passé tu me demandais si ma démarche influençait ma conjointe… je crois que ça commence. Habituellement elle tolère que je joue un peu avec son anus, petite pénétration d’un doigt… mais elle ne démontrait pas tant d’intérêt. Un peu plus tard dans la semaine, nous avons refait l’amour. Je lui caressais le clitoris avec ma langue et je la sentais très excité, je me suis amusé à promener mon doigt sur sa vulve, entre ses fesses. Finalement, elle a jouit avec un mon doigt qui pénétrait son anus. Je l’ai posé la question si elle avait apprécié cette caresse, elle m’a dit que oui. J’étais très content, habituellement elle est plutôt indifférente aux caresses de l’anus. J’ai vraiment l’impression que mon plaisir l’influence lentement, l’amène à s’intéresser, à s’ouvrir (désolé pour le jeu de mots…) à ce plaisir.

    Bref, le tout évolue et c’est génial! Je vis de magnifiques moments sexuels avec ma conjointe. 🙂
    Merci à tous

    en réponse à : Reconnaitre un mini-O #40216
    QCAnalBoy
    Participant

    Bonjour @Andraneros

    Merci pour tes commentaires. Écrire ma démarche a été très enrichissant. Peut-être que ça pourra inspirer/aider quelqu’un…
    Petit aveu, j’ai trouvé l’expérience d’écriture très excitante. Me remémorer les expériences clés avec ma conjointe… au moment d’ajouter le dernier point au texte, quelques goutes de liquide séminal mouillaient mon sous-vêtement.

    L’émission en question est Moteur de recherche,de Radio-Canada. Voici le lien :

    https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/moteur-de-recherche/segments/chronique/202607/sexe-penis-vagin-clitoris-lgbtq
    Le commentaire de la sexologue est à 8:00, elle parle de la stimulation de la prostate chez les hétéro. C’est vraiment une excellente chronique.

    Pour ma conjointe, non, elle n’est pas tant dans une démarche de recherche de développement. Je crois que ses attentes sexuelles sont plus simples que les miennes. Cela dit, je sens une évolution dans sa perception et je crois qu’elle se laisse inspirer par ma démarche, qui a des répercussions sur notre vie sexuelle. Alors, je tente d’être sexuellement inspirant, par mon ouverture d’esprit, ma curiosité, mon respect et ma patience.

    Je pense que ça donne déjà des résultats. Comme je disais, je me permet quand même de lui titiller un peu l’anus. Il y en environ 2-3 semaines, pendant que je lui faisais l’amour oral, j’ai placé délicatement un doigt sur son anus, sans l’enfoncer. Elle même, elle initié un mouvement du bassin pour que mon doigt pénètre son anus. Elle était en contrôle de la pénétration. C’était une première. À peine quelque secondes plus tard, elle jouissait très fort. Je fut moi-même impressionné par la puissance des contractions de ses muscles de l’anus. L’expérience m’a énormément excité. Je pense que le temps va bien faire les choses. Mais comme on dit, nous irons plus loin si elle en a envie, c’est important pour moi.

    Je vais regarder de très près le Womanizer, ma conjointe une authentique clitoridienne. Je crois que c’est sont genre de trucs. 🙂

    Autre point
    Depuis que j’explore mon plaisir prostatique, j’ai l’impression que mes orgasmes péniens sont plus intenses. Peut-être simplement par ce que je porte une attention différente aux sensations. La dernière fois que j’ai fait l’amour, c’était le bon vieux missionnaire. Par contre, je pénétrait ma conjointe avec plus de lenteur et profondeur. Je trouve que ça me permet de mieux recevoir le plaisir de ma prostate.
    Du même coup, je me rend compte aussi que je m’exprime davantage pendant l’orgasme. Je ressens le besoin de gémir, de verbaliser mon plaisir. C’est pratique m’aide pendant mes séances d’Aneros et je crois que je la transpose cette approche dans les autres sphères de ma sexualité. C’est super.

