Un texte pour un homme adorable qui est le seul à pouvoir m’appeler “chou”. Un jour de travail qui a commencé par un câlin délicieux dans un lieu peu engageant mais baigné de lumière. Bonne lecture.
Un hôtel au fond d’une zone industrielle.
Une rencontre préparée la veille.
Deux êtres qui ne se sont pas vus depuis des mois.
Elle blanche, jolie, ronde.
Lui noir, magnifiquement dessiné par les Arts Martiaux.
La chambre est baignée de lumière.
Les rideaux oranges.
Le jus de mangue qu’il a apporté est bien frais.
Lui se rappelle sa Guadeloupe natale.
Elle rêve de son corps nu dans son pays, là-bas.
Les vêtements tombent.
Le monde s’arrête.
Peu de mots.
Les corps parlent d’eux-mêmes.
Les bouches se joignent.
Les langues s’unissent.
La peau frissonne.
Les sens se réveillent.
Maintenant il va honorer son triangle sacré.
Il l’embrasse, le lèche, l’aspire puis le pénètre de sa langue précise.
Les nymphes, les lèvres, la vulve sont adorées.
Notre jeune amie est loin maintenant.
Ses cris emplissent la pièce.
Elle s’accroche aux cuisses de son amant.
Sa jouissance est déconcertante.
Elle est ailleurs.
Elle tremble.
Il la regarde.
Lui sourit.
Attend…
Sa fragilité est belle et la rend encore plus désirable.
Petit cygne au cou mordillé, au sexe enflammé, aux tremblements incontrôlés.
Son visage vibre.
Il se lève.
Il la veut.
Il la regarde.
La pénètre.
Son sexe large, long et ferme la déconcerte.
Elle s’emplit de lui, s’ouvre, s’agrandit,
S’abandonne.
Il la tient.
Des bleus marquent ses cuisses, ses bras, ses mains.
Nulle douleur , elle ne sent rien.
Son plaisir est le sien.
Excitation suprême dans leurs yeux.
Souplesse unique de leurs corps.
Qu’ils sont beaux à voir ces amants baignés de lumière.
Vient alors ce cri partagé, cette jouissance magnifiée.
Le Temps s’arrête.
Les corps fusionnent.
Il dira que c’était parfait.
Elle partira légère et souriante.
Ils se reverront, ou pas.
S’aimeront, ou pas.
Ces questions ne se posent pas…
Texte de Manganninie