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19 sujets de 1 à 19 (sur un total de 19)
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  • en réponse à : En route vers le trésor #32473
    Severus
    Participant

    Bonsoir à tous.

    Je commence par vous souhaitez une bonne année 2019.
    Cela fait pas mal de temps que je ne suis pas venu partager sur ce forum. Presque un an, finalement. Je suis resté silencieux, mais j’ai lu avec attention les différents témoignages, me retrouvant dans quelques uns, utilisant l’expertise trouvée dans d’autres pour progresser encore.
    Et depuis ce temps, il y a eu quelques évolutions.

    Je suis passé par une période de plusieurs semaines d’absence complète de progrès. Ce fut frustrant. Je tentais de me connecter avec mon corps, de retrouver des sensations éprouvées pour apprendre à les laisser venir, les laisser croitre. Mais ce fut très calme. Cette période a été durant un temps de gros travail, et stress professionnel. Comme quoi, plus que jamais, ces choses peuvent parasiter (oui, je défonce une porte ouverte).
    Chaque séance se concluait sur le même constat : pas très mauvais, mais franchement moyen. Mon corps et mon esprit se souvenant du plaisir précédent, je savais que je passais à chaque fois à coté. J’ai été cependant très fidèle, revenant régulièrement à mon aneros afin de garder le pli, de ne pas régresser dans mes progrès de rewiring et de rester alerte. Somme toute, poursuivre un apprentissage que je croyais terminé à tort. J’ai donc, comme dit le proverbe, remis mon ouvrage sur le métier, continuant sans cesse à y revenir.

    Puis, il y a eu un léger mieux en fin de printemps. J’ai eu l’impression d’à nouveau retrouver le chemin du plaisir. Mais il était fugace, ne restait pas en s’évaporant à la moindre occasion : changement de position un peu rapide, un bruit à l’extérieur, une idée traversant mon esprit. Ces éléments ont été la preuve que je ne tenais pas le mon bout dans ma recherche et que, indubitablement, j’avais eu de la chance dans mes précédentes expériences, comme l’explorateur qui tombe au hasard sur une grande découverte et qui, au moment de revenir pour explorer son cité mythique, se paume dans la jungle.
    L’été n’apportant pas de nouvelles prouesses et de progrès notables, d’autant plus que cette période de l’année s’est accompagné de quelques nouveaux impératifs assez stressants à gérer, j’ai donc laissé filer le temps en différant à nouveau mon investissement. Je ne pensais pas cette recherche simple, et je savais qu’elle nécessitait un réel travail sur moi-même. J’ai donc pris le temps d’avoir le temps. Je faisais donc des entrainements de bases, des gammes sur un piano dont j’ignorais encore le sens et la tonalité des touches.

    Après l’été, ayant pu normaliser ma vie en dehors du stimulateur, j’ai pu reprendre. J’ai décidé de tout recommencer du début, comme un débutant (même si le rewiring était en parti acquis et que j’avais déjà des réflexes utiles). Je commençais donc par reprendre mes stimulateurs et de choisir celui qui serait mon premier objet de travail. Sans trop de surprise, ce fut l’helix trident. C’est un stimulateur décidément performant. Il est à la fois présent et sait aussi se faire oublier. Les autres formats et autres références ont des avantages, mais aussi amènent des inconvénients, des chemins alternatifs que je perçois avec plus de difficultés.
    J’ai aussi revu la technique de lubrification et la position. Là encore, ce sont des techniques de base : un lubrifiant à base de silicone et une position en chien de fusil, étendu et détendu.
    Et alors, ce fut un travail régulier : effet de la lumière, de la musique, de la stimulation avant (films, photos porno) et pendant (stimulation délicate par caresse), de l’heure de la séance, de sa durée. Mentalement, je notais tout. D’une fois à l’autre, je partais de ce qui avait marché, et je faisais évoluer. Dans un sens, puis dans l’autre, afin de trouver l’optimal.
    Au fil du temps, mon corps a retrouvé ses habitudes, ses sensations, sa liberté. Et le plaisir est revenu, il s’est installé, restant parfois discret, mais présent. La session se faisait douce parfois, à d’autres moments violente et agitée. A chaque fois, des choses découvertes, des souvenirs corporels qui se construisent. Au fil du temps, le chemin arpenté est pris librement par mon corps, qui retrouve sa route. J’y découvre alors des impressions nouvelles, un détachement supplémentaire. Et c’est par rapport à cela que je comprend que je n’avais pas découvert encore la vérité, tout au plus quelques paillettes dorées sur le chemin du filon. Cette liberté nouvelle permet à mon esprit de lui aussi prendre de la distance. Car j’ai compris que l’une des limites que je m’imposais sans m’en rendre compte était que je restais collé à la terre, prisonnier de mon corps, persuadé que si je me laisse m’échapper, je vais manquer le “moment”. J’apprends donc à me détacher, m’isoler et me balader dans mes rêveries. Je vais et je viens, entre des sensations, des couleurs, des odeurs. Mon cheminement mental n’est jamais très clair, je m’avance suivant un courant que je ne prévois pas avant. Ce courant, j’apprends à la décrypter. Je sais si une séance peut avoir lieu, je sens mon esprit apte, ou non, à s’échapper. Je choisis mon temps, j’organise mon moment, entre ma femme et les obligations à l’extérieur. Je laisse l’occasion m’inspirer, suivre une impulsion lorsqu’elle se présente. Et finalement, je m’étend.

    Fort de ces expériences et confiant, finalement, dans ma propre capacité à retrouver, trouver, cultiver, etc., le royaume du plaisir prostatique, je me sens libéré d’une contrainte que je ne parvenais pas à nommer. Reste que je sais qu’il y a encore du chemin. Je ne vois pas cela comme une gêne, ces dernières semaines ayant été riches en nouveautés, je sais donc que ma route a été empruntée, que d’autres y sont parvenus, et que d’une certaine manière, ils m’attendent. Je vous donne donc rendez-vous.

    en réponse à : Nouvel Atelier Plaisir Prostatique du 7 Avril 2018 #26382
    Severus
    Participant

    Bonjour Adam, avant de demander à ma femme si je peux y aller (et oui…), la place est elle toujours libre ?

    en réponse à : En route vers le trésor #26381
    Severus
    Participant

    J’estime en effet avoir de la chance sur la question. Nous sommes à l’écoute l’un de l’autre, on essaye de s’aider à évoluer sur la question du plaisir. Et là, je me répète, je suis un peu en retard par rapport à elle…

    Je progresse, c’est clair. Je connais maintenant de très beaux moments. Je n’ose pas trop le dire, de peur de le faire fuir ou de me tromper, mais je pense être désormais sujet à de petits orgasmes prostatiques. C’est donc formidable. A plusieurs reprises, j’ai connu des moments de très forts plaisirs, difficilement descriptibles. J’avais le souffle court, le corps qui s’animait seul. Ces temps furent, malheureusement, trop courts. Je n’ai pas pu, encore, les prolonger et les faire durer, ni les retrouver une fois qu’ils se sont amortis. Mais je garde le bon coté : J’y suis parvenu. Je sais que chaque séance par la suite ne pourra que m’offrir plus de sérénité, plus de longueur, plus d’autonomie dans le plaisir.

    Maintenant, ce n’est plus la recherche du trésor. Je l’ai eu, je crois. C’est savoir comment en profiter au mieux !

    en réponse à : En route vers le trésor #25970
    Severus
    Participant

    Merci de ces retour, @Andraneros, qui sont comme toujours bienveillants et constructifs.

    Pour répondre à ces quelques questions…

    Comment évolue l’attention que votre femme porte à votre cheminement et à ses effets à la suite de tant de progrès ? Elle semblait extrêmement bienveillante lors de vos début.