    Merci pour votre écoute, c’est précieux!

    en réponse à : Reconnaitre un mini-O #40211
    QCAnalBoy
    Participant

    Bonjour @Andraneros,

    Pour ma démarche avec ma conjointe, j’essaie de prendre mon expérience de plaisir de la prostate et d’amener ce potentiel sexuel dans mon couple. C’est une belle histoire qui évolue lentement, sans rien brusquer, dans un rythme respectueux. Voici un peu comment ça évolue.

    Cela fait plusieurs années que je pratique la stimulation anale, en solitaire, en secret, avec une grande variété de jouets. J’ai exploré des petits plugs anal et des dildos de différentes tailles et formes. Bref, mon anus a un peu d’expérience en matière de pénétration. Il y a quelques années, j’ai exploré le massage prostatique, mais sans obtenir de bons résultats, mauvaise approche (impatience et stimulations trop vigoureuses) et mauvais équipement (masseur prostatique bon marché).

    Depuis les débuts, en couple, j’ai toujours eu une crainte d’aborder la dimension anale avec ma conjointe. Mais bon avec le temps, à l’occasion, j’ai commencé à utiliser un buttplug classique, dans nos rapports sexuels. C’est plutôt discret, je l’insère, elle le sait, mais on n’en parle pas. Elle sait donc depuis assez longtemps que j’ai un certain intérêt pour le plaisir anal, sans plus.

    Par contre, il y a environ 4 mois, il y a eu un point tournant dans notre vie sexuelle. Elle et moi écoutions une balado qui aborde des sujets de toutes sortes. C’est tiré d’une émission de radio crédible, très reconnue par sa rigueur et la qualité des intervenants. Cette fois-ci, l’émission offrait une tribune à une sexologue qui disait que les hommes possédaient un fort potentiel de plaisir par la stimulation anale et prostatique, que cette pratique en couple méritait d’être explorée. Je crois que cette idée, amenée par quelqu’un de crédible aux yeux de ma conjointe, à fait un bout de chemin dans sa tête. Cette affirmation donnait un tout autre contexte, moins tabou, ouvert d’esprit, en accord avec une sexualité d’un couple moderne. Aborder le plaisir anal dans une relation hétérosexuelle peut s’avérer un défi. Bref, je pense que la sexologue en question à brisé une barrière idéologique, les hommes peuvent se faire pénétrer, avoir du plaisir par la voie anale et la prostate.

    Plus tard dans la semaine, nous faisons l’amour et nous étions tous les deux très excités. Je lui faisais l’amour oral, mes jambes tournées vers elle, lui donnant un accès facile à mon sexe. Comme elle le fait souvent, elle me caresse le pénis et les testicules pendant que ma langue s’occupe de sa vulve. Soudainement, je sens un des ses doits se diriger vers mes fesses. Je ne peux m’empêcher de laisser aller un gémissement pour lui signifier que j’aime beaucoup cette initiative. Elle continue son chemin vers mon anus et puis le caresse. Je suis vraiment sensible dans cette zone et je commence à gémir encore plus fort. C’est vraiment très bon, j’ai énormément de plaisir. Elle se rend compte rapidement et ça l’excite énormément. Pour ma part je tente par tous les moyens de garder ma concentration sur ma tâche. Pas si simple avec tout ce plaisir entre mes fesses. Deux minutes plus tard elle jouit très fort. Après avoir repris ses esprits, elle se couche à côté de moi, se lubrifie le doigt, m’écarte les cuisses et recommence à me caresser l’anus. Elle enfonce doucement son index. C’était si bon!!! J’ai gémi très fort, j’en étais même très gêné. Pendant qu’elle me pénètre légèrement, pas trop creux, pas encore à la prostate, je me masturbe en même temps. À ce stade, ma concentration passe de mon pénis à mon anus, à tour de rôle. Comme un combat de boxe entre mon anus et mon pénis, à savoir qui va déclencher l’orgasme. Je me suis donc concentré sur mon anus et quelques instants plus tard, j’ai eu un puissant orgasme, une quantité de sperme impressionnante. Elle stimulait mon anus, mais c’est tout mon rectum qui dansait, je sentais un grand plaisir aussi avec ma prostate, même si elle n’était pas directement stimulée. Nous avons discuté de cette nouvelle expérience, je lui ai dit que j’aimais beaucoup quand elle me stimulait à cet endroit. Je l’ai senti étonné de l’intensité du plaisir que j’ai eu. C’était un moment important, on accueillait un nouveau plaisir dans notre pratique sexuelle.

