Il était une fois dans une contrée pas si lointaine, une jeune fille adorable qui vivait dans la plaine.
Depuis qu’elle était majeure, les hôtes des bois voisins ne manquaient pas de lui dire qu’elle était désirable, et oh combien.
Et la jeune personne plutôt que de rougir, préférait avec gout élégamment s’en vêtir: des grandes bottes de latex, une jupe, un chaperon. On l’appelait sans que cela ne la vexe, la petite au rouge jupon.
Un jour sa mère lui demanda d’aller traverser le bois pour porter à son aïeule un panier qui contiendra une galette bien dorée et un petit pot de lubrifiant.
La jeune fille se précipita non sans bien écouter sagement les recommandations de sa très tendre et fort jolie maman : de faire attention aux Loups, d’assurer son consentement …
La belle partit parée, son panier sous le bras et sa petite culotte préférée sous le jupon à ras.
Le Loup l’attendait. En la voyant passer il se lécha les babines et se prépara à sauter.
Mais le chasseur était là et l’interrompit soudain: « Bonjour mon ami le Loup, quel bien joli matin pour compter fleurette et aborder cette belle n’est ce pas ? Mais souviens toi qu’ici bas, le consentement est roi. Libre, spécifique, révocable, informé, enthousiaste… Libre, veut dire que tu ne pourras user de la force pour l’inciter à tes frasques.»
Le Loup hocha la tête et se sentant observé préféra attendre plus tard pour au moins le doigt lever.
Il s’approcha tout de même et lança d’un regard: « Je te propose une course, ma jolie, ne sois pas en retard, le premier de nous deux arrivé chez ta mamie, pourra attendrir l’autre d’une petite gâterie ! »
N’attendant sa réponse, il fonça droit dans le bois, quand la jeune fille choisit un chemin en contre bas.
Arrivé le premier, le Loup vite à la porte frappa. Et entendit la formule de l’aïeule de sous ses draps; «Tire moi la chevillette, et que Sera, Sera »
Il le fit et tomba sur une grand mère en bien bel état. De sous sa chemise de nuit apparaissait des dessous en satin lilas.
Elle lui fit les yeux doux : « Tiens, le Loup vient donc près de moi. Aujourd’hui, je suis chanceuse, je ne suis frileuse, je suis guillerette et je serai bien tentée par quelques galipettes. Mais tu sais que comme ici le consentement est informé, sache que je n’ai eu que quatre autres partenaires et nous sommes dépistés : le garde-chasse, le lutin, le bucheron et sa femme, et que je suce avec capote, surtout n’en fais pas un drame ».
Le Loup qui depuis quelques heures était déjà en rut, consentit alors à gouter entre autres ses fameuses turluttes. Alors, ils se pétrirent, se pompèrent et se circlurent avec décadence et jouissance des plus hardies et des plus pures.
Et c’est éreinté en tendant l’oreille qu’ils entendirent frapper à la porte de la vieille. La petite tira selon l’usage bobinette et chevillette pendant que son aïeule se hâta sous la couette.
Le Loup ayant coiffé le bonnet de la grand-mère n’osa plus bouger et songea tel un pervers que si le talent était transmis malicieusement en famille, il serait bien heureux dans le lit, avec la vieille et la fille.
La jeunette restée au seuil semblait plisser les yeux et ne vit pas tout de suite le traquenard à bosse dans le pieu : « Oh mère grand, comme vous avez de grandes oreilles, vues de là… »
« Mais c’est pour mieux t’entendre, viens donc près de moi. »
« Oh mère grand, comme vous avez de grands yeux, vus de là »
« Mais c’est pour mieux te voir, viens donc près de moi »
« Oh mère grand, comme vous avez de grandes mains vues d’ici. »
Et s’approchant, elle se rendit compte de la supercherie…
« Mais c’est pour mieux te branler, viens vite si ça te dit. »
Et elle sourit, friande de sauteries et friponneries.
« Ok pour un cuni », alors la grand-mère parti. Elle prit le petit pot, et alla chez un ami.
La belle profita bien de la truffe du grand décadent Loup jusqu’à ce qu’il lui proposa de lui mettre un gentil petit coup.
« Non merci » lui dit elle … « le consentement, tu sais est spécifique, accepter du cuni n’implique pas de vouloir une trique »
Gourmande de sa langue, elle en voulait bien encore, mais le Loup un peu déçu n’était plus tout à fait d’accord.
« Tu sais, ce n’est pas grave, le consentement est révocable. Tout peut se stopper maintenant, chaque non est respectable ».
Sur ce, elle reprit son panier, sa capeline et sa culotte, et parti en sifflant, une ritournelle un peu salope.
Le Loup se retrouva seul, mais pas longtemps, car on toqua. C’était le chasseur serein qui inspectait par là.
« Eh bien, mon cher ami, je te vois tout pantois, mais tu as été droit, je sais, et je suis fier de toi. Si tu as encore faim, il y a de la galette, ou si tu veux avec moi, je veux bien te faire une fête.»
Le loup leva le sourcil et émit un petit « moui »… Le chasseur qui n’était pas vil, lui redemanda son avis.
« Tu sais que libre, informé, révocable et spécifique doit être le consentement pour être juste et éthique. Mais si le oui perçu n’est pas vraiment enthousiaste. Il ne vaut consentement, il convient de rester chaste. »
Le Loup, ce jour-là, se sentit gagner en sagesse, respectueux du consentement, meilleurs sont les jeux de fesses. Se sentant entendu, respecté et considéré, le loup ragaillardi affirma un « oui » libéré.
Et, main dans la main, il parti avec le chasseur, célébrer et bien jouir de ce monde meilleur…
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Une bien belle histoire, courte et plaisante. Le rythme de comptine pour enfant couplé avec les propos erotique donnent au tout un côté très léger, et le message est clair sans être moralisateur.