    Elle l’est toujours. Et c’est une chance.
    Nous avons une vie professionnelle chacun assez prenante, qui nous oblige parfois à des déplacements loin de chez nous, et souvent à rentrer tard, fatigués et peu désireux de faire autre chose que de s’écraser devant la TV ou le PC, ou aller dormir.
    Notre vie sexuelle est très conventionnelle (j’espère qu’elle ne lira pas cela ^^). J’entends par cela que nous avons des relations de temps en temps, où nous nous ne faisons pas preuve d’une grande créativité la plupart du temps. Cela nous convient parfaitement.
    Aussi, nous avons mis en place un comportement l’un et l’autre assez simple. On est retourné à une pratique partielle de notre sexualité en solo, au travers de masturbations personnelles, lorsque l’autre est absent notamment. Je sais ce qu’elle fait lorsque je ne suis pas là, et elle sait ce que je fais en son absence. L’acquisition et l’apprentissage avec l’Aneros a été pour elle une surprise, puis une bonne chose et un sujet d’amusement. Non point que je sois assez coincé sur le concept, au contraire, mais je n’avais jamais fait ce pas là d’une manière ou d’une autre. Elle est bien plus en avance sur moi, possédant notamment des jouets plus spécifiques à son plaisir solitaire.
    Bref, elle est contente que j’explore cette voie. D’autant que sur pas mal d’aspects dans la vie de couple, ça a apporté de l’amélioration. Par exemple, après une séance, la nuit, elle trouve que je dors mieux et que je ronfle moins !

    Votre méthode de lubrification est-elle toujours celle que vous aviez adoptée au mois d’août dernier ? Vous utilisiez un mélange beurre de karité et huile de coco en suppositoires.

    Ces derniers temps, je suis particulièrement flemmard. Je n’ai plus trop le temps de refaire une réserve de glaçons spéciaux. Je suis donc retourné à mon fidèle Pjur Basic Silicone. J’ai un petit récipient en verre qui a la bonne taille pour faire tremper l’Aneros et bien le lubrifier. C’est très bien.
    Par contre, je compte bien retourner à ma mixture sitôt le temps retrouver. J’ai un bon souvenir de la sensation pendant et surtout après les séances.

    Bref, commme dit plus haut, il y a encore des choses à faire et découvrir, mais la tendance est bonne, je garde le cap !

    en réponse à : En route vers le trésor #25952
    Severus
    Participant

    Salut à tous !

    Il s’est passé pas mal de temps avant que je trouve le temps et les moyens d’écrire la suite de mon cheminement vers le Trésor. Plusieurs semaines où j’ai eu l’impression de ne pas trop progresser, voire même de régresser. De l’espoir aussi d’attraper quelques bribes de plaisir de temps en temps. Mais je sais que le chemin est parfois compliqué, qu’il faut être patient et ne pas vouloir aller plus vite qu’un rythme que l’on ne contrôle pas forcement. Du coup, durant tout ce temps, je me suis appliqué à poursuivre mon apprentissage, en faisant des séances régulièrement, en changeant des détails, en progressant d’une certaine manière.

    Car, récemment, j’ai enfin l’impression de récolter les fruits de cette patience et de cet apprentissage.

    Déjà, un point intéressant, je pense. Durant la journée, à n’importe quel moment, je me surprend en train de contracter mes muscles du périnée et la zone anale. J’ai réellement l’impression que ce jeu de muscles se met désormais seul en action. Et sans en avoir moi-même conscience, ils ont plusieurs minutes de diverses contractions avant que je le remarque.

    J’ai acheté aussi un hélix trident. A première vue, il n’y a pas de grande différence avec un helix classique. A première vue seulement. En effet, les pads sont clairement efficaces et diablement utiles. A comparer, je ne ressens pas cette petite gêne que j’avais parfois au niveau du périnée avec l’ancien modèle. En outre, même si les deux inserts se ressemblent beaucoup, il y a une très légère différence de diamètre à la base, ce qui permet au nouveau produit d’avoir une sorte de mobilité latérale assez intrigante et plutôt excitante. Cet insert a donc permis de continuer à progresser efficacement. Je suis certain que j’aurais eu les mêmes résultats à terme avec l’ancien modèle.
    Désormais, cela fait quelques temps que mes séances sont efficaces à chaque fois : un réel confort avec l’insert, un plaisir qui m’envahit et une réaction du corps qui ne fait plus aucun doute. J’ai aussi appris à me laisser aller. Je ne provoque plus de contraction au bout de 10 minutes, du moins volontairement. Mon corps se libère seul et entretient le mouvement. Lorsque je me focalise dessus, je sens bien que mon rectum et mon anus se contractent, je sens bien la caresse de l’aneros. C’est bien la preuve évidente de l’efficacité.
    Je sens maintenant un état de légères voluptés durant les séances. Mes rythmes cardiaques et de respiration changent sans cesse. Je me sens flotter, comme en train de m’endormir. C’est très agréable, particulièrement à des moments où je sens des chatouilles parcourir l’intérieur de mon corps. J’ai réellement l’impression que ces sensations se rapprochent d’une sorte d’orgasme féminin, plus diffus, plus large, d’un spectre moins précis. C’est donc une sensation qu’il me faut apprendre à comprendre, à chevaucher sans la cabrer.

    Ces sensations, cela me conforte de les avoir systématiquement. Je me suis largement libéré d’une attention unique sur mon sexe et j’essaye d’étendre ma perception. Désormais, mon pénis n’est plus l’unique objet de contrôle de mon évolution. Bien au contraire, je le laisse réagir sans chercher, attendre ou espérer le voir se durcir. C’est un progrès net, finalement. J’avais bien en tête de devoir me libérer du plaisir pénien. Mais je n’y croyais pas totalement. J’ai maintenant une sérieuse piste pour ne plus accorder durant la séance les clés de réussite à une érection ferme.

    Il y a encore de la marge de progrès et d’évolution. Je laisse venir, je suis serein et confiant.

    A bientôt !

    en réponse à : Orgasme par massage périnée #24283
    Severus
    Participant

    Bonjour @Fanchyzzz1.
    Effectivement, tu peux atteindre en partie la prostate par “l’extérieur”. Mais ce n’est pas forcement simple. Déjà, il faut apprendre à ressentir au travers du périnée uniquement. Les sensations sont diffuses au début, cela demande un apprentissage. Ensuite, il faut apprendre à se masser. C’est assez bête, mais chacun, on ne réagit pas de la même façon aux massages. Il n’y a pas de point particulier, on est tous unique sur la question. Il te faudra parcourir et découvrir ton corps (et l’aneros va t’aider, je te rassure).

    Personnellement, en même temps que mon apprentissage par l’aneros, je pratique aussi la methode du “Aless”, qui consiste à chercher à reproduire les excitations fournies par l’aneros, mais sans aneros. Pour cela, c’est de la contraction anale et rectale qu’il faut pratiquer, en couplant cela aux méthodes utilisées lors des exercices de Kegel. C’est un bon moyen t’atteindre un certain et réel plaisir (je n’ai pas encore ressenti d’orgasme pour l’heure) par une sorte d’automassage du périnée (qui se fait masser de l’intérieur, en même temps que la prostate).

    N’hésite pas à partager tes réussites !

    en réponse à : En route vers le trésor #24225
    Severus
    Participant

    Merci @Andraneros, vos commentaires sont toujours bienveillants et encourageants !

    Il est très possible que je doive apprendre à connaitre les nouvelles sensations qui s’offrent à moi. Ce qui est sûr, c’est que la vigueur des contractions et de la réaction de mon corps est telle que c’est très simple de laisser faire ! Car même volontairement, je n’aurais certainement pas de tels effets.

    La suite bientôt, j’ai hâte de me retrouver seul pour quelques heures !

    en réponse à : En route vers le trésor #24221
    Severus
    Participant

    Salutation à tous,

    Cela fait un certain temps que je ne suis pas repassé par ce forum.
    Il faut dire que mes sessions estivales ont laissé la place à une reprise de mon travail, par conséquent j’ai eu bien peu de temps à consacrer à mon apprentissage. C’est donc le bilan sur plus de 2 mois que je fais ici.
    Pour rebondir sur ce que @Andraneros a laissé entendre, oui, mes progrès ont été rapides, et j’augurais continuer à progresser aussi vite. Mais la réalité a été moins vigoureuse, malheureusement. Bien que cela ne soit pas encore totalement concluant, je suis content de ce que j’atteins désormais, et des portes nouvelles qui s’entrouvrent.

    J’ai fait évoluer ma méthodologie et ma préparation. Mes séances sont moins libres et régulières qu’avant, il faut s’organiser entre le travail et la vie personnelle (d’accord, l’aneros fait partie de ma vie personnelle, mais ma vie personnelle N’est PAS que l’aneros !). Aussi, je n’ai arpenté les chemins de ma découverte prostatique qu’une fois, au mieux, par semaine. Je n’ai donc pas fait un grand nombre de séances, finalement. J’ai cependant cherché à stabiliser ma manière de faire. Notamment donc l’étape de lubrification.