    La seconde fois, je lui ai demandé de me pénétrer plus creux avec son doigt, ce qu’elle fit. Encore une fois, j’étais gêné de l’intensité de mon plaisir. Mon plaisir montait comme des plateaux exponentiels, mes gémissements ne cessaient d’augmenter, avec des sons que je ne fais pas habituellement, de plus en plus fort. Tout mon corps était tendu de plaisir, accompagné de tremblement musculaire. J’ai tellement joui!!! Comme la fois précédente, je me masturbais pendant qu’elle me pénétrait avec ses doigts. C’était un orgasme différent, très anal, mais quand même classique. J’étais pratiquement dans un état second. J’avais presque honte de jouir si fort. Encore une fois, je l’ai senti impressionner par la puissance de mon orgasme, de mon plaisir. Je pense que me séances avec le masseur me permettent de savourer le plaisir de ma prostate, mais si la stimulation est pratiquement indirect. Je la sens, je me concentre sur la sensation de plaisir, je jouis.

    Un masque venait de tomber. Après notre rapport, nous avons parlé de la stimulation directe de la prostate, que je m’informais sur l’orgasme prostatique, jouir sans éjaculer, que je voulais explorer ce type plaisir. Je lui ai demandé de participer à cette exploration, qu’elle me touche un peu plus creux, directement la prostate. Elle m’a avoué qu’elle avait peur de me faire mal, dans cette zone très délicate. Elle avait remarqué que mes muscles de l’anus se contractent très fort pendant la stimulation. Je peux comprendre, j’ai aussi l’impression que mes muscles de l’anus sont très puissants. Je l’ai rassuré. Je lui ai dit que mon anus, bien excité et lubrifié, était capable de prendre une pénétration plus vigoureuse et profonde. Je lui aussi ai dit que j’avais acheté un masseur prostatique pour explorer ce plaisir en solitaire. Je lui ai parlé de mes premières explorations avec le masseur et du fait que je suis beaucoup plus sensible aux sensations de ma prostate, que je sentais même une différence dans nos ébats amoureux. Bref, nous avons aussi parlé de confiance et de complicité, je pense que c’est la clé de toute cette démarche.

    Depuis ce jour, je me sens libéré, moins en cachette. Lors de nos relations, elle me caresse la prostate et nous explorons cette sensation ensemble. Tout ce passe délicatement, sans trop placer d’attente. Je ne veux pas la brusquer, respecter son rythme, elle apprend aussi, son état d’esprit évolue. Je ne veux pas brusquer dans notre conception de notre sexualité. On se donne des repères, ajouter progressivement ce plaisir à notre vie sexuel, sans rien délaisser, pas tout prendre la place. La patience et le respect, selon moi, sont les clés. Après tout, je ne suis pas si pressé.

    Aujourd’hui j’explore les opportunités afin d’amener mon expérience de plaisir prostatique dans rapports sexuels avec ma conjointe. C’est un défi d’amener une séance avec l’Aneros, sans toucher le pénis, dans un rythme sexuel plus lent et délicat, que ça soit une belle expérience pour elle aussi. Peut-être explorer un peu le tantrisme… dans le fond, mes séances solo avec l’Anéros portent déjà fruit. Forcément, ça influence ma sexualité de couple.