    1) La nouvelle lubrification
    C’est par opportunité que je suis passé sur une nouvelle lubrification, à base de beurre de Karité. Et d’office, je ne regrette pas ! La sensation est subtile, l’effet de très longue durée et les avantages nombreux. Par exemple, en effet, on se nettoie très bien. En plus, cela ne tâche pas du tout, ce qui est mieux qu’un lubrifiant à base de silicone. Enfin, j’aime bien passer d’un hélix à une hélix syn. Avoir un lubrifiant efficace pour les deux, c’est primordial. J’ai donc défini une petite recette à base de beurre de karité (75%-80%) et d’huile de coco (20-25%). Cette dernière apporte une odeur agréable (c’est secondaire, d’accord, mais le karité pur a une odeur très particulière je trouve) et cela diminue la température nécessaire pour l’application. Ce mélange, je le mets au congélateur, dans un bac à glaçons qui fait de petits blocs. Avant ma séance, je sors le bac, histoire de le tempérer un peu. Je prépare ensuite mon lieu de séance., je prends ma douche pour me relaxer, etc. Une fois que tout est prêt, j’insère dans mon rectum un bloc. Comme c’est essentiellement des corps gras, la température du glaçon n’est pas bien gênante. Et tandis que je fais quelques contractions du périnée afin de faire fondre le bloc et de le répartir afin qu’il tapisse la paroi interne (enfin je suppose), j’en utilise un autre pour tartiner la surface de l’aneros. C’est clair que ce n’est pas super propre, l’insert semble avoir été plongé dans du beurre. Mais finalement, c’est la vérité. L’introduction est très aisée, et en l’espace de quelques minutes, le film est homogène sur l’aneros. Jusqu’à présent, je n’ai pas eu d’écoulement de lubrifiant, ce qui semble montrer que la quantité et la composition est bonne. Ce dernier point est à valider cependant, j’ai refait ma mixture, et je pense que j’ai trop mis de coco. Si c’est le cas, c’est facile à refaire fondre au bain marie et d’ajuste la dose de karité en plus.

    2) Une position stable
    J’ai finalement testé différentes positions. Aussi bien sur le confort que sur l’efficacité, je reviens à la suprématie de la position sur le dos, les jambes un peu écartées et fléchies devant moi. L’angle de mes jambes est variable, il contribue d’ailleurs grandement à des vagues de plaisir.
    Je me calle dans un empilement de coussins un peu durs à même le sol, qui font donc faire que mon torse est en hauteur, et que mon abdomen un peu en pente. Je pose mes fesses à plat (je n’ai pas vraiment vérifié la plus-value d’une position du cul surélevée, j’ai l’impression que l’aneros glisse alors différemment. C’est peut être efficace, faut que je réessaye). Sur mes coussins, j’étends une grande serviette, afin de les protéger en cas d’accident, mais aussi donner un peu de confort.
    Je tends à abandonner mon lit. Déjà par crainte de le salir, mais aussi parce qu’il est un peu mou, et que je m’enfonce dedans. Faudrait qu’on change de literie, ce n’est pas encore prévu !

    3) Lâcher prise
    C’est là où, je pense, que j’ai le plus progresser ces derniers temps. C’est difficile de laisser aller le corps, de rester conscient de celui-ci et des signaux qu’il envoie. Mais avec le temps, les exercices et l’expérience, la maitrise arrive.
    Ma séance commence typiquement par un temps où je suis actif. De profondes respirations se coordonnent à des mouvements volontaires de mon rectum et de mon anus. L’aneros bouge au rythme que je lui impose. Cela réveille un peu la prostate, je pense, mais sans la brusquer. Pendant une quinzaine de minutes, je varie la cadence et l’intensité. Ça reste par contre assez calme. Les rares fois où j’y suis allé plus fort, je n’ai obtenu qu’une douleur diffuse au périnée. Donc contre-productive.
    Ensuite, je laisse la main à mon corps. Les contractions involontaires et régulières apparaissent vite, parfois même dès le début de la séance. L’aneros oscille autour de l’anus et le bras appuie délicatement sur le périnée. C’est un temps plus ou moins long, qui doit dépendre de mon état de tension, de ma fatigue, de mon excitation, etc. Quoi qu’il en soit, je pose ma respiration, et je laisse faire. C’est donc ce qui m’a été le plus difficile à acquérir jusqu’à présent. C’est-à-dire de sentir l’effet et ne rien faire de plus que le laisser venir. Par frustration, avant, lorsqu’en j’étais là, souvent je poursuivais le fait de ressentir, et finalement je perdais tout.
    Désormais, c’est plus simple, et presque automatique. Mon rectum prend la main, il tremble ainsi que l’anus, et l’insert bouge. Cette phase arrive sans problème et se prolonge plus ou moins. La pression de l’aneros est variable alors. Je le sens. La palpitation de mon corps autour est plus ou moins vive aussi.
    La tension monte finalement. Avant je parvenais rarement à stabiliser cette phase, mais maintenant, je semble la maitriser, justement en ayant appris à ne rien faire. L’ensemble de mon corps est parcouru de frissons. Mes jambes, surtout mes cuisses, tremblent légèrement. Par réflexes, elles bougent, changent de position. Ensuite, je sens mon dos tremblait, d’une manière continue. Des soubresauts me parcourent. C’est parfois une intense montée de tremblements qui m’agitent.
    J’ai cependant du mal à dépasser cet état. Ça vient, ça part, ça revient. C’est pour cela que je ne pense pas avoir atteint un item particulier dans la jouissance prostatique. Par contre, un point important, c’est que je parviens à cet état d’une manière répétitive. Pour preuve, j’ai pu ces derniers jours enchainer deux jours de suite une séance, une avec l’helix, l’autre avec l’helix syn. Les deux fois, cela m’a produit des effets similaires. Ce n’est donc pas un accident, et c’est une validation de ma méthode.

    Comme dit plus haut, je pense que je dispose encore de terres inconnues à découvrir et baliser. Le trésor se trouve non loin, comme toujours. Je vais devoir encore travailler, car la récompense que j’envie se mérite avec des efforts sérieux. Il me tarde de réitérer !

    en réponse à : En route vers le trésor #23773
    Severus
    Participant

    Salutations à tous !
    Après plusieurs semaines loin d’ici, mais jamais très loin de mon apprentissage, je reviens pour faire un bilan sur mes avancées. Et elles sont nombreuses !

    Par rapport à mon dernier témoignage, j’ai changé et affiné plusieurs choses. Je suis retourné définitivement à l’helix classique, laissant ainsi le modèle syn dans sa boite. En effet, l’aspect apprentissage et moelleux de ce modèle tend, je pense, à limiter rapidement les sensations et la perception indispensable à comprendre son corps. Le ressenti est certes bien, mais il est limité, trop enfoui dans la ouate (ou dans la couche externe de silicone !). Donc, une fois habitué à la structure du modèle classique, c’est un bien meilleur instrument de délices internes et personnels.
    Autre modification, j’ai abandonné mon ancien lieu d’expérience, à savoir mon lit et ma chambre. Il s’avère que ma literie est certainement trop molle (nous aimons des lits un peu nid douillet). Donc, j’avais tendance à m’enfoncer et j’étais obligé de mettre en place des inventives structures pour me rehausser. Ce n’était pas idéal. Aussi, je suis passé sur le sol. Je m’étends désormais sur un tapis de sol, comme ceux pour le camping ou le sport fitness. C’est très confortable et ainsi ma position reste bien stable, n’évoluant qu’à cause de mes mouvements, souvent involontaires.
    Dernier changement… Emoustillé par les quelques succès progressifs et prometteurs que j’ai eu, je me suis fait offrir le modèle Progasm Jr, suite aux tests trouvés sur ce site.