    Nous avons un peu exploré l’anal de son côté, mais c’est moins son truc. Mais bon, ça m’excite beaucoup de lui caresser ou lécher l’anus. Elle l’accepte bien, mais elle ne demande pas d’aller plus loin. Mais, peut-être qu’avec le temps elle voudra, mais je ne brusque rien. Je dois avouer que j’aimerais vraiment lui faire l’amour anal et de jouir dans son rectum. J’aimerais aussi qu’elle me pénètre avec un God-ceinture, j’aime aussi le sentiment de remplissage, de sentir mon anus bien étiré, stimuler la prostate en même temps. Enfin, tant de possibilités.

    J’arrive un point dans ma vie que j’assume mieux le plaisir anal/prostatique, que ce n’est plus un plaisir honteux et secret. Je le partage avec ma conjointe et elle devient de plus en plus complice de ce volet de ma sexualité. C’est une exploration très enrichissante et je trouve que ça démontre que ça cadre très bien dans une relation hétérosexuelle.

    Je crois que ma conjointe vie bien avec les effets de mon exploration prostatique. Elle comprend qu’il y a une partie qui m’appartient, plus solitaire, et une autre partie qu’on exploite ensemble. C’est certain qu’il y a un peu de surprise, je crois qu’elle est encore surprise de la puissance des mes orgasmes anales, d’où la raison d’y aller lentement. Bref, ça évolue bien et je tente de garder le dialogue.

    Merci pour votre écoute, ça fait du bien de partager mon expérience.

    en réponse à : Ma (brève) expérience #40148
    QCAnalBoy
    Participant

    Bonjour Gfeel,

    J’aime beaucoup te lire, car je pense que je suis pratiquement au même stade que toi. Je me reconnais beaucoup dans tes commentaires. En te lisant, ce sont mes sessions que j’ai l’impression de lire.

    Je me suis reposé quelques instants, le corps tremblant et exténué, le cœur battant.

    J’ai aussi le même sentiment. Dans mon cas, toute le bas du corps, mon ventre se contracte si fort. J’ai parfois l’impression que ça avorte un peu mon orgasme. Je tente de trouver un équilibre entre la détente et l’intensité de mes orgasmes. Pas si simple, comme tu dis, c’est sportif!

    Comme toi, entre mes sessions, ma prostate me fait des petits «spark» de plaisir, souvent en travaillant, assis à mon bureau. Quand ça arrive, je me concentre sur ce plaisir, sur ma prostate. J’essaie d’étirer ce moment. Le jour, je porte des g-string (thong), avantage de travailler à la maison en période de pandémie. Le fil entre mes fesses me caresse l’anus, stimule ma zone anale, on dirait que aide à déclencher les spark. J’ai ce sentiment d’être connecter avec ma prostate, c’est vraiment super.

    Moi aussi, j’arrive à un stade où je gémis, drôle de son, vraiment différent que lorsque que j’éjacule. Comme toi, je me sens un bizarre, mais bon, je pense que ça contribue à l’expérience. Dans mon cas, j’ai aussi un sentiment de vouloir pleurer, c’est vraiment étrange, mais les orgasmes semblent affecter mes sentiments profonds. Je deviens dans un état très émotif. @BZO, tu fais souvent allusion à un côté féminin. Dans mon cas, ma prostate touche ma féminité de plein fouet. Enfin, je la laisse aller, ça me fait du bien. Cette expérience me rend serein, calme, épanouie.

    Je progresse beaucoup, je suis vraiment content. J’ai beaucoup d’intensité dans mes sessions, c’est fou. Si le Super-O me percute un jour, je crois que je vais perdre connaissance, j’ai de la difficulté à imager des orgasmes plus forts… 🙂

    Merci pour l’écoute, c’est très agréable de partager ce que l’on vit. 🙂

    en réponse à : Reconnaitre un mini-O #39658
    QCAnalBoy
    Participant

    Bonjour @Andraneros,

    Merci pour les informations. C’est très apprécié.

    Par rapport aux semaines, mon cheminement avec l’Aneros est particulier.

    Ça fait quand même plusieurs années que j’utilise des jouets pour stimuler ma zone anale (Plug, Godmichet, boules), donc au niveau de la pénétration anale, je suis confortable. Je suis hétérosexuel et la stimulation anale est complémentaire avec ma vie sexuelle en couple. Mais disons que ça reste encore un mon petit jardin secret. Bref, je suis à l’aise avec la pénétration anale depuis un bon moment.