    Ces dernières semaines, je pratique régulièrement des sessions avec mes aneros. Presque à chaque fois, c’est très encourageant, voire même, pour les dernières, carrément l’extase. Mes séances sont espacées de quelques jours à chaque fois. J’y vois l’intérêt de laisser le corps évoluer.
    Durant mon apprentissage et depuis que j’ai adopté les changements cités plus haut, je constate que je réagis de plus en plus rapidement et avec plus aucun besoin spécifique. La lumière peut être allumée ou éteinte, je n’ai plus besoin de musique, etc. Mes exercices type Kegel font maintenant complètement effets. Je contrôle très bien différentes méthodes de contractions dans la zone anale, rectale ou pelvienne, ce qui permet de très bien moduler les excitations. Je démarre et pratique désormais mes séances sur le dos. J’ai quelques coussins derrière la tête qui me permettent d’être dans une position surélevée du torse et de me reposer sans effort particulier. Les jambes sont légèrement écartées, les genoux fléchis. Et donc, rapidement, la réponse corporelle involontaire se manifeste.
    Sans surprise, plus forte est mon excitation préliminaire, plus fortes sont ces contractions. Assez étonné d’ailleurs par ces sensations de fourmillements, je me suis amusé une fois à placer une cam asservie à écran pour voir en direct la chose. C’est d’ailleurs assez excitant de voir son propre corps sous cet angle. Mais outre ce fait, cela m’a surtout permis de voir que l’aneros bougeait au fil de contractions et de mouvements que je ne commandais pas.
    Rapidement donc, et systématiquement désormais (j’ai fait assez de séances positives pour le confirmer), je parviens à obtenir des contractions diverses et involontaires. Je suis donc passé à la seconde phase de mon apprentissage, celle qui devrait, je pense, me permettre d’atteindre des sensations de plus en plus belles.
    Cette phase est ce que certains ici et sur le forum américain appellent la perte de contrôle. Je me laisse maintenant filer, ne cherchant donc à ne rien faire de spécial (et c’est compliqué de lâcher complètement le contrôle !). C’est dans ces moments que je sens monter les sensations les plus fines et subtiles. Selon les séances, ces mouvements largement involontaires durent longtemps et semblent onduler en intensité. Ce qui m’encourage et me laisse encore plein d’espoir, c’est que ces temps ont une tendance à être de plus en plus fréquents et à durer un temps certains. Et je les atteins avec de plus en plus de facilités.

    L’une de mes dernières séances est justement très représentative. J’étais tranquille et j’avais du temps devant moi. J’avais programmé ma séance un peu en avance. En effet, comme dit plus haut, j’espace les sessions de quelques jours et je veille à m’abstenir d’éjaculer dans les 24 dernières heures (je ne sais pas si cela change beaucoup de chose, finalement, mais je ressens actuellement un bénéfice à m’y tenir). J’ai donc pris ma douche préliminaire. C’est devenu un rituel, aussi bien psychologique qu’hygiénique. En me nettoyant la zone anale, j’ai déjà remarqué comment mes sphincters et mon anus réagissaient en se contractant spontanément, ainsi qu’avec quelle facilité je parvenais à y enfoncer un doigt alors que tout s’ouvrait sans difficulté en pulsant un peu. J’ai débuté ma séance calmement, avec mon hélix classique. La position est la même que d’habitude, sur le dos. Au bout de 5 minutes après l’insertion, déjà l’aneros a ses mouvements propres. Je le laisse faire autant que je peux, laissant monter en moi peu à peu un sentiment de bien-être. Mon érection est fluctuante, parfois solide, parfois modeste, mais je sens des échos du mouvement de l’helix dans mon pénis, qui bat en rythme. Les va et vient s’enchainent durant 45 bonnes minutes. Après deux temps très forts, qui durent quelques minutes chacun, je décide de m’arrêter. Pour dire vrai, j’ai alors assez de volonté pour m’arracher de cette plénitude. Alors que je stoppe, je sens pulser encore pendant plusieurs de secondes après que j’ai enlevé l’aneros mon rectum et mon anus, ce qui valide un autre item de la liste disponible dans le guide. Je m’arrête et je sors complètement de la transe. Habituellement, je trouve un moyen d’éjaculer pour couper totalement, soit par le sexe soit par la masturbation. Cette fois, je ne fais rien. Je veux tester un retour en séance après une pause. Je vais donc vaquer à d’autres occupations durant une grosse heure. Comme je l’ai dit, j’ai du temps devant moi.
    Une heure plus tard, j’y retourne. L’étape préliminaire de lubrification est somme toute très courte, mon rectum est encore bien glissant. Je remets cependant une dose sur l’insert et c’est reparti. J’ai cependant amené à côté de moi le Progasm Jr, j’ai envie de l’utiliser. Immédiatement, l’hélix se remet en vibration, c’est très plaisant tout de suite. Je joue une sorte de cache-cache avec mes sensations, je les sens, les perçoit, les laisse filer. Durant 30 minutes, c’est assez prenant. Je change un peu de position, en passant sur le côté. Quel que soit ma position, les sensations sont là. Bien qu’il y ait quelques différences de ressenti, je ne vais pas m’attarder dessus. Finalement, à la sortie d’un temps assez vigoureux, je décide de changer d’insert. Je passe sur le Progasm. C’est reparti de plus belle, avec encore plus d’intensité. C’est vraiment très bon ! Durant 40 minutes encore, j’enchaine des temps calmes (mais réjouissants) et des temps avec de fortes sensations. Lorsque je m’arrête enfin, là encore, une fois l’insert enlevé, ça vibre, pulse et tremble durant un certain temps. Cette fois, je stoppe définitivement avec une séance masturbatoire, sans l’insert cependant. Cela fait baisser la tension et mon éjaculation ainsi que la jouissance qui l’accompagne sont puissantes et plus longues que d’habitude.

    Que retenir ? Je ne suis pas certain d’avoir éprouvé un réel orgasme prostatique. Je sens que je peux aller plus loin, et que chaque séance m’amène à avancer. Compte tenu de la facilité ressentie pour que l’insert, de n’importe quel type c’est confirmé, joue seul, j’estime que ma phase de rewiring est terminée, et bien terminée. C’est maintenant un autre apprentissage qui est en cours, celui de devenir résolument volontairement inactif physiquement, afin de ressentir au mieux l’effet autonome de mon corps avec l’aneros.
    Comme toujours, écrire ce rapport m’excite, et je parviens à fortement contracter mon anus avec cette excitation. Mais je ne ferai pas de session aujourd’hui, c’est repos !

    J’espère poursuivre encore la chronique de cette quête. A bientôt, avec de nouveaux progrès, je le souhaite vivement.

    en réponse à : En route vers le trésor #23194
    Severus
    Participant

    Je reviens ici, pour poursuivre ma chronique à la recherche du trésor.

    Depuis mon dernier message, je n’ai effectivement pas eu ni le temps et l’occasion de refaire des expériences sur moi-même et de poursuivre donc l’apprentissage de mon corps et du plaisir prostatique. Je sens bien que cette recherche ne peut être concluante qu’à la condition d’être entièrement disponible. C’est donc pour cela que je me suis un peu rattrapé ces derniers jours, bénéficiant d’un WE prolongé, relativement tranquille de surcroit.

    Je suis parti là où je m’étais arrêté. En réfléchissant sur des points à améliorer, et en prenant en compte aussi les divers conseils et témoignages, j’ai pris la décision de changer trois choses.
    Premièrement, je suis revenu à une position “plébiscitée” par les concepteurs de l’Aneros et sur les forums américains (et ici aussi). La position de coté, puisque c’est de cela qu’il s’agit, offre un grand avantage de confort et ouvre la porte à une relaxation plus rapide. Une fois la bonne position trouvée, c’est une respiration plus posée, une détente musculaire plus marquée et une perception des sensations que je trouve plus aiguë. La position, c’est un point très personnel. Ce qui fonctionne avec quelqu’un ne fonctionne pas autant avec un autre. Cependant, si mes expériences peuvent aider… Personnellement, donc, je me met sur le coté gauche, la jambe gauche ramenée vers moi, le genou formant un angle important (la jambe est donc presque pliée). L’autre jambe est un peu plus tendue et posée sur la gauche. Mon buste s’effondre un peu sur le coté et ma tête s’enfonce vers ma poitrine. Les bras sont posés vers l’avant, dans un état un peu mou. A plus d’un terme, cette position correspond facilement à une posture que je prend parfois pour m’endormir.
    Deuxièmement, j’ai revu drastiquement la manière de démarrer. Je pose désormais ma respiration longuement, en utilisant la respiration abdominale, et en inspirant et expirant par le nez. Les bouffées sont longues, je les prolonge afin de bien faire circuler l’air. Cette méthode est celle requise dans les relaxations en yoga, par exemple. C’est une bonne méthode pour se calmer, d’ailleurs. Je fais donc ces exercices de respiration une fois l’Aneros en place. Je n’active aucun mouvement anal ou rectal, sauf involontaire. Le but est, comme il est dit sur le forum américain, de faire accepter le masseur par le corps. Je reconnais que je négligeais jusqu’à présent ce temps de relaxation, passant directement aux massages et aux contractions. Je ne pourrais au plus juste estimer l’avantage de temps préliminaire. Mais l’effet peut être ressenti, je trouve que mes séances sont depuis plus efficaces et moins perturbées. 5 ou 10 minutes suffisent, d’autant plus que rapidement, une respiration profonde fait bouger l’abdomen et entraine peu à peu le masseur avec. Pour aider à ma relaxation, j’ai aussi pris l’habitude de mettre une musique calme et paisible, pour habiter la pièce, et accessoirement éviter le bruit extérieur de me perturber.
    Dernier point, crucial… J’ai remarqué à la fin de mes précédentes séances que la zone du périnée était très légèrement douloureuse et irritée. Des séances longues sollicitent durement cette partie du corps. Sans être trop inconfortable, cette gêne n’en restait pas moins une. J’ai donc sorti de sa boite l’Aneros Helix Syn que j’avais commandé mais jamais utilisé. En effet, la lecture du test peu engageant d’Adam sur ce site m’a fortement incité à me rabattre sur l’Helix historique. La différence entre ces deux modèles, outre le silicone qui recouvre l’un, est la plus grande flexibilité du bras qui porte le point chargé de masser le périnée. En l’occurrence, pour ce problème de gêne, c’est la réponse. La pression est moindre, mais elle s’active au fil des mouvements. Je pense que je reviendrai sur le modèle précédent, mais avant, mon apprentissage semble moins compliqué avec la version siliconée.

    J’ai donc fait une séance par jour, de samedi à aujourd’hui.
    La séance de samedi a débuté par un temps important de relaxation. Je devais en effet ressentir les effets du nouveau masseur et retrouver mes acquis. Retrouver les mouvements et le rythme ne fut pas trop complexe. Je passais plus de temps à expérimenter des mouvements, notamment à maintenir une pression légère, en la calquant sur ma respiration. Le but était alors de varier les sensations et les pressions. Durant cette séance, je fus sur la quasi totalité du temps dans un fort état d’excitation. J’en veux comme preuve la quantité de liquide pré-éjaculatoire que j’ai émis. En prenant du temps, je pus isoler quelques bribes de plaisir, puis retrouver la sensation que j’avais éprouvée avant. L’aneros redevenait autonome. J’eus à nouveau des spasmes et des tremblements. Mais retrouver ce que j’avais déjà connu n’était pas le seul but de ma séance. Certes, reproduire ses succès est indispensable, mais les dépasser est le but. En massant sélectivement, en augmentant la pression ou la liberté de l’aneros via des changements de position, j’éprouvai soudainement une immense, mais fugace, vague de plaisir. Ce plaisir me tordit, au sens propre, mon corps suivant des impulsions contradictoires. J’ai alors poursuivi ma quête, sans plus de succès. J’étais, comme je l’ai dit, toujours excité et assez confortable, mais je ne suis pas alors parvenu à renouer avec ce plaisir trop court. Une séance un peu longue, pas loin de deux heures, s’acheva. Je l’ai terminée avec une sorte de Super-T. Effectivement, l’orgasme éjaculatoire fut plus intense, mais pas particulièrement long. Cela a eu l’avantage de calmer mon excitation.
    La séance de dimanche est l’exemple que les séances se suivent mais ne se ressemblent pas. Probablement que les conditions n’y étaient pas, ou alors est-ce la conséquence d’un assez gros repas le midi. Quoiqu’il en soit, je n’ai pas retrouvé ce que j’avais éprouvé la veille. Forte excitation, mais peu de satisfaction. J’ai fait durer le temps nécessaire pour constater que je n’arriverais à rien. Au bout d’une grosse heure et demi, je me suis stoppé. A la différence de la veille, je n’ai rien fait ensuite, je voulais tester l’avantage d’une courte abstinence éjaculatoire sur les séances à venir. J’ai cependant constaté, après la séance, un relatif inconfort anal. J’ai hésité à refaire l’expérience le lendemain, mais j’ai décidé de voir en temps voulu.
    On en arrive à la séance d’aujourd’hui. Je l’ai donc faite, en veillant à bien lubrifier (plus que d’habitude) et surtout à tenir un temps maximum et à m’arrêter lorsque ce temps serait écoulé. Je suis revenu aux exactes conditions du samedi (lumière, musique d’ambiance, temps des préliminaires, etc.). Premier constat, mon corps réagit de plus ne plus vite. C’est à confirmer, c’est peut être trop tôt pour le dire, mais j’ai eu la nette impression que les contractions involontaires en phase arrivaient plus rapidement. J’ai travaillé sur le rythme encore, en ajoutant dès que possible des mouvements semi-conscients des jambes, du bassin ou du ventre. J’ai à nouveau ressenti une sorte d’immobilité à des moments, j’étais totalement incapable de contracter mon rectum ou mon anus. Je ne sais pas si vous avez déjà éprouvé cela. Durant plusieurs secondes, plus rien ne veut bouger, je suis bloqué. Les mouvements du corps ont eu comme effets d’amplifier la sensation de plaisir naissant et de limiter mon immobilisme. Il y avait donc toujours quelque chose qui bougeait. Au bout d’un peu de temps (30-40 minutes après le début de la séance), j’ai retrouvé à nouveau ce plaisir ressenti deux jours avant. Malheureusement, il fut encore très fugace. Mais il m’inonda le corps entier. Je libérai mon corps, dans des mouvements plus libres, plus autonomes. J’ai testé de nouvelles positions, alterné les cotés, la flexion de mes jambes. Bref, ça a bougé. Des fois, des vagues bouffées plaisantes me traversaient, tandis que ma respiration s’accélérait nettement (en fin de séance, j’en ai eu conscience que je ventilais fort !). J’ai entr’aperçu quelques pistes pour retrouver mon vif plaisir, mais les chemins n’aboutissaient pas. Au bout d’une heure au total, j’attends la limite que je m’étais imposé. J’ai donc quitté, sans trop de regrets, ma couche. Bilan de cette séance, encore un bel exploit personnel, je me suis amélioré. J’ai dû passer presque une heure avec une érection plus ou moins vive. Et j’ai encore lâché une importante quantité de pré-éjaculation, puisqu’à la fin de la séance, mon gland était bien poisseux. Et pour fêter cela, un renouvellement d’un Super-T !

    Que retenir ? Je progresse, c’est le plus important. La lecture de mon corps est encore assez imparfaite, j’éprouve encore des difficultés à savoir accompagner le plaisir pour qu’il se développe.
    Je pense que la phase de rewiring est bien entamée, j’accède facilement à un bon niveau de plaisir en fond et je crois que la bonne prise des contractions involontaires est une conséquence d’une adaptation de mon corps.
    J’hésite à revenir sur l’Aneros helix classique de suite ou à poursuivre encore un peu avec le syn. C’est vrai que les sensations semblent moins prononcées avec, mais je pense que c’est un bon outil d’apprentissage, justement, pour expérimenter et découvrir. Mais je le répète, je comprend parfaitement la limite qu’il pose, il est résolument moins actif.

    Dans un prochain épisode, j’espère raconter que je progresse encore.

    en réponse à : En route vers le trésor #23142
    Severus
    Participant

    @Andraneros, je vous remercie de ces commentaires qui sont bienveillants et encourageants !