    Ça fait un peu plus d’un an que j’ai le Aneros Helix. Au début, je ne connaissais pas le traité et j’abordais mes sessions avec des contractions quand même assez vigoureuses. Il faut dire qu’il y a beaucoup de vidéo sur Internet, de personne utilisant l’Aneros obtenant des Super-O avec éjaculation (je doute que ça soit le bon type d’orgasme… enfin). J’avais cette image en tête et une forme d’impatience à obtenir des résultats.Les résultats n’étaient pas à la hauteur de la réputation. Cela, ce n’était pas des sessions désagréables, mais pas du tout comme je m’attendais. Visiblement, je n’avais pas la bonne attitude et méthode.

    Malgré cela, j’ai quand eu quelques expériences intéressantes… genre d’éjaculations. Bien excité et en érection, je réussissais à jouir, éjaculer, sans les mains, en position couché sur le ventre, les jambes en crapaud (repliés) et faisant des mouvements de bassins, mon pénis frottant très légèrement sur le matelas. L’aneros stimulait ma prostate, mais aussi, je pense, comme une partie de mon pénis interne. J’arrivais à des orgasmes anales/péniens (je crois) avec éjaculation (prostate milking je crois). Mais ca me donnait le sentiment d’un orgasme pénien, avec éjaculation, relativement assez classique, avec de bonnes sensations anales, mon anus contractait très fort. J’avais beaucoup de plaisir, mais je savais que ce n’était pas ce que je recherchais.

    J’ai fait un peu de recherche et je suis tombé sur le traité, il y a environs 3 mois. Ça été une révélation. C’est avec le traité que j’ai abordé mes sessions avec un nouveau regard, avec meilleur attitude.

    Aujourd’hui, j’ai l’impression d’être complètement ailleurs et c’est merveilleux, je découvre une forme d’intensité et de délicatesse sexuelle vraiment plaisante, épanouissante. Chaque session est unique, je me laisse aller. Parallèlement à ça, ma conjointe a commencé à me caresser la prostate avec ses doigts, c’est magique, on vit quelques chose de nouveau et en harmonie avec mon cheminement avec l’Aneros. C’est vraiment génial.

    Vos commentaires m’aident beaucoup, je continue à cheminer, c’est du bonheur.

    Merci!

    en réponse à : Reconnaitre un mini-O #39645
    QCAnalBoy
    Participant

    Bonjour @BZO,

    Merci pour tes commentaires. Je crois que tu as parfaitement raison, je ne dois pas focaliser sur le Super-O. J’ai vraiment beaucoup de plaisir avec mes sessions, je suis déjà plutôt comblé par ce plaisir, de cette connexion avec mon corps.

    Mes sensations varient quand même beaucoup d’une session à une autre. L’état d’esprit est surement la chose qui influence le plus mes résultats. Si je suis un peu trop fatigué, je sens que mon corps est vraiment moins réceptif.

    Mon défi est de calmer mon excitation pour la prochaine séance. Je termine une session et que je pense déjà à l’autre. Si ce n’était que moi, je passerais mes journées et me faire l’amour avec l’Aneros. J’essaie de me donner du temps pour faire de ces séances des moments uniques, dans un contexte favorable, espacer ces moments.

    Toute cette expérience amène vraiment une nouvelle dimension à ma sexualité. C’est encore un petit jardin secret. Ma conjointe sait que j’aime le plaisir anal. Elle me caresse l’anus depuis maintenant près d’un an. On dirait que le côté anal du plaisir se démystifie. La semaine dernière elle m’a caressé la prostate pendant que je me masturbais, j’ai tellement joui… Je crois que bientôt on pourra introduire une stimulation différente de ma prostate, en délaissant un peu mon pénis. On verra bien. Comme tu dis, je dois vivre l’instant présent.

    Merci pour tout, tes commentaires m’aident à cheminer!

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