    Il me tarde de continuer… mais les conditions ne sont pas pour l’instant réunies… mais cela viendra !

    en réponse à : En route vers le trésor #23135
    Severus
    Participant

    Lâcher les chevaux ! Notre objectif à tous !
    Je n’ai pas votre expérience @bzo, vous êtes bien plus avancé. Mais j’ambitionne de parvenir à arriver bien plus loin que je suis actuellement. Et c’est notamment en apprenant aussi, le moment crucial, à laisser partir mon corps librement et à abaisser ma réticence à garder le contrôle. Ce n’est pas franchement mon esprit usuellement, ni mon caractère. Je suis plutôt dans l’analytique. Cependant, je me sens parfaitement capable, j’en ai éprouvé sommairement l’expérience avec l’Aneros justement, à m’abandonner totalement. Vous avez mis le doigt sur ce qu’il faut : j’apprends encore !

    en réponse à : En route vers le trésor #23130
    Severus
    Participant

    @bzo, je ne pourrais qu’être d’accord avec vous. J’ai eu en effet de réelles sensations lorsque je me suis en mouvement. Mais j’ai aussi senti qu’alors, ce n’était que moi qui animait mon corps. Je souhaite donc en premier définir, détecter, isoler même le plaisir spécifique venant de la prostate. Et ensuite, je l’espère, je pourrais associé cela à des animations plus… physiques… de moi même.

    en réponse à : En route vers le trésor #23124
    Severus
    Participant

    Malgré la perte de mon précédent message et que j’ai un peu la flemme de tout réécrire, je vais quand même refaire un post. Je pense que mes expériences de débutants peuvent être utiles et que mes ressentis peuvent trouver des échos, des conseils afin de progresser encore.

    Mes dernières séances ont été d’importantes avancées sur la route de la carte au trésor. En effet, j’ai ressenti et validé différentes étapes importantes. Reste cependant à les confirmer.

    Je m’étais arrêté ici sur des questionnements concernant la méthode. Je me suis donc particulièrement attaché à cela sur mes deux dernières séances que je vais relater avec précision, mais concision (toujours la flemme… 🙂 ).
    Je me suis pas mal questionné sur la bonne utilisation de le lubrification. Je ne me sens pas encore ni d’essayer la méthode froide, si de prendre trop de temps à préparer mon masseur. Aussi, je retiens surtout l’idée d’une association de plusieurs lubrifiants. Je n’ai pas encore beaucoup investigué là-dessus, mais je suis parvenu à un compromis efficace. J’utilise un mélange de 50% Pjur Basic à Base de Silicone et de 50% de Just Glide Anal. Le mélange n’est pas très ragoutant (c’est blanchâtre, visqueux et avec un comportement au doigt un peu surprenant) mais c’est particulièrement satisfaisant : une bonne lubrification sur la longueur, une sensation de confort et pas de gêne avant et après. Seul point un peu problématique pour le moment : la texture n’assure pas une injection facile. Ce n’est pas compliqué, mais c’est moins aisé qu’avec les deux lubrifiants séparés. Le choix de les mélanger est un choix de facilité. Et comme cela fonctionne…

    Ma première séance s’est axé sur le ressenti du masseur. Mes précédentes expériences ont été assez concluantes, mais j’ai surtout compris que le problème que j’avais était une relative incapacité à cibler exclusivement la sensation de l’Aneros, pour ensuite chercher à l’exploiter. C’est donc ce que j’ai fait dans un premier temps. Pour ce faire, j’ai cherché à trouver la bonne position. J’ai beaucoup tourné durant cette séance, passant d’une position allongée sur le dos à la position sur le côté, recommandée pour débuter. J’ai constaté quelles étaient les différences de sensations. La position allongée donne plus de maitrise de mon corps, tandis que sur le côté, je ressens plus rapidement un certain état d’excitation.
    La recherche de la position idéale s’est accompagnée de la recherche des conditions optimales. J’ai rapidement constaté que ma prostate n’est pas franchement du matin. La session ou deux que j’ai tenté le matin ne fut pas concluante : un corps peu réceptif, une concentration difficile à tenir. Bref, des résultats fades. Je pense que je réagis mieux à la stimulation en fin de journée. J’ai testé après une journée de travail et après une journée d’oisiveté, les deux conditions semblent donner des résultats du même acabit. Dès que je mettais en place le masseur, une quantité significative de liquide pré-éjaculatoire faisait son apparition. A de moment, mon penis en crachait une bonne quantité. Ensuite, je suis arrivé à la constatation que je réussis à mieux tenir le cap en étant dans la pénombre ou l’obscurité. En fait, dès que j’ai de la lumière, elle me gêne un peu. Même si elle est indirecte, je ne peux alors m’empêcher de regarder autour de moi, et notamment mon penis, que j’utilise comme marqueur d’excitation (notamment la quantité de liquide qui en sort…). J’ajoute que la tentation est forte de le saisir. Et cela est prohibé ! Donc, dans la nuit, c’est plus adéquat, plus calme et plus relaxant.
    Cette première séance, je l’ai fait avec l’idée de pousser activement à l’animation de mon corps entier. J’ai donc beaucoup bougé. Les résultats ne se firent pas attendre. Ils ne furent pas tous des succès, mais plutôt des informations. Déjà, la position allongée semble la plus performante pour moi. La position de côté montre de bons résultats sur les sensations, mais j’ai très rapidement chaud. C’est peut-être lié justement aux bons résultats, mais pour le moment, cela ne m’aide pas vraiment. Ensuite, j’ai beaucoup stimulé durant la séance, animant le masseur de mouvements sans cesse. Ce fut plaisant, mais pas trop relaxant finalement. J’ai été maitre de la stimulation sans trop justement prendre le temps de l’apprécier, et donc de laisser une porte ouverte à une dérive indépendante venant des mouvements du masseur.
    J’ai eu des poussées de plaisir, à m’en arracher des râles. Les vagues furent courtes, j’ai eu la plus grandes des difficultés à les maintenir. C’est une remarque que je dois faire. J’ai encore assez peu de baisse de contrôle de moi-même. Lorsque je sens quelque chose de bon arriver, je ne baisse pas assez mes défenses pour le laisser déferler. Je pense que j’intellectualisais alors trop ma recherche du plaisir.
    Mais j’ai tout de même à retirer de bonnes choses de cette séance. J’ai mis au clair les conditions favorables, restait alors à faire en sorte d’exprimer plus de laisser-aller.

    La seconde séance, celle d’aujourd’hui, a eu pour but d’explorer la perte de contrôle et surtout à réviser mes mouvements. Lors de la séance précédente, j’activais de force mon masseur. A la lecture des différents témoignages, sur ce site et sur le forum Aneros, il est primordial que le masseur ait sa vie propre. Je me suis donc recentré sur une pratique de mouvements subtils et doux.
    J’ai lu que les exercices de Kegel étaient une bonne approche. J’ai pratiqué ces exercices de temps à autres. Avant de faire cette séance, je me suis entrainé dessus. Les mouvements calmes, intérieurs, visant à activer les muscles du périnée, je pouvais les sentir facilement et les localiser. Mais avec l’Aneros en place, ce fut bien plus complexe.
    J’ai passé plusieurs minutes, voire plus, à activer sélectivement des muscles et à les contracter. J’avais l’impression d’être fait d’un seul bloc au niveau du bas ventre : tout bougeait en même temps. Il m’a fallu du temps, du calme et une bonne dose de relaxation pour différentier les mouvements. Je parvins à séparer un mouvement abdominal d’un mouvement pelvien-dorsal. Le mouvement abdominal était comme celui qu’on fait pour se retenir d’uriner. Ce mouvement n’active pas du tout le masseur. Il se contente de suivre le mouvement, tout en étant je pense un peu coincé dans le rectum. Finalement, l’inefficacité de ce mouvement me rassure. Cela prouve que ma prostate est du bon côté, et pas dans mon abdomen !
    Une fois le mouvement général trouvé, il fallut réussir à isoler celui spécifique du rectum et de l’anus. Je ne parviens pas à contracter l’anus doucement, aussi je pense que cela n’aide pas l’Aneros à bouger, il doit être coincé. Par contre, doucement, je suis parvenu à mettre en place le mouvement rectal. De lentes et diffuses oscillations. J’ai ressenti le même effet que lorsque je fais les exercices de Kegel. Sauf que là, j’avais le masseur le plus.
    Immédiatement, je sentis l’effet. Le masseur bougeait en phase, mais librement. Aussi, il venait à chaque contraction frôler et taper la paroi séparant le rectum et la prostate. Ce fut déjà une grande victoire : pour la première fois, je sentais ma propre prostate autrement qu’avec un doigt. Je passais alors pas mal de temps encore à affiner mon mouvement, à trouver la bonne position et à me laisser aller. Je n’ai pas ressenti véritablement du plaisir, pas encore. Mais ce qui est certain, c’est que la sensation était agréable. Je ressentais du confort et de la satisfaction. Je pense d’ailleurs que la phase de « rewiring » est encore en court et nécessite encore du temps.
    J’ai alterné deux positions : 1) de dos, un coussin sous le bas du dos, les jambes légèrement écartées et le bras tendus, loin du corps. 2) en position en chien de fusil, les genoux bien remontés vers le corps, les bras tendus devant moi. Comme je l’ai déjà dit, les deux positions me permettent de bonnes sensations, bien que la seconde soit de loin la plus explicite. Mais là encore, rapidement, j’avais chaud, et je revenais donc en position 1.
    Je me suis alors abandonné. Mon corps a peu à peu stabilisé son rythme. Mes petites oscillations ne me demandaient pas d’effort. J’étais très bien, l’esprit serein. J’eus même vaguement l’envie de m’endormir.
    Cela a duré… un certain temps…
    J’ai été surpris par ma copine, alors qu’elle est rentrée du travail. Comme je l’ai dit avant, elle préfère me laisser expérimenter seul. Je préfère moi-même passer ces phases d’expérimentations seuls. Son retour aurait dû me faire arrêter. Mais j’étais trop bien, je ne pouvais m’y résoudre. Je suis donc resté sur le lit, à tranquillement osciller.
    C’est à ce moment que je pris conscience que depuis quelques temps déjà, je pense, les oscillations du masseur ne suivaient plus exactement celles que je lui donnais. En effet, parfois, pour une vague, le masseur venait frapper 2 ou 3 fois la paroi contre la prostate. Ces prémices de contractions involontaires s’accompagner aussi de tremblements de mes membres : jambes, bras, bassin, tous se prenaient des spasmes courts. Le sentiment de confort devenait de la plénitude. Bien, et surtout conscient, je ressentais de petites choses me parcourir.
    Lorsqu’il fut vraiment le temps d’arrêter la séance, ma femme ayant faim et nous avions des choses de prévu, elle me regarda un peu avant que je stoppe. Elle-même a constaté les tremblements et l’activité de l’Aneros dans mon anus. Bien que je ne sois pas du tout amateur de ce genre de choses, je regrette de ne pas avoir branché une webcam pour observer mon état. Je le ferai peut-être, je ne sais pas. Je suis quand même assez excité par voir l’effet du jouet sur moi.

    Après une bonne douche, je suis revenu une première fois écrire un message…
    Je le refais car il n’a pas été enregistré… :’(

    Malgré tout, ce bilan n’est pas trop court, je suis motivé !
    Je peux pour terminer dresser une petite liste de remarques :
    – 1) La position est primordiale. Je pensais aller vers celle recommandée par le concepteur, mais il y a quelque chose que je maitrise mal, et j’ai rapidement chaud. En plus, j’ai l’impression de ne pas savoir quoi faire de mes bras.
    – 2) Je ne détiens pas le secret d’un lubrifiant miracle, mais celui-ci marche bien. Je vais continuer à l’utiliser donc.
    – 3) Certains exercices préliminaires peuvent être utile. Identifier ses muscles internes n’est pas simple, cela l’est encore moins avec l’Aneros en plus, je trouve.
    – 4) J’ai mis du temps, mais j’ai trouvé un mouvement qui semble initier des choses. Par contre, j’ignore s’il est bon en définitive. Il donne à l’Aneros une vie propre et je ressens clairement ma prostate. Mais est-ce suffisant pour progresser ? Vos avis sont les bienvenus.
    – 5) A la sortie de la séance, je n’ai envie que d’une chose : recommencer. Je vais résister à la tentation, pour repousser la prochaine séance après le WE. Je pense qu’il faut laisser la prostate reprendre une vie normale, afin de l’habituer sur des séances régulières, mais pas trop souvent. D’autant plus que celle-ci a duré longtemps (plus de deux heures en tout).
    – 6) Je suis très confiant pour la suite. Plus que jamais, je ne regrette pas cette acquisition.

    Je continuerai la chronique de mon voyage. Je n’ai pas eu le trésor cette fois, mais j’ai clairement trouvé quelques pièces d’or !

    en réponse à : En route vers le trésor #23122
    Severus
    Participant

    Hum…

    J’ai comme l’impression que mon message (un peu trop long pour être réécrit… 🙁 ) a disparu.
    Pour, il y a bien le bon nombre de message sur la page du forum. Et un en moins lorsqu’on ouvre le sujet.

    en réponse à : En route vers le trésor #23120
    Severus
    Participant

    Me revoilà pour poursuivre par écrit ma quête du trésor. Et aujourd’hui, j’en ai vu quelques pièces !

    J’ai enchainé quelques séances ces derniers jours. Elles n’ont pas toutes été absolument productives, mais par contre, j’en ai retiré des enseignements précieux. Et la dernière a été un véritable avancée sur mon cheminement, avec la validation de nombreuses lignes de la Carte au trésor.

    Le premier enseignement, c’est que j’ai clairement une heure préférentielle pour tenter d’atteindre du plaisir prostatique. Il semblerait que ma prostate ne soit pas du matin. C’est après une journée remplie (de travail ou de repos) que je peux vraiment envisager de progresser et que je suis à l’écoute de mon corps. J’ai ensuite peu à peu appris à activer mon corps selon des mouvements précis. J’avoue que je pratiquais un peu à l’aveugle, me contentant de contracter la zone du sphincter anal et laissant faire le reste par de la chance et de la providence, sans trop de succès, malheureusement. Car si plaisir je ressens, celui-ci est fugace et nécessite que je l’entretienne, par des mouvements volontaires ou par de l’excitation (caresses sur la poitrines, le long des cuisses, sur le pubis, etc.). Intéressant, mais peu rentable, même si j’ai connu quelques épisodes de très fortes excitations et que j’ai senti monter plusieurs vagues plus ou moins plaisantes.

    La connaissance de soi-même, en l’occurrence de moi-même, a été l’objectif de mes deux dernières séances. Tranquillement installé, j’ai expérimenté dans un premier temps les positions, passant de celle sur le dos, puis sur le coté, en faisant varier la position des jambes, des bras, de mon corps entier. Ce fut une expérience éprouvante, très physique paradoxalement car je restais assez immobile. Déja, j’ai eu assez chaud (c’est de saison… mais bon), ce qui m’a plongé dans un état un peu ensommeillé, presque hypnotique, où j’errais dans mes pensées. Cela m’a permis de bien de détendre, certes, mais j’ai eu d’un autre coté l’impression que j’allais m’endormir. Au moins, ca valide l’item que l’Aneros en place ne me procure aucune gêne. Ensuite, j’ai eu plusieurs fois l’impression de ne pas savoir que faire des mes bras, de mes jambes, de ma tête. Surtout lorsque, parfois, l’excitation et le plaisir naissant m’inciter à bouger. A y pense rétrospectivement, j’ai eu l’impression d’être aussi dégourdi qu’un cachalot hors de l’eau… Mais lors de cette première séance, c’est là que j’ai expérimenté véritablement les premiers mouvements involontaires… et donc désordonnés !

    C’est la seconde séance qui a été la plus importante. J’en sors, après une douche (et une autre activité avec ma femme). Je disposais de l’après-midi libre, ayant fait le pont. Ma copine bossait, mais je l’ai prévenue que j’allais retenter aujourd’hui, en son absence. Je me suis donc à nouveau bien installé pour démarrer. Une ambiance calme et sombre, j’ai l’impression que la lumière me gêne pour faire le vide et me relaxer véritablement. En effet, j’ai le réflexe de regarder sans cesse mon sexe. Et c’est ensuite tentant de le toucher, ce qui est totalement prohibé ! Je me suis préparé un petit mélange de lubrifiant (50% Pjur Basic Silicone – 50% Just Glide Anal). Ce mélange, au hasard sur les proportions, se révèle très efficace. Longue tenue dans le temps, un sentiment de confort en permanence et une capacité de glisse sans défaut. Sauf bémol, et cela est de ma faute… le mélange est un peu visqueux. Je m’injecte grâce à une petite seringue une bonne quantité de ce mélange, mais il ne faut pas trop appuyer sur la seringue, car ça gicle rapidement et loin. Du coup, j’ai un peu tâché mes draps… Je vais voir à changer de seringue et en prendre une plus grosse.
    Une fois bien relaxé et bien lubrifié, et après avoir délicatement joué avec mon anus et l’avoir bien détendu, j’insère l’Aneros. C’est toujours sans gêne, avec un peu de plaisir fugace lorsqu’il se met en place. Presque immédiatement perle une goutte de liquide pré-éjaculatoire. Cela a l’effet d’encore plus m’exciter. Mais dans cette séance, je me suis fixé le but de ne pas toucher mon sexe et de rester concentrer sur mes mouvements. Comme depuis quelques temps je révise les mouvements de Kegel, je tente de les reproduire avec l’Aneros en place. Cela m’a pris un peu de temps, car je ne retrouve pas mes sensations. En effet, spontanément, je tend plutôt à contracter l’abdomen que les muscles du périnée. Pour donner l’image de ce que je ressens, c’est comme si je tentais de me retenir d’uriner. Clairement, ce n’est pas efficace comme mouvement (cela confirme ce qu’on peut lire dans pas mal de témoignages… Et c’est rassurant, ma prostate semble au bon endroit et pas dans l’avant de mon abdomen). Plusieurs minutes de passent, alors que je suis allongé sur le dos, un coussin surélevant un peu mes fesses, et que je contracte mes muscles n’importe comment. Finalement, je me recentre, je me calme et arrête de faire des choses sans intérêt. Je tente alors de très petits mouvements, extérieur comme intérieur. Je bouge un peu le bassin, fais glisser mes jambes en les pliant lentement. C’est alors que je trouve le bon mouvement et la bonne contraction. Rapidement, elle se révèle efficace. Je sens clairement la tête de l’Helix frotter et taper sur quelque chose : ma prostate. Content de l’avoir enfin trouver, je me calme à nouveau (du coup, je tue une vague de plaisir qui s’annonçait). Je me repositionne bien stable, jambes allongées et un peu écartées, les bras étendus de part et d’autre, la tête reposant sur des coussins confortables. Ce n’est qu’alors que je reprend les mouvements. Je ne saurais dire ce que j’active finalement. Mais cela fait comme si je faisais glisser l’intérieur de mon rectum et anus. Cela me rappelle vaguement la sensation des exercices de Kegel. Mais une chose est sûre : qu’importe le mouvement et sa nature, je tiens celui qui fait bouger l’Aneros dans le bon sens !
    Progressivement, j’installe un rythme de contraction. Je sens que le masseur suit parfaitement le mouvement. En effet, à chaque cycle, je sens bien la tête venir taper contre la paroi du rectum, directement sur la prostate. Les contractions sont douces (je n’ai pas fait de tentatives comme la précédente fois, en forçant l’excitation de la prostate). Le masseur suit. Je ressens alors une sensation de bien-être. Cela est agréable, sans douleur, amusant et émulant. Je reste ainsi un certain temps. En réalité, je perd complètement la notion du temps. Je reste à jouer comme cela, à distance, avec le masseur qui obéit. C’est alors que ma copine rentre du travail.

    J’aurai dû arrêter là. Mais cela m’est alors impossible. Je me sens bien, je sens bien l’Aneros. Je me dis, et lui dis aussi, que c’est proche, que les progrès sont là. J’ai déjà raconté que d’un commun accord, elle me laisse faire cette découverte mais qu’elle préfère ne pas interférer. Mais à me voir ainsi étendu, je crois que cela l’a aussi intriguée, voire excitée (en fait, c’est sûr qu’elle a été excitée…). Elle me dit que je peux continuer. Je ne me fais pas prier !
    Je reprend alors, avec ce que je viens d’apprendre. Je retrouve sans problème le mouvement qui fonctionne. Sans changer le rythme ou la puissance de mes contractions, je sens cependant que le contact semble plus ferme entre l’Aneros et la prostate à chaque passage. En outre, je sens des tremblements dans mes jambes, mon ventre et mon bassin. Ma respiration se fait un peu plus forte, ce qui fait venir ma femme dans la chambre. Je sens qu’elle est là, qu’elle me regarde. Je continue de plus belle à contracter.
    C’est alors que je sens littéralement l’Aneros adopter un rythme propre. Parfois, pour une faible contraction volontaire, j’en ressens deux ou trois, plus fortes. Je sens la montée d’un plaisir en moi. J’ai une solide érection (j’en ai eu plusieurs durant la séance, mais celle là, elle est solide!). Je passe d’une position sur le dos au coté. C’est dans cette position que je sens sans à en douter que le masseur bouge plus que je ne le veux. Je tremble un peu partout et fais des mouvements involontaires. Je suis terriblement bien. Je ne veux pas arrêter. J’aurais pu continuer des heures entières. Mais l’heure tourne, ma chère et tendre souhaite que j’arrête. Alors que je redescend un peu, elle me dit qu’elle m’a regardé et qu’elle a vu elle aussi que je tremblais bien. Ce n’était donc pas complètement une impression ! Bien que cela ne soit pas franchement mon fantasme, je regrette de ne pas avoir eu une camera pour me filmer et voir ce que cela donnait, de l’extérieur.

    Et pour finir, pour en définitive me détendre, je file à la douche, où ma femme me rejoint… 🙂

    Au terme de cette séance, j’ai plusieurs impressions :
    – 1) J’ai une folle envie de recommencer. Mais je veux là encore me fixer une limite. Je vais laisser passer le WE et ne pas faire de nouvelles séances avant lundi, voire plus tard.
    – 2) J’expérimente des positions, mais j’ai l’impression que c’est sur le dos que je suis le mieux. Bien qu’en chient de fusil, les sensations soient rapidement là, j’ai clairement trop chaud. Cependant, c’est dans cette dernière position que j’ai le plus senti l’Aneros s’activait seul.
    – 3) Ce sentiment de détachement est super. J’ai totalement perdu la notion du temps, et j’aurai volontiers continué encore et encore. Mais je pense que cela présente des risques, notamment si la lubrification s’assèche. Quoiqu’il en soit, j’en suis sorti la tête vidée et super bien.
    – 4) Je pense avoir trouvé le “bon” mouvement. Mais je n’en suis pas certain… Cela marche pour donner sa liberté au masseur. Là encore, il faudra que je teste plus précisément. Pour cela, renouveler l’expérience.
    – 5) Une question me taraude. Si la séance a été diablement efficace, elle a été assez longue à se mettre en place. Est-ce que les suivantes atteindront le même résultat en moins de temps ? Est-ce cela qu’on appelle le rewiring ?

    En définitive, je suis très satisfait pour le moment, impatient de continuer, mais soucieux de le faire dans l’ordre, en prenant mon temps. Ce type de recherche nécessite qu’on use de patience pour apprendre à ce lire.
    D’un autre coté, la tentation sera forte… Serai-je assez solide pour y résister ? Je verrai…

    La suite dans un prochain épisode !

    en réponse à : En route vers le trésor #23079
    Severus
    Participant

    La réponse est que ce n’est pas plus étrange que d’introduire pour la première fois un masseur prostatique et le garder en place pendant de longues minutes en contractant le périnée.

    Naturellement ! Vous soulevez parfaitement le paradoxe de ma question !
    J’avais cependant l’impression que le froid avait tendance à neutraliser les sensations. Mais cette expérience est intriguante, suffisament pour que j’essaye, je pense, une fois que j’aurais plus avancé dans la connaissance de mon propre corps, à sa température normale, et abouti la phase de rewiring. Cela me semble le préliminaire nécessaire avant tout autre changement.

    Encore une fois merci de ces conseils avisés!

    en réponse à : En route vers le trésor #23074
    Severus
    Participant

    Je vous remercie de ces précieux conseils.
    Je n’ai pas encore trop étudié le comportement en température des lubrifiants que j’ai chez moi. Je vais donc pour le moment me contenter de les utiliser à température ambiante avant de faire des tests dans d’autres conditions !
    Par contre, cela doit être un peu étrange d’introduire un masseur qui a été placé au congélateur.

    en réponse à : En route vers le trésor #23058
    Severus
    Participant

    Merci de cet accueil et des conseils et avis. Je compte bien poursuivre mes explorations. J’ai notamment en vue, effectivement, d’améliorer la question de la lubrification. Je vais chercher à me trouver une petite seringue, pour injecter directement dans le rectum une bonne quantité de lubrifiant.
    Mais qu’appelez vous “deux lubrifiants aux propriétés complémentaires” ? N’y a t il pas le risque qu’un lubrifiant à l’eau ne présente pas une efficacité sur un temps moyennement long ?

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